1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 rice, M. de Montherlant ne s’est même pas demandé si ces deux contrepoisons pouvaient être administrés ensemble. L’opérati
2 la vue de la prairie rase où rebondit un ballon. Si l’on considère la vie sociale comme un jeu sérieux dont on respecte l
3 ement moderne que ce lyrisme sobre et prenant : «  Si l’on s’échauffe, s’échauffer sur de la précision. » On évitera ainsi
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
4 la mort. Mais alors, à quoi sert d’exalter, d’une si émouvante sorte, les soldats déjà légendaires de Verdun, et ce « haut
5 parfois : « On craint d’être injuste en décidant si … cette absence de haine ; cette épouvante, devant la guerre… provienn
6 nsumateur de toute faiblesse, flamme d’une pureté si rare en notre siècle, qu’elle paraît parfois, lorsque la tourmente hu
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
7 ptique qui tend à devenir notre poncif moderne, —  si propre à égarer dans d’ingénieuses métaphores quiconque chercherait u
8 i sert, dès lors, tout cet appareil psychologique si scolaire ? À donner le change sur la pauvreté d’un art purement forme
9 omme d’autres de raisonnements. Plaisante ironie, si cette attitude n’était qu’une protestation contre nos poncifs intelle
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
10 ’au bout un roman de 500 pages comme Rabevel. Car si la liquidation des questions traitées est rapide, elle est complète a
11 re, disciple de Valéry, puisse rédiger des romans si bouillonnants, si mal équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se refus
12 léry, puisse rédiger des romans si bouillonnants, si mal équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se refuserait à écrire — c
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
13 étant une question politique. On peut prévoir que si le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau, c’est à quelques savants
14 composent ce gros volume. Les points de vue sont si différents, si différentes même les conclusions tirées de points de v
15 ros volume. Les points de vue sont si différents, si différentes même les conclusions tirées de points de vue semblables,
16 cto qui le mènent à des conclusions de ce genre : si nous trouvons le moyen de « suppléer à l’éducation historique des peu
17 religion romaine (ce christianisme méditerranéen si étroitement particularisé pourtant, à l’usage des Latins…). Quant aux
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
18 Flakei a gardé son bon sens et son sang-froid. Et si l’on a pu reprocher à ses tableaux de l’Europe qu’il vient de parcour
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
19 tude ? Mais ces réserves sont de peu d’importance si l’on songe au service que M. Seillière nous rend en réintroduisant da
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
20 eur vie… Markovitch, derrière sa vitre, tremblait si fort qu’il avait peur de trébucher et de faire du bruit. Il songea :
21 t peut-être du monde dans l’appartement. Il avait si froid que ses dents claquaient. Il quitta sa fenêtre, se traîna jusqu
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
22 s. Il y a encore les hommes politiques, mais on a si souvent l’impression qu’ils battent la mesure devant un orchestre qui
23 sont parmi les plus conscients de ce temps ; mais si l’on songe aux bataillons de pâles opportunistes sans culture qui se
24 der trop d’importance à leurs tentatives morales, si singulières soient-elles — dont le grand public reste le témoin souve
25 rdinale pour le créateur. Mais quel est ce besoin si général de s’incarner, dans le héros de son roman, de se voir vivre,
26 rcher, absorbant son attention dans une sincérité si voulue qu’elle va parfois à l’encontre de son dessein. ⁂ Décidément n
27 ommes malades dans les profondeurs. Et le mal est si cruellement isolé, commenté par ceux qui le portent en eux qu’il en p
28 e en moi ordre et désordre, raison et folie, etc. Si je les cultive simultanément il est clair que les tendances négatives
29 ; ni rien — rien que l’orgueil, sachant une chose si forte, de me sentir plus fort encore et de la vaincre. — Mais la joie
30 ort encore et de la vaincre. — Mais la joie d’une si haute victoire — n’est pas si douce encore, n’est pas si bonne que de
31  Mais la joie d’une si haute victoire — n’est pas si douce encore, n’est pas si bonne que de céder à vous, désirs, et d’êt
32 e victoire — n’est pas si douce encore, n’est pas si bonne que de céder à vous, désirs, et d’être vaincu sans bataille. On
33 condité psychologique d’une attitude par ailleurs si proche de certain mysticisme. Mais pousser une vertu particulière jus
10 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
34 pour nous aider. Nous saurons nous compromettre, si nous écopons, tant pis. » Cinq conférences et autant de cultes en tro
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
35 nt d’introduire le jargon de la science moderne.) Si nous reconnaissons à la base de cette œuvre inégale des idées vieille
36 téralement d’une anecdote italienne de Stendhal ; si d’autre part l’évolution mystique de Paulina semble parfois un peu tr
12 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926)
37 st dimanche, parce qu’il pleut et qu’on s’ennuie. Si la vie est bête à pleurer, sourire est moins fatigant. « Le paon déda
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
38 réciser ce qu’il entend par ordre, et montrer que si cet ordre l’écarte de Dada, il ne le conduit pas pour autant à l’Acad
39 oute grâce vaporeuse. Mais ses fleurs de cristal, si elles sont sans parfum, ne se faneront pas. t. « Jean Cocteau : Rap
14 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
40 fenêtre, vint annoncer qu’on était libre — comme si on l’avait attendu pour le manifester ! — et qu’il suffisait de sousc
15 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
41  : des Architectes, de l’esprit et de la matière. Si Le Corbusier réalise son plan, ce sera plus fort que Mussolini (leque
42 des ordonnances élèvent leur chant. Utopie ! Oui, si notre civilisation s’avoue trop fatiguée pour créer avec ses moyens m
16 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
