1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 t prolongeant pour lui, d’une façon obsédante, le rythme de la guerre. Du moins a-t-il ainsi évité le choc fatal pour tant d’a
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
2 d’une fatigue immense. Nous voyons se fausser le rythme des jours et des nuits à mesure que se développe une civilisation méc
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
3 ranscrite en brèves notations lyriques suivant le rythme d’un songe, sans cesse brisé par les élans alternés ou confondus du d
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
4 iolence et de volupté », je me sens envahi par un rythme impérieux au point qu’il faut que certaines voix en moi taisent leur
5 palpitation de vie anime ce livre et lui donne un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée avec ce qu’il y a de plus bondissant en
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
6 et qu’il trouve une sorte d’unité vivante dans le rythme des désirs jamais simultanés de ses petits héros. M. Spitz cherche à
6 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
7 e de sincérité les retient d’imposer aux héros ce rythme volontaire par lequel un Balzac les fait vivre. Ce serait fausser que
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
8 res, ses visions. Un critique qui n’épouse pas le rythme d’une œuvre, mais s’avance à sa rencontre armé de l’appareil à frigor
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
9 iplines ; de la diversité des besoins ; enfin des rythmes naturels de l’esprit humain, qu’il se trouve que le Créateur n’a poin
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
10 iplines ; de la diversité des besoins ; enfin des rythmes naturels de l’esprit humain, qu’il se trouve que le Créateur n’a poin
10 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
11 s, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes fêlées et l’accompagnement
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
12 la maturité de Hölderlin est à chercher dans leur rythme seulement, — si ces mots séparés par des suites de points ne lui serv
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
13 gestes sont gouvernées par la seule logique d’un rythme constamment imprévu. Il s’agit moins de comprendre que de s’abandonne
14 i donnent le vertige, et dont soudain se cabre le rythme , avant la chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir-là,
15 ndée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place qu’est un voyage en ex
13 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
16 chez M. Du Bos. Et dans l’allure des phrases, le rythme même de sa pensée. Parfois certes, un peu gêné par la lenteur de cert
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
17 plus de 600 pages dans l’édition française — d’un rythme plus inégal aussi, il ne lui est pas inférieur par l’intérêt humain,
15 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
18 dessin se simplifiera jusqu’au schème unique, le rythme se précipitera jusqu’à l’explosion, l’histoire se purifiera jusqu’au
19 Rimbaud, et d’autre part le contraste absolu des rythmes , vont se traduire dans la similitude des conclusions éthiques et dans
16 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
20 stres, de glaces et d’acajous polis. On entend le rythme assourdi, mais non la mélodie d’une danse, au-dessus, et des voix qui
21 dre sur un visage décontenancé, et jusque dans le rythme d’une respiration, l’envahissement de cette dure connaissance ! Elle
17 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
22 gestes sont gouvernées par la seule logique d’un rythme constamment imprévu. Il s’agit moins de comprendre que de s’abandonne
23 i donnent le vertige, et dont soudain se cabre le rythme , avant la chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir-là,
24 ndée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place qu’est un voyage en ex
18 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
25 s, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes fêlées et l’accompagnement
26 tion favorise la circulation du sang, amplifie le rythme des marées qui baignent nos membres. J’ai connu peu de joies plus hau
19 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
27 unité foncière de la nature même des choses. Le rythme perpétuellement syncopé du travail et du loisir, créé par l’économie
28 ie citadine, ici s’apaise et laisse percevoir les rythmes naturels, l’ample respiration élémentaire. Je ne défendrai pas les
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
29 stres, de glaces et d’acajous polis. On entend le rythme assourdi, mais non la mélodie d’une danse, au-dessus, et des voix qui
30 dre sur un visage décontenancé, et jusque dans le rythme d’une respiration, l’envahissement de cette dure connaissance ! Elle
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
31 gestes sont gouvernées par la seule logique d’un rythme constamment imprévu. Il s’agit moins de comprendre que de s’abandonne
32 i donnent le vertige, et dont soudain se cabre le rythme , avant la chute stridente et basse, prolongée. Peut-être ce soir-là,
33 ndée de nuit. J’essayais de penser par-dessous le rythme obstiné de cette hurlante bousculade sur place qu’est un voyage en ex
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
34 n unité foncière de la nature même des choses. Le rythme perpétuellement syncopé du travail et du loisir, créé par l’économie
35 ie citadine, ici s’apaise et laisse percevoir les rythmes naturels, l’ample respiration élémentaire. Je ne défendrai pas les
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
36 s, une fanfare de paysans bleu de roi joue sur un rythme impeccable, avec toujours les mêmes notes fêlées et l’accompagnement
37 tion favorise la circulation du sang, amplifie le rythme des marées qui baignent nos membres. J’ai connu peu de joies plus hau
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
38 saut nous dresse à résister, il faudra changer le rythme et rectifier la tenue, bander tous les ressorts, mobiliser les cœurs…
39 Burckhardt considérant l’histoire du monde, et le rythme vital d’un Nicolas Manuel : c’est vers quoi je reviens, après six ans
