1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 quel relent de barbarie, un assez malsain goût du sang . Tout cela s’est purifié dans le Chant funèbre. Et une phrase telle q
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
2 nêtres s’ouvraient vers le ciel de Florence… « Du sang , de la volupté et de la mort », un titre s’effaçait dans l’ombre. Jou
3 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
3 énies dans une sorte de cauchemar de soleil et de sang . On peut penser ce qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
4 . Surmontant son dégoût, le père ajoute : « Notre sang sera vainqueur… Qu’ils m’oublient, qu’ils me méprisent ! Je les vois
5 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
5 aqué, d’élégant, de « bien français » ; et le mot sang n’évoque ici qu’une tache de couleur, plus sentimental que cruel. « J
6 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
6 ls du Moulin-Rouge avaient peu à peu envahi notre sang . Nos pensées devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienn
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
7 rouges des filles, tout était surprenant, même le sang caillé, le péché et le cœur souillé, tout était étonnement. Il accept
8 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
8 evait, mais redoutait, et qui devient alors notre sang et nos songes. Le sang, les songes, tour à tour, nous poussent vers l
9 et qui devient alors notre sang et nos songes. Le sang , les songes, tour à tour, nous poussent vers les êtres et guident not
9 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
10 en des écrits dépourvus de puissance, un goût du sang qui les marque à nos yeux de décadentisme bourgeois. Nous ne prenons
11 te dans la mesure où elle est mal préparée. 2° le sang répandu par la Révolution est la marque de son imperfection naturelle
12 n est la marque de son imperfection naturelle. Le sang  ! Et tous les « Mirobolants » de la terre pâlissent derrière leur mâc
13 ux) si c’est de volupté ou de terreur. La peur du sang , le goût du sang : ce sont là deux aspects morbides d’une même maladi
14 olupté ou de terreur. La peur du sang, le goût du sang  : ce sont là deux aspects morbides d’une même maladie bourgeoise. C’e
15 ocrisie régnante. Non, la Révolution n’est pas le sang versé. Mais nous disons qu’il est plus sain d’être blessé que lenteme
10 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
16 , ni pour celui de demain nous ne verserons notre sang . Il y a une vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le communi
11 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
17 le grandit soudain. Ainsi de la rumeur en nous du sang qui court ; ainsi de la respiration. Il n’y a sensation que du discon
12 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
18 ls du Moulin-Rouge avaient peu à peu envahi notre sang . Nos pensées devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienn
13 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
19 . Il est vrai que voici enfin des Autrichiens pur sang  ; moi qui prétendais l’autre jour que les Suisses les avaient tous tu
20 Ici, plus qu’ailleurs, l’originalité est signe de sang mêlé. Ici comme ailleurs, il faut être conforme, au moins en apparenc
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
21 baignée de l’air des collines, il semble que mon sang ce soir la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme
22 part, car l’invention favorise la circulation du sang , amplifie le rythme des marées qui baignent nos membres. J’ai connu p
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
23 le grandit soudain. Ainsi de la rumeur en nous du sang qui court ; ainsi de la respiration. Il n’y a conscience que du disco
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
24 Ici, plus qu’ailleurs, l’originalité est signe de sang mêlé. Ici comme ailleurs, il faut être conforme, au moins en apparenc
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
25 baignée de l’air des collines, il semble que mon sang ce soir la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme
26 part, car l’invention favorise la circulation du sang , amplifie le rythme des marées qui baignent nos membres. J’ai connu p
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
27 … (Quand ta force devient visible, c’est comme le sang , c’est que tu es blessé, ta vie s’en va.) La force était mémoire et a
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
28 attre avec la vie s’en vont ailleurs brasser leur sang , plutôt que de troubler la pax helvetica, merveille inaperçue du mond
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
29 ands, et quinze Français. (Du côté de ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang français.) Mon arrière-grand-père épo
30 té de ma mère, du sang prussien, et de nouveau du sang français.) Mon arrière-grand-père épouse une Française, puis une Angl
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
31 i dans ces provinces ne doit rien aux mystères du sang , une idée chimérique ne cessera de me plaire : sur ces lieux où jadis
