1
l paraît inconvenant d’introduire le jargon de la
science
moderne.) Si nous reconnaissons à la base de cette œuvre inégale des
2
énué de parti pris, si libre et d’une si élégante
science
du sympathique professeur de Grenoble. i. « Troisième conférence de
3
xceptionnelle, suivant que l’on juge au nom d’une
science
ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime plus que tout la poésie, é
4
re le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé la
science
parce qu’elle ouvre des perspectives d’évasion — où seuls les poètes
5
pes géants. Jules Verne a véritablement soumis la
science
à la poésie. Et l’on ne veut voir que jolis livres d’étrennes dans le
6
enfants, d’Henri Roorda. Le premier montre que la
science
apprise à l’école appauvrit l’homme de tout ce que son ignorance resp
7
convient de s’incliner devant les miracles de la
science
appliquée. On nous faisait voir tout au long de notre histoire le Pro
8
res de la scolarité, et englobe la totalité de la
science
nécessaire à tout citoyen, dans une vue aussi large que simplifiée. R
9
t, il est préférable de savoir aussi les noms des
sciences
élémentaires. Mais il n’est en aucune façon nécessaire de connaître l
10
a psychologie des enfants, ni même le contenu des
sciences
dont on écrit les noms dans les casiers. Est-ce que l’étude du trapéz
11
s épreuves cyclistes. Les participants du Tour de
Science
doivent s’inscrire au terme de chaque trimestre. Ceux qui arrivent ap
12
umé clair et portatif des résultats actuels d’une
science
. Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité
13
nce. Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la
science
dans sa réalité, puis qu’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoi
14
et retouchées par le pédantisme inhérent à toute
science
. On a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarquable ig
15
il y avait non-science, on a voulu apporter de la
science
. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absu
16
enfants, d’Henri Roorda. Le premier montre que la
science
apprise à l’école appauvrit l’homme de tout ce que son ignorance resp
17
convient de s’incliner devant les miracles de la
science
appliquée. On nous faisait voir tout au long de notre histoire le Pro
18
res de la scolarité, et englobe la totalité de la
science
nécessaire à tout citoyen, dans une vue aussi large que simplifiée. R
19
t, il est préférable de savoir aussi les noms des
sciences
élémentaires. Mais il n’est en aucune façon nécessaire de connaître l
20
a psychologie des enfants, ni même le contenu des
sciences
dont on écrit le nom dans les casiers. Est-ce que l’étude du trapézoï
21
s épreuves cyclistes. Les participants du Tour de
Science
doivent s’inscrire au terme de chaque trimestre. Ceux qui arrivent ap
22
umé clair et portatif des résultats actuels d’une
science
. Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité
23
nce. Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la
science
dans sa réalité, puis qu’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoi
24
et retouchées par le pédantisme inhérent à toute
science
. On a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarquable ig
25
il y avait non-science, on a voulu apporter de la
science
. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absu
26
divinisation finale de l’homme par le progrès des
sciences
exactes ? ») d’aimables biographes : M. de Pourtalès, qui parle toujo
27
entreprises démesurées qu’enregistre l’Histoire,
science
chargée d’illustrer à ses propres yeux l’Humanité. En passant, relev
28
nisme est compromis virtuellement dès lors que la
science
proclame son autonomie vis-à-vis de la métaphysique. L’équilibre de n
29
’égalité de droit de ces deux disciplines. Car la
science
à peine libérée, demande la tête de la métaphysique. Elle n’entend qu
30
de la pensée scientifique. Cherchant des lois, la
science
ne peut trouver que des déterminismes. Soumettre l’esprit à ses métho
31
érialisme entreprise par certains philosophes des
sciences
fait-elle songer à l’activité de cet espion anglais qui parvint duran
32
laboratoire dont notre pensée reste imprégnée. La
science
se moque des nuages qui animaient la matière d’intentions morales. El
33
lois peser sur notre vie : s’agit-il d’enrayer la
science
? Non, mais que l’esprit qui l’a créée, la surpasse7. Seul un parti p
34
u ne méritera pas son nom. … Or, la rigueur de la
science
ne saurait être surmontée, sinon par la rigueur au moins égale d’une
35
jectifs » que les faits physiques élaborés par la
science
. Mais, participant de notre volonté et de la grâce, ils échappent à c
36
rgson, dans un discours prononcé à l’Académie des
sciences
morales et politiques, en 1914, a posé le problème en termes fort net
37
u’il n’est plus permis de nos jours… bref, que la
science
a changé tout cela. C’est précisément à ce sécularisme que répond M.
