1
qui forcément, je ressemble. Nous vivons sous un
régime
radical à sécrétion socialiste qui a été établi par coup de force, qu
2
aximes, et toléré malgré leur mauvaise humeur. Ce
régime
de punaises jaunâtres aboutit à l’instruction publique et grâce à ell
3
s premières douleurs morales. Après six ans de ce
régime
, on m’avait suffisamment rabroué pour que je ne montrasse plus aucune
4
t aujourd’hui les charges de l’État, piliers d’un
régime
dont ils sont les seuls à s’accommoder parce qu’ils l’ont établi à la
5
lèges n’est pas accidentelle. C’est celle même du
régime
. l’architecture de nos « palais scolaires ». symbolise d’une façon fr
6
s honte à ce crime quotidien, et se félicitent du
régime
des lumières et des compteurs à gaz. Mais ils se fâchent tout rouge q
7
rôle de l’État. Alors ? Ou bien vous acceptez le
régime
— mais aussi ses conséquences absurdes et fatales, par exemple l’inst
8
publique — mais vous êtes, de ce fait, contre le
régime
. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne s
9
ant optimisme bourgeois que je m’accommodais d’un
régime
nocif pour tout ce qu’il y a d’authentiquement noble en chaque homme.
10
e. Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel
régime
, c’est qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes une connaissance aussi sensible.
11
e fallait pas moins pour assurer la sécurité d’un
régime
établi dans des fauteuils ; car un peuple d’électeurs fantaisistes se
12
sire un retour au passé. Mais la considération de
régimes
anciens peut nous amener à constater, sans plus, que notre soi-disant
13
qui forcément, je ressemble. Nous vivons sous un
régime
radical à sécrétion socialiste, qui a été établi par coup de force, q
14
aximes, et toléré malgré leur mauvaise humeur. Ce
régime
de punaises jaunâtres aboutit à l’instruction publique et grâce à ell
15
s premières douleurs morales. Après six ans de ce
régime
, on m’avait suffisamment rabroué pour que je ne montrasse plus aucune
16
t aujourd’hui les charges de l’État, piliers d’un
régime
dont ils sont les seuls à s’accommoder parce qu’ils l’ont établi à la
17
ges » n’est pas accidentelle. C’est celle même du
régime
. L’architecture de nos « palais scolaires » symbolise d’une façon fra
18
s honte à ce crime quotidien, et se félicitent du
régime
des lumières et des compteurs à gaz. Mais ils se fâchent tout rouge q
19
trôle de l’État. Alors ? Ou bien vous acceptez le
régime
— mais aussi ses conséquences absurdes et fatales, par exemple l’inst
20
publique — mais vous êtes, de ce fait, contre le
régime
. Il y a là, dirait M. Prudhomme, un bien grave dilemme. 4. Ce ne
21
ant optimisme bourgeois que je m’accommodais d’un
régime
nocif pour tout ce qu’il y a d’authentiquement noble en chaque homme.
22
e. Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel
régime
, c’est qu’ils n’ont pas d’eux-mêmes une connaissance aussi sensible.
