1
alors, de par la défection, mais aussi de par la
souveraineté
, désormais usurpée, de l’Église, le désordre se trouve « établi ». No
2
alors, de par la défection, mais aussi de par la
souveraineté
, désormais usurpée, de l’Église, le désordre se trouve « établi ». No
3
alors, de par la défection, mais aussi de par la
souveraineté
, désormais usurpée, de l’Église, le désordre se trouve « établi ». No
4
ue (par l’évolution de l’humanité). Il espère une
souveraineté
qu’il ne fait rien pour conquérir. Il espère que le passage du droit
5
ses qui échappent par leurs dimensions mêmes à la
souveraineté
communale, telles que chemins de fer, postes, statistiques économique
6
cette solitude. » 128. Sainte Thérèse : « Quelle
souveraineté
que celle d’une âme qui portée à cette hauteur par Dieu lui-même, con
7
à cette solitude. 146. Sainte Thérèse : « Quelle
souveraineté
que celle d’une âme qui portée à cette hauteur par Dieu lui-même, con
8
cette solitude. » 135. Sainte Thérèse : « Quelle
souveraineté
que celle d’une âme qui, portée à cette hauteur par Dieu lui-même, co
9
, — si près qu’ils aient été de la folie et de la
souveraineté
totale de leur idée, je dis qu’ils n’ont jamais connu la pureté du cœ
10
’utopie la plus dangereuse était la théorie de la
souveraineté
sans limites des nations. C’était trop simple. Un colonel de cavaleri
11
Bombe seule peut nous débarrasser des armées, des
souverainetés
nationales, et de l’anarchie qu’elles entretiennent sur la planète. J
12
ècle. L’idée que les nations puissent perdre leur
souveraineté
et leurs armées, vous attriste visiblement. Vous avez l’impression qu
13
véritable originalité, n’est pas défini par leur
souveraineté
absolue, n’est pas limité par leurs frontières et ne saurait être déf
14
ns vous déplaisent (suppression des armées et des
souverainetés
nationales). Mais en refusant de choisir la paix, vous votez taciteme
15
’utopie la plus dangereuse était la théorie de la
souveraineté
sans limites des nations. C’était trop simple. Un colonel de cavaleri
16
Bombe seule peut nous débarrasser des armées, des
souverainetés
nationales, et de l’anarchie qu’elles entretiennent sur la planète. J
17
ècle. L’idée que les nations puissent perdre leur
souveraineté
et leurs armées vous attriste visiblement. Vous avez l’impression que
18
véritable originalité, n’est pas défini par leur
souveraineté
absolue, n’est pas limité par leurs frontières, et ne saurait être dé
19
’utopie la plus dangereuse était la théorie de la
souveraineté
sans limites des nations. C’était trop simple. Un colonel de cavaleri
20
Bombe seule peut nous débarrasser des armées, des
souverainetés
nationales, et de l’anarchie qu’elles entretiennent sur la planète. J
21
ècle. L’idée que les nations puissent perdre leur
souveraineté
et leurs armées vous attriste visiblement. Vous avez l’impression que
22
véritable originalité, n’est pas défini par leur
souveraineté
absolue, n’est pas limité par leurs frontières, et ne saurait être dé
23
tatut de la SDN, lequel sauvegardait avec soin la
souveraineté
absolue des nations, source et condition même de toutes les guerres m
24
tabli au-dessus des nations et aux dépens de leur
souveraineté
. Il naîtrait de l’abandon même, par les nations, de leurs prérogative
25
our la raison qu’il comportait « une atteinte aux
souverainetés
nationales ». Et les Américains ont répondu que c’était bien là ce qu
26
t de ces gouvernants, né de l’abandon partiel des
souverainetés
nationales, et armé de la bombe atomique, serait au contraire trop pu
27
d’empêcher la guerre, c’est-à-dire de limiter les
souverainetés
nationales et de distribuer plus équitablement les richesses de la pl
28
qu’elle impliquerait un renoncement partiel à la
souveraineté
absolue des nations. — Ce serait, lui dis-je en me levant, le premier
29
fédérale des nations, renonçant au dogme de leur
souveraineté
absolue, et acceptant sous une forme ou sous une autre, une constitut
30
des gouvernements, dans le monde actuel, c’est la
souveraineté
absolue. Tous les États-nations qui se sont arrogé ces droits absolus
31
transigeaient un seul instant avec le dogme de la
souveraineté
absolue. L’union, la paix, que la plupart d’entre eux désirent, ne pe
32
qu’ils acceptent un jour de renoncer non pas à la
souveraineté
même de leur nation, mais à son caractère absolu. Et c’est l’agitatio
33
e veux que nos pays s’effondrent un à un en toute
souveraineté
nationale, qu’ils se cantonnent dans le double refus de l’Amérique et
34
ères et visas, renoncent au dogme meurtrier de la
souveraineté
absolue, créant ainsi une attitude nouvelle, une confiance — ouvrant
35
ations tels qu’ils sont, tenter de coaliser leurs
souverainetés
pour lutter contre les empires, ce serait vouloir coaliser précisémen
36
en de sauver notre santé. Une sainte alliance des
souverainetés
dont nous mourons ne nous rendrait pas davantage la vie. Nos frontièr
37
des gouvernements, dans le monde actuel, c’est la
souveraineté
absolue. Tous les États-nations qui se sont arrogé ces droits absolus
38
transigeaient un seul instant avec le dogme de la
souveraineté
absolue. L’union, la paix, que la plupart d’entre eux désirent, ne pe
39
nous serons colonisés l’un après l’autre en toute
souveraineté
nationale, et vous voyez peut-être à quoi je pense. Fédérés, au contr
40
les renoncent à temps au dogme tyrannique de leur
souveraineté
absolue, les partis n’ont de chance de poursuivre leur lutte que s’il
41
ères et visas, renonçant au dogme meurtrier de la
souveraineté
absolue, créent ainsi une attitude nouvelle, une confiance — ouvrent
42
ntégration fédérale des nations, renonçant à leur
souveraineté
absolue au profit d’une constitution commune. Dans cette vue, la Suis
43
ères et visas, renoncent au dogme meurtrier de la
souveraineté
absolue, créant ainsi une attitude nouvelle, une confiance — ouvrant
44
fédérale des nations, renonçant au dogme de leur
souveraineté
absolue, et acceptant, sous une forme ou sous une autre, une constitu
45
des gouvernements, dans le monde actuel, c’est la
souveraineté
absolue. Tous les États-nations qui se sont arrogé ces droits absolus
46
transigeaient un seul instant avec le dogme de la
souveraineté
absolue. L’union, la paix, que la plupart d’entre eux désirent, ne pe
47
qu’ils acceptent un jour de renoncer non pas à la
souveraineté
même de leur nation, mais à son caractère absolu. Et c’est l’agitatio
48
veux que nos pays s’effondrent un à un, en toute
souveraineté
nationale, qu’ils se cantonnent dans le double refus de l’Amérique et
49
