1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 n’est plus, où les jeunes gens se faisaient, avec sérieux , des âmes exceptionnellement compliquées, qui s’exprimaient en une la
2 on. Si l’on considère la vie sociale comme un jeu sérieux dont on respecte les règles, non plus comme une lutte sauvage et délo
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
3 h ! cette jeunesse, mais voyons des affaires plus sérieuses . Et tout est dit. Ah ! c’est vrai, il allait oublier, il y a encore c
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
4 ’œuvre de René Crevel un sens de la douleur et un sérieux humain qui forcent la sympathie. ai. « René Crevel : La Mort diffic
4 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
5 Keyserling, Ferrero, commencent à être prises au sérieux en France par quelques jeunes gens. Il faut louer Drieu d’avoir échap
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
6 i-même gêné. En deux mots, vous ne me trouvez pas sérieux . Le reproche est grave. Je ne saurais y répondre. Je pourrais vous di
6 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
7 s lui dites que, « d’abord », son livre n’est pas sérieux . Il sourit. Vous ajoutez que le lyrisme des noms géographiques vous f
7 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
8 J’avoue prendre cette autobiographie tellement au sérieux que j’ai été bien étonné du passage où il rappelle qu’il écrit la vie
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
9 ant. Encore que je prenne les sentiments trop au sérieux pour faire ici du sentiment, je suis sensible au charme de cette fant
10 s, des rêveries, des recoins, une longue aventure sérieuse et incertaine, un peu sale et un peu divine, baignée d’une très vague
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
11 conversation ; il le prononce avec un inimitable sérieux , avec un P majuscule. On sent que c’est là son affaire : Monsieur en
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
12 ant. Encore que je prenne les sentiments trop au sérieux pour faire ici du sentiment, je suis sensible au charme de cette fant
13 s, des rêveries, des recoins, une longue aventure sérieuse et incertaine, un peu sale et un peu divine, baignée d’une très vague
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
14 tenir en haleine une salle énorme en parlant avec sérieux de problèmes essentiels : c’est une performance qui vaut d’être enreg
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
15 lui furent plus que d’autres soumis, de par leur sérieux traditionnel. Et quand elle n’est point parvenue à les étouffer, elle
13 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
16 été, la solidité, le manque d’ironie, la bonhomie sérieuse , l’absence de toute complaisance à soi. Certes, j’en vois les défauts
14 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
17 mes matériels, urgents et contraignants. De là le sérieux avec lequel il accepte les conditions de l’initiation : et d’abord la
15 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
18 u mal, quand presque plus personne n’y croit avec sérieux , ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien si haut qu’on se fa
16 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
19 u compte il y aura un an de prison pour ce garçon sérieux et maître de lui, qui sourit parfois doucement derrière ses lunettes
17 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
20 de témoignage où puissent être dites avec tout le sérieux , toute l’ironie, toute la décence, toute la violence qu’elles imposen
18 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
21 lus nous, mais je. À la question « Prenez-vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aiment pas rép
19 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
22 en à quels jeux aboutissent tant d’ambition et le sérieux dans les affaires : une civilisation qui se donne à elle-même un défi
20 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
23 à mon poignet : « pour que je rêve d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch Schicksal, es ist alles Schicks
21 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
24 ies de Bach. Après le Notre Père, chacun s’en va, sérieux , de son côté. Le reste de la matinée se passe à cheval au bord de la
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
25 en à quels jeux aboutissent tant d’ambition et le sérieux dans les affaires : une civilisation qui se donne à elle-même un défi
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
26 ies de Bach. Après le Notre Père, chacun s’en va, sérieux , de son côté. Le reste de la matinée se passe à cheval au bord de la
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
27 à mon poignet : « pour que je rêve d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch Schicksal, es ist alles Schicks
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
28 sa menace. Autant dire qu’on les tient pour moins sérieux . Nous étions mal placés pour discuter cela, donc en somme pour défend
26 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