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
32 e peut s’y tromper : la brûlure douce au cœur, le sang plus vite, le soulèvement plus ample de la respiration. Tout ce que d
23 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
33 péché n’est pas le dérèglement de la chair et du sang , mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement8 ». Et pourtant, n
24 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
34 le romantisme du chambardement, de l’émeute et du sang versé. Contre lui, nous maintiendrons la primauté de la doctrine, ave
25 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
35 de statistique, ou bien des hommes de chair et de sang , reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant aussi leur d
26 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
36 eule qu’il se révèle, et ce n’est plus la peur du sang qui lui répond, mais la crainte majestueuse, mêlée d’orgueil, de l’es
27 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
37 , même en les adorant, qu’elles se nourrissent du sang de l’homme. On pourrait montrer facilement, à propos de maint autre p
28 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
38 de statistique, ou bien des hommes de chair et de sang , reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant aussi leur d
29 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
39 péché n’est pas le dérèglement de la chair et du sang , mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement38. » Et pourtant,
30 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
40 , ni pour celui de demain nous ne verserons notre sang . Il y a une vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le communi
31 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
41 e où elle est mal préparée67. » C’est dire que le sang versé par les émeutes mesure toujours l’imperfection du travail doctr
32 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
42 , même en les adorant, qu’elles se nourrissent du sang de l’homme. On pourrait montrer facilement, à propos de maint autre p
33 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
43 de statistique, ou bien des hommes de chair et de sang , reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant aussi leur d
34 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
44 péché n’est pas le dérèglement de la chair et du sang , mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement. »31 Et pourtant,
35 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
45 , ni pour celui de demain nous ne verserons notre sang . Il y a une vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le commun
36 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
46 e où elle est mal préparée. »60 C’est dire que le sang versé par les émeutes mesure toujours l’imperfection du travail doctr
37 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
47 cientifique ! 28. Une saison en enfer. (Mauvais sang ). C’est Rimbaud qui souligne les derniers mots. 29. Soliloques de s
38 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
48 le Fils du Dieu vivant. » Or, ni la chair, ni le sang n’auraient pu lui faire dire cette parole (Matt. 16, 17). C’est Dieu
39 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
49 présence de la foule et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. » Ne vient-il pas d’avouer le dernier
40 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
50 t il arrive que l’on devine l’être de chair et de sang qu’elle déguisait, — le vrai pays. Il suffit d’indiquer pour mémoire 
41 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
51 ne le corps à manger sans donner en même temps le sang à boire. Étonnez-vous donc aussi de ce que la Cène sacrée est séparée
52 dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle », mais il a dit néanmoins (dixit nihilominus) : «
42 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
53 autres des systèmes en réalité nés du corps et du sang de leurs créateurs, cette Histoire qui repousse un Rimbaud parce qu’i
54 e — d’une paralysie dont le germe circule dans le sang même des clercs aux mains débiles ! Le signe d’une angoisse devant le
55 is, libéraux et fascistes ont tout mis à feu et à sang pour installer sur notre terre le règne du confort moderne. Peut-être
43 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
56 cevait mais redoutait, et qui devient alors notre sang et nos songes ! Le sang, les songes, tour à tour nous poussent vers l
57 t qui devient alors notre sang et nos songes ! Le sang , les songes, tour à tour nous poussent vers les êtres, et guident not
44 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
58 autres des systèmes en réalité nés du corps et du sang de leurs créateurs, cette Histoire qui repousse un Rimbaud parce qu’i
59 e — d’une paralysie dont le germe circule dans le sang même des clercs aux mains débiles ! Le signe d’une angoisse devant le
