1
quel relent de barbarie, un assez malsain goût du
sang
. Tout cela s’est purifié dans le Chant funèbre. Et une phrase telle q
2
nêtres s’ouvraient vers le ciel de Florence… « Du
sang
, de la volupté et de la mort », un titre s’effaçait dans l’ombre. Jou
3
énies dans une sorte de cauchemar de soleil et de
sang
. On peut penser ce qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la
4
. Surmontant son dégoût, le père ajoute : « Notre
sang
sera vainqueur… Qu’ils m’oublient, qu’ils me méprisent ! Je les vois
5
aqué, d’élégant, de « bien français » ; et le mot
sang
n’évoque ici qu’une tache de couleur, plus sentimental que cruel. « J
6
ls du Moulin-Rouge avaient peu à peu envahi notre
sang
. Nos pensées devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienn
7
rouges des filles, tout était surprenant, même le
sang
caillé, le péché et le cœur souillé, tout était étonnement. Il accept
8
evait, mais redoutait, et qui devient alors notre
sang
et nos songes. Le sang, les songes, tour à tour, nous poussent vers l
9
et qui devient alors notre sang et nos songes. Le
sang
, les songes, tour à tour, nous poussent vers les êtres et guident not
10
en des écrits dépourvus de puissance, un goût du
sang
qui les marque à nos yeux de décadentisme bourgeois. Nous ne prenons
11
te dans la mesure où elle est mal préparée. 2° le
sang
répandu par la Révolution est la marque de son imperfection naturelle
12
n est la marque de son imperfection naturelle. Le
sang
! Et tous les « Mirobolants » de la terre pâlissent derrière leur mâc
13
ux) si c’est de volupté ou de terreur. La peur du
sang
, le goût du sang : ce sont là deux aspects morbides d’une même maladi
14
olupté ou de terreur. La peur du sang, le goût du
sang
: ce sont là deux aspects morbides d’une même maladie bourgeoise. C’e
15
ocrisie régnante. Non, la Révolution n’est pas le
sang
versé. Mais nous disons qu’il est plus sain d’être blessé que lenteme
16
, ni pour celui de demain nous ne verserons notre
sang
. Il y a une vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le communi
17
le grandit soudain. Ainsi de la rumeur en nous du
sang
qui court ; ainsi de la respiration. Il n’y a sensation que du discon
18
ls du Moulin-Rouge avaient peu à peu envahi notre
sang
. Nos pensées devenaient légères comme des ballons. La rumeur de Vienn
19
. Il est vrai que voici enfin des Autrichiens pur
sang
; moi qui prétendais l’autre jour que les Suisses les avaient tous tu
20
Ici, plus qu’ailleurs, l’originalité est signe de
sang
mêlé. Ici comme ailleurs, il faut être conforme, au moins en apparenc
21
baignée de l’air des collines, il semble que mon
sang
ce soir la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme
22
part, car l’invention favorise la circulation du
sang
, amplifie le rythme des marées qui baignent nos membres. J’ai connu p
23
le grandit soudain. Ainsi de la rumeur en nous du
sang
qui court ; ainsi de la respiration. Il n’y a conscience que du disco
24
Ici, plus qu’ailleurs, l’originalité est signe de
sang
mêlé. Ici comme ailleurs, il faut être conforme, au moins en apparenc
25
baignée de l’air des collines, il semble que mon
sang
ce soir la comprenne et lui réponde sourdement. La nuit s’ouvre comme
26
part, car l’invention favorise la circulation du
sang
, amplifie le rythme des marées qui baignent nos membres. J’ai connu p
27
… (Quand ta force devient visible, c’est comme le
sang
, c’est que tu es blessé, ta vie s’en va.) La force était mémoire et a
28
attre avec la vie s’en vont ailleurs brasser leur
sang
, plutôt que de troubler la pax helvetica, merveille inaperçue du mond
29
ands, et quinze Français. (Du côté de ma mère, du
sang
prussien, et de nouveau du sang français.) Mon arrière-grand-père épo
30
té de ma mère, du sang prussien, et de nouveau du
sang
français.) Mon arrière-grand-père épouse une Française, puis une Angl
31
i dans ces provinces ne doit rien aux mystères du
sang
