1
doit être, et ce qui ne doit pas être tombera de
soi-même
. Ainsi l’athlète à l’entraînement ne s’épuise-t-il pas à combattre ce
2
il développe ses qualités, le reste s’arrange de
soi-même
. ⁂ M. de Montherlant, qui a quitté le stade, se rendra mieux compte à
3
action, une expérience. Et, le plus souvent, sur
soi-même
. On écrit pour cultiver son moi, pour l’éprouver et le prémunir, pour
4
nds mots de la langue morale, suivre à l’égard de
soi-même
la méthode de l’Évangile qui, prenant à plein poing toutes ces petite
5
démission qu’ils désirent. Du difficile oubli de
soi-même
nous avons fait une vertu. Eux, ils l’ont rendu facile et en ont fait
6
a fois et le plus voluptueux. Sincérité envers
soi-même
Noli me tangere. Premier exemple. — Je m’assieds à mon bureau,
7
e soit sincère. Peut-on véritablement se mentir à
soi-même
, et surtout se prendre à ses propres mensonges ? Peut-être juste asse
8
r des retours possibles. C’est ainsi que fidèle à
soi-même
au plus profond de l’être, on entretient comme une arrière-pensée sag
9
ous un fait accompli. J’appelle hypocrisie envers
soi-même
une volonté — si profonde qu’elle n’a pas besoin de s’expliciter pour
10
ablement insupportable, c’est celle qu’on tire de
soi-même
.) Hypocrisie, ce sourire des sphinx ; hypocrisie, masque ambigu d’une
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région où l’on est forcé de prendre conscience de
soi-même
— je découvris une nuit, au moment de m’endormir, que ma passion du v
12
s athées du Capitalisme quand il est conscient de
soi-même
, et les athées du Socialisme et du Communisme. Tous ceux-là travaille
13
reux, le sentiment d’avoir inventé ou compris par
soi-même
, la liberté et une certaine durée normale et capricieuse dans le plai
14
Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et
soi-même
» (décembre 1928)m « Remonte aux vrais regards ! Tire-toi de tes
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re regard ? Il n’y a plus que cette incantation à
soi-même
qui pourrait lui rendre la certitude d’être. Mais il s’épuise dans un
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t. m. « Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et
soi-même
», Cahiers de l’Anglore, Genève, n° 1, décembre 1928, p. 37-42.
17
des Gravitations est ici descendu plus profond en
soi-même
; son art y gagne en densité, en émotion. Des mots simples, mais chac
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envoie, même si l’on n’est pas capable d’en faire
soi-même
une meilleure. Mais j’aperçois là-bas, vautré derrière son bock, le C
19
envoie, même si l’on n’est pas capable d’en faire
soi-même
une meilleure. Mais j’aperçois là-bas, vautré derrière son bock, le C
20
mite personne court bientôt le risque de s’imiter
soi-même
: il semble au contraire qu’Henry Michaux, en se cantonnant francheme
21
individus, pour ce qui est du moins, de mentir à
soi-même
. Mais les Hongrois ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche pr
22
Peut-être faut-il d’abord les découvrir tous par
soi-même
. Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de l
23
re différence, — car on ne voit que ce qui est de
soi-même
, et conscient… C’est à cause d’un pari peut-être fou, et qui porte su
24
e témoin. » (p. 31.) Mais un témoin si détaché de
soi-même
, n’est-ce pas nécessairement un faux témoin ? Étendons la significati
25
: famille, dieux, nature. Il ne se recherche pas
soi-même
, il vise à la plénitude élémentaire, définie par la loi, par son astr
26
sauver de l’angoisse en fondant l’être humain sur
soi-même
, sur l’intelligence et la volonté supposées non déchues, il y a lieu
27
si un retour amoureux, un regard qui s’appuie sur
soi-même
: et voici naître la conscience, c’est-à-dire, un état d’intensité mo
28
individus, pour ce qui est du moins, de mentir à
soi-même
. Mais les Hongrois ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche pr
29
Peut-être faut-il d’abord les découvrir tous par
soi-même
. Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de l
30
re différence, — car on ne voit que ce qui est de
soi-même
, et conscient. Et c’est à cause d’un pari peut-être fou, et qui porte
31
s peur d’un arbre immense, ni des femmes, mais de
soi-même
, sourdement, dans l’insomnie du petit jour populeux… (avril-août 1929
32
si un retour amoureux, un regard qui s’appuie sur
soi-même
: et voici naître la conscience, c’est-à-dire, un état d’intensité mo
33
individus, pour ce qui est du moins, de mentir à
soi-même
. Mais les Hongrois ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche pr
34
Peut-être faut-il d’abord les découvrir tous par
soi-même
. Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de l
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re différence, — car on ne voit que ce qui est de
soi-même
, et conscient. Et c’est à cause d’un pari peut-être fou, et qui porte
36
s peur d’un arbre immense, ni des femmes, mais de
soi-même
, sourdement, dans l’insomnie du petit jour populeux… Avril-août 1929.
