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rtur. — Vous êtes terriblement jolie aujourd’hui,
Mademoiselle Sonnette
, avec qui avez-vous été méchante ? Sonnette. — Lord Artur, je ne sui
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elle Sonnette, avec qui avez-vous été méchante ?
Sonnette
. — Lord Artur, je ne suis pas une mauvaise femme, et si vous n’étiez
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vous ne saurez pas qui. Lord Artur. — Ravissante
Sonnette
, vos paroles ne sont pas pour les oreilles, mais pour les lèvres de c
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dans l’air. Je voudrais vous poser une question,
Sonnette
. Une question très grave. Une question qui revient à peu près à ceci
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n : Aimez-vous mieux la pluie ou le beau temps ?
Sonnette
. — Pfi ! comme c’est drôle ! C’est moi qui fais la pluie et le beau t
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esse ? Est-ce que vous préférez l’un à l’autre ?
Sonnette
. — Petite leçon de météorologie sentimentale. Comme vous êtes un prof
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point de vue sur le beau temps. Écoutez-moi bien,
Sonnette
: Vos actions et vos pensées, votre conception de l’amour se réfèrent
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ir à la souffrance. (Un silence.) Sans doute,
Sonnette
, portez-vous de ces courtes bottes vernies, quand il pleut ? Sonnett
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de ces courtes bottes vernies, quand il pleut ?
Sonnette
. — Quand j’étais petite fille, j’aimais me promener à la lisière des
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es femmes de ce temps sont seulement sournoises.
Sonnette
. — Lord Artur, vous m’amusez beaucoup. Vraiment vous devez être jalou
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beau temps. Lord Artur. — J’ai toujours estimé,
Sonnette
, que vous extrêmement intelligente. Je regrette profondément que vous
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nt que vous n’ayez pas plus de sens qu’un oiseau.
Sonnette
, si vous étiez païenne ou si vous étiez chrétienne, vous sauriez ce q
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rait ; et en ce lieu bâtit la ville de Crotone.
Sonnette
. — J’aime vos histoires, Lord Artur. (Un temps.) — Dites-moi, Lord Ar