, une idée chimérique ne cessera de me plaire : sur ces lieux où jadis
32
e peut s’y tromper : la brûlure douce au cœur, le
sang
plus vite, le soulèvement plus ample de la respiration. Tout ce que d
33
péché n’est pas le dérèglement de la chair et du
sang
, mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement8 ». Et pourtant, n
34
le romantisme du chambardement, de l’émeute et du
sang
versé. Contre lui, nous maintiendrons la primauté de la doctrine, ave
35
de statistique, ou bien des hommes de chair et de
sang
, reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant aussi leur d
36
eule qu’il se révèle, et ce n’est plus la peur du
sang
qui lui répond, mais la crainte majestueuse, mêlée d’orgueil, de l’es
37
, même en les adorant, qu’elles se nourrissent du
sang
de l’homme. On pourrait montrer facilement, à propos de maint autre p
38
de statistique, ou bien des hommes de chair et de
sang
, reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant aussi leur d
39
péché n’est pas le dérèglement de la chair et du
sang
, mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement38. » Et pourtant,
40
, ni pour celui de demain nous ne verserons notre
sang
. Il y a une vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le communi
41
e où elle est mal préparée67. » C’est dire que le
sang
versé par les émeutes mesure toujours l’imperfection du travail doctr
42
, même en les adorant, qu’elles se nourrissent du
sang
de l’homme. On pourrait montrer facilement, à propos de maint autre p
43
de statistique, ou bien des hommes de chair et de
sang
, reconnaissant leur condition concrète, mais connaissant aussi leur d
44
péché n’est pas le dérèglement de la chair et du
sang
, mais le consentement de l’esprit à ce dérèglement. »31 Et pourtant,
45
, ni pour celui de demain nous ne verserons notre
sang
. Il y a une vérité qui domine et condamne tout cela. Entre le commun
46
e où elle est mal préparée. »60 C’est dire que le
sang
versé par les émeutes mesure toujours l’imperfection du travail doctr
47
cientifique ! 28. Une saison en enfer. (Mauvais
sang
). C’est Rimbaud qui souligne les derniers mots. 29. Soliloques de s
48
le Fils du Dieu vivant. » Or, ni la chair, ni le
sang
n’auraient pu lui faire dire cette parole (Matt. 16, 17). C’est Dieu
49
présence de la foule et dit : Je suis innocent du
sang
de ce juste. Cela vous regarde. » Ne vient-il pas d’avouer le dernier
50
t il arrive que l’on devine l’être de chair et de
sang
qu’elle déguisait, — le vrai pays. Il suffit d’indiquer pour mémoire
51
ne le corps à manger sans donner en même temps le
sang
à boire. Étonnez-vous donc aussi de ce que la Cène sacrée est séparée
52
dit : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon
sang
a la vie éternelle », mais il a dit néanmoins (dixit nihilominus) : «
53
autres des systèmes en réalité nés du corps et du
sang
de leurs créateurs, cette Histoire qui repousse un Rimbaud parce qu’i
54
e — d’une paralysie dont le germe circule dans le
sang
même des clercs aux mains débiles ! Le signe d’une angoisse devant le
55
is, libéraux et fascistes ont tout mis à feu et à
sang
pour installer sur notre terre le règne du confort moderne. Peut-être
56
cevait mais redoutait, et qui devient alors notre
sang
et nos songes ! Le sang, les songes, tour à tour nous poussent vers l
57
t qui devient alors notre sang et nos songes ! Le
sang
, les songes, tour à tour nous poussent vers les êtres, et guident not
58
autres des systèmes en réalité nés du corps et du
sang
de leurs créateurs, cette Histoire qui repousse un Rimbaud parce qu’i
59
e — d’une paralysie dont le germe circule dans le
sang
même des clercs aux mains débiles ! Le signe d’une angoisse devant le
60
is, libéraux et fascistes ont tout mis à feu et à
sang
pour installer sur notre terre le règne du « confort moderne ». Peut-
61
cevait mais redoutait, et qui devient alors notre
sang
