1
rice, M. de Montherlant ne s’est même pas demandé
si
ces deux contrepoisons pouvaient être administrés ensemble. L’opérati
2
la vue de la prairie rase où rebondit un ballon.
Si
l’on considère la vie sociale comme un jeu sérieux dont on respecte l
3
ement moderne que ce lyrisme sobre et prenant : «
Si
l’on s’échauffe, s’échauffer sur de la précision. » On évitera ainsi
4
la mort. Mais alors, à quoi sert d’exalter, d’une
si
émouvante sorte, les soldats déjà légendaires de Verdun, et ce « haut
5
parfois : « On craint d’être injuste en décidant
si
… cette absence de haine ; cette épouvante, devant la guerre… provienn
6
nsumateur de toute faiblesse, flamme d’une pureté
si
rare en notre siècle, qu’elle paraît parfois, lorsque la tourmente hu
7
ptique qui tend à devenir notre poncif moderne, —
si
propre à égarer dans d’ingénieuses métaphores quiconque chercherait u
8
i sert, dès lors, tout cet appareil psychologique
si
scolaire ? À donner le change sur la pauvreté d’un art purement forme
9
omme d’autres de raisonnements. Plaisante ironie,
si
cette attitude n’était qu’une protestation contre nos poncifs intelle
10
’au bout un roman de 500 pages comme Rabevel. Car
si
la liquidation des questions traitées est rapide, elle est complète a
11
re, disciple de Valéry, puisse rédiger des romans
si
bouillonnants, si mal équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se refus
12
léry, puisse rédiger des romans si bouillonnants,
si
mal équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se refuserait à écrire — c
13
étant une question politique. On peut prévoir que
si
le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau, c’est à quelques savants
14
composent ce gros volume. Les points de vue sont
si
différents, si différentes même les conclusions tirées de points de v
15
ros volume. Les points de vue sont si différents,
si
différentes même les conclusions tirées de points de vue semblables,
16
cto qui le mènent à des conclusions de ce genre :
si
nous trouvons le moyen de « suppléer à l’éducation historique des peu
17
religion romaine (ce christianisme méditerranéen
si
étroitement particularisé pourtant, à l’usage des Latins…). Quant aux
18
Flakei a gardé son bon sens et son sang-froid. Et
si
l’on a pu reprocher à ses tableaux de l’Europe qu’il vient de parcour
19
tude ? Mais ces réserves sont de peu d’importance
si
l’on songe au service que M. Seillière nous rend en réintroduisant da
20
eur vie… Markovitch, derrière sa vitre, tremblait
si
fort qu’il avait peur de trébucher et de faire du bruit. Il songea :
21
t peut-être du monde dans l’appartement. Il avait
si
froid que ses dents claquaient. Il quitta sa fenêtre, se traîna jusqu
22
s. Il y a encore les hommes politiques, mais on a
si
souvent l’impression qu’ils battent la mesure devant un orchestre qui
23
sont parmi les plus conscients de ce temps ; mais
si
l’on songe aux bataillons de pâles opportunistes sans culture qui se
24
der trop d’importance à leurs tentatives morales,
si
singulières soient-elles — dont le grand public reste le témoin souve
25
rdinale pour le créateur. Mais quel est ce besoin
si
général de s’incarner, dans le héros de son roman, de se voir vivre,
26
rcher, absorbant son attention dans une sincérité
si
voulue qu’elle va parfois à l’encontre de son dessein. ⁂ Décidément n
27
ommes malades dans les profondeurs. Et le mal est
si
cruellement isolé, commenté par ceux qui le portent en eux qu’il en p
28
e en moi ordre et désordre, raison et folie, etc.
Si
je les cultive simultanément il est clair que les tendances négatives
29
; ni rien — rien que l’orgueil, sachant une chose
si
forte, de me sentir plus fort encore et de la vaincre. — Mais la joie
30
ort encore et de la vaincre. — Mais la joie d’une
si
haute victoire — n’est pas si douce encore, n’est pas si bonne que de
31
Mais la joie d’une si haute victoire — n’est pas
si
douce encore, n’est pas si bonne que de céder à vous, désirs, et d’êt
32
e victoire — n’est pas si douce encore, n’est pas
si
bonne que de céder à vous, désirs, et d’être vaincu sans bataille. On
33
condité psychologique d’une attitude par ailleurs
si
proche de certain mysticisme. Mais pousser une vertu particulière jus
34
pour nous aider. Nous saurons nous compromettre,
si
nous écopons, tant pis. » Cinq conférences et autant de cultes en tro
35
nt d’introduire le jargon de la science moderne.)
Si
nous reconnaissons à la base de cette œuvre inégale des idées vieille
36
téralement d’une anecdote italienne de Stendhal ;
si
d’autre part l’évolution mystique de Paulina semble parfois un peu tr
37
st dimanche, parce qu’il pleut et qu’on s’ennuie.
Si
la vie est bête à pleurer, sourire est moins fatigant. « Le paon déda
38
réciser ce qu’il entend par ordre, et montrer que
si
cet ordre l’écarte de Dada, il ne le conduit pas pour autant à l’Acad
39
oute grâce vaporeuse. Mais ses fleurs de cristal,
si
elles sont sans parfum, ne se faneront pas. t. « Jean Cocteau : Rap
40
fenêtre, vint annoncer qu’on était libre — comme
si
on l’avait attendu pour le manifester ! — et qu’il suffisait de sousc
41
: des Architectes, de l’esprit et de la matière.
