1
cille entre l’un et l’autre. Ainsi mon art, entre
terre
et ciel. Mais sa foulée, bondissante et posée, est pleine du désir de
2
isard, ce « Tarramagnou », ce « petit homme de la
terre
», qui va susciter un formidable mouvement de protestation contre les
3
crois pas qu’il puisse se produire ailleurs qu’en
terre
romande. C’est l’esprit de liberté, tout simplement. Mais précisons :
4
uvres, à droite, à gauche, — nulle part sur cette
terre
où l’orgueil des hommes croit pouvoir nous le désigner, veut nous l’i
5
ans nos œuvres, dans le prix que nous payons à la
terre
la satisfaction de nos besoins. » — Ford se moque de la philosophie.
6
Vient le temps où le sens de son monologue entre
terre
et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
7
toria X, 10 ans, écrit : « C’est l’hiver. Déjà la
terre
a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3
8
uler quoi que ce soit. J’aime les tremblements de
terre
, vous tombez mal. J’appartiens à cette espèce de gens qui font confia
9
ictoria, 10 ans, écrit : « C’est l’hiver. Déjà la
terre
a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3
10
quoi que ce soit. J’aime bien les tremblements de
terre
, vous tombez mal. J’appartiens à cette espèce de gens qui font confia
11
lés produisent en silence cette fumée, les yeux à
terre
, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons,
12
s sortons ensemble de la petite ville aux rues de
terre
brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, e
13
rrant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est de la
terre
renonce à s’affirmer en détails précis, se masse dans une confusion d
14
uillante de questions sociales. La Puszta est une
terre
vierge, je veux dire que la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandu
15
e, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la
terre
plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation, non point
16
un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur
Terre
en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me restera
17
lui des dieux ; nous aurons celui des races de la
Terre
. Non plus une foi commune, mais une moyenne de nos manières d’être. U
18
stement les deux objets les plus révoltants de la
terre
: une église, une prison. » Triste carence d’un jugement qui se préte
19
lisme ; un asile de fous qui s’étend sur toute la
terre
. Sans se préoccuper si c’était le monde ou lui-même qui était fou, Ei
20
ureusement, personne ne regardait, il se jeta par
terre
sur la route, criant à son corps : “Meurs !”, mais sans résultat ». C
21
rt. Tout était merveilleux, la mort, lui-même, la
terre
, les pierres, le sable, la nourriture, les femmes, les filles, les ba
22
ttérature intime sont un produit autochtone de la
terre
protestante et de l’esprit protestant. Ces intéressantes remarques,
23
l’âme, qui montait autrefois, est retombée sur la
terre
et l’anime de tout l’effort qu’elle portait sur les choses invisibles
24
développement de ces germes ; les produits d’une
terre
ingrate grandissent comme une dérision de la pauvreté maternelle, com
25
qu’elles tenaient bon, qu’elles tenaient trop de
terre
embrassée et par elle tout un pays et son peuple ; car « c’est ici le
26
age, qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la
terre
. Un tel sens de la communauté put induire certains à parler de l’unan
27
que de toutes parts les Signes paraissent sur la
terre
, les maladies, la famine, la révolte, la guerre et la mortalité. Cail
28
l nous ait jamais été donné, à nous enfants de la
terre
, de percevoir. » Et certes, on ne voit guère en quoi pareille concept
29
tème dont l’action dissolvante s’étend à toute la
terre
. Mais dès lors qu’il devient cette défense de l’homme, il recouvre ex
30
elle. Le sang ! Et tous les « Mirobolants » de la
terre
pâlissent derrière leur mâchoire brutale, sans qu’on puisse distingue
31
ils passèrent et répandirent leurs excréments, la
terre
même reste stérilisée pour un grand nombre de saisons. ⁂ Mais revenon
32
ous devons travailler à établir le Royaume sur la
terre
, mais elle oublie que cela nous est à jamais impossible. C’est le pri
33
tant. Je n’ai pas à sauver quoi que ce soit de la
terre
, mais seulement à recevoir le pardon. Or il n’est de pardon que pour
34
lés produisent en silence cette fumée, les yeux à
terre
, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons,
35
s sortons ensemble de la petite ville aux rues de
terre
brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, e
36
rrant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est de la
terre
renonce à s’affirmer en détail précis, se masse dans une confusion de
37
uillante de questions sociales. La Puszta est une