43 nos jours un art d’agrément. Nous sommes devenus si savants sur nous-mêmes, et si craintifs en même temps, si jaloux de n
44 Nous sommes devenus si savants sur nous-mêmes, et si craintifs en même temps, si jaloux de ne pas nous déformer artificiel
45 ts sur nous-mêmes, et si craintifs en même temps, si jaloux de ne pas nous déformer artificiellement : nous comprenons que
46 rtificiellement : nous comprenons que nos œuvres, si elles furent faites à l’image de notre esprit, le lui rendent bien da
47 l ne me resta qu’une fatigue profonde ; je devins si faible et démuni, livré aux regards d’une foule absurde, bienveillant
48 ma fatigue seulement qui me rendait toutes choses si méticuleusement insupportables, si cruellement présentes et dures ? L
49 toutes choses si méticuleusement insupportables, si cruellement présentes et dures ? La cause de cette inadaptation, je l
50 La cause de cette inadaptation, je la soupçonnais si grave, si fondamentale que je préférais me leurrer à combattre des im
51 e cette inadaptation, je la soupçonnais si grave, si fondamentale que je préférais me leurrer à combattre des imperfection
52 esses4.) Et demain peut-être, agir dans le monde, si je m’en suis d’abord rendu digne. L’époque nous veut, comme elle veut
53 es qu’il ne faut pas encore comprendre — tout est si fragile —, mais je sais quelle légèreté puissante, quelle confiance v
17 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
54 unité plus pure aussi. Le sujet était périlleux : si particulier, il prêtait à des abus de pittoresque, de couleur locale,
55 t, « en vraies bêtes de désir ». Une intelligence si profonde de la vie animale suppose entre l’homme et la bête une sympa
18 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
56 rce que son livre, aux petits chapitres à la fois si concis et achevés, n’est ni un album de vues pittoresques, ni le jour
57 e de l’islam, que nous l’avons lu avec un intérêt si soutenu et parfois — je pense à certaines pages sur Jérusalem qui tou
58 nt particulièrement une sensibilité protestante — si passionné. Nul n’est moins oriental que de Traz, et c’est ce qui donn
59 sur une partie orientale de lui-même, comme c’est si souvent le cas, mais bien sur l’Orient. Encore faut-il s’entendre : l
60 t fait un plaisir. » Et encore ceci que je trouve si juste : « Ce qui définit le plus profondément l’Occidental, c’est peu
61 rs, comment collaborer, comment se comprendre, et si c’est impossible, pourra-t-on du moins éviter le conflit que certains
62  anxiété mélancolique » qu’il éprouve à se sentir si loin de l’Oriental, les conclusions de M. de Traz — si tant est qu’on
63 in de l’Oriental, les conclusions de M. de Traz — si tant est qu’on peut conclure en une matière si complexe — sont plutôt
64 — si tant est qu’on peut conclure en une matière si complexe — sont plutôt optimistes. Il ne paraît pas croire à un péril
19 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
65 ogie freudienne et proustienne a porté à un point si dangereux, il nous propose l’expérience d’un Newman, les exemples d’u
66 littéraire, et qu’il serait bien utile d’adopter, si l’on veut éviter les confusions qui sont en train d’ôter sa valeur li
20 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
67 tre pliée au vent qui ne parle jamais. Nous fûmes si près de choir dans ton silence. Nature ! qui nous enivrait, promettan
68 tous les tableaux dans le noir des musées ! — et si tu veux soudain le son grave de l’infini, pour être seul parmi la fou
21 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
69 s, dissertent sur leurs fantaisies ? Ç’aurait été si délicieusement invraisemblable… Mais ce cœur fatigué se reprend à sou
22 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
70 e vision de l’Occident qui naît de ce petit livre si dense, si inquiétant. Le Chinois voit dans l’Europe « une barbarie at
71 e l’Occident qui naît de ce petit livre si dense, si inquiétant. Le Chinois voit dans l’Europe « une barbarie attentivemen
23 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
72 t pour se dégager de confusions aussi perfides et si profondément mêlées à ses plus chères aventures. Sincérité et spont
73 moins révélatrice du fond de l’âme humaine ? Que si l’on s’étonne de me voir donner ici la préférence à l’acte volontaire
74 ns un ancien carnet de notes, je retrouve un être si différent. Les gestes et les sentiments qui se proposaient à mon souv
75 toute introspection : ce daltonisme du souvenir. Si l’un de ces deux procédés peut m’apprendre quelque chose, c’est bien
76 déjà c’est le chaos. Mon corps et moi, le livre si poignant de René Crevel, est la démonstration la plus cynique que je
77 la sincérité ? Trop sincère, pas sincère. Ou bien si l’on prétend que la sincérité est la recherche, puis l’acceptation de
78 té à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais si le personnage est maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’homm
79 que pure de cet âge. Mais il le faut dépasser.)   Si j’en crois l’intensité d’un sentiment intime, ce moi idéal que j’appe
80 iles à mon dégoût d’un moi que la vie me montrait si désespérément vrai, tyrannique, insuffisant. Mais un pli de ta lèvre,
81 ’appelle hypocrisie envers soi-même une volonté — si profonde qu’elle n’a pas besoin de s’expliciter pour être efficace —
24 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
82 nous empressons de vous laisser le soin de juger si nous avons de quoi faire les modestes…   Être nous-mêmes, avons-nous
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
83 ne font pas honneur à l’imagination d’autres fois si prestigieuse du poète : « Ils m’ont suivi, les imbéciles », ricane-t-
26 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
84 teront « Les enfants seront du moins catholiques, si les pères sont hypocrites », écrit Madame de Maintenon. Mais bientôt
85 l’ouvrage qu’il va consacrer à Louis XIV l’exposé si dénué de parti pris, si libre et d’une si élégante science du sympath
86 crer à Louis XIV l’exposé si dénué de parti pris, si libre et d’une si élégante science du sympathique professeur de Greno
87 ’exposé si dénué de parti pris, si libre et d’une si élégante science du sympathique professeur de Grenoble. i. « Troisi
