1
a pourtant fallu la justifier, ce qui n’a pas été
sans
quelques tours de passe-passe de logique, admirablement masqués d’ail
2
t : « Quand les livres se liront-ils d’eux-mêmes,
sans
le secours des lecteurs ? Quand les hommes se comprendront-ils indivi
3
e au moins deux grands artistes : Aragon, Éluard.
Sans
oublier Breton, enchanteur des images qui peuplent les ténèbres. b.
4
d’une œuvre de pur génie. Vincent Van Gogh, génie
sans
talent. c. « Paul Colin : Van Gogh (F. Rieder, Paris) », Bibliothèq
5
t moins. On n’écrit pas un roman en trois volumes
sans
y laisser des maladresses et des négligences. Mais on ne demande pas
6
er les nombreuses péripéties de son dernier roman
sans
exposer et discuter toutes les idées qu’elles illustrent. Les personn
7
tout son mysticisme protestant. Et cela n’est pas
sans
gêner M. Seillière. C’est peut-être pourquoi il insiste sur le fait q
8
sur le fait que Vinet se déclarait « un chrétien
sans
épithète ». Croit-il éluder ainsi le protestantisme de Vinet ? Ne voi
9
tourmentée dans sa profondeur, mais qui se penche
sans
vertige sur ses abîmes. Simplicité de notre temps ! Au-dessus de la t
10
d’hui un roman bien différent, a vu la Révolution
sans
romantisme, dans le détail de la vie d’une ville. Il sait qu’un grand
11
sur le sol, les yeux grands ouverts dans le vide,
sans
rien voir. Ainsi le moujik devant le bolchévique violant sa patrie.
12
, dans un progrès mal défini, et l’on court après
sans
fin. Même ceux qui ont perdu la croyance en un bonheur possible ou dé
13
qu’ils battent la mesure devant un orchestre qui,
sans
eux, jouerait aussi bien, aussi mal. Quant aux meneurs de l’opinion p
14
l’on songe aux bataillons de pâles opportunistes
sans
culture qui se chargent de gaver les masses du pain quotidien de la b
15
a guerre — c’est le même désenchantement précoce,
sans
la brusquerie de ses aînés. Encore un qui s’est complu dans son dégoû
16
Aragon nous montrent le même personnage : un être
sans
foi, à qui une sorte de « sincérité » interdit de commettre aucun act
17
nne que de céder à vous, désirs, et d’être vaincu
sans
bataille. On voit assez à quel genre de sophismes conduit ce mouvemen
18
l faut des armes et ne méprisent pas la culture ;
sans
autre parti pris que celui de vivre, c’est-à-dire de construire ; sob
19
r avant pour les milieux d’ouvriers noirs au Cap.
Sans
toucher à des questions de partis, avec une passion contenue d’hommes
20
oral comme au physique. Chacun dit ce qu’il pense
sans
se préoccuper d’être bien pensant et les Romands recouvrent l’usage d
21
notations lyriques suivant le rythme d’un songe,
sans
cesse brisé par les élans alternés ou confondus du désir et de la pri
22
e. Pourtant, malgré des longueurs, on ne lira pas
sans
plaisir ce livre où l’on voit un homme appeler en vain le vent du lar
23
le style volontairement sec permettent de suivre
sans
passion ni fatigue le développement un peu théorique mais intelligent
24
oreuse. Mais ses fleurs de cristal, si elles sont
sans
parfum, ne se faneront pas. t. « Jean Cocteau : Rappel à l’ordre (S
25
art, et pas encore la vérité pure — Crevel décrit
sans
aucune transposition romanesque le trouble caractéristique de sa géné
26
oi, c’est se refuser à l’élan vital qui nous crée
sans
cesse : l’analyse de sa solitude le laisse en face de quelques réacti
27
t le courage de contempler nos corps et nos cœurs
sans
dégoût implorait Baudelaire. Encore avait-il le courage de prier…
28
ormule même de tant d’aspirations modernes. Voici
sans
aucun doute un des livres les plus représentatifs de l’époque de Léni
29
s limites. Ma liberté est de les porter plus loin
sans
cesse, de battre mes propres records. De ce lent effort naît une mode
30
le débat de ma vie : comment surmonter un malaise
sans
cesse renaissant, comment m’adapter à l’existence que m’imposent mon
31
s lyriques. Une œuvre d’une seule coulée, presque
sans
intrigue, sans cette orchestration de thèmes qui faisait la richesse
32
œuvre d’une seule coulée, presque sans intrigue,
sans
cette orchestration de thèmes qui faisait la richesse du Songe, mais
33
ent. À l’inverse de tant d’autres qui s’analysent
sans
fin, avant que d’être, Montherlant impose un tempérament lyrique d’un
34
de se placer en face des choses, tout près, mais
sans
jamais s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnalité pe
35
herches, il ne les condamne pas d’un « Jugement »
sans
issue sinon vers le passé catholique ; mais tenant compte de leur eff
36
e pavé qui exhalait sa chaleur, au long des quais
sans
bancs pour notre lassitude. Florence s’éloignait derrière nous qui su
37
, ô mélodieuse lassitude. Vivre ainsi simplement.
