1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
1 André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)aa Un Chinois écrit d’Europe à un Fra
2 me de l’incertitude… » aa. « André Malraux : La Tentation de l’Occident (Grasset, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue d
2 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
3 Mais, ici, M. Daniel-Rops n’a-t-il pas cédé à la tentation de créer des dilemmes irréductibles, suprême et inconsciente ruse d’u
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
4 ? de détruire ou de rafistoler ? » Entre ces deux tentations , cédant à l’une autant qu’à l’autre, Drieu s’examine. Encore un ? Non
4 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
5 ique. On retrouvera ici beaucoup des idées que la Tentation de l’Occident exprimait sous une forme abstraite et poétique. Mais ce
5 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
6 usion assez tragique, parce qu’elle constitue une tentation pour tous les poètes. Le désir de « plus vrai que le vrai » surexcité
6 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
7 e, il est assez aisé de prévoir et de décrire une tentation qui le guette et à laquelle tout humanisme paraît enclin : celle de c
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
8 r dans un petit ouvrage aigu et dense intitulé La Tentation de l’Occident. La Voix royale 9, est, croyons-nous, le récit des évé
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
9 sommes à chaque page incités à juger, induits en tentation , induits en discussion. Je sais bien que tout changement de confessio
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
10 omme terriblement vivant, tenté, et décrivant ses tentations comme toutes naturelles, il surmonte les obstacles avec un contenteme
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
11 os Lettres, n’était-ce point, d’abord, céder à la tentation d’un nationalisme religieux plus injustifiable que l’autre ? Je sais
11 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
12 ruses de la volupté, à ce jeu serré de refus, de tentations , d’oublis feints et de brusques retours. Il faut tout cela, et les mi
12 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
13 Sage et du Fou — d’un fou qui reste notre intime tentation — permettra-t-elle, par la vivacité même du paradoxe, une prise de co
14 scence, ont éveillé dans son esprit les premières tentations créatrices. À l’origine de son œuvre, voici donc le fait de la magie
15 que sous l’apparence de plus en plus sereine, la tentation revient, l’agonie se poursuit. Seulement l’effort d’équilibre crée de
16 ental : mythe faustien. Il a vécu tragiquement la tentation orientale, l’a condamnée, l’a dépassée, acceptant comme Goethe les co
17 ou des Ballades, c’est que l’art est pour lui la tentation la plus aiguë de jouer avec les mystères, et par là même l’occasion d
13 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
18 aire, qui pour certains d’entre eux, déjà est une tentation , pour d’autres au contraire un prétexte par trop facile à ne pas pren
14 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
19 lectique, il n’existe pas un choix préalable à la tentation , un choix universel et abstrait, mais des choix qui s’imposent avec u
20 s’imposent avec une violence égale à celle de la tentation — c’est la même violence — dans chaque situation existentielle. En so
21 es leurs chances d’être préférés, et toutes leurs tentations . En sorte que l’apologie de l’un évoque la grandeur de l’autre, et pe
15 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
22 angère. Néanmoins, j’eusse un beau jour cédé à la tentation du pittoresque et défini, au goût du temps, les frontières de certain
23 réalité humaine — celui-là résiste rarement à la tentation de cultiver le péché. Car de la sorte, il s’imagine que réalité spiri
16 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
24 êmes la lui envient, dit Swedenborg, puisque leur tentation , leur nostalgie, c’est de revêtir un corps humain. 17. Tel fut bien,
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
25 angère. Néanmoins, j’eusse un beau jour cédé à la tentation du pittoresque et défini, au goût du temps, les frontières de certain
26 réalité humaine — celui-là résiste rarement à la tentation de cultiver le péché. Car de la sorte, il s’imagine que sa réalité sp
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