terre
vierge, je veux dire que la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandu
38
e, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la
terre
plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation, non point
39
un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur
terre
en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me restera
40
Vient le temps où le sens de son monologue entre
terre
et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
41
s entrouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait la
terre
… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui
42
jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la
terre
noire, des mousses. Des fils d’araignée luisent et des brindilles tom
43
ne correspondent à rien ni dans le ciel ni sur la
terre
. Car enfin, qu’est-ce que l’homme ? qu’est-ce donc que ce paradoxal m
44
s violents ; le ciel paraissait plus grand que la
terre
. Des bois de pins s’approchaient, s’écartaient, livrant passage à la
45
ous fit front, et il n’y eut plus qu’une piste de
terre
entre les sapins noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nou
46
our. L’après-midi est consacré à l’inspection des
terres
. Chaque jour nous partons en break à deux chevaux, pour l’un des onze
47
n des jeux infinis sur les vastes ondulations des
terres
. À l’horizon, des ailes de moulin tournent, ou scintille une mer doré
48
meur animale tenace comme toutes ces odeurs de la
terre
, des herbes et des bêtes. Parfois souffle le vent marin ; et des cigo
49
out est perdu, mais héroïquement attachées à leur
terre
, à leur grandeur — cette race désarmée qui ne subsiste que par la for
50
alors : cela désigne une nouvelle répartition des
terres
. Question que la nature du sol résoudra seule durablement. Les landes
51
on ou d’une sécheresse partielle. J’ai vu sur les
terres
de Waldburg un village que le burgrave a de son propre chef « libéré
52
st de tous le plus misérable. Le morcellement des
terres
, le stade démocratique, est ici plus visiblement qu’ailleurs une utop
53
s hommes durs, silencieux, et sains, servants des
terres
conquises par les chevaliers teutoniques, qui sait s’ils n’auront pas
54
lés produisent en silence cette fumée, les yeux à
terre
, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons,
55
s sortons ensemble de la petite ville aux rues de
terre
brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, e
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rrant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est de la
terre
renonce à s’affirmer en détail précis, se masse dans une confusion de
57
uillante de questions sociales. La Puszta est une
terre
vierge, je veux dire que la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandu
58
e, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la
terre
plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation, non point
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un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur
terre
en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me restera
60
s violents ; le ciel paraissait plus grand que la
terre
. Des bois de pins s’approchaient, s’écartaient, livrant passage à la
61
ous fit front, et il n’y eut plus qu’une piste de
terre
entre les sapins noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nou
62
our. L’après-midi est consacré à l’inspection des
terres
. Chaque jour nous partons en break à deux chevaux, pour l’un des onze
63
n des jeux infinis sur les vastes ondulations des
terres
. À l’horizon, des ailes de moulin tournent, ou scintille une mer doré
64
meur animale tenace comme toutes ces odeurs de la
terre
, des herbes et des bêtes. Parfois souffle le vent marin ; et des cigo
65
out est perdu, mais héroïquement attachées à leur
terre
, à leur grandeur — cette race désarmée qui ne subsiste que par la for
66
alors : cela désigne une nouvelle répartition des
terres
. Question que la nature du sol résoudra seule durablement. Les landes
67
on ou d’une sécheresse partielle. J’ai vu sur les
terres
de Waldburg un village que le burgrave a de son propre chef « libéré
68
st de tous le plus misérable. Le morcellement des
terres
, le stade démocratique, est ici plus visiblement qu’ailleurs une utop
69
s. Mais ces hommes durs, silencieux, servants des
terres
conquises par les chevaliers teutoniques, qui sait s’ils n’auront pas
70
Vient le temps où le sens de son monologue entre
terre
et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
71
entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait la
terre
… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui
72
jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la
