1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 rent de jeunes et purs courages, donnez-moi votre silence jusqu’à l’heure. Que je taise votre mot de ralliement, paradis à l’om
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
2 aérodrome-gare circulaire, prismes perdus dans le silence de l’azur au-dessus des rumeurs de la ville. Puis s’étendent les quar
3 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
3 en nous de comprendre ce lamento. Le ciel est un silence qui s’impose à nos pensées. Ici la vie n’a presque plus de sens, comm
4 arle jamais. Nous fûmes si près de choir dans ton silence . Nature ! qui nous enivrait, promettant à nos sens, fatigués de l’esp
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
5 enfin Orpha, sa maîtresse, le fuit, parce que son silence devient insupportable : « Orpha ne comprenait pas comment on pouvait
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
6 ur d’un feu et le contemplent un certain temps en silence . « Well ! », dit enfin Dardel. Les autres n’en pensent pas moins. Que
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
7 s pour faire taire en nous l’appel vertigineux du Silence . On nous montre des Dieux, mais c’est pour détourner nos regards de c
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
8 ds échappés tombaient, les ailes coupées. Puis le silence se reprit à ses songes désolés. Autre suicide ou la promenade en b
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
9 mie quand il voulut m’adresser la parole après un silence vertigineux. Il vit mon sourire et pleura. Alors une rage s’empara de
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
10 ntre gens du métier l’on a convenu de passer sous silence . C’est assez drôle de voir le malaise des chers confrères. Ils ne par
10 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
11 ais qu’on nous laisse chercher plus loin, dans ce silence où l’on accède à des objets qui enfin valent le respect. as. « Arag
11 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
12 n de savoir s’ils vont se taire ou non. Mais leur silence ne doit pas entraîner, à leur point de vue, celui d’autrui sur eux-mê
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
13 s l’Ennemi des Lois — son expression amoureuse du silence et cet ensemble idéal d’étudiant assidu aux sociétés de musique… » Ba
13 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
14 ce L’étoile qui l’accueille au sommet ravi d’un silence c’est le miroir d’une absence mais le signe de sa grâce Dans l’or v
14 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
15 petit livre de poèmes est comme une initiation au silence . Il faut s’en approcher avec une douceur patiente, et le laisser crée
16 douceur patiente, et le laisser créer en nous son silence particulier avant d’entendre les signes qu’il nous propose. Une telle
17 e l’âme quitte, redevient minéral, statue dans le silence « aux yeux gelés de rêverie », il se confond avec l’ombre du monde. E
18 Mais le plus émouvant, c’est ici l’approche d’un silence partout pressenti, qui s’impose, qui apaise le vain débat de notre es
15 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
19 r quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence  : déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre ! Tout redev
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
20 vie. 2. Dans le cas le plus favorable, c’est un silence , un vide. C’était en dehors de la vie. 3. du pain rassis.
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
21 e.   3. Dans le cas le plus favorable, c’est un silence , un vide. C’était en dehors de la vie.
18 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
22 ard le plus pur je suis à toi dans le triomphe du silence sereine tu es toujours plus sereine infiniment nue dans la douceur du
19 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
23 u tragiques que possible. « Il n’y a en eux aucun silence , aucune interrogation, aucune volonté supérieure de domination et de
20 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
24 iateur d’une miraculeuse et royale Venue. Dans le silence de l’adoration comblée, j’en sortirais de ces objets sans nom, inutil
25 banquette, quelques bougres isolés produisent en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’attente. Nous sommes assis auto
26 tout seul, un archiduc. On salue profondément, en silence (cliquetis des rangées de décorations sur l’uniforme kaki, et du sabr
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
27 e aux gestes ! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je vole sur place, mais tout se met à fuir, alo
28 un coup la subtilise, ne laissant plus qu’un long silence soutenu, comme un appel à la rafale dont l’approche déjà fait grésill
29 être n’importe où… évadé ? Mais soudain, c’est au silence que je me heurte, comme réveillé dans l’absurdité d’être n’importe où
22 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
30 put retenir ses larmes. Tandis qu’il marchait en silence à la suite de la procession funèbre, toutes ses relations avec son pè
31 qui cherchait à intimider Eiichi. Eiichi garda le silence  ; il ne voulait pas se laisser aller à la colère comme le Procureur.