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yeux de la plupart des étrangers, qu’on en reste
soi-même
étonné. Principauté prussienne et canton suisse français ; traditions
38
pour un autre. Mais on peut, dans le cas, et pour
soi-même
, prouver la foi par l’acte qu’elle ordonne. Nous ne sommes pas des
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. Sénèque nous apprend que l’on n’échappe point à
soi-même
. Inutilité des voyages. Mais Proust nous persuade qu’on ne s’atteint
40
firmerait par là même que l’acte créateur se crée
soi-même
et se suffit en soi. Si l’on refusait de poser la question de l’Origi
41
en. Cet être-là, fatalement, devait désespérer de
soi-même
et de tout. Et nous vîmes, tôt après la guerre, reparaître le fameux
42
er avec force l’exigence évangélique de la mort à
soi-même
, vient définir à nouveau l’Église chrétienne comme le lieu où la Paro
43
acrés sont le gage ? On est moins exigeant envers
soi-même
: il faudrait être autrement exigeant. Nous renoncerons, dans cette n
44
gressif, ou désespoir du démoniaque qui veut être
soi-même
, « en haine de l’existence et selon sa misère ». Cette révolte n’est
45
le moment de la présence de l’homme au monde et à
soi-même
conjointement. Et c’est ainsi que le concret naît d’une décision de l
46
ngoisse est le signe de son absence au monde et à
soi-même
. Dire que l’homme est, concrètement, c’est dire qu’il souffre et qu’i
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en. Cet être-là, fatalement, devait désespérer de
soi-même
et de tout. Et nous vîmes, tôt après la guerre, reparaître le fameux
48
rétien c’est de sortir de la vie. C’est la mort à
soi-même
. Le sens de la vie marxiste, c’est de s’accrocher à sa vie indéfinime
49
ive à Dieu et à la Vie qu’en mourant totalement à
soi-même
. Periissem nisi periissem ! La devise de Kierkegaard fait écho à ce c
50
d’ascétisme la doctrine de la mort au monde et à
soi-même
, bien plus, qu’il la déclare antichrétienne ; cela ne prouve rien que
51
en. Cet être-là, fatalement, devait désespérer de
soi-même
et de tout. Et nous vîmes, tôt après la guerre, reparaître le fameux
52
nner au transcendant dès ici-bas. C’est la mort à
soi-même
de celui qui prononce : Que Ton règne vienne ! Le sens de la vie du m
53
et qu’il entreprend de conduire à la maîtrise de
soi-même
, il nous en donne un portrait minutieux, tendre cette fois, d’un trai
54
as à son prochain, il est beaucoup trop occupé de
soi-même
! Quelle que soit la justesse des critiques de Nietzsche — et jusque
55
irs de la ville, à la recherche d’une illusion de
soi-même
. Il faut une force qui le braque, une école sévère et un maître. Car
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nière étrange et délicate, il l’aide à parvenir à
soi-même
, en sorte que la force de l’imagination agissant dans les voies de la
57
qui se posent au chrétien en tout temps : mort à
soi-même
, obéissance, attente active du Christ vivant, pensée « chrétienne ».