Sans
pensée, perdus dans un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’
38
ière nous, les arbres se brouillent dans une buée
sans
couleurs, nous quittons un mystère à jamais impénétrable pour l’homme
39
e volupté de sentir l’esprit se défaire et couler
sans
fin vers un sommeil à l’odeur fade de fleuve, un sommeil de plante va
40
— pour infuser dans nos corps charmés d’un repos
sans
rêves une langueur dont on ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons
41
es hommes-qui-font-des-gestes. Les autos répètent
sans
fin les notes mêlées d’une symphonie qui va peut-être composer tous l
42
e avec un mépris tranquille ; le Français riposte
sans
conviction, et sous sa défense on devine une détresse. C’est encore u
43
érir non le monde, mais son ordre. Nous humilions
sans
trêve notre sensibilité au profit de ce « mythe cohérent » vers quoi
44
u’un dégoût. J’ai cru que je pourrais me regarder
sans
rien toucher en moi. En réalité, je n’assiste pas à moi-même, mais à
45
s l’élan qui échappe à toute analyse préalable et
sans
quoi le saut paraît impossible, absurde.) Enfin, désagrégation de la
46
nous comprendre et de nous accorder une confiance
sans
laquelle nous ne saurions aller, et qui, nous voulons l’espérer, ne s
47
ller, et qui, nous voulons l’espérer, ne sera pas
sans
leur donner quelque bénéfice en retour. Certes, nous ne demandons pas
48
ls m’ont suivi, les imbéciles », ricane-t-il ; et
sans
rire : « À mort ceux qui paraphrasent ce que je dis ». Il y a chez Ar
49
suite de promenades dont la composition n’est pas
sans
rappeler celle des Nuits d’octobre de Nerval ; forme qui permet à l’a
50
Rousseau, Nerval Musset : mais voyez un Rousseau
sans
tendresse, un Nerval sans pudeur, un Musset ivre non plus de vin de F
51
mais voyez un Rousseau sans tendresse, un Nerval
sans
pudeur, un Musset ivre non plus de vin de France, mais d’alcools plei
52
le commutateur des étoiles… l’une, se décrochant
sans
plus d’hésitation, se mit à pérégriner dans les régions de chasse gar
53
solées où ils se développent. Paysages tristes et
sans
violence, autour de ces êtres dont la détresse est d’autant plus crue
54
sait « qu’entre les êtres, le bonheur est un lien
sans
durée. Seules la souffrance ou de secrètes anomalies ont un pouvoir d
55
s géantes aux pensées, le ciel trop bas d’un rêve
sans
issue, pesant comme l’envie d’un sommeil sans fin… J’avais soif, mais
56
êve sans issue, pesant comme l’envie d’un sommeil
sans
fin… J’avais soif, mais la seule vue d’un liquide me soulevait le cœu
57
a Place Saint-Michel, elle sortit, en me frôlant,
sans
me regarder. Je descendis derrière elle. Mais tout de suite des parap
58
et les personnages des affiches, tout en marchant
sans
fin dans les couloirs implacablement brillants, je me pris à parler à
59
t. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glissement gris,
sans
fin… Il faudrait que je dorme : il n’y aurait plus rien. 4. Encore
61
hée sans charme (février 1927)g « Cet âge est
sans
pitié. » « Le véritable symbole n’est jamais prévu par l’auteur », é
62
es au moins ; de ne pouvoir m’empêcher d’y songer
sans
cesse en lisant cette « tragédie » ; de ne pouvoir m’empêcher non plu
63
raide. Je suis sûr qu’il ne tombera pas. J’admire
sans
émoi. ⁂ Certes, les qualités scéniques de cette pièce sont grandes. J
64
e guère : je sais qu’elle le conduira où il veut,
sans
surprises. « Puisque ces mystères me dépassent, feignons d’en être l’
65
s que l’essence obtenue, si elle est de rose, est
sans
parfum. (Tout de même, Cocteau est un poète : j’en verrais une preu
66
ment, nous n’en demandions pas tant… g. « Orphée
sans
charme », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg
67
leuse obsession. Il lui écrit de longues lettres,
sans
les envoyer. Il apprend sa mort, et qu’elle l’aurait peut-être aimé.
68
l’orange et l’ananas… »). Une telle œuvre, dense,
sans
obscurité, riche et décantée, profonde et délicieuse, gagnera à son a
69
et se suffit. Mais comme pour le film 1905, on a
sans
cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C’est une question d’épur
70
i de lucidité. Séduit par Gide ; admirant Maurras
sans
l’aimer ; saluant en Valéry une réussite unique mais presque inhumain
71
hoix presque impossible, notre incertitude paraît
sans
remède. Mais, ici, M. Daniel-Rops n’a-t-il pas cédé à la tentation de
72
l’inquiétude autant que de la grâce, et régénère
sans
cesse l’inquiétude autant que la sérénité… Au reste, n’est-elle pas d
73
au prix d’un martyre… Nos jugements se rendaient
sans
cesse à l’échelle de l’infini, et cet infini nous écrasait. Comment a
74
Montherlant qui pourrait l’oser dire comme Aragon
sans
ridicule. Et ce que je prenais pour le ton prophétique, ne serait-ce
75
est point façon de parler. Son « nulle part » est
sans
dérobade possible par sous-entendu. Pas plus « ailleurs » que sur ce
76
?… Bon, bon, c’est entendu, on ne peut rien faire
sans
vous. Mais n’oubliez pas que « l’artiste serait peu de chose s’il ne
77
» les thèses rassurantes de la « saine raison »,
sans
se demander jamais si cela ne condamne pas et la santé et la raison.