et nos songes ! Le sang, les songes, tour à tour nous poussent vers l
62
t qui devient alors notre sang et nos songes ! Le
sang
, les songes, tour à tour nous poussent vers les êtres, et guident not
63
ue, et, avec eux et les princes, écrasent dans le
sang
les révoltes du prolétariat. Celui-ci, de son côté, trouve un nouvel
64
vre les institutions romaines décadentes, mais ce
sang
frais ne suffit pas. À la fin, ils se virent contraints, malgré eux,
65
u du pavé, charriant des ordures, des papiers, du
sang
près de la boucherie, du lait verdi. C’est à peine si l’on peut march
66
sque humains. Ce matin, j’ai trouvé des traces de
sang
sur le seuil de la remise. Un beau soleil luit sur ce lendemain de ba
67
u du pavé, charriant des ordures, des papiers, du
sang
près de la boucherie, du lait verdi. C’est à peine si l’on peut march
68
sque humains. Ce matin, j’ai trouvé des traces de
sang
sur le seuil de la remise. Un beau soleil luit sur ce lendemain de ba
69
édocle et Nietzsche, ont refusé de signer de leur
sang
le pacte qui lie le penseur à Méphisto : expérimentateurs qui se ména
70
les morts », c’est à peu près le Blut und Boden (
sang
et sol) des nazis. Comme il aime Barrès, cela le rassure. C’est une v
71
— Contraintes sociales. Les questions de rang, de
sang
, d’intérêts familiaux, et même d’argent, sont en train de passer au s
72
déal racial). Ces femmes doivent être blondes, de
sang
aryen, et mesurer au moins 1 m 73. Ainsi le « type de femme » se trou
73
force » et de drapeaux qu’il faut teindre dans le
sang
des juifs. Fin de novembre 1935 Huit semaines de séjour, quatre
74
les morts », c’est à peu près le Blut und Boden (
sang
et sol) des nazis. Comme il aime Barrès, cela le rassure. C’est une v
75
une mère russe. (Tout métis a la trahison dans le
sang
.) On voit un vieux pasteur qui a la faiblesse de prier pour les ennem
76
é de l’instruction de la province. Sujet : “Notre
sang
, notre conception du monde.” Il débuta en rappelant les présuppositio
77
derrière soi et qui ne peut plus être changé : le
sang
, la race, la tradition, les morts, tout ce qui impose un destin sans
78
ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de
sang
aryen, par exemple. Car cette religion n’admet pas que « les choses v
79
nt : quels sont tes morts ? Religion du sol et du
sang
, religion sanglante et mortelle, religion des choses vieilles, mortes
80
s, jamais « passées », et qui réclament encore du
sang
, des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécation, des
81
Maintenant, la preuve est faite, attestée par le
sang
, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la pa
82
ruption dans le dortoir. Ils voient des traces de
sang
sur la fleur de blé. La preuve de l’adultère est ainsi faite. Iseut s
83
er dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, le
sang
de sa blessure le trahit. C’est la « marque rouge » qui met le roi su
84
ent, devait sentir en lui s’exalter la révolte du
sang
barbare. Il était prêt à accueillir, sous le couvert de formes cathol
85
ième gorgée parce que du flanc de Jésus, coula du
sang
et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée à ses extrêmes
86
rde notre doigt que nous avons déjà teint dans le
sang
des amants. » De plus, les indiscrets sont soupçonnés d’intentions ma
87
boles jusqu’à faire du Graal le vase qui reçut le
sang
du Christ, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte-Cène
88
du baume salutaire qui chassera le poison de son
sang
. C’est le type même du départ mystique, de l’abandon à l’aventure sur
89
de la première révélation, qui parfois embrase le
sang
, il enfreint la règle des « purs ». Le baiser symbolique, il le ravit
90
t ! « Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du
sang
et des morts dans une tragédie, ajoute Racine, il suffit que l’action
91
it maintenant, c’est une nécessité qu’il y ait du
sang
et des morts dans une tragédie, si elle a pour sujet l’amour-passion.
