1
holique. Et son lyrisme, encore un peu brutal, il
saura
le dompter, et atteindre au classicisme véritable. Voici un construct
2
joue franc jeu. S’il faut lutter contre lui, nous
savons
qu’il observera les règles. Saluons-le donc du salut des équipes avan
3
t beaucoup dire. Il y avait dans le Paradis je ne
sais
quel relent de barbarie, un assez malsain goût du sang. Tout cela s’e
4
nt souvent lorsqu’on parle de cette œuvre : je ne
sais
s’il faut en voir la raison dans la force de la personnalité révélée
5
plupart des surréalistes n’ont rien à dire, mais
savent
admirablement parler. Ils érigent donc en doctrine leur impuissance.
6
Freud — dont ils se réclament imprudemment, — on
sait
ce que c’est que la « liberté » d’un esprit pur de tout finalisme ! S
7
Europe vieillie, les parfums puissants de l’Asie
sauront
encore éveiller de beaux rêves. Il y a ceux qui repoussent une Asie i
8
orientalistes, qui, eux, apportent des documents,
savent
de quoi ils parlent, ils se récusent lorsqu’il s’agit de conclure. Un
9
e l’Allemagne nouvelle — et peut-être parce qu’il
sait
en sortir parfois — M. Otto Flakei a gardé son bon sens et son sang-f
10
tialité. Son art bénéficie de cette vision. Je ne
saurais
résumer les nombreuses péripéties de son dernier roman sans exposer e
11
ous les jours aux vivants et aux morts : Mère, je
sais
très mal comme l’on cherche les morts… « … Cette chose haute à la voi
12
n père dans les maisons. » Comme Valéry, ce poète
sait
« des complicités étranges pour assembler un sourire ». Comme Max Jac
13
libération, un Yeats, un A.E., bien d’autres, ont
su
payer de leur personne. Effet, puisque l’héroïsme d’une révolution en
14
antisme, dans le détail de la vie d’une ville. Il
sait
qu’un grand mouvement est la résultante de millions de petits. Voici
15
ode simplifiée pour l’exploitation des ruines. On
sait
le reste. Tout cela, Walpole ne le dit pas. Mais ses personnages le s
16
trop souvent un brillant appareil dialectique ne
sait
produire que l’illusion. C’est la revanche du fameux scrupule protest
17
s 1926)o L’époque s’en va très vite vers on ne
sait
quoi. On a mis le bonheur devant soi, dans un progrès mal défini, et
18
er leur moi. Ils y cherchent un fortifiant, je ne
sais
quelle excitation, quelle révélation ou quel oubli. C’est un dilettan
19
l’époque réclame 1. C’est aussi pourquoi l’on ne
saurait
accorder trop d’importance à leurs tentatives morales, si singulières
20
qui ne lèguent aux suivantes que leur lassitude :
sachons
au contraire profiter des démonstrations par l’absurde de quelques pr
21
t modestes — ne s’isolant pas de la Société ; ils
savent
que pour lutter il faut des armes et ne méprisent pas la culture ; sa
22
de langage et maîtres de leurs corps exercés, ils
savent
qu’il n’y a de pensée valable qu’assujettie à son objet, qu’il n’y a
23
sortira peut-être une foi nouvelle ; mais qu’ils
sachent
, quand viendra le moment, détourner les yeux de leur recherche pour c
24
ts ni d’utopies, Clerville, Janson et Brémond ont
su
arracher leurs auditeurs de leur lit de préjugés pour les placer véri
25
de. (Il serait aisé de montrer quel parti Jouve a
su
tirer des complexes de famille freudiens, ou d’analyses de démences m
26
rce que c’est toujours le même déclic. Cocteau le
sait
, et pour varier il tire tantôt à gauche tantôt à droite, sur Barrès,
27
emps. Libre à qui veut d’y voir un symbole. On ne
saurait
exagérer l’importance des conditions météorologiques du succès d’une
28
re. Après les exposés de Janson, de Brémond, j’en
sais
plusieurs qui ont ainsi « lâché » pas mal de préjugés en matières soc
29
de souscrire à la brochure de la conférence3 pour
savoir
tout ce que je n’ai pas dit dans ces quelques notes. 3. Il suffit e
30
ou de dégoûts étranges viennent m’habiter ; je ne
sais
plus… Je suis beaucoup de personnages, faudrait choisir. Vous me dire
31
ésolu. Me voici devant quelques problèmes dont je
sais
qu’il est absolument vain de prétendre les résoudre, mais que je dois
32
ncore comprendre — tout est si fragile —, mais je
sais
quelle légèreté puissante, quelle confiance vont guider ce corps et c
33
ent la bête en même temps qu’elle. Et parce qu’il
sait
ce qu’elle va faire, il peut la dominer… : on ne vainc vraiment que c
34
cide, avec une sorte d’acharnement, comme seul il
sait
l’être aujourd’hui sans que cela nuise en rien à un don de sympathie
35
rceaux attestent la délicatesse, mais parce qu’il
sait
y trouver les seuls motifs réels d’exaltation. 1. Le Dépaysement o
36
quérir droit de cité. Voici enfin un critique qui
sait
tirer une leçon constructive des expériences entreprises par les géné
37
II y a, en fait, deux manières de se connaître, à
savoir
se concevoir et s’essayer. » Fort bien, mais l’œuvre n’est-elle pas u
38
exemples d’un Meredith et d’un Stendhal, qui ont
su
« penser dans le train de l’action, faire de la psychologie à la volé
39
nonchalance des vrais puissants, je compte qu’il
saura
fonder sa gloire future sur des valeurs plus humaines. x. « Henry d
40
et des odeurs, espérant entrer là-bas dans je ne
sais
quelle harmonie plus reposante. Cette imparfaite accoutumance au mond
41
Mais ce cœur fatigué se reprend à souffrir, il ne
sait
plus de quels souvenirs ; jusqu’au soir où la douleur nette d’un amou
42
s de morale à quoi nous obligeaient en réalité on
sait
quel dégoût, et certains désirs de grabuge moins avouables, — la sinc
43
peut paraître gratuite au lecteur parce qu’il ne
sait
pas tout sur le personnage. Mais quant à l’auteur, il n’y a pas de gr
44
isages se cachent dans des fourrures, personne ne
sait
la richesse de ta vie…). J’écris ces choses. Puis, dans un ancien car
45
le moment que je vis1. Il est bien clair qu’on ne
saurait
atteindre « la vérité sur soi » en se servant de la méthode indiquée
46
implique la publication de notre revue. Mais nous
savons
, tout comme M. Coué, que ce serait de mauvaise méthode. Et, comme M.