78
puise vainement une dialectique dont l’objet fuit
sans
cesse par la quatrième dimension. Aragon et les surréalistes auront r
79
urait odieusement une sympathie humaine pour nous
sans
prix ? Mais nous avions besoin de révolution pour vivre, pour nous pe
80
phère toute chargée d’éclairs qui nous atteignent
sans
cesse au cœur et nous revêtent miraculeusement d’aigrettes de folies
81
t que ce n’était pas lui. L’enterrement aura lieu
sans
suite. Suicide du Marquis Salomon le danseur triste baisa cette
82
ù je préférais — et lui aussi — me rendre seul et
sans
argent. Je ne voulais pas le retenir, Je ne pouvais pas le suivre. On
83
s plans ne tue pas un certain mystère. Cette cour
sans
issue, cette tulipe bizarre, cette tête prisonnière qui regarde aille
84
ttendre de ce tempérament qui fait jaillir en lui
sans
cesse des possibilités imprévues. Il y a un côté « homme de la Renais
85
. Celui-ci s’était égaré en avant, très en avant,
sans
s’en apercevoir, peut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin s
86
eut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin
sans
se douter qu’il avait pris quelques années d’avance sur ses contempor
87
e souvenir de Charles Harder, qui est mort jeune,
sans
avoir pu donner toute sa mesure. Il a laissé surtout des dessins, d’u
88
ache, Jacob (mai 1927)ah Voici un livre dur et
sans
grâces, qui ne manque pas d’une beauté assez brutale, pour nous choqu
89
, méprisant : « Mais oui, je ne nie rien, je suis
sans
scrupules, on connaît mon orgueil : osez donc me condamner d’être plu
90
rer une œuvre d’art. La sincérité audacieuse mais
sans
bravade qui donne à ce livre sa valeur de document humain, nuit à sa
91
confiance, voici un homme d’aujourd’hui, presque
sans
pose, et décidé à mépriser le bluff. al. « Pierre Drieu la Rochelle
92
e Drieu la Rochelle : La Suite dans les idées (Au
Sans
Pareil) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, mai 1
93
savait tout. Il effleura mon front de ses lèvres
sans
une parole quand je vins lui souhaiter le bonsoir. Le lendemain, ses
94
me regarda un instant, si doucement… Je me levai
sans
payer, je partis par les rues, une joie violente commençait à m’envah
95
rveaux bourgeois incapables de concevoir un monde
sans
vieilles filles, sans capitalistes et sans gendarmes. Je sais bien ce
96
ables de concevoir un monde sans vieilles filles,
sans
capitalistes et sans gendarmes. Je sais bien ce que vous me direz : L
97
monde sans vieilles filles, sans capitalistes et
sans
gendarmes. Je sais bien ce que vous me direz : Les millions que je po
98
t l’extraordinaire netteté de votre vie. Elle est
sans
bavures, sans réticences ; elle m’apparaît comme un divertissement pe
99
aire netteté de votre vie. Elle est sans bavures,
sans
réticences ; elle m’apparaît comme un divertissement perpétuel et dén
100
erpétuel et dénué d’inquiétude. Et cela n’est pas
sans
me charmer, croyez-moi. Car, enfin, si je suis ici à vous écouter, c’
101
bes des femmes », dit-il, pour vous apprendre ! —
sans
se douter que rien ne saurait vous ravir autant que ses impertinences
102
s au fait, si vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah !
sans
hésiter, je vous ferais un devoir de ce plaisir. Un devoir !… Car hél
103
afés. Et puis, c’est égal, ce soir, tout cela est
sans
importance, car voici « l’heure des petits arbres pourpres, l’heure o
104
u un goût étrange. L’eau est incolore, inodore et
sans
saveur. Mais fraîche. Ainsi, jusque dans votre mépris pour le pittore
105
phiquement dans l’infini de la seconde. Des peurs
sans
cause, plus vides que la mort. Toutes ces choses mystiques, c’est-à-d
106
guérirez. Au contraire, il s’agit de l’envisager
sans
fièvre, pour en circonscrire les effets. J’avoue prendre à cette étud
107
avec une Muse qu’ils n’ont pas coutume d’aborder
sans
le mot de passe de la dernière mode ou de savantes séductions. On sai
108
Elle nous permet donc de considérer la situation
sans
fièvre, sans lamentations d’adieu. On nous a parfois traités de fou
109
rmet donc de considérer la situation sans fièvre,
sans
lamentations d’adieu. On nous a parfois traités de fous (avec ou sa
110
ieu. On nous a parfois traités de fous (avec ou
sans
sourire). Nous sommes à l’âge de nous en réjouir. On s’est beaucoup é
111
subtile convenance avec son objet qu’il en saisit
sans
mièvrerie ni vulgarité la grâce un peu trouble et l’insidieuse mélanc
112
puis s’avança lentement vers la mienne et s’assit
sans
paraître me voir. Une grande figure aux joues mates, aux yeux clairs.