ations tels qu’ils sont, tenter de coaliser leurs
souverainetés
pour lutter contre les empires, ce serait vouloir coaliser précisémen
50
en de sauver notre santé. Une sainte alliance des
souverainetés
dont nous mourons, ne nous rendrait pas davantage la vie. Nos frontiè
51
nous serons colonisés l’un après l’autre en toute
souveraineté
nationale, et vous voyez peut-être à quoi je pense. Fédérés, au contr
52
les renoncent à temps au dogme tyrannique de leur
souveraineté
absolue, les partis n’ont de chance de poursuivre leur lutte que s’il
53
r son autonomie réelle au prix de l’abandon d’une
souveraineté
qui, dans le fait, n’existe plus, celui-là ferait mentir le nom de co
54
calculées de manière à nous conduire au-delà des
souverainetés
nationales absolues, mais en deçà d’une « unité » totale, aussi dange
55
La Haye : non seulement le transfert partiel des
souverainetés
nationales à des organismes communs (qui reste le point capital), mai
56
se, c’en sera fait pour de bon de la sacro-sainte
souveraineté
de l’État-nation. Nous voulons bien la limiter, mais pas à ce point…
57
les renoncent à temps au dogme tyrannique de leur
souveraineté
absolue, les partis n’ont de chance de poursuivre leur lutte que s’il
58
’État, et c’est enfin le dogme et la pratique des
souverainetés
nationales absolues. Et c’est pourquoi nous demandons et préparons, c
59
oir fédéral, mettant un terme au règne féodal des
souverainetés
nationales absolues. La position dite britannique (en fait, celle de
60
: pratiques) qui ne porteront aucune atteinte aux
souverainetés
nationales, et ne troubleront pas l’économie travailliste dans son au
61
érale implique certaines limitations précises des
souverainetés
nationales. (Et pour ma part, je m’explique mal comment M. Churchill
62
éclarer qu’on ne touchera pas à ces sacro-saintes
souverainetés
.) Mais au lieu de discuter sur l’abandon des privilèges féodaux des É
63
alisme, contre l’État-nation, contre sa prétendue
souveraineté
sans limites. Pas une attaque contre le patriotisme et les patries. O
64
, les États et leurs experts voyaient dans le mot
souveraineté
la réponse décisive à cette « chimère ». Le bon sens dénonçait l’invi
65
fallut une bonne guerre pour briser le tabou des
souverainetés
cantonales absolues ; que les cantons suisses vivaient ensemble depui
66
le nationalisme étatisé et le mythe survivant des
souverainetés
. L’un nourrit l’autre, parce qu’il y trouve un alibi. Cette passion n
67
er sa vraie nature. Car dans le fait, où sont nos
souverainetés
? Qui les a vues depuis quelques décennies ? Qui donc ose les défendr
68
dévalué. Je cherche en vain : Où sont encore les
souverainetés
de nos États, quand l’armée et l’économie n’en dépendent plus que pou
69
US ou les cantons de la Suisse de se fédérer. La
souveraineté
nationale absolue n’est donc plus qu’un prétexte au droit de veto, qu
70
’un État étranger qu’ils disent vouloir garder la
souveraineté
du leur ?) Messieurs les députés, ce serait pure folie que d’essayer
71
qui est. La question n’est pas de renoncer à des
souverainetés
illusoires — comment faire abandon de ce qu’on n’a plus ? — mais de r
72
rêter l’élan vers notre union. N’attaquez pas les
souverainetés
, dépassez-les ! Refaites-en une à l’échelle de l’Europe ! Il y va de
73
il y a cent ans, n’a pas voté la suppression des
souverainetés
. Ses vingt-cinq États sont souverains sur le papier, mais fédérés en
74
les États et leurs experts voyaient dans le mot «
souveraineté
» la réponse décisive à cette « chimère ». Le bon sens dénonçait l’in
75
fallut une bonne guerre pour briser le tabou des
souverainetés
cantonales absolues ; que les cantons suisses vivaient ensemble depui
76
rmations pendant l’ère des nationalismes et de la
souveraineté
sans limites de l’État. Créatrice des richesses, de la puissance et d
77
, les États et leurs experts voyaient dans le mot
souveraineté
la réponse décisive à cette « chimère ». Le bon sens dénonçait l’invi
78
fallut une bonne guerre pour briser le tabou des
souverainetés
cantonales absolues ; que les cantons suisses vivaient ensemble depui
79
le nationalisme étatisé et le mythe survivant des
souverainetés
. L’un nourrit l’autre, parce qu’il y trouve un alibi. Cette passion n
80
er sa vraie nature. Car dans le fait, où sont nos
souverainetés
? Qui les a vues depuis quelques décades ? Qui donc ose les défendre
81
dévalué. Je cherche en vain : où sont encore les
souverainetés
de nos États, quand l’armée et l’économie n’en dépendent plus que pou
82
US ou les cantons de la Suisse de se fédérer. La
souveraineté
nationale absolue n’est donc plus qu’un prétexte au droit de veto, qu
83
’un État étranger qu’ils disent vouloir garder la
souveraineté
du leur ?) Messieurs les députés, ce serait pure folie que d’essayer
84
qui est. La question n’est pas de renoncer à des
souverainetés
illusoires — comment faire abandon de ce qu’on n’a plus ? — mais de r
85
rêter l’élan vers notre union. N’attaquez pas les
souverainetés
, dépassez-les ! Refaites-en une à l’échelle de l’Europe ! Il y va de
86
il y a cent ans, n’a pas voté la suppression des
souverainetés
. Ses vingt-cinq États sont souverains sur le papier, mais fédérés en
87
autres veulent abolir la cause du mal, qui est la
souveraineté
nationale. Ces autres qui savent ce qu’ils veulent, qui disent claire
88
r nous administrer les preuves méticuleuses d’une
souveraineté
que nul ne songe à contester. On nous demande pourquoi nous venons ic
89
ils appellent cela indépendance d’esprit et même
Souveraineté
nationale, insistant sur la majuscule. Byzance est morte en discutant
90
artels. Les nations décident de s’en tenir à leur
souveraineté
, d’ailleurs fictive. Que se passe-t-il alors ? La France, ayant refus
91
elle fédération ne suppose pas « l’abandon de nos
souverainetés
», mais au contraire l’institution d’une souveraineté nouvelle, et ce
92
rainetés », mais au contraire l’institution d’une
souveraineté
nouvelle, et cette fois-ci réelle. Dans quelle mesure nos souverainet
93
, et cette fois-ci réelle. Dans quelle mesure nos
souverainetés
existent-elles encore en fait ? On voit venir le temps où elles ne s
94
ui nous sauverait. Il est absurde de parler de la
souveraineté
d’une nation qui ne pourrait pas se défendre au-delà de quelques heur
95
assion le problème brûlant des relations entre la
souveraineté
nationale (ou ce qui en reste) et la future communauté supranationale
96
e inquiète, ébranlée, incertaine. Le régime de la
souveraineté
absolue des cantons s’était révélé incapable de faire face à une mena
97