47
e a sa raison d’être. La vie d’aujourd’hui, on le
sait
, nous oblige à nous affirmer ou à refuser de nous affirmer avec une n
48
bénie — par qui ? elle était anticléricale, on ne
saurait
le taire, — Urbain dormait. L’étoile, jeune fille, roulait gentiment
49
ion progressive et réciproque des conjoints. » On
sait
que Beyle appelait cristallisation une fièvre d’imagination qui orne
50
ltivent point cette fièvre. Et comme la morale ne
sait
plus leur imposer de feindre encore ce que le cœur ne ressent plus, i
51
u’on les attendrait, plus franche d’allure. On ne
sait
ce qui la retient : son amour ? son manque d’amour ? Pour Jacques, il
52
usses, et là, gidiennes. Il se connaît assez pour
savoir
ce qui est en lui de l’homme même, ou de l’amateur distingué, — et ne
53
seulement toutes les morts du plaisir », car elle
sait
« qu’entre les êtres, le bonheur est un lien sans durée. Seules la so
54
endre attentive à ma présence… Mais, alors, je ne
sais
quel démon du malheur me paralysa. Je venais d’entrevoir l’image d’un
55
ire à ma timidité. Peut-être était-ce vous. Je ne
saurai
jamais. À l’arrêt de la Place Saint-Michel, elle sortit, en me frôlan
56
e sentais mieux, on me laissa rentrer seul. Je ne
sais
comment j’y parvins. Je crois que j’ai marché plusieurs heures avant
57
à chausse-trappes, cette habileté surtout. Je ne
sais
si ce malicieux Gagnebin (non pas Elie) pensait à quelqu’un lorsqu’il
58
ités scéniques de cette pièce sont grandes. Je ne
saurais
même indiquer aucun endroit par où elle pèche contre les principes ch
59
cette admirable machine ne m’inquiète guère : je
sais
qu’elle le conduira où il veut, sans surprises. « Puisque ces mystère
60
e preuve, pour mon compte, dans le fait que je ne
sais
parler de lui autrement que par métaphores.) 5. M. Zimmer, dans la
61
désabusé, constate que jamais « la Montagne » ne
saura
venir au prophète, même s’il se nomme Mossoul. Pourtant, au milieu de
62
discrétion, cet air de rêverie d’un homme qui en
sait
long… Et, certes, il faut être un peu mage pour porter tant de riches
63
nscients : l’époque et l’être secret du héros. Il
sait
mieux que quiconque aujourd’hui faire éclater dans un cadre très mode
64
des amours impossibles, des histoires dont on ne
sait
pas la fin ni le sens véritable, mais seulement qu’elles ont fait sou
65
space en relation se modifie pour maintenir je ne
sais
quelle harmonie… C’est une réalité aussi réelle que celle dont nous a
66
s yeux… Peut-être, quand nos regards plus assurés
sauront
enfin gagner de vitesse les prodiges que déclenche René Clair, verron
67
n écrivain, un bel écrivain, comme on dit. Et qui
sait
tirer un admirable parti littéraire de son tempérament vif, insolent
68
orrents. » Une belle phrase, n’est-ce pas ? Je ne
sais
qu’un Montherlant qui pourrait l’oser dire comme Aragon sans ridicule
69
l’imposer pour quelles fins assez basses, nous le
savons
… Mais pour Aragon, ce n’est point façon de parler. Son « nulle part »
70
aucoup trop d’êtres et de choses à aimer, et vous
savez
ce que cela suppose. Comprenez-moi : submergés, absolument… Le Sens
71
omme tout ce qui est parisien, hait Paris mais ne
saurait
vivre ailleurs… Mais non, il y aurait trop à dire, et puis l’on croir
72
s poèmes où détresse rimait avec maîtresse. École
savait
le mythe du voyage, et qu’on ne manque pas le train bleu d’un désir.
