1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 ’infuse à son corps la douce matière. L’air et le sol , dieux rivaux, se le disputent, et il oscille entre l’un et l’autre.
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
2 plus éloigné du réduit, et se blottit là, sur le sol , les yeux grands ouverts dans le vide, sans rien voir. Ainsi le mouj
3 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
3  » C’est un premier filet d’eau vive qui perce le sol aride : mais Stéphane n’entend pas encore gronder les eaux profondes.
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
4 a vue permet à ceux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta p
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
5 a vue permet à ceux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier sans hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta p
6 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
6 ouvrent n’attends rien d’autre qu’un désert qu’un sol dur aux genoux tends les mains au vent captif délivre un souffle te
7 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
7 audage. Le libéral déplorait que l’on défonçât le sol . Le jeanfoutre trouvait qu’il y a déjà tant de maisons. Cependant le
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
8 nt l’allégresse rythmique. Je les vois frapper le sol du talon en levant un bras, la main à la nuque ; frapper le sol de l’
9 n levant un bras, la main à la nuque ; frapper le sol de l’autre talon en changeant de main ; saisir la danseuse sous les b
10 irouetter seuls sur place ; de nouveau frapper le sol des talons, alternativement ; saisir la danseuse, tourbillonner, pous
9 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
11 ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol , avec un devoir à chercher et la réalité rugueuse à étreindre. » C’es
10 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
12 écessité-liberté dans la mesure où elle existe en sol et dans sa durée propre, comme un 3e terme, en réalité, supprime l’un
11 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
13 nt l’allégresse rythmique. Je les vois frapper le sol du talon en levant un bras, la main à la nuque ; frapper le sol de l’
14 n levant un bras, la main à la nuque ; frapper le sol de l’autre talon en changeant de main ; saisir la danseuse sous les b
15 irouetter seuls sur place ; de nouveau frapper le sol des talons, alternativement ; saisir la danseuse, tourbillonner, pous
12 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
16 r tout ce qui flotte dans l’air, rampe, gratte le sol , pique, bruisse exquisement au vent. Ainsi se créent peu à peu dans l
13 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
17 de chevaux de trait, car la nature marécageuse du sol rend les transports malaisés.   Souvent, après dîner, l’on repart en
18 répartition des terres. Question que la nature du sol résoudra seule durablement. Les landes de la Prusse-Orientale sont tr
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
19 nt l’allégresse rythmique. Je les vois frapper le sol du talon en levant un bras, la main à la nuque ; frapper le sol de l’
20 n levant un bras, la main à la nuque ; frapper le sol de l’autre talon en changeant de main ; saisir la danseuse sous le br
21 irouetter seuls sur place ; de nouveau frapper le sol des talons, alternativement ; saisir la danseuse, tourbillonner, pous
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
22 de chevaux de trait, car la nature marécageuse du sol rend les transports malaisés. Souvent, après dîner, l’on repart en vo
23 répartition des terres. Question que la nature du sol résoudra seule durablement. Les landes de la Prusse-Orientale sont tr
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
24 r tout ce qui flotte dans l’air, rampe, gratte le sol , pique, bruisse exquisement au vent. Ainsi se créent peu à peu dans l
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
25 ue de puritain.) Il ralentit, pose un pied sur le sol , et s’appuie de la main au tronc d’un pin. Ce qui lui arrive est sole
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
26 de sentir nos gros talons cloutés mordre dans le sol élastique. Soudain je suspendis mon pas : au bout de mon pied, dans u
19 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
27 onsternante misère : une misère qui nous rabat au sol . L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’acte sa mesure, son ryt
20 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
28 onsternante misère : une misère qui nous rabat au sol . L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’acte sa mesure, son ryt
21 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
29 onsternante misère : une misère qui nous rabat au sol . L’homme dit « j’agis », et il trouve dans l’acte sa mesure, son ryt
22 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
30 ns vivants, et les soldats s’arc-boutaient sur le sol pour former des arceaux vivants. Quand Alice avait réussi à mettre en
23 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
31 dans les langues sémitiques est encore à fleur de sol , obscurcit la déduction abstraite… » (Renan, op. cit. I, p. 49.) Où R
24 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
32 ns vivants, et les soldats s’arc-boutaient sur le sol pour former des arceaux vivants. Quand Alice avait réussi à mettre en