’un organisme vicié à la base par le maintien des
souverainetés
nationales absolues, trop rapidement improvisé, et trop mal enraciné
98
ont des États souverains « dans la mesure où leur
souveraineté
n’est pas limitée par la Constitution fédérale ; ils jouissent, comme
99
e contradictoire dans les termes, la notion d’une
souveraineté
limitée. Cependant, un siècle d’expérience heureuse a rendu cette not
100
e conscience que de l’air qu’il respire. De la
souveraineté
cantonale à la Confédération La structure politique de la plupart
101
ntre les partisans de la fédération et ceux de la
souveraineté
sans restriction, qu’il s’agisse des cantons ou des États-nations mod
102
cer, contre tant d’évidences, les partisans de la
souveraineté
totale ? Tout d’abord, ils jugeaient que les projets d’union allaient
103
e discorde15. Les cantons, s’ils renonçaient à la
souveraineté
, perdraient leurs traditions. La suppression des tarifs de péage donn
104
on. En effet, si la fédération limite en droit la
souveraineté
des cantons, elle sauvegarde en fait leur existence distincte, elle a
105
n de constitutions, de confessions, de partis, de
souverainetés
et de bourgeoisies, à travers lequel devait être tamisée la majorité
106
rands », le droit de veto, le maintien jaloux des
souverainetés
nationales illimitées, les luttes de puissances et de groupes de puis
107
assion le problème brûlant des relations entre la
souveraineté
nationale (ou ce qu’il en reste) et la future communauté supranationa
108
’entends de partisans attardés mais honteux de la
souveraineté
sans limites des nations. En vérité, c’est la fédération qu’ils craig
109
n’est plus possible » (Toynbee). Recouvrer la
souveraineté
. — Est-il vrai que nos souverainetés doivent être abandonnées, si l’o
110
Recouvrer la souveraineté. — Est-il vrai que nos
souverainetés
doivent être abandonnées, si l’on veut faire l’Europe ? Est-il vrai q
111
l vrai qu’il y ait là un obstacle à l’union ? Ces
souverainetés
ont-elles quelque réalité et consistance, en dehors des débats où ell
112
les évidences européennes ? Voyons le concret. La
souveraineté
nationale n’est exercée en fait que par l’État. M. van Kleffens l’a d
113
de vivre en vase clos. Ces limites décisives à la
souveraineté
ne sont plus posées par le droit, mais par d’implacables circonstance
114
, économiques et politiques. Il en résulte que la
souveraineté
nationale n’a plus guère d’autre existence que psychologique. Où la v
115
ion saugrenus qui caractérisent les débats sur la
souveraineté
nationale. Tout cela demande une thérapeutique appropriée. Le moyen l
116
t sauver leur individualité qu’en sacrifiant leur
souveraineté
fictive. » C’est ainsi que l’on doit rassurer ceux qui tremblent, dis
117
les prévues pour l’Europe) rétabliront en fait la
souveraineté
du peuple, car le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’ex
118
ra dissipée la crainte que suscite la perte de la
souveraineté
nationale. » Je me résume : il n’est pas exact que nos nations, en vu
119
s’unir, doivent sacrifier ce qui subsiste de leur
souveraineté
nominale. Quant à l’essentiel de cette souveraineté, elles l’ont perd
120
uveraineté nominale. Quant à l’essentiel de cette
souveraineté
, elles l’ont perdu, et sans retour. À la question : pourquoi l’Europe
121
e l’Europe recouvre, entre les grands empires, la
souveraineté
qui échappe à ses nations. Sentir le fédéralisme. — Plus j’écoute
122
tant exemplairement fédéraliste, loin d’abolir la
souveraineté
des cantons, la garantit expressément ?5 Ces méprises expliquent asse
123
u contraire de la coalition, le faux problème des
souverainetés
aigrira ou bloquera les débats. L’éducation fédéraliste de l’opinion
125
uche, qui lui reprochait son respect excessif des
souverainetés
cantonales, et par la droite, qui jugeait ces souverainetés dangereus
126
tés cantonales, et par la droite, qui jugeait ces
souverainetés
dangereusement menacées9. La solution qui s’imposa finalement au lend
127
elle a tranquillement supprimé le problème de la
souveraineté
cantonale (ou nationale), et cela d’une manière qui me paraît pleine
128
Loin d’exiger des cantons une renonciation à leur
souveraineté
, la Constitution suisse de 1848 garantit expressément cette souverain
129
tution suisse de 1848 garantit expressément cette
souveraineté
, en même temps qu’elle la limite, ou plutôt qu’elle en délègue partie
130
3. — Les cantons sont souverains en tant que leur
souveraineté
n’est pas limitée par la Constitution fédérale, et comme tels, ils ex
131
dération garantit aux cantons leur territoire, la
souveraineté
dans les limites fixées par l’article 3, leurs constitutions, la libe
132
re sérieusement. 2. Abandonner ou recouvrer la
souveraineté
? Est-il vrai que nos souverainetés doivent être abandonnées, si l
133
ecouvrer la souveraineté ? Est-il vrai que nos
souverainetés
doivent être abandonnées, si l’on veut faire l’Europe ? Est-il vrai q
134
l vrai qu’il y ait là un obstacle à l’union ? Ces
souverainetés
ont-elles quelque réalité et consistance, en dehors des débats où ell
135
es évidences européennes ? Voyons le concret. La
souveraineté
nationale n’est exercée en fait que par l’État. M. van Kleffens l’a d
136
de vivre en vase clos. Ces limites décisives à la
souveraineté
ne sont plus posées par le droit, mais par d’implacables circonstance
137
, économiques et politiques. Il en résulte que la
souveraineté
nationale n’a plus guère d’autre existence que psychologique. Où la v
138
saugrenus qui caractérisent les polémiques sur la
souveraineté
nationale. Lors des débats de la table ronde de l’Europe, à Rome, deu
139
t sauver leur individualité qu’en sacrifiant leur
souveraineté
fictive. » (Étant entendu que l’accent porte sur fictive.) C’est ains
140
les prévues pour l’Europe) rétabliront en fait la
souveraineté
du peuple, car le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’ex
141
ra dissipée la crainte que suscite la perte de la
souveraineté
nationale. Il n’est donc pas exact que nos nations, en vue de s’unir,
142
s’unir, doivent sacrifier ce qui subsiste de leur
souveraineté
nominale. Quant à l’essentiel de cette souveraineté, elles l’ont perd
143
uveraineté nominale. Quant à l’essentiel de cette
souveraineté
, elles l’ont perdu, et sans retour. À la question : pourquoi l’Europe
144
l’Europe recouvre, entre les grands empires, une
souveraineté
qui échappe à ses nations. 8. William Rappard, La Constitution féd
145
p. 20. 9. Ibid., p. 83. r. « Deux notes sur la
souveraineté
nationale », Courrier fédéral, Genève, n° 6-7, mai 1954, p. 33-36.