27 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
88 ssion. Cette fin est admirable, dont la brutalité si longtemps désirée délivre Jacques d’un passé obsédant, d’une jeunesse
28 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
89 ble au perfectionnement de son âme. Et qu’importe si les Allemands qui, fréquente sontae, pour notre plaisir, un peu plus
90 parle de choses d’art comme on fait dans Proust, si les passions qu’il nous peint sont ici tant soit peu russes, et là, g
91 e sorte de froideur que l’on dirait désintéressée si elle n’avait pour effet de souligner, plus que ses succès, certaines
92 laisse point oublier que ce livre d’une résonance si humaine, est mieux que charmant, — douloureux et désinvolte, glacé, p
29 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
93 moi, à certain désagrément que j’eus de vous voir si entourée… D’autres fois… je n’ai plus le courage de les dire. Enfin,
94 t m’assis à l’écart. On me demandait, en passant, si j’étais malade. Je désignais d’un geste incertain quelques bouteilles
95 elle, je pourrai lui dire très vite quelques mots si bouleversants qu’avant le dernier étage… » Je délirais, bien sûr. Je
96 de plus en plus impudemment : je devais paraître si perdu. Chaque fois qu’un paquet de dix personnes s’engouffrait dans l
97 onte pour la première fois… Je me disais encore : Si je prends cet ascenseur et que je la croise en route dans l’ascenseur
98 encore, haletant. Et le temps passait, à la fois si lent — jusqu’à l’arrivée du prochain métro, du prochain autobus, — si
99 arrivée du prochain métro, du prochain autobus, —  si rapide : déjà les lumières des boulevards glissaient des reflets sur
100 e de mon désir. Je ne vous en accuse pas. À peine si je puis encore évoquer votre visage. Peut-être ne vous ai-je pas vrai
30 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
101 e dictées de l’inconscient, au fond desquels on a si vite fait de distinguer les quelques préoccupations assez simples don
102 ausse-trappes, cette habileté surtout. Je ne sais si ce malicieux Gagnebin (non pas Elie) pensait à quelqu’un lorsqu’il éc
103 les règles de l’art, mais que l’essence obtenue, si elle est de rose, est sans parfum.   (Tout de même, Cocteau est un po
31 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
104 os veilles et de nos rêves », ainsi que le disait si poétiquement le programme. Un peu d’histoire (erratum de la chronique
32 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
105 tant de richesses avec cette mélancolique grâce. Si quelques-uns de ses bijoux sont taillés comme ceux de Giraudoux, j’y
106 au pour cette ambassade). Parfois l’on se demande si l’Auber de Jean Cassou ne va pas s’attabler au café en face des perso
107 tentée de lui faire ces confidences qu’elle livre si facilement au héros plus confiant et secrètement incertain de ce roma
108 tait le bonheur, peut-être… »). Mais le ton reste si léger, spirituel, fantaisiste (cette touche pour peindre un personnag
33 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
109  On va tous devenir fous ! » — « Hé ! lui dis-je, si seulement. » Mais tout de même, là par exemple, où nous ne pouvons no
34 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
110 ences conjointes de l’inquiétude et de la foi : «  Si tu as trouvé Dieu, il te reste à le chercher encore… » ag. « Daniel
35 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
111 d’aise extrême, vos glandes salivaires, pourtant si éprouvées par le repas dont vous sortez, que ces trois mots où se rés
112 s. Je viens d’entendre la voix d’un mystique. Que si l’on vient nous empêtrer de dogmes bassement ingénieux : « Si j’essai
113 t nous empêtrer de dogmes bassement ingénieux : «  Si j’essaie un instant de m’élever à la notion de Dieu, répond Aragon, j
114 t de même moins misérable que Clément Vautel — et si ce nom revient sous ma plume, comme une mouche qu’on n’a jamais fini
115 es bien plus étendus qu’on n’osait le craindre11. Si dans un essai sur la sincérité j’ai soutenu qu’une introspection immo
116 immobile ne retient rien de la réalité vivante ; si je dénie à des incrédules le droit à parler des choses de la foi comm
117 s de la « saine raison », sans se demander jamais si cela ne condamne pas et la santé et la raison. Il s’est trouvé des Ma
118 mains qu’est-elle devenue ? C’est bien leur faute si elle nous apparaît aujourd’hui comme une vieille courtisane assagie,
119 aire marchand des œuvres complètes de Karl Marx ? Si vous ne dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai pour v
120 le qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin si authentiquement, si déplorablement français. Et puisque nous en somme
121 éalisme ce petit côté jacobin si authentiquement, si déplorablement français. Et puisque nous en sommes au surréalisme, ce
36 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
122 et Bettina lui disait à l’oreille : « Mon chéri, si j’aime la comtesse ? Mais tu es si laid que cela me donne encore plus
123 : « Mon chéri, si j’aime la comtesse ? Mais tu es si laid que cela me donne encore plus de plaisir. » Le duc paya et s’enf
37 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
124 25 ans, jusqu’à André Evard, qui en a près de 50, si les peintres dont nous allons parler méritent d’être appelés jeunes,
125 si ce brin de comique un peu bizarre qu’il glisse si souvent là où on l’attend le moins. Conrad Meili apporte chez nous un
126 l’air de songer à la Hollande, sa seconde patrie si la peinture est sa première et Neuchâtel la troisième… Il y a par Eug
127 re et sa maîtrise avec une toile comme le Potier. Si la couleur n’est pas encore aussi plantureuse que les formes, il y a
128 clairs et assurés, le cou robuste, les mains d’un si beau dessin, qui ont du poids et nulle lourdeur, tout cela communique
129 ujourd’hui, notre but serait suffisamment atteint si nous n’avions fait qu’affirmer l’existence et la vitalité d’une jeune
130 dans un pays qu’on s’est trop souvent plu à dire si âpre, prosaïque et d’une maigre végétation artistique. Pays où l’on p
38 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
131 » Il y a aussi un certain tragique, mais au filet si acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure. Mais c’est ici qu’il s’a