29 parti, ou pour se fournir d’arguments précis et «  sérieux  » qu’on exhibera dans un cercle aussi excité qu’incompétent. De là ce
27 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
30 ue nous poserons ici soient accueillies : avec un sérieux et un respect si peu feints qu’ils n’excluent nullement la bonne hume
31 s qu’ils n’excluent nullement la bonne humeur. Le sérieux ne consistera jamais, pour nous, dans une attitude d’humilité lugubre
32 ur nous, dans une attitude d’humilité lugubre. Le sérieux et le respect, en présence d’une question, c’est tout simplement de s
33 uérir personne, mais à montrer que la maladie est sérieuse , si sérieuse qu’il serait ridicule d’attendre de nous ou de qui que c
34 e, mais à montrer que la maladie est sérieuse, si sérieuse qu’il serait ridicule d’attendre de nous ou de qui que ce soit un rem
35 d’autre que l’injonction de prendre vous-mêmes au sérieux vos questions. Car alors, vous approcheriez de la réponse, vous y off
28 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
36 ue, car les partis de gauche ne prennent guère au sérieux leur intelligentsia, mais du point de vue plus profond de l’activité
37 C’est la bourgeoisie qui, la première, a pris au sérieux la matière, par suite la science et les faits, par suite les lois, po
38 iècle. Philosophiquement, ils n’ont aucune raison sérieuse pour refuser le marxisme-léninisme. (Professionnellement, par contre,
29 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
39 rables, non établies par un travail parlementaire sérieux — mais arrachées par démagogie au patronat apeuré par des tribuns ver
30 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
40 t eux-mêmes… Si nous ne prenons pas les hommes au sérieux quand la détresse de leur existence les a conduits à nous, je le répè
41 e répète, si nous ne les prenons pas davantage au sérieux qu’ils ne le font eux-mêmes, comment aurions-nous le droit de nous ét
42 e les corrections qu’elle apporte constituent une sérieuse attaque contre toute religiosité. Elles consistent tout d’abord en un
43 rler de Dieu voudrait dire, pour toute conscience sérieuse … parler de la Parole de Dieu, la parole où dieu devient homme. Nous p
44 itive que le point de vue barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu. Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos
45 ordre que l’on va répétant, de cette puissance de sérieux , de prise au sérieux des situations humaines telles qu’elles sont, qu
46 étant, de cette puissance de sérieux, de prise au sérieux des situations humaines telles qu’elles sont, qui seule permet un hum
31 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
47 and (24 février 1934)b Le Suisse romand est-il sérieux  ? Je crains que mes raisons d’en douter n’ébranlent guère la solide r
48 , ne serait-il pas étrange d’apporter des preuves sérieuses de la fantaisie de ce peuple ? Rousseau, Madame de Staël, Constant, V
49 de Michel Simon et de Grock. C’étaient là de trop sérieux arguments. b. « D’un humour romand », Les Nouvelles littéraires, Pa
32 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
50 différence où le public la tient. Un philosophe «  sérieux  » pour l’Université c’est trop souvent un homme que l’étude des probl
33 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
51 ’apprendre. On commencera par mettre en doute son sérieux  : « Qui est le docteur Søren Kierkegaard ? C’est l’homme dépourvu de
52 eur Søren Kierkegaard ? C’est l’homme dépourvu de sérieux  », lit-on dans un journal du temps. On se moquera de son aspect physi
53 ! Dans un monde où règne la masse, règne aussi le sérieux le plus pesant. On ne rit pas devant le dictateur, ni dans les rangs
54 infini où tu te vois, ou bien tu crois aussi à ce sérieux de l’existence symbolisé par la caisse d’épargne. Ou bien tu joues to
55 ais Kierkegaard rit tout seul de la foule, de son sérieux théâtral et fervent, et de sa peur de toute extravagance. « On peut l
56 À qui pressent, dans sa réalité brutale, dans son sérieux dernier, et son risque absolu, ce qu’est la solitude dont Kierkegaard
34 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
57 ut différent, et c’est peut-être le seul reproche sérieux que je me sente le droit de formuler devant sa monumentale Histoire d
35 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
58 du même pas, la vie. C’est pourquoi le drame est sérieux  ; et notre vie n’est pas une farce, pour la simple raison qu’elle est
36 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
59 s que jamais. Mais alors, vont-ils reconnaître le sérieux réel de ce jeu ? Et qu’il y va vraiment de tout, c’est-à-dire d’un pe
37 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
60 c une légèreté de bon aloi. Je ne m’excuse pas du sérieux peut-être pesant des considérations qui suivent. Dire que notre époqu
61 . Certaines réalités se rappellent à nous avec un sérieux décisif, et qui coupe court aux dernières pirouettes. Il y a un senti
38 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