27 êmes la lui envient, dit Swedenborg, puisque leur tentation , leur nostalgie, c’est de revêtir un corps humain. Or, pour l’être s
19 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
28 n’est pas pour moi, à tel moment, un ordre ou une tentation . Quand cesserons-nous d’agiter des problèmes qui n’ont jamais été not
20 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
29 té dans la diversité de l’univers, aux aguets des tentations et des menaces qui surgissent dès qu’il dit je, n’a pas d’autre mouve
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
30 isse la considérer, sans autre, comme donnée ? La tentation est forte, de passer d’une critique des collectivités mensongères de
22 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
31 ontestées, pour la plupart, il nous délivre d’une tentation permanente. Du même coup, il ruine d’ailleurs certaines objections cl
23 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
32 nous apparaître comme un problème difficile, une tentation ou un appel à la compromission avec le monde. Il n’est plus que le dé
24 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
33 nous apparaître comme un problème difficile, une tentation ou un appel à la compromission avec le monde. Il n’est plus que le dé
25 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
34 croient. Mais ceci dit, et une fois repoussée la tentation théocratique à laquelle je vois succomber tant de jeunes chrétiens tr
35 de cette convergence apparente, à cause de cette tentation très réelle, que je suis amené à me méfier, ou tout au moins à m’appr
36 e meilleur, non dans ce qu’il a de pire ; dans la tentation qu’il nous offre d’un idéal humanitaire en lieu et place d’une foi. S
37 maintenant, des possibilités d’action directe. —  Tentation socialiste, tentation prophétique, tentation personnaliste : tout cel
38 bilités d’action directe. — Tentation socialiste, tentation prophétique, tentation personnaliste : tout cela est possible, tout c
39 e. — Tentation socialiste, tentation prophétique, tentation personnaliste : tout cela est possible, tout cela donc nous appelle.
26 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ni gauche ni droite (août 1935)
40 roite, la peur de la gauche. Je vois à droite une tentation fasciste, trop faible encore pour oser s’avouer ; à gauche une peur d
27 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
41 bord de la Seine royale, les enchantements et les tentations feront pâlir les rêves des conteurs. Ce sera, dans la féerie de l’eau
42 ble : abdiquer toute espèce de conscience est une tentation fascinante pour l’homme qui a mauvaise conscience. P.-S. Ceci fut écr
28 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
43 oint l’héroïsme français : ce n’est qu’une de ses tentations . 33. Grasset, éditeur. r. « Montherlant : Service inutile », Vend
29 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
44 ibératrice — ou tout au moins affirmée telle — la tentation plébiscitaire, qui est la tentation fasciste, n’a plus de sens histor
45 ée telle — la tentation plébiscitaire, qui est la tentation fasciste, n’a plus de sens historique ni spirituel. Il importe d’insi
30 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
46 cesse de créer. Or ce qui peut l’induire à cette tentation de paresse ou de lâcheté, c’est le mécanisme même des pouvoirs instit
31 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
47 pas une réponse nécessaire. Elles ne sont qu’une tentation superficielle et passagère, elles se réduisent à des poussées de fièv
32 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
48 pas une réponse nécessaire. Elles ne sont qu’une tentation superficielle et passagère, elles se réduisent à des poussées de fièv
33 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
49 icisme… Lorsque le philosophe moderne rejette les tentations grossières de la sociologie, il ne se veut sérieux qu’en tant qu’il p
50 religieux. Si les intellectuels ont succombé aux tentations de la scolastique positiviste, surtout en France, c’est à cause de la
34 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
51 âche. Ne fût-ce que pour nous prémunir contre les tentations du réformisme. Et par exemple, craignons les médecins malades, ceux q
52 en un certain sens. Elle constitue pour nous une tentation perpétuelle. Et déjà beaucoup pensent que la révolution ne pourrait ê
53 de ce qui, certainement, s’oppose à l’acte. Deux tentations perpétuelles menacent de déprimer en nous la volonté d’incarnation, c