146
d’excellents patriotes redoutent « la perte de la
souveraineté
française et la restitution de ses droits égaux à l’Allemagne ». En f
147
e ». En fait, le traité ne rend à l’Allemagne une
souveraineté
toute théorique que pour mieux lui permettre de la sacrifier aussitôt
148
s qu’ils vivent au xxe siècle, que le rêve d’une
souveraineté
nationale sans limites n’est plus qu’un rêve, que l’Europe n’est pas
149
ure à leurs « droits » et limitant leur « absolue
souveraineté
». Pendant cent ans, l’Europe qui se croit rationnelle vivra sur cett
150
indigne et matériellement incapable : celui de la
souveraineté
sans limites, par exemple, qui est un des attributs de Dieu ; ou celu
151
toire. Ces contradictions essentielles — entre la
souveraineté
absolue et l’ordre européen, entre l’État-nation et la liberté, entre
152
es acquis sur les bancs de l’école primaire. ⁂ La
souveraineté
nationale, tout d’abord. On a remarqué, lors des débats sur la CED, q
153
nt les concepts de patrie réelle, de nation et de
souveraineté
. M. Herriot, par exemple, s’écria solennellement que la CED était « l
154
France », parce que la CED prétendait limiter la
souveraineté
de l’État dans le domaine militaire. À ses yeux donc, une France non
155
. La seule évocation d’une atteinte possible à la
souveraineté
absolue lui paraissait suffisante pour trancher le débat. Vouloir lim
156
isante pour trancher le débat. Vouloir limiter la
souveraineté
, c’était évidemment trahir, attenter à l’honneur du pays ; c’était se
157
is. Tout se passe donc comme si, en touchant à la
souveraineté
, on touchait au Sacré. Le très laïque M. Herriot est en réalité un fa
158
ition jacobine, il verrait comme nous tous que la
souveraineté
absolue n’est qu’un mythe, inventé par les prêtres de la nation dans
159
ns le dessein d’asservir les esprits à l’État. La
souveraineté
absolue n’existe pas, et cependant la France existe bel et bien. On a
160
dant la France existe bel et bien. On a défini la
souveraineté
comme « la faculté pour un État d’agir à sa guise, tant à l’intérieur
161
ou de jouer au pirate. Ces limites décisives à la
souveraineté
ne sont point posées par le droit, mais par les circonstances réelles
162
, économiques et politiques. Il en résulte que la
souveraineté
nationale, vis-à-vis de l’extérieur, n’a plus d’autre existence que c
163
saugrenus qui caractérisent les polémiques sur la
souveraineté
nationale. Le fédéraliste ne peut donc adopter, devant la croyance à
164
ste ne peut donc adopter, devant la croyance à la
souveraineté
nationale absolue, qu’une attitude de scepticisme intégral, tempérée
165
cle, et n’existe pas, même en URSS. Tout comme la
souveraineté
absolue, elle ne représente rien d’autre qu’une tendance psychologiqu
166
re. 1° — Il y a d’abord la fameuse querelle de la
souveraineté
nationale. Faut-il la sacrifier ? Suffit-il de la limiter ? Ou bien p
167
une Europe unie, à condition qu’elle respecte les
souverainetés
nationales. Ce qui revient à dire : « Je veux bien me marier, mais à
168
gager la bataille sur le thème de « l’abandon des
souverainetés
» ? Je ne le crois pas, pour deux raisons. La première, c’est que la
169
pas, pour deux raisons. La première, c’est que la
souveraineté
nationale est encore un mythe puissamment agissant sur les primaires
170
gue raisonnable. La seconde raison, c’est que les
souverainetés
nationales n’existent plus, comme je l’ai rappelé tout à l’heure. J’
171
es fédéralistes doivent refuser le faux dilemme :
souveraineté
ou fédération. Et sur la base d’une expérience historique probante, j
172
t se heurtait au veto des cantons, jaloux de leur
souveraineté
sacrée. La solution qui s’imposa finalement, au lendemain de la guerr
173
loin d’exiger des cantons une renonciation à leur
souveraineté
, la Constitution suisse de 1848 garantit expressément cette souverain
174
tution suisse de 1848 garantit expressément cette
souveraineté
, en même temps qu’elle en délègue partiellement l’exercice au pouvoir
175
3. — Les cantons sont souverains en tant que leur
souveraineté
n’est pas limitée par la constitution fédérale, et comme tels, ils ex
176
dération garantit aux cantons leur territoire, la
souveraineté
dans les limites fixées par l’article 3, leurs constitutions, la libe
177
celle de la Suisse, et pourtant elle garantit la
souveraineté
de ses membres ! Souveraineté plus ou moins fictive, direz-vous ? Rai
178
nt elle garantit la souveraineté de ses membres !