23 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
32 exige sa réalisation ». Phrase qui n’imposera le silence à personne, mais fera prendre les armes à quelques-uns. Phrase cardin
24 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
33 Le silence de Goethe (mars 1932)d « L’homme, dit Goethe, ne reconnaît et n’ap
34 ement se traduire que par une qualité nouvelle de silence . Encore faut-il que le destin favorise concrètement cette assomption
35 e l’initiation : et d’abord la plus difficile, le silence . Ainsi, les premières séductions du dépaysement spirituel, de la conn
36 fficile et le seul humainement fécond. Car un tel silence n’est pas absence de mots. C’est encore chez Goethe une activité réel
37 ffort d’équilibre crée des énergies nouvelles. Le silence mûrit à la faveur du secret, et dans la profondeur, des conceptions s
38 acte ne peut se produire que dans le plus profond silence de l’esprit, dans la région où seul accède celui qui sait préserver s
39 e est désormais protégé par une cotte d’invisible silence . Vous pouvez lui parler sans le troubler : les mots n’atteignent plus
40 teignent plus son rêve profond. Et le cérémonieux silence du ministre renouvelle le vieux mythe germanique de la « Tarnkappe »,
41 ce temps au plus dur effort d’organisation de son silence intérieur. Période de repliement et de refus, si douloureuse que le s
42 e discipline libératrice comporte pour Rimbaud le silence , alors qu’elle propose à Goethe, comme un exercice de choix, l’écritu
43 que la littérature de Goethe est un des moyens de silence dont il dispose. Ni plus ni moins que l’étude des sciences naturelles
44 out en se taisant. Et ceux-là seuls entendront ce silence , qui auront su percevoir l’accent dominateur et tendu des pages les p
45 puissance d’une voix volontairement assourdie. Le silence de Goethe n’est pas moins dangereux, pour qui sait l’entendre, que l’
46 tobre 1825. 15. Et non plus symbolique. d. « Le silence de Goethe », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 222, mars 1932, p
25 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
47 lle à grande voix sans un son sans un écho le silence autour de toi déroule ses lents drapeaux dans une aube sans front
26 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
48 time et péremptoire s’élabore et s’impose dans le silence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut q
27 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
49 rde. Rien désormais ne pourra plus nous rendre le silence et la lenteur des choses. Derniers refuges, vastes auberges de la Sou
28 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
50 rand monde qui accorde, s’égarent parfois dans un silence qui s’approfondit au long de corridors capitonnés d’amarante, du côté
51 n homme qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressionnant et rester longtemps, les yeux agrandis, aux pieds d’un
52 Parfois, au cœur des grandes fêtes, une sphère de silence descend, s’arrête quelques secondes, et ceux qu’elle baigne d’une grâ
53 invente la passion. Ils reviennent. Tombé de mon silence parmi les bavardages, où irai-je avec peut-être un air de dégoût, par
54 ante, et des vaisseaux qui ramènent Iseut dans le silence d’un midi d’été nordique, à l’heure de mourir dans une légèreté éperd
55 ous attendions. Les escaliers s’abaissent dans le silence nouveau, nous entendons nos pas jusqu’aux jardins tendus en tapisseri
29 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
56 iateur d’une miraculeuse et royale Venue. Dans le silence de l’adoration comblée, j’en sortirais de ces objets sans nom, inutil
57 banquette, quelques bougres isolés produisent en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’attente. Nous sommes assis auto
58 tout seul, un archiduc. On salue profondément, en silence (cliquetis des rangées de décorations sur l’uniforme kaki, et du sabr
59 e aux gestes ! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je vole sur place, mais tout se met à fuir, alo
60 un coup la subtilise, ne laissant plus qu’un long silence soutenu, comme un appel à la rafale dont l’approche déjà fait grésill
61 e n’importe où… évadé ? Mais soudain, c’est au silence que je me heurte, comme réveillé dans l’absurdité d’être n’importe où
30 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