39 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
132 ui ait à ce point le sens de l’époque, une vision si claire et si tragique de la civilisation d’Occident. Les questions ca
133 oint le sens de l’époque, une vision si claire et si tragique de la civilisation d’Occident. Les questions capitales posée
40 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
134 de moi. Un soir qu’elle pleurait, je l’embrassai si fort… En un quart d’heure, je connaissais l’amour dans ce qu’il a de
135 e en robe bleue légère qui me regarda un instant, si doucement… Je me levai sans payer, je partis par les rues, une joie v
136 ’est pas sans me charmer, croyez-moi. Car, enfin, si je suis ici à vous écouter, c’est que je cherche ce qu’on est convenu
137 ne saurais y répondre. Je pourrais vous dire que si vous me trouvez un peu potache, il n’est pas prouvé par là que le pot
41 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
138 utôt — vous alliez le dire — aux surréalistes ?   Si le mal du siècle consistait véritablement dans ces quelques effets, n
42 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
139 comme vous sauriez lui plaire, maintenant qu’une si triomphante tendresse vous possède ! Justement, voici Pierre Girard :
140 un peu. « Tous nos ennuis nous seraient épargnés si nous ne regardions que les jambes des femmes », dit-il, pour vous app
141 ibuis, qui parle toujours de Weber… Mais au fait, si vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah ! sans hésiter, je vous ferais un d
43 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
142 ture (juillet 1927)o I Parler littérature Si je prononce le nom de tel de vos confrères, si je dis : « Avez-vous l
143 Si je prononce le nom de tel de vos confrères, si je dis : « Avez-vous lu… », vous voilà rouge ; et sur moi les foudres
144 et sur moi les foudres de votre paradis poétique. Si je cite tel auteur dont nous fîmes notre nourriture une saison de nag
145 dans le vent, poète au bar, le paradis n’est pas si cher. Il y en a aussi qui posent pour le diable et ne se baignent que
146 ême, en passant à la limite, on peut imaginer que si elle était réalisée, on ne s’en apercevrait pas. Je pressens encore d
44 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
147 uvante. Notre retraite est toute « statutaire » — si l’on ose dire. Elle nous permet donc de considérer la situation sans
148 réjouir. On s’est beaucoup étonné de nous voir «  si différents » de nos aînés. Nous avons l’énorme candeur de trouver ça
45 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
149 éduction certaine. C’est un art de détails ; mais si délicat et d’une si subtile convenance avec son objet qu’il en saisit
150 ’est un art de détails ; mais si délicat et d’une si subtile convenance avec son objet qu’il en saisit sans mièvrerie ni v
151 M. Vaudoyer d’avoir su donner à ces œuvrettes une si exquise humanité : par lui le « charme » reprend quelques droits. a
46 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
152 uvre lui apparaît en même temps que « fatale », «  si arbitraire et si facultative », je me dis qu’il n’en saurait être aut
153 en même temps que « fatale », « si arbitraire et si facultative », je me dis qu’il n’en saurait être autrement tant qu’on
47 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
154 plaisir ! (Et je ne pensais même pas, alors : une si belle rose.) Le tambour livra un homme élégant et tragique, qui se ti
155 las pleins de rêves, la misère qui fait des soirs si doux aux amants quand ils n’ont plus que des baisers au goût d’adieu,
48 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
156 l vaut la peine de le dire car la chose n’est pas si fréquente dans la production actuelle. On retrouve aux premiers chapi
157 èse plus organique du roman et des mémoires. Mais si son début permet de croire que le Perroquet Vert ne restera pas une r
49 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
158 impression de netteté, de solidité, de propreté. Si l’on ajoute à cela le plaisir qu’on éprouve toujours au récit de succ
159 qui n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que, si l’on abaisse suffisamment les prix, on ne trouve toujours des clients
160 oir la duperie : ce jeu du chat et de la souris ; si Ford relâche les ouvriers et leur donne une apparence de liberté, c’e
161 s techniciens imparfaits. Il ne se demande jamais si la technique même la plus perfectionnée mérite les sacrifices qu’elle
162 ieux à faire que de philosopher. Je le veux. Mais si j’insiste un peu sur ses « idées », c’est pour souligner ce hiatus ét
163 ité avec un état de choses funeste pour l’Esprit. Si l’Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans lui u
164 nt matériel, avec l’arrière-pensée sournoise que, si cela ratait, on gardait toutes les autres chances. J’accorderai que l
165 s. Dans cette mécanique bien huilée, au mouvement si régulier qu’il en devient insensible et que la fatigue semble dispara
166 s temps de se désintéresser simplement des buts — si bas soient-ils — d’une civilisation sous le poids de laquelle nous ri
50 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
167 rces inconnues et menaçantes. Mais la musique est si légère, la voix de la jeune fille si transparente : la mort même en d
168 musique est si légère, la voix de la jeune fille si transparente : la mort même en devient moins brutale. Elle rôde ici c
169 d’autre, comme des amis qui se connaissent depuis si longtemps qu’un échange tacite suffit aux petites décisions de la vie
170 trop facile pour un homme retiré du monde depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite malice dont l’idée me vie
51 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
171 s encore dupes d’une conception de la littérature si pédante qu’elle exclut un de nos plus grands conteurs sous prétexte q
52 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
172 ’en avoue plus éloigné et m’en sais plus dépourvu si possible. Je ne demande aux écrivains que des révélations, ou mieux,
53 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
173 quel passant, il se sent comme séparé de soi, et si profondément différent de cette apparence, qu’il doute de sa réalité.