62 t de la cité où s’écoule sa vie. Mais c’est là un sérieux subordonné, et le chrétien peut sans cesse le mettre en question. Il
39 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
63 lus nous, mais je. À la question « Prenez-vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aiment pas rép
40 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
64 les affiches électorales. La seule opposition sérieuse La violence de leurs écrits s’accroît, l’aigreur des polémiques s’
65 à ses récentes opinions ? Allons, ils ne sont pas sérieux . Un chrétien a le droit de faire cette observation simpliste, qui sou
66 font soient très méchants ; mais ils manquent de sérieux humain. (J’ai dit aussi qu’ils manquent d’humour.) Anonymat Ils
67 orce et du risque. Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gens qui font une carrière ou qui s’apprêtent à faire fi
41 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
68 c une légèreté de bon aloi. Je ne m’excuse pas du sérieux peut-être pesant des considérations qui suivent. Dire que notre époqu
69 . Certaines réalités se rappellent à nous avec un sérieux décisif, et qui coupe court aux dernières pirouettes. Il y a un senti
42 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
70 t de la cité où s’écoule sa vie. Mais c’est là un sérieux subordonné, et le chrétien peut sans cesse le mettre en question. Il
43 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
71 plus nous mais je. À la question « Prenez-vous au sérieux vos idées, y croyez-vous ? », les hommes de ce temps n’aiment pas rép
44 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
72 les affiches électorales. La seule opposition sérieuse La violence de leurs écrits s’accroît, l’aigreur des polémiques s’
73 à ses récentes opinions ? Allons, ils ne sont pas sérieux . Un chrétien a le droit de faire cette observation simpliste, qui sou
74 font soient très méchants ; mais ils manquent de sérieux humain. (J’ai dit aussi qu’ils manquent d’humour.) Anonymat Ils
75 orce et du risque. Elle rit bien. Elle n’a pas ce sérieux engourdi des gens qui font une carrière ou qui s’apprêtent à faire fi
45 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
76 conçue et pratiquée de nos jours, est une menace sérieuse pour l’intégrité de l’homme, son intelligence, son honneur et ses fac
46 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
77 oratrice et le repliement amer. Enfin, un courage sérieux , nietzschéen sans exaltation. La lecture d’un tel livre, lente et sou
47 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
78 arvenir lui-même à prendre le repas sacré plus au sérieux que le menu de sa pension ? « Même pour l’homme le plus pieux… » juge
79 avec beaucoup plus de vraisemblance et même de «  sérieux historique ».   Parmi toutes les criailleries de Nietzsche, certaines
48 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
80 nd ; son âme a perdu la noble dureté qui donne au sérieux toute sa force. Fr. H. Jacobi Nietzsche restera la meilleure descri
49 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
81 rvenons pas à faire comprendre aux socialistes le sérieux absolu de cette distinction, nous risquons de prêcher contre Dieu en
82 ’hui le procès des partis, pour des raisons assez sérieuses et valables d’opportunité politique. L’impuissance politique des form
50 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
83 uer les directeurs des Recherches d’avoir pris au sérieux le risque philosophique. Et je ne pense pas trahir leur tendance en i
51 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
84 rsonne à ma connaissance n’a mis en question leur sérieux , ce qui précisément me paraît remarquable. L’accueil flatteur — ou fl
85 ode cartésienne de la division parcellaire.) Le «  sérieux  » universitaire consiste, en gros, à déconcrétiser33 les disciplines
86 t celle qui consisterait dans une psychanalyse du sérieux universitaire, considéré comme traduisant une fuite devant l’actualit
87 es humaines, écrit Renan, sont un à peu près sans sérieux et sans précision, c’est un grand résultat pour la philosophie ; mais
88 rit pur, s’adonne au culte solitaire des choses «  sérieuses et précises ». Et que le monde suive le cours de ses passions ! Pour
89 ’est pas de ce monde. C’est le royaume des lois «  sérieuses et précises » que la pensée peut arriver à reconnaître, mais sur lesq
90 inute de silence. Puis ils s’occupent de choses «  sérieuses  » qui, elles, n’ont pas toujours cette précision d’épure qui séduisai
91 règles de l’art qu’il a sucé. Si l’ouvrage est «  sérieux et précis » selon les clercs, l’éditeur, le jugeant invendable, exige
92 pratique : il conduit à poser de vraies questions sérieuses . Il est donc irréalisable sous un patronage officiel. Exposer les der
93 ntre très bien comment le souci d’honnêteté et de sérieux de la pensée universitaire aboutit nécessairement à un faux (« se bou
52 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
94 à l’équilibre d’un centre qui seul était pris au sérieux par le pays. On l’a dit et redit : le parti radical, c’est la France.