54 st pas pour moi, à un tel moment, un ordre ou une tentation . Quand cesserons-nous d’agiter des problèmes qui n’ont jamais été not
55 ruses de la volupté, à ce jeu serré de refus, de tentations , d’oublis feints, et de brusques retours. Il faut tout cela et les mi
56 u’il le fallait le refus que je veux opposer à la tentation titanique, à l’ambition prométhéenne, à l’idéalisme d’un Fichte. Et c
57 re, nous la tenons dans notre puissance. C’est la tentation de sortir de la condition d’homme telle que Dieu l’a créée. L’origine
35 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
58 te. Risque par conséquent accru aussi, puisque la tentation de l’inertie augmentera en raison même de la plus grande docilité de
59 ssible, sont des exemples de ce fléchissement. La tentation de l’acte gratuit n’est qu’une forme moderne de la tentation de l’ine
60 e l’acte gratuit n’est qu’une forme moderne de la tentation de l’inerte. C’est un vertige de la personnalité consécutif au relâch
61 isque non moins réel, ou si l’on veut, une double tentation . Car, d’une part, renoncer à la machine ce serait en quelque sorte re
62 la valeur éthique de la science en tant qu’acte ( tentation à laquelle nous condamne à céder l’expérimentalisme positiviste). Un
36 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
63 pas une réponse nécessaire. Elles ne sont qu’une tentation superficielle et passagère, elles se réduisent à des poussées de fièv
37 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
64 icisme… Lorsque le philosophe moderne rejette les tentations grossières de la sociologie, il ne se veut sérieux qu’en tant qu’il p
65 religieux. Si les intellectuels ont succombé aux tentations de la scolastique positiviste, surtout en France, c’est à cause de la
38 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
66 âche. Ne fût-ce que pour nous prémunir contre les tentations du réformisme. Et par exemple, craignons les médecins malades, ceux q
67 en un certain sens. Elle constitue pour nous une tentation perpétuelle. Et déjà beaucoup pensent que la révolution ne pourrait ê
68 de ce qui, certainement, s’oppose à l’acte. Deux tentations perpétuelles menacent de déprimer en nous la volonté d’incarnation, c
69 n’est pas pour moi, à tel moment, un ordre ou une tentation . Quand cesserons-nous d’agiter des problèmes qui n’ont jamais été not
70 s ruses de la volupté, à ce jeu serré de refus de tentations , d’oublis feints et de brusques retours. Il faut tout cela et les mil
71 u’il le fallait le refus que je veux opposer à la tentation titanique, à l’ambition prométhéenne, à l’idéalisme d’un Fichte. Et c
39 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
72 tout ni qu’il se laisse toujours persuader par la tentation du succès. Mais simplement on ne l’entend plus, il n’agit plus. Ce qu
73 de bâcler son ouvrage, pour gagner de quoi vivre, tentation perpétuelle de changer de condition. Ils vous diront aussi qu’ils n’o
40 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
74 hotomique », par C. Chevalley ( L’ON , n° 36) ; «  Tentation de l’unité » et « L’Homme refuse », par C. Chevalley et A. Marc ( L’O
41 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
75 … Une seule vertu peut alors nous sauver de cette tentation du désespoir, et c’est l’humilité. Si je ne suis pas important, le mo
42 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
76 elle entretenue tyranniquement par nos écoles, la tentation de copier nos voisins dans les mœurs politiques et dans la presse, to
43 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
77 les, dans la mesure où elles cédèrent, jadis, aux tentations théocratiques ou séculières. Si la culture et si nos libertés civique
78 e, c’est la lutte qu’il nous faut mener contre la tentation spiritualiste. 41. « Le communisme n’est pas pour nous un état qui
44 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
79 espèce de méfiance profonde : il est surtout une tentation de se dissoudre dans on ne sait quelle sublimité stérile. Plutôt que
80 … Une seule vertu peut alors nous sauver de cette tentation du désespoir et c’est l’humilité. Si je ne suis pas important, le mon
45 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
81 tout ni qu’il se laisse toujours persuader par la tentation du succès. Mais simplement on ne l’entend plus, il n’agit plus. Ce qu