174 s de cette incompréhension des marques certaines. Si le rapport intime qui unit la phrase suivante aux considérations préc
54 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
175 où il sait être, avec sa verve doucement comique, si émouvant : « À cette époque je croyais fortement en l’existence d’une
176 moments où j’arrivais presque à me convaincre que si je m’approchais tout à coup par-derrière d’un homme ou d’une femme qu
55 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
177 la façon dont il parle de « ses quelques succès, si disproportionnés avec son mérite ». Il ajoute : « j’ai eu la chance d
178 demande pas tant dans les familles. Et qu’importe si la perspective manque souvent à ces récits : ce n’est point un paysag
56 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
179 er là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose si douce et si grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin
180 ette folie m’apparaît comme une chose si douce et si grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce pian
181 , je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui. Avril et mai et juin so
182 Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles ont fui. Avril et mai et juin sont lointains,
57 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
183 e pas plus une question aussi centrale — qui est, si l’on veut, la question d’Orient-Occident. Et pourquoi cette hostilité
184 tation proposée par Claudel et Isabelle Rimbaud ? Si Claudel s’est montré partial en faisant de Rimbaud, « mystique à l’ét
58 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
185 ste qui joue de la raison ratiocinante tout comme si elle n’était pas le contraire de la Raison de Spinoza. Nul mieux que
59 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
186 Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? » Si ce réflexe indique un mépris vraiment exagéré pour la jugeote de l’ad
187 ment lamentable, je poserai la question de savoir si tant de laideurs et d’outrages au bon sens peuvent être légitimés par
60 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
188 ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait si soigneusement séparer les calculs du raisonnement, par une barre vert
189 e fut ma seconde découverte : ce monde simplifié, si évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élément
190 onde découverte : ce monde simplifié, si évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élémentaire, ce mon
61 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
191 rai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement. Si l’on me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insi
62 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
192 l y a une exagération absurde, une généralisation si schématique et superficielle que la discipline perd tout son sens édu
193 lle). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme si toutes les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice dé
63 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
194 s destinés à la profession de chauffeurs de taxi. Si cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école n
195 monde ne progresse qu’à la faveur de malentendus ( si tant est qu’il progresse). L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité p
64 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
196 ge de priver ces Messieurs d’une aubaine pour eux si rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie sans l’ins
197 issants entonnoirs. D’ailleurs cette complicité, si évidente à l’origine de l’institution, se manifeste encore de nos jou
198 ue et social, qui est de fabriquer des électeurs ( si possible radicaux, en tout cas démocrates). Je me souviens d’un dessi
199 litiquement, n’est pas rentable. Il est clair que si le but principal de l’instruction publique était d’éduquer le peuple
200 e soit une machine à fabriquer de la démocratie —  si je ne sentais menacées dans cette aventure des valeurs d’âme auxquell
201 u’il y a d’authentiquement noble en chaque homme. Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’on
202 lent en eux les droits de l’homme. Mais attendez, si quelques-uns allaient se réveiller… Il suffit d’un peu de chaleur d’â
65 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
203 mocratie peut se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est contre le progrès, c’est que le progrès consis
204 le xviiie (depuis les dernières pestes noires). Si vous creusez un peu la notion de démocratie, vous trouvez bien vite q
205 Mais cette première tâche constitue un programme si riche qu’il est superflu d’en formuler une seconde. Laissons ce soin,
206 us complète, à un degré supérieur d’inconscience, si je puis dire. Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la raiso
66 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
207 ue j’ai la ferme intention de vous faire rigoler, si cela peut vous rassurer quant à ma santé mentale.) La question est de
208 nt à ma santé mentale.) La question est de savoir si nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés
209 se constituent ces élites, et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être, malgré
210 Par exemple, je vous demande une fois pour toutes si vous tenez, oui ou non, M. W. Rosier, auteur de manuels d’histoire et
211 qui soit. (Il est plus que plat : il est creux.) Si beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant
212 concentration, dans quelque domaine que ce soit. Si l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait des concl
213 suisses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’école appliquait en les transposant des méthodes de concentration a
214 on économiserait plusieurs semestres de travail. Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous du
67 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
215 Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? » Si ce réflexe indique un mépris vraiment exagéré pour la jugeotte de l’a
216 ment lamentable, je poserai la question de savoir si tant de laideurs et d’outrages au bon sens peuvent être légitimés par
68 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
217 ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait si soigneusement séparer les calculs du raisonnement, par une barre vert
218 e fut ma seconde découverte : ce monde simplifié, si évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élément
219 onde découverte : ce monde simplifié, si évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élémentaire, ce mon
69 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
220 rai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement. Si l’on me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insi
70 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
221 l y a une exagération absurde, une généralisation si schématique et superficielle que la discipline perd tout son sens édu
222 lle). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme si toutes les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice dé
71 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
223 s destinés à la profession de chauffeurs de taxi. Si cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école n
224 monde ne progresse qu’à la faveur de malentendus ( si tant est qu’il progresse.) L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité p
72 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
225 ge de priver ces Messieurs d’une aubaine pour eux si rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie sans l’ins
226 pissants entonnoirs. D’ailleurs cette complicité, si évidente à l’origine de l’institution, se manifeste encore de nos jou
227 ue et social, qui est de fabriquer des électeurs ( si possible radicaux, en tout cas démocrates). Je me souviens d’un dessi