38
dont il dispose. Ni plus ni moins que l’étude des
sciences
naturelles, la régie d’un théâtre ou l’administration du Grand-Duché.
39
il 1932)n Imaginez un membre de l’Académie des
sciences
qui serait aussi directeur de la Comédie française et ministre de l’I
40
entreprises démesurées qu’enregistre l’Histoire,
science
chargée d’illustrer à ses propres yeux l’Humanité. En passant, relevo
41
es ? Rien, dit l’époque, non sans irritation. Une
science
assez récente, mais déjà démodée, pensa réduire l’orgueil humain en p
42
à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni
science
ni bon sens ne seront d’aucune aide pour le traverser. Il faut un sau
43
mière, a pris au sérieux la matière, par suite la
science
et les faits, par suite les lois, polices, servitudes, déterminismes
44
es ou les habitudes de la race. À supposer qu’une
science
, encore à créer, parvienne encore à le déterminer, la libération de l
45
t-être la dogmatique laïque de la philosophie des
sciences
, durant quelques années encore. Mais ce n’est pas, comme certains le
46
tile de rien savoir du monde et de son train, des
sciences
, des faits et gestes, des batailles, des accidents, des inventions, d
47
vous serez frappé d’y voir cités plus d’hommes de
science
que de littérateurs ; de n’y trouver pas une affirmation qui ne soit
48
eurs nous ont prodiguées jusqu’ici avec autant de
science
que de conscience, mais qui se répétaient fastidieusement. Surtout, i
49
e des philosophes qui se montre. Sous prétexte de
science
, la pensée de nos maîtres s’est tellement détachée du concret de nos
50
ntées. La sémantique ainsi comprise peut être une
science
proprement révolutionnaire. Ce n’est point par hasard qu’on tentait d
51
s. Elle n’est que ma dégradation. Et toutes les «
sciences
» qui étudient ses « lois » historiques ou sociologiques sont comme u
52
n qu’il faudrait le chercher aujourd’hui dans une
science
que je n’aime guère, et qui s’appelle la sociologie. La grande faible
53
convaincre le lecteur qu’il s’agit bien ici d’une
science
? Il y a deux raisons d’en douter. La première, c’est l’extrême diver
54
out en admirant à chaque page l’ingéniosité et la
science
de M. Goguel, on se sent parfois gêné par l’anachronisme évident de s
55
la foi. Ceci dit, l’on ne saurait assez louer la
science
et les scrupules historiques de Viénot. La réserve dont il fait preuv
56
i est l’étude du comportement humain. Il n’est de
science
que du régulier, c’est-à-dire de l’inhumain (à la limite), et c’est e
57
in (à la limite), et c’est encore à dire qu’une «
science
de l’homme » qui se veut purement descriptive est exacte dans la mesu
58
t dans l’ordre politique. Et l’extension de cette
science
mesure assez exactement l’ampleur de notre défection au monde et à no
59
ns décousues sur quelques résultats récents d’une
science
entre toutes suspecte, la psychologie de laboratoire. Il s’agit, dans
60
’ailleurs probable que la sociologie n’est qu’une
science
de mythomanes. J’y verrais même le symptôme d’une espèce de refouleme
61
able, obéissant aux seules lois que lui révèle la
science
, nouvelle théologie. Elle tend à rendre les hommes interchangeables,
62
’ailleurs probable que la sociologie n’est qu’une
science
de mythomanes. J’y verrais même le symptôme d’une espèce de refouleme
63
able, obéissant aux seules lois que lui révèle la
science
, nouvelle théologie. Elle tend à rendre les hommes interchangeables,
64
ditionnellement, la politique est, d’une part, la
science