terre
noire, des mousses. Des fils d’araignée luisent et des brindilles tom
73
ne correspondent à rien ni dans le ciel ni sur la
terre
. Car enfin, qu’est-ce que l’homme ? qu’est-ce donc que ce paradoxal m
74
, et qu’il exige enfin sa pleine mesure, toute la
Terre
promise à tout l’homme ! Premier retour Paris, début avril 1946
75
son, d’un accès de bon sens. C’est l’espoir d’une
terre
unie, comme contrainte à se fédérer par la menace de la guerre atomiq
76
tes à l’imagination ? Il y a la petite patrie, la
terre
du père, celle qu’on peut parcourir en une journée et chaque jour de
77
erroge : comment l’eussent-ils reçu, gens de leur
terre
, lui le nomade ? Qu’y a-t-il encore entre eux et lui ? Peu de chose,
78
me celles d’un marécage, longtemps se mêlent à la
terre
et filtrent entre les roseaux. » (L’Immoraliste.) Près de ces eaux, m
79
imprécations montent de toutes les parties de la
terre
contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout c
80
qui dis en toi-même : Qui me précipitera jusqu’à
terre
? — Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle. Quand
81
une revanche à bon marché, permettant, sur cette
terre
, une scandaleuse économie d’énergie et de courage. Pour eux, le chris
82
ù s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la
terre
ne s’identifie pas pour nous à sa fonction sociale, ni à son utilité
83
Le mince filet d’humour suisse romand rentre sous
terre
, pour éviter Amiel. Faut-il désespérer de le revoir jamais ? Mais non
84
u chômage. Et, cependant, les peuples de toute la
terre
continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les
85
ement toutes les possibilités d’aménagement de la
terre
. Pourtant, certaines époques ont connu la grandeur. Ce ne furent pas
86
n, de création, de Révolution. Nous sommes sur la
terre
décisive. L’heure est venue. Allons-y. Défi véritablement héroïque,
87
e se poursuivrait par d’autres mains, sur cette «
terre
décisive ». 12. Ce qu’il y a de plus profond dans l’homme, c’est la
88
me un être isolé, destiné seulement à cultiver la
terre
et à la peupler, et n’ayant avec tout ce qui n’est pas de son espèce
89
ais le monstrueux visage ? — « Nous sommes sur la
terre
décisive… » Antithétique — an-archique —, seule et par elle-même tran
90
absurdité du destin qu’on subit. Arrachés de leur
terre
et de leur peuple, ils s’en vont au-devant d’une existence qui n’a pl
91
r, se fait plus menaçant ? On a dit : retour à la
terre
. Le mot d’ordre est bien équivoque. Répandez dans la campagne ces jeu
92
chômage13. Et, cependant, les peuples de toute la
terre
continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les
93
ement toutes les possibilités d’aménagement de la
terre
. Pourtant, certaines époques ont connu la grandeur. Ce ne furent pas
94
ous devons travailler à établir le Royaume sur la
terre
, mais elle oublie que cela nous est à jamais impossible. C’est le pri
95
imprécations montent de toutes les parties de la
terre
contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout c
96
qui dis en toi-même : Qui me précipitera jusqu’à
terre
? — Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle, quand
97
une revanche à bon marché, permettant, sur cette
terre
une scandaleuse économie d’énergie et de courage. Pour eux, le christ
98
me, nul ne l’ignore, c’est l’établissement sur la
terre
d’un état de bonheur « moyen » pour tous les hommes. On perd donc son
99
nant. Je n’ai pas à sauver quoi que ce soit de la
terre
, mais seulement à recevoir le pardon. Or il n’est de pardon que pour
100
les intérêts de son métier, de son ménage, de sa
terre
; enfin ceux de son œuvre. Nous parlons humainement des choses les pl
101
ui de l’État totalitaire ? — « Nous sommes sur la
terre
décisive… » 79. Par Robert Aron et Arnaud Dandieu. (Grasset, 1933)
102
chômage8. Et, cependant, les peuples de toute la
terre
continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les
103
ement toutes les possibilités d’aménagement de la
terre
. Pourtant, certaines époques ont connu la grandeur. Ce ne furent pas
104
ous devons travailler à établir le Royaume sur la
terre
, mais elle oublie que cela nous est à jamais impossible. C’est le pri
105
imprécations montent de toutes les parties de la
terre
contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout c
106
qui dis en toi-même : Qui me précipitera jusqu’à
terre
? — Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle, quand
107
une revanche à bon marché, permettant, sur cette
terre
, une scandaleuse économie d’énergie et de courage. Pour eux, le chris
108
me, nul ne l’ignore, c’est l’établissement sur la
terre
d’un état de bonheur « moyen » pour tous les hommes. On perd donc son