25 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
33 dans les langues sémitiques est encore à fleur de sol , obscurcit la déduction abstraite… » (Renan, op. cit., I, p. 49) Où R
26 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
34 ns vivants, et les soldats s’arc-boutaient sur le sol pour former des arceaux vivants. Quand Alice avait réussi à mettre en
27 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une idée de Law (janvier 1937)
35 ration fort analogue lorsqu’il tenta d’acheter le sol que le Duce se préparait à conquérir : c’était là proprement « couper
28 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
36 vivent dans leurs palais urbains. Ces rentiers du sol pratiquent une politique d’égoïsme social et d’impérialisme. L’immens
37 evenus — comme on le vit à Rome — des rentiers du sol , des exploiteurs, et non plus des protecteurs responsables. Sans dout
38 des anciens seigneurs de simples usufruitiers du sol , rendant inutile leur devoir de protection. Il n’empêche que c’est l’
29 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
39 é, il est comme ça. Il faut le laisser frapper le sol de sa canne et redresser sa casquette pour ponctuer ses raisonnements
30 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
40 irie et les cultures à longues foulées, le nez au sol . Soudain, l’un relevait la tête, et s’en allait. Un nouveau faisait s
31 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
41 et des femmes travaillent, le buste parallèle au sol . Ces deux observations physiques très simples méritent chacune un com
32 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
42 enêtre, sur laquelle travaille le père Renaud. Le sol est de terre battue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les mu
43 aire dans cette faible activité humaine au ras du sol , sous ce grand soleil… Au nom de quelle « vérité » brutaliser et boul
33 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
44 té de l’imaginer : la vigne croît ici au ras d’un sol sablonneux que l’on fume avec du varech. De l’île, du village, de la
34 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
45 té de l’imaginer : la vigne croît ici au ras d’un sol sablonneux que l’on fume avec du varech. De l’île, du village, de la
46 enêtre, sur laquelle travaille le père Renaud. Le sol est de la terre battue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les
47 et des femmes travaillent, le buste parallèle au sol . Ces deux observations physiques très simples méritent chacune un com
48 aire dans cette faible activité humaine au ras du sol , sous ce grand ciel… Au nom de quelle « vérité » brutaliser et boulev
35 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
49 irie et les cultures à longues foulées, le nez au sol . Soudain, l’un relevait la tête, et s’en allait. Un nouveau faisait s
50 é, il est comme ça. Il faut le laisser frapper le sol de sa canne et redresser sa casquette pour ponctuer ses raisonnements
36 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
51 ans les langues sémitiques, est encore à fleur de sol , obscurcit la déduction abstraite… » (Renan, op. cit., I, p. 49). Où
37 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
52 ts », c’est à peu près le Blut und Boden (sang et sol ) des nazis. Comme il aime Barrès, cela le rassure. C’est une voie d’a
38 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
53 s sur son bureau, sur son divan, et jusque sur le sol de la pièce où il travaille (toujours ce désordre !). À ma stupéfacti
39 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
54 ts », c’est à peu près le Blut und Boden (sang et sol ) des nazis. Comme il aime Barrès, cela le rassure. C’est une voie d’a
55 parlé : « Nous gisions dans la boue, maintenus au sol et humiliés… » Quelques rythmes de tambour lugubres en sourdine. « Le
40 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
56 de seulement : quels sont tes morts ? Religion du sol et du sang, religion sanglante et mortelle, religion des choses vieil
41 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
57 le, et l’on ne sait plus la reconnaître au ras du sol , au niveau des choses brutes et brutales. Pourtant, rien n’est plus p
42 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
58 oite.) Hohé les Suisses ! Du haut des Alpes au sol ingrat Vous dominez les plaines désirables ! Eh quoi ! Fuirez-vous le
43 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
59 après les militaires Dansons la vie. Dur est le sol , dur est le sol ! Courage ! L’or et le sang, l’or et le sang ! Carnag
60 ires Dansons la vie. Dur est le sol, dur est le sol  ! Courage ! L’or et le sang, l’or et le sang ! Carnage ! 2. Compagn
44 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
61 t un homme in abstracto, privé d’attaches avec le sol , la patrie et l’hérédité. C’était un homme libéré des servitudes et d
45 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. I : Les voix que rien n’arrête (24 février 1940)
62 encore, il suffisait à une nation de déclarer son sol sacré, pour avoir le droit de le défendre jusqu’à la dernière goutte
63 oyens. Assurer les armes à la main l’intégrité du sol de la patrie, voilà qui ne faisait pas de question. Il n’y avait pas