228 litiquement, n’est pas rentable. Il est clair que si le but principal de l’instruction publique était d’éduquer le peuple
229 e soit une machine à fabriquer de la démocratie —  si je ne sentais menacées dans cette aventure des valeurs d’âme auxquell
230 u’il y a d’authentiquement noble en chaque homme. Si les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’on
231 s une connaissance aussi sensible. Mais attendez, si quelques-uns allaient se réveiller… Il suffit d’un peu de chaleur d’â
73 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
232 mocratie peut se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est contre le progrès, c’est que le progrès consis
233 le xviiie (depuis les dernières pestes noires). Si vous creusez un peu la notion de démocratie, vous trouverez bien vite
234 Mais cette première tâche constitue un programme si riche qu’il est superflu d’en formuler une seconde. Laissons ce soin,
235 us complète, à un degré supérieur d’inconscience, si je puis dire. Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la raiso
74 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
236 ue j’ai la ferme intention de vous faire rigoler, si cela peut vous rassurer quant à ma santé morale.) La question est de
237 ant à ma santé morale.) La question est de savoir si nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés
238 se constituent ces élites et cela ne se peut que si les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être, malgré
239 Par exemple, je vous demande une fois pour toutes si vous tenez, oui ou non, M. W. Rosier, auteur de manuels d’histoire et
240 qui soit. (Il est plus que plat : il est creux.) Si beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant
241 concentration, dans quelque domaine que ce soit. Si l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait des concl
242 suisses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’école appliquait en les transposant des méthodes de concentration a
243 on économiserait plusieurs semestres de travail. Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous du
75 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
244 Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)bd Si vous avez la curiosité, mieux, le goût des esprits singuliers, si vou
245 curiosité, mieux, le goût des esprits singuliers, si vous croyez que c’est par l’extrême pointe du singulier que l’esprit
76 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
246 V Tends moi la main à travers cette ombre rapide si je te joins nous la tiendrons captive écoute les cloches et le scinti
77 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
247 et nul ne s’en déclare gêné, me semble-t-il… 3. Si nous jetons sur les lettres parisiennes un regard distrait mais circu
248 rner avec certitude, après lecture de ses œuvres, si M. Brunschwicg croit ou non à la divinisation finale de l’homme par l
249 pour rendre mangeables beaucoup de nouilles. Mais si le sel perd sa saveur, serait-ce avec des pamphlets qu’on la lui rend
250 qui dépassent un certain plan. C’est mal vu. » Ou si on les pose, ajouterai-je, c’est pour les résoudre aussitôt et d’une
251 il faudrait donner une œuvre. Il faudrait créer, si rien n’existe qui vaille qu’on s’y dévoue. Mais quoi ! cela peut vous
252 d’un Descartes ?) D’ailleurs, c’est bien simple, si vous persistez à dédaigner cette vertu qu’il est vraiment trop facile
253 nd réclame « un parti pris…, un ordre de valeurs, si arbitraire qu’il soit, mais volontairement, assumé ». N’est-ce point
78 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
254 e tarif, et pourquoi ? Regardez : à côté de vous, si vous êtes seul, un fantôme, d’office, a pris place. On lie bien vite
255 moins généreuse que ne veut le croire M. Gide, —  si pareil entre les griffes de son égoïsme à la souris qu’un chat subtil
256 Ils me conduiraient là où je ne sais pas que j’ai si grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs
257 isine littéraire, de pensers mis à toutes sauces. Si M. Thibaudet connaissait l’hôte de céans, il proposerait cette formul
258 r le marquis de Carabas, absent de Paris, est là. Si vous enlevez Georges Petit, égaré, en ayant soin d’ajouter ceux que j
79 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
259 a villa, vers cinq heures à travers ces quartiers si clairs, arbres et jets d’eau ; sans avoir pu retrouver, des conversat
260 es les avances, les plus exténuantes, et qui sait si tant d’erreurs ne composeront pas un jour une sorte d’incantation cap
261 : je me ferai un mérite de perdre tout mon temps, si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde, — j
262 entre deux séries d’heures de travail consacrées, si l’on ose dire, à assurer cette mastication. Mais je m’égare, laissons
263 rticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrange, si l’on songe que nous sommes en Hongrie. Et ce n’est pas que je trouve
264 rouve ce raisonnement fin, encore que juste, mais si je me défends du pittoresque, ce n’est qu’amour jaloux du merveilleux
265 ons, et c’est alors que l’on est tenté de mentir, si fort tenté que l’on cède à coup sûr, en se persuadant que c’est pour
266 comme un cadeau de pauvre, comme un vrai cadeau. Si le conteur ment, — pendant qu’il y est, il ferait mieux de choisir un
267 gre, jaune et rigide dans son costume noir et or. Si le comte Bethlen venait à la SDN en tenue de magnat, beaucoup de gens
268 civilisation ; qu’il s’agit ici de valeurs ; que si les populations des régions perdues étaient parfois en majorité rouma
269 grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. D
80 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
270  quelques mots isolés, des bribes de phrases… Or, si comme je le crois et voudrais l’établir plus longuement, le sens des
271 rlin est à chercher dans leur rythme seulement, —  si ces mots séparés par des suites de points ne lui servaient qu’à noter
81 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
272 par les vents, aux arbres rares, mais aux replis si doucement intimes qu’à cette heure on sent bien que poursuivre est un
273 and je pense à ce qu’en imagineraient les autres, si je leur en parlais… Il leur suffirait de l’image d’un bibelot d’une s
274 e j’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’y a
275 lus vite pour rattraper ces apparences adorables… Si je « lâchais » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le vertige
276 entalisme et de passion, et c’est là son miracle. Si tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque espoir de t’en ti
277 téristique du Hongrois. — « Comment peux-tu vivre si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigalité
278 bole de la servitude et un symbole de la liberté. Si la Hongrie tout de même a quelque chose de « moderne », dans un sens
279 l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un monde où si peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent su
280 de, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor si pur qu’on ne doit même pas savoir qu’on le possède… Tout près d’ici,
281 issent nos gestes. Imaginer ce qui se produirait, si par quelque Décret l’on élevait la Morale du domaine des actions à ce
282 e loin » signifie qu’il vient d’être très malade. Si dans ta chambre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir, tu
283 utres aussi, peut-être, la cherchent. Et qui sait si vraiment elle n’existe plus, l’Hermétique Société18  de ceux qui ne d
284 lui, — mais à cet endroit, en ce temps… Qui sait si tu ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelque similitude
285 de… Oh ! bien peu ! Mais qu’est-ce que ce voyage, si tu songes à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et dans
286 vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homme n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le lai