109
nant. Je n’ai pas à sauver quoi que ce soit de la
terre
, mais seulement à recevoir le pardon. Or il n’est de pardon que pour
110
les intérêts de son métier, de son ménage, de sa
terre
; enfin ceux de son œuvre. Nous parlons humainement des choses les pl
111
ini de notre histoire, mais qu’il est venu sur la
terre
, et qu’il est dès maintenant — hic et nunc ! — « à la disposition » d
112
une justice et d’une vérité déjà descendue sur la
terre
? Tous les autres auraient le droit de m’arrêter en me disant : nous
113
de Kassner6 — toutes les créatures, le Soleil, la
Terre
, la Lune, les plantes, les animaux et les pierres parlaient et prophé
114
fine, sed nunc stans. L’éternité a marché sur la
terre
: ainsi le Christ est le chemin. Mais nous avons refusé l’éternel et
115
age, qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la
terre
qu’ils travaillent. Tous participent de l’incarnation du mythe. ⁂ Voy
116
que de toutes parts les signes paraissent sur la
terre
, les maladies, la famine, la révolte, la guerre et la mortalité. Cail
117
entre eux, les hommes périssent par accident, la
terre
tremble : est-ce là l’œuvre du Dieu d’amour dont parle l’Évangile ? «
118
Plan s’il n’y a pas un Paradis à venir sur cette
terre
, le Führer s’il n’y a pas l’Empire populaire. Le signe irréfutable de
119
vocation est située en un lieu circonscrit de la
terre
, en un temps limité de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique.
120
nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou
terre
natale, clocher, etc. D’où l’embrouillamini de la politique et des pa
121
que possible un titre de noblesse en achetant une
terre
nobiliaire. En revanche le peuple les traitait de « lediggangers » (o
122
indivisible. Dieu est au ciel, sa loi est sur la
terre
, et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance. Et si ces « cler
123
discours prophétiques parmi tous les chants de la
terre
, ont réellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie grecque de p
124
es qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la
terre
, et dans les eaux plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce
125
as sur la terre, et dans les eaux plus bas que la
terre
. » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’aut
126
nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou
terre
natale, clocher, etc. D’où l’embrouillamini de la politique et des pa
127
voir que des Américains, chargés de coloniser ces
terres
immenses, n’eussent pas adopté des mesures très différentes de celles
128
Plan s’il n’y a pas un Paradis à venir sur cette
terre
; le Führer s’il n’y a pas une religion de la Nation. Le signe irréfu
129
vocation est située en un lieu circonscrit de la
terre
en un temps limité de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique.
130
se livrer à des activités artisanales, piocher la
terre
, scier du bois, ou monter des jouets mécaniques ; ne veut pas dire no
131
que le contact professionnel avec le matériau, la
terre
, le métal, apporte nécessairement à l’intellectuel une connaissance p
132
tout mis à feu et à sang pour installer sur notre
terre
le règne du confort moderne. Peut-être verra-t-on qu’il vaut la peine
133
e pierre à la hauteur d’un cintre, de labourer la
terre
ou d’écrire un ouvrage dont la nécessité n’est sentie tout d’abord qu
134
côté, nous trouvons l’attachement de l’homme à la
terre
, à la famille, à la race, à l’ambiance sociale. L’homme ne peut pas y
135
que possible un titre de noblesse en achetant une
terre
nobiliaire. En revanche le peuple les traitait de « lediggangers » (o
136
indivisible. Dieu est au ciel, sa loi est sur la
terre
, et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance. Et si ces « cler
137
discours prophétiques parmi tous les chants de la
terre
, ont réellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie grecque de p
138
es qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la
terre
, et dans les eaux plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce
139
as sur la terre, et dans les eaux plus bas que la
terre
. » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’aut
140
nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou
terre
natale, esprit de clocher, etc. D’où l’embrouillamini de la politique
141
voir que des Américains, chargés de coloniser ces
terres
immenses, n’eussent pas adopté des mesures très différentes de celles
142
Plan s’il n’y a pas un Paradis à venir sur cette
terre
; le Führer s’il n’y a pas une religion de la Nation. Le signe irréfu
143
vocation est située en un lieu circonscrit de la
terre
, en un temps limité de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique.