113
ainquit ma timidité, je pris les dés et les jetai
sans
hésiter. Il compta de nouveau, puis avec une légère exaltation : — Vo
114
plissaient d’une joie inconnue. Et je me refusais
sans
cesse aux questions qu’en moi-même posait ma raison effarée. L’étrang
115
emercier. Vois quels chemins de perdition j’ouvre
sans
cesse à ta course aveugle ; tu n’aurais pas trouvé ça tout seul, avec
116
faillites morales et douleurs d’amour — ô vertige
sans
prix du lâchez-tout ! Ils ont inventé les caisses d’épargne, monument
117
e, soudain plein de mépris et de désespoir, ô vie
sans
faute, vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je u
118
de mépris et de désespoir, ô vie sans faute, vie
sans
joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je un jour te désire
119
ucoup d’États ; le plus parfait aussi. Son succès
sans
précédent le met à l’abri de toutes les attaques, du point de vue tec
120
nd public, de l’humour américain, l’on comprendra
sans
peine la popularité mondiale des « idées » d’Henry Ford et des livres
121
ire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux
sans
auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donne libre cours
122
cs en achetant 5 francs moins chers un objet que,
sans
cette baisse, il n’eût pas acheté du tout. Autrement dit, il est trom
123
rs, dans une Europe « chrétienne », applaudissent
sans
réserve aux thèses de cet orgueilleux et naïf messianisme matérialist
124
nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter
sans
lui une aventure que nous pensions gratuite : nous avons cherché le b
125
pense que les formes de la morale peuvent exister
sans
leur substance religieuse.) L’homme moderne manie les choses de l’âme
126
son travail aux lois d’une offre et d’une demande
sans
rapport avec ses désirs réels, et dont il subit docilement l’abstrait
127
et commerciale nécessité. Ennui, fatigue, sommeil
sans
prière. Cela s’appelle encore vivre. Mais l’homme qui était un membre
128
légiées de l’esprit : fortunes oisives ou misères
sans
espoir. On en rencontre encore parmi les jeunes gens, jusqu’au jour o
129
ous sortîmes de l’Opéra, Gérard de Nerval et moi,
sans
nous être rien dit d’autre, comme des amis qui se connaissent depuis
130
le illusoire est la plus douce à mes vagabondages
sans
but. Vous savez, je lance mes filets dans l’eau des nuits, et quelque
131
nous arrêtâmes. Au léger sifflement du bec de gaz
sans
manchon qui éclairait la boutique, et que le vent menaçait d’éteindre
132
lais, descendaient les invités du bal. Des femmes
sans
chapeau couraient vers les voitures, les hommes s’inclinaient pour de
133
t, par exemple, plus efficace. Aragon se retourne
sans
cesse pour crier : Lâches, vous refusez d’avancer ! Mais il reste à p
134
’une angoisse que le nihilisme de M. Malraux veut
sans
issues : l’angoisse que fait naître au cœur du monde contemporain l’a
135
ction, il se dégage de ce roman un désespoir sec,
sans
grimace. Cette intelligence et cette sensibilité ont quelque chose de
136
érite est d’être simple et précise dans l’exposé,
sans
rien simplifier ni préciser à l’excès dans le caractère. Daniel-Rops
137
vérité trop évidente » ; alors qu’il la faudrait,
sans
rien fausser, transcender… aw. « Daniel-Rops : Le Prince menteur (d
138
ndré Rolland de Renéville : Rimbaud le Voyant (Au
sans
pareil, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève
139
t’envoler, laissant des parents inconsolables, ô
sans
cœur, ô pervers, ô disciple de Nietzsche ! » — Sous le poids de cette
140
nnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne, mais
sans
espoir. Il lui écrivit, en sortant de là, dans une crèmerie pleine de
141
bre pour attirer l’attention de la femme blonde —
sans
résultat —, il écrivit une adresse réelle, et mit la lettre dans la p
142
de le droit de démolir. Et me l’accorde aussitôt.
Sans
conditions. Mon rôle n’est pas de proposer une nouvelle forme politiq
143
nements. Pour moi qui cherche à démêler la vérité
sans
égard aux dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de p
144
u monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant,
sans
cesse en garde contre moi-même à cause des autres desquels il ne fall
145
quel on verse les matières les plus hétéroclites,
sans
égard à leurs qualités propres. De 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 com
146
10 composition, etc. Ces disciplines se succèdent
sans
transition, dans un ordre absolument fortuit, de manière à prévenir t
147
c, — n’avez-vous pas honte de vous faire rappeler
sans
cesse des vérités aussi élémentaires. L’égalitarisme des connaissa
148
son commun dénominateur4. Nos bourgeois assistent
sans
honte à ce crime quotidien, et se félicitent du régime des lumières e
149
eux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier
sans
hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta patrie. » La pr
150
s tentent la gageure de réformer l’école primaire
sans
toucher au principe de l’instruction publique. Les réformes qu’ils on
151
peut-être l’humanité… Je songe à un enseignement
sans
école. Je songe au maître antique, dont toute la personne était un en
152
fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie
sans
l’instruction publique est pratiquement irréalisable. Ici, je demande
153
érités tellement évidentes — que cela n’irait pas
sans
quelque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire, écrire et compte
154
u sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens mourront
sans
avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la
155
urs idéalistes, la famille des valeurs réalistes,
sans
lesquelles le monde s’enfonce de son propre poids dans l’abrutissemen
156
aux besoins de l’époque. Pauvre époque ! On parle
sans
cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insatiable
157
l’instruction helvétique sont capables d’absorber
sans
fou rire les discours de tirs fédéraux. On a comparé le monde moderne
158
de régimes anciens peut nous amener à constater,
sans
plus, que notre soi-disant progrès social correspond à un recul humai
159
à l’endroit de la forme sociale que nous appelons
sans
la connaître et qui s’élabore déjà secrètement, que ce mépris et ce s
161
enir compte du réel ne signifie pas s’y soumettre
sans
combat. L’utopiste est celui qui ne se résigne à aucun état de choses
162
ses. Il est pour le « mieux » contre le « bien ».