92
dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon
sang
. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phèdre le même lang
93
int », disait la rhétorique. Un peu plus tard, le
sang
coulera sous la Terreur ; mais nous n’en sommes encore qu’à la « guer
94
commande d’avoir du plaisir et qui nous envoie le
sang
au cerveau. » Voilà donc le jugement obscurci, et qui se met à « cris
95
minutieux de la guerre s’oppose aux violences du
sang
féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose
96
ice où se jouent les tournois. Là, les fureurs du
sang
se donnent libre cours mais sous l’égide et dans les cadres symboliqu
97
emet parfois, après le combat, tout maculé de son
sang
. (Ainsi fait Lancelot dans les romans de la Table ronde.) « L’atmosph
98
s villes détruites, et tout le pays fut inondé de
sang
… L’Italie apprit aussi une nouvelle mais sanglante méthode de faire l
99
Espagnols « chez lesquels peut-être un apport de
sang
non occidental, ou peut-être l’habitude des spectacles de l’Inquisiti
100
vraie passion de l’homme du Moyen Âge. Gloire du
sang
! Mais le xviiie siècle considéra comme une réussite glorieuse d’avo
101
qu’en contrebande. La guerre s’embourgeoisait. Le
sang
se commercialisait. Le type du militaire apparaissait déjà comme une
102
combattants. Il ne s’agissait plus de violence du
sang
, mais de brutalité quantitative, de masses lancées les unes contre le
103
— Contraintes sociales Les questions de rang, de
sang
, d’intérêts familiaux, et même d’argent, sont en train de passer au s
104
déal racial). Ces femmes doivent être blondes, de
sang
aryen, et mesurer au moins 1 m 73. Ainsi le « type de femme » se trou
105
charité franciscaine obtint sans faire couler le
sang
la résorption de l’hérésie en Italie, alors que la brutalité des clér
106
groupe primitif, la tribu, est lié par le lien du
sang
, des morts communs, et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d
107
la tribu était liée par des liens d’origine — le
sang
, la famille — la cité est fondée sur l’intérêt commun et les contrats
108
vidualiste a triomphé de la communauté barbare du
sang
. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la Rome
109
rche à recréer la communauté primitive, à base de
sang
et de liens sacrés : c’est une régression vers la barbarie, mais qui
110
-à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le
sang
, la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
111
ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de
sang
aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
112
elle demande : quels sont tes morts ? Religion du
sang
, religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
113
aires, jamais passées, et qui réclament encore du
sang
, des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
114
exalte ici, chez nous, la vertu régénératrice du
sang
et le culte des morts sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, d
115
ée vers la guerre ! Je vois sa face d’ombre et de
sang
, au travers des reflets dorés que vos promesses font luire aux yeux d
116
rologue (criant). — Je vois de l’or, de l’or, du
sang
, des morts, de l’or, de l’or, de l’or ! Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha !
117
aude, carnage ! Guerre ! Guerre ! Éclate, joie du
sang
sauvage ! Hardi les Suisses ! Sus au Téméraire ! Victoire ! Victoire
118
! ô… tentation complice des courages ! Non pas le
sang
ni la défaite, ce n’est pas là ce que tu crains pour ta patrie, mais
119
est le sol, dur est le sol ! Courage ! L’or et le
sang
, l’or et le sang ! Carnage ! 2. Compagnons de la Folleguerre À nous
120
st le sol ! Courage ! L’or et le sang, l’or et le
sang
! Carnage ! 2. Compagnons de la Folleguerre À nous la terre À nous
121
ichesses. Car pour vos guerres, nous donnerons du
sang
, et c’est vous qui garderez l’or ! Ce sont les villes qui nous ont en
122
hevaux de guerre sont sellés, quand les hommes au
sang
jeune et violent tendent la main vers les armes luisantes, il est tro
123
int, parmi nous descend ! Qui sauvera, drapeau de
sang
, ta croix, Qui gardera notre alliance jurée ! Ô viens à nous dans la
124
ruption dans le dortoir. Ils voient des traces de
sang
sur la fleur de blé. La preuve de l’adultère est ainsi faite. Iseut s
125
er dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, le
sang
de sa blessure le trahit. C’est la « marque rouge » qui met le roi su
126
ent, devait sentir en lui s’exalter la révolte du
sang
barbare. Il était prêt à accueillir, sous le couvert de formes cathol
127
ième gorgée parce que du flanc de Jésus, coula du
sang
et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée à ses extrêmes
128
rde notre doigt que nous avons déjà teint dans le
sang
des amants. » De plus, les indiscrets sont soupçonnés d’intentions ma
129
boles jusqu’à faire du Graal le vase qui reçut le
sang
du Christ, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte Cène
130
du baume salutaire qui chassera le poison de son
sang
. C’est le type même du départ mystique, de l’abandon à l’aventure sur
131
de la première révélation, qui parfois embrase le
sang
, il enfreint la règle des « purs ». Le baiser symbolique, il le ravit
132
t ! « Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du
sang
et des morts dans une tragédie, ajoute Racine, il suffit que l’action
133
it maintenant, c’est une nécessité qu’il y ait du
sang
et des morts dans une tragédie, si elle a pour sujet l’amour-passion.
