1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 cille entre l’un et l’autre. Ainsi mon art, entre terre et ciel. Mais sa foulée, bondissante et posée, est pleine du désir de
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
2 isard, ce « Tarramagnou », ce « petit homme de la terre  », qui va susciter un formidable mouvement de protestation contre les
3 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
3 crois pas qu’il puisse se produire ailleurs qu’en terre romande. C’est l’esprit de liberté, tout simplement. Mais précisons :
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
4 uvres, à droite, à gauche, — nulle part sur cette terre où l’orgueil des hommes croit pouvoir nous le désigner, veut nous l’i
5 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
5 ans nos œuvres, dans le prix que nous payons à la terre la satisfaction de nos besoins. » — Ford se moque de la philosophie.
6 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
6 Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
7 toria X, 10 ans, écrit : « C’est l’hiver. Déjà la terre a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
8 uler quoi que ce soit. J’aime les tremblements de terre , vous tombez mal. J’appartiens à cette espèce de gens qui font confia
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
9 ictoria, 10 ans, écrit : « C’est l’hiver. Déjà la terre a revêtu son blanc manteau. » Elle aura 10 sur 10. Mais on donnera 3
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
10 quoi que ce soit. J’aime bien les tremblements de terre , vous tombez mal. J’appartiens à cette espèce de gens qui font confia
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
11 lés produisent en silence cette fumée, les yeux à terre , dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons,
12 s sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, e
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
13 rrant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est de la terre renonce à s’affirmer en détails précis, se masse dans une confusion d
14 uillante de questions sociales. La Puszta est une terre vierge, je veux dire que la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandu
15 e, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation, non point
16 un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur Terre en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me restera
13 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
17 lui des dieux ; nous aurons celui des races de la Terre . Non plus une foi commune, mais une moyenne de nos manières d’être. U
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
18 stement les deux objets les plus révoltants de la terre  : une église, une prison. » Triste carence d’un jugement qui se préte
15 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
19 lisme ; un asile de fous qui s’étend sur toute la terre . Sans se préoccuper si c’était le monde ou lui-même qui était fou, Ei
20 ureusement, personne ne regardait, il se jeta par terre sur la route, criant à son corps : “Meurs !”, mais sans résultat ». C
21 rt. Tout était merveilleux, la mort, lui-même, la terre , les pierres, le sable, la nourriture, les femmes, les filles, les ba
16 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
22 ttérature intime sont un produit autochtone de la terre protestante et de l’esprit protestant. Ces intéressantes remarques,
23 l’âme, qui montait autrefois, est retombée sur la terre et l’anime de tout l’effort qu’elle portait sur les choses invisibles
17 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
24 développement de ces germes ; les produits d’une terre ingrate grandissent comme une dérision de la pauvreté maternelle, com
18 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
25 qu’elles tenaient bon, qu’elles tenaient trop de terre embrassée et par elle tout un pays et son peuple ; car « c’est ici le
26 age, qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la terre . Un tel sens de la communauté put induire certains à parler de l’unan
27 que de toutes parts les Signes paraissent sur la terre , les maladies, la famine, la révolte, la guerre et la mortalité. Cail
19 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
28 l nous ait jamais été donné, à nous enfants de la terre , de percevoir. » Et certes, on ne voit guère en quoi pareille concept
20 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
29 tème dont l’action dissolvante s’étend à toute la terre . Mais dès lors qu’il devient cette défense de l’homme, il recouvre ex
21 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
30 elle. Le sang ! Et tous les « Mirobolants » de la terre pâlissent derrière leur mâchoire brutale, sans qu’on puisse distingue
31 ils passèrent et répandirent leurs excréments, la terre même reste stérilisée pour un grand nombre de saisons. ⁂ Mais revenon
22 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
32 ous devons travailler à établir le Royaume sur la terre , mais elle oublie que cela nous est à jamais impossible. C’est le pri
23 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
33 tant. Je n’ai pas à sauver quoi que ce soit de la terre , mais seulement à recevoir le pardon. Or il n’est de pardon que pour
