1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
1 l paraît inconvenant d’introduire le jargon de la science moderne.) Si nous reconnaissons à la base de cette œuvre inégale des
2 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
2 énué de parti pris, si libre et d’une si élégante science du sympathique professeur de Grenoble. i. « Troisième conférence de
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
3 xceptionnelle, suivant que l’on juge au nom d’une science ou au nom de l’esprit. « Pour moi qui aime plus que tout la poésie, é
4 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
4 re le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé la science parce qu’elle ouvre des perspectives d’évasion — où seuls les poètes
5 pes géants. Jules Verne a véritablement soumis la science à la poésie. Et l’on ne veut voir que jolis livres d’étrennes dans le
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
6 enfants, d’Henri Roorda. Le premier montre que la science apprise à l’école appauvrit l’homme de tout ce que son ignorance resp
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
7 convient de s’incliner devant les miracles de la science appliquée. On nous faisait voir tout au long de notre histoire le Pro
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
8 res de la scolarité, et englobe la totalité de la science nécessaire à tout citoyen, dans une vue aussi large que simplifiée. R
9 t, il est préférable de savoir aussi les noms des sciences élémentaires. Mais il n’est en aucune façon nécessaire de connaître l
10 a psychologie des enfants, ni même le contenu des sciences dont on écrit les noms dans les casiers. Est-ce que l’étude du trapéz
11 s épreuves cyclistes. Les participants du Tour de Science doivent s’inscrire au terme de chaque trimestre. Ceux qui arrivent ap
12 umé clair et portatif des résultats actuels d’une science . Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité
13 nce. Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité, puis qu’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoi
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
14 et retouchées par le pédantisme inhérent à toute science . On a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarquable ig
15 il y avait non-science, on a voulu apporter de la science . Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absu
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
16 enfants, d’Henri Roorda. Le premier montre que la science apprise à l’école appauvrit l’homme de tout ce que son ignorance resp
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
17 convient de s’incliner devant les miracles de la science appliquée. On nous faisait voir tout au long de notre histoire le Pro
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
18 res de la scolarité, et englobe la totalité de la science nécessaire à tout citoyen, dans une vue aussi large que simplifiée. R
19 t, il est préférable de savoir aussi les noms des sciences élémentaires. Mais il n’est en aucune façon nécessaire de connaître l
20 a psychologie des enfants, ni même le contenu des sciences dont on écrit le nom dans les casiers. Est-ce que l’étude du trapézoï
21 s épreuves cyclistes. Les participants du Tour de Science doivent s’inscrire au terme de chaque trimestre. Ceux qui arrivent ap
22 umé clair et portatif des résultats actuels d’une science . Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité
23 nce. Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité, puis qu’on se réfère au résumé comme à un aide-mémoi
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
24 et retouchées par le pédantisme inhérent à toute science . On a constaté que l’école actuelle est fondée sur une remarquable ig
25 il y avait non-science, on a voulu apporter de la science . Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on retombera dans des absu
13 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
26 divinisation finale de l’homme par le progrès des sciences exactes ? ») d’aimables biographes : M. de Pourtalès, qui parle toujo
14 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
27 entreprises démesurées qu’enregistre l’Histoire, science chargée d’illustrer à ses propres yeux l’Humanité. En passant, relev
15 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
28 nisme est compromis virtuellement dès lors que la science proclame son autonomie vis-à-vis de la métaphysique. L’équilibre de n
29 ’égalité de droit de ces deux disciplines. Car la science à peine libérée, demande la tête de la métaphysique. Elle n’entend qu
30 de la pensée scientifique. Cherchant des lois, la science ne peut trouver que des déterminismes. Soumettre l’esprit à ses métho
31 érialisme entreprise par certains philosophes des sciences fait-elle songer à l’activité de cet espion anglais qui parvint duran
32 laboratoire dont notre pensée reste imprégnée. La science se moque des nuages qui animaient la matière d’intentions morales. El
33 lois peser sur notre vie : s’agit-il d’enrayer la science  ? Non, mais que l’esprit qui l’a créée, la surpasse7. Seul un parti p
34 u ne méritera pas son nom. … Or, la rigueur de la science ne saurait être surmontée, sinon par la rigueur au moins égale d’une
35 jectifs » que les faits physiques élaborés par la science . Mais, participant de notre volonté et de la grâce, ils échappent à c
36 rgson, dans un discours prononcé à l’Académie des sciences morales et politiques, en 1914, a posé le problème en termes fort net
16 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
37 u’il n’est plus permis de nos jours… bref, que la science a changé tout cela. C’est précisément à ce sécularisme que répond M.
