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Conférence d’Edmond Esmonin sur « La
révocation
de l’édit de Nantes » (16 février 1927)i Le sujet que M. Esmonin,
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s de vue auxquels on a pu se placer pour juger la
révocation
. M. Esmonin, lui, se place au point de vue de l’historien scrupuleux,
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de la proclamation de l’édit, et 1685, date de la
révocation
, la France passa de la plus grande liberté à la plus grande tyrannie.
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nte Ans, l’orateur expose comment on en vint à la
révocation
. C’est d’abord l’influence du clergé, jaloux de ses droits considérab
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ir de gagner le ciel, persuadent Louis XIV que la
révocation
serait une œuvre digne du Roi-Soleil et capable de lui faire pardonne
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néanties ; les conséquences funestes de l’acte de
révocation
commencent à se révéler politiques (guerre de la confession d’Augsbou
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catholiques sont loin d’être unanimes à louer la
révocation
. L’un d’eux s’indigne, dans une lettre à Louvois, de ce que « les dra
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conférence des Amis de la pensée protestante : La
révocation
de l’édit de Nantes », Feuille d’Avis de Neuchâtel, n° 39, 16 février
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ux trois quarts protestante — et l’est restée (la
révocation
fit quitter, selon Vauban, les vaisseaux du roi à neuf-mille marins).
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us la cour, et qui finit par triompher lors de la
révocation
de l’édit de Nantes. Mais alors cette révocation n’apparaît plus que
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révocation de l’édit de Nantes. Mais alors cette
révocation
n’apparaît plus que comme un épisode, le plus marquant il est vrai, d
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llélisme qu’on peut facilement établir entre la «
révocation
» et les mesures de « mise au pas » prises par Hitler me paraît riche
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rme française, tome II : De l’édit de Nantes à sa
révocation
, Librairie Fischbacher. La même librairie publie une intéressante pla
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L’édit de Nantes et sa
révocation
(mars-avril 1935)m Un conflit religieux « déchire » la France lors
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ntes au nom de l’ordre dans l’État. On flétrit la
révocation
décrétée au nom du même ordre et pour le bien du même État, mais on i
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lisme politique ? 2. La doctrine qui préside à la
révocation
de l’édit est-elle vraiment une doctrine opposée à celle qui préside
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n les mêmes qui devaient aboutir logiquement à la
révocation
de cet édit, au terme de l’évolution centralisatrice et unitaire qu’i
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stes contemporains. Certes, en tête de l’arrêt de
révocation
, rédigé par Michel Le Tellier, se retrouvent les considérants de l’As
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ésidèrent à l’octroi de l’édit aussi bien qu’à sa
révocation
tant décriée. On se demande par quelle aberration nos manuels d’histo
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let au premier rang — peuvent réprouver l’acte de
révocation
, alors qu’ils aboutissent à la glorification sans réserve de l’écrase
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s le tonus nécessaire pour proclamer les quelques
révocations
de libertés personnelles encore possibles. Ils louchent vers Roosevel
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her. Nous vivons bel et bien sous le régime de la
révocation
des droits de la Personne. Et c’est pourquoi la considération de cert
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p. 6, article ier . m. « L’édit de Nantes et sa
révocation
», L’Ordre nouveau, Paris, n° 19, mars-avril 1935, p. 29-33.
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Jésuites missionnaires, réformés chassés par la
révocation
de l’édit de Nantes, « dissenters » embarqués pour la Nouvelle Amster
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arisiens, exilés dans maints pays d’Europe par la
révocation
de l’édit de Nantes, mais gardant des relations épistolaires, échange
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e privée et la conscience (comme le démontrent la
révocation
de l’édit de Nantes et les persécutions religieuses dans toute l’Euro