1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 e faiblesse, flamme d’une pureté si rare en notre siècle , qu’elle paraît parfois, lorsque la tourmente humaine ne la moleste n
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
2 embre 1925)e Le xxe siècle s’annonce comme le siècle de la découverte du monde par l’Europe intellectuelle. Grand siècle d
3 verte du monde par l’Europe intellectuelle. Grand siècle de critique pour lequel nos contemporains accumulent les documents. L
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
4 un nihilisme exaspérés, pour notre nouveau mal du siècle , il n’est peut-être pas de pensée plus vivante, ni de plus tonique qu
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
5 ms qui permettent, je crois, de parler d’un grand siècle littéraire irlandais ; ce que d’ailleurs Mlle Simone Téry ne fait pas
5 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
6 notion de « Saint » et son évolution au cours des siècles . Primitivement, le Saint est un homme que Dieu a mis à part par grâce
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
7 des doctrines, et qu’il n’existe pas d’esprit du siècle , hors un certain « confusionnisme ». Mais sous les épaves de tous les
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
8 qui est au-delà du calcul… Ce sera la passion du siècle  ». v. « Le Corbusier : Urbanisme (G. Crès, Paris) », Bibliothèque u
8 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
9 ures et loyales inquiétudes. Sincérité, le mal du siècle . Tout le monde en parle, et chacun s’en autorise pour excuser sa peti
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
10 encore un Musset, seulement transposé dans notre siècle et chez qui tout est devenu de quelques degrés plus violent, plus ace
11 enne ! Les œuvres les plus significatives de ce siècle sont écrites en haine de l’époque12. Le reproche d’obscurité que l’on
10 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
12 lle redevenir le centre artistique qu’elle fut au siècle passé ? Allons-nous assister à un regroupement de ses forces créatric
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
13 lliez le dire — aux surréalistes ?   Si le mal du siècle consistait véritablement dans ces quelques effets, nous donnerions pe
14 rticle du Journal de Genève sur « La maladie du siècle  », écrit : « Plante des pommes de terre, jeune homme ! Quand tu seras
15 ui représente quatre kilomètres de plantation, le siècle ne sera plus malade, les temps seront guéris de leur crise, les valeu
12 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
16 que sa civilisation poursuit depuis près de deux siècles , l’Occidental est saisi d’un étrange malaise. Il soupçonne, par éclai
13 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
17 te. La fête de la plus haute poésie. Mais dans ce siècle , où tant de voix l’appellent, combien sont dignes de s’attendre au do
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
18 ation ; et où la Démocratie peut se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est contre le progrès, c’est que le
19 formidable expérience négative qui aura duré deux siècles au moins. L’évolution de l’humanité paraît conforme à la dialectique
20 les possibilités formidables que nous réserve le siècle à venir, et vous commencerez à comprendre que votre scepticisme à l’e
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
21 ation ; et où la Démocratie peut se conserver des siècles encore… Or si je dis que l’École est contre le progrès, c’est que le
22 formidable expérience négative qui aura duré deux siècles au moins. L’évolution de l’humanité paraît conforme à la dialectique
23 les possibilités formidables que nous réserve le siècle à venir, et vous commencerez à comprendre que votre scepticisme à l’e
16 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
24 libre proprement humain. Ainsi passèrent quelques siècles  ; ainsi passa le xixe . On le laissa installer ses machines : elles a
17 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
25 st déchirant en vérité, le chant d’orgueil que le siècle entonne pour annoncer son morne triomphe : « Vous n’avez pas su conju
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
26 us deux marchent de pair et aucun autre esprit du siècle ne les dépasse. On peut déplorer qu’une œuvre de cette envergure ait
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
27 en France et en Angleterre, aux xviiie et xixe siècles . (Librairie Dardel, Chambéry.) 23. Dans Essais et Analyses. (Crès, 1
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
28 létariat mondial, ni que nous ignorions que notre siècle est celui des meneurs. Mais le rare, c’est qu’un de ces meneurs écriv