82 préservée dans la richesse. (Je ne cède pas à la tentation des parallèles verbaux ou des fausses symétries : chacun de ces mots
83 de bâcler son ouvrage, pour gagner de quoi vivre, tentation perpétuelle de changer de condition. Ils vous diront aussi qu’ils n’o
46 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
84 ir en incarnant l’esprit. Et c’est à cette ultime tentation que devaient succomber les plus grands rigoristes, les savants docteu
85 essimisme actif des puritains anglais, cédant aux tentations du succès immédiat et contrôlable, s’est transformé dans le Nouveau M
47 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
86 œuvre de sarcasmes précis contre les innombrables tentations d’une religion qui n’est pas Dieu ; et soudain, sur son lit de mort,
48 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
87 st donc pas un « idéal fumeux » que j’oppose à la tentation d’un nationalisme helvétique. Je lui oppose la condition même de notr
49 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
88 . Il est aussi, et c’est beaucoup plus grave, une tentation . Il flatte au cœur de notre angoisse morale et matérielle le désir lâ
89 omme État ; parce qu’il était miné par une intime tentation de suicide totalitaire. Leçon capitale pour la Suisse ! Un État qui
50 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
90 projeté peut-être par sa seule rêverie. Alors la tentation se dissipe, déconcertée, au lieu de se faire obsédante, et la fidélit
91 sion. ⁂ Faut-il conclure que la passion serait la tentation orientale de l’Occident ? S’il est vrai qu’elle ne s’est développée d
92 assique… Mais après tout, n’est-ce pas encore une tentation de la passion que ce souci des lendemains qui obsède aujourd’hui tant
51 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
93 bératrice — ou tout au moins affirmée telle —, la tentation plébiscitaire, qui est la tentation fasciste, n’a plus de sens histor
94 e telle —, la tentation plébiscitaire, qui est la tentation fasciste, n’a plus de sens historique ni spirituel. Il importe d’insi
52 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
95 ant délire, la première nourrissant la seconde de tentations fécondes ou grotesques. Qui sait où cela nous eut menés ? Le livre de
53 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
96 dans le plaisir de la révolte ou l’anxiété de la tentation , il est peu d’hommes qui ne se reconnaissent dans l’une au moins de c
97 ésiste à la chute, et qui se défend au sein de la tentation … 8.L’amour de l’amour De tous les maux, le mien diffère ; il me
54 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
98 ne peut satisfaire, qui repousse même et fuit la tentation de s’accomplir dans notre monde, parce qu’il ne veut embrasser que le
99 Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la tentation d’analyser le processus de cette métamorphose : il nous échappe doubl
55 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
100 esque toujours, ne fût-ce qu’à la manière dont la tentation coexiste avec la volonté d’obéissance chez le croyant. Historiquement
56 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
101 y puiser ses meilleures métaphores. En vérité, la tentation était trop forte. (On en jugera par quelques exemples mis en note, et
102 ure qu’elle fait un nouveau pas dans la honte, la tentation des corruptions spirituelles, un mensonge d’idéal, le caprice insaisi
57 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
103 projeté peut-être par sa seule rêverie. Ainsi la tentation se dissipe, déconcertée, au lieu de se faire obsédante, et la fidélit
104 sion. ⁂ Faut-il conclure que la passion serait la tentation orientale de l’Occident ? S’il est vrai qu’elle ne s’est développée d
105 des moyens prédestinés à l’exalter. Telle fut la tentation permanente d’où jaillirent nos plus belles créations. Mais ce qui pro
106 assique… Mais après tout, n’est-ce pas encore une tentation de la passion que ce souci des lendemains qui obsède aujourd’hui tant
58 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
107 c’en sera fait de leur union patriarcale. Mais la tentation est trop forte. Les Suisses passent outre aux avis de l’ermite, et to
59 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
108 ue l’incarnation d’une possibilité secrète, d’une tentation que chacun souffre dans son cœur. Alors seulement, purifiés et lucide
60 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