des rapports de l’individu et de l’État — politique intérieure —, d’a
65
l’État — politique intérieure —, d’autre part la
science
des rapports de la nation et des autres nations — politique extérieur
66
? On sait que ce régime s’est établi au nom de la
Science
, qui est son Dieu. On sait aussi qu’il n’a pas hésité à condamner la
67
edisait l’hypothèse marxiste. Croyant servir leur
science
, ils commandent à la science…, etc. Mais, afin que nul ne se croie ju
68
Croyant servir leur science, ils commandent à la
science
…, etc. Mais, afin que nul ne se croie justifié, voici pour les conser
69
antien, conscience, notion humaine de la justice,
science
, mystique de la vie, droit au bonheur, etc., l’idée de la toute-puiss
70
de la seule Justice, de la seule Vie, de la seule
Science
, du seul Bonheur ; et qu’il a seul le droit de contredire nos notions
71
résultats provisoires acquis par cette éphémère «
science
». L’un, entre autres, qui peut nous apporter ici un argument : un ps
72
t éternelles ». (II Cor. 4.18) Or nous savons, de
science
et de prescience, et la révélation biblique nous le confirme, qu’à l’
73
ire », dit Goethe. Une telle parole devance notre
science
, qui lentement la redécouvre, depuis peu27. Et c’est ainsi que la phy
74
t vains, s’ils prétendent, à force d’habileté, de
science
, de poésie ou d’éloquence, nous rendre « contemporains » de la Parole
75
, tantôt l’humble bon sens de M. Monod, tantôt la
science
universelle du même auteur. Cette espèce de cacophonie, vous le savez
76
voulait harmoniser sa petite spécialité avec les
sciences
fondamentales qui doivent donner le ton à toutes les autres, et qui s
77
rmes culturelles, plutôt que d’un historien de la
science
. Les historiens font la grimace, mais les lettrés et les médecins de
78
se n’est pas une superstition de devin, c’est une
science
de la guérison fondée sur le principe hippocratique des similia simil
79
nique (théologique-astrologique) à laquelle notre
science
est en train de revenir, après une sombre époque cérébrale et matéria
80
echniciens de la dissection dont descend toute la
science
du xixe , et qui nous ont conduits à considérer notre corps comme une
81
les esprits aux méthodes de la recherche et de la
science
, qui, au degré supérieur, par ses laboratoires, ses subventions, ses
82
tions pratiques ». Laissant entendre ainsi que la
science
et les arts sont enfermés dans ce dilemme : ou l’esprit pur — compren
83
ique se résorbe en erreurs. Cette obsession de la
science
, c’est-à-dire de la description, est tellement opposée au véritable e
84
’étude des « facultés » ayant été démasqué par la
science
dès le début du xxe siècle, on a cru sauver l’apparence en s’occupan
85
ce en s’occupant sous le même nom — psychologie :
science
de l’âme — d’un tout autre ordre de problèmes : à savoir la physiolog
86
s jours, suspendue par un fait, l’existence de la
science
. » Cet aveu est de Rauh (Avant-propos des Études de morale). 35. Et
87
e même homme qui écrivait dans sa jeunesse : « La
science
maîtresse, le souverain… ce sera la philosophie, c’est-à-dire la scie
88
ouverain… ce sera la philosophie, c’est-à-dire la
science
qui recherche le but et les conditions de la société. La révolution d
89
e de la morale sur la politique » (L’Avenir de la
Science
). L’évolution de Renan symbolise celle de notre culture : il part d’u
90
e (« grand résultat pour la philosophie ») que la
science
ne saurait régner qu’in partibus, dans un monde purement « détaché ».