53 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
95 t quelque chose. Ce n’est pas assez, ce n’est pas sérieux . L’adversaire n’est pas un vrai adversaire, comme à la guerre. Nous a
54 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
96 la seule prophétie que relèvent la réalité et le sérieux , le risque et la splendeur d’une vie d’homme. L’homme se distingue du
55 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
97 on en use dans l’Église romaine, mais le degré de sérieux qu’on leur accorde en fait, mais l’opinion commune qu’elles sont cens
98 é ? 22. Je ne veux envisager que la controverse sérieuse . Je laisse de côté les banales invectives contre Luther qui traînent
56 1936, Le Semeur, articles (1933–1949). Notre foi, par Emil Brunner (janvier 1936)
99 e nous prenions les exigences de Dieu vraiment au sérieux , que nous « laissions Dieu être Dieu en nous ». Brunner semble vouloi
57 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
100 é, la solidité, le refus de l’ironie, la bonhomie sérieuse , l’absence de toute complaisance à soi, le « dévouement à l’objet ».
101 ’une question51 ». Mais une question ne peut être sérieuse que si l’on sait que la réponse existe… Il fallait nous apprendre cet
58 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
102 iennent tous à la même question, qui est celle du sérieux dernier, de la prise au sérieux de la vérité. Du point de vue du séri
103 qui est celle du sérieux dernier, de la prise au sérieux de la vérité. Du point de vue du sérieux humain, l’éternité doit appa
104 prise au sérieux de la vérité. Du point de vue du sérieux humain, l’éternité doit apparaître comme une espèce d’ironie cruelle 
105 cruelle ; mais du point de vue de l’éternité, le sérieux humain apparaît affecté d’un humour désespéré. La dialectique de Kier
106 e de Kierkegaard consiste alors à déconsidérer le sérieux et le pathétique purement humains, en les poussant à la limite où se
107 tualisée dans l’acte de foi. Il n’y eut jamais de sérieux absolu39 que dans la vie et dans la mort du Christ, homme et Dieu, ca
108 a vie et de la mort du Christ, jette sur tous nos sérieux , poses et amusettes, une ironie, ou ce qui est pire, un soupçon d’ins
109 vide ? Et alors il n’y aurait nulle part de vrai sérieux  ? Peut-être aussi cet acte existe-t-il, peut-être que l’illic et tuc
110 nunc de la foi ? Mais alors il n’y a pas de vrai sérieux dans ma vie, tant qu’il n’y a pas eu cet acte de foi, ce renversement
111 nore en certitude combattante — et combattue. Le sérieux de l’ironie, l’ironie du sérieux, voilà les pôles d’une dialectique d
112 t combattue. Le sérieux de l’ironie, l’ironie du sérieux , voilà les pôles d’une dialectique dont le plus étrange, sans doute,
113 e démarche ? » Oui, cette question est gênante et sérieuse , et c’est pourquoi il fallait la poser. Et c’est aussi pourquoi je la
114 uons que nous ne devons prendre au sérieux que le sérieux , que la personne, tout le reste peut devenir l’objet de notre jeu. »
59 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
115 conçue et pratiquée de nos jours, est une menace sérieuse pour l’intégrité de l’homme, son intelligence, son honneur et ses fac
60 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
116 u’à la faveur de tant de richesses disparates, le sérieux proprement théologique du raisonnement ne soit parfois diminué par ce
61 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
117 t empêcher que l’on en rie… Poursuivons donc avec sérieux notre examen de la valeur du Plan considéré comme mesure culturelle,
118 u le réel, où peut-être on retrouvera des raisons sérieuses et urgentes, enfin solides de s’aimer ? La commune mesure des États n
62 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
119 ort de l’auteur, s’il l’avait réellement prise au sérieux  : ce dont la phrase suivante nous permet de douter : « Par conséquent
63 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
120 t empêcher que l’on en rie… Poursuivons donc avec sérieux notre examen de la valeur du Plan considéré comme mesure culturelle,
64 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
121 u le réel, où peut-être on retrouvera des raisons sérieuses et urgentes, enfin solides, de s’aimer ? La commune mesure des États
65 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
122 ons-nous un arbitre qui rende à notre jeu quelque sérieux , fût-il tout provisoire ? Peut-être l’étymologie peut-elle nous secou