17 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
38 dont il dispose. Ni plus ni moins que l’étude des sciences naturelles, la régie d’un théâtre ou l’administration du Grand-Duché.
18 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
39 il 1932)n Imaginez un membre de l’Académie des sciences qui serait aussi directeur de la Comédie française et ministre de l’I
19 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
40 entreprises démesurées qu’enregistre l’Histoire, science chargée d’illustrer à ses propres yeux l’Humanité. En passant, relevo
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
41 es ? Rien, dit l’époque, non sans irritation. Une science assez récente, mais déjà démodée, pensa réduire l’orgueil humain en p
21 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
42 à concevoir l’ordre nouveau, il y a un abîme. Ni science ni bon sens ne seront d’aucune aide pour le traverser. Il faut un sau
43 mière, a pris au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite les lois, polices, servitudes, déterminismes
22 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
44 es ou les habitudes de la race. À supposer qu’une science , encore à créer, parvienne encore à le déterminer, la libération de l
23 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
45 t-être la dogmatique laïque de la philosophie des sciences , durant quelques années encore. Mais ce n’est pas, comme certains le
24 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
46 tile de rien savoir du monde et de son train, des sciences , des faits et gestes, des batailles, des accidents, des inventions, d
25 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
47 vous serez frappé d’y voir cités plus d’hommes de science que de littérateurs ; de n’y trouver pas une affirmation qui ne soit
26 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
48 eurs nous ont prodiguées jusqu’ici avec autant de science que de conscience, mais qui se répétaient fastidieusement. Surtout, i
27 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
49 e des philosophes qui se montre. Sous prétexte de science , la pensée de nos maîtres s’est tellement détachée du concret de nos
28 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
50 ntées. La sémantique ainsi comprise peut être une science proprement révolutionnaire. Ce n’est point par hasard qu’on tentait d
29 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
51 s. Elle n’est que ma dégradation. Et toutes les «  sciences  » qui étudient ses « lois » historiques ou sociologiques sont comme u
30 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
52 n qu’il faudrait le chercher aujourd’hui dans une science que je n’aime guère, et qui s’appelle la sociologie. La grande faible
31 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
53 convaincre le lecteur qu’il s’agit bien ici d’une science  ? Il y a deux raisons d’en douter. La première, c’est l’extrême diver
54 out en admirant à chaque page l’ingéniosité et la science de M. Goguel, on se sent parfois gêné par l’anachronisme évident de s
32 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
55 la foi. Ceci dit, l’on ne saurait assez louer la science et les scrupules historiques de Viénot. La réserve dont il fait preuv
33 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
56 i est l’étude du comportement humain. Il n’est de science que du régulier, c’est-à-dire de l’inhumain (à la limite), et c’est e
57 in (à la limite), et c’est encore à dire qu’une «  science de l’homme » qui se veut purement descriptive est exacte dans la mesu
58 t dans l’ordre politique. Et l’extension de cette science mesure assez exactement l’ampleur de notre défection au monde et à no
34 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
59 ns décousues sur quelques résultats récents d’une science entre toutes suspecte, la psychologie de laboratoire. Il s’agit, dans
35 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
60 ’ailleurs probable que la sociologie n’est qu’une science de mythomanes. J’y verrais même le symptôme d’une espèce de refouleme
36 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
61 able, obéissant aux seules lois que lui révèle la science , nouvelle théologie. Elle tend à rendre les hommes interchangeables,
