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ral de notre vie chrétienne. Elles sont, avec les
sacrements
, la promesse de l’accomplissement en Christ — déjà venu et qui revien
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de ses volontés, et une sûre dispensatrice de ses
sacrements
? » Décidément, nous sommes d’accord. L’Église véritable est bien cel
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précision : elle est la « sûre dispensatrice des
sacrements
» dans la mesure exacte où elle demeure la « fidèle interprète » des
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ésus-Christ — La foi chrétienne — L’Église et les
sacrements
— L’espérance eschatologique. Le trait le plus marquant est leur « bi
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le message annoncé par la prédication et par les
sacrements
. C’est un acte d’obéissance, et c’est aussi un acte d’humilité ; car
6
’une impliquait le mariage, dont elle fit même un
sacrement
; l’autre exaltait un ensemble de valeurs d’où résultait — en princip
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naturel et un crime contre l’ordre social. Car le
sacrement
unissait tout à la fois deux âmes fidèles, deux corps aptes à procrée
8
’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abord le
sacrement
, comme n’étant établi par aucun texte univoque de l’Évangile83. Elle
9
», Études carmélitaines, avril 1938, p. 186). Le
sacrement
catholique reposerait soit sur le récit du miracle de Cana (« simple
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r : à savoir que « les modalités d’institution du
sacrement
» restent, selon lui, hypothétiques. Pour l’objet de mon essai (voir
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a compris comme je le pensais : ce n’est point le
sacrement
qui « fait question », selon M. Lavaud, mais bien son fondement bibli
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4. Tandis que le mariage chrétien, en devenant un
sacrement
, imposait une fidélité insupportable à l’homme naturel. Supposons le
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donc le dogme de l’Incarnation, et par suite, le
sacrement
de la Cène qui le traduit (et qu’ils remplacent par une simple agape
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nta Gleyzia des cathares, ne connaît qu’un seul «
sacrement
» c’est le baptême du Saint-Esprit consolateur, le baiser de paix ou
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la cérémonie d’initiation. Encore est-ce moins un
sacrement
au sens catholique de ce terme, qu’un signe d’accession à la vie spir
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ons en lui de la même manière que le pain dans le
sacrement
se change en corps du Christ : je suis ainsi changé en lui parce que
17
x conseille de ne pas s’inquiéter, de recevoir le
sacrement
chaque semaine, quoi qu’il advienne, — et le frère se trouve guéri, p
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ne de la « joie rayonnante » ; par leur refus des
sacrements
et du mariage ; par leur condamnation absolue de toute participation
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aussitôt qu’ils ont bu, c’est le baiser unique du
sacrement
cathare, le consolamentum des Purs ! Dès cet instant, les lois du jou
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’une impliquait le mariage, dont elle fit même un
sacrement
; l’autre exaltait un ensemble de valeurs d’où résultait — en princip
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naturel et un crime contre l’ordre social. Car le
sacrement
unissait tout à la fois deux âmes fidèles, deux corps aptes à procrée
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’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abord le
sacrement
, comme n’étant établi par aucun texte univoque de l’Évangile183. Elle
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e », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le
sacrement
catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« si
24
oète espagnol Juan Manuel l’appelle une espèce de
sacrement
, qu’il compare au Baptême et au Mariage. (J. Huizinga : le Déclin du
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7. Tandis que le mariage chrétien, en devenant un
sacrement
, imposait une fidélité insupportable à l’homme naturel. Supposons le
26
tion, et a fortiori sa traduction romaine dans le
sacrement
de la messe : ils le remplacent par une cène fraternelle, symbolisant
27
chéens connaissaient depuis des siècles les mêmes
sacrements
que les cathares : l’imposition des mains, le baiser de paix, et la v
28
ues. Du côté catholique, le mariage est tenu pour
sacrement
, cependant qu’il repose en fait sur des bases d’intérêt matériel et s
29
ne comme l’autel catholique au Christ, s’opère le
sacrement
courtois : les amants « communient » dans la passion. En lieu et plac
30
ble au reste, faut-il le préciser, avec cet autre
sacrement
« perverti » par l’orthodoxie qui l’a socialisé et matérialisé : le m
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ons en lui de la même manière que le pain dans le
sacrement
se change en corps du Christ : je suis ainsi changé en lui parce que
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x conseille de ne pas s’inquiéter, de recevoir le
sacrement
chaque semaine, quoi qu’il advienne — et le frère se trouve guéri, pa
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ne de la « joie rayonnante » ; par leur refus des
sacrements
et du mariage ; par leur condamnation absolue de toute participation
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aussitôt qu’ils ont bu, c’est le baiser unique du
sacrement
cathare, le consolamentum des Purs ! Dès cet instant, les lois du jou
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’une impliquait le mariage, dont elle fit même un
sacrement
; l’autre exaltait un ensemble de valeurs d’où résultait — en princip
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naturel et un crime contre l’ordre social. Car le