73
un violon, pour qu’il en joue, au printemps, s’il
savait
… R.S.V.P. À Max-Marc-Jean Jacob Reymond. Une étoile à la bou
74
: il y a de jeunes peintres neuchâtelois. Quant à
savoir
s’il est possible déjà de discerner parmi eux certaines tendances gén
75
onfèrent une actualité toujours vive. D’ailleurs,
sachons
le reconnaître, il y a moins de malice que de paresse dans les jugeme
76
erveilleux foyer de contagion contre lequel je ne
saurais
me prémunir par le moyen d’aucun de ces appareils à jugements garanti
77
rt très volontaire, qui connaît ses ressources et
sait
en user avec la sobriété qui produit le maximum d’expression. Cette «
78
d’expression. Cette « simplicité précieuse », il
sait
la conférer à tout ce qu’il touche, qu’il décore une bannière, fabriq
79
t qui tout en s’épurant dans des formes claires a
su
les renouveler. Il nous apporte aussi cet élément de vitalité combati
80
l’écrasement de ses couleurs, une sensualité qui
sait
se faire délicate quand du haut de San Miniato ou de Fiesole, il pein
81
dans toute sa palette, ce charme enfin, ce je ne
sais
quoi qu’on cherche en vain chez beaucoup des meilleurs de nos artiste
82
Il aime ces heures où ciel et onde se mêlent, et
sait
rendre mieux que personne la liquidité d’un lac, certaines atmosphère
83
me d’aviateur, retour de Vienne, un sculpteur qui
saura
s’imposer. Léon Perrin a compris tout le parti qu’on pouvait tirer de
84
le réalisme imposé par les sujets et un style qui
sait
rester ample, d’une simplicité non dépourvue de puissance. Une fois d
85
style donnée par le cubisme aux artistes qui ont
su
se dégager de son outrance théorique. C’est dans la manière cubiste e
86
iomphe de la littérature sur la vie, mais d’avoir
su
en garder une passion pour la pureté, un « jusqu’au boutisine » qui s
87
une femme me regarda longuement. » Mes parents me
savaient
vierge et c’était la joie de leur vie, car ils aimaient en moi par-de
88
dans le bonheur de la saison. — Au soir, mon père
savait
tout. Il effleura mon front de ses lèvres sans une parole quand je vi
89
dait avec une terreur ou je crus distinguer je ne
sais
quelle déchirante nostalgie. Pour lui, sans doute, j’étais perdu. Mai
90
u. Mais il souffrait d’autre chose encore : il se
savait
vieux, maintenant. » Je songeais justement à un sourire de mon amie q
91
du hasard, ce poète immoral et malicieux. » Je ne
sais
dans quel rapide de l’Europe centrale — région où l’on est forcé de p
92
trouvez pas sérieux. Le reproche est grave. Je ne
saurais
y répondre. Je pourrais vous dire que si vous me trouvez un peu potac
93
our vous apprendre ! — sans se douter que rien ne
saurait
vous ravir autant que ses impertinences. À ce moment s’approche M. Pi
94
’éprouve la fermeté de ma main. Je vous tiens. Je
sais
où vous êtes. Vous n’allez pas me surprendre par-derrière. Une fois —
95
ritablement n’est dicible. (Depuis le temps qu’on
sait
que la lettre tue ce qu’elle prétend exprimer ; depuis le temps qu’on
96
signifier les choses qui nous importent. Vous le
savez
. Alors vous les lâchez en liberté, par haine de cette esthétique ou d
97
pas, à poursuivre une quête de l’esprit. Et vous
savez
ce qu’elle nous vaut : les mépris, les haines douloureuses ou grossiè
98
ans le paragraphe, après « Narcisse », sans qu’on
sache
s’il s’agit d’une erreur ou d’une volonté de l’auteur. 15. Variante
99
ner. (On a fait ses preuves, quoi !) Et puis, qui
sait
, peut-être sauront-ils rallier le dernier disciple du Bienheureux Jea
100
ses preuves, quoi !) Et puis, qui sait, peut-être
sauront
-ils rallier le dernier disciple du Bienheureux Jean… Et puis, en voil
101
rangère dont on rêve à 15 ans ; et voici ce je ne
sais
quoi, ce délice furtif, ce que l’auteur lui-même appelle « cette vagu
102
e trouve dans une ancienne réalité ressuscitée… »
Sachons
gré à M. Vaudoyer d’avoir su donner à ces œuvrettes une si exquise hu
103
ressuscitée… » Sachons gré à M. Vaudoyer d’avoir
su
donner à ces œuvrettes une si exquise humanité : par lui le « charme
104
Rilke — sont du meilleur Jaloux, de ce Jaloux qui
sait
parler mieux que personne des poètes scandinaves et des romantiques a
105
itraire et si facultative », je me dis qu’il n’en
saurait
être autrement tant qu’on se tient à cette attitude scientifique, vis
106
e taille à affronter d’autres dédales ! Mais il a
su
mettre plus de choses qu’il n’y paraît d’abord dans ces 50 pages. Bea
107
ne fièvre faisait s’épanouir sur son visage je ne
sais
quel plaisir cruel. C’était un jeu très simple où l’esprit libre de c
108
soir-là, une confiance me possédait, telle que je
savais
très clairement que je gagnerais à tout coup. L’étranger se mit à dis
109
délicieusement. Et de cette nuit peut-être, je ne
saurai
jamais rien… (sinon qu’au lendemain je n’avais plus un sou). Je n’ai
110
er. Ma vie m’a repris, je ne suis pas heureux. Je
sais
très bien que je devrais tenter quelque chose. Je suis plein de rêves
111
ie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore,
saurai
-je un jour te désirer, te haïr… 9. Calembour sur une idée juste. (N
112
son « chemin de Damas » (comme il dit sans qu’on
sache
au juste quelle dose d’« humour » il met dans l’expression), c’est la
113
es socialistes font aux capitalistes européens ne
sauraient
l’atteindre. Au contraire, il a résolu la question sociale d’une faço
114
e et vers la richesse qui en est le fruit. On ne
saurait
mieux dire. Mais il faudrait en tirer des conséquences, alors que For
115
n’en pourrait citer un exemple individuel ? Nous
savons
assez en quel mépris l’homme d’affaires à l’américaine tient les chos
116
Ces êtres, d’une espèce de plus en plus rare, qui
savent
encore quelque chose de la vie profonde, qui voient encore des vérité
117
Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne
sait
quelles forces occultes sans doute dangereuses, puisqu’elles les rend
118
me penche vers un voisin pour lui demander je ne
sais
plus quoi. Mais sans doute évadé dans son rêve, beaucoup plus loin qu
119
fidélité ou inconstance ne se pose plus. Vous le
savez
, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux, en y réfléchissant bien, m
120
autres paraissaient purement mystiques… Mais vous
savez
, « les autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cet
121
’était qu’un regard, un certain regard, mais j’ai
su
en retrouver la sensation jusque dans les choses — et c’est cela seul
122
de regarder autour d’elle ; l’intérêt que nous ne
sûmes
pas dissimuler nous trahit ; elle finit donc par accepter et vint à n
123
isir. Autant dire que ceux qui les fréquentent ne
savent
plus ce que c’est que le plaisir. Ils prennent au hasard des liqueurs
124
ui n’ont pas été préparées pour leur soif. Ils ne
savent
plus les signes ni les ressemblances. Aussi l’ennui règne-t-il bruyam
125
t la plus douce à mes vagabondages sans but. Vous
savez
, je lance mes filets dans l’eau des nuits, et quelquefois j’en ramène
126
s j’en ramène des animaux aux yeux bizarres où je
sais
lire les signes. » Comme je ne répondais rien : « Avez-vous sommeil ?