21 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
29 mesure au pouvoir d’incarner sa vérité, le mal du siècle c’est l’impuissance. La proie de désirs divergents qui prennent rarem
30 et nous vaut une description inégalable du mal du siècle . Ici le mépris ne porte aucune atteinte à la perspicacité parce qu’il
22 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
31 radicalement contraire à notre foi originale. Le siècle , hélas, décorait du beau nom de libéralisme l’absence de toute exigen
32 mi. Morne triomphe de l’analyse psychologique. Un siècle de ce régime suffit à nous mener à ce trouble gâchis intérieur où Fre
33 lumière de l’observation scientifique. Reflet du siècle , le roman bientôt s’affaiblit à force de se compliquer, et tend à se
23 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
34 t qui comblait si doucement la débilité morale du siècle  ! Elle en figura tout ensemble le « bon goût », la mesure, et la supr
35 scendre au social, si l’on accepte l’héroïsme. Un siècle bourgeois comme fut le dernier, n’osait imaginer de « réalisation » q
36 ui ait divisé le xixe . Tous les autres débats du siècle perdent leur aiguillon si on les y compare ; et se réduisent bien sou
24 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
37 lière que les ennemis du christianisme, depuis un siècle , le revendiquent comme leur plus grand païen. Les fragments des Conve
25 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
38 de l’assumer. Un acte de présence à la misère du siècle , une présence enfin qui soit un acte : car pour nous désormais la Rév
26 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
39 upes un véritable acte de présence à la misère du siècle , assez nouveau parmi les intellectuels, et si violemment accentué qu’
27 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
40 te. La fête de la plus haute poésie. Mais dans ce siècle , où tant de voix l’appellent, combien sont dignes de s’attendre au do
28 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
41 es auteurs les plus constamment provocants de son siècle , — il faudra s’y remettre. Mais ici je m’adonne aux seuls crus german
29 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
42 on la plus concrète de l’égarement des esprits au siècle dernier. Qui dit style d’abord dit sacrifice à une vue de l’esprit. Q
43 , dominant sur ces marches de l’Europe depuis des siècles , mais séculairement menacés par l’Asie : ils lui résistent par leur p
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
44 on la plus concrète de l’égarement des esprits au siècle dernier. Qui dit style d’abord dit sacrifice à une vue de l’esprit. Q
45 , dominant sur ces marches de l’Europe depuis des siècles , mais séculairement menacés par l’Asie : ils lui résistent par leur p
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
46 te. La fête de la plus haute poésie. Mais dans ce siècle , où tant de voix l’appellent, combien sont dignes de s’attendre au do
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
47 s auteurs les plus constamment provoquants de son siècle , — il faudra s’y remettre. Mais ici je m’adonne aux seuls crus german
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
48 . Il faut entrer résolument dans le grand jour du siècle mécanique, accepter pour un temps sa loi, en préservant, s’il se peut
49 nt de la foule de l’Arc aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de misère, de sagesse, dont le visage de cette capitale
50 hâtent vers la gare d’Orsay. Paris a reculé d’un siècle , en direction d’une beauté oubliée. Plus Suisse que nature 7 avril
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
51 nes les plus modestes, et tenues depuis plusieurs siècles pour une beaucoup plus grande proportion d’habitants que dans d’autre
52 logerie fine retardait sans espoir sur l’heure du siècle , avancée pour le reste de l’Europe par la Révolution, puis par l’Empi
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
53 es de la communauté qu’elle a servie pendant cinq siècles . Dans l’ascendance directe de mon père, je trouve d’abord, dès la Réf
54 tice, soit d’église ; et entre-temps plus de deux siècles de participation continuelle au gouvernement du pays. Au xixe siècl
55 ’exercèrent sur notre Suisse romande aux derniers siècles . Je note pourtant que l’un des traits qu’ont en commun presque toutes
56 ons héréditaires, du rôle social tenu pendant des siècles  ? Si mon père incarnait à mes yeux, jusque dans ses fonctions ecclés
57 mais prolongés par l’acte de piété à la durée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que Dieu nous donne ».