287 ci le libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais si un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur Terre en forme de pl
288 la Lune le renvoie sur Terre en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me resterait qu’à le détruire. (Au
82 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Charles Du Bos, Approximations, 4e série (novembre 1930)
289 t, M. Du Bos choisit des bases d’approche parfois si éloignées, et progresse par des voies si subtiles qu’il ne doit qu’à
290 parfois si éloignées, et progresse par des voies si subtiles qu’il ne doit qu’à un sens exceptionnel de l’orientation dan
291 sardeux de résoudre ses antinomies (Goethe) ; que si elles y échouent, il restera du moins des personnages ! Mais la grand
83 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
292 t pré-communiste. Le cas Malraux, — le cas Perken si vous voulez. Les personnages de M. Malraux se ressemblent dans le sou
293  commun dénominateur » d’expression et de masques si dissemblables, n’est-ce point cela qui forme l’autoportrait le plus p
84 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
294 at de pureté extrême qui est l’état économique ». Si les mœurs sont occidentales, les habitants, eux, viennent de tout l’O
295 iers le contraire, mais M. Nizan est de ces gens, si nombreux aujourd’hui (Freud, etc.), qui croient que le pire est toujo
296 déalisme qu’elle combat avec raison ? D’ailleurs, si je vois bien que le propos de M. Nizan n’est pas de nous rendre le go
297 inture d’Aden est assez faite pour y contribuer : si grande est en effet l’horreur que M. Nizan éprouve à contempler « ce
298 pas sur ce Luther prêché par nos missions (c’est si vraisemblable !) mais un normalien se devrait de savoir que l’œuvre m
299 ècle — ou en enfant : il y a lieu de s’attrister. Si vous demandez au philosophe de quel droit il pratique cet étrange sec
300 une singulière incohérence. Et il est évident que si cet idéaliste se trouve mis en présence d’un marxiste, par exemple, q
301 est ici le nœud de divergence entre eux et nous — si le mal est si grand qu’ils le montrent — et il l’est — aucun boulever
302 d de divergence entre eux et nous — si le mal est si grand qu’ils le montrent — et il l’est — aucun bouleversement matérie
303 — aucun bouleversement matériel n’y pourra rien, si radical soit-il. Un pessimisme aussi féroce que celui de MM. Malraux,
85 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
304 re ; demandons-en l’explication à la Préface d’un si brillant catalogue. Parce qu’ils parlent un peu pour nous et parce q
305 ouvent fort admirative. Le titre de l’exposition, si l’on y prend bien garde, éludait dans une certaine mesure la question
306 ivent à leur origine ou à leur foi réformée, — et si ces traits ne constituent pas, en définitive, les éléments d’un art p
307 Pas de trace de « puritanisme » chez des artistes si différents les uns des autres. Au contraire, une vitalité, une joie d
86 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
308 n-haut est contrecarré par le dieu de l’Amour. «  Si vous désirez savoir comment cela s’applique à mon histoire, dit l’aut
309 toire, dit l’auteur dans sa préface, lisez-la, et si vous la lisez, ne dites pas à vos amis ce qui arrive avant qu’ils n’a
310 un milieu privilégié pour l’étude du cœur humain. Si le rôle de l’art est d’affiner nos âmes au contact de réalités plus p
311 là choisir un sujet inévitablement tragique. Car si l’histoire de l’ascension d’un caractère, d’une volonté, d’une âme vi
312 re, fâcheusement en ces pages — et qui s’explique si l’on a lu la phrase par quoi se termine un précédent livre de notre a
313 pçonner ici quelque invraisemblance psychologique si l’on ne s’apercevait que M. Baring, lui-même, manifeste cette tournur
87 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
314 la montagne, c’est surtout le fond des vallées, —  si l’on ose dire, — où il fait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pou
88 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
315 une âme chrétienne d’atteindre la grandeur morale si elle n’a pas connu, ne fût-ce que par sa puissance de sympathie, la m
316 opre. Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer. Si la vie de Kagawa glorifie l’Évangile, elle accuse formellement la gra
317 ment la grande majorité des chrétiens. Tant mieux si ce livre nous passionne. Il faudrait surtout qu’il nous trouble. ⁂ L’
318 peu à peu élargies à tout ce vaste empire moderne si rapidement envahi par la civilisation d’une Europe dont il rejette la
319 par là que dans sa simplicité, il parvient à être si émouvant. On peut dire que dans ces deux gros volumes si nourris, il
320 vant. On peut dire que dans ces deux gros volumes si nourris, il n’y a pas deux lignes d’allure conventionnelle, deux lign
321 sa course. Il pensait que c’eût été bien agréable si le wagon entier eût été de verre. À partir de Tennoji, le train s’arr
322 entendait une voix intérieure qui lui disait : «  Si tu te mêles de ces affaires, tu ne seras toi-même, à la fin, pas bien
323 ui s’étend sur toute la terre. Sans se préoccuper si c’était le monde ou lui-même qui était fou, Eiichi décida que, de ce
324 acquit au Procureur toute la sympathie d’Eiichi… Si c’est à des tâches aussi inutiles que les procureurs passent leur vie
325 mment voulez-vous renverser l’état social actuel, si ce n’est par une révolution ? Je vous demande de me dire clairement v
326 farante sincérité de ce récit qu’il faut revenir, si l’on veut d’un mot le caractériser. Parmi les innombrables sentiments
89 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
327 dité avec laquelle je suis décidé à les formuler. Si l’on y voit une regrettable désinvolture vis-à-vis d’un des écrivains
328 ncre ; et que, dans la plupart des autres, il est si admirablement habile qu’on vote l’acquittement à main levée, sans exa
329 disproportionné à son objet. Que Gide ne soit pas si « mauvais » qu’on l’a dit, — ou qu’il a bien voulu s’en donner l’air
330 ur fin, elle s’érige en dialectique indépendante. Si des sophismes de ce genre n’apparaissent pas plus souvent chez d’autr
331 spectateur, de témoin. » (p. 31.) Mais un témoin si détaché de soi-même, n’est-ce pas nécessairement un faux témoin ? Éte
332 l ne le croyait. Mais la question reste de savoir si cette division interne, une fois reconnue, doit être acceptée ou surm
90 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
333 ève. Loti appartient à ce pays de Saintonge, qui, si la force de l’unité française n’avait été irrésistible, avait ce qu’i
334 uis qu’elle existe, n’a pas changé de nature, et, si elle paraissait autrefois plus simple, c’est qu’elle était peut-être
91 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
335 ur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)a Si l’existence — le degré d’être — se mesure au pouvoir d’incarner sa vé
336 térieur qui nous mène lentement à l’impuissance. ( Si Kassner exprime un tourment, c’est en tant que la réalité humaine, no
92 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
337 t sans doute l’atrocité de la « vie normale », ou si l’on préfère, l’amertume du cœur humain découvrant son impuissance à
93 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
338 qu’elles posent, chrétiennement, c’est de savoir si nous les méritons encore. Comme le disait un homme d’esprit, plus l’a
339 ’est pas mauvais de l’actualiser, de le rétrécir, si de la sorte nous sentons mieux sa pointe. Les héros du Scandale, prov
340 e poursuit un bonheur purement égoïste, et par là si précaire qu’il côtoie bien souvent l’angoisse, ou pis encore : un sen
341 rt honorable du point de vue purement littéraire, si l’on tient compte de la faiblesse numérique des protestants français.