Si
Le Corbusier réalise son plan, ce sera plus fort que Mussolini (leque
42
des ordonnances élèvent leur chant. Utopie ! Oui,
si
notre civilisation s’avoue trop fatiguée pour créer avec ses moyens m
43
nos jours un art d’agrément. Nous sommes devenus
si
savants sur nous-mêmes, et si craintifs en même temps, si jaloux de n
44
Nous sommes devenus si savants sur nous-mêmes, et
si
craintifs en même temps, si jaloux de ne pas nous déformer artificiel
45
ts sur nous-mêmes, et si craintifs en même temps,
si
jaloux de ne pas nous déformer artificiellement : nous comprenons que
46
rtificiellement : nous comprenons que nos œuvres,
si
elles furent faites à l’image de notre esprit, le lui rendent bien da
47
l ne me resta qu’une fatigue profonde ; je devins
si
faible et démuni, livré aux regards d’une foule absurde, bienveillant
48
ma fatigue seulement qui me rendait toutes choses
si
méticuleusement insupportables, si cruellement présentes et dures ? L
49
toutes choses si méticuleusement insupportables,
si
cruellement présentes et dures ? La cause de cette inadaptation, je l
50
La cause de cette inadaptation, je la soupçonnais
si
grave, si fondamentale que je préférais me leurrer à combattre des im
51
e cette inadaptation, je la soupçonnais si grave,
si
fondamentale que je préférais me leurrer à combattre des imperfection
52
esses4.) Et demain peut-être, agir dans le monde,
si
je m’en suis d’abord rendu digne. L’époque nous veut, comme elle veut
53
es qu’il ne faut pas encore comprendre — tout est
si
fragile —, mais je sais quelle légèreté puissante, quelle confiance v
54
unité plus pure aussi. Le sujet était périlleux :
si
particulier, il prêtait à des abus de pittoresque, de couleur locale,
55
t, « en vraies bêtes de désir ». Une intelligence
si
profonde de la vie animale suppose entre l’homme et la bête une sympa
56
rce que son livre, aux petits chapitres à la fois
si
concis et achevés, n’est ni un album de vues pittoresques, ni le jour
57
e de l’islam, que nous l’avons lu avec un intérêt
si
soutenu et parfois — je pense à certaines pages sur Jérusalem qui tou
58
nt particulièrement une sensibilité protestante —
si
passionné. Nul n’est moins oriental que de Traz, et c’est ce qui donn
59
sur une partie orientale de lui-même, comme c’est
si
souvent le cas, mais bien sur l’Orient. Encore faut-il s’entendre : l
60
t fait un plaisir. » Et encore ceci que je trouve
si
juste : « Ce qui définit le plus profondément l’Occidental, c’est peu
61
rs, comment collaborer, comment se comprendre, et
si
c’est impossible, pourra-t-on du moins éviter le conflit que certains
62
anxiété mélancolique » qu’il éprouve à se sentir
si
loin de l’Oriental, les conclusions de M. de Traz — si tant est qu’on
63
in de l’Oriental, les conclusions de M. de Traz —
si
tant est qu’on peut conclure en une matière si complexe — sont plutôt
64
— si tant est qu’on peut conclure en une matière
si
complexe — sont plutôt optimistes. Il ne paraît pas croire à un péril
65
ogie freudienne et proustienne a porté à un point
si
dangereux, il nous propose l’expérience d’un Newman, les exemples d’u
66
littéraire, et qu’il serait bien utile d’adopter,
si
l’on veut éviter les confusions qui sont en train d’ôter sa valeur li
67
tre pliée au vent qui ne parle jamais. Nous fûmes
si
près de choir dans ton silence. Nature ! qui nous enivrait, promettan
68
tous les tableaux dans le noir des musées ! — et
si
tu veux soudain le son grave de l’infini, pour être seul parmi la fou
69
s, dissertent sur leurs fantaisies ? Ç’aurait été
si
délicieusement invraisemblable… Mais ce cœur fatigué se reprend à sou
70
e vision de l’Occident qui naît de ce petit livre
si
dense, si inquiétant. Le Chinois voit dans l’Europe « une barbarie at
71
e l’Occident qui naît de ce petit livre si dense,
si
inquiétant. Le Chinois voit dans l’Europe « une barbarie attentivemen
72
t pour se dégager de confusions aussi perfides et
si
profondément mêlées à ses plus chères aventures. Sincérité et spont
73
moins révélatrice du fond de l’âme humaine ? Que
si
l’on s’étonne de me voir donner ici la préférence à l’acte volontaire
74
ns un ancien carnet de notes, je retrouve un être
si
différent. Les gestes et les sentiments qui se proposaient à mon souv
75
toute introspection : ce daltonisme du souvenir.
Si
l’un de ces deux procédés peut m’apprendre quelque chose, c’est bien
76
déjà c’est le chaos. Mon corps et moi, le livre
si
poignant de René Crevel, est la démonstration la plus cynique que je
77
la sincérité ? Trop sincère, pas sincère. Ou bien
si
l’on prétend que la sincérité est la recherche, puis l’acceptation de
78
té à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais
si
le personnage est maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’homm
79
que pure de cet âge. Mais il le faut dépasser.)
Si
j’en crois l’intensité d’un sentiment intime, ce moi idéal que j’appe
80
iles à mon dégoût d’un moi que la vie me montrait
si
désespérément vrai, tyrannique, insuffisant. Mais un pli de ta lèvre,
81
’appelle hypocrisie envers soi-même une volonté —
si
profonde qu’elle n’a pas besoin de s’expliciter pour être efficace —
82
nous empressons de vous laisser le soin de juger
si
nous avons de quoi faire les modestes… Être nous-mêmes, avons-nous
83
ne font pas honneur à l’imagination d’autres fois
si
prestigieuse du poète : « Ils m’ont suivi, les imbéciles », ricane-t-
84
teront « Les enfants seront du moins catholiques,
si
les pères sont hypocrites », écrit Madame de Maintenon. Mais bientôt
85
l’ouvrage qu’il va consacrer à Louis XIV l’exposé
si
dénué de parti pris, si libre et d’une si élégante science du sympath
86
crer à Louis XIV l’exposé si dénué de parti pris,
si
libre et d’une si élégante science du sympathique professeur de Greno
87
’exposé si dénué de parti pris, si libre et d’une
si
élégante science du sympathique professeur de Grenoble. i. « Troisi
88
ssion. Cette fin est admirable, dont la brutalité
si
longtemps désirée délivre Jacques d’un passé obsédant, d’une jeunesse
89
ble au perfectionnement de son âme. Et qu’importe
si
les Allemands qui, fréquente sontae, pour notre plaisir, un peu plus
90
parle de choses d’art comme on fait dans Proust,
si
les passions qu’il nous peint sont ici tant soit peu russes, et là, g
91
e sorte de froideur que l’on dirait désintéressée
si
elle n’avait pour effet de souligner, plus que ses succès, certaines
92
laisse point oublier que ce livre d’une résonance
si
humaine, est mieux que charmant, — douloureux et désinvolte, glacé, p
93
moi, à certain désagrément que j’eus de vous voir
si
entourée… D’autres fois… je n’ai plus le courage de les dire. Enfin,
94
t m’assis à l’écart. On me demandait, en passant,
si
j’étais malade. Je désignais d’un geste incertain quelques bouteilles
95
elle, je pourrai lui dire très vite quelques mots
si
bouleversants qu’avant le dernier étage… » Je délirais, bien sûr. Je
96
de plus en plus impudemment : je devais paraître
si
perdu. Chaque fois qu’un paquet de dix personnes s’engouffrait dans l
97
onte pour la première fois… Je me disais encore :
Si
je prends cet ascenseur et que je la croise en route dans l’ascenseur
98
encore, haletant. Et le temps passait, à la fois
si
lent — jusqu’à l’arrivée du prochain métro, du prochain autobus, — si
99
arrivée du prochain métro, du prochain autobus, —
si
rapide : déjà les lumières des boulevards glissaient des reflets sur
100
e de mon désir. Je ne vous en accuse pas. À peine
si
je puis encore évoquer votre visage. Peut-être ne vous ai-je pas vrai
101
e dictées de l’inconscient, au fond desquels on a
si
vite fait de distinguer les quelques préoccupations assez simples don
102
ausse-trappes, cette habileté surtout. Je ne sais
si
ce malicieux Gagnebin (non pas Elie) pensait à quelqu’un lorsqu’il éc
103
les règles de l’art, mais que l’essence obtenue,
si
elle est de rose, est sans parfum. (Tout de même, Cocteau est un po
104
os veilles et de nos rêves », ainsi que le disait
si
poétiquement le programme. Un peu d’histoire (erratum de la chronique
105
tant de richesses avec cette mélancolique grâce.