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
58 lus, relus, et de bon choix, accumulés depuis des siècles dans les maisons publiques et privées ; pour tant de livres publiés,
59 un jour quelqu’un qui chante, ou crie, après des siècles où nul n’a prononcé un mot plus haut que l’autre, ou plus bas, de plu
37 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
60 chrétienté, le début de la décadence. Il y a des siècles de lutte sourde entre ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le
61 » est sécularisée, et qu’on ne peut demander à ce siècle de rompre avec lui-même, de s’arracher le cœur. Il n’y a de rupture p
62 esprit. On sait ce que c’est que l’esprit, en ce siècle  ! Il a été admirablement défini par la Sorbonne, entre autres. 7. T
38 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
63 se française devant l’Allemagne »] », La Revue du siècle , n° 2, mai 1933, p. 7-9. Précédé de la notice suivante : « Nous somme
39 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
64 ntrer en force dans un monde abandonné depuis des siècles à l’oppression des déterminismes collectifs, cette démission constitu
65 e, afin de se retrouver plus tard, après quelques siècles sans doute, rajeuni et purifié. Cela n’est point leur goût, disent-il
40 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
66 Le malaise De même que le « spiritualisme » du siècle dernier mérite et conditionne le « matérialisme » de ce siècle, de mê
67 r mérite et conditionne le « matérialisme » de ce siècle , de même que cette séparation de l’esprit et de la matière dénature e
68 est née la présente corruption du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs
69 dra bien reconnaître insuffisante, nous a valu le siècle d’égarement que nous tentons maintenant de solder. Un siècle de machi
70 arement que nous tentons maintenant de solder. Un siècle de machinisme, ou plutôt d’inflation mécanique, si l’on convient que
41 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
71 ricien spirituel et serein de la sagesse du grand siècle , sous le coup de la question capitale qu’on voudrait poser sous cette
42 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
72 ration intégrale d’une dogmatique appartenant aux siècles passés » (p. 14), à propos d’une théologie dont le travail systématiq
43 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
73 Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)q Depuis des années, dans
74 ’homme, du destin de l’homme en face du destin du siècle , tout se simplifie aussitôt ; et si, faisant un pas de plus, nous pos
75 r le mot simple, qui me paraît caractériser notre siècle . On dit le contraire un peu partout, je le sais bien. On répète que l
76 le risque est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle  ! Expression curieuse et bien moderne ! Si nous y regardons de près,
77 le simple assemblage de ces deux mots, destin et siècle , contient peut-être le secret de tout le mal dont nous souffrons. Il
78 ître, de poser cette simple question : comment un siècle peut-il avoir un destin ? En réalité, il n’y a de destin que personne
79 ion. Si l’on admet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un destin, c’est que l’on a pris l’habitude d’attribuer une sorte
80 collectifs. Je m’explique. Quand nous disons : le siècle , le xxe siècle par exemple, nous entendons par là une réalité histor
81 resque tous de nature collective. L’histoire d’un siècle , c’est l’histoire des collectivités, c’est l’histoire des peuples, de
82 génies, par exemple. Quand nous disons destin du siècle , nous disons destin des nations, destin du prolétariat, destin du cap
83 u capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle , c’est le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — des abstrac
84 udes, les intentions secrètes, les destins. Notre siècle , en tant que siècle, est athée, totalement athée, et consciemment ath
85 secrètes, les destins. Notre siècle, en tant que siècle , est athée, totalement athée, et consciemment athée. Mais, en même te
86 divinités maîtresses de cette première moitié du siècle . Qu’il s’agisse bien là de dieux, c’est ce que nous prouvent abondamm
87 inées par notre classe [ou] notre race. Destin du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année
88 millions de nos contemporains dans les destins du siècle , c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le destin particulier et l
89 par exemple, sur le développement économique des siècles passés, quand ce ne sont pas des statistiques de phrénologues. Ce son
90 ux, nous ne saurions pas grand-chose des dieux du siècle , et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les vrais pro
91 out, il est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle , destin des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, avant de pour
92 ieux. L’individu, tel que le concevait le dernier siècle , l’homme isolé qui cultivait jalousement sa petite vie intérieure, à
93 ôt après la guerre, reparaître le fameux « mal du siècle  ». La jeunesse découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni
94 une solidarité catastrophique. Oui, le destin du siècle , le destin des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre qu’un monde
95 urant de solitude. J’ai terminé ma description du siècle . Est-elle pessimiste à l’excès ? Ce n’est pas cela qu’il nous importe
96 ue chacun d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsab
97 es positifs, cette fois. Les dieux, les mythes du siècle , sont tout-puissants sur nous. Dénoncer leurs méfaits, ce n’est pas e
98 e monde. Lui seul suffit à vaincre les destins du siècle , lui seul atteint le mal à sa racine, qui est en nous, qui est au fon
99 e, plus exactement : l’Évolution. q. « Destin du siècle ou vocation personnelle ? », Foi et Vie, Paris, n° 58-59, février‑mar
44 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
100 sa recherche. ⁂ Le protestantisme du début de ce siècle accordait à la personne de Jésus une place à juste titre centrale, ma
101 re prêtait une réalité insurmontable aux dix-neuf siècles qui nous séparent de l’Évangile. Du même coup, l’expérience religieus
45 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
102 ienne. Il y eut une école littéraire, à la fin du siècle dernier, pour soutenir que la réalité c’est le terne train-train des
46 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
103 seur qui sut devancer tous les problèmes de notre siècle . Le ton s’y élève à la hauteur de l’invective prophétique : Plains-t
47 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
104 Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)h Qu’un homme perde le sens de so
105 tifs. C’est ainsi qu’on nous parle du « destin du siècle  » avec des yeux hors de la tête, sans se poser jamais cette question
106 tte question pourtant bien naturelle : Comment un siècle peut-il avoir un destin ?i Le destin, c’est le fait d’une personne.