60 is, libéraux et fascistes ont tout mis à feu et à sang pour installer sur notre terre le règne du « confort moderne ». Peut-
45 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
61 cevait mais redoutait, et qui devient alors notre sang et nos songes ! Le sang, les songes, tour à tour nous poussent vers l
62 t qui devient alors notre sang et nos songes ! Le sang , les songes, tour à tour nous poussent vers les êtres, et guident not
46 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
63 ue, et, avec eux et les princes, écrasent dans le sang les révoltes du prolétariat. Celui-ci, de son côté, trouve un nouvel
64 vre les institutions romaines décadentes, mais ce sang frais ne suffit pas. À la fin, ils se virent contraints, malgré eux,
47 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
65 u du pavé, charriant des ordures, des papiers, du sang près de la boucherie, du lait verdi. C’est à peine si l’on peut march
48 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
66 sque humains. Ce matin, j’ai trouvé des traces de sang sur le seuil de la remise. Un beau soleil luit sur ce lendemain de ba
49 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
67 u du pavé, charriant des ordures, des papiers, du sang près de la boucherie, du lait verdi. C’est à peine si l’on peut march
68 sque humains. Ce matin, j’ai trouvé des traces de sang sur le seuil de la remise. Un beau soleil luit sur ce lendemain de ba
50 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
69 édocle et Nietzsche, ont refusé de signer de leur sang le pacte qui lie le penseur à Méphisto : expérimentateurs qui se ména
51 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
70 les morts », c’est à peu près le Blut und Boden ( sang et sol) des nazis. Comme il aime Barrès, cela le rassure. C’est une v
52 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
71 — Contraintes sociales. Les questions de rang, de sang , d’intérêts familiaux, et même d’argent, sont en train de passer au s
72 déal racial). Ces femmes doivent être blondes, de sang aryen, et mesurer au moins 1 m 73. Ainsi le « type de femme » se trou
53 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
73 force » et de drapeaux qu’il faut teindre dans le sang des juifs. Fin de novembre 1935 Huit semaines de séjour, quatre
74 les morts », c’est à peu près le Blut und Boden ( sang et sol) des nazis. Comme il aime Barrès, cela le rassure. C’est une v
75 une mère russe. (Tout métis a la trahison dans le sang .) On voit un vieux pasteur qui a la faiblesse de prier pour les ennem
54 1938, Journal d’Allemagne. Instruction spirituelle donnée aux étudiants hitlériens, (Extrait de lettre d’un étudiant allemand)
76 é de l’instruction de la province. Sujet : “Notre sang , notre conception du monde.” Il débuta en rappelant les présuppositio
55 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
77 derrière soi et qui ne peut plus être changé : le sang , la race, la tradition, les morts, tout ce qui impose un destin sans
78 ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de sang aryen, par exemple. Car cette religion n’admet pas que « les choses v
79 nt : quels sont tes morts ? Religion du sol et du sang , religion sanglante et mortelle, religion des choses vieilles, mortes
80 s, jamais « passées », et qui réclament encore du sang , des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécation, des
56 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
81 Maintenant, la preuve est faite, attestée par le sang , que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la pa
57 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
82 ruption dans le dortoir. Ils voient des traces de sang sur la fleur de blé. La preuve de l’adultère est ainsi faite. Iseut s
83 er dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, le sang de sa blessure le trahit. C’est la « marque rouge » qui met le roi su
58 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
84 ent, devait sentir en lui s’exalter la révolte du sang barbare. Il était prêt à accueillir, sous le couvert de formes cathol
85 ième gorgée parce que du flanc de Jésus, coula du sang et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée à ses extrêmes
86 rde notre doigt que nous avons déjà teint dans le sang des amants. » De plus, les indiscrets sont soupçonnés d’intentions ma
87 boles jusqu’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du Christ, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte-Cène
59 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
88 du baume salutaire qui chassera le poison de son sang . C’est le type même du départ mystique, de l’abandon à l’aventure sur
89 de la première révélation, qui parfois embrase le sang , il enfreint la règle des « purs ». Le baiser symbolique, il le ravit
60 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
90 t ! « Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie, ajoute Racine, il suffit que l’action
91 it maintenant, c’est une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie, si elle a pour sujet l’amour-passion.