23
e fallait pas moins pour assurer la sécurité d’un
régime
établi dans des fauteuils ; car un peuple d’électeurs fantaisistes se
24
sire un retour au passé. Mais la considération de
régimes
anciens peut nous amener à constater, sans plus, que notre soi-disant
25
omphe de l’analyse psychologique. Un siècle de ce
régime
suffit à nous mener à ce trouble gâchis intérieur où Freud naguère po
26
ique imposture. Car nous vivons en vérité sous un
régime
de violence, et tous les bourgeois pacifiques qui se préludent contre
27
e par exemple. On se demande par quel sophisme un
régime
d’opinion put jamais être confondu avec un régime de liberté. La libe
28
régime d’opinion put jamais être confondu avec un
régime
de liberté. La liberté d’opposition est tout à fait illusoire, même c
29
ient qu’à faire apparaître la violence latente du
régime
. Il suffit d’un Léon Daudet, d’une Marthe Hanau, pour que l’on sente
30
et presque abstraite qui symbolise assez bien le
régime
. Quatre gaillards en uniforme, vautrés sur un banc qui la divise par
31
éduits par accident des principes fondamentaux du
régime
sont en contradiction formelle avec les actes juridiques déduits par
32
avantage d’être une véritable « manifestation du
régime
». Tout aveu de cet ordre concourt à la ruine de ses auteurs. Un régi
33
cet ordre concourt à la ruine de ses auteurs. Un
régime
fort, usant de ses pouvoirs dans un style adéquat à ses fins, jugerai
34
issante et prophétique d’André Philip ont posé au
régime
la question de confiance ; et qu’ils l’ont posée sur un plan où nul a
35
ne saurait longtemps demeurer pacifiste. Dans un
régime
social où tout se tient, mais par la seule logique de la décompositio
36
x de l’âme même. On nous donne à choisir entre un
régime
bourgeois odieux, raté, dont nous mourrons, — et d’autre part une esp
37
rait hurler nos pédagogues. Mais elle s’unit à un
régime
de responsabilités concrètes qui sauvegarde l’initiative personnelle
38
atiétés, quand elle ne se met pas au service d’un
régime
de surenchère désespérée des sensations de luxe, dont elle constitue
39
rait hurler nos pédagogues. Mais elle s’unit à un
régime
de responsabilités concrètes qui sauvegarde l’initiative personnelle
40
atiétés, quand elle ne se met pas au service d’un
régime
de surenchère désespérée des sensations de luxe, dont elle constitue
41
1848, après une brève révolution qui renversa le
régime
monarchique et aristocratique.
42
est-à-dire de son inclusion, mais sans changer de
régime
, dans le Corps helvétique. Dès la chute de Napoléon, et malgré la Res
43
es Chanoines (apocryphe), Chambrier pour l’ancien
régime
, Arthur Piaget pour la Révolution, Philippe Godet pour Madame de Char
44
ères et les peuples de l’Europe bouleversés ; les
régimes
choir ; le plan quinquennal s’édifier sur les ruines d’un continent ;
45
ier leur foi se fondent sur elle pour attaquer le
régime
. L’exemple de l’Allemagne est pour le moment le plus frappant, mais t
46
ent les conséquences nécessaires du machinisme en
régime
capitaliste. Si nous examinons les courbes d’accroissement de la prod
47
ier, l’a baptisée, s’exprime aujourd’hui dans les
régimes
fascistes ou soviétiques. C’est elle qui constitue leur parenté la pl
48
ères. C’est l’air de parenté que donne, aux trois
régimes
, la prépondérance de la jeunesse, dans leurs cadres directeurs aussi
49
ochain où ces jeunes hommes s’apercevront que les
régimes
qu’ils servent, loin d’avoir créé un ordre nouveau, ont bien plutôt c
50
ntre de contrôle économique et statistique. 7° Ce
régime
doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres de l’État
51
ntre de contrôle économique et statistique. 7° Ce
régime
doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres de l’État
52
nistes ont parfaitement raison de soutenir que le
régime
est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une des pièce
53
et de toute solidarité réelle, comme il était, en
régime
capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications
54
he ou Diderot, sur des questions de droit, sur le
régime
du travail. Toutes ces recherches le conduisaient au grand ouvrage do
55