123 ations grossières de la sociologie, il ne se veut sérieux qu’en tant qu’il philosophe indéfiniment, et récuse toute finalité. L
124 osophe indéfiniment, et récuse toute finalité. Le sérieux de la pensée s’identifie ainsi au caractère purement potentiel de l’e
125 exercice de la pensée. (De même que pour Kant, le sérieux moral est purement formel.) D’où l’excessive technicité de leur langa
126 Elle est pour la pondération, et elle n’appelle «  sérieuse  » qu’une pensée pondérée. Le comble du sérieux, ce sera donc pour ell
127 « sérieuse » qu’une pensée pondérée. Le comble du sérieux , ce sera donc pour elle le comble de la pondération, c’est-à-dire, à
128 nion personnelle. Lorsqu’un clerc enfin louera le sérieux d’un ouvrage, nous saurons qu’il s’agit d’un ouvrage dont la composit
129 té66. Une pensée impartiale, cultivée, objective, sérieuse , c’est ce que nos grandes écoles proposent comme idéal à leurs élèves
130 ressorts presque invisibles qui conditionnent le sérieux technique de la pensée, tout cela est devenu si délicat, si minutieux
131 délivre de l’obligation de conclure. La notion de sérieux se confond une fois de plus avec celle d’inefficacité. Et la pensée s
132 ni les humeurs peccantes, ni la logomachie, ni le sérieux de l’écolier limousin. Et je gage que les exemples de méthodisme exag
133 plus qu’on puisse parler de la pondération ou du sérieux d’un qui vient par exemple nous condamner Pascal au nom de je ne sais
134 ôté.) C’est qu’en effet l’intelligence des clercs sérieux , distinguée de l’action et du risque qui sont peut-être les liens les
135 ’extraordinaire susceptibilité de ces victimes du sérieux scientifique. Ils supportent au plus mal la polémique. Ils préfèrent
136 e la rendre active. 66. On peut faire un ouvrage sérieux sur l’introduction du bridge en Argentine (cet ouvrage a été fait) si
137 e. Par contre l’Art poétique de Claudel n’est pas sérieux . Ainsi l’on met en doute à l’Université le sérieux d’un chercheur qui
138 érieux. Ainsi l’on met en doute à l’Université le sérieux d’un chercheur qui n’aurait pas pris soin de se spécialiser jusqu’à l
139 , ce sont les annales de l’homme. Mais l’histoire sérieuse d’aujourd’hui, c’est l’étude de la déshumanisation séculaire, entrepr
66 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
140 péché et de la foi. L’extrémisme théâtral et non sérieux qui excite aujourd’hui tant d’esprits, n’est encore qu’une affreuse m
141 sens, là où le jugement devient la grâce. Le vrai sérieux de la vie et sa réalité ne se révèlent à nous qu’au point où nous heu
142 enne passible de prison : cela rendrait un peu de sérieux aux esprits libres. Je sais bien que ce vœu signifie pour beaucoup un
143 e d’aller ; mais je tiens cet « excès » pour plus sérieux que la mesure même qu’il s’agit d’éprouver une dernière fois. L’espri
144 ntre très bien comment le souci d’honnêteté et le sérieux de la pensée universitaire aboutissent normalement à un faux : « se b
67 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
145 ort de l’auteur, s’il l’avait réellement prise au sérieux  : ce dont la phrase suivante nous permet de douter : « Par conséquent
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
146 t empêcher que l’on en rie… Poursuivons donc avec sérieux notre examen de la valeur du Plan considéré comme mesure culturelle,
69 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
147 u le réel, où peut-être on retrouvera des raisons sérieuses et urgentes, enfin solides, de s’aimer ? La commune mesure des États
70 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
148 ons-nous un arbitre qui rende à notre jeu quelque sérieux , fût-il tout provisoire ? Peut-être l’étymologie peut-elle nous secou
149 ations grossières de la sociologie, il ne se veut sérieux qu’en tant qu’il philosophe indéfiniment, et récuse toute finalité. L
150 osophe indéfiniment, et récuse toute finalité. Le sérieux de la pensée s’identifie ainsi au caractère purement potentiel de l’e
151 exercice de la pensée. (De même que pour Kant, le sérieux moral est purement formel.) D’où l’excessive technicité de leur langa
152 Elle est pour la pondération, et elle n’appelle «  sérieuse  » qu’une pensée pondérée. Le comble du sérieux sera donc pour elle le
153 « sérieuse » qu’une pensée pondérée. Le comble du sérieux sera donc pour elle le comble de la pondération, c’est-à-dire, à la l
154 nion personnelle. Lorsqu’un clerc enfin louera le sérieux d’un ouvrage, nous saurons qu’il s’agit d’un ouvrage dont la composit
