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n mécanicienne. (Les machines n’ont pas besoin de
sommeil
.) La fatigue devient un des éléments les plus importants de notre psy
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radictoires ; au gré du temps, d’un sourire, d’un
sommeil
, tant de bonheurs ou de dégoûts étranges viennent m’habiter ; je ne s
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èches… Puis la brume est venue comme une envie de
sommeil
. Une lampe dans la maison blanche nous a révélé proche la nuit. Nous
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ir l’esprit se défaire et couler sans fin vers un
sommeil
à l’odeur fade de fleuve, un sommeil de plante vaguement heureuse d’ê
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fin vers un sommeil à l’odeur fade de fleuve, un
sommeil
de plante vaguement heureuse d’être pliée au vent qui ne parle jamais
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ique, fait balle au cerveau du poète qui meurt de
sommeil
naturel. Le tunnel sous la Manche escamoté, le train dépose des compl
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s d’un rêve sans issue, pesant comme l’envie d’un
sommeil
sans fin… J’avais soif, mais la seule vue d’un liquide me soulevait l
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ux genoux, odeur de vieille fumée, et ce refus au
sommeil
qui meurtrit jusqu’à l’âme.) Convulsions d’oriflammes sur l’orchestre
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chambre étroite… J’ai dormi quelques heures, d’un
sommeil
triste, tout enfiévré par la crainte du réveil. Puis je suis revenu d
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, et des violons déchirants dans sa tête… Mais le
sommeil
s’évaporait aux caresses des flocons, plus perfides que des murmures
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de chaque minute auquel succède immédiatement le
sommeil
. Je rêve beaucoup. Cela explique, m’a-t-on dit, le peu de goût que j’
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straite et commerciale nécessité. Ennui, fatigue,
sommeil
sans prière. Cela s’appelle encore vivre. Mais l’homme qui était un m
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ignes. » Comme je ne répondais rien : « Avez-vous
sommeil
? demanda-t-il. Moi pas. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs il y a très
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ur lui-même il se perd en méditations éléates. Le
sommeil
l’en délivre. Au matin il court se voir : il est laid. Lâchement il s
15
re côté de l’eau jaune et verte… Quel est donc ce
sommeil
« dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « La perfection
16
re qui s’énerve, qui embrouille les règles, qui a
sommeil
, qui a peur de faire faux, parce que les autres auront fait juste, et
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re qui s’énerve, qui embrouille les règles, qui a
sommeil
, qui a peur de faire faux, parce que les autres auront fait juste, et
18
tour. Ah ! qu’une nuit enfin, à la faveur de mon
sommeil
, on me vole à moi-même ! Que des êtres rêvés m’emportent ! — Ils me c
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aupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
sommeil
) — et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la ro
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e lui donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le
sommeil
et les enfants étaient ses meilleurs réconforts. Comment et par quoi
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des plus significatifs de ces récits (Dieu et le
sommeil
, Les Fins dernières) l’on assiste à un réveil, explosion de révolte o
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ignes. » Comme je ne répondais rien : « Avez-vous
sommeil
? demanda-t-il. Moi pas. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs il y a très
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gèreté éperdue… Mais une main de femme au bord du
sommeil
saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces gestes rythmés ? Anda
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aupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
sommeil
) — et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la ro
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re côté de l’eau jaune et verte… Quel est donc ce
sommeil
« dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « La perfection
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ns rebondis où l’on s’enfouit comme s’il était le
sommeil
même. Le bruit de la rivière et de l’écluse proche, — ce sera sa prem
27
c tout le mobile et l’ineffable du monde. Cure de
sommeil
, de rêves et de feuillages — et trois heures de tennis chaque après-m
28
ême ? La fille au collier bleu… Tout d’un coup le
sommeil
me vide les jambes. La nuit se ferme à l’imagination, cette nuit qu’i
29
très douces, et lorsque mes paupières cédaient au
sommeil
, je croyais qu’elle était un arbre, ou bien une prairie. (Je suis ren
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ois du lait, perds du temps, bats les lisières du
sommeil
. Ou bien descends les bras collés au corps dans l’onde apaisée du sou
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tour. Ah ! qu’une nuit enfin, à la faveur de mon