134
dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon
sang
. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phèdre le même lang
135
int », disait la rhétorique. Un peu plus tard, le
sang
coulera sous la Terreur ; mais nous n’en sommes encore qu’à la « guer
136
commande d’avoir du plaisir et qui nous envoie le
sang
au cerveau. » Voilà donc le jugement obscurci, et qui se met à « cris
137
minutieux de la guerre s’oppose aux violences du
sang
féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose
138
ice où se jouent les tournois. Là, les fureurs du
sang
se donnent libre cours mais sous l’égide et dans les cadres symboliqu
139
emet parfois, après le combat, tout maculé de son
sang
. (Ainsi fait Lancelot dans les romans de la Table ronde.) « L’atmosph
140
s villes détruites, et tout le pays fut inondé de
sang
… L’Italie apprit aussi une nouvelle mais sanglante méthode de faire l
141
Espagnols « chez lesquels peut-être un apport de
sang
non-occidental, ou peut-être l’habitude des spectacles de l’Inquisiti
142
vraie passion de l’homme du Moyen Âge. Gloire du
sang
! Mais le xviiie siècle considéra comme une réussite glorieuse d’avo
143
qu’en contrebande. La guerre s’embourgeoisait. Le
sang
se commercialisait. Le type du militaire apparaissait déjà comme une
144
combattants. Il ne s’agissait plus de violence du
sang
, mais de brutalité quantitative, de masses lancées les unes contre le
145
Contraintes sociales. — Les questions de rang, de
sang
, d’intérêts familiaux et même d’argent, sont en train de passer au se
146
éal racial). Ces femmes devaient être blondes, de
sang
aryen, et mesurer au moins 1 m. 73. Ainsi le « type de femme » se tro
147
ion brûle dans notre cœur sitôt que le serpent au
sang
froid — le cynique pur — insinue sa promesse éternellement trahie : e
148
ruption dans le dortoir. Ils voient des traces de
sang
sur la fleur de blé. La preuve de l’adultère est ainsi faite. Iseut s
149
er dans l’ivresse de son « déduit ». Pourtant, le
sang
de sa blessure le trahit. C’est la « marque rouge » qui met le roi su
150
ent, devait sentir en lui s’exalter la révolte du
sang
barbare. Il était prêt à accueillir, sous le couvert de formes cathol
151
ème gorgée parce que, du flanc de Jésus, coula du
sang
et de l’eau. Voilà la sanctification de la vie poussée à ses extrêmes
152
rde notre doigt que nous avons déjà teint dans le
sang
des amants. » De plus, les indiscrets sont soupçonnés d’intentions ma
153
boles jusqu’à faire du Graal le vase qui reçut le
sang
du Christ, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sainte-Cène
154
du baume salutaire qui chassera le poison de son
sang
. C’est le type même du départ mystique, de l’abandon à l’aventure sur
155
de la première révélation, qui parfois embrase le
sang
, il enfreint la règle des « purs ». Le baiser symbolique, il le ravit
156
t ! « Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du
sang
et des morts dans une tragédie, ajoute Racine, il suffit que l’action
157
it maintenant, c’est une nécessité qu’il y ait du
sang
et des morts dans une tragédie, si elle a pour sujet l’amour-passion.