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
40 se souvenir de ce qui vient ? D’où remontent ces rythmes de mots, cette épithète, ce nœud d’idées, où je ne reconnais rien de
41 au carrefour d’autres destins croisés, soudain le rythme change en nous aussi, rompant la prévision, cette inertie.) Dix jours
26 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
42 j’agis », et il trouve dans l’acte sa mesure, son rythme et sa joie. Une totalité. Et s’il divise alors le temps de ses journé
43 t 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs. Elle exprime simplement l’état accidentel d’un conflit abs
27 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
44 ue page. Toute une vie de femme se déroule sur un rythme large à travers une humanité vivement contrastée, et des paysages bai
28 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
45 ue page. Toute une vie de femme se déroule sur un rythme large à travers un peuple de personnages vivement contrastés, et des
29 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
46 temps de la création qui naît de l’acte, c’est le rythme imprimé à l’action générale par cette apparition qui s’y insère. C’es
30 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
47 en partant d’un donné très réduit et de quelques rythmes lyriques, son style est large, ses périodes font la roue. Mais il se
31 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
48 j’agis », et il trouve dans l’acte sa mesure, son rythme et sa joie. Une totalité. Et s’il divise alors le temps de ses journé
49 t 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs. Elle exprime simplement l’état accidentel d’un conflit abs
32 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
50 j’agis », et il trouve dans l’acte sa mesure, son rythme et sa joie. Une totalité. Et s’il divise alors le temps de ses journé
51 t 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs. Elle exprime simplement l’état accidentel d’un conflit abs
33 1935, Esprit, articles (1932–1962). Albert Soulillou, Nitro (février 1935)
52 ce documentaire authentique, et il en a saboté le rythme . Dès qu’il part dans l’idéologie, la critique d’art ou l’érotisme (ef
34 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
53 (il y en a de beaucoup plus longues). Un certain rythme monotone entraîne une matière vocabulaire disparate, faite de grandil
35 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
54 et de fécondes coïncidences est plus conforme aux rythmes de l’esprit créateur que le détachement méditatif du clerc parfait —
36 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
55 et le rédime puisqu’il lui rend une Mesure et un rythme en le liant au destin personnel. Ainsi l’acte absolu serait création
37 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
56 mpagnés par le roulement monotone des tambours au rythme lent, deux coups très espacés, trois coups espacés… Du plafond pendai
38 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
57 s, d’un paysage et d’un ensemble de coutumes. Les rythmes du temps s’y inscrivent aussi bien que l’allure des pentes. « D’où ce
58 harmonie avec ces formes, et son langage avec les rythmes qu’elles traduisent. ⁂ Une forme, une image vivante : est-ce extérieu
59 amuz. On a pu croire qu’il n’avait pas le sens du rythme  : c’est qu’il veut le rythme formé sur la nature des choses qu’il évo
60 avait pas le sens du rythme : c’est qu’il veut le rythme formé sur la nature des choses qu’il évoque, non point sur les modèle
39 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
61 e au bon moment ses vérités inactuelles. De là le rythme singulier de sa production ; de là ses nombreux masques et pseudonyme
40 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
62 e plus en plus rigoureusement centralisé. Seul le rythme de l’étatisme n’a pas été partout le même. Dans les démocraties bourg
41 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
63 verbe, désignant ce geste, appelle une phrase, un rythme d’actes concertés. Ainsi l’homme se trouve mis « en communication ave
42 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
64 ndre un à un ces tumultueux considérants, dans un rythme plus détendu. ⁂ J’ai constaté l’existence d’un problème : le problème
43 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
65 de contemporain. Son mécanisme est simple, et son rythme constant. La raison joue le rôle d’une force d’émancipation tant qu’e
44 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
66 gent de préciser qu’une pensée qui s’abandonne au rythme de ses mécaniques, proprement, se prolétarise. Je veux dire qu’une te
67 nsées ou des passions, contre le style, contre le rythme singulier qui trahit en chacun de nous la lutte ouverte de la vie et
45 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
68 ut, dont la nature commande le choix des mots, le rythme , les figures. Que chaque phrase implique ce but, et le désigne par so
46 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
69 ndre un à un ces tumultueux considérants, dans un rythme plus détendu. ⁂ J’ai constaté l’existence d’un problème de la culture
47 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
70 de contemporain. Son mécanisme est simple, et son rythme constant. La raison joue le rôle d’une force d’émancipation tant qu’e
48 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
71 gent de préciser qu’une pensée qui s’abandonne au rythme de ses mécaniques, proprement, se prolétarise. Je veux dire qu’une te
72 nsées ou des passions, contre le style, contre le rythme singulier qui trahit en chacun de nous la lutte ouverte de la vie et
49 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
73 ut, dont la nature commande le choix des mots, le rythme , les figures. Que chaque phrase implique ce but, et le désigne par so
50 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
74 îner nécessairement l’indépendance croissante des rythmes de production et de consommation.) Et c’est la guerre de 1914. Cet in
51 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
75 reprises, les retours, elle s’accorde très mal au rythme de la réflexion spontanée, qui est « péguyste » et non « classique ».