144
se livrer à des activités artisanales, piocher la
terre
, scier du bois, ou monter des jouets mécaniques ; ne veut pas dire no
145
que le contact professionnel avec le matériau, la
terre
, le métal, apporte nécessairement à l’intellectuel une connaissance p
146
tout mis à feu et à sang pour installer sur notre
terre
le règne du « confort moderne ». Peut-être verra-t-on qu’il vaut la p
147
e pierre à la hauteur d’un cintre, de labourer la
terre
ou d’écrire un ouvrage dont la nécessité n’est sentie tout d’abord qu
148
rié par le noble sénateur, propriétaire de vastes
terres
. Voici comment. Cincinnatus, qui cultive son lopin avec les seuls bra
149
Et la loi attribue au créancier non seulement les
terres
mais la personne même du débiteur insolvable, qui tombe en esclavage.
150
temps à la merci des possesseurs des plus grandes
terres
à blé, Siciliens et Carthaginois. C’est ainsi que la logique rigide d
151
le remède (ici les sportules) aggrava le mal. Les
terres
de l’Italie du Centre et du Nord ne pouvant fournir le blé aux bas pr
152
iciennes s’accrurent considérablement, d’abord en
terres
, puis en capitaux mobiliers (financiers). Et à mesure que le capitali
153
re disparaît, et, avec lui, le soldat-citoyen. La
terre
est aux riches, qui vivent dans leurs palais urbains. Ces rentiers du
154
ismes de la loi capitaliste. La concentration des
terres
et de l’argent62 entre les mains d’une classe restreinte commande tou
155
aires plus justes, la plèbe se désintéresse de la
terre
. Elle ne demande plus sa part au festin de l’impérialisme. Le pain, l
156
s campagnes. Le bourgeois s’est mis à acheter des
terres
, et il a introduit dans leur exploitation plusieurs nouveautés fort i
157
s l’armée. 61. La conquête et la distribution de
terres
étrangères ne profite en général qu’aux sénateurs. Seuls les territoi
158
onales pour la viticulture ; mettre en commun les
terres
d’un petit village ; vendre le vin du pays dans les épiceries du pays
159
’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse la
terre
pour la ville. (« C’est mort, ici ! » — phrase entendue un peu partou
160
l ou périmé ; ceux qui traduisent : « Paix sur la
terre
aux hommes que Dieu agrée », par « Paix aux hommes de bonne volonté »
161
se un vaste catalogue de toutes les plantes de la
terre
. C’est à cela qu’il s’occupe en Thébaïde, quand nous perdons sa trace
162
sso. 36. « J’éprouve que chaque objet de cette
terre
que je convoite se fait opaque, par cela même que je le convoite… »,
163
atique, ésotérique, mais « sévissant à travers la
terre
entière » et « portant la vie au comble de la volonté de puissance et
164
e pierre à la hauteur d’un cintre, de labourer la
terre
, ou d’écrire un ouvrage dont la nécessité n’est sentie tout d’abord q
165
cyprès grandiloquent. Et cette maison couleur de
terre
et festonnée de tuiles roses, elle est bien à la ressemblance des vie
166
ter ce qu’elle découvre sur la face immense de la
terre
. — Clartés rationnelles : empruntées à l’Astre invisible. Matinée du
167
uent l’instant de la séparation des eaux et de la
terre
, dans un chaos brillant d’où montent des vapeurs d’aube d’été. « Un v
168
s un certain temps, je jette quelques poignées de
terre
sur tous ces ventres. Ils vont se coucher un peu plus loin. Un ou deu
169
1934 Les gens. — Du haut des dunes, je vois les
terres
divisées en parcelles minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des
170
onomiques des habitants de l’île. 1° Division des