ns qui se croient « réalistes » venir défendre le
régime
capitaliste au nom d’un « intérêt » de plus en plus fantomatique. Ave
56
le fascisme, et qui s’accommode à merveille d’un
régime
dictatorial ? La doctrine de l’Ordre nouveau définit une personne qui
57
n effet, logiquement, bien d’autres objections au
régime
établi. Je m’empresse d’ajouter que les objecteurs chrétiens se sont
58
anime figure la bonne conscience conservatrice du
régime
. Deuxième espèce : les poètes romantiques, chantres de l’Idéal qu’on
59
drame. Et c’est la bonne conscience idéaliste du
régime
. « Littérature », opium des peuples incroyants. Notre troisième espèc
60
’immoralisme bourgeois trahissent la décadence du
régime
plus qu’ils n’annoncent la venue d’un nouvel ordre. Une critique dépo
61
scours ne rend que plus sensible l’impuissance du
régime
à se sauver par ses propres moyens. Le plan Doumergue est purement po
62
perdre du dynamisme « national ». Il faudrait un
régime
qui sauvegarde la tension nécessaire et féconde entre la patrie et la
63
mme. Il porte rarement le poids des injustices du
régime
social. Il joue. Il joue une partie dont il ignore volontairement l’e
64
x faits nouveaux, qui sont : 1° l’instauration du
régime
soviétique en Russie ; 2° la naissance des fascismes italien et allem
65
ous aurions des raisons dogmatiques d’admettre le
régime
et les pouvoirs régnants, le conformisme nous est pratiquement interd
66
Il y a des excès partout47 ; la malfaisance d’un
régime
ne saurait être mesurée au nombre de vies d’hommes que ce régime a su
67
it être mesurée au nombre de vies d’hommes que ce
régime
a supprimées pour s’établir. Cherchons plutôt à quel niveau une polit
68
du Père Gemelli, chef du néo-thomisme italien, au
régime
fasciste est à cet égard significative. 52. C’est ainsi qu’on nomma
69
x de l’âme même. On nous donne à choisir entre un
régime
bourgeois odieux, raté, dont beaucoup meurent — et d’autre part une e
70
nistes ont parfaitement raison de soutenir que le
régime
est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une des pièce
71
et de toute solidarité réelle, comme il était, en
régime
capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications
72
e, et l’économie à l’État, et rejoignent ainsi le
régime
russe, si le monde entier d’ici vingt ans tombe sous la domination de
73
n’est qu’une première transition. L’avènement du
régime
idéal demandera des siècles de travail, de sacrifices et de police. N
74
res, c’est un homme délivré, dénudé. Délivré d’un
régime
qui le déshumanise, et dénudé de son hypocrisie bourgeoise. Une révol
75
us une arme entre les mains des gouvernants. Tout
régime
, si bien armé qu’il soit, s’écroule, dès lors que le principe de son
76
ls pas usé ? C’est que la « bonne conscience » du
régime
parlementaire avait disparu, et que la force « spirituelle » — par op
77
ls exemples. Et le moindre ne serait pas celui du
régime
kérenskyste, renversé presque sans coup férir par quelques milliers d
78
volution d’Octobre pour assurer provisoirement le
régime
nouveau dans des positions qu’à vrai dire il n’avait pas suffisamment
79
e se rendre maître, ne sont pas seulement ceux du
régime
actuel, mais surtout ceux du régime nouveau. (Car nous ne sommes pas
80
ement ceux du régime actuel, mais surtout ceux du
régime
nouveau. (Car nous ne sommes pas des émeutiers, mais des constructeur
81
ent les conséquences nécessaires du machinisme en
régime
capitaliste. Si nous examinons les courbes d’accroissement de la prod
82
, particulier (loi sur les chemins de fer, sur le
régime
du blé, sur les magnaneries, sur la journée de huit heures, etc.) qui
83
mme. Il porte rarement le poids des injustices du
régime
social. Il joue. Il joue une partie dont il ignore volontairement l’e
84
x faits nouveaux, qui sont : 1° l’instauration du
régime
soviétique en Russie ; 2° la naissance des fascismes italien et allem
85
ous aurions des raisons dogmatiques d’admettre le
régime
et les pouvoirs régnants, le conformisme nous est pratiquement interd
86
Il y a des excès partout41 ; la malfaisance d’un
régime
ne saurait être mesurée au nombre de vies d’hommes que ce régime a su