342 testants français. Bilan terriblement déficitaire si l’on prend au sérieux la grandeur impérieuse et fulgurante du véritab
343 n cette vue, serait bonne, ou du moins meilleure, si on la « préservait » du mal. Ainsi Rousseau le libertaire doit et peu
344 stantisme à la négation absolue de son essence35, si l’humanité ne possédait d’autres recours que ceux qu’elle peut imagin
345 ntique nouveau Nous voici loin de nos auteurs. Si loin qu’en somme ils ne sont guère atteints par tout ceci. Mais quoi 
346 ’on voit ce « poète des poètes » à la sensibilité si authentiquement évangélique — comme celle d’une Lagerlöf — se lier d’
347 i bien avons-nous d’autres raisons d’espérer. Car si la forme artistique adéquate au libéralisme fut l’analyse d’états d’â
94 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
348 ve brutalement mise en question, posent eux-mêmes si peu de questions, ou de si minimes. Je lis un article récent de Ramuz
349 tion, posent eux-mêmes si peu de questions, ou de si minimes. Je lis un article récent de Ramuz (sur le Travail), qui débu
350 à formuler le dilemme sociologie-métaphysique ou si l’on veut marxisme-christianisme, qui se trouve être le dilemme urgen
351 e de tact intellectuel que de poser des questions si rudimentaires, si peu élaborées, des questions que n’importe qui pour
352 tuel que de poser des questions si rudimentaires, si peu élaborées, des questions que n’importe qui pourrait poser et qui
95 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
353 Descartes, ils ont tous cru, dit Kierkegaard, que si longtemps qu’ils pussent douter, si longtemps qu’ils fussent privés d
354 rkegaard, que si longtemps qu’ils pussent douter, si longtemps qu’ils fussent privés du droit d’affirmer rien de certain d
355 baptiser la pensée sans douleur, et qui comblait si doucement la débilité morale du siècle ! Elle en figura tout ensemble
356 a bâtisse, et seront encore bons pour construire, si demain nous laisse construire autre chose que des bétonnages. On n’en
357 nser en actes : ce n’est pas descendre au social, si l’on accepte l’héroïsme. Un siècle bourgeois comme fut le dernier, n’
358 e puissance. On voudrait dire — mais ce n’est pas si simple que cela — qu’il faut avaler les idées7, et qu’une idée qui ne
359 es autres débats du siècle perdent leur aiguillon si on les y compare ; et se réduisent bien souvent à des questions de pr
96 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
360 re ». Ces deux expériences seraient antithétiques si elles étaient superposables, ce qui n’est pas même le cas. De ce poin
361 ontation et me persuade de son intérêt humain. Et si tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte certai
362 l’être spirituel découvre sa forme véritable. Et si , comme chez Goethe, c’est une forme mystique, celle du terrible « Meu
363 pent Vert, trop visiblement ésotérique. Équilibre si périlleux que la longue patience géniale ne parviendrait pas seule à
364 ns le Nouveau Jour et contemple l’Indescriptible. Si Faust est le drame d’une formidable patience sans cesse remise en que
365 sa folie. Mais l’irruption de cette « magie » est si violente qu’elle a certainement angoissé l’enfant : n’est-ce point po
366 ant : n’est-ce point pour se défendre qu’il parle si fort, qu’il vante ses pouvoirs avec une étrange exagération ? Et voic
367 randeur et la pureté, et pour des paroles comme «  Si ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le loin de
368 nce intérieur. Période de repliement et de refus, si douloureuse que le signe en devient visible sur ses traits. Je ne me
369 érent d’avoir fait des pots ou des assiettes »10. Si tout de même il a peiné sur la composition d’Iphigénie ou des Ballade
370 La révélation chrétienne déborde notre condition, si elle la comble par ailleurs. Ce critère du salut, cette transcendance
371 nversations avec Eckermann, 4 février 1829. 9. Si je pouvais écarter la magie de mon chemin Oublier tout à fait les for
372 n Oublier tout à fait les formules d’enchaînement Si j’étais devant toi, ô nature un homme solitaire, Sans doute vaudrait-
97 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
373 dépêchons-nous ! L’explosion sera retardée si vous m’aimez assez on peut conserver quelque espoir à condition d
98 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
374 s’est toujours affirmé chrétien, mais d’une façon si particulière que les ennemis du christianisme, depuis un siècle, le r
375 ra-t-on d’emblée, le simple fait qu’une équivoque si grave subsiste et paraisse avoir été cultivée par Goethe, ne prouve-t
376 aisance ? La question serait tranchée, en effet, si nous ne savions rien des circonstances dans lesquelles Goethe évoluai
377 he quelque chose qui, en fin de compte, ressemble si étrangement à une indifférence non dépourvue d’orgueil vis-à-vis du S
378 mais il semble que ce ne doive pas être. Ils sont si cordialement ennuyeux quand ils s’y mettent que ma vivacité n’y saura
379 eur, orgueil de la raison qui juge ce monde comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre q
380 e comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi
381 utile, nous apparaît comme Goethe l’inutilisable, si nous le jugeons du point de vue d’un parti. Il n’est pas païen, pour
382 e dans cette espèce de sagesse large et optimiste si contraire au scandale chrétien, que gît la faiblesse religieuse de sa
383 u, alors que nous-même… Alors que Dieu seul juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éthique, en défin
99 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
384 nce, et à qui ? De toutes parts ce serait trahir. Si l’on veut agir sur l’époque, il faut d’abord avoir l’époque dans la p
385 acte : car pour nous désormais la Révolution vit, si nous vivons. Autour de nous tout craque et nous appelle. Sur les tena
386 fer, où il s’est mis. 11. Entendons par ce terme si vague l’activité créatrice et « actuelle » de la pensée, inséparable
100 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
387 héroïque et qui suppose un courage exceptionnel. Si nous tenons à conserver l’usage pratique de l’adjectif « honnête », r
388 nt d’être radicalement supprimé par l’adversaire. Si au contraire il dure, c’est qu’il s’est défendu par des moyens qui tr
389 re brutale, sans qu’on puisse distinguer (ni eux) si c’est de volupté ou de terreur. La peur du sang, le goût du sang : ce