62 r quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence  : déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre ! Tout redev
31 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
63 is. Et je croyais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse. 21 mai 1929 Matinées végétales, dep
64 bscur qui vit tout près de moi dans son véritable silence , les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante, rêve de nous. Plus tard,
65 nbourg. La lumière délirait doucement, au sein du silence et du regard. Et nous sommes demeurés des heures au-delà de ce que l’
32 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
66 s roues s’enfoncent parfois avec un cahot mou. Le silence grandit ; cris de pics, vibration basse des cylindres. On voit paraît
67 nées À huit heures, tout le monde se réunit en silence dans la grande salle du château. Une douzaine de domestiques, homme e
68 rnent, ou scintille une mer dorée. Tout impose un silence heureux.   Les plus proches voisins habitent à 40 km, plus loin vers
69 y a une sorte de violence aussi dans ces bains de silence forestier. Qui peut en calculer le bienfait d’énergie ? Les journées,
70 rc incertain. Palpitation lointaine et animale du silence . Le long de la crête des forêts, une rougissante lueur avance de l’Oc
33 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Le balcon sur l’eau
71 e blanc doucement luisant de la surface ; mais le silence a des vagues profondes. L’eau clapote avec tendresse, et se retien
34 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
72 vous n’aimez pas réfléchir à la souffrance.   (Un silence .)   Sans doute, Sonnette, portez-vous de ces courtes bottes vernies,
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
73 rde. Rien désormais ne pourra plus nous rendre le silence et la lenteur des choses. Derniers refuges, vastes auberges de la Sou
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
74 rand monde qui accorde, s’égarent parfois dans un silence qui s’approfondit au long de corridors capitonnés d’amarante, du côté
75 n homme qu’on verrait alors s’agenouiller dans un silence impressionnant et rester longtemps, les yeux agrandis, aux pieds d’un
76 Parfois, au cœur des grandes fêtes, une sphère de silence descend, s’arrête quelques secondes, et ceux qu’elle baigne d’une grâ
77 invente la passion. Ils reviennent. Tombé de mon silence parmi les bavardages, où irai-je avec peut-être un air de dégoût, par
78 ante, et des vaisseaux qui ramènent Iseut dans le silence d’un midi d’été nordique, à l’heure de mourir dans une légèreté éperd
79 ous attendions. Les escaliers s’abaissent dans le silence nouveau, nous entendons nos pas jusqu’aux jardins tendus en tapisseri
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
80 iateur d’une miraculeuse et royale Venue. Dans le silence de l’adoration comblée, j’en sortirais de ces objets sans nom, inutil
81 banquette, quelques bougres isolés produisent en silence cette fumée, les yeux à terre, dans l’attente. Nous sommes assis auto
82 tout seul, un archiduc. On salue profondément, en silence (cliquetis des rangées de décorations sur l’uniforme kaki, et du sabr
83 e aux gestes ! Vous voici, longs coups d’ailes en silence au-dessus du gouffre. Je vole sur place, mais tout se met à fuir, alo
84 un coup la subtilise, ne laissant plus qu’un long silence soutenu, comme un appel à la rafale dont l’approche déjà fait grésill
85 être n’importe où… évadé ? Mais soudain, c’est au silence que je me heurte, comme réveillé dans l’absurdité d’être n’importe où
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
86 e blanc doucement luisant de la surface ; mais le silence a des vagues profondes. L’eau clapote avec tendresse, et se retient…
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
87 s roues s’enfoncent parfois avec un cahot mou. Le silence grandit ; cris de pics, vibration basse des cylindres. On voit paraît
88 nées À huit heures, tout le monde se réunit en silence dans la grande salle du château. Une douzaine de domestiques, hommes
89 rnent, ou scintille une mer dorée. Tout impose un silence heureux. Les plus proches voisins habitent à 40 km, plus loin vers la
90 y a une sorte de violence aussi dans ces bains de silence forestier. Qui peut en calculer le bienfait d’énergie ? Les journées,
91 rc incertain. Palpitation lointaine et animale du silence . Le long de la crête des forêts, une rougissante lueur avance de l’Oc