Souveraineté
plus ou moins fictive, direz-vous ? Raison de plus pour ne point s’ép
179
ution suisse a gardé le concret : elle a créé une
souveraineté
nouvelle et bien réelle au niveau de la fédération. Tout cela me para
180
l’Europe recouvre, entre les grands empires, une
souveraineté
qui échappe de toute manière à ses nations. Nous savons bien comment
181
ure à leurs « droits » et limitant leur « absolue
souveraineté
». Pendant cent ans, l’Europe qui se croit rationnelle vivra sur cett
182
indigne et matériellement incapable : celui de la
souveraineté
sans limites, par exemple, qui est un des attributs de Dieu ; ou celu
183
’est que les contradictions essentielles entre la
souveraineté
absolue et la paix, entre l’État-nation et la liberté, entre le sacré
184
e l’Histoire » ; — attachement fétichiste à des «
souverainetés
nationales » qui ont épuisé leurs vertus au xixe siècle et sont deve
185
st sommée par l’Histoire de dépasser le stade des
souverainetés
absolues, condamnées par les développements de l’économie et de la te
186
t politique, sur la base du respect des droits de
souveraineté
, de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures, répond aux inté
187
ance en 1848 ? Une fédération qui garantit leur
souveraineté
aux fédérés Jusqu’à cette date, la Suisse n’était qu’une alliance
188
uche, qui lui reprochait son respect excessif des
souverainetés
cantonales, et par la droite, qui jugeait ces souverainetés dangereus
189
tés cantonales, et par la droite, qui jugeait ces
souverainetés
dangereusement menacées29. La solution qui s’imposa finalement au le
190
elle a tranquillement supprimé le problème de la
souveraineté
cantonale (ou nationale), et cela d’une manière qui me paraît pleine
191
Loin d’exiger des cantons une renonciation à leur
souveraineté
, la Constitution suisse de 1848 garantit expressément cette souverain
192
tution suisse de 1848 garantit expressément cette
souveraineté
, en même temps qu’elle la limite, ou plutôt qu’elle en délègue partie
193
3. — Les cantons sont souverains en tant que leur
souveraineté
n’est pas limitée par la constitution fédérale et, comme tels, ils ex
194
dération garantit aux cantons leur territoire, la
souveraineté
dans les limites fixées par l’article 3, leurs constitutions, la libe
195
té et les droits du peuple, etc. Perdre notre
souveraineté
? Non : la recouvrer Est-il vrai que nos souverainetés doivent êtr
196
ineté ? Non : la recouvrer Est-il vrai que nos
souverainetés
doivent être abandonnées, si l’on veut faire l’Europe ? Est-il vrai q
197
l vrai qu’il y ait là un obstacle à l’Union ? Ces
souverainetés
ont-elles quelques réalité et consistance, en dehors des débats où el
198
les évidences européennes ? Voyons le concret. La
souveraineté
nationale n’est exercée en fait que par l’État. M. van Kieffens l’a d
199
de vivre en vase clos. Ces limites décisives à la
souveraineté
ne sont plus posées par le droit, mais par d’implacables circonstance
200
, économiques et politiques. Il en résulte que la
souveraineté
nationale n’a plus guère d’autre existence que psychologique. Refoulé
201
saugrenus qui caractérisent les polémiques sur la
souveraineté
nationale. Lors des débats de la table ronde de l’Europe tenue à Rome
202
leur individualité fictive qu’en sacrifiant leur
souveraineté
. » (Étant entendu que l’accent porte sur fictive.) C’est ainsi que l’
203
les prévues pour l’Europe, rétabliront en fait la
souveraineté
du peuple car le peuple sera associé à leur gestion. Il importe d’exp
204
ra dissipée la crainte que suscite la perte de la
souveraineté
nationale. » Il n’est donc pas exact que nos nations, en vue de s’uni
205
s’unir, doivent sacrifier ce qui subsiste de leur
souveraineté
nominale. Quant à l’essentiel de cette souveraineté, elles l’ont perd
206
uveraineté nominale. Quant à l’essentiel de cette
souveraineté
, elles l’ont perdu, et sans retour. À la question : pourquoi l’Europe
207
l’Europe recouvre, entre les grands empires, une
souveraineté
qui échappe à ses nations. 28. William Rappard, La Constitution fé
208
que pose le geste de Nasser n’est pas celle de la
souveraineté
de son pays, mais bien celle de l’indépendance de toute l’Europe. La
209
bstinée. Nous vivons en démocratie, qui veut dire
souveraineté
du peuple. Or le peuple, c’est vous et moi. Profitant du silence igno
210
que nous allassions les consulter. B. Votre belle
souveraineté
, qui a su refuser l’Europe, reste impuissante en fait contre l’Égypte
211
lus une minute à perdre. Sur l’esclavage et la
souveraineté
nationale Une conférence internationale qui a passé curieusement i
212
ppuyant le délégué du Caire, serait attenter à la
souveraineté
nationale de l’Égypte. La cause étant ainsi jugée, l’on ne fera rien.
213
a parlé ; Nasser est un dictateur de gauche ; la
souveraineté
nationale est un principe progressiste ; et la France a tort, quoi qu
214
le pousse à l’absurdité la logique jacobine d’une
souveraineté
suprême accordée à ce mythe : la Nation. Elle autorise autant de mora
215
de progrès en vous faisant les poches. La fameuse
souveraineté
nationale révèle ici sa vraie nature : sit pro ratione voluntas. C’es
216
pour avoir financé cette atroce ingérence dans la
souveraineté
nationale d’innocentes monarchies populaires. Mais voici que Madariag
217
d’hui que nous devons faire l’Europe parce que la
souveraineté
de ses nations n’est qu’un mythe et que, dès lors, l’indépendance du
218
stant ou à prévoir n’intéresse pas directement sa
souveraineté
ou son intégrité territoriale (cas des trois dernières guerres franco
219
if. Les États qui le composent gardent toute leur
souveraineté
. Le Conseil est donc aussi faible que l’était la Diète helvétique ava
220
écemment ce que valaient à l’épreuve les fameuses
souverainetés
que nos ci-devant grandes puissances refusaient de sacrifier sur l’au
221
it désirable — qu’au niveau de la fédération : la
souveraineté
peut-être (si elle est le droit d’un groupe à faire ou à ne pas faire
222
ciale ou privée (assurances, retraites, etc.), la
souveraineté
nationale et l’idée d’une loi internationale… Valeurs : la personne
223
moins à des institutions quasi sacrées — comme la
souveraineté
nationale — qui l’empêchent à la fois de s’unir pour sa défense et de
224
ospérité pour ses habitants. Comment concilier la
souveraineté
absolue des nations et la paix, ou inversement l’interdépendance des
225
ure à leurs « droits » et limitant leur « absolue
souveraineté
». Pendant cent ans, l’Europe qui se croit rationnelle vivra sur cett
226
indigne et matériellement incapable : celui de la
souveraineté
sans limites, par exemple, qui est un des attributs de Dieu ; ou celu
227
’est que les contradictions essentielles entre la
souveraineté
absolue et la paix, entre l’État-nation et la liberté, entre le sacré
228
rité législative et judiciaire qui leur retire la
souveraineté
et les réduise à la raison. Mais pourquoi la raison n’a-t-elle pas pl
229
s organes communs à ses vingt-cinq États (dont la
souveraineté
, notons-le, est garantie par la Constitution) sont appelés fédéraux.