91
l’homme est soumis au calcul, tout cet effort des
sciences
et des sociologies établit à grands frais l’évidence du désespoir : l
92
en faire ou non. En France44, elle est devenue la
science
ou l’art, également impurs et maléfiques, des rapports de partis à pa
93
raditionnellement, la politique est d’une part la
science
des rapports de l’individu et de l’État — politique intérieure —, d’a
94
l’État — politique intérieure —, d’autre part la
science
des rapports de la nation et des autres nations — politique extérieur
95
n du monde fondée sur la raison, l’individu et la
science
cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’est pas un idéal
96
hoisir, car l’étymologie est trop loin d’être une
science
pour que l’adoption même d’une « origine » soit autre chose qu’un cho
97
de l’esprit pur. Sacrifice inutile au reste : la
science
ne nous apprend-elle pas que les lois de l’histoire sont des lois, et
98
des Choses ; elles croient l’une et l’autre à la
Science
, qui est le triomphe des lois sur la mythologie, en même temps que la
99
cet « ordre » que l’on déduit des choses par une
science
exacte, on saura le réduire par la force à une vision plus « objectiv
100
romper et de se satisfaire d’illusions. Point de
science
purement technique : la sagesse de Salomon n’est pas une connaissance
101
ture ? Philosophie, beaux-arts, fictions écrites,
science
, industrie, tout cela est sacrifié à la seule chose nécessaire : l’ac
102
sa liberté pour hâter la conquête du monde par la
science
et l’orgueil de l’homme, mais il pressent parfois que c’est une vanit
103
du monde fondée sur la raison, l’individu, et la
science
cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’est pas un idéal
104
ai d’éthique de la pensée — qui est peut-être une
science
nouvelle, et qu’en tout cas il serait bon de mettre au point avant qu
105
fus qui caractérise cette théologie. Le cas de la
science
est évident : il n’est de science « moderne » que des moyens. Et c’es
106
e. Le cas de la science est évident : il n’est de
science
« moderne » que des moyens. Et c’est précisément à ce modèle scientif
107
t pondération ; à la rigueur, commentaire. Que la
science
vienne à s’en mêler, la tâche sera plus simple encore : réciter l’hom
108
nt de s’élancer s’il lui reste du souffle ; cette
science
qui se croit une ascèse laïque, et qui n’est trop souvent qu’une impu
109
pour les déterminismes inférieurs qu’invente une
science
inhumaine par système. Il s’est formé en eux un complexe antipoétique
110
cessible aux coups du sort. Cet esprit secrète sa
science
, cette science, à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des lois
111
ups du sort. Cet esprit secrète sa science, cette
science
, à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des lois qu’elle dit fa
112
te personnels. La pensée libre du bourgeois et la
science
des faits du marxiste restent des abstractions inactuelles, et le cli
113
rs soins, entretient une touchante religion de la
Science
, si enfin l’on admet avec eux qu’ils représentent l’aspect scientifiq
114
storisme que j’attaque, c’est la méthode de cette
science
qui recrée le passé contre les hommes, qui invente une évolution pour
115
ces lois d’un monde absent : leurs mythes, leurs
sciences
; que me fait tout cet appareil qui prétend régler mes rapports quoti
116
nos mots. L’étymologie pourrait bien être une des
sciences
les plus subversives de l’âge du papier imprimé ! Mais ce n’est là qu
117
tile de rien savoir du monde et de son train, des
sciences
, des faits et gestes, des batailles, des accidents, des inventions, d
118
progrès relatif. Elle est la condition même de la
science
, c’est entendu, et la science nous permet d’accroître nos prises sur
119
ondition même de la science, c’est entendu, et la
science
nous permet d’accroître nos prises sur la réalité. Mais il faudrait a
120
té qui est « l’âme » de l’Europe. Ce n’est pas la
science
qui a fait l’Europe, mais c’est l’Europe qui a fait la science. Et c’
121
fait l’Europe, mais c’est l’Europe qui a fait la
science
. Et c’est parce que l’Europe a exporté sa science là où son âme ne ra
122
science. Et c’est parce que l’Europe a exporté sa
science
là où son âme ne rayonnait plus, que le monde se retourne contre elle
123
ela que nous appelons sa faculté dichotomique. La
science
nous en donnera un bon exemple. En tant qu’activité, elle peut se déf
124
ssance à partir de l’acte. Mais, au contraire, la
science
, considérée maintenant comme monument ou système de règles, ne saurai
125
au moment où il crée ; pour les autres hommes, la
science
se traduit par une économie d’énergie et de pensée, d’où cette zone o
126
at fatal du renoncement à la valeur éthique de la
science
en tant qu’acte (tentation à laquelle nous condamne à céder l’expérim
127
a est d’autant plus nécessaire que de même que la