24 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
34 lés produisent en silence cette fumée, les yeux à terre , dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons,
35 s sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, e
36 rrant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est de la terre renonce à s’affirmer en détail précis, se masse dans une confusion de
37 uillante de questions sociales. La Puszta est une terre vierge, je veux dire que la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandu
38 e, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation, non point
39 un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur terre en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me restera
25 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
40 Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
41 s entrouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait la terre … Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui
26 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
42 jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la terre noire, des mousses. Des fils d’araignée luisent et des brindilles tom
43 ne correspondent à rien ni dans le ciel ni sur la terre . Car enfin, qu’est-ce que l’homme ? qu’est-ce donc que ce paradoxal m
27 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
44 s violents ; le ciel paraissait plus grand que la terre . Des bois de pins s’approchaient, s’écartaient, livrant passage à la
45 ous fit front, et il n’y eut plus qu’une piste de terre entre les sapins noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nou
46 our. L’après-midi est consacré à l’inspection des terres . Chaque jour nous partons en break à deux chevaux, pour l’un des onze
47 n des jeux infinis sur les vastes ondulations des terres . À l’horizon, des ailes de moulin tournent, ou scintille une mer doré
48 meur animale tenace comme toutes ces odeurs de la terre , des herbes et des bêtes. Parfois souffle le vent marin ; et des cigo
49 out est perdu, mais héroïquement attachées à leur terre , à leur grandeur — cette race désarmée qui ne subsiste que par la for
50 alors : cela désigne une nouvelle répartition des terres . Question que la nature du sol résoudra seule durablement. Les landes
51 on ou d’une sécheresse partielle. J’ai vu sur les terres de Waldburg un village que le burgrave a de son propre chef « libéré 
52 st de tous le plus misérable. Le morcellement des terres , le stade démocratique, est ici plus visiblement qu’ailleurs une utop
53 s hommes durs, silencieux, et sains, servants des terres conquises par les chevaliers teutoniques, qui sait s’ils n’auront pas
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
54 lés produisent en silence cette fumée, les yeux à terre , dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons,
55 s sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, e
56 rrant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est de la terre renonce à s’affirmer en détail précis, se masse dans une confusion de
57 uillante de questions sociales. La Puszta est une terre vierge, je veux dire que la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandu
58 e, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la terre plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation, non point
59 un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur terre en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me restera
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
60 s violents ; le ciel paraissait plus grand que la terre . Des bois de pins s’approchaient, s’écartaient, livrant passage à la
61 ous fit front, et il n’y eut plus qu’une piste de terre entre les sapins noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nou
62 our. L’après-midi est consacré à l’inspection des terres . Chaque jour nous partons en break à deux chevaux, pour l’un des onze
63 n des jeux infinis sur les vastes ondulations des terres . À l’horizon, des ailes de moulin tournent, ou scintille une mer doré
64 meur animale tenace comme toutes ces odeurs de la terre , des herbes et des bêtes. Parfois souffle le vent marin ; et des cigo
65 out est perdu, mais héroïquement attachées à leur terre , à leur grandeur — cette race désarmée qui ne subsiste que par la for
66 alors : cela désigne une nouvelle répartition des terres . Question que la nature du sol résoudra seule durablement. Les landes
67 on ou d’une sécheresse partielle. J’ai vu sur les terres de Waldburg un village que le burgrave a de son propre chef « libéré 
68 st de tous le plus misérable. Le morcellement des terres , le stade démocratique, est ici plus visiblement qu’ailleurs une utop
69 s. Mais ces hommes durs, silencieux, servants des terres conquises par les chevaliers teutoniques, qui sait s’ils n’auront pas
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
70 Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
71 entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait la terre … Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
72 jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la terre noire, des mousses. Des fils d’araignée luisent et des brindilles tom
73 ne correspondent à rien ni dans le ciel ni sur la terre . Car enfin, qu’est-ce que l’homme ? qu’est-ce donc que ce paradoxal m