sommeil
, on me vole à moi-même ! Que des êtres rêvés m’emportent ! — Ils me c
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gèreté éperdue… Mais une main de femme au bord du
sommeil
saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces gestes rythmés ? Anda
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aupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
sommeil
) — et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la ro
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re côté de l’eau jaune et verte… Quel est donc ce
sommeil
« dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « …la perfectio
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ns rebondis où l’on s’enfouit comme s’il était le
sommeil
même. Le bruit de la rivière et de l’écluse proche, — ce sera sa prem
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c tout le mobile et l’ineffable du monde. Cure de
sommeil
, de rêves et de feuillages — et trois heures de tennis chaque après-m
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ême ? La fille au collier bleu… Tout d’un coup le
sommeil
me vide les jambes. La nuit se ferme à l’imagination, cette nuit qu’i
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très douces, et lorsque mes paupières cédaient au
sommeil
, je croyais qu’elle était un arbre, ou bien une prairie. (Je suis ren
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ois du lait, perds du temps, bats les lisières du
sommeil
. Ou bien descends les bras collés au corps dans l’onde apaisée du sou
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haine ! — Malheur sur nous ! Nuit lugubre, sans
sommeil
— rythmée d’armes martelées — meute folle, meurtrière — ô rumeur irré
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désespoir, ou si l’on veut, je peux rêver dans le
sommeil
du désespoir à ma perfection idéale, je peux rêver ma vocation et ses
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t l’ordre dans la rue, la défense nationale et le
sommeil
des rentiers. J’ajouterai à cette liste de bienfaits le développement
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t l’ordre dans la rue, la défense nationale et le
sommeil
des rentiers. J’ajouterai à cette liste de bienfaits le développement
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e bureau ou d’usine. Après le travail et avant le
sommeil
(bien plus semblable au second qu’au premier) la lecture, aujourd’hui
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e grand tam-tam de la tribu qui est déclenché. Le
sommeil
même doit être mis au pas, et l’inconscient rythmé lugubrement. 11
46
êt presque toujours la forme d’un vœu de mort. Le
sommeil
préfigure la mort pour le poète romantique ; et la mort progressive à
47
onnel. 6. En effet, pour les romantiques, « le
sommeil
est une préfiguration de la mort », et c’est uniquement dans la mort
48
des sens appartient peut-être à l’amour comme le
sommeil
à la vie. Ce n’est pas la plus noble part, et l’homme vigoureux préfé
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e haine ! Malheur sur nous ! Nuit lugubre et sans
sommeil
— rythmée d’armes martelées — Ha ! ha ! — Meute folle, meurtrière — ô
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des sens appartient peut-être à l’amour comme le
sommeil
à la vie. Ce n’est pas la plus noble part, et l’homme vigoureux préfé
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des sens appartient peut-être à l’amour comme le
sommeil
à la vie. Ce n’est pas la plus noble part, et l’homme vigoureux préfé
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êt presque toujours la forme d’un vœu de mort. Le
sommeil
préfigure la mort pour le poète romantique ; et la mort progressive à
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op. cit. 88. En effet pour les romantiques, « le
sommeil
est une préfiguration de la mort », et c’est uniquement dans la mort
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e haine ! — Malheur sur nous ! Nuit lugubre, sans
sommeil
— rythmée d’armes martelées — meute folle, meurtrière — ô rumeur irré
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gèreté éperdue… Mais une main de femme au bord du
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saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces gestes rythmés ? Anda
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aupière lourde de celui qui succombe à l’excès du
sommeil
) — et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la ro
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re côté de l’eau jaune et verte… Quel est donc ce
sommeil
« dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « … la perfecti
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ns rebondis où l’on s’enfouit comme s’il était le
sommeil
même. Le bruit de la rivière et de l’écluse proche, — ce sera sa pre
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c tout le mobile et l’ineffable du monde. Cure de
sommeil
, de rêves et de feuillages — et trois heures de tennis chaque après-m
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ême ? La fille au collier bleu… Tout d’un coup le
sommeil
me vide les jambes. La nuit se ferme à l’imagination, cette nuit qu’i