109 les se resserrent ! Ô Dorothée, c’est une étrange tentation  ! Je ne sais pas ce que Dieu veut de moi. J’ai prié et jeûné longtemp
61 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
110 Nicolas ! Prends ta garde ! De ta Patrie voici la tentation  ! Ô sentinelle, guetteur aux yeux fermés, Avertis, car nous t’écouton
111 —  Nous n’offrons que la paix. Pourquoi parler de tentation  ? Est-ce là ta grande sagesse, ô frère Claus ? Diesbach. —  La pai
112 ique ? Ah ! hélas ! ah ! hélas ! ah ! hélas ! ô… tentation complice des courages ! Non pas le sang ni la défaite, ce n’est pas l
62 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
113 dans le plaisir de la révolte ou l’anxiété de la tentation , il est peu d’hommes qui ne se reconnaissent dans l’une au moins de c
114 ésiste à la chute, et qui se défend au sein de la tentation … 8.L’amour de l’amour De tous les maux, le mien diffère ; il me
63 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
115 ne peut satisfaire, qui repousse même et fuit la tentation de s’accomplir dans notre monde, parce qu’il ne veut embrasser que le
116 la belle-mère. Les prêtres eux-mêmes cèdent à la tentation . Les églises sont désertes et tombent en ruines… Les personnages les
117 Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la tentation d’analyser le processus de cette métamorphose : il nous échappe doubl
64 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
118 esque toujours, ne fût-ce qu’à la manière dont la tentation coexiste avec la volonté d’obéissance chez le croyant. Historiquement
65 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
119 y puiser ses meilleures métaphores. En vérité, la tentation était trop forte. (On en jugera par quelques exemples mis en note, et
120 ure qu’elle fait un nouveau pas dans la honte, la tentation des corruptions spirituelles, un mensonge d’idéal, le caprice insaisi
66 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
121 URSS. Le nazisme appartient au passé. Pourtant la tentation totalitaire subsiste. Il n’est pas interdit d’imaginer qu’un jour nos
67 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
122 projeté peut-être par sa seule rêverie. Ainsi la tentation se dissipe, déconcertée, au lieu de se faire obsédante, et la fidélit
123 sion. ⁂ Faut-il conclure que la passion serait la tentation orientale de l’Occident ? S’il est vrai qu’elle ne s’est développée d
124 des moyens prédestinés à l’exalter. Telle fut la tentation permanente d’où jaillirent nos plus belles créations. Mais ce qui pro
125 assique… Mais après tout, n’est-ce pas encore une tentation de la passion que ce souci des lendemains qui obsède aujourd’hui tant
68 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
126 dans le plaisir de la révolte ou l’anxiété de la tentation , il est peu d’hommes qui ne se reconnaissent dans l’une au moins de c
127 ésiste à la chute, et qui se défend au sein de la tentation … 8.L’amour de l’amour De tous les maux, le mien diffère ; il me
69 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
128 ne peut satisfaire, qui repousse même et fuit la tentation de s’accomplir dans notre monde, parce qu’il ne veut embrasser que le
129 la belle-mère. Les prêtres eux-mêmes cèdent à la tentation . Les églises sont désertes et tombent en ruine… Les personnages les p
130 Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de moi la tentation d’analyser le processus de cette métamorphose : il nous échappe doubl
70 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
131 esque toujours, ne fût-ce qu’à la manière dont la tentation coexiste avec la volonté d’obéissance chez le croyant. Historiquement
71 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
132 y puiser ses meilleures métaphores. En vérité, la tentation était trop forte. (On en jugera par quelques exemples mis en note, et
133 ure qu’elle fait un nouveau pas dans la honte, la tentation des corruptions spirituelles, un mensonge d’idéal, le caprice insaisi
72 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
134 URSS. Le nazisme appartient au passé. Pourtant la tentation totalitaire subsiste. Il n’est pas interdit d’imaginer qu’un jour nos
73 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
135 sion. ⁂ Faut-il conclure que la passion serait la tentation orientale de l’Occident ? S’il est vrai qu’elle ne s’est développée d
136 des moyens prédestinés à l’exalter. Telle fut la tentation permanente d’où jaillirent nos plus belles créations. Mais ce qui pro