158
dans mon flanc Ont allumé le feu fatal à tout mon
sang
. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phèdre le même lang
159
int », disait la rhétorique. Un peu plus tard, le
sang
coulera sous la Terreur ; mais nous n’en sommes encore qu’à la « guer
160
commande d’avoir du plaisir et qui nous envoie le
sang
au cerveau. » Voilà donc le jugement obscurci, et qui se met à « cris
161
minutieux de la guerre s’oppose aux violences du
sang
féodal comme le culte de la chasteté, chez les troubadours, s’oppose
162
ice où se jouent les tournois. Là, les fureurs du
sang
se donnent libre cours mais sous l’égide et dans les cadres symboliqu
163
emet parfois, après le combat, tout maculé de son
sang
. (Ainsi fait Lancelot dans les romans de la Table ronde.) « L’atmosph
164
s villes détruites, et tout le pays fut inondé de
sang
… L’Italie apprit aussi une nouvelle mais sanglante méthode de faire l
165
Espagnols « chez lesquels peut-être un apport de
sang
non occidental, ou peut-être l’habitude des spectacles de l’Inquisiti
166
vraie passion de l’homme du Moyen Âge. Gloire du
sang
! Mais le xviiie siècle considéra comme une réussite glorieuse d’avo
167
qu’en contrebande. La guerre s’embourgeoisait. Le
sang
se commercialisait. Le type du militaire apparaissait déjà comme une
168
combattants. Il ne s’agissait plus de violence du
sang
, mais de brutalité quantitative, de masses lancées les unes contre le
169
Contraintes sociales. — Les questions de rang, de
sang
, d’intérêts familiaux et même d’argent, sont en train de passer au se
170
éal racial). Ces femmes devaient être blondes, de
sang
aryen, et mesurer au moins 1 m 73. Ainsi le « type de femme » se trou
171
charité franciscaine obtint sans faire couler le
sang
la résorption de l’hérésie en Italie, alors que la brutalité des clér
172
doute naturel, à confesser ce que la chair ni le
sang
par eux-mêmes ne sauraient confesser. Alors seulement pourrait se pos
173
qui étaient partiels. La discipline d’État, ou le
sang
, ou la classe, ce sont certes des réalités. Mais des réalités partiel
174
Maintenant, la preuve est faite, attestée par le
sang
, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la pa
175
roit de le défendre jusqu’à la dernière goutte du
sang
des citoyens. Assurer les armes à la main l’intégrité du sol de la pa
176
it faire la guerre en Italie pour le plaisir d’un
sang
violent, et quand les lansquenets trichaient au jeu mortel, quand les
177
groupe primitif, la tribu, est lié par le lien du
sang
, des morts communs, et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d
178
la tribu était liée par des liens d’origine — le
sang
, la famille — la cité est fondée sur l’intérêt commun et les contrats
179
vidualiste a triomphé de la communauté barbare du
sang
. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la Rome
180
rche à recréer la communauté primitive, à base de
sang
et de liens sacrés : c’est une régression vers la barbarie, mais qui
181
-à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le
sang
, la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
182
ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de
sang
aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
183
elle demande : quels sont tes morts ? Religion du
sang
, religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
184
aires, jamais passées, et qui réclament encore du
sang
, des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
185
exalte ici, chez nous, la vertu régénératrice du
sang
et le culte des morts sacrés, même s’il s’agit, comme c’est le cas, d
186
qui étaient partiels. La discipline d’État, ou le
sang
, ou la classe, ce sont certes des réalités. Mais des réalités partiel
187
Maintenant, la preuve est faite, attestée par le
sang
, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la pa
188
roit de le défendre jusqu’à la dernière goutte du
sang
des citoyens. Assurer, les armes à la main, l’intégrité du sol de la
189
! Maintenant la preuve est faite, attestée par le
sang
, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la pa
190
groupe primitif, la tribu, est lié par le lien du
sang
, des morts communs, et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d
191
la tribu était liée par des liens d’origine — le
sang
, la famille — la cité est fondée sur l’intérêt commun et les contrats
192
vidualiste a triomphé de la communauté barbare du
sang
. Mais plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Et à son tour, la Rome
193
rche à recréer la communauté primitive, à base de
sang
et de liens sacrés : c’est une régression vers la barbarie, mais qui