87
it être mesurée au nombre de vies d’hommes que ce
régime
a supprimées pour s’établir. Cherchons plutôt à quel niveau une polit
88
x de l’âme même. On nous donne à choisir entre un
régime
bourgeois odieux, raté, dont beaucoup meurent — et d’autre part une e
89
nistes ont parfaitement raison de soutenir que le
régime
est organiquement lié à la guerre, et que la guerre est une des pièce
90
e toute solidarité réelle, tandis qu’il était, en
régime
capitaliste, la guerre du droit et de la justice. Ces simplifications
91
e, et l’économie à l’État, et rejoignent ainsi le
régime
russe, si le monde entier d’ici vingt ans tombe sous la domination de
92
n’est qu’une première transition. L’avènement du
régime
idéal demandera des siècles de travail, de sacrifices et de police. N
93
res, c’est un homme délivré, dénudé. Délivré d’un
régime
qui le déshumanise, et dénudé de son hypocrisie bourgeoise. Une révol
94
us une arme entre les mains des gouvernants. Tout
régime
, si bien armé qu’il soit, s’écroule, dès lors que le principe de son
95
ls pas usé ? C’est que la « bonne conscience » du
régime
parlementaire avait disparu, et que la force « spirituelle » — par op
96
ls exemples. Et le moindre ne serait pas celui du
régime
kérenskyste, renversé presque sans coup férir par quelques milliers d
97
volution d’Octobre pour assurer provisoirement le
régime
nouveau dans des positions qu’à vrai dire il n’avait pas suffisamment
98
e se rendre maître, ne sont pas seulement ceux du
régime
actuel, mais surtout ceux du régime nouveau. (Car nous ne sommes pas
99
ement ceux du régime actuel, mais surtout ceux du
régime
nouveau. (Car nous ne sommes pas des émeutiers, mais des constructeur
100
ent les conséquences nécessaires du machinisme en
régime
capitaliste. Si nous examinons les courbes d’accroissement de la prod
101
tout en contribuant à l’élaboration d’un nouveau
régime
du travail, voilà l’un des aspects de notre « intellectualisme » ! En
102
tuelles héritées du libéralisme conduisaient à ce
régime
de faillite qu’on nomme l’État totalitaire. Nous avons constaté que r
103
volutionnaire, déclarait Martinov, flagelle notre
régime
et principalement notre régime politique, dans la mesure où il heurte
104
ov, flagelle notre régime et principalement notre
régime
politique, dans la mesure où il heurte les intérêts des catégories le
105
e d’une seule classe, mais à l’établissement d’un
régime
à la mesure de la vocation humaine, c’est L’Ordre nouveau. Nos fondem
106
te. Or ces hommes sauraient, d’autre part, que le
régime
économique et politique se recréerait parallèlement en vertu du même
107
e plan, dans le communisme russe ? On sait que ce
régime
s’est établi au nom de la Science, qui est son Dieu. On sait aussi qu
108
qui a su l’appliquer conformément à la logique du
régime
. C’est elle qui doit fatalement triompher. Cependant une difficulté s
109
te l’inconsciente astuce des clercs nantis par le
régime
actuel pour camoufler l’édit de Nantes en mesure pacificatrice et pou
110
s osé déclencher. Nous vivons bel et bien sous le
régime
de la révocation des droits de la Personne. Et c’est pourquoi la cons
111
our rien. Il faudrait bien plutôt s’en prendre au
régime
des classes sociales, qui codifia cette distinction, au point d’assim
112
lte des principes en soi : voilà ce qu’il faut au
régime
des requins. La preuve en est administrée chaque fois qu’un député ou
113
devenue en théorie et en pratique sous les divers
régimes
actuels ? a-t-elle encore un sens dans le monde d’aujourd’hui qui ten
114
r oser réclamer ouvertement la guerre (contre les
régimes
fascistes). « Orgueil patriotique » — c’est de nouveau nationaliste q
115
« servir » sans préciser l’objet du verbe (ou le
régime
!) et de qualifier d’inutile un service qu’il faudrait d’abord rendre
116
écoles de latin et de droit : qu’on y apprenne le
régime
de son âme. » Cela n’est pas de Montherlant, mais bien du Prince de L
117
aussi à faire. J’ai à me battre aussi, contre un
régime
économique et culturel, contre une masse de préjugés politiques antéd
118
force, à l’intérieur, pour assurer la défense du