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
74 , et qu’il exige enfin sa pleine mesure, toute la Terre promise à tout l’homme ! Premier retour Paris, début avril 1946
75 son, d’un accès de bon sens. C’est l’espoir d’une terre unie, comme contrainte à se fédérer par la menace de la guerre atomiq
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
76 tes à l’imagination ? Il y a la petite patrie, la terre du père, celle qu’on peut parcourir en une journée et chaque jour de
77 erroge : comment l’eussent-ils reçu, gens de leur terre , lui le nomade ? Qu’y a-t-il encore entre eux et lui ? Peu de chose,
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
78 me celles d’un marécage, longtemps se mêlent à la terre et filtrent entre les roseaux. » (L’Immoraliste.) Près de ces eaux, m
35 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
79 imprécations montent de toutes les parties de la terre contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout c
80 qui dis en toi-même : Qui me précipitera jusqu’à terre  ? — Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle. Quand
36 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
81 une revanche à bon marché, permettant, sur cette terre , une scandaleuse économie d’énergie et de courage. Pour eux, le chris
37 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
82 ù s’engage l’essentiel. Le rôle de l’homme sur la terre ne s’identifie pas pour nous à sa fonction sociale, ni à son utilité
38 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
83 Le mince filet d’humour suisse romand rentre sous terre , pour éviter Amiel. Faut-il désespérer de le revoir jamais ? Mais non
39 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
84 u chômage. Et, cependant, les peuples de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les
85 ement toutes les possibilités d’aménagement de la terre . Pourtant, certaines époques ont connu la grandeur. Ce ne furent pas
40 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
86 n, de création, de Révolution. Nous sommes sur la terre décisive. L’heure est venue. Allons-y. Défi véritablement héroïque,
87 e se poursuivrait par d’autres mains, sur cette «  terre décisive ». 12. Ce qu’il y a de plus profond dans l’homme, c’est la
41 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
88 me un être isolé, destiné seulement à cultiver la terre et à la peupler, et n’ayant avec tout ce qui n’est pas de son espèce
42 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
89 ais le monstrueux visage ? — « Nous sommes sur la terre décisive… » Antithétique — an-archique —, seule et par elle-même tran
43 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
90 absurdité du destin qu’on subit. Arrachés de leur terre et de leur peuple, ils s’en vont au-devant d’une existence qui n’a pl
44 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
91 r, se fait plus menaçant ? On a dit : retour à la terre . Le mot d’ordre est bien équivoque. Répandez dans la campagne ces jeu
45 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
92 chômage13. Et, cependant, les peuples de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les
93 ement toutes les possibilités d’aménagement de la terre . Pourtant, certaines époques ont connu la grandeur. Ce ne furent pas
46 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
94 ous devons travailler à établir le Royaume sur la terre , mais elle oublie que cela nous est à jamais impossible. C’est le pri
47 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
95 imprécations montent de toutes les parties de la terre contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout c
96 qui dis en toi-même : Qui me précipitera jusqu’à terre  ? — Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle, quand
48 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
97 une revanche à bon marché, permettant, sur cette terre  une scandaleuse économie d’énergie et de courage. Pour eux, le christ
49 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
98 me, nul ne l’ignore, c’est l’établissement sur la terre d’un état de bonheur « moyen » pour tous les hommes. On perd donc son
50 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
99 nant. Je n’ai pas à sauver quoi que ce soit de la terre , mais seulement à recevoir le pardon. Or il n’est de pardon que pour
51 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
100 les intérêts de son métier, de son ménage, de sa terre  ; enfin ceux de son œuvre. Nous parlons humainement des choses les pl
52 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
101 ui de l’État totalitaire ? — « Nous sommes sur la terre décisive… » 79. Par Robert Aron et Arnaud Dandieu. (Grasset, 1933)
53 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
102 chômage8. Et, cependant, les peuples de toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les
103 ement toutes les possibilités d’aménagement de la terre . Pourtant, certaines époques ont connu la grandeur. Ce ne furent pas
54 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
104 ous devons travailler à établir le Royaume sur la terre , mais elle oublie que cela nous est à jamais impossible. C’est le pri
55 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