40 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
92 r quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence  : déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre ! Tout redev
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
93 is. Et je croyais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une mémoire bienheureuse. 17 mai 1929 Rentré hier de Tubingue
94 bscur qui vit tout près de moi dans son véritable silence , les yeux clos. L’arbre, en sa nuit vivante, rêve de nous. Plus tard,
95 nbourg. La lumière délirait doucement, au sein du silence et du regard. Et nous sommes demeurés des heures au-delà de ce que l’
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
96 J’ai tout dit. L’Europe était patrie d’amour. Le silence attendait, l’absence était profonde, et chaque être présent questionn
97 e possession la plus tenace, il nous réduisait au silence . La force était chanson fredonnée sur le seuil, au matin d’une journé
98 retrouvé les grandes mesures de Paris. Dans quel silence , à quatre heures du matin. Trouverons-nous quelques chambres pour le
43 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
99 ’y aurait jamais de plénitude du présent. Dans le silence d’une vaste pièce où j’étais seul devant l’admirable visage, debout a
44 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
100 mémoires. L’année finit. J’écris sans hâte. Quel silence  ! Et je m’attarde à suivre encore ces harmoniques, comme à l’écoute c
45 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
101 ort et la vitesse. Mais soudain la tempête a fait silence autour de lui, et seul reste distinct le bruit profond des vagues. Il
46 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
102 anques, l’entente franco-anglaise établie dans le silence du cabinet de Delcassé, l’organisation scolaire élaborée par des fonc
47 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
103 e audace précise. Ils ont paru dans une espèce de silence . Il a vu qu’une jeunesse avait compris, venait à lui comme il savait
48 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
104 , et son recours à la raison pour leur imposer le silence . Ordre géométrique, loi des choses muettes, mesure des apparences per
49 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
105 t qu’elle est le vrai sujet de ce grand livre. Le silence à peu près général de la critique à propos d’une telle œuvre donnerai
50 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
106 té de ce genre. Le plus souvent, on la passe sous silence , et le système s’établit sur une équivoque fondamentale. C’est le cas
51 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
107 té de ce genre. Le plus souvent, on la passe sous silence , et le système s’établit sur une équivoque fondamentale. C’est le cas
52 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
108 s ; et vous ne recevez pas notre témoignage. » Un silence pesant et solennel accueillit cette brève lecture. Nicodème paraissai
109 vous embrasser. Nicodème se leva, au milieu d’un silence ému, et donna l’accolade à chacun. Puis il fit un grand geste de ses
110 os disputes sont si vaines… Minuit sonna, dans ce silence . Il était temps de prendre congé de nos hôtes. Mais un des étudiants,
53 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
111 i, pour des raisons tactiques, nous passions sous silence cette radicale différence : le chrétien ne proteste pas seulement con
54 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
112 t d’estimer la prose. Ils observent une minute de silence . Puis ils s’occupent de choses « sérieuses » qui, elles, n’ont pas to
113 ura leur imposer un conformisme monstrueux, ou le silence . Il n’y a pas de solution pratique dans l’économie actuelle. Ni de so
55 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
114 ttre fin aux craintes qu’avait pu faire naître le silence prudent de M. de la Rocque. Le fascisme, en effet, est une mystique d
56 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
115 éactionnaire », n’est-ce pas ? Lui. — Ah ! oui… ( silence poli). Moi. — Allons au fait. Je vous disais l’autre jour : Comment
57 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
116 rnière est posée : celle de notre destination. Le silence perd alors son pouvoir ; mais la parole n’appartient plus à l’homme.