régime
. Moi. — J’en reviens à notre problème de la guerre en soi. Quelle so
119
e et l’invention technique se voient soumises, en
régime
capitaliste, à la spéculation, aux profits commerciaux, au jeu abstra
120
une raison ou pour une autre35, ne jouit pas d’un
régime
spécial, et qui a été « autorisé »36 à faire diffuser 1000 ou 10 000
121
t j’ai parlé, il a suffi de quelques années de ce
régime
pour qu’ils se vissent acculés soit à la faillite, soit à se vendre a
122
a conclusion de tout ceci est évidente : c’est le
régime
capitaliste, ce sont ses méthodes « abstraites » centralisatrices et
123
cou. ⁂ Sans vouloir préciser ici les modalités du
régime
de l’édition dans une société ON, rappelons cependant les principes f
124
l’opposition secrète, informulée, des ennemis du
régime
, et contre l’inertie des citoyens et citoyennes qui eussent négligé d
125
malentendu sur le mot élections, lié chez nous au
régime
parlementaire, c’est-à-dire à la « libre » concurrence des groupes, t
126
gne qu’une opération de propagande au profit d’un
régime
essentiellement antiparlementaire. 2. Plébiscite et démocratie
127
flation et de chômage ; j’entends le sophisme des
régimes
parlementaires qui appellent « démocratie » le gouvernement du peuple
128
comme le gouvernement du peuple par lui-même. Ce
régime
idéal, la démocratie pure, n’a jamais pu s’exercer qu’à une très peti
129
2° Lorsqu’il s’agit de renforcer le prestige d’un
régime
en créant l’unanimité nationale sur un acte politique défini et isolé
130
généralement approuvé même par les adversaires du
régime
. (Les 3 plébiscites hitlériens.) Dans les deux cas, il s’agit donc d’
131
tout en contribuant à l’élaboration d’un nouveau
régime
du travail, voilà l’un des aspects de notre « intellectualisme » En v
132
l’est au matérialisme ; que notre condamnation du
régime
soviétique ne repose pas sur une prétendue « défiance vis-à-vis de la
133
Lorsqu’on critique les fondements doctrinaux du
régime
de l’URSS l’on s’attire d’ordinaire les reproches de tout un groupe d
134
uels estiment injuste et ridicule de reprocher au
régime
des Soviets certaines erreurs d’ordre métaphysique, qui leur paraisse
135
toute nature, et supportent avec enthousiasme un
régime
de travail parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans
136
t d’apparaître aux yeux des partisans sincères du
régime
. On comprend fort bien les raisons qui les empêchaient jusqu’ici de p
137
ut pronostic global quant à l’avenir culturel des
régimes
totalitaires. Le composé hitlérien d’irrationalisme romantique et de
138
he du problème culturel mis en œuvre par les deux
régimes
, alors que leurs fins sont hostiles et leurs situations de départ dif
139
en souvient. L’ersatz de commune mesure, dans les
régimes
bourgeois capitalistes, c’était l’argent. Mais le crédit s’écroule, e
140
toutes les objections que je puis adresser à ces
régimes
, leurs partisans finissent par me répondre : Bon ou mauvais selon vos
141
pondre : Bon ou mauvais selon vos idées, c’est ce
régime
qui nous a délivrés de la misère61. Et cela suffit à le justifier pou
142
aissent non point d’une vue théorique sur quelque
régime
idéal, mais de la seule exactitude d’une enquête menée dans sa vie qu
143
n’est pas à la littérature seule, mais à tout un
régime
social qui l’a laissée devenir ce qu’elle est ; et plus encore à chac
144
us encore à chacun de nous dans le cœur duquel ce
régime
plonge ses dernières racines vivantes. Il ne s’agit pas de morale ! N
145
faire comprendre aux Français la vraie nature des
régimes
étrangers, pour lesquels ils sont prêts à se battre, c’est accepter l
146
egardons l’Europe d’après-guerre. Lénine fonde un
régime
marxiste, qui aboutit en quelques années, et selon son propre aveu, a
147
e aveu, au capitalisme d’État. Mussolini fonde un
régime
antimarxiste, qui est dès le début un capitalisme d’État. Les sociali
148
gouvernement socialiste n’a réussi à instaurer un
régime
tant soit peu conforme à ses principes ; et cela, quelles que fussent
149
raît tout à fait improbable dans l’état actuel du
régime
. Elle est à tout le moins vérifiable. Par contre, on peut très nettem