science
a longtemps refusé de faire entrer dans ses constructions le principe
128
idualisation ou de création intellectuelle. Notre
science
n’est à l’aise que dans le continu et elle fait surgir le discontinu
129
de l’esprit pur. Sacrifice inutile au reste : la
science
ne nous apprend-elle pas que les lois de l’histoire sont des lois, et
130
des Choses ; elles croient l’une et l’autre à la
Science
, qui est le triomphe des lois sur la mythologie, en même temps que la
131
cet « ordre » que l’on déduit des choses par une
science
exacte, on saura le réduire par la force à une vision plus « objectiv
132
tromper et de se satisfaire d’illusions. Point de
science
purement technique : la sagesse de Salomon n’est pas une connaissance
133
ture ? Philosophie, beaux-arts, fictions écrites,
science
, industrie, tout cela est sacrifié à la seule chose nécessaire : l’ac
134
sa liberté pour hâter la conquête du monde par la
science
et l’orgueil de l’homme, mais il pressent parfois que c’est une vanit
135
du monde fondée sur la raison, l’individu, et la
science
cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’est pas un idéal
136
ai d’éthique de la pensée — qui est peut-être une
science
nouvelle, et qu’en tout cas il serait bon de mettre au point avant qu
137
fus qui caractérise cette théologie. Le cas de la
science
est évident : il n’est de science « moderne » que des moyens. Et c’es
138
e. Le cas de la science est évident : il n’est de
science
« moderne » que des moyens. Et c’est précisément à ce modèle scientif
139
t pondération ; à la rigueur, commentaire. Que la
science
vienne à s’en mêler, la tâche sera plus simple encore : réciter l’hom
140
nt de s’élancer s’il lui reste du souffle ; cette
science
qui se croit une ascèse laïque, et qui n’est trop souvent qu’une impu
141
pour les déterminismes inférieurs qu’invente une
science
inhumaine par système. Il s’est formé en eux un complexe antipoétique
142
cessible aux coups du sort. Cet esprit secrète sa
science
, cette science, à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des lois
143
ups du sort. Cet esprit secrète sa science, cette
science
, à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des lois qu’elle dit fa
144
te personnels. La pensée libre du bourgeois et la
science
des faits du marxiste restent des abstractions inactuelles, et le cli
145
rs soins, entretient une touchante religion de la
Science
, si enfin l’on admet avec eux qu’ils représentent l’aspect scientifiq
146
storisme que j’attaque, c’est la méthode de cette
science
qui recrée le passé contre les hommes, qui invente une évolution pour
147
ces lois d’un monde absent : leurs mythes, leurs
sciences
; que me fait tout cet appareil qui prétend régler mes rapports quoti
148
nos mots. L’étymologie pourrait bien être une des
sciences
les plus subversives de l’âge du papier imprimé ! Mais ce n’est là qu
149
tile de rien savoir du monde et de son train, des
sciences
, des faits et gestes, des batailles, des accidents, des inventions, d
150
progrès relatif. Elle est la condition même de la
science
, c’est entendu, et la science nous permet d’accroître nos prises sur
151
ondition même de la science, c’est entendu, et la
science
nous permet d’accroître nos prises sur la réalité. Mais il faudrait a
152
té qui est « l’âme » de l’Europe. Ce n’est pas la
science
qui a fait l’Europe, mais c’est l’Europe qui a fait la science. Et c’
153
fait l’Europe, mais c’est l’Europe qui a fait la
science
. Et c’est parce que l’Europe a exporté sa science là où son âme ne ra
154
science. Et c’est parce que l’Europe a exporté sa
science
là où son âme ne rayonnait plus, que le monde se retourne contre elle
155
e vastes domaines : poésie, roman, philosophie et
sciences
de l’homme. Il était temps qu’un ouvrage d’ensemble reprenne l’étude
156
s sociales, historiques et économiques ? Toute ta
science
ne s’occupe-t-elle pas, justement, à les découvrir ? Au besoin, à les
157
histoire. Le dernier même y mêle une assez opaque
science
, sans détriment pour le mystère, qui reste entier. Cependant, à voir
158
parti de la Raison et du Progrès, qui naît de la
Science
. C’est ce mari-là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la
159
démentir les lois les plus fondamentales de notre
science
la plus élémentaire et la plus sûre, l’arithmétique. Mais qui s’avise
160
ssible de concevoir la vérité simultanée de notre
science
et de la « veine » individuelle. C’est l’un ou l’autre ; ou mieux, l’
161
. Mais notre jacobin ne croit à la Raison et à la
Science
mère du Progrès, que dans la mesure où cela lui permet de ne pas alle
162
s riches. Il y en a certes qui font progresser la
science
, et cela c’est bien. On va les écouter avec plaisir quand ils viennen
163
rien. Si je persiste cependant à faire valoir ma
science