52 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
76 doute pas réglé pour faire tourner l’appareil au rythme normal. Tout le monde a l’air très content, bien que le film m’appara
77 que la voiture. Mais aussi elle tient compte des rythmes de la vie locale, du calendrier des marées, de l’heure matinale des f
78 des partis pris, devenait légendaire, prenait le rythme et les couleurs grandioses et irréelles de la page d’histoire. Menson
53 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
79 être à cause du bonheur de notre vie. Trouver son rythme naturel, et les moyens de s’y réduire, voilà le but de toute morale c
80 and fracas de moteurs et de règlements de fer les rythmes de cette île et de ces vies ?   3 avril La solitude est une jeunesse.
54 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
81 e, et déjoue toutes les conven­tions. Surtout, un rythme merveilleux de souplesse, d’imprévu et d’aisance, entretient tout au
82 ans mettront en œuvre : il n’y manque rien que le rythme , c’est-à-dire la part libre du génie, de l’imagination fabulatrice. E
55 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
83 que la voiture. Mais aussi elle tient compte des rythmes de la vie locale, du calendrier des marées, de l’heure matinale des f
56 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
84 timent de la journée vide, du temps qui a pris le rythme des vies simples. Et la nuit retrouvée, la vraie nuit noire et muette
57 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Gösta Berling, par Selma Lagerlöf (novembre 1937)
85 u’au moment où l’imagination, ranimant les grands rythmes naturels, libérant les vertus et les vices des entraves du respect hu
86 c le diable, vient mourir dans la nuit de Noël au rythme familier des marteaux de la forge rebâtie. Les Cavaliers, « appelés à
58 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
87 être à cause du bonheur de notre vie. Trouver son rythme naturel, et les moyens de s’y réduire, voilà le but de toute morale :
88 Enfin, n’est-il point trop facile de trouver son rythme de vie dans les conditions somme toute artificielles où mon chômage m
89 e pas assez fort pour faire tourner l’appareil au rythme normal. Tout le monde a l’air très content, bien que le film m’appara
90 and fracas de moteurs et de règlements de fer les rythmes de cette île et de ces vies ? 1er mars 1934 Minimum vital. — I
91 que la voiture. Mais aussi elle tient compte des rythmes de la vie locale, du calendrier des marées, de l’heure matinale des f
92 pris, devenait légendaire et généreux, prenait le rythme et les couleurs grandioses et irréelles de la page d’histoire. Menson
59 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
93 reprises, les retours, elle s’accorde très mal au rythme de la réflexion spontanée, qui est « péguyste » et non « classique ».