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très douces, et lorsque mes paupières cédaient au
sommeil
, je croyais qu’elle était un arbre, ou bien une prairie. (Je suis ren
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ois du lait, perds du temps, bats les lisières du
sommeil
. Ou bien descends les bras collés au corps dans l’onde apaisée du sou
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e grand tam-tam de la tribu qui est déclenché. Le
sommeil
même doit être mis au pas, et l’inconscient rythmé lugubrement. 11
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e haine ! — Malheur sur nous ! Nuit lugubre, sans
sommeil
— rythmée d’armes martelées — meute folle, meurtrière — ô rumeur irré
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logue dans l’éveil à la fonction onirique dans le
sommeil
. Rites, symboles constants, figures des jeux, rhétorique, fêtes et li
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chose qu’ils aiment plus que la nourriture ou le
sommeil
ou le vin ou la compagnie d’un ami. C’est la raison pour laquelle ils
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r lui-même, il se perd en méditations éléates. Le
sommeil
l’en délivre. Au matin il court se voir : il est laid. Lâchement il s
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onter : « Les Indiens n’admettaient rien. Sauf le
Sommeil
, le plus profond Oubli, où l’on était en n’étant pas. Pour le joindre
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t pas répondu. Épuisé, je me suis laissé aller au
sommeil
en gémissant : j’ai entendu une voix très compatissante qui me disait
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oire un somnifère, mais n’ose pas profiter de son
sommeil
. Au matin, c’est elle qui le séduit ! Commence la longue fuite du bea
71
la nuit et où l’aurore est proche, l’heure où le
sommeil
, plus doux que le miel, posé sur les paupières des hommes, détend leu
72
? Qui était cette étrangère que j’ai vue dans mon
sommeil
? Quel désir d’elle a envahi mon âme ! Et elle, de son côté, avec que
73
t tout de son long Argos, orné d’yeux rebelles au
sommeil
; du sang rouge d’Argos, surgissait un oiseau, fier de son plumage fl
74
ncore, « seule et sans dormir avec personne », le
Sommeil
, les Songes ; mais enfin, de son frère Erèbe lui-même, l’Éther et la
75
absorption totale dans l’Absolu du Soi : le grand
sommeil
, lentement atteint, et qu’on peut appeler l’enstase. Et les mystiques
76
on des temps, pas même le Soi qui dormira dans un
sommeil
sans rêves — leur idée du bonheur — entre deux Créations totalement i
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oire un somnifère, mais n’ose pas profiter de son
sommeil
. Au matin, c’est elle qui le séduit ! Commence la longue fuite du bea
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absorption totale dans l’Absolu du Soi : le grand
sommeil
, lentement atteint, et qu’on peut appeler l’enstase. Et les mystiques
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on des temps, pas même le Soi qui dormira dans un
sommeil
sans rêves — leur idée du bonheur — entre deux Créations totalement i
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la nuit et où l’aurore est proche, l’heure où le
sommeil
, plus doux que le miel, posé sur les paupières des hommes, détend leu
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? Qui était cette étrangère que j’ai vue dans mon
sommeil
? Quel désir d’elle a envahi mon âme ! Et elle, de son côté, avec que
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t tout de son long Argos, orné d’yeux rebelles au
sommeil
; du sang rouge d’Argos, surgissait un oiseau, fier de son plumage fl
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ncore, « seule et sans dormir avec personne », le
Sommeil
, les Songes ; mais enfin, de son frère Erèbe lui-même, l’Éther et la
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dans le sang, si tous les ministres perdaient le
sommeil
à force de réfléchir et si chaque jour une dizaine d’entre eux perdai
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Au retrait de l’ombre des chênes, j’ai trompé le
sommeil
pour tenter de surprendre l’éveil du mythe dans l’espace du rêve, et
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toujours le temps nécessaire, aux dépens de leur
sommeil
quelquefois, plutôt qu’aux dépens de leur travail. C’est dommage, il
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, des villes, des eaux, de l’air, des corps et du
sommeil
par l’industrie et par l’auto est-elle un produit spécifique de notre
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ppelle, de glucose, liquide sucré qui facilite le
sommeil
des personnes âgées. Le succès de son livre me paraît d’ailleurs plus
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n dit contre Staline mais l’autre jour dans votre
sommeil
, vous avez rêvé de le tuer. On vous a interrogé sous hypnose et vous
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straite et commerciale nécessité. Ennui, fatigue,
sommeil
sans prière106. » Cela s’appelle encore vivre. Mais l’homme qui était
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, des villes, des eaux, de l’air, des corps et du
sommeil
par l’industrie et par l’auto est-elle un produit spécifique de notre