58
n’ignore pas que l’éternel problème de la mort à
soi-même
et au monde est l’un de ceux qui préoccupent le plus, et à très juste
59
terrifiantes, l’exigence de la mort au monde et à
soi-même
, comme s’il s’agissait là de thèses à imposer ! Nicodème le disait :
60
, mais le Jour éternel de la présence à Dieu et à
soi-même
régnerait sur le monde et l’unité du genre humain. Si nous vivons dan
61
choses et des êtres, cette présence au monde et à
soi-même
, — l’originalité de l’homme « radical ». Ramuz l’a fait plus qu’aucun
62
te fois. (Il est toujours désagréable de se citer
soi-même
: cela donne à penser qu’on n’a pas su se faire entendre du premier c
63
l : mais il sait bien qu’une certaine approche de
soi-même
, qu’un certain recueillement viril dans le concret intime d’une vie,
64
de l’imagination, nous avons poussé à l’estime de
soi-même
. » Avec des différences d’accent notables et qui s’expliquent surtout
65
ndre position personnellement. Si l’on se mettait
soi-même
dans la balance, on courrait le risque de la faire sauter. Or c’est l
66
une donnée initiale, le seul donné qui se donne à
soi-même
. Or, cette donnée, d’une part, n’est pas réductible à ce qui la précè
67
de l’imagination, nous avons poussé à l’estime de
soi-même
. » Avec des différences d’accent notables et qui s’expliquent surtout
68
ndre position personnellement. Si l’on se mettait
soi-même
dans la balance, on courrait le risque de la faire sauter. Or c’est l
69
se aller jusqu’aux extrêmes de la connaissance de
soi-même
et de la connaissance de la foi. Luther insiste sur cet « extrêmisme
70
l’homme. » Je la rapproche alors de ce Selbst (ou
soi-même
) dont parle Chamisso vers la fin de son conte. Voilà qui peut situer
71
e vais parler dans ces cercles, où l’on se trouve
soi-même
à portée de l’auditeur, où l’on se voit naturellement contraint, ne f
72
’impasse : non pas en changeant ses données, mais
soi-même
. 28 février Gens. Il est très impressionnant de se demander en fac
73
une grande idée embrassée avec force au mépris de
soi-même
et de l’utilité. Car elle peut devenir le fait dominateur. En vérité,
74
qu’on a de lui ; révèle ensuite que l’on nourrit
soi-même
à son endroit quelque intention bonne ou mauvaise. Ces deux mouvement
75
orce pour s’imposer aux autres, ou s’en imposer à
soi-même
. Ceux qui font des mentons d’imperator, ceux qui frappent du poing su
76
’impasse : non pas en changeant ses données, mais
soi-même
. Fin de janvier 1934 Je lis dans le Journal de Kierkegaard : «
77
grandeur, dans toutes ses pensées. Mais utile à
soi-même
, avant tout, ou par un paradoxe assez étrange, utile en soi7, le « be
78
u’entre deux abandons, entre deux fuites : devant
soi-même
ou devant le monde. Il serait temps d’envisager maintenant comment l’
79
t comment l’homme peut être présent au monde et à
soi-même
conjointement. Problème du siècle, ou des siècles qui viennent. C’est
80
ives sont à la fois des preuves d’une maîtrise de
soi-même
déjà conquise, et des moyens de la parfaire en l’enseignant. Ce que G
81
nt vers 18 ans, — furieux contre le monde, contre
soi-même
… Et pourtant il a dû sentir que j’avais de l’amitié pour lui. Il me p
82
ient à désespérer d’un peuple, d’un régime, ou de
soi-même
, quand on prêche et proclame d’une voix pathétique : tout est perdu !