37 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
62 ’ailleurs probable que la sociologie n’est qu’une science de mythomanes. J’y verrais même le symptôme d’une espèce de refouleme
38 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
63 able, obéissant aux seules lois que lui révèle la science , nouvelle théologie. Elle tend à rendre les hommes interchangeables,
39 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
64 ditionnellement, la politique est, d’une part, la science des rapports de l’individu et de l’État — politique intérieure —, d’a
65 l’État — politique intérieure —, d’autre part la science des rapports de la nation et des autres nations — politique extérieur
40 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
66 ? On sait que ce régime s’est établi au nom de la Science , qui est son Dieu. On sait aussi qu’il n’a pas hésité à condamner la
67 edisait l’hypothèse marxiste. Croyant servir leur science , ils commandent à la science…, etc. Mais, afin que nul ne se croie ju
68 Croyant servir leur science, ils commandent à la science …, etc. Mais, afin que nul ne se croie justifié, voici pour les conser
69 antien, conscience, notion humaine de la justice, science , mystique de la vie, droit au bonheur, etc., l’idée de la toute-puiss
70 de la seule Justice, de la seule Vie, de la seule Science , du seul Bonheur ; et qu’il a seul le droit de contredire nos notions
41 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
71 résultats provisoires acquis par cette éphémère «  science  ». L’un, entre autres, qui peut nous apporter ici un argument : un ps
72 t éternelles ». (II Cor. 4.18) Or nous savons, de science et de prescience, et la révélation biblique nous le confirme, qu’à l’
73 ire », dit Goethe. Une telle parole devance notre science , qui lentement la redécouvre, depuis peu27. Et c’est ainsi que la phy
42 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
74 t vains, s’ils prétendent, à force d’habileté, de science , de poésie ou d’éloquence, nous rendre « contemporains » de la Parole
43 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
75 , tantôt l’humble bon sens de M. Monod, tantôt la science universelle du même auteur. Cette espèce de cacophonie, vous le savez
44 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
76 voulait harmoniser sa petite spécialité avec les sciences fondamentales qui doivent donner le ton à toutes les autres, et qui s
77 rmes culturelles, plutôt que d’un historien de la science . Les historiens font la grimace, mais les lettrés et les médecins de
78 se n’est pas une superstition de devin, c’est une science de la guérison fondée sur le principe hippocratique des similia simil
79 nique (théologique-astrologique) à laquelle notre science est en train de revenir, après une sombre époque cérébrale et matéria
80 echniciens de la dissection dont descend toute la science du xixe , et qui nous ont conduits à considérer notre corps comme une
45 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
81 les esprits aux méthodes de la recherche et de la science , qui, au degré supérieur, par ses laboratoires, ses subventions, ses
82 tions pratiques ». Laissant entendre ainsi que la science et les arts sont enfermés dans ce dilemme : ou l’esprit pur — compren
83 ique se résorbe en erreurs. Cette obsession de la science , c’est-à-dire de la description, est tellement opposée au véritable e
84 ’étude des « facultés » ayant été démasqué par la science dès le début du xxe siècle, on a cru sauver l’apparence en s’occupan
85 ce en s’occupant sous le même nom — psychologie : science de l’âme — d’un tout autre ordre de problèmes : à savoir la physiolog
86 s jours, suspendue par un fait, l’existence de la science . » Cet aveu est de Rauh (Avant-propos des Études de morale). 35. Et
87 e même homme qui écrivait dans sa jeunesse : « La science maîtresse, le souverain… ce sera la philosophie, c’est-à-dire la scie
88 ouverain… ce sera la philosophie, c’est-à-dire la science qui recherche le but et les conditions de la société. La révolution d
89 e de la morale sur la politique » (L’Avenir de la Science ). L’évolution de Renan symbolise celle de notre culture : il part d’u
90 e (« grand résultat pour la philosophie ») que la science ne saurait régner qu’in partibus, dans un monde purement « détaché ».