137 assique… Mais après tout, n’est-ce pas encore une tentation de la passion que ce souci des lendemains qui obsède aujourd’hui tant
74 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
138 , en écrivant cela, Gide n’a-t-il point cédé à la tentation qu’il décrit ? Cercle vicieux de la sincérité. Ou bien l’on est banal
75 1940, Articles divers (1938-1940). D’un certain cafard helvétique (janvier 1940)
139 otre fédération, et l’a préservée jusqu’ici de la tentation dictatoriale. Nous nous méfions beaucoup plus que nos voisins des esp
76 1940, Articles divers (1938-1940). La Suisse que nous devons défendre. III : Pourquoi nous devons rester neutres (9 mars 1940)
140 aire la guerre, c’est induire nos voisins dans la tentation de profiter de cette faiblesse. Vient ensuite l’argument juridique. N
77 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
141 ène totalitaire naissent d’un désir secret, d’une tentation , d’une espèce de dépit amoureux de la révolution manquée par nous, ma
78 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
142 dront lui offrir un jour, et qui seront alors une tentation , parce qu’elles répondront tant bien que mal à un désir, à un besoin
79 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
143 lavage. »12 15. Diplomatie. — Ne cédons pas à la tentation des basses époques : confondre le réalisme avec la médiocrité des vue
80 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
144 e dans ses moyennes, ni moins en garde contre les tentations de la grandeur. Elle est sérieuse parce qu’elle est menacée et menaça
81 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
145 ue l’incarnation d’une possibilité secrète, d’une tentation que chacun souffre dans son cœur. Alors seulement, purifiés et lucide
82 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
146 paresse spirituelle entretenue par nos écoles, la tentation de copier nos voisins dans les mœurs politiques et dans la presse, to
83 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
147 iques, comme aussi de notre résistance intime aux tentations de la propagande totalitaire. Devons-nous rester neutres ? Libe
84 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
148 lavage.42 » 15. Diplomatie. — Ne cédons pas à la tentation des basses époques : confondre le réalisme avec la médiocrité des vue
85 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
149 ue l’incarnation d’une possibilité secrète, d’une tentation que chacun souffre dans son cœur. Alors seulement, purifiés et lucide
86 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
150 connaissant le bien et le mal1. Voyez : avant la tentation proprement dite, il y a le doute ! Le premier procédé du démon, c’est
151 est insinuée dans un esprit, la possibilité d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a pas de tentation là où n’existe aucune poss
152 d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a pas de tentation là où n’existe aucune possibilité d’imaginer quelque autre chose que
153 ité de l’ordonnance de Dieu. À l’origine de toute tentation , il y a l’occasion entrevue d’aller à la divinité par un plus court c
154 ture de l’homme. Et voici le deuxième temps de la tentation  : La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue,
155 vait qu’aux yeux de Dieu c’était le mal… Ainsi la tentation est toujours utopie, — si l’utopie est l’imagination, puis le désir,
156 re du suicide et la logique de Judas, la dernière tentation , la suprême utopie. 6. L’Accusateur Il n’est peut-être au monde
157 oît, plus grand paraît l’enjeu, et plus grande la tentation de gagner dans l’instant ce qu’on voit, quitte à se fermer l’invisibl
158 u diable est donc de se rendre invisible dans nos tentations . Il s’arrange pour montrer patte blanche, comme le grand méchant loup
87 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
159 des possibilités qui existent en nous aussi, des tentations latentes qui pourraient fort bien se développer un jour, à la faveur
160 t se croyait parfaitement à l’abri de ce genre de tentation . Il avait sa bonne conscience de démocrate. Hitler est venu, le pays
161 gue mauvaise conscience, une anxiété secrète, une tentation inavouée. Devant des antifascistes qui ne veulent être que des antis
88 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
162 re, simplement, coïncide en sa profondeur avec la tentation luciférienne : se faire comme Dieu, se faire auteur, s’autoriser dans