155 té68. Une pensée impartiale, cultivée, objective, sérieuse , c’est ce que nos grandes écoles proposent comme idéal à leurs élèves
156 ressorts presque invisibles qui conditionnent le sérieux technique de la pensée, tout cela est devenu si délicat, si minutieux
157 délivre de l’obligation de conclure. La notion de sérieux se confond une fois de plus avec celle d’inefficacité. Et la pensée s
158 ni les humeurs peccantes, ni la logomachie, ni le sérieux de l’écolier limousin. Et je gage que les exemples de méthodisme exag
159 plus qu’on puisse parler de la pondération ou du sérieux d’un qui vient par exemple nous condamner Pascal au nom de je ne sais
160 ôté.) C’est qu’en effet l’intelligence des clercs sérieux , distinguée de l’action et du risque qui sont peut-être les liens les
161 ’extraordinaire susceptibilité de ces victimes du sérieux scientifique. Ils supportent au plus mal la polémique. Ils préfèrent
162 e. Par contre l’Art poétique de Claudel n’est pas sérieux . Ainsi l’on met en doute à l’Université le sérieux d’un chercheur qui
163 érieux. Ainsi l’on met en doute à l’Université le sérieux d’un chercheur qui n’aurait pas pris soin de se spécialiser jusqu’à l
164 , ce sont les annales de l’homme. Mais l’histoire sérieuse d’aujourd’hui, c’est l’étude de la déshumanisation séculaire, entrepr
71 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
165 péché et de la foi. L’extrémisme théâtral et non sérieux qui excite aujourd’hui tant d’esprits n’est encore qu’une affreuse my
166 sens, là où le jugement devient la grâce. Le vrai sérieux de la vie et sa réalité ne se révèlent à nous qu’au point où nous heu
167 enne passible de prison : cela rendrait un peu de sérieux aux esprits libres. Je sais bien que ce vœu signifie pour beaucoup un
168 e d’aller ; mais je tiens cet « excès » pour plus sérieux que la mesure même qu’il s’agit d’éprouver une dernière fois. L’espri
169 ntre très bien comment le souci d’honnêteté et le sérieux de la pensée universitaire aboutissent normalement à un faux : « se b
72 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
170 permettra aux adhérents des clubs de vérifier le sérieux et l’indépendance du bulletin. Toutefois les adhérents trouveront au
73 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
171 e. Le capitalisme moderne Les économistes «  sérieux  » se refusent à peu près tous à assimiler le capitalisme moderne aux
74 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
172 t un texte officiel. Il convient d’en parler avec sérieux . Tout d’abord quelques citations : L’homme ne peut penser et créer q
75 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
173 e rendre aux mots leur sens. Il n’y a que cela de sérieux dans la politique moderne. Et le Manifeste de Mounier peut y contribu
76 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
174 ent à la fois. Et en ce point, ils ne sont vrais, sérieux , ou dignes d’exciter l’angoisse et le plaisir de la résolution que pa
175 7. D’une philosophie du jeu, et de l’attitude du sérieux … Arrêtons-nous à ce chiffre sacré, à ces sept jours qui nous menèrent
77 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
176 leur politesse mesurée, leur raison, leur énergie sérieuse , cette façon de ne pas se plaindre de son sort… Pourtant, il y en a p
177 e pour le communiste. C’est un Méridional du type sérieux , un de ces hommes qui pourraient sauver sa région de la totale décrép
78 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
178 lorsqu’il parut (en 1936) à louer la mesure et la sérieuse information théologique… Ceci dit, il est juste d’insister sur la gra
179 affirmer que Luther est « déterministe ». Mais le sérieux théologique est chose trop rare, et pour beaucoup trop difficile à co
180 ît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à de sérieuses objections. Et la démonstration purement biblique qu’on en trouvera d
181 sagé la doctrine de la pure grâce jusque dans son sérieux dernier, on peut soutenir que l’homme possède au moins « un faible li
79 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
182 re où la brutalité ne trouvera plus de résistance sérieuse . L’histoire de l’après-guerre et de l’établissement des trois fascism
80 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
183 penser son existence en termes radicaux, vraiment sérieux , se voit acculé à ce dilemme, ou plutôt à l’acceptation simultanée de
184 . Le trop prudent humaniste eût-il saisi dans son sérieux dernier la réalité d’un dilemme qui sacrifie l’homme à la vérité ?