46 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
91 l’homme est soumis au calcul, tout cet effort des sciences et des sociologies établit à grands frais l’évidence du désespoir : l
47 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
92 en faire ou non. En France44, elle est devenue la science ou l’art, également impurs et maléfiques, des rapports de partis à pa
93 raditionnellement, la politique est d’une part la science des rapports de l’individu et de l’État — politique intérieure —, d’a
94 l’État — politique intérieure —, d’autre part la science des rapports de la nation et des autres nations — politique extérieur
48 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
95 n du monde fondée sur la raison, l’individu et la science cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’est pas un idéal
49 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
96 hoisir, car l’étymologie est trop loin d’être une science pour que l’adoption même d’une « origine » soit autre chose qu’un cho
50 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
97 de l’esprit pur. Sacrifice inutile au reste : la science ne nous apprend-elle pas que les lois de l’histoire sont des lois, et
51 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
98 des Choses ; elles croient l’une et l’autre à la Science , qui est le triomphe des lois sur la mythologie, en même temps que la
99 cet « ordre » que l’on déduit des choses par une science exacte, on saura le réduire par la force à une vision plus « objectiv
52 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
100 romper et de se satisfaire d’illusions. Point de science purement technique : la sagesse de Salomon n’est pas une connaissance
101 ture ? Philosophie, beaux-arts, fictions écrites, science , industrie, tout cela est sacrifié à la seule chose nécessaire : l’ac
53 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
102 sa liberté pour hâter la conquête du monde par la science et l’orgueil de l’homme, mais il pressent parfois que c’est une vanit
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
103 du monde fondée sur la raison, l’individu, et la science cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’est pas un idéal
55 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
104 ai d’éthique de la pensée — qui est peut-être une science nouvelle, et qu’en tout cas il serait bon de mettre au point avant qu
56 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
105 fus qui caractérise cette théologie. Le cas de la science est évident : il n’est de science « moderne » que des moyens. Et c’es
106 e. Le cas de la science est évident : il n’est de science « moderne » que des moyens. Et c’est précisément à ce modèle scientif
107 t pondération ; à la rigueur, commentaire. Que la science vienne à s’en mêler, la tâche sera plus simple encore : réciter l’hom
108 nt de s’élancer s’il lui reste du souffle ; cette science qui se croit une ascèse laïque, et qui n’est trop souvent qu’une impu
109 pour les déterminismes inférieurs qu’invente une science inhumaine par système. Il s’est formé en eux un complexe antipoétique
110 cessible aux coups du sort. Cet esprit secrète sa science , cette science, à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des lois
111 ups du sort. Cet esprit secrète sa science, cette science , à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des lois qu’elle dit fa
112 te personnels. La pensée libre du bourgeois et la science des faits du marxiste restent des abstractions inactuelles, et le cli
113 rs soins, entretient une touchante religion de la Science , si enfin l’on admet avec eux qu’ils représentent l’aspect scientifiq
114 storisme que j’attaque, c’est la méthode de cette science qui recrée le passé contre les hommes, qui invente une évolution pour
57 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
115 ces lois d’un monde absent : leurs mythes, leurs sciences  ; que me fait tout cet appareil qui prétend régler mes rapports quoti
116 nos mots. L’étymologie pourrait bien être une des sciences les plus subversives de l’âge du papier imprimé ! Mais ce n’est là qu
117 tile de rien savoir du monde et de son train, des sciences , des faits et gestes, des batailles, des accidents, des inventions, d
118 progrès relatif. Elle est la condition même de la science , c’est entendu, et la science nous permet d’accroître nos prises sur
119 ondition même de la science, c’est entendu, et la science nous permet d’accroître nos prises sur la réalité. Mais il faudrait a
120 té qui est « l’âme » de l’Europe. Ce n’est pas la science qui a fait l’Europe, mais c’est l’Europe qui a fait la science. Et c’
121 fait l’Europe, mais c’est l’Europe qui a fait la science . Et c’est parce que l’Europe a exporté sa science là où son âme ne ra
122 science. Et c’est parce que l’Europe a exporté sa science là où son âme ne rayonnait plus, que le monde se retourne contre elle
58 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
123 ela que nous appelons sa faculté dichotomique. La science nous en donnera un bon exemple. En tant qu’activité, elle peut se déf
124 ssance à partir de l’acte. Mais, au contraire, la science , considérée maintenant comme monument ou système de règles, ne saurai
125 au moment où il crée ; pour les autres hommes, la science se traduit par une économie d’énergie et de pensée, d’où cette zone o
126 at fatal du renoncement à la valeur éthique de la science en tant qu’acte (tentation à laquelle nous condamne à céder l’expérim
127 a est d’autant plus nécessaire que de même que la science a longtemps refusé de faire entrer dans ses constructions le principe