, ce n’est plus alors que par vanité ou par orgueil, de sorte qu’au fo
164
ui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La
science
réclame de petits faits vrais. Elle tend aussi, il faut l’avouer, à n
165
ce, de ses rancunes, de son amour caché, et de sa
science
hétéroclite de praticien et de collectionneur. L’esprit fort et l’esp
166
ais on veut découvrir, à la manière de l’homme de
science
. Et tout l’effort de l’écrivain se porte alors sur l’analyse des moti
167
nborg aurait expliqué « comment il a glissé de la
science
dans le mysticisme ». Enfin, l’on ne voit pas du tout en quoi la logo
168
de la fantaisie la plus échevelée aux yeux de la
science
d’avant Einstein… Tout ceci tendait à prouver que le problème mystiqu
169
lème mystique n’est nullement justiciable de « la
science
» d’aucune époque, et qu’il se pose au seul jugement métaphysique et
170
« comprendre » les paroles d’un homme suppose une
science
presque surhumaine. Pour conclure quoi que ce soit de « ce qu’ils dis
171
le) ; Race et âme (43e mille) ; Hygiène raciale ;
Science
raciale du peuple allemand (en 8 volumes de titres divers. — 99e mill
172
purifie de théologie ? La théologie vaut bien la
science
. C’est même une science bien moins variable que les sciences dites ex
173
La théologie vaut bien la science. C’est même une
science
bien moins variable que les sciences dites exactes, dont les fondemen
174
’est même une science bien moins variable que les
sciences
dites exactes, dont les fondements sont renversés tous les vingt ans
175
part la violence prolétarienne, d’autre part la «
science
» infaillible des lois de l’évolution économique, qu’il formule. Je r
176
ui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La
science
réclame de petits faits vrais. Elle tend aussi, il faut l’avouer, à n
177
ce, de ses rancunes, de son amour caché, et de sa
science
hétéroclite de praticien et de collectionneur. L’esprit fort et l’esp
178
s riches. Il y en a certes qui font progresser la
Science
, et cela c’est bien. On va les écouter avec plaisir quand ils viennen
179
rien. Si je persiste cependant à faire valoir ma
science
, ce n’est plus alors que par vanité ou par orgueil, de sorte qu’au fo
180
dans le sens de ce que j’ai noté hier ici. « Les
sciences
traictent les choses trop finement, d’une mode artificielle, et diffé
181
parti de la Raison et du Progrès, qui naît de la
Science
. C’est ce mari-là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la
182
démentir les lois les plus fondamentales de notre
science
la plus élémentaire et la plus sûre, l’arithmétique. Mais qui s’avise
183
ssible de concevoir la vérité simultanée de notre
science
et de la « veine » individuelle. C’est l’un ou l’autre ; ou mieux, l’
184
. Mais notre jacobin ne croit à la Raison et à la
Science
, mère du Progrès, que dans la mesure où cela lui permet de ne pas all
185
moins naïvement positiviste. Que nous apprend une
science
de cet ordre sur le destin auquel étaient promises les infimes tribus
186
tromper et de se satisfaire d’illusions. Point de
science
purement technique : la sagesse de Salomon n’est pas une connaissance
187
ture ? Philosophie, beaux-arts, fictions écrites,
science
, industrie, tout cela est sacrifié à la seule chose nécessaire : l’ac
188
s sociales, historiques et économiques ? Toute ta
science
ne s’occupe-t-elle pas, justement, à les découvrir ? Au besoin, à les
189
’argent. D’autres enfin s’efforcent de fonder une
science
des rapports conjugaux. Jung analyse le « conflit psychologique » et
190
sions. À chacun sa « fiche de mariage ». Alors la
science
matrimoniale trouvera sa juste application dans l’esprit de Lycurgue
191
re était fini), et que vous disposiez d’une telle
science
de l’humain que leurs valeurs vous soient connues et leur hiérarchie
192
s éléments, tout balbutiants et empiriques, d’une
science
du « mariage heureux »). Il faut le reconnaître honnêtement : le prob
193
contradictoires. Nous croyons aux recettes de la
Science
avec la plus touchante superstition. Nous emboîtons le pas de la mode
194
le pas de la mode les yeux fermés. Mais quand la
Science
vous dit de porter des bas de laine, la Mode vous impose des bas de s
195
question de slogans, un cas particulier de cette
science
de l’opinion qui s’appelle la Publicité. C’est pourquoi la conversati
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rien. Si je persiste cependant à faire valoir ma
science
, ce n’est plus alors que par vanité ou par orgueil, de sorte qu’au fo
197
s soifs mystiques élémentaires après un siècle de
science
positiviste. Est-il vrai que la nuit et le rêve n’ont rien à révéler
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t-il encore formulable en noms et en rythmes ? La
science
moderne ne tend-elle point à nous le rendre proprement inimaginable ?