Si
quelques-uns de ses bijoux sont taillés comme ceux de Giraudoux, j’y
106
au pour cette ambassade). Parfois l’on se demande
si
l’Auber de Jean Cassou ne va pas s’attabler au café en face des perso
107
tentée de lui faire ces confidences qu’elle livre
si
facilement au héros plus confiant et secrètement incertain de ce roma
108
tait le bonheur, peut-être… »). Mais le ton reste
si
léger, spirituel, fantaisiste (cette touche pour peindre un personnag
109
On va tous devenir fous ! » — « Hé ! lui dis-je,
si
seulement. » Mais tout de même, là par exemple, où nous ne pouvons no
110
ences conjointes de l’inquiétude et de la foi : «
Si
tu as trouvé Dieu, il te reste à le chercher encore… » ag. « Daniel
111
d’aise extrême, vos glandes salivaires, pourtant
si
éprouvées par le repas dont vous sortez, que ces trois mots où se rés
112
s. Je viens d’entendre la voix d’un mystique. Que
si
l’on vient nous empêtrer de dogmes bassement ingénieux : « Si j’essai
113
t nous empêtrer de dogmes bassement ingénieux : «
Si
j’essaie un instant de m’élever à la notion de Dieu, répond Aragon, j
114
t de même moins misérable que Clément Vautel — et
si
ce nom revient sous ma plume, comme une mouche qu’on n’a jamais fini
115
es bien plus étendus qu’on n’osait le craindre11.
Si
dans un essai sur la sincérité j’ai soutenu qu’une introspection immo
116
immobile ne retient rien de la réalité vivante ;
si
je dénie à des incrédules le droit à parler des choses de la foi comm
117
s de la « saine raison », sans se demander jamais
si
cela ne condamne pas et la santé et la raison. Il s’est trouvé des Ma
118
mains qu’est-elle devenue ? C’est bien leur faute
si
elle nous apparaît aujourd’hui comme une vieille courtisane assagie,
119
aire marchand des œuvres complètes de Karl Marx ?
Si
vous ne dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai pour v
120
le qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin
si
authentiquement, si déplorablement français. Et puisque nous en somme
121
éalisme ce petit côté jacobin si authentiquement,
si
déplorablement français. Et puisque nous en sommes au surréalisme, ce
122
et Bettina lui disait à l’oreille : « Mon chéri,
si
j’aime la comtesse ? Mais tu es si laid que cela me donne encore plus
123
: « Mon chéri, si j’aime la comtesse ? Mais tu es
si
laid que cela me donne encore plus de plaisir. » Le duc paya et s’enf
124
25 ans, jusqu’à André Evard, qui en a près de 50,
si
les peintres dont nous allons parler méritent d’être appelés jeunes,
125
si ce brin de comique un peu bizarre qu’il glisse
si
souvent là où on l’attend le moins. Conrad Meili apporte chez nous un
126
l’air de songer à la Hollande, sa seconde patrie
si
la peinture est sa première et Neuchâtel la troisième… Il y a par Eug
127
re et sa maîtrise avec une toile comme le Potier.
Si
la couleur n’est pas encore aussi plantureuse que les formes, il y a
128
clairs et assurés, le cou robuste, les mains d’un
si
beau dessin, qui ont du poids et nulle lourdeur, tout cela communique
129
ujourd’hui, notre but serait suffisamment atteint
si
nous n’avions fait qu’affirmer l’existence et la vitalité d’une jeune
130
dans un pays qu’on s’est trop souvent plu à dire
si
âpre, prosaïque et d’une maigre végétation artistique. Pays où l’on p
131
» Il y a aussi un certain tragique, mais au filet
si
acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure. Mais c’est ici qu’il s’a
132
ui ait à ce point le sens de l’époque, une vision
si
claire et si tragique de la civilisation d’Occident. Les questions ca
133
oint le sens de l’époque, une vision si claire et
si
tragique de la civilisation d’Occident. Les questions capitales posée
134
de moi. Un soir qu’elle pleurait, je l’embrassai
si
fort… En un quart d’heure, je connaissais l’amour dans ce qu’il a de
135
e en robe bleue légère qui me regarda un instant,
si
doucement… Je me levai sans payer, je partis par les rues, une joie v
136
’est pas sans me charmer, croyez-moi. Car, enfin,
si
je suis ici à vous écouter, c’est que je cherche ce qu’on est convenu
137
ne saurais y répondre. Je pourrais vous dire que
si
vous me trouvez un peu potache, il n’est pas prouvé par là que le pot
138
utôt — vous alliez le dire — aux surréalistes ?