81 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
185 te que je ne croyais ? Qu’il y a quelque chose de sérieux à faire là-bas ? Je vais m’y mettre. 28 février Terminé hier soir la
186 cteur en son particulier — précisons : le lecteur sérieux , personnellement intéressé à un problème — juge à peu près régulièrem
82 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
187 peu gros et lent d’allure, physionomie ouverte et sérieuse . « Eh bien, messieurs et chers amis, nous allons procéder, selon votr
188 t à rien, et qui par suite ne peut rien exiger de sérieux . Mais il y a d’autres aspects de la question. Le sel ne se vend plus
189 un homme de quarante ans, aux traits réguliers et sérieux , un peu lent de geste et de parole ; prudent. Il se plaint de son iso
83 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
190 dont il s’agit ressemble pas mal au néant. Soyons sérieux  : la majorité des traits que M. Benda attribue à la jeunesse, convien
84 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
191 mbour, soit dit pour essayer de rassurer ces gens sérieux que sont les Suisses moyens — et même les autres.) 3. — Avec l’armée,
85 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
192 conques, il se peut que l’on refuse aussi le vrai sérieux , la vraie difficulté de la question. Le bénéfice le plus certain de m
193 un peu lent d’allure, à la physionomie ouverte et sérieuse . « Eh bien, Messieurs et chers amis, nous allons procéder, selon votr
194 issimuler, et qui l’empêchent d’atteindre rien de sérieux dans le désordre. “Où fuirai-je devant ta face ?” Cette parole peut ê
195 t à rien, et qui par suite ne peut rien exiger de sérieux … — Mais il y a d’autres aspects de la question. Le sel ne se vend plu
196 un homme de quarante ans, aux traits réguliers et sérieux , un peu lent de geste et de parole ; prudent. Il se plaint de son iso
197 e si vis pacem, et du bifteck. Il n’y a que ça de sérieux . » L’homme est un animal raisonnable. C’est de plus en plus évident.
86 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
198 leur politesse mesurée, leur raison, leur énergie sérieuse , cette façon de ne pas se plaindre de son sort… Pourtant, il en est p
199 la faire aboutir. Il faut la prendre tellement au sérieux , la nourrir d’une telle exigence, d’un tel inflexible sens critique,
200 te que je ne croyais ? Qu’il y a quelque chose de sérieux à faire là-bas ? Je vais m’y mettre. 28 février 1935 Terminé hi
201 cteur en son particulier — précisons : le lecteur sérieux , personnellement intéressé à un problème — juge à peu près régulièrem
202 e pour le communiste. C’est un Méridional du type sérieux , un de ces hommes qui pourraient sauver sa région de la totale décrép
87 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
203 lorsqu’il parut (en 1936) à louer la mesure et la sérieuse information théologique… Ceci dit, il est juste d’insister sur la gra
204 affirmer que Luther est « déterministe ». Mais le sérieux théologique est chose trop rare, et pour beaucoup trop difficile à co
205 ît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à de sérieuses objections. Et la démonstration purement biblique qu’on en trouvera d
206 sagé la doctrine de la pure grâce jusque dans son sérieux dernier, on peut soutenir que l’homme possède au moins « un faible li
88 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
207 vait devant un monde où tout avait été brouille : sérieux et plaisanterie, valeurs éternelles et opportunisme, christianisme et
208  difficulté » de Kierkegaard et sa dialectique du sérieux et de l’ironie. Kierkegaard est difficile parce qu’il est simple. « 
209 . Pureté du chrétien, non du surhomme. Quant au «  sérieux  » de Kierkegaard, il est de nature à tromper le lecteur mille manière
210 drame de l’existence. Kierkegaard déconsidère le sérieux « humain », par l’ironie de l’éternité. L’éternité, pour lui, est une
211 amoureux — Kierkegaard peut enfin parler avec un sérieux total, dont l’écrivain d’aujourd’hui n’a même plus l’idée. Un de nos
212 t récemment que le palais de Versailles manque de sérieux . C’était bien vu. Mais notre auteur était-il sérieux lui-même en écri
213 ieux. C’était bien vu. Mais notre auteur était-il sérieux lui-même en écrivant cela, ou bien faisait-il une phrase ? Ce qui est
214 cela, ou bien faisait-il une phrase ? Ce qui est sérieux , est seul important, mais tant de gens « font les importants ». Où es
215 importants ». Où est la différence ? C’est que le sérieux vrai est en définitive dans le seul acte de foi, qui jette sur nos sé
216 itive dans le seul acte de foi, qui jette sur nos sérieux , poses et amusettes (ou « plaisirs » comme on dit non sans grandiloqu
217 tc. Et alors il n’y a plus nulle part de « vrai » sérieux . Mais peut-être aussi cet acte existe-t-il, quelque part, et alors il
218 t-il, quelque part, et alors il n’y a pas de vrai sérieux dans ma vie tant que je n’ai pas trouvé dans la foi, ou mieux : tant