230
n dit le Littré, un régime où le peuple exerce la
souveraineté
, elle n’a jamais été réalisée et ne saurait l’être. On a donc tacitem
231
ù le peuple, qui ne saurait l’exercer, délègue la
souveraineté
à qui lui plaît. À partir de là, ce qui règne, c’est la confusion sém
232
e décide à une très forte majorité de déléguer sa
souveraineté
à un seul homme au lieu de 596, on peut dire, dans ce cas, ou bien qu
233
ciale ou privée (assurances, retraites, etc.), la
souveraineté
nationale et l’idée d’une loi internationale. Valeurs : la personne
234
ui infligea l’affaire de Suez, l’illusion de la «
souveraineté
nationale » persiste. Elle règne encore sur l’affectivité de la plupa
235
quand il est clair que vouloir s’isoler dans une
souveraineté
vide de tout contenu économique ou politique ne saurait mener théoriq
236
se d’histoires très récentes. Ainsi tout sert nos
souverainetés
, tout leur est bon pour croire qu’elles existent encore, puisqu’elles
237
l’histoire et mettons entre parenthèses l’ère des
souverainetés
nationales, irréductibles mais fictives. Nous voyons converger vers l
238
hoses prérévolutionnaire. Il restaurait la pleine
souveraineté
des cantons, remplaçait le pouvoir central par une simple Diète compo
239
leurs privilèges douaniers et leur « sacro-sainte
souveraineté
» (comme l’écrivait dès 1829 le vieil historien zurichois Heinrich Zs
240
dans l’idée de créer un équilibre vivant entre la
souveraineté
des cantons et leur union resserrée, les cantons conservant « tous le
241
jugèrent le projet timide et trop respectueux des
souverainetés
, les conservateurs et les catholiques le jugèrent révolutionnaire. La
242
es réalités solides : le sentiment national et la
souveraineté
des cantons. Cependant la « chimère » restait à l’ordre du jour, même
243
idences du bien commun, au nom des préjugés de la
souveraineté
. Les cantons catholiques, où le parti conservateur restait le maître,
244
uement tenu pour « insoluble » de l’abolition des
souverainetés
nationales se trouve résolu par un compromis qui, plus qu’à la logiqu
245
e 3. Les cantons sont souverains en tant que leur
souveraineté
n’est pas limitée par la constitution fédérale, et, comme tels, ils e
246
ration garantit aux cantons leur territoire, leur
souveraineté
dans les limites fixées à l’art. 3, leur constitution, la liberté et
247
nt opposés à tout ce qui menaçait de diminuer les
souverainetés
locales et d’établir un lien fédéral efficace. De nos jours encore, c
248
données incontestables résulte nécessairement la
souveraineté
solidaire, indivisible du genre humain ; car nous voulons la liberté
249
la nation, une fois acquise, ne sera rien que la
souveraineté
de l’État qui s’en prévaudra. Et l’anarchie des souverainetés divinis
250
é de l’État qui s’en prévaudra. Et l’anarchie des
souverainetés
divinisées, refusant toute instance supérieure à leur « égoïsme sacré
251
eprésentent pour l’unité foncière de l’Europe les
souverainetés
nationales absolues, lui paraît beaucoup plus grave : Ceux qui tienn
252
t pour une tendance de l’Histoire le fait que les
souverainetés
nationales vont nous dominer, ceux-là ne savent pas pour qui sonne le
253
upes ethnographiques ou plutôt linguistiques, une
souveraineté
analogue à celle des peuples réellement existants. (Or) le fait de la
254
itler), pour que les dernières conséquences de la
souveraineté
absolue éclatent aux yeux des peuples et de leurs hommes d’État, dans
255
es prévoyant l’abandon du dogme sacro-saint de la
souveraineté
totale. 27. Les citations qui suivent sont extraites d’une Anthol
256
texte de sauvegarder sa sacro-sainte et fictive «
souveraineté
» par rapport aux voisins européens. Certes, ce sont des Européens su
257
urs prétentions — toujours plus illusoires — à la
souveraineté
absolue. Au contraire, leur union sauverait l’Europe, en sauvant du m
258
XVI.) Dans un tel système, point de place pour la
souveraineté
absolue des États, qui ne saurait mener qu’au chaos. Une monarchie un
259
riorem in terris… Or, l’affirmation absolue de la
souveraineté
de l’État doit, poussée à fond, amener l’établissement de l’anarchie
260
ant l’anarchie ne fait que grandir en Europe. Les
Souverainetés
absolues, à l’état naissant et virulent, déchirent son corps. Est-ce
261
et tentait de prévenir le péril de l’anarchie des
souverainetés
. Bien qu’il ait échoué devant la résistance de deux papes, au pouvoir
262
édération continentale, limitant expressément les
souverainetés
nationales tout en garantissant l’autonomie des États membres. Il por
263
sor des nations et les prétentions des États à la
souveraineté
absolue posent au premier plan le problème de la guerre et du droit d
264
rincipale des guerres : l’arrogante et anarchique
souveraineté
des États80. En régression notable sur Dante et Pierre Dubois, qui av
265
iques, loin de songer à contester ou à limiter la
souveraineté
absolue des États, ils s’appliquent à la légitimer, comme Jean Bodin,
266
ope, qui reste fatalement livrée à l’anarchie des
souverainetés
: Tous les royaumes, empires, tyrannies ou républiques de la terre s
267
est bien ainsi, dès qu’on admet le principe de la
souveraineté
sans limites que s’arrogent un prince ou une république. En regard de
268
toires et définitives. À l’égard de ce Conseil la
souveraineté
des États ne sera qu’une souveraineté conditionnelle. Comme base de l
269
Conseil la souveraineté des États ne sera qu’une
souveraineté
conditionnelle. Comme base de la république européenne, Sully exige l
270
saires pour cette réorganisation de l’Europe : La
souveraineté
espagnole est limitée à la péninsule ibérique. Les autres royaumes hé
271
que de territoires en surplus sera placée sous la
souveraineté
du pape. La Russie enfin, selon Sully, ne devra pas être admise comme
272
suprême supranational, sous l’autorité duquel les
souverainetés
des divers États deviendront relatives — tout cela, comme il prétend
273
taient d’accord aussi pour qu’au cas où l’une des
souverainetés
participantes refuserait de soumettre au jugement de la Diète ses réc
274
rcherait une solution par les armes, … toutes les