150
ux grandes masses européennes, quel que soit leur
régime
politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme ré
151
it là d’une description un peu plus qu’amicale du
régime
de l’URSS, d’une fervente autocritique, voire d’un éloge adroitement
152
admirations que nous proposent identiquement les
régimes
fascistes (autarchie nécessaire, p. 50 et 51, démocratisation du luxe
153
tés d’autonomie locale réveillées par la chute du
régime
monarchique, et de « totaliser » le pouvoir dans leurs mains pour mie
154
paix, c’est préparer d’abord l’instauration d’un
régime
à base fédérale. Et qui prendrait l’initiative, une fois encore, sino
155
et de la confiance jurée, de même le fondement du
régime
et de la mentalité bourgeoise, c’est la raison, vérité « générale » h
156
ns la conscience européenne. Quels que soient les
régimes
ou les coutumes que l’on prolonge, c’est désormais à la « raison » qu
157
raît tout à fait improbable dans l’état actuel du
régime
. Elle est à tout le moins invérifiable. Par contre, on peut très nett
158
ux grandes masses européennes, quel que soit leur
régime
politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme ré
159
Le seul mot de totalitaire qui qualifie les deux
régimes
fondés par ces révolutions, suffirait à prouver ma thèse. Quelle que
160
s années, à l’entreprise. Certes la décadence du
régime
tsariste, la guerre perdue, la misère du peuple, l’absence de tout es
161
⁂ Lorsqu’on critique les fondements doctrinaux du
régime
de l’URSS, l’on s’attire d’ordinaire les reproches de tout un groupe
162
ent qu’il est injuste et ridicule de reprocher au
régime
des soviets certaines erreurs d’ordre métaphysique, qui leur paraisse
163
toute nature, et supportent avec enthousiasme un
régime
de travail parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans
164
t d’apparaître aux yeux des partisans sincères du
régime
. On comprend fort bien les raisons qui les empêchaient jusqu’ici de p
165
rs des quinze années de luttes civiles que fut le
régime
de Weimar. Partis, régions, classes, générations, ville et campagne,
166
ir sur la valeur ou le bon droit relatif des deux
régimes
— un parallèle entre la dictature soviétique et le « Führerstaat » hi
167
rallèle met en lumière le mécanisme fatal de tout
régime
totalitaire, et cela d’une façon d’autant plus frappante qu’il s’agit
168
façon d’autant plus frappante qu’il s’agit ici de
régimes
entre lesquels la guerre est déclarée, au nom de doctrines et de buts
169
ns de fait faciles à distinguer. Mais une fois le
régime
installé, se pose la question de durer. Une dictature ne peut durer c
170
e la jeunesse, qui assure le futur automatisme du
régime
. « Nos expériences actuelles nous montrent que seule la victoire d’un
171
s révolutions de masses, les premiers contacts du
régime
avec le domaine culturel. Le problème s’est donc posé dans tous les c
172
rraient faire les plus ardents partisans mêmes du
régime
. Cette deuxième phase se résume donc en un effort intéressé des dicta
173
. Dérision et dégradation fatales dans le cas des
régimes
improvisés, par où j’entends ceux qui ont commencé par la revendicati
174
la technique de cette phase est pareille dans des
régimes
qui ont à répandre les doctrines les plus dissemblables. Le schématis
175
nstitution soviétique. Il autorise, dans les deux
régimes
, outre les procédés juridiques qu’on imagine, le mépris le plus effic
176
a volonté organisée de la nation ». Dans les deux
régimes
, on s’efforcera de démontrer que d’autant plus l’individu se sacrifie
177
départ différentes, nous retrouvons dans les deux
régimes
la même condamnation orgueilleuse de toute « fuite hors de l’ici-bas
178
36, qui donne un résumé des lois fondamentales du
régime
. 49. Les théoriciens nationaux-socialistes refusent énergiquement la
179
onostic global quant à l’avenir culturel des deux
régimes
totalitaires dont j’ai parlé. Rosenberg a beau dire que les dix premi
180
he du problème culturel mis en œuvre par les deux
régimes
, alors que leurs fins sont hostiles et leurs situations de départ dif
181
de là-bas que je m’attache à distinguer dans leur