83
e vais parler dans ces cercles, où l’on se trouve
soi-même
à portée de l’auditeur, où l’on se voit naturellement contraint, ne f
84
titude d’obéissance à la foi, et de renoncement à
soi-même
. Corruptio optimi pessima… La vocation collective Ces quelques
85
se aller jusqu’aux extrêmes de la connaissance de
soi-même
et de la connaissance de la foi. Luther insiste sur cet « extrémisme
86
une grande idée embrassée avec force au mépris de
soi-même
et de l’utilité. Car elle peut devenir le fait dominateur. En vérité,
87
éelle de l’Occident : l’homme libre, existant par
soi-même
et par la force de sa vocation unique, mais cependant relié à la comm
88
une voie meilleure où l’on soit prêt à se risquer
soi-même
. a. « L’ère des religions », Le Figaro, Paris, n° 53, 22 février 19
89
perdre le Divers, de perdre le réel, de se perdre
soi-même
, pour se confondre avec cet Indicible qui reste, aux yeux de la chair
90
nde réel est signe d’une incapacité de s’accepter
soi-même
— à cause de cette blessure qu’il s’agit d’oublier si l’on ne parvien
91
ur le poète romantique ; et la mort progressive à
soi-même
est l’ambition de tous les vrais mystiques. Mais pourquoi voudrait-on
92
ctivité » qui ne commence qu’au-delà de la mort à
soi-même
, c’est-à-dire du renoncement au moi tourmenté par son égoïsme. Elle n
93
ère condition. Ce que l’Évangile appelle « mort à
soi-même
», c’est le début d’une vie nouvelle, dès ici-bas. Ce n’est pas la fu
94
cela, renaît de l’esprit dès maintenant : mort à
soi-même
et mort au monde en tant que le moi et le monde sont pécheurs, mais r
95
ue le moi et le monde sont pécheurs, mais rendu à
soi-même
et au monde en tant que l’Esprit veut les sauver. Désormais, l’amour
96
nitial, et non final. Pour le chrétien, la mort à
soi-même
est le début d’une vie plus réelle ici-bas, non la catastrophe de ce
97
exprimer, de se décrire comme pour mieux jouir de
soi-même
? Mais aussi cette conviction que les autres ne comprendront pas, et
98
» de l’âme. Dans la plus rigoureuse possession de
soi-même
. Et c’est alors que le mariage devient possible, qui signifie non plu
99
uicider, il faut être en mesure « d’expliquer » à
soi-même
ou aux autres ce qu’on sent. Plus un homme est sentimental, plus il y
100
ion immédiate du désir sensuel en un sacrifice de
soi-même
qui semble faire partie du domaine de l’éthique… L’expression et la s
101
, il faut en premier lieu vaincre l’adversaire en
soi-même
, et pour cela, savoir le dépister. Connaître la religion totalitaire,
102
ère condition. Ce que l’Évangile appelle « mort à
soi-même
», c’est le début d’une vie nouvelle, dès ici-bas. Ce n’est pas la fu
103
cela, renaît de l’esprit dès maintenant : mort à
soi-même
et mort au monde en tant que le moi et le monde sont pécheurs, mais r
104
ue le moi et le monde sont pécheurs, mais rendu à
soi-même
et au monde en tant que l’Esprit veut les sauver. Désormais, l’amour
105
nitial, et non final. Pour le chrétien, la mort à
soi-même
est le début d’une vie plus réelle ici-bas, non la catastrophe de ce
106
exprimer, de se décrire comme pour mieux jouir de
soi-même
? Mais aussi cette conviction que les autres ne comprendront pas, et
107
» de l’âme. Dans la plus rigoureuse possession de
soi-même
. Et c’est alors que le mariage devient possible, qui signifie non plu
108
uicider, il faut être en mesure « d’expliquer » à
soi-même
ou aux autres ce qu’on sent. Plus un homme est sentimental, plus il y
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ion immédiate du désir sensuel en un sacrifice de
soi-même
qui semble faire partie du domaine de l’éthique… L’expression et la s
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ère condition. Ce que l’Évangile appelle « mort à
soi-même
», c’est le début d’une vie nouvelle, dès ici-bas. Ce n’est pas la fu
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cela, renaît de l’esprit dès maintenant : mort à
soi-même
et mort au monde en tant que le moi et le monde sont pécheurs, mais r
112
ue le moi et le monde sont pécheurs, mais rendu à
soi-même
et au monde en tant que l’Esprit veut les sauver. Désormais, l’amour
113
nitial, et non final. Pour le chrétien, la mort à
soi-même