107 ar c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’est témoigner tout simplement de son abdication personnelle ; c’
108 ue homme est plus grand que tous les « destins du siècle  » inventés par nos lâchetés. ⁂ Le banquier croit aux fatalités du C
109 s, nous le reconnaissons, mais qui dominent notre siècle , vous n’avez rien à proposer que votre chétive personne ? Vous serez
110 Paris, n° 2, juin 1933, p. 19-23. h. « Destin du siècle ou destin de l’homme ? », L’Ordre nouveau, Paris, n° 11, mai 1934, p.
111 livre de M. Jean-Richard Bloch intitulé Destin du siècle . Il n’en est rien. C’est au succès significatif de ce titre, passé à
48 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
112 t  ; le groupe Réaction et son organe La Revue du siècle , etc. 16. Illustration politique : à tout système qui tend à l’anarc
49 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
113 a piété de nos églises au cours des deux derniers siècles . Non seulement on voit des pasteurs prêcher l’équivalent de la doctri
50 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
114 s deux marchent de pair, et aucun autre esprit du siècle ne les dépasse. 50. Traduite en français sous le titre de Traité d
51 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
115 cin sévère que la santé moins déprimée d’un autre siècle avait tué. C’est aussi qu’il est devenu possible de saisir, dans le d
116 un porte le poids du monde et le sombre avenir du siècle . On a dépeint ce clerc moderne, accablé par tous les malheurs du temp
117 s’oppose à l’Ordre. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez transformés », dit saint Paul. Le solitaire devan
118 nu. Il n’est pas d’autre « réaction » contre « le siècle  », pas d’autre révolution créatrice. Et tous nos appels à l’esprit, s
119 , et tout cela n’est que mythologie. Les dieux du siècle ont l’existence qu’on leur prête : hélas ! il serait faux de dire qu’
120 e-t-il pas que le temps court plus vite depuis un siècle  ? C’est que la fuite des hommes devant l’instant présent se précipite
121 ient pas de ce qu’elle est « sans Dieu », car nul siècle , comme tel, ne fut jamais chrétien, mais bien plutôt de ce qu’elle es
52 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
122 s œuvres à une commune mesure humaine. Mais notre siècle est justement le siècle de la décadence des lieux communs. L’Ordre, l
123 esure humaine. Mais notre siècle est justement le siècle de la décadence des lieux communs. L’Ordre, le Bien Public, la Riches
53 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
124 ment l’opinion que nous pouvions avoir du « grand siècle  » tel que nous l’ont décrit les fervents de Louis XIV et certains déf
125 c, sauf Léon Bloy, fait écho à ce style, en notre siècle  ?) Mais Casaubon, bien moins vindicatif, n’est pas moins grand lorsqu
126 ous sommes citoyens des cieux. Louange à Dieu aux siècles des siècles. Le livre de John Viénot nous donne toute une anthologie
127 itoyens des cieux. Louange à Dieu aux siècles des siècles . Le livre de John Viénot nous donne toute une anthologie de pareils
54 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
128 jouait l’atome aux yeux des physiciens du dernier siècle  : il est l’élément insécable qui marque la limite de décomposition d’
55 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
129 ur le jour qui tient lieu de vertu politique à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quoi je me mêle. Je répon
130 es décrets, ses brimades, représentent dans notre siècle un monstrueux complexe de bêtise officielle, et qui n’a plus de cesse
56 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
131 au nombre des superstitions les plus étranges du siècle athée. Ils font ce qu’ils ont toujours vu faire, ils ne se posent pas
57 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
132 I.Destin du siècle ou vocation personnelle ?12 Depuis des années, dans toutes les con
133 ’homme, du destin de l’homme en face du destin du siècle , tout se simplifie aussitôt ; et si, faisant un pas de plus, nous pos
134 r le mot simple, qui me paraît caractériser notre siècle . On dit le contraire un peu partout, je le sais bien. On répète que l
135 le risque est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle  ! Expression curieuse et bien moderne14 ! Si nous y regardons de près