Sans
lui l’humanité s’avachirait totalement. Mais il est dans l’ordre qu’e
163
je propose-là. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer
sans
trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit po
164
voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera
sans
vous. Déjà revient le temps des mages : ils comprennent les théories
165
e notre force de pensée nous rendrait une liberté
sans
laquelle nos efforts resteront vains pour instaurer cette nouvelle at
166
de le droit de démolir. Et me l’accorde aussitôt.
Sans
conditions. Mon rôle n’est pas de proposer une nouvelle forme politiq
167
nements. Pour moi qui cherche à démêler la vérité
sans
égards aux dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de
168
u monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant,
sans
cesse en garde contre moi-même à cause des autres desquels il ne fall
169
quel on verse les matières les plus hétéroclites,
sans
égard à leurs qualités propres. De 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 com
170
10 composition, etc. Ces disciplines se succèdent
sans
transition, dans un ordre absolument fortuit, de manière à prévenir t
171
c, — n’avez-vous pas honte de vous faire rappeler
sans
cesse des vérités aussi élémentaires. 3.c. L’égalitarisme des conn
172
on commun dénominateur 4. Nos bourgeois assistent
sans
honte à ce crime quotidien, et se félicitent du régime des lumières e
173
eux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier
sans
hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta patrie. » 3.f.
174
s tentent la gageure de réformer l’école primaire
sans
toucher au principe de l’instruction publique. Les réformes qu’ils on
175
peut-être l’humanité… Je songe à un enseignement
sans
école. Je songe au maître antique, dont toute la personne était un en
176
fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie
sans
l’instruction publique est pratiquement irréalisable. Ici, je demande
177
érités tellement évidentes — que cela n’irait pas
sans
quelque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire, écrire et compte
178
u sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens mourront
sans
avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la
179
urs idéalistes, la famille des valeurs réalistes,
sans
lesquelles le monde s’enfonce de son propre poids dans l’abrutissemen
180
aux besoins de l’époque. Pauvre époque ! On parle
sans
cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insatiable
181
l’instruction helvétique sont capables d’absorber
sans
fou rire les discours de tirs fédéraux. On a comparé le monde moderne
182
de régimes anciens peut nous amener à constater,
sans
plus, que notre soi-disant progrès social correspond à un recul humai
183
à l’endroit de la forme sociale que nous appelons
sans
la connaître et qui s’élabore déjà secrètement, que ce mépris et ce s
185
enir compte du réel ne signifie pas s’y soumettre
sans
combat. L’utopiste est celui qui ne se résigne à aucun état des chose
186
ses. Il est pour le « mieux » contre le « bien ».
Sans
lui l’humanité s’avachirait totalement. Mais il est dans l’ordre qu’e
187
je propose-là. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer
sans
trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit po
188
voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera
sans
vous. Déjà revient le temps des mages : ils comprennent les théories
189
e notre force de pensée nous rendrait une liberté
sans
laquelle nos efforts resteront vains pour instaurer cette nouvelle at
190
nnant franchement dans ses propriétés, y découvre
sans
cesse de nouvelles sources. Il défriche et il fabrique, soit qu’il se
191
nt je suis seul à redescendre au jour dans l’aube
sans
refuges… VI Prisonnier de la nuit mais plus libre qu’un ange prison
192
comme dit M. Charly Clerc ; des révolutionnaires
sans
idéal et sans puissances de mythe ; des philosophes sans pente ni gra
193
Charly Clerc ; des révolutionnaires sans idéal et
sans
puissances de mythe ; des philosophes sans pente ni grandeur ; (Je me
194
éal et sans puissances de mythe ; des philosophes
sans
pente ni grandeur ; (Je mets au concours ce problème, d’ailleurs inso
195
es certains sophismes et ce « badinage mystique »
sans
l’accompagnement desquels, semble-t-il, nul Français ne saurait accep
196
st au 53 rue de Rennes ; je ne vous le confie pas
sans
un secret tremblement. Nous embarquons Jean Cassou, et le fantôme se
197
her pour mieux croquer. Pourquoi ne pas se perdre
sans
arrière-pensée ? S’il me reste un espoir au sein de mes erreurs les m
198
Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs
sans
yeux dominent des baraques éparses dans une brousse où s’engage délib
199
où s’engage délibérément notre fantôme. Il avance
sans
bouger les jambes. Nous suivons à tâtons. Ce que je pressentais ne ta
200
urant et prétentieux. Je suis de ceux qui mangent
sans
faire d’histoires. Je remarque simplement qu’on n’est jamais mieux po
201
e, — juste de quoi s’étendre, et regarder jaillir
sans
fin contre soi l’eau de ce beau Danube jaune qui est le plus inodore
202
aune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir.