127
du golfe de Marseille, ou bien plutôt, par je ne
sais
quelle erreur d’images, — ce serait la gravité énigmatique d’Adrienne
128
des perspectives d’évasion — où seuls les poètes
savent
se perdre. Et c’est bien sa plus grande ruse que d’avoir emprunté le
129
’est naturel : je m’en avoue plus éloigné et m’en
sais
plus dépourvu si possible. Je ne demande aux écrivains que des révéla
130
écrits des surréalistes débattent la question de
savoir
s’ils vont se taire ou non. Mais leur silence ne doit pas entraîner,
131
morose ; mais à grande échelle. M. de Pourtalès a
su
rehausser le tableau avec beaucoup d’adresse et de charme : Wagner et
132
a eu peur, et s’il a eu peur c’est qu’il n’a pas
su
aimer. Le sujet de Liszt et de Chopin, c’était l’amour, donc la doule
133
dre aboutit à l’amour de soi dans « l’illusion ».
Sachons
gré à M. de Pourtalès de ce qu’il préfère parler d’illusion là où nos
134
’intéresser aux divers types humains. Mais on lui
sait
peu de grés de sa curiosité. Sans doute est-il trop impatient, demand
135
il n’est pas encore quelqu’un, Stéphane cherche à
savoir
ce qu’il est. C’est une autre manie de sa génération. Mais là encore
136
la personnalité est un acte de foi : Stéphane ne
sait
plus ce qu’il est. Semblablement, il ne sait plus aimer. (Ces jeunes
137
e ne sait plus ce qu’il est. Semblablement, il ne
sait
plus aimer. (Ces jeunes gens ne veulent pas se fatiguer pour rien.) C
138
réponse, il répète à plusieurs reprises : « Je ne
sais
pas : je suis !… Je ne sais plus… mais je suis ! » Un peu plus tard,
139
rs reprises : « Je ne sais pas : je suis !… Je ne
sais
plus… mais je suis ! » Un peu plus tard, ce fut un jour de grand sol
140
n rêve, ou dans un autre souvenir. Qui parmi nous
sait
encore parler de sa mère avec cette virile et religieuse tendresse ?
141
dans notre maison. Voici un de ces passages où il
sait
être, avec sa verve doucement comique, si émouvant : « À cette époque
142
i n’ont plus que leur raison, ce monde où l’on ne
sait
plus créer avec joie des formes belles, ce monde qui devient impuissa
143
’ombre C’était l’aube et le sourire adorable de
savoir
la dansante liberté d’un désir à sa naissance L’étoile qui l’accuei
144
ond noir et portant, en cœur noir, la nouvelle… «
Savez
-vous qu’on nous a pris les deux tiers de notre pays ?… Non, non, jama
145
le, rient et s’enivrent comme plus un Européen ne
sait
le faire, et dansent à tout propos de folles « czardas » qui devienne
146
que de l’esprit ou des sens. « Reste immobile et
sache
attendre que ton cœur se détache de toi comme une lourde pierre. » Le
147
e qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne
savent
pas trop qui c’était… Alors vous devez connaître ces portraits ? — (e
148
la bouche de certains, cela prend l’air de je ne
sais
quelle revanche du médiocre dont ils se sentent bénéficiaires. Ah ! v
149
stinée à une femme blonde. Je suis noire. Mais je
sais
qui c’est. J’ai fait suivre. Alexandrine un jour m’a laissé entendre
150
ur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je
sais
qu’à droite comme à gauche, ils sont plus nombreux qu’on ne le pense,
151
ent bien souvent nos tolérants par inertie, je ne
sais
. Mais je m’attends à cent « réponses » de cette sorte. Et je tiens à
152
recensement lamentable, je poserai la question de
savoir
si tant de laideurs et d’outrages au bon sens peuvent être légitimés
153
gréable : j’alignais des bâtons en rêvant à je ne
sais
quoi, j’étais délicieusement seul parmi ces petits êtres en tabliers
154
taine, à cause du nom.) Quand venait mon tour, je
savais
rarement où l’on en était. Cela m’attira des reproches acides, et nat
155
s avions acquis le respect des statistiques. Nous
savions
que les miracles ne trompent que les illettrés, mais qu’il convient d
156
res, l’incrédulité et le bien-être matériel. Nous
savions
qu’un fils d’ouvrier est l’égal d’un petit Dauphin — et même nous ne
157
re que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous
savions
un tas de choses douloureusement ennuyeuses qui sont dans les livres
158
ne classe de garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien
su
mater les quarante hommes de ma section, je saurai aussi vous mater.