92 dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang . (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phèdre le même lang
93 int », disait la rhétorique. Un peu plus tard, le sang coulera sous la Terreur ; mais nous n’en sommes encore qu’à la « guer
94 commande d’avoir du plaisir et qui nous envoie le sang au cerveau. » Voilà donc le jugement obscurci, et qui se met à « cris
61 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
95 minutieux de la guerre s’oppose aux violences du sang féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose
96 ice où se jouent les tournois. Là, les fureurs du sang se donnent libre cours mais sous l’égide et dans les cadres symboliqu
97 emet parfois, après le combat, tout maculé de son sang . (Ainsi fait Lancelot dans les romans de la Table ronde.) « L’atmosph
98 s villes détruites, et tout le pays fut inondé de sang … L’Italie apprit aussi une nouvelle mais sanglante méthode de faire l
99 Espagnols « chez lesquels peut-être un apport de sang non occidental, ou peut-être l’habitude des spectacles de l’Inquisiti
100 vraie passion de l’homme du Moyen Âge. Gloire du sang  ! Mais le xviiie siècle considéra comme une réussite glorieuse d’avo
101 qu’en contrebande. La guerre s’embourgeoisait. Le sang se commercialisait. Le type du militaire apparaissait déjà comme une
102 combattants. Il ne s’agissait plus de violence du sang , mais de brutalité quantitative, de masses lancées les unes contre le
62 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
103 — Contraintes sociales Les questions de rang, de sang , d’intérêts familiaux, et même d’argent, sont en train de passer au s
104 déal racial). Ces femmes doivent être blondes, de sang aryen, et mesurer au moins 1 m 73. Ainsi le « type de femme » se trou
63 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
105 charité franciscaine obtint sans faire couler le sang la résorption de l’hérésie en Italie, alors que la brutalité des clér
64 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
106 groupe primitif, la tribu, est lié par le lien du sang , des morts communs, et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d
107 la tribu était liée par des liens d’origine — le sang , la famille — la cité est fondée sur l’intérêt commun et les contrats
108 vidualiste a triomphé de la communauté barbare du sang . Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la Rome
109 rche à recréer la communauté primitive, à base de sang et de liens sacrés : c’est une régression vers la barbarie, mais qui
110 -à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sang , la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
111 ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de sang aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
112 elle demande : quels sont tes morts ? Religion du sang , religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
113 aires, jamais passées, et qui réclament encore du sang , des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
114 exalte ici, chez nous, la vertu régénératrice du sang et le culte des morts sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, d
65 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
115 ée vers la guerre ! Je vois sa face d’ombre et de sang , au travers des reflets dorés que vos promesses font luire aux yeux d
116 rologue (criant). —  Je vois de l’or, de l’or, du sang , des morts, de l’or, de l’or, de l’or ! Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha !
117 aude, carnage ! Guerre ! Guerre ! Éclate, joie du sang sauvage ! Hardi les Suisses ! Sus au Téméraire ! Victoire ! Victoire 
118 ! ô… tentation complice des courages ! Non pas le sang ni la défaite, ce n’est pas là ce que tu crains pour ta patrie, mais
66 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
119 est le sol, dur est le sol ! Courage ! L’or et le sang , l’or et le sang ! Carnage ! 2. Compagnons de la Folleguerre À nous
120 st le sol ! Courage ! L’or et le sang, l’or et le sang  ! Carnage ! 2. Compagnons de la Folleguerre À nous la terre À nous
121 ichesses. Car pour vos guerres, nous donnerons du sang , et c’est vous qui garderez l’or ! Ce sont les villes qui nous ont en
122 hevaux de guerre sont sellés, quand les hommes au sang jeune et violent tendent la main vers les armes luisantes, il est tro
123 int, parmi nous descend ! Qui sauvera, drapeau de sang , ta croix, Qui gardera notre alliance jurée ! Ô viens à nous dans la
67 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
124 ruption dans le dortoir. Ils voient des traces de sang sur la fleur de blé. La preuve de l’adultère est ainsi faite. Iseut s
125 er dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, le sang de sa blessure le trahit. C’est la « marque rouge » qui met le roi su
68 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
126 ent, devait sentir en lui s’exalter la révolte du sang barbare. Il était prêt à accueillir, sous le couvert de formes cathol
127 ième gorgée parce que du flanc de Jésus, coula du sang et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée à ses extrêmes
128 rde notre doigt que nous avons déjà teint dans le sang des amants. » De plus, les indiscrets sont soupçonnés d’intentions ma
129 boles jusqu’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du Christ, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte Cène
69 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
130 du baume salutaire qui chassera le poison de son sang . C’est le type même du départ mystique, de l’abandon à l’aventure sur
131 de la première révélation, qui parfois embrase le sang , il enfreint la règle des « purs ». Le baiser symbolique, il le ravit
70 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
132 t ! « Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie, ajoute Racine, il suffit que l’action
133 it maintenant, c’est une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie, si elle a pour sujet l’amour-passion.
134 dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang . (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phèdre le même lang
135 int », disait la rhétorique. Un peu plus tard, le sang coulera sous la Terreur ; mais nous n’en sommes encore qu’à la « guer
136 commande d’avoir du plaisir et qui nous envoie le sang au cerveau. » Voilà donc le jugement obscurci, et qui se met à « cris
71 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
137 minutieux de la guerre s’oppose aux violences du sang féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose
138 ice où se jouent les tournois. Là, les fureurs du sang se donnent libre cours mais sous l’égide et dans les cadres symboliqu
139 emet parfois, après le combat, tout maculé de son sang . (Ainsi fait Lancelot dans les romans de la Table ronde.) « L’atmosph
140 s villes détruites, et tout le pays fut inondé de sang … L’Italie apprit aussi une nouvelle mais sanglante méthode de faire l
141 Espagnols « chez lesquels peut-être un apport de sang non-occidental, ou peut-être l’habitude des spectacles de l’Inquisiti
142 vraie passion de l’homme du Moyen Âge. Gloire du sang  ! Mais le xviiie siècle considéra comme une réussite glorieuse d’avo
143 qu’en contrebande. La guerre s’embourgeoisait. Le sang se commercialisait. Le type du militaire apparaissait déjà comme une
144 combattants. Il ne s’agissait plus de violence du sang , mais de brutalité quantitative, de masses lancées les unes contre le
72 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
145 Contraintes sociales. — Les questions de rang, de sang , d’intérêts familiaux et même d’argent, sont en train de passer au se
146 éal racial). Ces femmes devaient être blondes, de sang aryen, et mesurer au moins 1 m. 73. Ainsi le « type de femme » se tro
73 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
147 ion brûle dans notre cœur sitôt que le serpent au sang froid — le cynique pur — insinue sa promesse éternellement trahie : e
74 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
148 ruption dans le dortoir. Ils voient des traces de sang sur la fleur de blé. La preuve de l’adultère est ainsi faite. Iseut s
149 er dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, le sang de sa blessure le trahit. C’est la « marque rouge » qui met le roi su
75 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
150 ent, devait sentir en lui s’exalter la révolte du sang barbare. Il était prêt à accueillir, sous le couvert de formes cathol
151 ème gorgée parce que, du flanc de Jésus, coula du sang et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée à ses extrêmes
152 rde notre doigt que nous avons déjà teint dans le sang des amants. » De plus, les indiscrets sont soupçonnés d’intentions ma
153 boles jusqu’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du Christ, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte-Cène
76 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
154 du baume salutaire qui chassera le poison de son sang . C’est le type même du départ mystique, de l’abandon à l’aventure sur
155 de la première révélation, qui parfois embrase le sang , il enfreint la règle des « purs ». Le baiser symbolique, il le ravit
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
156 t ! « Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie, ajoute Racine, il suffit que l’action
157 it maintenant, c’est une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie, si elle a pour sujet l’amour-passion.
