1 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
1 curieux au plus haut point, c’est l’embarras des romanistes les plus sérieux lorsqu’ils en viennent à reconnaître la question, et
2  un noble qui se fit jongleur errant, et dont les romanistes assurent que les poèmes sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pa
3 ement obscur, comme il ressort de l’aveu même des romanistes . Or je répète que je me refuse, pour ma part, à considérer comme absu
4 celle des troubadours ? C’est l’argument que les romanistes ont coutume d’opposer à l’interprétation religieuse de l’art courtois
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
5 curieux au plus haut point, c’est l’embarras des romanistes les plus sérieux lorsqu’ils en viennent à reconnaître la question, et
6 out notre rationalisme moderne appuie les savants romanistes dans leur conclusion unanime : rien de commun entre cathares et troub
7  un noble qui se fit jongleur errant, et dont les romanistes assurent que les poèmes sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pa
8 ement obscur, comme il ressort de l’aveu même des romanistes . Or je le répète, je me refuse, pour ma part, à considérer comme absu
9 celle des troubadours ? C’est l’argument que les romanistes ont coutume d’opposer à l’interprétation religieuse de l’art courtois
10 eigneurs amateurs ou jongleurs besogneux, que les romanistes unanimes nous décrivent comme de purs « rhétoriqueurs82 ». D’Amour,
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
11 curieux au plus haut point, c’est l’embarras des romanistes les plus sérieux lorsqu’ils en viennent à reconnaître la question, et
12 out notre rationalisme moderne appuie les savants romanistes dans leur conclusion unanime : rien de commun entre cathares et troub
13  un noble qui se fit jongleur errant, et dont les romanistes assurent que les poèmes sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pa
14 ement obscur, comme il ressort de l’aveu même des romanistes . Or je le répète, je me refuse, pour ma part, à considérer comme absu
15 celle des troubadours ? C’est l’argument que les romanistes ont coutume d’opposer à l’interprétation religieuse de l’art courtois
16 eigneurs amateurs ou jongleurs besogneux, que les romanistes unanimes nous décrivent comme de purs « rhétoriqueurs »74. D’Amour,
4 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
17 eigneurs amateurs ou jongleurs besogneux, que les romanistes unanimes nous décrivent comme de purs « rhétoriqueurs24 ». D’Amour,
5 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
18 e produite en ce lieu et à cette date ? Le grand romaniste zurichois Theophil Spoerri, précurseur de l’analyse structurelle des