souverainetés
réunies en une seule force obligent cet État à se soumettre et à paye
275
payer les dommages à la partie lésée ainsi qu’aux
souverainetés
ayant dû intervenir…, alors certainement, l’Europe obtiendrait par ce
276
e nombre de personnes ou de voix pour chacune des
souverainetés
. Maintenant que l’Angleterre, la France, l’Espagne, l’Empire, etc., p
277
Provinces, quatre ; les treize cantons et petites
souverainetés
voisines, deux ; les duchés de Holstein et de Courlande, un ; si les
278
bjection : les princes et les États perdront leur
souveraineté
, ce qu’ils n’admettront jamais. C’est là aussi une erreur, car ils re
279
si puissants qu’ils l’étaient auparavant. Ni leur
souveraineté
, ni leurs revenus ne seront diminués ; au contraire, le budget de la
280
t mieux employés au bien public. De sorte que les
souverainetés
demeurent comme elles étaient ; mais aucune d’elles n’a de suprématie
281
epuis que l’Empire romain a été divisé en tant de
souverainetés
. Mais nous pouvons aisément concevoir la commodité et l’avantage de p
282
ravers l’Europe avec un passeport délivré par une
souveraineté
quelconque et que la Ligue rendrait valable. Ceux qui ont voyagé en A
283
pétuel à peu près sur le même modèle, ou des Sept
Souverainetés
de Hollande, ou des treize Souverainetés des Suisses, ou des Souverai
284
des Sept Souverainetés de Hollande, ou des treize
Souverainetés
des Suisses, ou des Souverainetés d’Allemagne, & former l’Union e
285
, ou des treize Souverainetés des Suisses, ou des
Souverainetés
d’Allemagne, & former l’Union européenne sur ce qu’il y a de bon
286
l’Union Germanique composée de plus de deux cens
Souverainetés
, je trouvai, dis-je, que les plus foibles auroient sûreté suffisante,
287
parce que contraires au principe triomphant de la
souveraineté
des États. Il n’a d’espoirs que dans une lente éducation « de l’espri
288
ortantes innovations aux plans précédents : 1° la
souveraineté
des États participants serait transférée au congrès ; 2° un « Tribuna
289
rs pour assurer la paix, et donc pour juguler les
souverainetés
que l’on se propose d’unir les puissances chrétiennes par quelque lie
290
de l’empereur et du pape ménageait la liberté des
souverainetés
fédérées : Dans ce royaume du Christ ayant maintenant le Christ lui-
291
l’Europe, d’un pouvoir, ainsi que d’une sorte de
souveraineté
suprême correspondant à celle de l’Église ; et de même que, dans notr
292
bliques respectables, et un grand nombre d’autres
souverainetés
plus petites, mais indépendantes. Les chances de talens dans les rois
293
usse des prix) ne peuvent être enrayées que si la
souveraineté
absolue est enlevée aux princes et passe aux peuples : c’est la doctr
294
Le parlement européen devra avoir en propriété et
souveraineté
exclusive une ville et son territoire. Le parlement aura le pouvoir d
295
de la « monarchie européenne » et « source de la
souveraineté
de l’Europe ». Mais comment croire à la réalisation de cette grandios
296
imes, l’ulcère funeste qui s’attache à toutes les
souverainetés
et qui les ronge sans relâche, le fils de l’orgueil, le père de l’ana
297
la Nation, une fois acquise, ne sera rien que la
souveraineté
de l’État qui s’en prévaudra. Et l’anarchie des souverainetés divinis
298
é de l’État qui s’en prévaudra. Et l’anarchie des
souverainetés
divinisées, refusant toute instance supérieure à leur « égoïsme sacré
299
est pas une idéologie libertaire qui fonde ici la
souveraineté
, mais une théologie autoritaire. Le jeu des antithèses est aussi viol
300
élément divin et à proclamer l’indépendance et la
souveraineté
de l’élément humain… Du reste ce grand retour en arrière était dans l
301
de la dialectique idéaliste. D’où le besoin d’une
souveraineté
nouvelle, d’une instance supérieure aux États, d’une Europe fédérale
302
sacrifie ; 2° qu’il conserve toute sa liberté, sa
souveraineté
et son initiative, moins ce qui est relatif à l’objet spécial pour le
303
il leur faudrait abandonner quelque chose de leur
souveraineté
, et reconnaître au-dessus d’eux, au moins pour certains cas, un arbit
304
souveraines et sont tous décidés à affirmer leur
souveraineté
et à se soustraire à toute influence due à la suprématie d’un autre É
305
eprésentent pour l’unité foncière de l’Europe les
souverainetés
nationales absolues : Cependant, celui qui s’efforce de ne voir qu’u
306
mportance de plus en plus grande que prennent les
souverainetés
nationales, ignore complètement ce que le tocsin annonce. En effet, à
307
upes ethnographiques ou plutôt linguistiques, une
souveraineté
analogue à celle des peuples réellement existants. Tâchons d’arriver
308
iècle qui s’annonce fait prévoir la lutte pour la
souveraineté
du monde — et l’irrésistible poussée vers la grande politique.258 M
309
nsion que celle qui est personnelle, — de même la
souveraineté
de l’esprit sur la terre est liée à ce que l’accent significatif repo
310
de vue social, le lien fédéral, sans toucher à la
souveraineté
d’aucune des nations qui pourraient faire partie d’une telle associat
311
x aspirations nationales… C’est sur le plan de la
souveraineté
absolue et de l’entière indépendance politique que doit être réalisée
312
entre Nations européennes. […] Avec les droits de
souveraineté
, n’est-ce pas le génie même de chaque nation qui peut trouver à s’aff
313
ibunal européen, elle entendait sauvegarder les «
souverainetés
absolues » ce qui eût rendu la fédération inopérante, d’autre part, l
314
raisonnables, échouait devant le déchaînement de
souverainetés
devenues folles. La guerre de 1939 était dès lors fatale. On n’a pas
315
ays du monde acceptent de dépasser le dogme de la
souveraineté
absolue des États en s’intégrant dans une unique organisation fédéral
316
question de « lien fédéral » ni de « transfert de
souveraineté
», mais seulement « d’union plus étroite » dans l’article 1er du Stat
317
ndiquer les avantages de notre civilisation et la
souveraineté
de leurs États. Quant aux nations colonialistes de l’Europe — sept su
318
r c’est la politique nationaliste (le tabou de la
souveraineté