régime
ce qui est bon et ce qui est mauvais. Je n’ai pas le goût de me poser
182
Qu’on n’entende point par là que j’accepte leurs
régimes
: mais j’en tiens compte, et ils me déterminent, fût-ce même contre e
183
en souvient. L’ersatz de commune mesure, dans les
régimes
bourgeois capitalistes, c’était l’argent. Mais le crédit s’écroule, e
184
toutes les objections que je puis adresser à ces
régimes
, leurs partisans finissent par me répondre : Bon ou mauvais selon vos
185
pondre : Bon ou mauvais selon vos idées, c’est ce
régime
qui nous a délivrés de la misère53. Et cela suffit à le justifier pou
186
rible dérision, la dernière obsession commune aux
régimes
par ailleurs les plus contradictoires, cela revient à une contre-épre
187
que nulle mesure vraie n’est encore restaurée. Le
régime
libéral n’a plus la force de concevoir un principe d’action créatrice
188
ette de doubler le cap de la désespérance. Et les
régimes
dictatoriaux sont nés dans une crise si profonde qu’ils n’ont pas enc
189
tile. Mais je ne cherche pas non plus à servir un
régime
politique actuel, ou une classe, ou un groupe d’intérêts : je veux êt
190
os œuvre intellectuel. Louis XVI n’a pas sauvé un
régime
moins malade que le nôtre en forgeant sur son enclume des pièces de s
191
plus mal. Songez qu’elle est l’excuse de tout un
régime
! Plus encore : d’une doctrine générale, d’une éthique populaire de l
192
tte dichotomie qui devait être à la base de notre
régime
du travail, nul n’aurait pu la prendre en considération : elle suppos
193
trines, justifiées en vertu de ces lois, c’est le
régime
totalitaire, c’est-à-dire une glorification de l’État contre les pers
194
de la masse — cette immense peur de la mort —, le
régime
que dès maintenant la volonté blessée des hommes francs, par un acte,
195
ont très peu différents des bourgeois, et que les
régimes
« populaires » allemand ou russe, tendent à l’embourgeoisement. Je co
196
e constate que l’enthousiasme ou la haine pour un
régime
étranger est toujours le meilleur prétexte à ne pas bien regarder ce
197
isques et périls, si libéral que prétende être le
régime
. « La supériorité véritable produit elle-même la provision de force q
198
ne français, je citerai : Renouvier, Maritain (Du
régime
temporel et de la liberté), Berdiaef (Destination de l’homme), Aron e
199
et de la confiance jurée, de même le fondement du
régime
et de la mentalité bourgeoise, c’est la raison, vérité « générale » h
200
ns la conscience européenne. Quels que soient les
régimes
ou les coutumes que l’on prolonge, c’est désormais à la « raison » qu
201
raît tout à fait improbable dans l’état actuel du
régime
. Elle est à tout le moins invérifiable. Par contre, on peut très nett
202
ux grandes masses européennes, quel que soit leur
régime
politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’homme ré
203
Le seul mot de totalitaire qui qualifie les deux
régimes
fondés par ces révolutions, suffirait à prouver ma thèse. Quelle que
204
es années, à l’entreprise. Certes la décadence du
régime
tsariste, la guerre perdue, la misère du peuple, l’absence de tout es
205
⁂ Lorsqu’on critique les fondements doctrinaux du
régime
de l’URSS, l’on s’attire d’ordinaire les reproches de tout un groupe
206
ent qu’il est injuste et ridicule de reprocher au
régime
des soviets certaines erreurs d’ordre métaphysique, qui leur paraisse
207
toute nature, et supportent avec enthousiasme un
régime
de travail parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans
208
t d’apparaître aux yeux des partisans sincères du
régime
. On comprend fort bien les raisons qui les empêchaient jusqu’ici de p
209
rs des quinze années de luttes civiles que fut le
régime
de Weimar. Partis, régions, classes, générations, ville et campagne,
210
ir sur la valeur ou le bon droit relatif des deux
régimes
— un parallèle entre la dictature soviétique et le « Führerstaat » hi
211
rallèle met en lumière le mécanisme fatal de tout
régime
totalitaire, et cela d’une façon d’autant plus frappante qu’il s’agit
212
façon d’autant plus frappante qu’il s’agit ici de
régimes