128 idualisation ou de création intellectuelle. Notre science n’est à l’aise que dans le continu et elle fait surgir le discontinu
59 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
129 de l’esprit pur. Sacrifice inutile au reste : la science ne nous apprend-elle pas que les lois de l’histoire sont des lois, et
60 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
130 des Choses ; elles croient l’une et l’autre à la Science , qui est le triomphe des lois sur la mythologie, en même temps que la
131 cet « ordre » que l’on déduit des choses par une science exacte, on saura le réduire par la force à une vision plus « objectiv
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
132 tromper et de se satisfaire d’illusions. Point de science purement technique : la sagesse de Salomon n’est pas une connaissance
133 ture ? Philosophie, beaux-arts, fictions écrites, science , industrie, tout cela est sacrifié à la seule chose nécessaire : l’ac
62 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
134 sa liberté pour hâter la conquête du monde par la science et l’orgueil de l’homme, mais il pressent parfois que c’est une vanit
63 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
135 du monde fondée sur la raison, l’individu, et la science cartésienne. Nous savons aujourd’hui que la raison n’est pas un idéal
64 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
136 ai d’éthique de la pensée — qui est peut-être une science nouvelle, et qu’en tout cas il serait bon de mettre au point avant qu
65 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
137 fus qui caractérise cette théologie. Le cas de la science est évident : il n’est de science « moderne » que des moyens. Et c’es
138 e. Le cas de la science est évident : il n’est de science « moderne » que des moyens. Et c’est précisément à ce modèle scientif
139 t pondération ; à la rigueur, commentaire. Que la science vienne à s’en mêler, la tâche sera plus simple encore : réciter l’hom
140 nt de s’élancer s’il lui reste du souffle ; cette science qui se croit une ascèse laïque, et qui n’est trop souvent qu’une impu
141 pour les déterminismes inférieurs qu’invente une science inhumaine par système. Il s’est formé en eux un complexe antipoétique
142 cessible aux coups du sort. Cet esprit secrète sa science , cette science, à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des lois
143 ups du sort. Cet esprit secrète sa science, cette science , à son tour, secrète des dogmes. Elle invente des lois qu’elle dit fa
144 te personnels. La pensée libre du bourgeois et la science des faits du marxiste restent des abstractions inactuelles, et le cli
145 rs soins, entretient une touchante religion de la Science , si enfin l’on admet avec eux qu’ils représentent l’aspect scientifiq
146 storisme que j’attaque, c’est la méthode de cette science qui recrée le passé contre les hommes, qui invente une évolution pour
66 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
147 ces lois d’un monde absent : leurs mythes, leurs sciences  ; que me fait tout cet appareil qui prétend régler mes rapports quoti
148 nos mots. L’étymologie pourrait bien être une des sciences les plus subversives de l’âge du papier imprimé ! Mais ce n’est là qu
149 tile de rien savoir du monde et de son train, des sciences , des faits et gestes, des batailles, des accidents, des inventions, d
150 progrès relatif. Elle est la condition même de la science , c’est entendu, et la science nous permet d’accroître nos prises sur
151 ondition même de la science, c’est entendu, et la science nous permet d’accroître nos prises sur la réalité. Mais il faudrait a
152 té qui est « l’âme » de l’Europe. Ce n’est pas la science qui a fait l’Europe, mais c’est l’Europe qui a fait la science. Et c’
153 fait l’Europe, mais c’est l’Europe qui a fait la science . Et c’est parce que l’Europe a exporté sa science là où son âme ne ra
154 science. Et c’est parce que l’Europe a exporté sa science là où son âme ne rayonnait plus, que le monde se retourne contre elle
67 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
155 e vastes domaines : poésie, roman, philosophie et sciences de l’homme. Il était temps qu’un ouvrage d’ensemble reprenne l’étude
68 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
156 s sociales, historiques et économiques ? Toute ta science ne s’occupe-t-elle pas, justement, à les découvrir ? Au besoin, à les
69 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
157 histoire. Le dernier même y mêle une assez opaque science , sans détriment pour le mystère, qui reste entier. Cependant, à voir
70 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
158 parti de la Raison et du Progrès, qui naît de la Science . C’est ce mari-là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la
159 démentir les lois les plus fondamentales de notre science la plus élémentaire et la plus sûre, l’arithmétique. Mais qui s’avise
160 ssible de concevoir la vérité simultanée de notre science et de la « veine » individuelle. C’est l’un ou l’autre ; ou mieux, l’
161 . Mais notre jacobin ne croit à la Raison et à la Science mère du Progrès, que dans la mesure où cela lui permet de ne pas alle
71 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
162 s riches. Il y en a certes qui font progresser la science , et cela c’est bien. On va les écouter avec plaisir quand ils viennen
163 rien. Si je persiste cependant à faire valoir ma science , ce n’est plus alors que par vanité ou par orgueil, de sorte qu’au fo
72 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