158 dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon sang . (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phèdre le même lang
159 int », disait la rhétorique. Un peu plus tard, le sang coulera sous la Terreur ; mais nous n’en sommes encore qu’à la « guer
160 commande d’avoir du plaisir et qui nous envoie le sang au cerveau. » Voilà donc le jugement obscurci, et qui se met à « cris
78 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
161 minutieux de la guerre s’oppose aux violences du sang féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose
162 ice où se jouent les tournois. Là, les fureurs du sang se donnent libre cours mais sous l’égide et dans les cadres symboliqu
163 emet parfois, après le combat, tout maculé de son sang . (Ainsi fait Lancelot dans les romans de la Table ronde.) « L’atmosph
164 s villes détruites, et tout le pays fut inondé de sang … L’Italie apprit aussi une nouvelle mais sanglante méthode de faire l
165 Espagnols « chez lesquels peut-être un apport de sang non occidental, ou peut-être l’habitude des spectacles de l’Inquisiti
166 vraie passion de l’homme du Moyen Âge. Gloire du sang  ! Mais le xviiie siècle considéra comme une réussite glorieuse d’avo
167 qu’en contrebande. La guerre s’embourgeoisait. Le sang se commercialisait. Le type du militaire apparaissait déjà comme une
168 combattants. Il ne s’agissait plus de violence du sang , mais de brutalité quantitative, de masses lancées les unes contre le
79 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
169 Contraintes sociales. — Les questions de rang, de sang , d’intérêts familiaux et même d’argent, sont en train de passer au se
170 éal racial). Ces femmes devaient être blondes, de sang aryen, et mesurer au moins 1 m 73. Ainsi le « type de femme » se trou
80 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
171 charité franciscaine obtint sans faire couler le sang la résorption de l’hérésie en Italie, alors que la brutalité des clér
81 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
172 doute naturel, à confesser ce que la chair ni le sang par eux-mêmes ne sauraient confesser. Alors seulement pourrait se pos
82 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
173 qui étaient partiels. La discipline d’État, ou le sang , ou la classe, ce sont certes des réalités. Mais des réalités partiel
174 Maintenant, la preuve est faite, attestée par le sang , que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la pa
83 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
175 roit de le défendre jusqu’à la dernière goutte du sang des citoyens. Assurer les armes à la main l’intégrité du sol de la pa
84 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
176 it faire la guerre en Italie pour le plaisir d’un sang violent, et quand les lansquenets trichaient au jeu mortel, quand les
85 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
177 groupe primitif, la tribu, est lié par le lien du sang , des morts communs, et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d
178 la tribu était liée par des liens d’origine — le sang , la famille — la cité est fondée sur l’intérêt commun et les contrats
179 vidualiste a triomphé de la communauté barbare du sang . Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la Rome
180 rche à recréer la communauté primitive, à base de sang et de liens sacrés : c’est une régression vers la barbarie, mais qui
181 -à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sang , la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
182 ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de sang aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
183 elle demande : quels sont tes morts ? Religion du sang , religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
184 aires, jamais passées, et qui réclament encore du sang , des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
185 exalte ici, chez nous, la vertu régénératrice du sang et le culte des morts sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, d
86 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
186 qui étaient partiels. La discipline d’État, ou le sang , ou la classe, ce sont certes des réalités. Mais des réalités partiel
187 Maintenant, la preuve est faite, attestée par le sang , que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la pa
87 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
188 roit de le défendre jusqu’à la dernière goutte du sang des citoyens. Assurer, les armes à la main, l’intégrité du sol de la
88 1940, Articles divers (1938-1940). Mission spéciale (1940)
189 ! Maintenant la preuve est faite, attestée par le sang , que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la pa
89 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
190 groupe primitif, la tribu, est lié par le lien du sang , des morts communs, et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d
191 la tribu était liée par des liens d’origine — le sang , la famille — la cité est fondée sur l’intérêt commun et les contrats
192 vidualiste a triomphé de la communauté barbare du sang . Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la Rome