94 la coutume des autocars, toujours révélatrice des rythmes du pays. Pauvreté de tous ces villages ! Et sur les routes, quelles a
95 ge. Pays sans harmonie, sans lien profond et sans rythme unanime, et qui ne parvient plus à s’expliquer que dans une pauvre pr
60 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
96 ue, mais de la saveur des sons et de la force des rythmes . S’ils tolèrent ces radios, c’est sûrement pour la même raison qui fa
61 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
97 ense « mystification » de l’instinct faussant ses rythmes naturels, invertissant sa direction, exaltant le « désir de mort », d
98 t c’est par là que cette passion se détachait des rythmes du désir charnel ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éte
62 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
99 ites filles ou très jeunes garçons3. Mais déjà le rythme de ces chants — une phrase, puis un silence pendant quatre pas — nous
100 aussi que l’on chantait mieux que naguère, sur un rythme moins alangui. Le pasteur a parlé de l’héroïsme. Le héros chrétien n’
101 la boue, maintenus au sol et humiliés… » Quelques rythmes de tambour lugubres en sourdine. « Le Peuple était divisé, égaré… » O
63 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
102 saut nous dresse à résister, il faudra changer de rythme et rectifier la tenue, bander tous les ressorts, mobiliser les cœurs…
64 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
103 de là vient sa puissance apparente, sa furia, son rythme dionysiaque. ⁂ Or si le don juanisme est une passion de l’esprit et n
65 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
104 e des fêtes sacrales organisées par le Führer, au rythme lent et envoûtant des défilés et des tambours pendant des heures… On
66 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
105 concevoir à nouveau, si l’on veut entrer dans ces rythmes , goûter ce vocabulaire, et dégager le pittoresque enfoui sous des ama
106 Dieu », de recenser les objets et les formes, les rythmes et les lois cosmiques, afin de les parfaire par le Verbe et, finaleme
107 otre monde est-il encore formulable en noms et en rythmes  ? La science moderne ne tend-elle point à nous le rendre proprement i
67 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
108 volontiers que c’est parades et bottes, fanfares, rythmes virils, flatteuses géométries garantissant l’ordre social contre le m
68 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
109 terminé. Mois heureux, où le temps s’écoulait au rythme même de l’œuvre en marche. L’accord du musicien et de l’auteur était
69 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
110 it dans la vie quelque chose de tout étranger aux rythmes de l’attrait sexuel : un désir qui ne retombe plus, que plus rien ne
111 té »33. Diez a montré des ressemblances de forme ( rythmes et coupes) entre la lyrique arabe et la lyrique provençale : ce n’est
70 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
112 ns l’allure extérieure des personnages, dans leur rythme . On imagine Don Juan toujours dressé sur ses ergots, prêt à bondir qu
113 printemps ! 16.Intériorisation du mythe Le rythme intime du romantisme allemand, la diastole et la systole de son cœur,
114 français. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins ample et l’esprit va trop vite au but. La France de la Révo
71 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
115 t c’est par là que cette passion se détachait des rythmes du désir charnel ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éte
72 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
116 . — Que dis-tu ? — Demain la guerre. (Batterie, rythme de tambours, qui se prolongent durant les répliques suivantes.) Sc
73 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
117 it dans la vie quelque chose de tout étranger aux rythmes de l’attrait sexuel : un désir qui ne retombe plus, que plus rien ne
118 té33 ». Diez a montré des ressemblances de forme ( rythmes et coupes) entre la lyrique arabe et la lyrique provençale : ce n’est
74 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
119 ns l’allure extérieure des personnages, dans leur rythme . On imagine Don Juan toujours dressé sur ses ergots, prêt à bondir qu
120 printemps ! 16.Intériorisation du mythe Le rythme intime du romantisme allemand, la diastole et la systole de son cœur,
121 français. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins ample et l’esprit va trop vite au but. La France de la Révo
75 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
122 t c’est par là que cette passion se détachait des rythmes du désir charnel ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éte
123 humaine ses meilleures chances de durer : buts et rythmes de vie, vocations comparées, caractères et tempéraments. Si l’on veut
76 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
124 it dans la vie quelque chose de tout étranger aux rythmes de l’attrait sexuel : un désir qui ne retombe plus, que plus rien ne
125 é »26. Diez a montré des ressemblances de formes ( rythmes et coupes) entre la lyrique arabe et la lyrique provençale : ce n’est
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
126 ns l’allure extérieure des personnages, dans leur rythme . On imagine Don Juan toujours dressé sur ses ergots, prêt à bondir qu
127 printemps ! 16.Intériorisation du mythe Le rythme intime du romantisme allemand, la diastole et la systole de son cœur,
128 français. Ici, les données sont les mêmes mais le rythme est moins ample et l’esprit va trop vite au but. La France de la Révo
78 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
129 t c’est par là que cette passion se détachait des rythmes du désir charnel ; mais tandis que pour Tristan l’infini, c’est l’éte
130 humaine ses meilleures chances de durer : buts et rythmes de vie, vocations comparées, caractères et tempéraments. Si l’on veut
79 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
131 e être défini séparément — style, sujets abordés, rythme , idées ou lyrisme —, mais bien plutôt c’est la complexité secrètement
132 e que celle de l’œuvre : il faudrait s’imposer un rythme égal et sans lacunes, une relation automatique et monotone des petits
80 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
133 voici que soudain, un « à venir » m’est rendu, un rythme heureux du temps, pour vingt-quatre heures, une plénitude de l’attent
81 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
134 plus tard, sans doute, mais c’est encore le même rythme de vie — vient mêler sa guirlande à mes images, comme la devise du ta
135 sa vie ? Peut-être à la recréation d’une unité de rythme et de vision au sein d’un monde qui perdait ses mesures. Et quand le
82 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). I. Naissance de la Ligue
136 actuels vont vite. Il s’agit de les précéder. Un rythme accéléré d’actions et de décisions est la condition primordiale de to
83 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). V. Des hommes nouveaux !