entre lesquels la guerre est déclarée, au nom de doctrines et de buts
213
ns de fait faciles à distinguer. Mais une fois le
régime
installé, se pose la question de durer. Une dictature ne peut durer c
214
e la jeunesse, qui assure le futur automatisme du
régime
. « Nos expériences actuelles nous montrent que seule la victoire d’un
215
s révolutions de masses, les premiers contacts du
régime
avec le domaine culturel. Le problème s’est donc posé dans tous les c
216
rraient faire les plus ardents partisans mêmes du
régime
. Cette deuxième phase se résume donc en un effort intéressé des dicta
217
. Dérision et dégradation fatales dans le cas des
régimes
improvisés, par où j’entends ceux qui ont commencé par la revendicati
218
la technique de cette phase est pareille dans des
régimes
qui ont à répandre les doctrines les plus dissemblables. Le schématis
219
nstitution soviétique. Il autorise, dans les deux
régimes
, outre les procédés juridiques qu’on imagine, le mépris le plus effic
220
a volonté organisée de la nation ». Dans les deux
régimes
, on s’efforcera de démontrer que d’autant plus l’individu se sacrifie
221
départ différentes, nous retrouvons dans les deux
régimes
la même condamnation orgueilleuse de toute « fuite hors de l’ici-bas
222
36, qui donne un résumé des lois fondamentales du
régime
. 50. Les théoriciens nationaux-socialistes refusent énergiquement la
223
onostic global quant à l’avenir culturel des deux
régimes
totalitaires dont j’ai parlé. Rosenberg a beau dire que les dix premi
224
he du problème culturel mis en œuvre par les deux
régimes
, alors que leurs fins sont hostiles et leurs situations de départ dif
225
de là-bas que je m’attache à distinguer dans leur
régime
ce qui est bon et ce qui est mauvais. Je n’ai pas le goût de me poser
226
Qu’on n’entende point par là que j’accepte leurs
régimes
: mais j’en tiens compte, et ils me déterminent, fût-ce même contre e
227
en souvient. L’ersatz de commune mesure, dans les
régimes
bourgeois capitalistes, c’était l’argent. Mais le crédit s’écroule, e
228
toutes les objections que je puis adresser à ces
régimes
, leurs partisans finissent par me répondre : Bon ou mauvais selon vos
229
pondre : Bon ou mauvais selon vos idées, c’est ce
régime
qui nous a délivrés de la misère54. Et cela suffit à le justifier pou
230
rible dérision, la dernière obsession commune aux
régimes
par ailleurs les plus contradictoires, cela revient à une contre-épre
231
que nulle mesure vraie n’est encore restaurée. Le
régime
libéral n’a plus la force de concevoir un principe d’action créatrice
232
ette de doubler le cap de la désespérance. Et les
régimes
dictatoriaux sont nés dans une crise si profonde qu’ils n’ont pas enc
233
tile. Mais je ne cherche pas non plus à servir un
régime
politique actuel, ou une classe, ou un groupe d’intérêts : je veux êt
234
os œuvre intellectuel. Louis XVI n’a pas sauvé un
régime
moins malade que le nôtre en forgeant quelques pièces de serrurerie.
235
plus mal. Songez qu’elle est l’excuse de tout un
régime
! Plus encore : d’une doctrine générale, d’une éthique populaire de l
236
tte dichotomie qui devait être à la base de notre
régime
du travail, nul n’aurait pu la prendre en considération : elle suppos
237
trines, justifiées en vertu de ces lois, c’est le
régime
totalitaire, c’est-à-dire une glorification de l’État contre les pers
238
de la masse — cette immense peur de la mort —, le
régime
que dès maintenant la volonté blessée des hommes francs, par un acte,
239
ont très peu différents des bourgeois, et que les
régimes
« populaires » allemand ou russe, tendent à l’embourgeoisement. Je co
240
e constate que l’enthousiasme ou la haine pour un
régime
étranger est toujours le meilleur prétexte à ne pas bien regarder ce
241
isques et périls, si libéral que prétende être le
régime
. « La supériorité véritable produit elle-même la provision de force q
242
çais : Renouvier (Du Personnalisme), Maritain (Du
régime
temporel et de la liberté), Berdiaev (Destination de l’homme), Martin
243
ent. Seul le redressement radical et général d’un
régime
économique où règne aujourd’hui l’argent, libérera l’information. Ce