193 rche à recréer la communauté primitive, à base de sang et de liens sacrés : c’est une régression vers la barbarie, mais qui
194 -à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le sang , la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
195 ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de sang aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
196 elle demande : quels sont tes morts ? Religion du sang , religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
197 aires, jamais passées, et qui réclament encore du sang , des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
90 1942, La Vie protestante, articles (1938–1978). Perspectives d’avenir du protestantisme (2 janvier 1942)
198 ement à toute religion totalitaire, fondée sur le sang , la race, la tradition, les morts. La religion totalitaire n’admet pa
199 e demande « Quels sont tes morts ? ». Religion du sang , de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, religion d
91 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
200 e communauté régressive, fondée sur le passé : le sang , la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
201 ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de sang aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
202 elle demande : quels sont tes morts ? Religion du sang , religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
203 aires, jamais passées, et qui réclament encore du sang , des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
92 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
204 le Pacte entre le diable et notre humanité. Et ce sang a racheté l’âme du monde, que nous avions vendue pour un peu de plais
205 t plus ce qui parle à travers vous, tandis que le sang court plus vite, que les yeux brillent et deviennent fixes, et que le
206 à toi dans mon agonie, j’ai versé telle goutte de sang pour toi. » Mais l’idée du divin dans un être, source et objet de tou
207 anger et de respirer, et il est nécessaire que le sang circule, mais on peut vivre en restant chaste. L’usage du sexe est do
93 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
208 e des vertus. Je lui oppose l’Esprit, l’Eau et le Sang , « qui rendent témoignage et les trois sont d’accord ».24 Je lui oppo
94 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
209 e communauté régressive, fondée sur le passé : le sang , la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
210 ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de sang aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
211 elle demande : quels sont tes morts ? Religion du sang , religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
212 aires, jamais passées, et qui réclament encore du sang , des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
95 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
213 pis de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les deux » (M
214 le Pacte entre le diable et notre humanité. Et ce sang a racheté l’âme du monde, que nous avions vendue pour un peu de plais
215 t plus ce qui parle à travers nous, tandis que le sang court plus vite, que les yeux brillent et deviennent fixes, et que le
216 à toi dans mon agonie, j’ai versé telle goutte de sang pour toi. » Mais l’idée du divin dans un être, source et objet de tou
217 anger et de respirer, et il est nécessaire que le sang circule, mais on peut vivre en restant chaste. L’usage du sexe est do
96 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
218 e des vertus. Je lui oppose l’Esprit, l’Eau et le Sang , « qui rendent témoignage et les trois sont d’accord »36. Je lui oppo
97 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
219 e communauté régressive, fondée sur le passé : le sang , la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
220 ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de sang aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
221 elle demande : quels sont tes morts ? Religion du sang , religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
222 aires, jamais passées, et qui réclament encore du sang , des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
98 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
223 fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les deux » (M
224 le Pacte entre le diable et notre humanité. Et ce sang a racheté l’âme du monde, que nous avions vendue pour un peu de plais
225 t plus ce qui parle à travers nous, tandis que le sang court plus vite, et que les yeux brillent et deviennent fixes, et que
226 à toi dans mon agonie, j’ai versé telle goutte de sang pour toi. » Mais l’idée du divin dans un être, source et objet de tou
227 anger et de respirer, et il est nécessaire que le sang circule, mais on peut vivre en restant chaste. L’usage du sexe est do
99 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
228 e des vertus. Je lui oppose l’Esprit, l’Eau et le Sang , « qui rendent témoignage et les trois sont d’accord »38. Je lui oppo
100 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
229 … (Quand ta force devient visible, c’est comme le sang , c’est que tu es blessé, ta vie s’en va). La force était mémoire et a