137 est quelqu’un qui se montre capable de prendre le rythme exigé par l’époque.
84 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
138 tifs auxquels il cède en choisissant tel mot, tel rythme ou tel accent ; et de quel insondable imbroglio cette petite phrase t
85 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
139 nous ont parlé. (La naissance d’un poème ou d’un rythme de phrase, quelque part en nous-mêmes, nous donne une faible idée de
86 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
140 tifs auxquels il cède en choisissant tel mot, tel rythme ou tel accent ; et de quel insondable imbroglio cette petite phrase t
87 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
141 nous ont parlé. (La naissance d’un poème ou d’un rythme de phrase, quelque part en nous-mêmes, nous donne une faible idée de
88 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
142 tifs auxquels il cède en choisissant tel mot, tel rythme ou tel accent ; et de quel insondable imbroglio, cette petite phrase
89 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
143 nous ont parlé. (La naissance d’un poème ou d’un rythme de phrase, quelque part en nous-mêmes, nous donne une faible idée de
90 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
144 de l’amour sans malice : c’est de former quelques rythmes de phrases où l’indicible jette par moments une espèce d’émotion ou d
91 1943, Articles divers (1941-1946). Rhétorique américaine (juin-juillet 1943)
145 s’attache à la construction statique, l’autre au rythme . L’esprit français tend à dégager l’essentiel, l’esprit américain à l
92 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
146 saut nous dresse à résister, il faudra changer le rythme et rectifier la tenue, bander tous les ressorts, mobiliser les cœurs…
93 1944, Les Personnes du drame. Introduction
147 prendre la personne. Voir des formes, épouser des rythmes — qu’ils soient de verbe ou de pensée — c’est percevoir les résultats
148 qu’un effort. Je lui demande d’éprouver certains rythmes dont l’ampleur ou l’élan propagent un pouvoir. Initiation au drame do
94 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
149 dessin se simplifiera jusqu’au schème unique, le rythme se précipitera jusqu’à l’explosion, l’histoire se purifiera jusqu’au
150 et chez Rimbaud, et d’autre part le contraste des rythmes , vont se traduire dans la similitude des conclusions éthiques et dans
95 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
151 et le rédime, puisqu’il lui rend une mesure et un rythme en le liant au destin personnel. Ainsi l’acte absolu serait création
96 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
152 e être défini séparément — style, sujets abordés, rythme , idées, anecdotes —, mais bien plutôt c’est la complexité secrètement
153 e que celle de l’œuvre : il faudrait s’imposer un rythme égal et sans lacunes, une relation automatique et monotone des petits
97 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
154 s, d’un paysage et d’un ensemble de coutumes. Les rythmes du temps s’y inscrivent aussi bien que l’allure des pentes. « D’où ce
155 harmonie avec ces formes, et son langage avec les rythmes qu’elles traduisent. Une forme, une image vivante : est-ce extérieur
156 amuz. On a pu croire qu’il n’avait pas le sens du rythme  : c’est qu’il veut le rythme formé sur la nature particulière des cho
157 avait pas le sens du rythme : c’est qu’il veut le rythme formé sur la nature particulière des choses qu’il évoque, non point s
98 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
158 verbe, désignant ce geste appelle une phrase, un rythme d’actes concertés. Ainsi l’homme se trouve mis « en communication ave
99 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
159 se des fêtes sacrales organisées par le Führer au rythme lent et envoûtant des défilés et des tambours pendant des heures… On
100 1944, Articles divers (1941-1946). Les règles du jeu dans l’art romanesque (1944-1945)
160 a vie réelle – tenait l’auditeur en haleine ; son rythme était autorité. Les événements extraordinaires qu’il présentait, port
161 de me convaincre — au lieu de s’abandonner à son rythme d’images — plus j’exige un récit vraisemblable. À la limite, il serai
162 l un art délirant de fantaisie a su préfigurer le rythme de nos catastrophes. Les dessins animés de Walt Disney jouaient dans