64 sans dire, à dire pourquoi nous voulons que notre sol n’appartienne qu’à nous seuls, à nous Suisses. Elles nous demandent q
46 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
65 spéciale de Suisses. Disons-nous donc : Beauté du sol oblige, liberté oblige, neutralité oblige ! À quoi ? C’est ce que je
47 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
66 xes russes, qui se prosternent jusqu’à toucher le sol de leur front, pourquoi refuserions-nous de nous agenouiller pour la
48 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
67 t un homme in abstracto, privé d’attaches avec le sol , la patrie et l’hérédité. C’était un homme libéré des servitudes et d
49 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
68 encore, il suffisait à une nation de déclarer son sol sacré, pour avoir le droit de le défendre jusqu’à la dernière goutte
69 ens. Assurer, les armes à la main, l’intégrité du sol de la patrie, voilà qui ne faisait pas de question. Il n’y avait pas
70 sans dire, à dire pourquoi nous voulons que notre sol n’appartienne qu’à nous seuls, à nous Suisses. Elles nous demandent q
71 spéciale de Suisses. Disons-nous donc : beauté du sol oblige, liberté oblige, neutralité oblige ! Vocation de la Suisse
50 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). New York alpestre (14 février 1941)
72 limat que je connais. Mais il y a plus. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Park, au milieu des pr
73 oraux de la cité de Manhattan s’expliquent par ce sol et ce climat. Entre la Prairie proche et l’Océan, ce lieu d’extrême c
51 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
74 , des missionnaires. Mais s’ils trouvaient sur le sol américain la liberté de célébrer leur culte, ils y trouvaient aussi l
52 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Souvenir de la paix française (15 mars 1941)
75 udain je vis à mes pieds, tracé à la craie sur le sol , un grand cercle entourant une inscription en lettres capitales bien
53 1942, Articles divers (1941-1946). La leçon de l’armée suisse (4 mars 1942)
76 de se défendre. Le contact entre les hommes et le sol , entre l’armée et le peuple, entre le présent et les traditions histo
77 tionne jamais pour ce qui a trait à la défense du sol quand cela est raisonnable. À ceux qui demandent : « Pourquoi ces sac
54 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
78 Ève débouchent hors du Jardin, dans le désert au sol maudit. Pour avoir voulu dépasser l’état d’image divine et se faire v
55 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
79 Ève débouchent hors du Jardin, dans le désert au sol maudit. Pour avoir voulu dépasser l’état d’image divine et se faire v
56 1943, Articles divers (1941-1946). Mémoire de l’Europe : Fragments d’un Journal des Mauvais Temps (septembre 1943)
80 dain, je vis à mes pieds, tracé à la craie sur le sol , un grand cercle entourant une inscription en lettres capitales bien
57 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
81 ange, dispensé de toute morale, je suis rendu pu sol , avec un devoir à chercher et la réalité rugueuse à étreindre. » C’es
58 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
82 cette splendeur au loin visible, il les tira d’un sol germanique. ⁂ Constater que les données initiales, chez Goethe, sont
59 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
83 s qu’on peut acheter et vendre (les deniers) ; du sol et du foyer (les bâtons). Il n’a plus d’attaches, ni de nom. Il est l
60 1946, Carrefour, articles (1945–1947). L’Amérique est-elle nationaliste ? (29 août 1946)
84 morts, ou comme chez Rosenberg dans le sang et le sol . Ce qu’il y a de répugnant dans le nationalisme européen, c’est que l
61 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
85 limat que je connais… Mais il y a plus. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Park, au milieu des pr
86 oraux de la cité de Manhattan s’expliquent par ce sol et ce climat. Entre la Prairie proche et l’Océan, ce lieu d’extrême c
87 la présence humaine jusqu’à trois-cents mètres du sol . Pour la première fois, je vois une ville aussi purifiée de nature qu
88 es montent et tournent, épousant les collines. Le sol des plaines environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtel
89 me penche à la fenêtre, au-dessus de la cour. Le sol en est jonché de plâtras, de journaux, de chiffons qui bougent, ou ce
62 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
90 le, et l’on ne sait plus la reconnaître au ras du sol , au niveau des choses brutes et brutales. Pourtant, rien n’est plus p
91 onforter. Réprobation muette. L’un prétend que le sol est gelé, qu’on se casse les poignets à piocher. J’empoigne une pioch
92 de défense de ce pays. Ainsi les uns creusent le sol aux frontières, et moi je fouille et pioche dans une bibliothèque… C’
93 n nous vîmes à nos pieds, tracé à la craie sur le sol , un grand cercle entourant une inscription en lettres capitales bien
63 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
94 limat que je connais… Mais il y a plus. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Park, au milieu des pr
95 oraux de la cité de Manhattan s’expliquent par ce sol et ce climat. Entre la Prairie proche et l’Océan, ce lieu d’extrême c
96 rouvé le remède. Je n’ai pas osé m’étendre sur le sol . Il semble que ce continent, mystérieusement, refuse à l’homme son in