Si
le mal du siècle consistait véritablement dans ces quelques effets, n
139
comme vous sauriez lui plaire, maintenant qu’une
si
triomphante tendresse vous possède ! Justement, voici Pierre Girard :
140
un peu. « Tous nos ennuis nous seraient épargnés
si
nous ne regardions que les jambes des femmes », dit-il, pour vous app
141
ibuis, qui parle toujours de Weber… Mais au fait,
si
vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah ! sans hésiter, je vous ferais un d
142
ture (juillet 1927)o I Parler littérature
Si
je prononce le nom de tel de vos confrères, si je dis : « Avez-vous l
143
Si je prononce le nom de tel de vos confrères,
si
je dis : « Avez-vous lu… », vous voilà rouge ; et sur moi les foudres
144
et sur moi les foudres de votre paradis poétique.
Si
je cite tel auteur dont nous fîmes notre nourriture une saison de nag
145
dans le vent, poète au bar, le paradis n’est pas
si
cher. Il y en a aussi qui posent pour le diable et ne se baignent que
146
ême, en passant à la limite, on peut imaginer que
si
elle était réalisée, on ne s’en apercevrait pas. Je pressens encore d
147
uvante. Notre retraite est toute « statutaire » —
si
l’on ose dire. Elle nous permet donc de considérer la situation sans
148
réjouir. On s’est beaucoup étonné de nous voir «
si
différents » de nos aînés. Nous avons l’énorme candeur de trouver ça
149
éduction certaine. C’est un art de détails ; mais
si
délicat et d’une si subtile convenance avec son objet qu’il en saisit
150
’est un art de détails ; mais si délicat et d’une
si
subtile convenance avec son objet qu’il en saisit sans mièvrerie ni v
151
M. Vaudoyer d’avoir su donner à ces œuvrettes une
si
exquise humanité : par lui le « charme » reprend quelques droits. a
152
uvre lui apparaît en même temps que « fatale », «
si
arbitraire et si facultative », je me dis qu’il n’en saurait être aut
153
en même temps que « fatale », « si arbitraire et
si
facultative », je me dis qu’il n’en saurait être autrement tant qu’on
154
plaisir ! (Et je ne pensais même pas, alors : une
si
belle rose.) Le tambour livra un homme élégant et tragique, qui se ti
155
las pleins de rêves, la misère qui fait des soirs
si
doux aux amants quand ils n’ont plus que des baisers au goût d’adieu,
156
l vaut la peine de le dire car la chose n’est pas
si
fréquente dans la production actuelle. On retrouve aux premiers chapi
157
èse plus organique du roman et des mémoires. Mais
si
son début permet de croire que le Perroquet Vert ne restera pas une r
158
impression de netteté, de solidité, de propreté.
Si
l’on ajoute à cela le plaisir qu’on éprouve toujours au récit de succ
159
qui n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que,
si
l’on abaisse suffisamment les prix, on ne trouve toujours des clients
160
oir la duperie : ce jeu du chat et de la souris ;
si
Ford relâche les ouvriers et leur donne une apparence de liberté, c’e
161
s techniciens imparfaits. Il ne se demande jamais
si
la technique même la plus perfectionnée mérite les sacrifices qu’elle
162
ieux à faire que de philosopher. Je le veux. Mais
si
j’insiste un peu sur ses « idées », c’est pour souligner ce hiatus ét
163
ité avec un état de choses funeste pour l’Esprit.
Si
l’Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans lui u
164
nt matériel, avec l’arrière-pensée sournoise que,
si
cela ratait, on gardait toutes les autres chances. J’accorderai que l
165
s. Dans cette mécanique bien huilée, au mouvement
si
régulier qu’il en devient insensible et que la fatigue semble dispara
166
s temps de se désintéresser simplement des buts —
si
bas soient-ils — d’une civilisation sous le poids de laquelle nous ri
167
rces inconnues et menaçantes. Mais la musique est
si
légère, la voix de la jeune fille si transparente : la mort même en d
168
musique est si légère, la voix de la jeune fille
si
transparente : la mort même en devient moins brutale. Elle rôde ici c
169
d’autre, comme des amis qui se connaissent depuis
si
longtemps qu’un échange tacite suffit aux petites décisions de la vie
170
trop facile pour un homme retiré du monde depuis
si
longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite malice dont l’idée me vie
171
s encore dupes d’une conception de la littérature
si
pédante qu’elle exclut un de nos plus grands conteurs sous prétexte q
172
’en avoue plus éloigné et m’en sais plus dépourvu
si
possible. Je ne demande aux écrivains que des révélations, ou mieux,
173
quel passant, il se sent comme séparé de soi, et
si
profondément différent de cette apparence, qu’il doute de sa réalité.
174
s de cette incompréhension des marques certaines.
Si
le rapport intime qui unit la phrase suivante aux considérations préc
175
où il sait être, avec sa verve doucement comique,
si
émouvant : « À cette époque je croyais fortement en l’existence d’une
176
moments où j’arrivais presque à me convaincre que
si
je m’approchais tout à coup par-derrière d’un homme ou d’une femme qu
177
la façon dont il parle de « ses quelques succès,
si
disproportionnés avec son mérite ». Il ajoute : « j’ai eu la chance d
178
demande pas tant dans les familles. Et qu’importe
si
la perspective manque souvent à ces récits : ce n’est point un paysag
179
er là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose
si
douce et si grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin
180
ette folie m’apparaît comme une chose si douce et
si
grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce pian
181
, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà
si
longtemps, si longtemps qu’elles ont fui. Avril et mai et juin so
182
Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps,
si
longtemps qu’elles ont fui. Avril et mai et juin sont lointains,
183
e pas plus une question aussi centrale — qui est,
si
l’on veut, la question d’Orient-Occident. Et pourquoi cette hostilité
184
tation proposée par Claudel et Isabelle Rimbaud ?