199
re de poésie que bien peu savent allier à tant de
science
. aq. « La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-
200
eur formation technique condamne ? À défaut d’une
science
universelle qu’il faudrait plusieurs vies pour maîtriser, je me suis
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trouve dans notre existence — et non dans quelque
science
hypothétique — son immédiate vérification. ⁂ Mais d’abord, dira-t-on,
202
hes, par exemple, pour exprimer les vérités de la
science
: nous les considérons en effet d’une manière parfaitement « profane
203
le vaste empire de l’éternelle nuit. Là-bas, une
science
unique nous est donnée : le divin, l’éternel, l’originel oubli… Oh !
204
La mythologie comparée est la plus périlleuse des
sciences
, si l’on excepte l’étymologie dont elle procède bien souvent : l’une
205
stiques, figurant d’abord la philosophie, puis la
Science
, puis la Science sacrée. Un petit fait encore : deux des plus ardents
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d’abord la philosophie, puis la Science, puis la
Science
sacrée. Un petit fait encore : deux des plus ardents parmi les trouba
207
s ; 4° qu’enfin l’on distingue mal comment, d’une
science
qui se donnait pour objet l’analyse et la cure des névroses, aurait p
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torique de la folie, c’est-à-dire un défi à toute
science
en général et à toute science psychiatrique en particulier… Or il se
209
ire un défi à toute science en général et à toute
science
psychiatrique en particulier… Or il se trouve que nous savons exactem
210
pure par la passion humaine. Elle a fondé cette «
science
» nouvelle sur l’observation du langage, et spécialement sur la simil
211
s ferons de même ensuite, et nos savants. Notre «
science
» reste donc valable à condition qu’on change le signe de chacune de
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hacune de ses propositions. Par exemple, là où la
science
proclame que la mystique résulte d’une sublimation de l’instinct, il
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exemple, victime des réflexes que lui a donnés la
science
matérialiste, tranche toujours le débat au bénéfice de ce qui est le
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la Philosophie, si ce n’est quand elle devient la
Science
sacrée. Sincérité bien propre aux troubadours, et toute contraire à c
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a successivement la Philosophie, la Sagesse et la
Science
sacrée qui mène au Paradis et en explique les mystères. 121. C.-A. C
216
res et de la majesté du Siège de la Religion. Les
Sciences
et les Arts fleurissaient dans son sein, elle possédait de grands hom
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l, c’était d’avoir voulu « faire de la guerre une
science
exacte, méconnaissant sa nature même de drame effrayant et passionné
218
le de Valmy fut gagnée par la passion contre la «
science
exacte ». C’est au cri de Vive la Nation ! que les sans-culottes repo
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rtie classique, Wagram par exemple, combinant une
science
devenue rhétorique et la surprise massive, brutale… Et il n’est pas s
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que Waterloo fut une bataille perdue par excès de
science
, peut-être, ou par défaut d’élan national-révolutionnaire… Ce qui est
221
’argent. D’autres enfin s’efforcent de fonder une
science
des rapports conjugaux. Jung analyse le « conflit psychologique » et
222
sions. À chacun sa « fiche de mariage ». Alors la
science
matrimoniale trouvera sa juste application dans l’esprit de Lycurgue
223
bre était fini) et que vous disposiez d’une telle
science
de l’humain que leurs valeurs vous soient connues et leur hiérarchie
224
s éléments, tout balbutiants et empiriques, d’une
science
du « mariage heureux ».) Il faut le reconnaître honnêtement : le prob
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lisés par l’auteur, moins pour faire connaître sa
science
que pour en marquer les limites. I. — Le mythe de Tristan a) Les te
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eur de la Suisse. On ne saurait en louer assez la
science
, et surtout l’honnêteté. C’est sans aucun doute à cette dernière qual
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trouve dans notre existence — et non dans quelque
science
hypothétique — son immédiate vérification. ⁂ Mais d’abord, dira-t-on,
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hes, par exemple, pour exprimer les vérités de la
science
: nous les considérons en effet d’une manière parfaitement « profane
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le vaste empire de l’éternelle nuit. Là-bas, une
science
unique nous est donnée : le divin, l’éternel, l’originel oubli… Oh !