136 le simple assemblage de ces deux mots, destin et siècle , contient peut-être le secret de tout le mal dont nous souffrons. Il
137 ître, de poser cette simple question : comment un siècle peut-il avoir un destin ? En réalité, il n’y a de destin que personne
138 ion. Si l’on admet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un destin, c’est que l’on a pris l’habitude d’attribuer une sorte
139 collectifs. Je m’explique. Quand nous disons : le siècle , le xxe siècle par exemple, nous entendons par là une réalité histor
140 resque tous de nature collective. L’histoire d’un siècle , c’est l’histoire des collectivités, c’est l’histoire des peuples, de
141 génies, par exemple. Quand nous disons destin du siècle , nous disons destin des nations, destin du prolétariat, destin du cap
142 u capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle , c’est le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — des abstrac
143 es, les intentions secrètes, — les destins. Notre siècle , en tant que siècle, est athée, totalement athée, et consciemment ath
144 ecrètes, — les destins. Notre siècle, en tant que siècle , est athée, totalement athée, et consciemment athée. Mais, en même te
145 divinités maîtresses de cette première moitié du siècle . Qu’il s’agisse bien là de dieux, c’est ce que nous prouvent abondamm
146 rminées par notre classe ou notre race. Destin du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année
147 millions de nos contemporains dans les destins du siècle , c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le destin particulier et l
148 par exemple, sur le développement économique des siècles passés, quand ce ne sont pas des statistiques de phrénologues. Ce son
149 ux, nous ne saurions pas grand-chose des dieux du siècle , et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les vrais pro
150 tout, il est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle , destin des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, avant de pour
151 ieux. L’individu, tel que le concevait le dernier siècle , l’homme isolé qui cultivait jalousement sa petite vie intérieure, à
152 ôt après la guerre, reparaître le fameux « mal du siècle  ». La jeunesse découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni
153 une solidarité catastrophique. Oui, le destin du siècle , le destin des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre qu’un monde
154 urant de solitude. J’ai terminé ma description du siècle . Est-elle pessimiste à l’excès ? Ce n’est pas cela qu’il nous importe
155 ue chacun d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsab
156 es positifs, cette fois. Les dieux, les mythes du siècle , sont tout puissants sur nous. Dénoncer leurs méfaits, ce n’est pas e
157 e monde. Lui seul suffit à vaincre les destins du siècle , lui seul atteint le mal à sa racine, qui est en nous, qui est au fon
158 sait que M. Jean-Richard Bloch intitula Destin du siècle un recueil d’essais politiques dont le retentissement fut grand. Ce n
58 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
159 ce et la réalité humaine. Elle a pourtant duré un siècle , et dure encore… Et le capitalisme ! Son unique justification humaine
59 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
160 uel il fallait partir pour aboutir, dans quelques siècles peut-être, à un homme nouveau capable de créer un « spirituel » égale
161 as plus qu’on ne fait de l’éternité en accumulant siècles sur siècles. Le matérialisme bourgeois, repris en charge par le marxi
162 n ne fait de l’éternité en accumulant siècles sur siècles . Le matérialisme bourgeois, repris en charge par le marxisme, empêche
163 entique, lequel ne sera réalisé que dans quelques siècles peut-être. Où donc irons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez
60 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
164 chrétienté, le début de la décadence. Il y a des siècles de lutte sourde entre ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le
165 » est sécularisée, et qu’on ne peut demander à ce siècle de rompre avec lui-même, de s’arracher le cœur. Il n’y a de rupture p
166 esprit. On sait ce que c’est que l’esprit, en ce siècle  ! Il a été admirablement défini par la Sorbonne, entre autres. 37.