164 ui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La science réclame de petits faits vrais. Elle tend aussi, il faut l’avouer, à n
165 ce, de ses rancunes, de son amour caché, et de sa science hétéroclite de praticien et de collectionneur. L’esprit fort et l’esp
73 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
166 ais on veut découvrir, à la manière de l’homme de science . Et tout l’effort de l’écrivain se porte alors sur l’analyse des moti
74 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
167 nborg aurait expliqué « comment il a glissé de la science dans le mysticisme ». Enfin, l’on ne voit pas du tout en quoi la logo
168 de la fantaisie la plus échevelée aux yeux de la science d’avant Einstein… Tout ceci tendait à prouver que le problème mystiqu
169 lème mystique n’est nullement justiciable de « la science  » d’aucune époque, et qu’il se pose au seul jugement métaphysique et
75 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
170 « comprendre » les paroles d’un homme suppose une science presque surhumaine. Pour conclure quoi que ce soit de « ce qu’ils dis
76 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
171 le) ; Race et âme (43e mille) ; Hygiène raciale ; Science raciale du peuple allemand (en 8 volumes de titres divers. — 99e mill
77 1937, Articles divers (1936-1938). « Subjectivité et transcendance », Lettre de M. Denis de Rougemont (décembre 1937)
172 purifie de théologie ? La théologie vaut bien la science . C’est même une science bien moins variable que les sciences dites ex
173 La théologie vaut bien la science. C’est même une science bien moins variable que les sciences dites exactes, dont les fondemen
174 ’est même une science bien moins variable que les sciences dites exactes, dont les fondements sont renversés tous les vingt ans
78 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
175 part la violence prolétarienne, d’autre part la «  science  » infaillible des lois de l’évolution économique, qu’il formule. Je r
79 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
176 ui ont fortement exagéré et embelli tout cela… La science réclame de petits faits vrais. Elle tend aussi, il faut l’avouer, à n
177 ce, de ses rancunes, de son amour caché, et de sa science hétéroclite de praticien et de collectionneur. L’esprit fort et l’esp
178 s riches. Il y en a certes qui font progresser la Science , et cela c’est bien. On va les écouter avec plaisir quand ils viennen
179 rien. Si je persiste cependant à faire valoir ma science , ce n’est plus alors que par vanité ou par orgueil, de sorte qu’au fo
180 dans le sens de ce que j’ai noté hier ici. « Les sciences traictent les choses trop finement, d’une mode artificielle, et diffé
80 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
181 parti de la Raison et du Progrès, qui naît de la Science . C’est ce mari-là qui aura payé le billet, histoire de voir s’il a la
182 démentir les lois les plus fondamentales de notre science la plus élémentaire et la plus sûre, l’arithmétique. Mais qui s’avise
183 ssible de concevoir la vérité simultanée de notre science et de la « veine » individuelle. C’est l’un ou l’autre ; ou mieux, l’
184 . Mais notre jacobin ne croit à la Raison et à la Science , mère du Progrès, que dans la mesure où cela lui permet de ne pas all
81 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
185 moins naïvement positiviste. Que nous apprend une science de cet ordre sur le destin auquel étaient promises les infimes tribus
186 tromper et de se satisfaire d’illusions. Point de science purement technique : la sagesse de Salomon n’est pas une connaissance
187 ture ? Philosophie, beaux-arts, fictions écrites, science , industrie, tout cela est sacrifié à la seule chose nécessaire : l’ac
82 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
188 s sociales, historiques et économiques ? Toute ta science ne s’occupe-t-elle pas, justement, à les découvrir ? Au besoin, à les
83 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
189 ’argent. D’autres enfin s’efforcent de fonder une science des rapports conjugaux. Jung analyse le « conflit psychologique » et
190 sions. À chacun sa « fiche de mariage ». Alors la science matrimoniale trouvera sa juste application dans l’esprit de Lycurgue
84 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
191 re était fini), et que vous disposiez d’une telle science de l’humain que leurs valeurs vous soient connues et leur hiérarchie
192 s éléments, tout balbutiants et empiriques, d’une science du « mariage heureux »). Il faut le reconnaître honnêtement : le prob
85 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
193 contradictoires. Nous croyons aux recettes de la Science avec la plus touchante superstition. Nous emboîtons le pas de la mode
194 le pas de la mode les yeux fermés. Mais quand la Science vous dit de porter des bas de laine, la Mode vous impose des bas de s
86 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Une simple question de mots (24 avril 1939)
195 question de slogans, un cas particulier de cette science de l’opinion qui s’appelle la Publicité. C’est pourquoi la conversati
87 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
196 rien. Si je persiste cependant à faire valoir ma science , ce n’est plus alors que par vanité ou par orgueil, de sorte qu’au fo
88 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
197 s soifs mystiques élémentaires après un siècle de science positiviste. Est-il vrai que la nuit et le rêve n’ont rien à révéler
89 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
198 t-il encore formulable en noms et en rythmes ? La science moderne ne tend-elle point à nous le rendre proprement inimaginable ?