163 sempiternelle tactique de Satan. Dès la première tentation en Eden, il a recours au même et unique artifice : faire croire à l’h
164 dans l’anonyme irresponsable, et la très vieille tentation de compenser nos inquiétudes par l’utopie de l’eritis sicut dii. Or q
165 voici l’inquiétude toujours concomitante avec la tentation  : « Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour
166 re assez simple : la sexualité est le domaine des tentations à la fois les plus sensibles et les plus communes. Assez peu d’hommes
167 parce qu’ils assimilent le péché en général à la tentation par excellence, qui se trouve être à leurs yeux la sexualité. C’est u
168 il prive la femme de ses appuis et transforme la tentation dans laquelle elle glissait en chute irrémédiable. C’est Ève qui a co
89 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
169 Satan dans nos vies et le mensonge de l’éternelle Tentation . C’est déjà la moitié de la victoire. Ah, pour tout l’or du monde je
90 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
170 onnaissant le bien et le mal.3 Voyez : avant la tentation proprement dite, il y a le doute ! Le premier procédé du démon, c’est
171 est insinuée dans un esprit, la possibilité d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a pas de tentation là où n’existe aucune poss
172 d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a pas de tentation là où n’existe aucune possibilité d’imaginer quelque autre chose que
173 ité de l’ordonnance de Dieu. À l’origine de toute tentation , il y a l’occasion entrevue d’aller à la divinité par un plus court c
174 re de l’homme4. Et voici le deuxième temps de la tentation  : « La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue,
175 it la bête », dira Pascal à leur propos. Ainsi la tentation est toujours utopie, — si l’utopie est l’imagination, puis le désir,
176 re du suicide et la logique de Judas, la dernière tentation , la suprême utopie. 9. Le Menteur Examinons maintenant d’un pe
177 oît, plus grand paraît l’enjeu, et plus grande la tentation de gagner dans l’instant ce qu’on voit, quitte à se fermer l’invisibl
178 de se rendre invisible au sein même de nos vraies tentations . C’est là qu’il va montrer patte blanche, comme le grand méchant loup
91 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
179 des possibilités qui existent en nous aussi, des tentations latentes qui pourraient fort bien se développer un jour, à la faveur
180 t se croyait parfaitement à l’abri de ce genre de tentation . Il avait sa bonne conscience de démocrate. Hitler est venu, Pétain a
181 gue mauvaise conscience, une anxiété secrète, une tentation inavouée. Devant des antifascistes qui ne veulent être que des antis
182 ls voudraient la paix sans lutte et la vertu sans tentations , et l’ordre par l’anesthésie, et la santé par la désinfection. Tout c
92 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
183 re, simplement, coïncide en sa profondeur avec la tentation luciférienne : se faire comme Dieu, se faire auteur, s’autoriser dans
184 sempiternelle tactique de Satan. Dès la première tentation en Eden, il a recours au même et unique artifice : faire croire à l’h
185 dans l’anonyme irresponsable, et la très vieille tentation de compenser nos inquiétudes par l’utopie de l’eritis sicut dii. Or
186 voici l’inquiétude toujours concomitante avec la tentation  : « Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour
187 , selon que le diable renouvelle la stratégie des tentations . Je crois pourtant qu’un sentiment nouveau, et comme indépendant de n
188 re assez simple : la sexualité est le domaine des tentations à la fois les plus sensibles et les plus communes. Assez peu d’hommes
189 parce qu’ils assimilent le péché en général à la tentation par excellence, qui se trouve être à leurs yeux la sexualité. C’est u
190 il prive la femme de ses appuis et transforme la tentation dans laquelle elle glissait en chute irrémédiable. C’est Ève qui a co
93 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
191 Satan dans nos vies et le mensonge de l’éternelle Tentation . C’est déjà la moitié de la victoire. Ah, pour tout l’or du monde je
94 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
192 connaissant le bien et le mal.4 Voyez : avant la tentation proprement dite, il y a le doute ! Le premier procédé du démon, c’est
193 est insinuée dans un esprit, la possibilité d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a pas de tentation là où n’existe aucune poss