117 it se voit. L’acte le plus secret, fût-il même un silence , laisse une trace au visage de l’homme, modifie sa forme existante. «
58 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
118 s, de boutades et d’échappées romantiques (sur le silence de la femme, par exemple, à la fin du Miroir de la Parole) une appréh
59 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
119 quelques cris rauques de désespoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant sentimental et rude, qu
60 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
120 e ironie ! Et sinon je ne crierais point. Mais le silence n’est pas donné à l’homme par son effort. Le silence et l’intelligenc
121 ence n’est pas donné à l’homme par son effort. Le silence et l’intelligence pitoyable sont l’œuvre seule du Pardon. J’assume l’
61 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
122 sement, activement insupportables. Au bénéfice du silence , pour les bavards, et de l’action pour ceux qui pensent. Mais c’est e
62 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Tentatives de restauration d’une commune mesure
123 quelques cris rauques de désespoir, épuisé, fait silence et laisse entendre un chant nouveau. Un chant sentimental et rude, qu
63 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
124 e ironie ! Et sinon je ne crierais point. Mais le silence n’est pas donné à l’homme par son effort. Le silence et l’intelligenc
125 ence n’est pas donné à l’homme par son effort. Le silence et l’intelligence pitoyable sont l’œuvre seule du Pardon. J’assume l’
64 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
126 sement, activement insupportables. Au bénéfice du silence , pour les bavards, et de l’action pour ceux qui pensent. Mais c’est e
65 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
127 ou financières de telle campagne et aussi de tel silence . Cette partie a pour but de donner aux adhérents, des moyens de compr
66 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
128 rnière bûche fume, il fait presque froid. Dans ce silence vide de la nuit campagnarde, me voici seul encore éveillé, les yeux b
67 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
129 ucher un peu plus loin. Un ou deux se défilent en silence . « J’ai pris la nature sur le fait. » Vertige de l’animalité. 17 avri
68 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
130 et les rires redoublent. L’instituteur réclame le silence , et la projection commence. C’est un film d’avant-guerre, la Course a
131 anderai donc de bien vouloir proposer des noms. » Silence . Chuchotements. — Vas-y ! — Non ! Moi ? penses-tu ! — Vas-y, Charles,
132 dent demande s’il y a des questions à poser. Long silence embarrassé. Enfin un type se lève au fond de la salle et demande « s’
133 et que tout cela peut bien suffire à expliquer le silence de ces cultivateurs. Mais le type qui m’a parlé avait la langue bien
134 champ, en costume de moujik, il y a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais. (On peut donc gouverner sans être
69 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
135 s et journaux. Grande facilité de travail dans le silence à peu près absolu. Mais aussi j’ai l’impression nette d’utiliser la f
136 er longuement avec les clients qui attendaient en silence , le nez sur leurs sabots, que je sois sorti. La mère Aujard n’a pas t
137 la démesure collective d’un plan quinquennal. Le silence de la lande et des marais, la rumeur de la côte, les petits chocs irr
70 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
138 er longuement avec les clients qui attendaient en silence , le nez sur leurs sabots, que je sois sorti. La mère Aujard n’a pas t
71 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
139 uvrages « spéciaux » que tout le monde passe sous silence , et qui se trouvent des plus aptes à illustrer ou élargir notre visio
72 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
140 que les jours. Ici, tout repose complètement. Un silence implacable et mat enserre l’homme qui chemine sur la route incertaine
73 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
141 s et journaux. Grande facilité de travail dans ce silence à peu près absolu. Mais aussi j’ai l’impression nette d’utiliser la f
142 er longuement avec les clients qui attendaient en silence , le nez sur leurs sabots, que je sois sorti. La mère Aujard n’a pas t
143 s la multitude en tumulte, tandis qu’ici, dans le silence , se prolonge une rumeur de foule invisible. 6 décembre 1933 Il