61 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
167 as par hasard que me revient, ici, le souvenir du siècle raisonnable où, pour la première fois, dans l’histoire de l’Europe, l
62 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
168 us ces groupes un acte de présence à la misère du siècle , assez nouveau parmi les intellectuels, et si violemment accentué qu’
63 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
169 ition. L’avènement du régime idéal demandera des siècles de travail, de sacrifices et de police. Nous connaissons une jeunesse
64 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
170 Le malaise De même que le « spiritualisme » du siècle dernier mérite et conditionne le « matérialisme » de ce siècle, de mê
171 r mérite et conditionne le « matérialisme » de ce siècle , de même que cette séparation de l’esprit et de la matière dénature e
172 est née la présente corruption du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs
173 dra bien reconnaître insuffisante, nous a valu le siècle d’égarement que nous tentons maintenant de solder. Un siècle de machi
174 arement que nous tentons maintenant de solder. Un siècle de machinisme, ou plutôt d’inflation mécanique, si l’on convient que
65 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
175 ur le jour qui tient lieu de vertu politique à ce siècle débile et fiévreux ? On se demande alors de quoi je me mêle. Je répon
176 es décrets, ses brimades, représentent dans notre siècle un monstrueux complexe de bêtise officielle, et qui n’a plus de cesse
66 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
177 au nombre des superstitions les plus étranges du siècle athée. Ils font ce qu’ils ont toujours vu faire, ils ne se posent pas
67 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
178 IDestin du siècle ou vocation personnelle ?7 Depuis des années, dans toutes les conf
179 ’homme, du destin de l’homme en face du destin du siècle , tout se simplifie aussitôt ; et si, faisant un pas de plus, nous pos
180 r le mot simple, qui me paraît caractériser notre siècle . On dit le contraire un peu partout, je le sais bien. On répète que l
181 le risque est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle  : l’expression est courante, mais suspecte9. Si nous y regardons de p
182 le simple assemblage de ces deux mots, destin et siècle , contient peut-être le secret du mal dont nous souffrons. Il suffit,
183 ître, de poser cette simple question : comment un siècle peut-il avoir un destin ? En réalité, il n’y a de destin que personne
184 ion. Si l’on admet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un destin, c’est que l’on a pris l’habitude d’attribuer une sorte
185 collectifs. Je m’explique. Quand nous disons : le siècle , le xxe siècle, par exemple, nous entendons par là une réalité histo
186 resque tous de nature collective. L’histoire d’un siècle , c’est l’histoire des collectivités, c’est l’histoire des peuples, de
187 génies, par exemple. Quand nous disons destin du siècle , nous disons destin des nations, destin du prolétariat, destin du cap
188 u capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle , c’est le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — des abstrac
189 es, les intentions secrètes, — les destins. Notre siècle , en tant que siècle, est athée, totalement athée, et consciemment ath
190 ecrètes, — les destins. Notre siècle, en tant que siècle , est athée, totalement athée, et consciemment athée. Mais, en même te
191 divinités maîtresses de cette première moitié du siècle . Qu’il s’agisse bien là de dieux, c’est ce que nous prouvent abondamm
192 rminées par notre classe ou notre race. Destin du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année
193 millions de nos contemporains dans les destins du siècle , c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le destin particulier et l
194 par exemple, sur le développement économique des siècles passés, quand ce ne sont pas des statistiques de phrénologues. Ce son
195 ux, nous ne saurions pas grand-chose des dieux du siècle , et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les vrais pro
196 tout, il est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle , destin des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, avant de pour
197 ieux. L’individu, tel que le concevait le dernier siècle , l’homme isolé qui cultivait jalousement sa petite vie intérieure, à
198 ôt après la guerre, reparaître le fameux « mal du siècle  ». La jeunesse découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus rien ni
199 une solidarité catastrophique. Oui, le destin du siècle , le destin des ismes ne nous laisse rien prévoir d’autre qu’un monde
200 urant de solitude. J’ai terminé ma description du siècle . Est-elle pessimiste à l’excès ? Ce n’est pas cela qu’il nous importe
201 ue chacun d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsab
202 es positifs, cette fois. Les dieux, les mythes du siècle , sont tout puissants sur nous. Dénoncer leurs méfaits, ce n’est pas e
203 e monde. Lui seul suffit à vaincre les destins du siècle , lui seul atteint le mal à sa racine, qui est en nous, qui est au fon
204 sait que M. Jean-Richard Bloch intitula Destin du siècle un recueil d’essais politiques dont le retentissement fut grand. Ce n
68 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
205 ce et la réalité humaine. Elle a pourtant duré un siècle , et dure encore… Et le capitalisme ! Son unique justification humaine
69 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
206 uel il fallait partir pour aboutir, dans quelques siècles peut-être, à un homme nouveau capable de créer un « spirituel » égale
207 as plus qu’on ne fait de l’éternité en accumulant siècles sur siècles. Le matérialisme bourgeois, repris en charge par le marxi
208 n ne fait de l’éternité en accumulant siècles sur siècles . Le matérialisme bourgeois, repris en charge par le marxisme, empêche
209 entique, lequel ne sera réalisé que dans quelques siècles peut-être. Où donc irons-nous chercher ce marxisme authentique ? Chez
70 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
210 chrétienté, le début de la décadence. Il y a des siècles de lutte sourde entre ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le
211 » est sécularisée, et qu’on ne peut demander à ce siècle de rompre avec lui-même, de s’arracher le cœur. Il n’y a de rupture p
212 esprit. On sait ce que c’est que l’esprit, en ce siècle  ! Il a été admirablement défini par la Sorbonne, entre autres. 30.