terres
. — J’ai pu vérifier à plusieurs reprises l’extraordinaire complicatio
171
cessaire à leur subsistance si la répartition des
terres
était conçue, non point selon les principes égalitaires, mais selon l
172
vais outils. — Revenons au sens précis, limité et
terre
à terre des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et l
173
ils. — Revenons au sens précis, limité et terre à
terre
des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les femme
174
uste au maximum, jambes écartées, pour gratter la
terre
sablonneuse, d’autre part les empêche de labourer cette terre à plus
175
neuse, d’autre part les empêche de labourer cette
terre
à plus de quinze ou vingt centimètres de profondeur. Trente centimètr
176
nt aussi simple. Je connais tout de même assez la
terre
pour savoir que les mêmes outils ne sont pas bons en tous pays, et je
177
ent trop, se plaignent du mauvais rendement de la
terre
, et refusent cependant de rien changer à des habitudes dont les défau
178
e vois ces hommes et ces femmes accrochés à cette
terre
pauvre, qu’ils grattent lentement pour en tirer tout juste de quoi vi
179
ans tristesse. Chacun pour soi sur sa parcelle de
terre
ingrate, dans sa courette pleine de fleurs. Qu’ils n’aient pas de vie
180
jardin. Quand je lève le nez, je vois la cour de
terre
battue à l’ombre de ses deux tilleuls, la margelle du puits à gauche,
181
r de Sadi Carnot — monument au point où il toucha
terre
— en passant par les drakkars norvégiens, les flottes anglaises des g
182
ieu de cette place, qui est un vaste rectangle de
terre
jaune, les habitants plantèrent à la Révolution un arbre de la Libert
183
laquelle travaille le père Renaud. Le sol est de
terre
battue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les murs blanchis,
184
Si je gratte pendant des heures ce coin réduit de
terre
caillouteuse, c’est pour un printemps qui viendra. C’est pour gagner
185
sse à l’œuvre dans cette vie. Il y a sur toute la
terre
de ces moments de pureté. Il faut penser à eux quand on juge « le mon
186
rosages, les salades et les choux sont brûlés, la
terre
se craquèle, ou devient poussiéreuse. Il n’y a plus que quelques rose
187
jardin. Quand je lève le nez, je vois la cour de
terre
battue à l’ombre de ses deux tilleuls, la margelle du puits à gauche,
188
broussailleuses qui ferment l’horizon bas. Peu de
terre
et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière blanche qui met
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ieu de cette place, qui est un vaste rectangle de
terre
jaune, les habitants plantèrent à la Révolution un arbre de la Libert
190
rsonne ne songerait à parler, contemplation de la
terre
, ou d’une bestiole à son travail, sentiment de la journée vide, du te
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e l’ombre de la mort… étranger et voyageur sur la
terre
… » — Jamais plus que dans cette nuit. ⁂ Fin de séjour à A… (Gard). —
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vail qu’on y donne. Si le propriétaire laisse ses
terres
en friche, et s’enrichit sans rien créer, tout simplement parce qu’il
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oyaume éternel, qui sera celui de Dieu, non de la
Terre
. Tous deux sont eschatologiques, en ce sens qu’ils rapportent leur ac
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oite. Par endroits, ce n’est plus qu’une bande de
terre
aride, portant la route, un mur qui fait digue, une haie de tamaris.