89 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
219 de croire à la Nation… Le seul problème pratique, sérieux , urgent et réellement fondamental, c’est celui que nous pose l’angois
90 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
220 onnaliste, et donc fédéraliste. Notre seule force sérieuse est d’ordre spirituel. Les « réalistes » qui voudraient le nier trahi
91 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
221 de. Quand on lit les travaux historiques les plus sérieux sur la naissance des trois grandes dictatures, on constate l’existenc
222 e les fascistes n’ont pas rencontré de résistance sérieuse . De ces deux causes du succès totalitaire, déduisons maintenant nos p
223 e de la guerre totale. Je crois que le seul moyen sérieux de résister à l’emprise totalitaire sur le plan de la lutte directe,
224 les mystiques idolâtres, c’est un adversaire plus sérieux que les canons et que les railleries. C’est le seul adversaire irrédu
92 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
225 qu’un intellectuel, c’était au moins un monsieur sérieux . Pour copie certifiée conforme : Denis de Rougemont. 3. Me permettr
93 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
226 st même à cause de cela que vous ne ferez rien de sérieux . Et comme il faut pourtant que quelque chose se fasse, la seule quest
227 u rang de coutume normale parmi les étudiants, le sérieux accordé aux conflits passionnels « à trois » ou « à quatre » — renouv
94 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
228 partie de ce gros ouvrage est à mon sens la plus sérieuse et la plus riche d’enseignements. C’est un historique de l’Allemagne
95 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
229 -t-on la réalité, ou n’a-t-on rien à dire de plus sérieux  ? Poussez la première porte venue ! Ce silence que l’épouse est censé
230 it, l’idée de fidélité. Mais l’obstacle n’est pas sérieux , on le tourne de tous les côtés. Voyez les excuses invoquées par le m
231 la promesse du mariage est le type même de l’acte sérieux , c’est dans la mesure où elle est faite une fois pour toutes. Seul l’
232 aite une fois pour toutes. Seul l’irrévocable est sérieux .) Toute vie, fût-elle la plus déshéritée, détient sa chance immédiate
233 par l’autre. On admettra que c’est une révolution sérieuse . Et nous pourrons maintenant dépasser la formule toute négative et pr
96 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
234 rnal. On nous reçoit et l’on nous renvoie avec un sérieux méfiant et résigné, presque sans nous regarder. À la fin de l’après-m
235 je sortais, vivement impressionné par le courage sérieux (sans nul défi) que suppose hic et nunc une telle prédication, un cha
236 t « scientifique ». On n’imagine pas en France le sérieux et l’application qu’apportent les partisans du national-socialisme à
237 t quelque chose. Ce n’est pas assez, ce n’est pas sérieux . L’adversaire n’est pas un vrai adversaire, comme à la guerre. Nous a
238 tourmenté mais trop habile, serait-il un obstacle sérieux pour l’entreprise de glorification des forces humaines, purement huma
239 On me dit que socialement, ils n’ont rien fait de sérieux , et que leur socialisme est une façade. Je réponds : non, c’est leur
240 enne passible de prison : cela rendrait un peu de sérieux aux esprits libres » — j’écrivais cela, il y a deux ans. Je n’oserais
241 r, devant Niemöller. On ne peut pas jouer avec le sérieux , c’est-à-dire qu’on ne peut pas l’imaginer d’avance, ni même le désir
242 orce, malgré soi, et c’est cela justement qui est sérieux  ! Le témoignage rendu à Dieu quand Dieu le veut et que les hommes l’i
243 s spirituelles » des libéraux ? Non, c’était plus sérieux que cela. Ils ont dit non parce que l’État prétendait modifier et lim
244 es tous responsables de tout ; et que la question sérieuse n’est pas de savoir qui l’est le plus ou qui l’est le moins, mais com
97 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
245 tatisme, au sens fort du terme, c’est la prise au sérieux systématique, la réalisation systématique des rêveries plus ou moins
246 de croire à la Nation… Le seul problème pratique, sérieux , urgent et réellement fondamental, c’est celui que nous pose l’angois
98 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
247 ’étonnant, dès lors, si les premières biographies sérieuses de Nicolas sont dues à la plume de disciples ou d’amis des réformateu
248 ’Israël et la nécessité d’une piété purifiée et «  sérieuse  ». Au dernier acte, après que la Mort ait accompli son Jugement, les
99 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
249 s, et ce sourire des lèvres qui semble excuser le sérieux du regard. Il rit malicieusement quand je lui parle du petit scandale
100 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
250 pants : le premier, c’est que la seule résistance sérieuse qu’ait rencontrée l’hitlérisme en Allemagne n’est autre que la résist