71 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
213 as par hasard que me revient, ici, le souvenir du siècle raisonnable où, pour la première fois, dans l’histoire de l’Europe, l
72 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
214 us ces groupes un acte de présence à la misère du siècle , assez nouveau parmi les intellectuels, et si violemment accentué qu’
73 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
215 sition. L’avènement du régime idéal demandera des siècles de travail, de sacrifices et de police. Nous connaissons une jeunesse
74 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
216 Le malaise De même que le « spiritualisme » du siècle dernier mérite et conditionne le « matérialisme » de ce siècle, de mê
217 r mérite et conditionne le « matérialisme » de ce siècle , de même que cette séparation de l’esprit et de la matière dénature e
218 est née la présente corruption du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs
219 dra bien reconnaître insuffisante, nous a valu le siècle d’égarement que nous tentons maintenant de solder. Un siècle de machi
220 arement que nous tentons maintenant de solder. Un siècle de machinisme, ou plutôt d’inflation mécanique, si l’on convient que
75 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
221 surgissant lentement, terriblement, des ombres du Siècle Stupide ? Qui prévoyait, voici dix ans, l’intervention de ce génie co
222 rendre témoignage « d’une part contre la forme du siècle présent ; de l’autre, pour la forme du monde à venir ». Il reste dans
76 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
223 rné, et qui nie par là même la valeur de tous les siècles qui nous séparent apparemment de cet événement éternel. N’est-il pas
224 onnêteté du positivisme primaire qui régna sur le siècle dernier, et dont l’œuvre de Nietzsche a subi trop souvent les atteint
77 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
225 cadre de l’État, la France est divisée pendant un siècle en trois factions : — la faction catholique, dont l’opinion est clair
226 tains d’obtenir ce qu’ils n’ont pas pu obtenir un siècle plus tôt. L’édit fut révoqué, dit Saint-Simon, « sans le moindre prét
78 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
227 il n’est presque pas un aspect de la mentalité du siècle athée auquel sa pensée d’écorché n’ait réagi par une diamétrale oppos
228 mment contradictoires : Kierkegaard, dans ce même siècle . Mais les contradictions de Kierkegaard renvoient dans leur ensemble
229 e qui vit en Christ, et non plus dans la forme du siècle présent. Mais les contradictions de Nietzsche ne renvoient justement
230 icale dévaluation de la vie et de la mort que son siècle ait pu concevoir, et qu’il fut seul sans doute, dans ce siècle, à ose
231 concevoir, et qu’il fut seul sans doute, dans ce siècle , à oser mesurer sans tricherie. Il s’effondre d’ailleurs dès qu’il co
79 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
232 riciste, qui tend à nous faire croire qu’après 19 siècles de christianisme, le « scandale » du Christ s’est atténué. Cette long
233 git dans les deux cas — nous ne pensons qu’aux 19 siècles qui nous séparent de Jésus-homme, et que nous parvenons plus ou moins
234 c’est qu’entre le Christ et nous, il n’y a pas 19 siècles , mais une éternité ; il n’y a pas une certaine quantité de temps et d
235 pas différenciés seulement par l’éloignement des siècles et l’évolution historique de l’humanité. Ils résultent d’attitudes di
80 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
236 ordre vient de Dieu. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez transformés », dit saint Paul. Tout le secret de
237 nt absolument dominées. C’en est fait ! depuis 19 siècles . La justice a paru, et nous en témoignons par nos actions de grâce — 
238 , une annonce. Protestation contre la forme de ce siècle , annonce active de sa transformation. Ici se posent deux grands probl
239 s auraient le droit de m’opposer la sagesse de ce siècle en faillite, mais nous appartenons à ce qui juge ce siècle, à la tran
240 faillite, mais nous appartenons à ce qui juge ce siècle , à la transformation radicale du monde ! Si le but nous paraît trop h
241 d’agir, de faire acte de présence à la misère du siècle , de protester contre elle, et d’annoncer sa foi dans la transformatio
242 se de toutes choses. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent », dit saint Paul. Et je vous laisserai sur cette mise en dem
243 te mise en demeure : « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligen
81 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
244 is toutes les richesses de style que produisit ce siècle bouillonnant ont passé dans l’attaque de Calvin : il a su prendre à l
245 ui, sans doute, font le plus grand défaut à notre siècle  : une fermeté délibérée qui ne s’arrête pas complaisamment à des trou
82 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
246 haînes » qui, des profondeurs de la nature ou des siècles , ont amené au jour les vérités créatrices. Et, dans cette présentatio
247 er l’un des problèmes les plus impressionnants du siècle  ? Avait-il conscience de l’aveu que signifiait son entreprise ? Car e