199 re de poésie que bien peu savent allier à tant de science . aq. « La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-
90 1939, L’Amour et l’Occident. Avertissement
200 eur formation technique condamne ? À défaut d’une science universelle qu’il faudrait plusieurs vies pour maîtriser, je me suis
91 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
201 trouve dans notre existence — et non dans quelque science hypothétique — son immédiate vérification. ⁂ Mais d’abord, dira-t-on,
202 hes, par exemple, pour exprimer les vérités de la science  : nous les considérons en effet d’une manière parfaitement « profane 
203 le vaste empire de l’éternelle nuit. Là-bas, une science unique nous est donnée : le divin, l’éternel, l’originel oubli… Oh !
92 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
204 La mythologie comparée est la plus périlleuse des sciences , si l’on excepte l’étymologie dont elle procède bien souvent : l’une
205 stiques, figurant d’abord la philosophie, puis la Science , puis la Science sacrée. Un petit fait encore : deux des plus ardents
206 d’abord la philosophie, puis la Science, puis la Science sacrée. Un petit fait encore : deux des plus ardents parmi les trouba
207 s ; 4° qu’enfin l’on distingue mal comment, d’une science qui se donnait pour objet l’analyse et la cure des névroses, aurait p
208 torique de la folie, c’est-à-dire un défi à toute science en général et à toute science psychiatrique en particulier… Or il se
209 ire un défi à toute science en général et à toute science psychiatrique en particulier… Or il se trouve que nous savons exactem
93 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
210 pure par la passion humaine. Elle a fondé cette «  science  » nouvelle sur l’observation du langage, et spécialement sur la simil
211 s ferons de même ensuite, et nos savants. Notre «  science  » reste donc valable à condition qu’on change le signe de chacune de
212 hacune de ses propositions. Par exemple, là où la science proclame que la mystique résulte d’une sublimation de l’instinct, il
213 exemple, victime des réflexes que lui a donnés la science matérialiste, tranche toujours le débat au bénéfice de ce qui est le
94 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
214 la Philosophie, si ce n’est quand elle devient la Science sacrée. Sincérité bien propre aux troubadours, et toute contraire à c
215 a successivement la Philosophie, la Sagesse et la Science sacrée qui mène au Paradis et en explique les mystères. 121. C.-A. C
95 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
216 res et de la majesté du Siège de la Religion. Les Sciences et les Arts fleurissaient dans son sein, elle possédait de grands hom
217 l, c’était d’avoir voulu « faire de la guerre une science exacte, méconnaissant sa nature même de drame effrayant et passionné
218 le de Valmy fut gagnée par la passion contre la «  science exacte ». C’est au cri de Vive la Nation ! que les sans-culottes repo
219 rtie classique, Wagram par exemple, combinant une science devenue rhétorique et la surprise massive, brutale… Et il n’est pas s
220 que Waterloo fut une bataille perdue par excès de science , peut-être, ou par défaut d’élan national-révolutionnaire… Ce qui est
96 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
221 ’argent. D’autres enfin s’efforcent de fonder une science des rapports conjugaux. Jung analyse le « conflit psychologique » et
222 sions. À chacun sa « fiche de mariage ». Alors la science matrimoniale trouvera sa juste application dans l’esprit de Lycurgue
97 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
223 bre était fini) et que vous disposiez d’une telle science de l’humain que leurs valeurs vous soient connues et leur hiérarchie
224 s éléments, tout balbutiants et empiriques, d’une science du « mariage heureux ».) Il faut le reconnaître honnêtement : le prob
98 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
225 lisés par l’auteur, moins pour faire connaître sa science que pour en marquer les limites. I. — Le mythe de Tristan a) Les te
99 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
226 eur de la Suisse. On ne saurait en louer assez la science , et surtout l’honnêteté. C’est sans aucun doute à cette dernière qual
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
227 trouve dans notre existence — et non dans quelque science hypothétique — son immédiate vérification. ⁂ Mais d’abord, dira-t-on,
228 hes, par exemple, pour exprimer les vérités de la science  : nous les considérons en effet d’une manière parfaitement « profane 
229 le vaste empire de l’éternelle nuit. Là-bas, une science unique nous est donnée : le divin, l’éternel, l’originel oubli… Oh !