Si
Claudel s’est montré partial en faisant de Rimbaud, « mystique à l’ét
185
ste qui joue de la raison ratiocinante tout comme
si
elle n’était pas le contraire de la Raison de Spinoza. Nul mieux que
186
Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? »
Si
ce réflexe indique un mépris vraiment exagéré pour la jugeote de l’ad
187
ment lamentable, je poserai la question de savoir
si
tant de laideurs et d’outrages au bon sens peuvent être légitimés par
188
ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait
si
soigneusement séparer les calculs du raisonnement, par une barre vert
189
e fut ma seconde découverte : ce monde simplifié,
si
évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élément
190
onde découverte : ce monde simplifié, si évident,
si
parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élémentaire, ce mon
191
rai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement.
Si
l’on me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insi
192
l y a une exagération absurde, une généralisation
si
schématique et superficielle que la discipline perd tout son sens édu
193
lle). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme
si
toutes les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice dé
194
s destinés à la profession de chauffeurs de taxi.
Si
cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école n
195
monde ne progresse qu’à la faveur de malentendus (
si
tant est qu’il progresse). L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité p
196
ge de priver ces Messieurs d’une aubaine pour eux
si
rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie sans l’ins
197
issants entonnoirs. D’ailleurs cette complicité,
si
évidente à l’origine de l’institution, se manifeste encore de nos jou
198
ue et social, qui est de fabriquer des électeurs (
si
possible radicaux, en tout cas démocrates). Je me souviens d’un dessi
199
litiquement, n’est pas rentable. Il est clair que
si
le but principal de l’instruction publique était d’éduquer le peuple
200
e soit une machine à fabriquer de la démocratie —
si
je ne sentais menacées dans cette aventure des valeurs d’âme auxquell
201
u’il y a d’authentiquement noble en chaque homme.
Si
les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’on
202
lent en eux les droits de l’homme. Mais attendez,
si
quelques-uns allaient se réveiller… Il suffit d’un peu de chaleur d’â
203
mocratie peut se conserver des siècles encore… Or
si
je dis que l’École est contre le progrès, c’est que le progrès consis
204
le xviiie (depuis les dernières pestes noires).
Si
vous creusez un peu la notion de démocratie, vous trouvez bien vite q
205
Mais cette première tâche constitue un programme
si
riche qu’il est superflu d’en formuler une seconde. Laissons ce soin,
206
us complète, à un degré supérieur d’inconscience,
si
je puis dire. Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la raiso
207
ue j’ai la ferme intention de vous faire rigoler,
si
cela peut vous rassurer quant à ma santé mentale.) La question est de
208
nt à ma santé mentale.) La question est de savoir
si
nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés
209
se constituent ces élites, et cela ne se peut que
si
les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être, malgré
210
Par exemple, je vous demande une fois pour toutes
si
vous tenez, oui ou non, M. W. Rosier, auteur de manuels d’histoire et
211
qui soit. (Il est plus que plat : il est creux.)
Si
beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant
212
concentration, dans quelque domaine que ce soit.
Si
l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait des concl
213
suisses fait des soldats en moins de trois mois.
Si
l’école appliquait en les transposant des méthodes de concentration a
214
on économiserait plusieurs semestres de travail.
Si
chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous du
215
Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? »
Si
ce réflexe indique un mépris vraiment exagéré pour la jugeotte de l’a
216
ment lamentable, je poserai la question de savoir
si
tant de laideurs et d’outrages au bon sens peuvent être légitimés par
217
ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait
si
soigneusement séparer les calculs du raisonnement, par une barre vert
218
e fut ma seconde découverte : ce monde simplifié,
si
évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élément
219
onde découverte : ce monde simplifié, si évident,
si
parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élémentaire, ce mon
220
rai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement.
Si
l’on me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insi
221
l y a une exagération absurde, une généralisation
si
schématique et superficielle que la discipline perd tout son sens édu
222
lle). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme
si
toutes les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice dé
223
s destinés à la profession de chauffeurs de taxi.
Si
cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école n
224
monde ne progresse qu’à la faveur de malentendus (
si
tant est qu’il progresse.) L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité p
225
ge de priver ces Messieurs d’une aubaine pour eux
si
rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie sans l’ins
226
pissants entonnoirs. D’ailleurs cette complicité,
si
évidente à l’origine de l’institution, se manifeste encore de nos jou
227
ue et social, qui est de fabriquer des électeurs (
si
possible radicaux, en tout cas démocrates). Je me souviens d’un dessi
228
litiquement, n’est pas rentable. Il est clair que
si
le but principal de l’instruction publique était d’éduquer le peuple
229
e soit une machine à fabriquer de la démocratie —
si
je ne sentais menacées dans cette aventure des valeurs d’âme auxquell
230
u’il y a d’authentiquement noble en chaque homme.
Si
les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’on
231
s une connaissance aussi sensible. Mais attendez,
si
quelques-uns allaient se réveiller… Il suffit d’un peu de chaleur d’â
232
mocratie peut se conserver des siècles encore… Or
si
je dis que l’École est contre le progrès, c’est que le progrès consis
233
le xviiie (depuis les dernières pestes noires).
Si
vous creusez un peu la notion de démocratie, vous trouverez bien vite
234
Mais cette première tâche constitue un programme
si
riche qu’il est superflu d’en formuler une seconde. Laissons ce soin,
235
us complète, à un degré supérieur d’inconscience,
si
je puis dire. Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la raiso
236
ue j’ai la ferme intention de vous faire rigoler,
si
cela peut vous rassurer quant à ma santé morale.) La question est de
237
ant à ma santé morale.) La question est de savoir
si
nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés
238
se constituent ces élites et cela ne se peut que
si
les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être, malgré
239
Par exemple, je vous demande une fois pour toutes
si
vous tenez, oui ou non, M. W. Rosier, auteur de manuels d’histoire et
240
qui soit. (Il est plus que plat : il est creux.)
Si
beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant
241
concentration, dans quelque domaine que ce soit.
Si
l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait des concl
242
suisses fait des soldats en moins de trois mois.
Si
l’école appliquait en les transposant des méthodes de concentration a
243
on économiserait plusieurs semestres de travail.
Si
chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous du
244
Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)bd
Si
vous avez la curiosité, mieux, le goût des esprits singuliers, si vou
245
curiosité, mieux, le goût des esprits singuliers,
si
vous croyez que c’est par l’extrême pointe du singulier que l’esprit
246
V Tends moi la main à travers cette ombre rapide
si
je te joins nous la tiendrons captive écoute les cloches et le scinti
247
et nul ne s’en déclare gêné, me semble-t-il… 3.