194
-à-dire d’une communauté fondée sur le passé : le
sang
, la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
195
ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de
sang
aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
196
elle demande : quels sont tes morts ? Religion du
sang
, religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
197
aires, jamais passées, et qui réclament encore du
sang
, des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
198
ement à toute religion totalitaire, fondée sur le
sang
, la race, la tradition, les morts. La religion totalitaire n’admet pa
199
e demande « Quels sont tes morts ? ». Religion du
sang
, de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, religion d
200
e communauté régressive, fondée sur le passé : le
sang
, la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
201
ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de
sang
aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
202
elle demande : quels sont tes morts ? Religion du
sang
, religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
203
aires, jamais passées, et qui réclament encore du
sang
, des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
204
le Pacte entre le diable et notre humanité. Et ce
sang
a racheté l’âme du monde, que nous avions vendue pour un peu de plais
205
t plus ce qui parle à travers vous, tandis que le
sang
court plus vite, que les yeux brillent et deviennent fixes, et que le
206
à toi dans mon agonie, j’ai versé telle goutte de
sang
pour toi. » Mais l’idée du divin dans un être, source et objet de tou
207
anger et de respirer, et il est nécessaire que le
sang
circule, mais on peut vivre en restant chaste. L’usage du sexe est do
208
e des vertus. Je lui oppose l’Esprit, l’Eau et le
Sang
, « qui rendent témoignage et les trois sont d’accord ».24 Je lui oppo
209
e communauté régressive, fondée sur le passé : le
sang
, la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
210
ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de
sang
aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
211
elle demande : quels sont tes morts ? Religion du
sang
, religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
212
aires, jamais passées, et qui réclament encore du
sang
, des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
213
pis de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le
sang
qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les deux » (M
214
le Pacte entre le diable et notre humanité. Et ce
sang
a racheté l’âme du monde, que nous avions vendue pour un peu de plais
215
t plus ce qui parle à travers nous, tandis que le
sang
court plus vite, que les yeux brillent et deviennent fixes, et que le
216
à toi dans mon agonie, j’ai versé telle goutte de
sang
pour toi. » Mais l’idée du divin dans un être, source et objet de tou
217
anger et de respirer, et il est nécessaire que le
sang
circule, mais on peut vivre en restant chaste. L’usage du sexe est do
218
e des vertus. Je lui oppose l’Esprit, l’Eau et le
Sang
, « qui rendent témoignage et les trois sont d’accord »36. Je lui oppo
219
e communauté régressive, fondée sur le passé : le
sang
, la race, la tradition, les morts. Voilà pourquoi elle est intolérant
220
ne pourra jamais y entrer — si l’on n’est pas de
sang
aryen, par exemple — car cette religion n’admet pas que « les choses
221
elle demande : quels sont tes morts ? Religion du
sang
, religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, r
222
aires, jamais passées, et qui réclament encore du
sang
, des morts, des cortèges funèbres, des cérémonies d’imprécations, des
223
fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le
sang
qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les deux » (M
224
le Pacte entre le diable et notre humanité. Et ce
sang
a racheté l’âme du monde, que nous avions vendue pour un peu de plais
225
t plus ce qui parle à travers nous, tandis que le
sang
court plus vite, et que les yeux brillent et deviennent fixes, et que
226
à toi dans mon agonie, j’ai versé telle goutte de
sang
pour toi. » Mais l’idée du divin dans un être, source et objet de tou
227
anger et de respirer, et il est nécessaire que le
sang
circule, mais on peut vivre en restant chaste. L’usage du sexe est do
228
e des vertus. Je lui oppose l’Esprit, l’Eau et le
Sang
, « qui rendent témoignage et les trois sont d’accord »38. Je lui oppo
229
… (Quand ta force devient visible, c’est comme le
sang
, c’est que tu es blessé, ta vie s’en va). La force était mémoire et a