Sans
avoir pu retrouver cette mélodie descendue d’un balcon où chantait la
203
e descendue d’un balcon où chantait la Schumann ;
sans
avoir pu retrouver le nom de qui l’on a reconduit à sa villa, vers ci
204
s ces quartiers si clairs, arbres et jets d’eau ;
sans
avoir pu retrouver, des conversations de ce bal, autre chose que la p
205
l’adoration comblée, j’en sortirais de ces objets
sans
nom, inutilisables, bouleversants de perfection, gages d’un monde que
206
ges d’un monde que les poètes essaient de décrire
sans
l’avoir jamais vu, et dont nous savons seulement que tout y a son éch
207
ais moi qui cherche un Objet Inconnu ! — Ô Destin
sans
repos et qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les plus incomp
208
en reste. Sur quoi l’on m’entraîna dans un musée
sans
sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques paysages romantiques au
209
ons dont on ne saurait à la légère se débarrasser
sans
courir les risques12 les plus graves et provoquer une crise, bref, sa
210
s12 les plus graves et provoquer une crise, bref,
sans
le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi, je poursuiv
211
ie est un devoir de politesse. Comment la mesurer
sans
mauvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Di
212
sement des rôles, l’oppresseur devenant l’opprimé
sans
y perdre le sentiment de sa supériorité de race — sa véritable légiti
213
s méritoire, mais plus symbolique qu’efficace. Et
sans
lendemain. Ce mélange, en toutes choses, d’enfantillage et de grandeu
214
terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville
sans
ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un c
215
nte, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre,
sans
arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un coteau. Trois
216
ie d’où l’on voit le Danube gris-jaune, brillant,
sans
rides, la petite ville juste au-dessous de soi, et la basilique sur s
217
panouit dans un monde rythmé, fusant, tournoyant,
sans
frontières. Eux : leurs petites moustaches militaires, leurs joues ro
218
désir ? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête,
Sans
Noms, ça ne sera pas encore pour cette fois. 13. Chansons hongrois
219
envierais presque. Celui qui part pour la Hongrie
sans
talisman, s’il a du cœur, n’en revient plus. 15. La plaine et la m
220
ci, peut-être, mais invisible. Lève-toi, pars, et
sans
vider ton verre — il n’y a pure ivresse que de l’abandon —, car voici
221
ire suffirait à l’indiquer. Mais ce qui l’établit
sans
conteste dans une classe internationale — comme on dirait en style sp
222
avec une intelligence et une autorité aujourd’hui
sans
secondes : le sens de la responsabilité de l’écrivain. bk. « Charle
223
appante d’un certain « homme moderne », — l’homme
sans
Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même,
224
; plutôt érotique qu’amoureux ; voué à un orgueil
sans
issue, puisque pour lui n’existe aucune transcendance où s’abîmer, d’
225
finition nette de notre foi : il faut qu’on sache
sans
équivoque ce qu’est le protestantisme avant de pouvoir trancher de ce
226
l’élaboration d’une œuvre. Pas de style religieux
sans
doctrine. Et plus la doctrine se relâche et s’estompe, moins l’art mo
227
t aussi de résoudre certains conflits apparemment
sans
issues : les acteurs du drame n’hésitent pas à louer une villa à Heid
228
ellence du sentiment, parce qu’elle le transforme
sans
cesse, alors que nous sommes attachés surtout à des instants parfaits
229
l’on découvre soudain que cette femme, qui a subi
sans
les mettre jamais en question les exigences les plus terribles de la
230
et a ce mot exquis : « Il prêche merveilleusement
sans
jamais aucune excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’Églis
231
n naturelle de traiter les questions religieuses,
sans
fausse honte ». (Seuls, parmi les catholiques, son mari et sa tyranni
232
rofonde sur l’état d’âme d’un de ses héros, comme
sans
le savoir, il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’Église c
233
ligieuse. Celui de La Princesse Blanche 20 donne
sans
aucun doute l’accord le plus profond de l’œuvre de Baring. En voici l
234
elle poursuit une grandiose existence géologique
sans
rapport avec la nôtre. Les atomes que nous sommes peuvent trouver sur
235
me nous fait sentir combien nous sommes mesquins,
sans
exigences véritables et sans grandeur. Peut-être, se dit-on en le fer
236
ous sommes mesquins, sans exigences véritables et
sans
grandeur. Peut-être, se dit-on en le fermant, est-il réellement impos
237
ntale), et avec sa foi chrétienne. Il peut livrer
sans
crainte le secret d’une telle action ; sans crainte et sans vanité no
238
ivrer sans crainte le secret d’une telle action ;
sans
crainte et sans vanité non plus, car son œuvre écrite n’est encore qu
239
te le secret d’une telle action ; sans crainte et
sans
vanité non plus, car son œuvre écrite n’est encore qu’un moyen de ser
240
e qu’un moyen de servir et d’agir. C’est un homme
sans
partage et sans failles. Quelques articles parus dans des revues fran
241
servir et d’agir. C’est un homme sans partage et
sans
failles. Quelques articles parus dans des revues françaises ou suisse
242
ographie en particulier avait atteint des tirages
sans
précédent dans son pays. Il nous restait à entrer en contact personne
243
un asile de fous qui s’étend sur toute la terre.