159
en su mater les quarante hommes de ma section, je
saurai
aussi vous mater. » On imagine à quoi peut mener l’enseignement donné
160
ien proprement.) Évidemment, il est préférable de
savoir
aussi les noms des sciences élémentaires. Mais il n’est en aucune faç
161
, répondent les fonctionnaires responsables, vous
savez
par expérience que nous ne comprenons pas la plaisanterie et que notr
162
bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui
sait
utiliser pour son profit humain la petite somme de connaissances indi
163
ment mais qui dépose une semence spirituelle. Qui
sait
?… En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeunes gens qu
164
pleurer l’autre. Écouter ce que dit l’une, c’est
savoir
ce que l’autre pense. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y aura qu’u
165
histoire, et de l’instruction civique, pour qu’on
sache
à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès l’enfanc
166
l’école rattrape l’époque… Mais les gouvernements
savent
ce qu’ils font. Tout se tient, comme vous dites, sans doute pour m’ôt
167
ste, pensez-vous. Il faut avouer qu’avec ce je ne
sais
quoi de déclamatoire, de… journalistique, de bedonnant creux, cela vo
168
rer quant à ma santé mentale.) La question est de
savoir
si nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articu
169
c’est tout à fait moi ! — Détrompez-vous. Vous ne
savez
pas ce que c’est que libre, ou consacré.) L’utopiste, c’est l’invente
170
’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on
sait
, et ils auraient là l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est
171
d’un initié. Le fameux arrêt de la pensée dont on
sait
l’importance primordiale dans le yoga correspond au garde-à-vous ! pa
172
ga corporel, le yoga est un drill de l’esprit. Je
sais
que ces deux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme ce
173
emps de la regarder. De faire connaissance. Je ne
sais
s’il est très exagéré de dire que tout homme gagnerait à posséder une
174
es catastrophes que beaucoup de rigueur morale ne
saurait
même pas prévoir. NOTE B La culture de notre sensibilité nous aiderai
175
eur, me donner ce droit bien inutile. Pourtant je
sais
qu’à droite comme à gauche, ils sont plus nombreux qu’on ne le pense,
176
ent bien souvent nos tolérants par inertie, je ne
sais
. Mais je m’attends à cent « réponses » de cette sorte. Et je tiens à
177
recensement lamentable, je poserai la question de
savoir
si tant de laideurs et d’outrages au bon sens peuvent être légitimés
178
gréable : j’alignais des bâtons en rêvant à je ne
sais
quoi, j’étais délicieusement seul parmi ces petits êtres en tabliers
179
taine, à cause du nom.) Quand venait mon tour, je
savais
rarement où l’on en était. Cela m’attira des reproches acides, et nat
180
s avions acquis le respect des statistiques. Nous
savions
que les miracles ne trompent que les illettrés, mais qu’il convient d
181
res, l’incrédulité et le bien-être matériel. Nous
savions
qu’un fils d’ouvrier est l’égal d’un petit Dauphin — et même nous ne
182
re que le petit ouvrier est bien plus malin. Nous
savions
un tas de choses douloureusement ennuyeuses qui sont dans les livres
183
ne classe de garçons de 10 à 11 ans : « J’ai bien
su
mater les quarante hommes de ma section, je saurai aussi vous mater.
184
en su mater les quarante hommes de ma section, je
saurai
aussi vous mater. » On imagine à quoi peut mener l’enseignement donné
185
ien proprement). Évidemment, il est préférable de
savoir
aussi les noms des sciences élémentaires. Mais il n’est en aucune faç
186
, répondent les fonctionnaires responsables, vous
savez
par expérience que nous ne comprenons pas la plaisanterie et que notr
187
bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui
sait
utiliser pour son profit humain la petite somme de connaissances indi
188
ment mais qui dépose une semence spirituelle. Qui
sait
?… En attendant, puisqu’il faut attendre, je salue ces jeunes gens qu
189
pleurer l’autre. Écouter ce que dit l’une, c’est
savoir
ce que l’autre pense. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’y aura qu’u
190
histoire, et de l’instruction civique, pour qu’on
sache
à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès l’enfanc
191
l’école rattrape l’époque… Mais les gouvernements
savent
ce qu’ils font. Tout se tient, comme vous dites, sans doute pour m’ôt
192
ste, pensez-vous. Il faut avouer qu’avec ce je ne
sais
quoi de déclamatoire, de… journalistique, de bedonnant creux, cela vo
193
urer quant à ma santé morale.) La question est de
savoir
si nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articu
194
c’est tout à fait moi ! — Détrompez-vous. Vous ne
savez
pas ce que c’est que libre ou consacré.) L’utopiste, c’est l’inventeu
195
’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on
sait
, et ils auraient là l’occasion de racheter bien des choses. Ce n’est
196
d’un initié. Le fameux arrêt de la pensée dont on
sait
l’importance primordiale dans le yoga correspond au garde-à-vous ! pa
197
ga corporel, le yoga est un drill de l’esprit. Je
sais
que ces deux mots sont bien dangereux et impopulaires. Tout comme ce
198
emps de la regarder. De faire connaissance. Je ne
sais
s’il est très exagéré de dire que tout homme gagnerait à posséder une
199
es catastrophes que beaucoup de rigueur morale ne
saurait
même pas prévoir. NOTE B La culture de notre sensibilité nous aiderai
200
e beauté du lac de Neuchâtel. Mlle Kikou Yamata a
su
le voir aussi « gris et ardent sous le soleil caché », ou bien, en un
201
e errante des prières à dieux perdus. II Je ne
sais
pas où tu m’entends mais ces hauts murs d’ombre et de vent autour du
202
rôdent à la recherche d’un corps faible. Je ne
sais
pas où tu m’attends mais je sais comment tu pleurais. Au carrefour de
203
faible. Je ne sais pas où tu m’attends mais je
sais
comment tu pleurais. Au carrefour des cris perdus j’écoute encore une
204
lques-uns des meilleurs esprits que la France ait
su
rendre inoffensifs. Il se pourrait très bien qu’à cette génération ne
205
mpagnement desquels, semble-t-il, nul Français ne
saurait
accepter sa révolte. Il y a bien quelques outrances dans tout ceci. M
206
! une logique verbale et le clair génie que l’on
sait
se chargent de tout réduire à la raison, y compris la Révolution, thè
207
son cigare ou son moi. » 8. « La France… n’a pas
su
faire la révolution morale… parce qu’elle manque de sens moral. » Le
208
éluctablement qu’elle est en Dieu — et soit qu’il
sache
ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vouloir… C’est Nietzsche
209
lace. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on
sache
un peu d’allemand, — et l’allemand littéraire y suffit. Pour moi, je
210
m’accompagne et nous ne disons presque rien, nous
savons
les mêmes histoires et nous avons durant la journée bouquiné dans les
211
pas venue… (C’est ici le lieu de l’avouer : je ne
saurais
entretenir que mes rapports de politesse distante avec les personnes
212
ter ou de les rendre esclaves, hors de quoi je ne
sais
pas de commerce humain qui vaille la peine, qui vaille l’amour. Duran
213
s m’emportent ! — Ils me conduiraient là où je ne
sais
pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour d
214
fois, dérive un peu vers ces Allemagnes où, tu le
sais
, la tristesse la plus amère invente encore des mélodies sentimentales
215
q I Vos fantômes ne sont pas les miens, et qui
saura
jamais s’ils ne sont pas pour moi « des choses » — et réciproquement.