97 la présence humaine jusqu’à trois-cents mètres du sol . Pour la première fois, je vois une ville aussi purifiée de nature qu
98 es montent et tournent, épousant les collines. Le sol des plaines environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtel
64 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
99 ntre des maisonnettes coupées en deux du faîte au sol , les moitiés restant séparées par un espace d’un demi-mètre : un adul
65 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
100 me penche à la fenêtre, au-dessus de la cour. Le sol est jonché de platras, de journaux, de chiffons qui bougent, ou ce so
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
101 de chevaux de trait, car la nature marécageuse du sol rend les transports malaisés.   Souvent, après dîner, l’on repart en
102 répartition des terres. Question que la nature du sol résoudra seule durablement. Les landes de la Prusse-Orientale sont tr
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
103 nt l’allégresse rythmique. Je les vois frapper le sol du talon en levant un bras, la main à la nuque ; frapper le sol de l’
104 n levant un bras, la main à la nuque ; frapper le sol de l’autre talon en changeant de main ; saisir la danseuse sous les b
105 irouetter seuls sur place ; de nouveau frapper le sol des talons, alternativement ; saisir la danseuse, tourbillonner, pous
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
106 r tout ce qui flotte dans l’air, rampe, gratte le sol , pique, bruisse exquisement au vent. Ainsi se créent peu à peu dans l
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
107 uffre ici. Tout ce que l’œil enregistre est laid, sol cimenté, mur gris, coin de ciel sombre, et quelques toits de pavillon
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
108 té de l’imaginer : la vigne croît ici au ras d’un sol sablonneux que l’on fume avec du varech. De l’île, du village, de la
109 enêtre, sur laquelle travaille le père Renaud. Le sol est de la terre battue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les
110 et des femmes travaillent, le buste parallèle au sol . Ces deux observations physiques très simples méritent chacune un com
111 aire dans cette faible activité humaine au ras du sol , sous ce grand ciel… Au nom de quelle « vérité » brutaliser et boulev
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
112 irie et les cultures à longues foulées, le nez au sol . Soudain, l’un relevait la tête, et s’en allait. Un nouveau faisait s
113 é, il est comme ça. Il faut le laisser frapper le sol de sa canne et redresser sa casquette pour ponctuer ses raisonnements
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
114 rfois avec une aide, cependant que, vautré sur le sol d’une autre case, entouré par tous les voisins venus le plaindre et l
73 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
115 ts », c’est à peu près le Blut und Boden (sang et sol ) des nazis. Comme il aime Barrès, cela le rassure. C’est une voie d’a
116 parlé : « Nous gisions dans la boue, maintenus au sol et humiliés… » Quelques rythmes de tambour lugubres en sourdine. « Le
74 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
117 de seulement : quels sont tes morts ? Religion du sol et du sang, religion sanglante et mortelle, religion des choses vieil
75 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
118 le, et l’on ne sait plus la reconnaître au ras du sol , au niveau des choses brutes et brutales. Pourtant, rien n’est plus p
119 onforter. Réprobation muette. L’un prétend que le sol est gelé, qu’on se casse les poignets à piocher. J’empoigne une pioch
120 de défense de ce pays. Ainsi les uns creusent le sol aux frontières, et moi je fouille et pioche dans une bibliothèque… C’
121 n nous vîmes à nos pieds, tracé à la craie sur le sol , un grand cercle entourant une inscription en lettres capitales bien
76 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
122 limat que je connais… Mais il y a plus. Il y a le sol qui est alpestre dans sa profondeur. À Central Park, au milieu des pr
123 oraux de la cité de Manhattan s’expliquent par ce sol et ce climat. Entre la Prairie proche et l’Océan, ce lieu d’extrême c
124 rouvé le remède. Je n’ai pas osé m’étendre sur le sol . Il semble que ce continent, mystérieusement, refuse à l’homme son in
125 la présence humaine jusqu’à trois-cents mètres du sol . Pour la première fois, je vois une ville aussi purifiée de nature qu
126 es montent et tournent, épousant les collines. Le sol des plaines environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtel
77 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
127 ntre des maisonnettes coupées en deux du faîte au sol , les moitiés restant séparées par un espace d’un demi-mètre : un adul
78 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
128 me penche à la fenêtre, au-dessus de la cour. Le sol est jonché de plâtras, de journaux, de chiffons qui bougent, ou ce so
79 1947, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Slums (janvier 1947)
129 me penche à la fenêtre, au-dessus de la cour. Le sol est jonché de plâtras, de journaux, de chiffons qui bougent, ou ce so
80 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
130 » C’est un premier filet d’eau vive qui perce le sol aride : mais Stéphane n’entend pas encore gronder les eaux profondes.