est le début d’une vie plus réelle ici-bas, non la catastrophe de ce
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exprimer, de se décrire comme pour mieux jouir de
soi-même
? Mais aussi cette conviction que les autres ne comprendront pas, et
115
» de l’âme. Dans la plus rigoureuse possession de
soi-même
. Et c’est alors que le mariage devient possible, qui signifie non plu
116
uicider, il faut être en mesure « d’expliquer » à
soi-même
ou aux autres ce qu’on sent. Plus un homme est sentimental, plus il y
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ion immédiate du désir sensuel en un sacrifice de
soi-même
qui semble faire partie du domaine de l’éthique… L’expression et la s
118
erait même, pour la satisfaction de se paraître à
soi-même
plus perspicace, et l’on a grande tendance, par contre, à négliger, d
119
urant de noircir le voisin pour mieux se blanchir
soi-même
. Mais en réalité, nos adversaires ne diffèrent pas essentiellement de
120
re unique et un être qui a des semblables. Rester
soi-même
au sein d’un groupe, être un homme libre et pourtant relié, c’est l’i
121
l, c’est celui qui se sait à la fois libre d’être
soi-même
vis-à-vis de l’ensemble, et engagé vis-à-vis de cet ensemble par l’ex
122
uent la comédie de l’énergie, c’est de développer
soi-même
une énergie normale et souple. Or nous savons maintenant que c’est po
123
groupe qu’il a choisi, peut donner le meilleur de
soi-même
, aller au terme de sa pensée, jusqu’à l’acte qui la rend sérieuse. Re
124
urant de noircir le voisin pour mieux se blanchir
soi-même
. Mais en réalité, nos adversaires ne diffèrent pas essentiellement de
125
e unique, et un être qui a des semblables. Rester
soi-même
au sein d’un groupe, être un homme libre et pourtant relié, c’est l’i
126
l, c’est celui qui se sait à la fois libre d’être
soi-même
vis-à-vis de l’ensemble, et engagé vis-à-vis de cet ensemble, par l’e
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uent la comédie de l’énergie, c’est de développer
soi-même
une énergie normale et souple. Or nous savons maintenant que c’est po
128
groupe qu’il a choisi, peut donner le meilleur de
soi-même
, aller au terme de sa pensée, jusqu’à l’acte qui la rend sérieuse. Re
129
chacun le droit d’obéir à Dieu seul, plutôt qu’à
soi-même
ou aux autres, ceux-là penseront toujours, non sans raison, que la li
130
une situation tragique nouvelle : se faire diable
soi-même
pour prouver qu’il existe ! — Je sais une belle histoire, reprit le P
131
elui du réel ; par un chemin que l’on inventerait
soi-même
, en dépit des interdictions que posent les lois de la Création, l’ord
132
équences du mal que l’on a fait ; pour se châtier
soi-même
sans réparer. C’est le mystère du suicide et la logique de Judas, la
133
rtout où l’on condamne sans pitié son prochain ou
soi-même
, soyez sûrs que c’est le diable qui parle, l’Accusateur qui tient le
134
tre seconde nature, il peut sembler qu’il agit de
soi-même
et sans Auteur, en vertu d’une espèce d’inertie ou de force de l’habi
135
ataliste et réconfortante que tout s’arrangera de
soi-même
, dans l’ensemble et à la longue, alors le Progrès devient le plus dan
136
plaisirs démoniaques, qui consistent à se perdre
soi-même
, à se laisser volatiliser dans une puissance supérieure, au sein de l
137
d’ailleurs, une fois le coup réussi, on sera Dieu
soi-même
, donc maître de fixer le Bien et le Mal à sa guise. Alors ils enten
138
ité, l’on ne peut jamais exorciser le démon qu’en
soi-même
. Diogène cherchait un homme, la lanterne à la main. Je ne m’étonne pa
139
yen de rencontrer un homme, c’est d’en devenir un
soi-même
. (Si ce n’est pas le seul moyen, c’est assurément le plus court.) Cha
140
une situation tragique nouvelle : se faire diable
soi-même
pour prouver qu’il existe ! — Je sais une belle histoire, reprit le P
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elui du réel ; par un chemin que l’on inventerait
soi-même
, en dépit des interdictions que posent les lois de la Création, l’ord
142
équences du mal que l’on a fait ; pour se châtier
soi-même
sans réparer. C’est le mystère du suicide et la logique de Judas, la
143
rtout où l’on condamne sans pitié son prochain ou
soi-même
, soyons sûrs que c’est le diable qui parle, l’Accusateur qui tient le