216
e Lautréamont et Dieu (septembre 1930)bg On ne
sait
presque rien de Lautréamont, sinon qu’il s’appelait Isidore Ducasse e
217
du courrier. J’attends la lettre, j’attends je ne
sais
quoi de très important… Trois déceptions par jour ne peuvent qu’énerv
218
t de décrire sans l’avoir jamais vu, et dont nous
savons
seulement que tout y a son écho le plus pur. Le voyage trompe un temp
219
toutes les avances, les plus exténuantes, et qui
sait
si tant d’erreurs ne composeront pas un jour une sorte d’incantation
220
it perdre, et c’était sa fortune, Peter Schlemihl
savait
ce qu’il avait perdu, c’était son ombre. Mais moi qui cherche un Obje
221
morale qui ne parle que d’obligations dont on ne
saurait
à la légère se débarrasser sans courir les risques12 les plus graves
222
r superficiel aurait l’impression que je suis zur
Sache
, que je parle de mon sujet, — étant admis que mon sujet soit la Hongr
223
éplient les cartes de « la Hongrie mutilée ». — «
Savez
-vous qu’on nous a volé les deux tiers de notre patrie ? » Ah ! ce n’e
224
apest, témoignent des espérances démesurées qu’il
sut
entretenir autour d’une action certes méritoire, mais plus symbolique
225
le monde. C’est dans l’ordre des choses, et l’on
sait
qu’il suffit de très peu de sel pour rendre mangeables beaucoup de no
226
ulier où je serais tenté de me complaire. Oh ! je
sais
! — Je ne sais plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire u
227
ais tenté de me complaire. Oh ! je sais ! — Je ne
sais
plus. — Le train s’attarde dans sa fumée, on respire une lourde obscu
228
ns pleines de drôleries ou de supplication. Je ne
sais
ce que disent les paroles. Je vois des chevauchées sous le soleil, de
229
aise conscience. À Vienne on voit des couples qui
savent
être à la fois cocasses et fades. En Italie… Mais l’amour hongrois t’
230
u’une autre vient d’ailleurs, entraînée par je ne
sais
quel vent sonore qui l’étire et l’égare, et l’enroule et d’un coup la
231
erd avec lui vers le désert et ses mirages. On ne
sait
d’où tu viens, tu ne sais où tu vas, peuple de perdition, Peuple inco
232
t et ses mirages. On ne sait d’où tu viens, tu ne
sais
où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’est toi, c’e
233
en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas
savoir
qu’on le possède… Tout près d’ici, peut-être, mais invisible. Lève-to
234
cet abruti de contrôleur qui rit et me dit je ne
sais
quoi, — alors que justement j’allais rattraper, comme un pan de la nu
235
s un moment, c’est que la ligne est droite. Je ne
sais
plus dans quel sens je roule. J’aime ces heures désorientées ; le sen
236
une question de transport. Un vrai voyage, on ne
sait
jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève de la métaphysique
237
. Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je
sais
seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véritable. Seu
238
a-t-on jamais pu « déclarer » d’important ? Je ne
sais
plus parler en vers et la prose n’indique que les choses les plus évi
239
. D’autres aussi, peut-être, la cherchent. Et qui
sait
si vraiment elle n’existe plus, l’Hermétique Société18 de ceux qui n
240
Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui
surent
désirer de la voir, apparaît la « Loge » invisible. J’attends, j’appe
241
Objet deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je
su
voir autre chose que la Hongrie de mes rêves, ma Hongrie intérieure ?