Sans
se préoccuper si c’était le monde ou lui-même qui était fou, Eiichi d
244
’il n’ait aucune peine à se juger impartialement,
sans
exagérer sa critique et sans nulle complaisance. Il n’a pas de terrib
245
uger impartialement, sans exagérer sa critique et
sans
nulle complaisance. Il n’a pas de terribles remords, il a des remords
246
sur ses belles actions. Il les note, simplement,
sans
oublier d’indiquer ses hésitations, les traverses souvent fortuites q
247
ur la route, criant à son corps : “Meurs !”, mais
sans
résultat ». C’est dans un tel état de désespoir que soudain l’amour d
248
fait de la misère humaine, — cela ne saurait être
sans
fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christianisme et capitalisme
249
nt habile qu’on vote l’acquittement à main levée,
sans
examen des preuves. Non seulement Gide a presque toujours raison de s
250
et puis, soudain, l’on s’impatiente d’être ramené
sans
cesse dans un cercle de paradoxes et de malentendus où il semble qu’u
251
« Je ne puis autrement. » Gide, lui, se préoccupe
sans
cesse de faire entendre qu’il « pourrait autrement ». Que rien de ce
252
ent, exquis, mais, pour tout dire, complaisant et
sans
vénération. Complaisant à sa propre modestie. Et, par là même, d’une
253
te ne la dirige plus et qu’elle flotte au hasard,
sans
but et sans attaches, cherchant uniquement à se satisfaire dans la jo
254
ige plus et qu’elle flotte au hasard, sans but et
sans
attaches, cherchant uniquement à se satisfaire dans la jouissance pré
255
tait sur les choses invisibles. La vie, désormais
sans
au-delà, sans relation avec l’infini, se trouble et se complique ; le
256
hoses invisibles. La vie, désormais sans au-delà,
sans
relation avec l’infini, se trouble et se complique ; le sentiment con
257
s moderne les confirme et les répète bien souvent
sans
les connaître. Et « le point de vue de Genève » — c’est-à-dire protes
258
l’on considère en effet l’homme moderne, l’homme
sans
mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi interne et de tension
259
de tension par le péché, il n’est plus qu’un être
sans
destinée, un « indiscret ». « Sa substance interne est crevassée et d
260
divisée. Son œuvre souvent pleine de charme mais
sans
forme et sans but, peut bien nous stimuler, mais ne nous détermine ja
261
œuvre souvent pleine de charme mais sans forme et
sans
but, peut bien nous stimuler, mais ne nous détermine jamais. Cet homm
262
l’intérieur. Il ne peut jamais sortir de son moi
sans
trahison et chaque manifestation de son essence intime ressemble par
263
e à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé
sans
complicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner donne la sensation
264
ns un certain style. Car il n’est point de vérité
sans
forme. Quelques pages étranges et puissantes sur les chimères de Notr
265
t aux indiscrets de comprendre intellectuellement
sans
« réaliser ». Il faut que les pensées créées ne soient concevables qu
266
humaine, une retenue presque solennelle mais qui
sans
cesse frôle l’humour, et parfois tourne en sournoise malice. On ne pe
267
a grandeur — et toute la misère — des protestants
sans
foi »31. Quoi qu’il en fût d’ailleurs de la portée religieuse des tro
268
, tandis que Calvin l’orthodoxe ne saurait l’être
sans
renier le fondement de sa croyance34. Or nous voyons le moralisme se
269
ein d’une nature hostile, de sorte qu’il lui faut
sans
cesse s’efforcer, ne connaissant que peu de repos de son adolescence
270
omment Ramuz croirait-il à l’être collectif, être
sans
racines, mythe cérébral. « Je ne distingue l’être qu’aux racines de l
271
e invention, que l’on pourrait baptiser la pensée
sans
douleur, et qui comblait si doucement la débilité morale du siècle !