sacrement
unissait tout à la fois deux âmes fidèles, deux corps aptes à procrée
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’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abord le
sacrement
, comme n’étant établi par aucun texte univoque de l’Évangile201. Elle
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e », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le
sacrement
catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« si
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9. Tandis que le mariage chrétien, en devenant un
sacrement
, imposait une fidélité insupportable à l’homme naturel. Supposons le
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tion, et a fortiori sa traduction romaine dans le
sacrement
de la messe : ils le remplacent par une cène fraternelle, symbolisant
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chéens connaissaient depuis des siècles les mêmes
sacrements
que les cathares : l’imposition des mains, le baiser de paix, et la v
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ues. Du côté catholique, le mariage est tenu pour
sacrement
, cependant qu’il repose en fait sur des bases d’intérêt matériel et s
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ne comme l’autel catholique au Christ, s’opère le
sacrement
courtois : les amants « communient » dans la passion. En lieu et plac
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ble au reste, faut-il le préciser, avec cet autre
sacrement
« perverti » par l’orthodoxie qui l’a socialisé et matérialisé : le m
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ons en lui de la même manière que le pain dans le
sacrement
se change en corps du Christ : je suis ainsi changé en lui parce que
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x conseille de ne pas s’inquiéter, de recevoir le
sacrement
chaque semaine, quoi qu’il advienne — et le frère se trouve guéri, pa
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ne de la « joie rayonnante » ; par leur refus des
sacrements
et du mariage ; par leur condamnation absolue de toute participation
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aussitôt qu’ils ont bu, c’est le baiser unique du
sacrement
cathare, le consolamentum des Purs ! Dès cet instant, les lois du jou
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’une impliquait le mariage, dont elle fit même un
sacrement
; l’autre exaltait un ensemble de valeurs d’où résultait — en princip
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naturel et un crime contre l’ordre social. Car le
sacrement
unissait tout à la fois deux âmes fidèles, deux corps aptes à procrée
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’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abord le
sacrement
, comme n’étant établi par aucun texte univoque de l’Évangile187. Elle
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e », Études carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le
sacrement
catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« si
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oète espagnol Juan Manuel l’appelle une espèce de
sacrement
, qu’il compare au Baptême et au Mariage. (J. Huizinga, Le Déclin du M
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sion de foi (on en parle beaucoup) ; doctrine des
sacrements
… 9. Je n’entends pas prendre position ici sur des problèmes tels que
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essusciter en pureté. Ce drame est figuré dans le
sacrement
de la communion. Il est rappelé dans le Credo. Mais peut-on dire qu’i
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essusciter en pureté. Ce drame est figuré dans le
sacrement
de la communion. Il est rappelé dans le Credo. Mais peut-on dire qu’i
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esoin de la puissance terrestre (les épées) ; des
sacrements
, rites et prêtres des religions établies (les coupes) ; des biens qu’
58
meront l’harmonie violente et bienheureuse du mot
sacrement
de toute la création, son terme monumental à la gloire du Dieu Tout-P
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meront l’harmonie violente et bienheureuse du mot
sacrement
de toute la création, son terme monumental à la gloire du Dieu Tout-P
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es trop vastes du Lake George, nommé jadis lac du
Saint Sacrement
« pour la pureté lustrale de ses eaux »… Il me rappelait un peu de to
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ues. Du côté catholique, le mariage est tenu pour
sacrement
, cependant qu’il repose en fait sur des bases d’intérêt matériel et s
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la foi jurée, profanation du sacré féodal et des
sacrements
catholiques, faux serments, sorcellerie, magie noire. Tout cela sur u
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ent pas à la divinité du Christ, ont supprimé les
sacrements
et n’ont guère qu’un seul dogme, qui est le libre examen. Et beaucoup
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t : « Il s’est confessé et il a reçu les derniers
sacrements
. Il avait certainement le sentiment d’avoir accompli sa tâche et d’av
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la foi jurée, profanation du sacré féodal et des
sacrements
catholiques, faux serments, sorcellerie, magie noire. Tout cela sur u
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u’ont aussi à la communiquer ceux qui servent les
sacrements
. Mais dans la vie de l’esprit, qui n’est pas collective, l’Esprit seu
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le message annoncé par la prédication et par les
sacrements
. C’est un acte d’obéissance, et c’est aussi un acte d’humilité ; car
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ni même psychologique. Le mariage était certes un
sacrement
, mais il liait deux patrimoines et deux familles — des clans, des ran