195
, en demi-cercle devant nous, marquant la fin des
terres
vers l’ouest. Sur la dernière lande, la dernière maison luit doucemen
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à la nudité des quatre éléments primordiaux : la
terre
, la mer, le ciel, et le feu de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je r
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jardin. Quand je lève le nez, je vois la cour de
terre
battue à l’ombre de ses deux tilleuls, la margelle du puits à gauche,
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broussailleuses qui ferment l’horizon bas. Peu de
terre
et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière blanche qui met
199
r de Sadi Carnot — monument au point où il toucha
terre
en 1892 —, en passant par les drakkars norvégiens, les flottes anglai
200
ieu de cette place, qui est un vaste rectangle de
terre
jaune, les habitants plantèrent à la Révolution un arbre de la Libert
201
visés par les nuages lourds et rapides rasent les
terres
brunies, font luire là-bas une dernière prairie verte, étinceler un t
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quelle travaille le père Renaud. Le sol est de la
terre
battue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les murs blanchis,
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antique, et ensuite il m’apparaît qu’elle est une
terre
réelle, travaillée par des hommes réels, leur imposant des conditions
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34 Les gens. — Du haut des dunes, je vois les
terres
divisées en parcelles minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des
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onomiques des habitants de l’île. 1. Division des
terres
. — J’ai pu vérifier à plusieurs reprises l’extraordinaire complicatio
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cessaire à leur subsistance si la répartition des
terres
était conçue non point selon les principes égalitaires, mais selon le
207
vais outils. — Revenons au sens précis, limité et
terre
à terre des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et l
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ils. — Revenons au sens précis, limité et terre à
terre
des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les femme
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uste au maximum, jambes écartées, pour gratter la
terre
sablonneuse, d’autre part, les empêche de labourer cette terre à plus
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euse, d’autre part, les empêche de labourer cette
terre
à plus de dix ou quinze centimètres de profondeur. Trente centimètres
211
nt aussi simple. Je connais tout de même assez la
terre
pour savoir que les mêmes outils ne sont pas bons en tous pays, et je
212
ent trop, se plaignent du mauvais rendement de la
terre
, et refusent cependant de rien changer à des habitudes dont les défau
213
e vois ces hommes et ces femmes accrochés à cette
terre
pauvre qu’ils grattent lentement pour en tirer tout juste de quoi viv
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ans tristesse. Chacun pour soi sur sa parcelle de
terre
ingrate, ou dans sa courette pleine de fleurs. Qu’ils n’aient pas de
215
Si je gratte pendant des heures ce coin réduit de
terre
caillouteuse, c’est pour un printemps qui viendra. C’est pour gagner
216
sse à l’œuvre dans cette vie. Il y a sur toute la
terre
de ces moments de pureté. Il faut penser à eux quand on juge « le mon
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oussent devant elles les grosses vagues. Entre la
terre
et l’eau mouvante, quand on ne sait plus ce qui bouge et ce qui est f
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rosages, les salades et les choux sont brûlés, la
terre
se craquelle, ou devient poussiéreuse. Il n’y a plus que quelques ros
219
ette page pour faire mes adieux au jardin. Pauvre
terre
en désordre et dépouillée. Les salades ont monté, le carré de pommes
220
es dernières radicelles qui m’attachaient à cette
terre
ingrate ! Tout absorbé par ce spectacle — je ne sais pas comment expl
221
tiole à son ouvrage, ou simplement le grain de la
terre
—, j’ai repensé à mon journal. Je voudrais n’y avoir parlé que de ces
222
t le savoir, on n’en parle jamais. Le grain de la
terre
; et aussi le grain de nos idées, de notre vie, plus facile à décrire
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cyprès grandiloquent. Et cette maison couleur de
terre
et festonnée de tuiles roses, elle est bien à la ressemblance des vie
224
la nous conduit tout au plus à élargir à toute la
terre
le champ des querelles de famille. La seule fraternité réelle, la seu
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à le centre vivant de toute réalité réelle sur la
terre
. Je dois croire qu’à cet événement central doivent se rapporter toute
226
ter ce qu’elle découvre sur la face immense de la
terre
. — Clartés rationnelles : empruntées à l’Astre invisible. Matinée
227
uent l’instant de la séparation des eaux et de la
terre
, dans un chaos brillant d’où montent des vapeurs d’aube d’été. « Un v
228
s un certain temps, je jette quelques poignées de
terre
sur tous ces ventres. Ils vont se coucher un peu plus loin. Un ou deu
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onales pour la viticulture ; mettre en commun les
terres
d’un petit village ; vendre le vin du pays dans les épiceries du pays
230
’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse la
terre
pour la ville. (« C’est mort, ici ! » phrase entendue un peu partout
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carton goudronné. Petites allées de campagne, en
terre
noire. Parfois on voit une haie fleurie, un buisson qui surplombe une
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indivisible. Dieu est au ciel, sa loi est sur la
terre
, et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance. Et si ces « cler
233
iscours prophétiques, parmi tous les chants de la
terre
, ont réellement rythmé l’action et vérifié l’étymologie grecque de po
234
es qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la
terre
, et dans les eaux plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce
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as sur la terre, et dans les eaux plus bas que la
terre
. » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’aut