194 d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a pas de tentation là où n’existe aucune possibilité d’imaginer quelque autre chose que
195 ité de l’ordonnance de Dieu. À l’origine de toute tentation , il y a l’occasion entrevue d’aller à la divinité par un plus court c
196 ure de l’homme5. Et voici le deuxième temps de la tentation  : La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, e
197 it la bête », dira Pascal à leur propos. Ainsi la tentation est toujours utopie, — si l’utopie est l’imagination, puis le désir,
198 re du suicide et la logique de Judas, la dernière tentation , la suprême utopie. 9. Le menteur Examinons maintenant d’un peu
199 oît, plus grand paraît l’enjeu, et plus grande la tentation de gagner dans l’instant ce qu’on voit, quitte à se fermer l’invisibl
200 de se rendre invisible au sein même de nos vraies tentations . C’est là qu’il va montrer patte blanche, comme le grand méchant loup
95 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
201 des possibilités qui existent en nous aussi, des tentations latentes qui pourraient fort bien se développer un jour, à la faveur
202 t se croyait parfaitement à l’abri de ce genre de tentation . Il avait sa bonne conscience de démocrate. Hitler est venu, Pétain a
203 gue mauvaise conscience, une anxiété secrète, une tentation inavouée. Devant des antifascistes qui ne veulent être que des antis
204 ls voudraient la paix sans lutte et la vertu sans tentations , et l’ordre par l’anesthésie, et la santé par la désinfection. Tout c
96 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
205 re, simplement, coïncide en sa profondeur avec la tentation luciférienne : se faire comme Dieu, se faire auteur, s’autoriser dans
206 sempiternelle tactique de Satan. Dès la première tentation en Eden, il a recours au même et unique artifice : faire croire à l’h
207 dans l’anonyme irresponsable, et la très vieille tentation de compenser nos inquiétudes par l’utopie de l’eritis sicut dii. Or
208 voici l’inquiétude toujours concomitante avec la tentation  : « Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour
209 , selon que le diable renouvelle la stratégie des tentations . Je crois pourtant qu’un sentiment nouveau, et comme indépendant de n
210 re assez simple : la sexualité est le domaine des tentations à la fois les plus sensibles et les plus communes. Assez peu d’hommes
211 parce qu’ils assimilent le péché en général à la tentation par excellence, qui se trouve être à leurs yeux la sexualité. C’est u
212 il prive la femme de ses appuis et transforme la tentation dans laquelle elle glissait en chute irrémédiable. C’est Ève qui a co
97 1942, La Part du diable (1982). Le Bleu du Ciel
213 Satan dans nos vies et le mensonge de l’éternelle Tentation . C’est déjà la moitié de la victoire. Ah ! pour tout l’or du monde je
98 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable III : diable et sexe (29 octobre 1943)
214 re assez simple : la sexualité est le domaine des tentations à la fois les plus sensibles et les plus communes. Assez peu d’hommes
215 parce qu’ils assimilent le péché en général à la tentation par excellence, qui se trouve être à leurs yeux la sexualité. C’est u
99 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable V : Le tentateur (12 novembre 1943)
216 bien et le mal. » (Gen. 3:1 à 5) Voyez : avant la tentation proprement dite, il y a le doute ! Le premier procédé du démon, c’est
217 est insinuée dans un esprit, la possibilité d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a pas de tentation là où n’existe aucune poss
218 d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a pas de tentation là où n’existe aucune possibilité d’imaginer quelque autre chose que
219 ité de l’ordonnance de Dieu. À l’origine de toute tentation , il y a l’occasion entrevue d’aller à la divinité par un plus court c
220 ture de l’homme. Et voici le deuxième temps de la tentation  : « La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue
221 vait qu’aux yeux de Dieu c’était un mal… Ainsi la tentation est toujours utopie — si l’utopie est l’imagination, puis le désir d’
100 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VI : Le mal du siècle : la dépersonnalisation (19 novembre 1943)
222 sempiternelle tactique de Satan. Dès la première tentation en Eden, il a recours au même et unique artifice : faire croire à l’h