144
s’est intériorisé en évasion morale. C’est devant
soi-même
d’abord, et comme en rêve, qu’on joue un rôle dans l’impunité. Le mon
145
tre seconde nature, il peut sembler qu’il agit de
soi-même
et sans Auteur, en vertu d’une espèce d’inertie ou de force de l’habi
146
ataliste et réconfortante que tout s’arrangera de
soi-même
, dans l’ensemble et à la longue, alors le Progrès devient le plus dan
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plaisirs démoniaques, qui consistent à se perdre
soi-même
, à se laisser volatiliser dans une puissance supérieure, au sein de l
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d’ailleurs, une fois le coup réussi, on sera Dieu
soi-même
, donc maître de fixer le Bien et le Mal à sa guise. Alors ils entend
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ité, l’on ne peut jamais exorciser le démon qu’en
soi-même
. Diogène cherchait un homme, la lanterne à la main. Je ne m’étonne pa
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yen de rencontrer un homme, c’est d’en devenir un
soi-même
. (Si ce n’est pas le seul moyen, c’est assurément le plus court.) Cha
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une situation tragique nouvelle : se faire diable
soi-même
pour prouver qu’il existe ! — Je sais une belle histoire, reprit le P
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elui du réel ; par un chemin que l’on inventerait
soi-même
, en dépit des interdictions que posent les lois de la Création, l’ord
153
équences du mal que l’on a fait ; pour se châtier
soi-même
sans réparer. C’est le mystère du suicide et la logique de Judas, la
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rtout où l’on condamne sans pitié son prochain ou
soi-même
, soyons sûrs que c’est le diable qui parle, l’Accusateur qui tient le
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s’est intériorisé en évasion morale. C’est devant
soi-même
d’abord, et comme en rêve, qu’on joue un rôle dans l’impunité. Le mon
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tre seconde nature, il peut sembler qu’il agit de
soi-même
et sans Auteur, en vertu d’une espèce d’inertie ou de force de l’habi
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ataliste et réconfortante que tout s’arrangera de
soi-même
, dans l’ensemble et à la longue, alors le Progrès devient le plus dan
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plaisirs démoniaques, qui consistent à se perdre
soi-même
, à se laisser volatiliser dans une puissance supérieure, au sein de l
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d’ailleurs, une fois le coup réussi, on sera Dieu
soi-même
, donc maître de fixer le Bien et le Mal à sa guise. Alors ils entend
160
ité, l’on ne peut jamais exorciser le démon qu’en
soi-même
. Diogène cherchait un homme, la lanterne à la main. Je ne m’étonne pa
161
yen de rencontrer un homme, c’est d’en devenir un
soi-même
. (Si ce n’est pas le seul moyen, c’est assurément le plus court.) Cha
162
rtout où l’on condamne sans pitié son prochain ou
soi-même
, soyez sûrs que c’est le diable qui parle, l’Accusateur qui tient le
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elui du réel ; par un chemin que l’on inventerait
soi-même
, en dépit des interdictions que posent les lois de la Création, l’ord
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équences du mal que l’on a fait ; pour se châtier
soi-même
sans réparer. C’est le mystère du suicide et la logique de Judas, la
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plaisirs démoniaques, qui consistent à se perdre
soi-même
, à se laisser volatiliser dans une puissance supérieure, au sein de l
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d’ailleurs, une fois le coup réussi, on sera Dieu
soi-même
, donc maître de fixer le bien et le mal à sa guise. « Alors ils ente
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ataliste et réconfortante que tout s’arrangera de
soi-même
, dans l’ensemble et à la longue, alors le Progrès devient le plus dan
168
médiation, c’est-à-dire l’effort de surmonter en
soi-même
d’abord ses idiosyncrasies pour n’en offrir aux autres que les plus h