248 isi ? L’utilitarisme grossier, le matérialisme du siècle vont-ils trouver en vous leur défenseur ? » — Je réponds simplement q
249 ort que nous le voyons aujourd’hui, quand tout un siècle d’enseignement s’est appliqué à le fixer et à l’étendre. Mais il deme
250 s de dire : « Qu’est-ce que la vérité ? » À vingt siècles de là, la voix « désabusée » d’un autre clerc parfait lui donnera cet
251 a panique nationaliste dont la culture du dernier siècle est responsable ; vu l’intérêt que présenterait pour l’humanité d’auj
83 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
252 exigences possibles : ces deux-là dominent notre siècle .) Du point de vue strictement théologique, qui est tout de même décis
84 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
253 même que défendirent les intellectuels du dernier siècle , et qui nous vaut la Grande Presse, l’éloquence parlementaire et la j
85 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
254 ne serait-il pas tout aussi bien — s’il refuse le siècle précédent — un contemporain spirituel de cet « homme du xviiie siècl
86 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
255 nstrations savantes qu’on nous a faites depuis un siècle pour nous prouver que l’acte est impossible et que le tout de l’homme
87 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
256 2 avec la Réforme, en France : on oppose dix-neuf siècles de tradition universelle — dont quinze nous sont communs d’ailleurs a
257 mmuns d’ailleurs avec l’Église romaine — à quatre siècles d’une tradition que l’on réduit au seul domaine français, sans même c
258 r le Saint-Esprit et par la tradition de tous les siècles , elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire… Comme je citais cette
259 r le Saint-Esprit et par la tradition de tous les siècles , elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire. Elle a donc le pouvoir
260 r le Saint-Esprit et par la tradition de tous les siècles , elle sait ce que Jésus-Christ a voulu faire ». (Elle sait même qu’il
261 .) Qu’est-ce donc que cette tradition de tous les siècles  ? C’est, nous répond l’Enchiridion symbolorum et definitionum de Denz
88 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
262 uveront commode de vanter les révoltés de l’autre siècle . Et il y aura toujours quelques hommes pour trouver ça plutôt nigaud.
89 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
263 e la liberté. Ce serait le plus beau « titre » du siècle . Ceci admis, et comment ne point l’admettre — mais c’est admettre la
90 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
264 s Pour un pays qui a fait son unité depuis des siècles , et qui peut-être a même été trop loin dans ce sens ; pour un pays qu
91 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
265 nsi fait Goethe, et c’est là sa vertu. Mais notre siècle pose d’autres questions, des questions que Ramuz ne veut pas esquiver
92 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
266 qui fait croire à beaucoup de personnes que notre siècle est celui de l’autorité, c’est l’abondance de pouvoirs tyranniques qu
93 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
267 e la crise : 1930-1935. Il a fallu bien près d’un siècle , il a fallu surtout le double truchement de Heidegger et de Karl Bart
94 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
268 e dont les destins se confondirent durant tout le siècle dernier avec ceux du protestantisme français. Maurras, lorsqu’il voul
95 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
269 . Vous avez reculé la question de dix ans ou d’un siècle , je ne sais ; mais ce que je sais, c’est que tous nos pays se trouver
270 us ignorer. Notons aussi que cet appel profond du siècle a commencé par se manifester dans les pays les plus atteints matériel
271 à où le cadre national existait depuis un ou deux siècles , ces religions ne sauraient combler l’attente réelle. Elles ne sont p
96 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
272 ts humains les plus féconds et authentiques de ce siècle . J’imagine l’historien futur étudiant l’inventaire de Petit, comme no
97 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
273 Claudel, qui domine de son poids les écritures du siècle , je retiendrai d’abord deux mots : « poétique » dans le titre ; et « 
98 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
274 ros et de son débat, ce personnage a vécu dans ce siècle , où son nom ne cessera de grandir : Franz Kafka. De cet esprit incomp
99 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
275 ence. Ce sont les hommes les plus intelligents du siècle , mais aussi les moins créateurs au sens absolu de ce mot : un Spengle
276 tâche humaine a voulu se hisser au sublime, où le siècle bien trop heureux d’être débarrassé de son contrôle, la laisse polime
277 essais de restauration que le premier tiers de ce siècle aura vus naître en Russie et en Allemagne. 1. Mais Proust, ou Joyc
100 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
278 société rénovée. Mais la situation se renverse au siècle suivant, c’est-à-dire dès l’instant où la bourgeoisie s’établit, trio
279 arce qu’on sentait obscurément que les mesures du siècle avaient changé. Mais on n’en avait pas une conscience assurée, positi