242
certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui
saura
jamais la vérité sur aucun être ? Et s’il fallait attendre pour aimer
243
e par lui, — mais à cet endroit, en ce temps… Qui
sait
si tu ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelque similit
244
s, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne
sais
rien d’autre que sa fuite : n’est-il pas cet Objet qui n’ait rien de
245
cet Objet qui n’ait rien de commun avec ce que tu
sais
de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serait mourir dans la tot
246
plus conscient de ses propres difficultés que ne
saurait
l’être le créateur. Car une telle conscience appartient au critique a
247
ra pas son nom. … Or, la rigueur de la science ne
saurait
être surmontée, sinon par la rigueur au moins égale d’une pensée qui
248
tique a la même extension que l’humanité. On n’en
saurait
dire autant de notre raison. Les faits mystiques — qu’on les prenne e
249
iginale certes, mais à tel point que sa portée ne
saurait
déborder un petit cercle d’esprits aventureux et atteints jusque dans
250
e transcendance où s’abîmer, d’où renaître. Je ne
sais
pas aujourd’hui le livre « bien pensant » qui pose avec une pareille
251
ans quelle partie de notre vie. Voici ce que nous
savons
: les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un ho
252
vraisemblable !) mais un normalien se devrait de
savoir
que l’œuvre missionnaire a consisté, dès le début, à combattre les fu
253
ela veut être l’Esprit de tout le monde ; et nous
savons
depuis Platon ce que la démocratie dont cet idéalisme n’est après tou
254
Esprit éternel qui cependant est né et dont on ne
saurait
prévoir les avatars. Tout cela, disons-le nettement, est d’une singul
255
r annoncer son morne triomphe : « Vous n’avez pas
su
conjurer la malédiction du monde moderne, clame-t-on de toutes parts
256
fin le règne de l’homme ! » Mais le chrétien, qui
sait
un peu ce qu’est ce monstre, se demande, songeant à l’Europe, s’il y
257
tié, s’arrondissaient autour des livres dont nous
savions
de grands morceaux avec notre cœur. On remuait un climat de poèmes, u
258
une définition nette de notre foi : il faut qu’on
sache
sans équivoque ce qu’est le protestantisme avant de pouvoir trancher
259
a dernière, Keyserling, il faut le reconnaître, a
su
, par trois fois, tenir en haleine une salle énorme en parlant avec sé
260
out ceci, à quoi nous ne pouvons qu’applaudir, ne
saurait
être pour nous qu’une « introduction » à l’ère spirituelle, une prépa
261
ecarré par le dieu de l’Amour. « Si vous désirez
savoir
comment cela s’applique à mon histoire, dit l’auteur dans sa préface,
262
les critiques ne le diront pas non plus ; mais je
sais
que c’est beaucoup leur demander. » Eh bien ! non, c’est au contraire
263
l soit difficile, quelquefois, me semble-t-il, de
savoir
exactement quelle foi on a. » Plus tard elle avoue franchement : « …
264
sur l’état d’âme d’un de ses héros, comme sans le
savoir
, il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’Église catholique
265
n goûtera les citations nombreuses que l’auteur a
su
introduire et commenter avec la discrétion et souvent l’ironie légère
266
nce. À part Sénancour, aucun de nos écrivains n’a
su
puiser dans le thème de la montagne une inspiration lyrique ou philos
267
i dire, nous quittons la littérature. « Celui qui
sait
respirer l’atmosphère de mon œuvre sait que c’est une atmosphère des
268
Celui qui sait respirer l’atmosphère de mon œuvre
sait
que c’est une atmosphère des hauteurs, que l’air y est vif. Il faut ê
269
de certains renoncements, que le regard spirituel
saurait
encore en déceler l’équivalent. Peut-être le goût du sport trahit-il
270
politique et religieuse suscitée par Kagawa. Nous
savions
que ce pasteur d’une petite paroisse presbytérienne était le chef du
271
d’une Europe dont il rejette la religion24. Nous
savions
aussi que ce leader social, cet économiste et cet évangéliste se doub
272
dans le monde des moineaux. Il se taisait, car il
savait
qu’il était inutile de dire quoi que ce soit à cet homme en colère. T
273
iennement le fait de la misère humaine, — cela ne
saurait
être sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christianisme et c
274
se limite par l’épithète valéryenne d’exquis. On
sait
quels « jugements » Gide s’attira naguère, dont la « saine rudesse »
275
éalité chrétienne à cette dernière catégorie. (On
sait
qu’il y a dans le monde moderne trois sortes de gens, les pécheurs, l
276
somme un plaidoyer pour André Gide. J’avoue qu’il
sait
dans un grand nombre de cas me convaincre ; et que, dans la plupart d
277
e a presque toujours raison de ses juges, mais il
sait
avoir raison comme en s’excusant. Il apporte les plus délicats scrupu
278
utres triompheraient, il met une sourdine. Car il
sait
que la modestie est la vertu de choix du classicisme. Et qu’il est le
279
dressa les lettres reproduites dans ce recueil en
savent
quelque chose, et le Père jésuite qui tenta de soutenir la controvers
280
émoin ? Étendons la signification de ce terme. On
sait
que protestant veut dire témoin (protestari), jamais Gide n’est plus
281
le qu’il ne le croyait. Mais la question reste de
savoir
si cette division interne, une fois reconnue, doit être acceptée ou s
282
Et, par là même, d’une étrange indiscrétion. Gide
saura-t
-il rester un maître pour cette jeunesse qui aimait sa ferveur, mais q
283
us avons surtout besoin qu’on nous montre… Je lui
sais
gré particulièrement d’éclairer cette vérité paradoxale, pour moi d’u
284
à ce point et les aurait ainsi fouillées ? Je ne
sais
; l’âme humaine, je pense, depuis qu’elle existe, n’a pas changé de n
285
comme aussi de son apparente obscurité1. Il faut
savoir
être secret pour penser avec autorité. Il faut savoir taire ce qui pe
286
ir être secret pour penser avec autorité. Il faut
savoir
taire ce qui permettrait aux indiscrets de comprendre intellectuellem
287
éduise et qui les domestique. Une pensée neuve ne
saurait
être comprise à moins d’être recréée dans sa forme — ce dont certaine
288
uestion qu’elles posent, chrétiennement, c’est de
savoir
si nous les méritons encore. Comme le disait un homme d’esprit, plus
289
e nos contemporains, à un moralisme libéral. Nous
savons
ce qu’une telle vue a d’injuste, c’est-à-dire d’incomplet. Mais comme
290
être moraliste, tandis que Calvin l’orthodoxe ne
saurait
l’être sans renier le fondement de sa croyance34. Or nous voyons le m
291
es protestants, qu’un « protestant qui écrit » ne
saurait
être qu’en révolte contre la foi de ses pères. Le jeu consiste unique
292
cablante simplicité. Me tromperais-je ? Ai-je mal
su
lire tant de brillants essais sur le monde actuel et futur ? Est-ce l
293
que d’avoir cru distinguer dans ces œuvres je ne
sais
quelle complaisance qui les faisait éviter d’instinct tout point de v
294
onvenables. Nous rechercherons désormais ceux qui
savent
dévisager notre condition la plus nue. « Alors on voit paraître le gr
295
eur de ce peuple ramuzien, qui se meut dans je ne
sais
quelle lourdeur « originale » et unanime, en communion avec les éléme
296
ans comique, loué « cet artiste raffiné » d’avoir
su
« se ravaler au niveau des simples. » Non, Ramuz ne descend pas au pe
297
rement créé, entièrement « autorisé ». Art, on le
sait
, avant tout visuel, qui rend les choses à l’état naissant, rugueux, d
298
le tellement têtue qu’elle évoque peu à peu on ne
sait
quelle puissance naturelle, dans sa fascinante et grandiose monotonie
299
nce pas dans une ignorance qu’il faudrait muer en
savoir
, mais dans un savoir qui exige sa réalisation ». Phrase qui n’imposer
300
rance qu’il faudrait muer en savoir, mais dans un
savoir
qui exige sa réalisation ». Phrase qui n’imposera le silence à person
301
à plusieurs, — rassurante perspective, puisqu’on
sait
qu’il n’existe pas d’héroïsme collectif. Le héros est toujours seul.