81 1947, Articles divers (1946-1948). Les maladies de l’Europe (1947)
131 s rêves et de certaines croyances apparus sur son sol , et qui semblaient parfois définir son génie. Notre rêve du progrès p
82 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
132 morts, ou comme chez Rosenberg dans le sang et le sol . Ce qu’il y a de répugnant dans le nationalisme européen, c’est que l
83 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
133 ue de puritain.) Il ralentit, pose un pied sur le sol , et s’appuie de la main au tronc d’un pin. Ce qui lui arrive est sole
84 1948, Le Figaro, articles (1939–1953). Sagesse et folie de la Suisse (13 octobre 1948)
134 a Nature a privé de matières premières et dont le sol est en partie stérile, mais qui parvient à exporter près du tiers de
85 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
135 s rêves et de certaines croyances apparus sur son sol , et qui semblaient parfois définir son génie. Notre rêve du progrès p
86 1948, Suite neuchâteloise. VII
136 ue de puritain.) Il ralentit, pose un pied sur le sol , et s’appuie de la main au tronc d’un pin. Ce qui lui arrive est sole
87 1948, Suite neuchâteloise. VIII
137 de sentir nos gros talons cloutés mordre dans le sol élastique. Soudain je suspendis mon pas : au bout de mon pied, dans u
88 1949, Articles divers (1948-1950). L’Europe ou le cap du destin (1949)
138 hniques, par sa science de la mise en valeur d’un sol fertile sous un climat bénin. Mais elle a dominé par la violence auss
89 1950, Articles divers (1948-1950). Raisons et buts d’une conférence (janvier 1950)
139 e guerre que d’autres viendraient faire sur notre sol , et sur le corps de nos enfants ; c’est l’angoisse de devenir les obj
90 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
140 s neufs qui menacent d’engager une guerre sur son sol et à ses dépens. Poussière de petits États, dont les plus populeux ne
91 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
141 bouton électrique met en marche : trois vitesses. Sol de dalles grises polies, murs jaunes et beaucoup de meubles. Quand je
142 it ses lentes et grandes enjambées en frappant le sol d’un bâton. Derrière lui se pressaient trois hommes plus petits, l’un
143 nt les voici de nouveau presque assis, appuyés au sol d’une main, frappant de l’autre ; puis ils se couchent, frappent enco
144 mouvement. Sur le dos, bouche ouverte, à même le sol dallé, sur le ventre ou sur le côté, recroquevillés, nus ou couverts
92 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
145 ne : « Premier point : nous ne sommes pas liés au sol  », écrit Lawrence, à propos de la RAF.) Ils courent leur aventure hor
93 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
146 treet » et le danger d’une guerre menée sur notre sol contre les Russes. (Mais l’attitude antiaméricaine est plus ancienne
94 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
147 treet » et le danger d’une guerre menée sur notre sol contre les Russes. (Mais l’attitude antiaméricaine est plus ancienne
95 1952, Articles divers (1951-1956). Les foyers de culture et l’Europe (octobre 1952)
148 y a la culture, qu’il s’agit d’implanter dans des sols différents avec des méthodes qui peuvent différer, être populaires ou
96 1952, Articles divers (1951-1956). Robert de Traz, l’Européen (1952)
149 é démolie, et d’où montent, comme les fumées d’un sol volcanique, la haine, la douleur et l’espérance. Europe, vaste specta
97 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
150 assée, il descendit de sa voiture, se jeta sur le sol pour embrasser la « terre de la liberté ». Par rapport à l’Europe des
98 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
151 oppées en réponse à ce challenge : la pauvreté du sol suisse. On s’imagine volontiers la Suisse comme un pays de pâtres pit
152 grouper les efforts pour compenser la pauvreté du sol . L’irrigation des prairies en Valais, par le système des « bisses »,
99 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
153 ert : Je traversai le Rhin et mis le pied sur le sol de mon pays au moment même où celui-ci retentissait du bruit de cette
100 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
154 s se jetèrent dans le vide, pour s’écraser sur le sol rocheux. Puis il demanda au comte s’il devait d’un second signe livre