Si
nous jetons sur les lettres parisiennes un regard distrait mais circu
248
rner avec certitude, après lecture de ses œuvres,
si
M. Brunschwicg croit ou non à la divinisation finale de l’homme par l
249
pour rendre mangeables beaucoup de nouilles. Mais
si
le sel perd sa saveur, serait-ce avec des pamphlets qu’on la lui rend
250
qui dépassent un certain plan. C’est mal vu. » Ou
si
on les pose, ajouterai-je, c’est pour les résoudre aussitôt et d’une
251
il faudrait donner une œuvre. Il faudrait créer,
si
rien n’existe qui vaille qu’on s’y dévoue. Mais quoi ! cela peut vous
252
d’un Descartes ?) D’ailleurs, c’est bien simple,
si
vous persistez à dédaigner cette vertu qu’il est vraiment trop facile
253
nd réclame « un parti pris…, un ordre de valeurs,
si
arbitraire qu’il soit, mais volontairement, assumé ». N’est-ce point
254
e tarif, et pourquoi ? Regardez : à côté de vous,
si
vous êtes seul, un fantôme, d’office, a pris place. On lie bien vite
255
moins généreuse que ne veut le croire M. Gide, —
si
pareil entre les griffes de son égoïsme à la souris qu’un chat subtil
256
Ils me conduiraient là où je ne sais pas que j’ai
si
grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs
257
isine littéraire, de pensers mis à toutes sauces.
Si
M. Thibaudet connaissait l’hôte de céans, il proposerait cette formul
258
r le marquis de Carabas, absent de Paris, est là.
Si
vous enlevez Georges Petit, égaré, en ayant soin d’ajouter ceux que j
259
a villa, vers cinq heures à travers ces quartiers
si
clairs, arbres et jets d’eau ; sans avoir pu retrouver, des conversat
260
es les avances, les plus exténuantes, et qui sait
si
tant d’erreurs ne composeront pas un jour une sorte d’incantation cap
261
: je me ferai un mérite de perdre tout mon temps,
si
toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde, — j
262
entre deux séries d’heures de travail consacrées,
si
l’on ose dire, à assurer cette mastication. Mais je m’égare, laissons
263
rticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrange,
si
l’on songe que nous sommes en Hongrie. Et ce n’est pas que je trouve
264
rouve ce raisonnement fin, encore que juste, mais
si
je me défends du pittoresque, ce n’est qu’amour jaloux du merveilleux
265
ons, et c’est alors que l’on est tenté de mentir,
si
fort tenté que l’on cède à coup sûr, en se persuadant que c’est pour
266
comme un cadeau de pauvre, comme un vrai cadeau.
Si
le conteur ment, — pendant qu’il y est, il ferait mieux de choisir un
267
gre, jaune et rigide dans son costume noir et or.
Si
le comte Bethlen venait à la SDN en tenue de magnat, beaucoup de gens
268
civilisation ; qu’il s’agit ici de valeurs ; que
si
les populations des régions perdues étaient parfois en majorité rouma
269
grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens !
Si
vous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. D
270
quelques mots isolés, des bribes de phrases… Or,
si
comme je le crois et voudrais l’établir plus longuement, le sens des
271
rlin est à chercher dans leur rythme seulement, —
si
ces mots séparés par des suites de points ne lui servaient qu’à noter
272
par les vents, aux arbres rares, mais aux replis
si
doucement intimes qu’à cette heure on sent bien que poursuivre est un
273
and je pense à ce qu’en imagineraient les autres,
si
je leur en parlais… Il leur suffirait de l’image d’un bibelot d’une s
274
e j’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes
si
belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’y a
275
lus vite pour rattraper ces apparences adorables…
Si
je « lâchais » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le vertige
276
entalisme et de passion, et c’est là son miracle.
Si
tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque espoir de t’en ti
277
téristique du Hongrois. — « Comment peux-tu vivre
si
largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigalité
278
bole de la servitude et un symbole de la liberté.
Si
la Hongrie tout de même a quelque chose de « moderne », dans un sens
279
l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un monde où
si
peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent su
280
de, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor
si
pur qu’on ne doit même pas savoir qu’on le possède… Tout près d’ici,
281
issent nos gestes. Imaginer ce qui se produirait,
si
par quelque Décret l’on élevait la Morale du domaine des actions à ce
282
e loin » signifie qu’il vient d’être très malade.
Si
dans ta chambre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir, tu
283
utres aussi, peut-être, la cherchent. Et qui sait
si
vraiment elle n’existe plus, l’Hermétique Société18 de ceux qui ne d
284
lui, — mais à cet endroit, en ce temps… Qui sait
si
tu ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelque similitude
285
de… Oh ! bien peu ! Mais qu’est-ce que ce voyage,
si
tu songes à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et dans
286
vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or
si
un homme n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le lai
287
ci le libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais
si
un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur Terre en forme de pl
288
la Lune le renvoie sur Terre en forme de pluie. »
Si
je trouvais un jour l’Objet, il ne me resterait qu’à le détruire. (Au
289
t, M. Du Bos choisit des bases d’approche parfois
si
éloignées, et progresse par des voies si subtiles qu’il ne doit qu’à
290
parfois si éloignées, et progresse par des voies
si
subtiles qu’il ne doit qu’à un sens exceptionnel de l’orientation dan
291
sardeux de résoudre ses antinomies (Goethe) ; que
si
elles y échouent, il restera du moins des personnages ! Mais la grand
292
t pré-communiste. Le cas Malraux, — le cas Perken
si
vous voulez. Les personnages de M. Malraux se ressemblent dans le sou
293
commun dénominateur » d’expression et de masques
si
dissemblables, n’est-ce point cela qui forme l’autoportrait le plus p
294
at de pureté extrême qui est l’état économique ».
Si
les mœurs sont occidentales, les habitants, eux, viennent de tout l’O
295
iers le contraire, mais M. Nizan est de ces gens,
si
nombreux aujourd’hui (Freud, etc.), qui croient que le pire est toujo
296
déalisme qu’elle combat avec raison ? D’ailleurs,
si
je vois bien que le propos de M. Nizan n’est pas de nous rendre le go
297
inture d’Aden est assez faite pour y contribuer :
si
grande est en effet l’horreur que M. Nizan éprouve à contempler « ce
298
pas sur ce Luther prêché par nos missions (c’est
si
vraisemblable !) mais un normalien se devrait de savoir que l’œuvre m
299
ècle — ou en enfant : il y a lieu de s’attrister.