302
ser personnellement. Les meilleures intentions ne
sauraient
en rien voiler la physiologique évidence d’une telle remarque. Précis
303
e rationalisme, sans tension ni grandeur : ils ne
savent
pas voir dans la sagesse faustienne qu’elle est surtout une défense c
304
Goethe ? Il est un fait de sa jeunesse dont on ne
saurait
exagérer l’importance à la fois historique et symbolique : les premie
305
l’esprit, dans la région où seul accède celui qui
sait
préserver sa passion au sein d’une interminable patience. N’est-ce po
306
joue d’un coup. La grandeur de Goethe est d’avoir
su
vieillir, celle de Rimbaud de s’y être refusé. Transportez la dialect
307
bée, faisant place à une stupeur désolée. « Je ne
sais
plus parler. » Le renoncement dès lors est fatal. « Moi ! moi qui me
308
de ses aspects le prouvent. C’est l’opposition du
savoir
et du pouvoir, de la connaissance et de la souffrance, de la spéculat
309
résulte de la définition même d’un tel yoga. Tout
savoir
doit être confirmé par un faire, qui le tait et l’exprime à la fois.
310
ction. Insistons sur ce terme de profit, qu’on ne
saurait
ici taxer de vulgarité, puisqu’il concerne les fins les plus hautes d
311
t ceux-là seuls entendront ce silence, qui auront
su
percevoir l’accent dominateur et tendu des pages les plus égales et s
312
e aussi. Mais gardons-nous de tirer de ceci je ne
sais
quel critère de « jugement » qui permettrait de placer Goethe au-dess
313
nce de Goethe n’est pas moins dangereux, pour qui
sait
l’entendre, que l’imprécation de Rimbaud : et tous deux nous contraig
314
La question serait tranchée, en effet, si nous ne
savions
rien des circonstances dans lesquelles Goethe évoluait. Un grand crit
315
pourvue d’orgueil vis-à-vis du Seigneur ? L’on ne
saurait
ici exagérer la responsabilité qui incombe aux « chrétiens » eux-même
316
nnuyeux quand ils s’y mettent que ma vivacité n’y
saurait
tenir. Rien que des gens d’esprit médiocre, qui n’ont eu de pensée ra
317
caractérise les chrétiens, affirmons que nous ne
savons
presque rien de Dieu, ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoi
318
e Dieu, ou plutôt qu’il est vain de chercher à en
savoir
plus que ce que la nature visible nous en révèle. Cette attitude s’ac
319
de la religion eurent beau jeu d’exploiter, on le
sait
. Mais, comme l’établit fort justement Curtius « le Goethe païen et ri
320
s’il ne peut être un argument pour nul parti, ne
saurait
, pour les mêmes raisons, servir d’objet à notre jugement. Bien plutôt
321
isante adresse des ingénieurs. Notre humanisme ne
saurait
être conçu à la manière des intellectuels bourgeois, dans l’abstrait,
322
définir nos tâches immédiates. Formule qui, je le
sais
, éveille un même « accord » profond, appelle une même « résolution »
323
e très grave, et théoriquement insoluble. Et l’on
sait
que la bourgeoisie cultive ce genre de problèmes avec une prédilectio
324
plus à réveiller l’imagination des peuples. On le
sait
à Genève : tout est affaire de mots. Il n’y a pas de « guerre » en Ch
325
premier, dénonça l’essentielle férocité. Et l’on
sait
quelle force brutalement contraignante peut acquérir l’opinion, en Am
326
vrées à la police ou à la foule. Mais nous qui le
savons
, c’est à nous qu’il incombe, dès maintenant, de préparer une Révoluti
327
font « la révolution nécessaire ». Certes, on ne
saurait
demander à un recueil d’essais réunis après coup de fournir une doctr
328
accorde à leur activité une importance qu’elle ne
saurait
avoir et lui fait par suite des reproches démesurés. Certes40. Mais d
329
ormule), l’homme au singulier des philosophes, on
sait
ce qu’en vaut l’aune : ce n’est qu’une extension orgueilleuse et déme
330
. Et je demande maintenant aux chrétiens s’ils le
savent
eux-mêmes ; s’ils prouvent qu’ils le savent. S’ils n’ont pas trop sou
331
ls le savent eux-mêmes ; s’ils prouvent qu’ils le
savent
. S’ils n’ont pas trop souvent cherché auprès de philosophes secrèteme