272
14, il apparaît que la question peut être reprise
sans
trop de mauvais goût par une jeunesse qu’on dit outrecuidante, — qui
273
ique que nous devons de pouvoir trancher le débat
sans
risquer le poteau. L’on s’en rend compte en écrivant ces lignes, et q
274
ouvent rien de plus que leur propre rationalisme,
sans
tension ni grandeur : ils ne savent pas voir dans la sagesse faustien
275
u long de l’œuvre, prouve que la question se pose
sans
cesse à nouveau et que sous l’apparence de plus en plus sereine, la t
276
ésie. Le drame s’ouvre sur un réveil : l’exercice
sans
frein des arts occultes laisse l’esprit de Faust béant sur le vide :
277
. Si Faust est le drame d’une formidable patience
sans
cesse remise en question, la Saison en enfer est le drame d’une puret
278
e puissante circonspection, pendant soixante ans,
sans
jamais s’abandonner aux bienheureuses violences de l’orage, au repos
279
aute menace, invisible à tout autre, l’accompagne
sans
trêve, et c’est d’elle qu’il tire ses forces, toujours renouvelées. M
280
cotte d’invisible silence. Vous pouvez lui parler
sans
le troubler : les mots n’atteignent plus son rêve profond. Et le céré
281
aculer le réel. Au contraire l’on peut considérer
sans
paradoxe que la littérature de Goethe est un des moyens de silence do
282
s mystères, et par là même l’occasion de réaliser
sans
cesse à nouveau l’exigence dernière de la magie : son reniement au pr
283
nouent leur effroi je t’appelle à grande voix
sans
un son sans un écho le silence autour de toi déroule ses lents dr
284
effroi je t’appelle à grande voix sans un son
sans
un écho le silence autour de toi déroule ses lents drapeaux dan
285
toi déroule ses lents drapeaux dans une aube
sans
frontières nos corps sont dans l’autre nuit mais c’est ici que
286
grâce. Et c’est en quoi la transcendance divine,
sans
cesse, se mêle à notre vie pratique et vient bouleverser nos sagesses
287
leurs doctrinales les plus gênantes pour ce monde
sans
Dieu. Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de G
288
ans la peau ; c’est aujourd’hui en disant vite et
sans
calcul ce qui nous presse qu’on la dira le moins imparfaitement. Je n
289
ntre le malthusianisme des virtuoses de la pensée
sans
douleur, contre une bourgeoisie que la jouissance du téléphone et de
290
lisation », disais-tu. Formule qu’au même moment,
sans
connaître ton texte, j’utilisais ailleurs pour définir nos tâches imm
291
dans sa violence éternelle. Privilège à vrai dire
sans
mesure ; oserai-je écrire : sans espoir ? Tâchons d’être joyeux et hu
292
lège à vrai dire sans mesure ; oserai-je écrire :
sans
espoir ? Tâchons d’être joyeux et humbles. 8. Le seul climat qui pe
293
», réservons-le à ceux qui reconnaissent (avec ou
sans
dégoût) leur crapulerie naturelle (lâchetés, compromissions, égoïsmes
294
ture enfin garde ses droits. Aussi n’est-ce point
sans
une gêne grandissante que l’on poursuit la lecture de ces pages où ma
295
t de leur coller une étiquette qui les distingue,
sans
méprise possible, de tous ceux qui, purs ou impurs, travaillent effec
296
ong de la fameuse « ligne générale » et d’abattre
sans
pitié tout ce qui dépasse. Cependant cette défense meurtrière d’une p
297
roquement d’être de la police, ou bien à décréter
sans
rire que tel petit copain devient dangereusement trotskiste. Ils appo
298
on assez voisine de celle de MM. Aron et Dandieu,
sans
aller jusqu’à prôner comme ils le font « la révolution nécessaire ».
299
sent trois ou quatre fois de suite la même chose,
sans
ajouter aucune clarté au dessein général. Mais celui-ci, par bonheur,
300
voirs ; on ne voit pas à quoi mène la philosophie
sans
matière, la philosophie sans rime ni raison » … « Il n’y a aucune rai
301
mène la philosophie sans matière, la philosophie
sans
rime ni raison » … « Il n’y a aucune raison d’écarter ce genre de que
302
plus définir et assumer son bien ni son mal, — et
sans
cesse il en parle, car la Société vit sous le règne des jugements. Ma
303
: on tient tout de même à choisir ses complices.
Sans
entrer donc dans le vif du débat — à savoir si Martin, « objecteur de
304
uat à ses fins, jugerait de tels cas sommairement
sans
avocats ni simulacres d’aucune sorte. Qui trompe-t-on ici ? Les « gra
305
la justifier par des arguments, au lieu d’entrer
sans
plus tarder en obéissance révolutionnaire. Ceci pourra paraître orgue
306
essimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme
sans
illusions. Et sa devise n’est autre que la maxime souveraine du Tacit
307
êtres que l’attitude du pessimisme actif condamne
sans
discussion et sans appel. Et c’est peut-être vis-à-vis d’eux seulemen
308
e du pessimisme actif condamne sans discussion et
sans
appel. Et c’est peut-être vis-à-vis d’eux seulement que notre politiq
309
« nécessité » révolutionnaire dont l’ampleur est
sans
précédent. Ce n’est plus de conflits d’idées qu’il s’agit, ni même de
310
til ». Théorie dont le fatalisme interne reparaît
sans
cesse dans les propos des marxistes les plus émancipés, les moins « m
311
’individu, de la « pensée » bourgeoise (la pensée
sans
douleur !), des méthodes policières grâce auxquelles se maintient le
312
Le sentiment de l’Europe centrale Un accord
sans
résolution Il arrive qu’au sortir de Paris le train de banlieue qu
313
— c’est la Souabe, la Thuringe, la vie bourgeoise
sans
avarice ; — puis le contraste d’un massif central de sapins et de lac
314
aliser dans l’espace des sentiments ou des désirs
sans
fin, et qui n’ont de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? Tout de
315
sien quelque chose dont il convient de se gausser
sans
examen. Mais une exacte traduction ne servirait au fond qu’à déplacer
316
rance, comme une dérision désespérée. Malentendus
sans
cesse renaissant au contact des éléments inférieurs de deux mondes do
317
Europe centrale, de ces choses « déchirantes » et
sans
nom qui font dans l’âme un bruit de vent mortel et caressant ; une qu