Si
vous demandez au philosophe de quel droit il pratique cet étrange sec
300
une singulière incohérence. Et il est évident que
si
cet idéaliste se trouve mis en présence d’un marxiste, par exemple, q
301
est ici le nœud de divergence entre eux et nous —
si
le mal est si grand qu’ils le montrent — et il l’est — aucun boulever
302
d de divergence entre eux et nous — si le mal est
si
grand qu’ils le montrent — et il l’est — aucun bouleversement matérie
303
— aucun bouleversement matériel n’y pourra rien,
si
radical soit-il. Un pessimisme aussi féroce que celui de MM. Malraux,
304
re ; demandons-en l’explication à la Préface d’un
si
brillant catalogue. Parce qu’ils parlent un peu pour nous et parce q
305
ouvent fort admirative. Le titre de l’exposition,
si
l’on y prend bien garde, éludait dans une certaine mesure la question
306
ivent à leur origine ou à leur foi réformée, — et
si
ces traits ne constituent pas, en définitive, les éléments d’un art p
307
Pas de trace de « puritanisme » chez des artistes
si
différents les uns des autres. Au contraire, une vitalité, une joie d
308
n-haut est contrecarré par le dieu de l’Amour. «
Si
vous désirez savoir comment cela s’applique à mon histoire, dit l’aut
309
toire, dit l’auteur dans sa préface, lisez-la, et
si
vous la lisez, ne dites pas à vos amis ce qui arrive avant qu’ils n’a
310
un milieu privilégié pour l’étude du cœur humain.
Si
le rôle de l’art est d’affiner nos âmes au contact de réalités plus p
311
là choisir un sujet inévitablement tragique. Car
si
l’histoire de l’ascension d’un caractère, d’une volonté, d’une âme vi
312
re, fâcheusement en ces pages — et qui s’explique
si
l’on a lu la phrase par quoi se termine un précédent livre de notre a
313
pçonner ici quelque invraisemblance psychologique
si
l’on ne s’apercevait que M. Baring, lui-même, manifeste cette tournur
314
la montagne, c’est surtout le fond des vallées, —
si
l’on ose dire, — où il fait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pou
315
une âme chrétienne d’atteindre la grandeur morale
si
elle n’a pas connu, ne fût-ce que par sa puissance de sympathie, la m
316
opre. Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer.
Si
la vie de Kagawa glorifie l’Évangile, elle accuse formellement la gra
317
ment la grande majorité des chrétiens. Tant mieux
si
ce livre nous passionne. Il faudrait surtout qu’il nous trouble. ⁂ L’
318
peu à peu élargies à tout ce vaste empire moderne
si
rapidement envahi par la civilisation d’une Europe dont il rejette la
319
par là que dans sa simplicité, il parvient à être
si
émouvant. On peut dire que dans ces deux gros volumes si nourris, il
320
vant. On peut dire que dans ces deux gros volumes
si
nourris, il n’y a pas deux lignes d’allure conventionnelle, deux lign
321
sa course. Il pensait que c’eût été bien agréable
si
le wagon entier eût été de verre. À partir de Tennoji, le train s’arr
322
entendait une voix intérieure qui lui disait : «
Si
tu te mêles de ces affaires, tu ne seras toi-même, à la fin, pas bien
323
ui s’étend sur toute la terre. Sans se préoccuper
si
c’était le monde ou lui-même qui était fou, Eiichi décida que, de ce
324
acquit au Procureur toute la sympathie d’Eiichi…
Si
c’est à des tâches aussi inutiles que les procureurs passent leur vie
325
mment voulez-vous renverser l’état social actuel,
si
ce n’est par une révolution ? Je vous demande de me dire clairement v
326
farante sincérité de ce récit qu’il faut revenir,
si
l’on veut d’un mot le caractériser. Parmi les innombrables sentiments
327
dité avec laquelle je suis décidé à les formuler.
Si
l’on y voit une regrettable désinvolture vis-à-vis d’un des écrivains
328
ncre ; et que, dans la plupart des autres, il est
si
admirablement habile qu’on vote l’acquittement à main levée, sans exa
329
disproportionné à son objet. Que Gide ne soit pas
si
« mauvais » qu’on l’a dit, — ou qu’il a bien voulu s’en donner l’air
330
ur fin, elle s’érige en dialectique indépendante.
Si
des sophismes de ce genre n’apparaissent pas plus souvent chez d’autr
331
spectateur, de témoin. » (p. 31.) Mais un témoin
si
détaché de soi-même, n’est-ce pas nécessairement un faux témoin ? Éte
332
l ne le croyait. Mais la question reste de savoir
si
cette division interne, une fois reconnue, doit être acceptée ou surm
333
ève. Loti appartient à ce pays de Saintonge, qui,
si
la force de l’unité française n’avait été irrésistible, avait ce qu’i
334
uis qu’elle existe, n’a pas changé de nature, et,
si
elle paraissait autrefois plus simple, c’est qu’elle était peut-être
335
ur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)a
Si
l’existence — le degré d’être — se mesure au pouvoir d’incarner sa vé
336
térieur qui nous mène lentement à l’impuissance. (
Si
Kassner exprime un tourment, c’est en tant que la réalité humaine, no
337
t sans doute l’atrocité de la « vie normale », ou
si
l’on préfère, l’amertume du cœur humain découvrant son impuissance à
338
qu’elles posent, chrétiennement, c’est de savoir
si
nous les méritons encore. Comme le disait un homme d’esprit, plus l’a
339
’est pas mauvais de l’actualiser, de le rétrécir,
si
de la sorte nous sentons mieux sa pointe. Les héros du Scandale, prov
340
e poursuit un bonheur purement égoïste, et par là
si
précaire qu’il côtoie bien souvent l’angoisse, ou pis encore : un sen
341
rt honorable du point de vue purement littéraire,
si
l’on tient compte de la faiblesse numérique des protestants français.