144 et les rires redoublent. L’instituteur réclame le silence , et la projection commence. C’est un film d’avant-guerre, la Course a
145 anderai donc de bien vouloir proposer des noms ». Silence . Chuchotements. « Vas-y ! — Non ! moi ? penses-tu ! » « Vas-y Charles
146 dent demande s’il y a des questions à poser. Long silence embarrassé. Enfin un type se lève au fond de la salle et demande « s’
147 et que tout cela peut bien suffire à expliquer le silence de ces cultivateurs. Mais le type qui m’a parlé avait la langue bien
148 ole, et il était trop tard pour aller en acheter. Silence , froid, solitude, et ce vent qui ne cesse pas de siffler autour de la
149 la démesure collective d’un plan quinquennal. Le silence de la lande et des marais, la rumeur de la côte, les petits chocs irr
150 champ en costume de moujik, il y a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais. (On peut donc gouverner sans être
74 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
151 rnière bûche fume, il fait presque froid. Dans ce silence vide de la nuit campagnarde, me voici seul encore éveillé, les yeux b
152 sans accompagnement profond. Dès qu’on a perçu ce silence où plus rien ne palpite et n’attend, le pittoresque du décor devient
153 ucher un peu plus loin. Un ou deux se défilent en silence . « J’ai pris la nature sur le fait. » Vertige de l’animalité. 17 a
75 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
154 racas rythmé qui rejoint parfois l’asymptote d’un silence mort — cette absence de musique quand le silence a été tué, absence q
155 silence mort — cette absence de musique quand le silence a été tué, absence qui se confond avec la présence d’un bruit univers
156 sans rien dire, comme le médecin qui ausculte en silence et déjà votre sort lui est connu. Je conçois un métro silencieux, plu
76 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
157 ot gravé qui ne cessent de nous accuser dans leur silence d’éternité. 82. « Alléluia » : Louez l’Éternel. Kierkegaard avait a
77 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
158 que les jours. Ici, tout repose complètement. Un silence implacable et mat enserre l’homme qui chemine sur la route incertaine
78 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
159 us sérieux ? Poussez la première porte venue ! Ce silence que l’épouse est censée ménager autour du vaillant travailleur qui re
79 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
160 eur de nos études romanes, Sieg heil ! » Un court silence , puis il se reprend : — « Et aussi en l’honneur de l’Allemagne !… » G
161 éjà le rythme de ces chants — une phrase, puis un silence pendant quatre pas — nous est devenu familier. Le défilé fait partie
162 éactionnaire », n’est-ce pas ? Lui. — Ah ! oui… ( silence poli). Moi. — Allons au fait. Je vous disais l’autre jour : Comment
163 ui n’eût pas manqué de réduire l’un et l’autre au silence , me verrai-je contraint de choisir celui qui résiste le mieux ? Cet h
164 lleuse, fragments de chœurs désordonnés, haineux. Silence morne. Alors une voix plus claire s’élève : « Mais la vieille légende
165 les SA. 13. Gouverneur de la province. 14. « Le silence de Goethe », NRF de mars 1932. 15. Personnellement je le trouverai
80 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
166 l va de défi en défi, excité puis exaspéré par le silence ou les lâchetés de l’adversaire. Les idées se retournent au caprice d
81 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
167 e qu’il dit. Parfois s’établissent entre nous des silences qui me font dire qu’il a fini et que je dois poser une question. Mais
82 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
168 it. C’est l’ineffable, l’indicible, le royaume du Silence absolu ; et pourtant — voici le paradoxe —, nous voyons bien que les
169 e « passivité » nous fait comprendre la nature du Silence et de l’indicible dont nous parlaient mystiques et romantiques : c’es
170 ir par la parole et l’acte, et ils recherchent le silence passif. Aussi n’ont-ils laissé pour la plupart que des fragments, des
83 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
171 a lisière d’un bois. J’essaie de les réconforter. Silence , réprobation muette. Je prends une pioche et tape deux coups : la ter
84 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
172 he : son énoncé désarme toute critique, réduit au silence la raison, ou tout au moins, la rend inefficace. Or je me propose d’e