absolue, les résidus d’attitudes impérialistes, l’orgueil national, l
319
stes. Or cette attitude politique, ce tabou de la
souveraineté
, cet orgueil national, ces méfiances séculaires, pour périmés qu’ils
320
ndiquer les avantages de notre civilisation et la
souveraineté
de leurs États, pour la plupart créés par nous. Quant aux nations col
321
ationalisme, qui est la prétention des États à la
souveraineté
absolue, dans laquelle ils enferment leur économie, leur culture même
322
iance des États nationaux, gardant intactes leurs
souverainetés
. C’est la position minimaliste. L’autre, qui est en gros celle du Mar
323
se, les princes, les communes et les innombrables
souverainetés
régionales, voire déjà nationales avec le roi de France, lequel survi
324
de fédération25 : car il limite expressément les
souverainetés
tout en garantissant l’autonomie des États membres. Il porte création
325
ux et un Conseil général de l’Europe, limitant la
souveraineté
des États et garantissant la liberté du commerce. Son mérite historiq
326
ays du monde acceptent de dépasser le dogme de la
souveraineté
absolue des États en s’intégrant dans une unique organisation fédéral
327
ndiquer les avantages de notre civilisation et la
souveraineté
de leurs États, pour la plupart créés par nous. Quant aux nations col
328
ndiquer les avantages de notre civilisation et la
souveraineté
de leurs États. Quant aux nations colonialistes de l’Europe — sept su
329
ie culturelle. J’en citerai quelques exemples. La
souveraineté
des cantons en matière de culture et d’éducation explique et justifie
330
ière indiquait le transfert de certains droits de
souveraineté
au profit d’un pouvoir supranational. La seconde conduisait pratiquem
331
lle d’atteinte aux droits acquis, fussent-ils les
souverainetés
traditionnelles des États, de plus en plus incompatibles avec les lib
332
de quelques États associés (bordure de l’Est). La
souveraineté
des membres est garantie par la Constitution fédérale, nonobstant la
333
. Parenthèse 1963 a) Rapports entre les
souverainetés
nationales et la fédération Entre un unitarisme jacobin opprimant
334
anes. Le problème le plus épineux est celui de la
souveraineté
: faut-il exiger des États qu’ils y renoncent ? Si c’est une conditio
335
e part nos grands États prennent prétexte de leur
souveraineté
théorique pour refuser les plans d’union concrète. D’autre part, les
336
gent que les États renoncent expressément à cette
souveraineté
théorique. Or, on ne saurait attendre une nuit du 4 août des États :
337
sans doute dangereux de s’épuiser à combattre des
souverainetés
en grande partie inexistantes, et qu’on ne pourrait que renforcer tem
338
Loin d’exiger des cantons une renonciation à leur
souveraineté
, elle la garantit expressément, en même temps qu’elle en délègue part
339
3. — Les cantons sont souverains en tant que leur
souveraineté
n’est pas limitée par la Constitution fédérale, et comme tels, ils ex
340
dération garantit aux cantons leur territoire, la
souveraineté
dans les limites fixées par l’article 3, leurs constitutions, la libe
341
celle de la Suisse, et pourtant elle garantit la
souveraineté
de ses membres ! Souveraineté fictive, dira-t-on ? Elle l’est certes
342
nt elle garantit la souveraineté de ses membres !
Souveraineté
fictive, dira-t-on ? Elle l’est certes en partie ; pas davantage tout
343
onfédérés. Ce qui est bien loin d’être le cas des
souverainetés
soi-disant « absolues » des grands ou petits États de l’Europe désuni
344
onclure des traités séparés ; ces attributs de la
souveraineté
classique sont reportés au niveau fédéral, et la fédération, de plus,
345
lles. Mais qu’en est-il de ces voisins et de leur
souveraineté
illimitée ? L’affaire de Suez a permis d’en juger. Deux grands États
346
re tant que l’Europe entière ne le sera pas. Leur
souveraineté
relative, pour autant qu’elle subsiste, n’est en rien garantie (ni d’
347
t par l’une des puissances extérieures qui ont la
souveraineté
atomique. Cette situation aussi dangereuse qu’humiliante indique clai
348
1963 : c’est qu’il est plus nouveau que celui des
souverainetés
, et qu’il est même sans précédent dans l’ère moderne. Voici comment o
349
s. La principale modification au régime ancien de
souveraineté
territoriale des États provient de la renaissance des régions et de l
350
s solutions de type fédéraliste. 7. Le régime des
souverainetés
nationales absolues est manifestement dépassé, aux yeux des jeunes. L
351
e politique commune des Européens ; désuétude des
souverainetés
nationales absolues, tout juste capables de servir de prétextes pour
352
par le Marché commun. D’une part, on affirme une
souveraineté
globale, qui ne laisserait pas jouer la diversité des fonctions natio
353
nationales ; d’autre part, on se cramponne à une
souveraineté
nationale qui a peur de se laisser englober dans un plus grand corps.
354
par le Marché commun. D’une part, on affirme une
souveraineté
globale, qui ne laisserait jouer qu’à regret, et à titre de concessio
355
nationales ; d’autre part, on se cramponne à une
souveraineté
nationale qui a peur de se laisser englober dans un plus grand corps.
356
Que deviennent, dans ces conditions de fait, leur
souveraineté
et même leur indépendance, au sens classique de ces expressions ? Auc
357
nt souverains — dans la mesure toutefois où cette
souveraineté
ne serait pas limitée, en fait, et même en droit, par leurs alliances
358
e part, elle se fonde sur une certaine idée de la
souveraineté
des États, considérés comme seule réalité tangible, ou par là même, e
359
Lapradelle, Chabod et tant d’autres, la notion de
souveraineté
sans limites, constituée pendant la période absolutiste, et reprise p
360
raient pas non plus maintenus dans une fiction de
souveraineté
absolue, mais ils joueraient un rôle plus ou moins analogue à celui d
361
ême de leur union. La fédération garantirait leur
souveraineté
— dans les domaines où elle peut et doit rester entière — tout en l’e
362
ue : unité, union, unification, ou encore nation,
souveraineté
nationale (au xviie siècle) et, plus tard, au xixe siècle, national