342
testants français. Bilan terriblement déficitaire
si
l’on prend au sérieux la grandeur impérieuse et fulgurante du véritab
343
n cette vue, serait bonne, ou du moins meilleure,
si
on la « préservait » du mal. Ainsi Rousseau le libertaire doit et peu
344
stantisme à la négation absolue de son essence35,
si
l’humanité ne possédait d’autres recours que ceux qu’elle peut imagin
345
ntique nouveau Nous voici loin de nos auteurs.
Si
loin qu’en somme ils ne sont guère atteints par tout ceci. Mais quoi
346
’on voit ce « poète des poètes » à la sensibilité
si
authentiquement évangélique — comme celle d’une Lagerlöf — se lier d’
347
i bien avons-nous d’autres raisons d’espérer. Car
si
la forme artistique adéquate au libéralisme fut l’analyse d’états d’â
348
ve brutalement mise en question, posent eux-mêmes
si
peu de questions, ou de si minimes. Je lis un article récent de Ramuz
349
tion, posent eux-mêmes si peu de questions, ou de
si
minimes. Je lis un article récent de Ramuz (sur le Travail), qui débu
350
à formuler le dilemme sociologie-métaphysique ou
si
l’on veut marxisme-christianisme, qui se trouve être le dilemme urgen
351
e de tact intellectuel que de poser des questions
si
rudimentaires, si peu élaborées, des questions que n’importe qui pour
352
tuel que de poser des questions si rudimentaires,
si
peu élaborées, des questions que n’importe qui pourrait poser et qui
353
Descartes, ils ont tous cru, dit Kierkegaard, que
si
longtemps qu’ils pussent douter, si longtemps qu’ils fussent privés d
354
rkegaard, que si longtemps qu’ils pussent douter,
si
longtemps qu’ils fussent privés du droit d’affirmer rien de certain d
355
baptiser la pensée sans douleur, et qui comblait
si
doucement la débilité morale du siècle ! Elle en figura tout ensemble
356
a bâtisse, et seront encore bons pour construire,
si
demain nous laisse construire autre chose que des bétonnages. On n’en
357
nser en actes : ce n’est pas descendre au social,
si
l’on accepte l’héroïsme. Un siècle bourgeois comme fut le dernier, n’
358
e puissance. On voudrait dire — mais ce n’est pas
si
simple que cela — qu’il faut avaler les idées7, et qu’une idée qui ne
359
es autres débats du siècle perdent leur aiguillon
si
on les y compare ; et se réduisent bien souvent à des questions de pr
360
re ». Ces deux expériences seraient antithétiques
si
elles étaient superposables, ce qui n’est pas même le cas. De ce poin
361
ontation et me persuade de son intérêt humain. Et
si
tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte certai
362
l’être spirituel découvre sa forme véritable. Et
si
, comme chez Goethe, c’est une forme mystique, celle du terrible « Meu
363
pent Vert, trop visiblement ésotérique. Équilibre
si
périlleux que la longue patience géniale ne parviendrait pas seule à
364
ns le Nouveau Jour et contemple l’Indescriptible.
Si
Faust est le drame d’une formidable patience sans cesse remise en que
365
sa folie. Mais l’irruption de cette « magie » est
si
violente qu’elle a certainement angoissé l’enfant : n’est-ce point po
366
ant : n’est-ce point pour se défendre qu’il parle
si
fort, qu’il vante ses pouvoirs avec une étrange exagération ? Et voic
367
randeur et la pureté, et pour des paroles comme «
Si
ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le loin de
368
nce intérieur. Période de repliement et de refus,
si
douloureuse que le signe en devient visible sur ses traits. Je ne me
369
érent d’avoir fait des pots ou des assiettes »10.
Si
tout de même il a peiné sur la composition d’Iphigénie ou des Ballade
370
La révélation chrétienne déborde notre condition,
si
elle la comble par ailleurs. Ce critère du salut, cette transcendance
371
nversations avec Eckermann, 4 février 1829. 9.
Si
je pouvais écarter la magie de mon chemin Oublier tout à fait les for
372
n Oublier tout à fait les formules d’enchaînement
Si
j’étais devant toi, ô nature un homme solitaire, Sans doute vaudrait-
373
dépêchons-nous ! L’explosion sera retardée
si
vous m’aimez assez on peut conserver quelque espoir à condition d
374
s’est toujours affirmé chrétien, mais d’une façon
si
particulière que les ennemis du christianisme, depuis un siècle, le r
375
ra-t-on d’emblée, le simple fait qu’une équivoque
si
grave subsiste et paraisse avoir été cultivée par Goethe, ne prouve-t
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aisance ? La question serait tranchée, en effet,
si
nous ne savions rien des circonstances dans lesquelles Goethe évoluai
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he quelque chose qui, en fin de compte, ressemble
si
étrangement à une indifférence non dépourvue d’orgueil vis-à-vis du S
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mais il semble que ce ne doive pas être. Ils sont
si
cordialement ennuyeux quand ils s’y mettent que ma vivacité n’y saura
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eur, orgueil de la raison qui juge ce monde comme
si
Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre q
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e comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme
si
Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi
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utile, nous apparaît comme Goethe l’inutilisable,
si
nous le jugeons du point de vue d’un parti. Il n’est pas païen, pour
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e dans cette espèce de sagesse large et optimiste
si
contraire au scandale chrétien, que gît la faiblesse religieuse de sa
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u, alors que nous-même… Alors que Dieu seul juge.
Si
nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éthique, en défin
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nce, et à qui ? De toutes parts ce serait trahir.
Si
l’on veut agir sur l’époque, il faut d’abord avoir l’époque dans la p
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acte : car pour nous désormais la Révolution vit,
si
nous vivons. Autour de nous tout craque et nous appelle. Sur les tena
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fer, où il s’est mis. 11. Entendons par ce terme
si
vague l’activité créatrice et « actuelle » de la pensée, inséparable
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héroïque et qui suppose un courage exceptionnel.
Si
nous tenons à conserver l’usage pratique de l’adjectif « honnête », r
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nt d’être radicalement supprimé par l’adversaire.
Si
au contraire il dure, c’est qu’il s’est défendu par des moyens qui tr
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re brutale, sans qu’on puisse distinguer (ni eux)
si
c’est de volupté ou de terreur. La peur du sang, le goût du sang : ce