85 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
173 lérable, et il est impossible de le conserver. Le silence même n’a pas assez de force pour l’étreindre de ses mains. » Et toute
174 telles qu’ils les vivent dans leur âme. Et leurs silences furent plus réels que leurs paroles. Il ne s’agit donc, ici, que de t
86 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
175 Dialogue sur les Héros de Roman — pour réduire au silence et à l’oubli, jusque dans les manuels de notre siècle, la féerie roma
176 atisfaction serait folie. Mourir ensemble ! (Mais silence  ! ceci paraît exalté, et pourtant c’est si vrai !) Voilà le seul acco
87 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
177 us sérieux ? Poussez le première porte venue ! Ce silence que l’épouse est censée ménager autour du vaillant travailleur qui re
88 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
178 richiens ! Vendu ! Trahison ! 1er officier. —  Silence  ! Qu’as-tu à dire pour ta défense ? Nicolas. —  Tous les Suisses o
179 lera pour le plaignant ? Qu’il s’annonce ! (Court silence .) Personne ! Qui parlera pour l’accusé ? Qu’il s’annonce ! (Silence,
180  ! Qui parlera pour l’accusé ? Qu’il s’annonce ! ( Silence , puis plusieurs mains se lèvent.) La parole est au Landamman ! Le
181 es mesures d’orchestre, puis reprise du Choral i. Silence .) 2. Ce drame a été écrit pour une scène sans décors ni rideau, co
89 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
182 ce aux députés ! La Diète va s’ouvrir ! Arrière ! Silence  ! (Entrent les députés, en cortège. Ils vont prendre place sur les s
183 D’où nous viendra le salut ? — Kyrie eleison ! ( Silence total.) Dorothée (dans une lueur, à gauche du plan 2, près des coul
184   Ô ! que Dieu même te délie ! (Il s’agenouille. Silence .) Récitatif. (Chœur à bouche fermée.) Parmi nous, peuple, parmi no
90 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
185 he : son énoncé désarme toute critique, réduit au silence la raison, ou tout au moins, la rend inefficace. Or je me propose d’e
91 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
186 lérable, et il est impossible de le conserver. Le silence même n’a pas assez de force pour l’étreindre de ses mains. » Et toute
187 telles qu’ils les vivent dans leur âme. Et leurs silences furent plus réels que leurs paroles. Il ne s’agit donc, ici, que de t
92 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
188 Dialogue sur les Héros de Roman – pour réduire au silence et à l’oubli, jusque dans les manuels de notre siècle, la féerie roma
189 atisfaction serait folie. Mourir ensemble ! (Mais silence  ! ceci paraît exalté, et pourtant c’est si vrai !) Voilà le seul acco
93 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
190 us sérieux ? Poussez la première porte venue ! Ce silence que l’épouse est censée ménager autour du vaillant travailleur qui re
94 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
191 he : son énoncé désarme toute critique, réduit au silence la raison, ou tout au moins, la rend inefficace. Or je me propose d’e
95 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
192 lérable, et il est impossible de le conserver. Le silence même n’a pas assez de force pour l’étreindre de ses mains. » Et toute
193 telles qu’ils les vivent dans leur âme. Et leurs silences furent plus réels que leurs paroles. Il ne s’agit donc, ici, que de t
96 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
194 Dialogue sur les Héros de Roman — pour réduire au silence et à l’oubli, jusque dans les manuels de notre siècle, la féerie roma
195 atisfaction serait folie. Mourir ensemble ! (Mais silence  ! ceci paraît exalté, et pourtant c’est si vrai !) Voilà le seul acco
97 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
196 us sérieux ? Poussez la première porte venue ! Ce silence que l’épouse est censée ménager autour du vaillant travailleur qui re
98 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
197 ains détails, certaines allusions, et beaucoup de silence , font pressentir un drame secret, un nœud vital où peut-être réside l
99 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
198 medi soir, où la Sainte-Cène est partagée dans un silence de catacombes. Centre du monde ! Il s’en va, coudoyant la foule et tr
100 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
199 es urbains. Cet effort gigantesque se poursuit en silence à travers tout le continent. Personne n’en parle. On n’a pas eu besoi