105 imprécations montent de toutes les parties de la terre contre une chrétienté qui, loin d’avoir maudit la guerre et surtout c
106 qui dis en toi-même : Qui me précipitera jusqu’à terre  ? — Quand tu placerais ton nid aussi haut que celui de l’aigle, quand
56 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
107 une revanche à bon marché, permettant, sur cette terre , une scandaleuse économie d’énergie et de courage. Pour eux, le chris
57 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
108 me, nul ne l’ignore, c’est l’établissement sur la terre d’un état de bonheur « moyen » pour tous les hommes. On perd donc son
58 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
109 nant. Je n’ai pas à sauver quoi que ce soit de la terre , mais seulement à recevoir le pardon. Or il n’est de pardon que pour
59 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
110 les intérêts de son métier, de son ménage, de sa terre  ; enfin ceux de son œuvre. Nous parlons humainement des choses les pl
60 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
111 ini de notre histoire, mais qu’il est venu sur la terre , et qu’il est dès maintenant — hic et nunc ! — « à la disposition » d
61 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
112 une justice et d’une vérité déjà descendue sur la terre  ? Tous les autres auraient le droit de m’arrêter en me disant : nous
62 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
113 de Kassner6 — toutes les créatures, le Soleil, la Terre , la Lune, les plantes, les animaux et les pierres parlaient et prophé
114 fine, sed nunc stans. L’éternité a marché sur la terre  : ainsi le Christ est le chemin. Mais nous avons refusé l’éternel et
63 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
115 age, qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la terre qu’ils travaillent. Tous participent de l’incarnation du mythe. ⁂ Voy
116 que de toutes parts les signes paraissent sur la terre , les maladies, la famine, la révolte, la guerre et la mortalité. Cail
64 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
117 entre eux, les hommes périssent par accident, la terre tremble : est-ce là l’œuvre du Dieu d’amour dont parle l’Évangile ? «
65 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
118 Plan s’il n’y a pas un Paradis à venir sur cette terre , le Führer s’il n’y a pas l’Empire populaire. Le signe irréfutable de
119 vocation est située en un lieu circonscrit de la terre , en un temps limité de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique.
66 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
120 nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, clocher, etc. D’où l’embrouillamini de la politique et des pa
67 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
121 que possible un titre de noblesse en achetant une terre nobiliaire. En revanche le peuple les traitait de « lediggangers » (o
68 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
122 indivisible. Dieu est au ciel, sa loi est sur la terre , et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance. Et si ces « cler
123 discours prophétiques parmi tous les chants de la terre , ont réellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie grecque de p
124 es qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la terre , et dans les eaux plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce
125 as sur la terre, et dans les eaux plus bas que la terre . » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’aut
69 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
126 nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, clocher, etc. D’où l’embrouillamini de la politique et des pa
70 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
127 voir que des Américains, chargés de coloniser ces terres immenses, n’eussent pas adopté des mesures très différentes de celles
71 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
128 Plan s’il n’y a pas un Paradis à venir sur cette terre  ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la Nation. Le signe irréfu
129 vocation est située en un lieu circonscrit de la terre en un temps limité de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique.
72 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
130 se livrer à des activités artisanales, piocher la terre , scier du bois, ou monter des jouets mécaniques ; ne veut pas dire no
131 que le contact professionnel avec le matériau, la terre , le métal, apporte nécessairement à l’intellectuel une connaissance p
132 tout mis à feu et à sang pour installer sur notre terre le règne du confort moderne. Peut-être verra-t-on qu’il vaut la peine
73 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
133 e pierre à la hauteur d’un cintre, de labourer la terre ou d’écrire un ouvrage dont la nécessité n’est sentie tout d’abord qu
74 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
134 côté, nous trouvons l’attachement de l’homme à la terre , à la famille, à la race, à l’ambiance sociale. L’homme ne peut pas y
75 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
135 que possible un titre de noblesse en achetant une terre nobiliaire. En revanche le peuple les traitait de « lediggangers » (o
76 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
136 indivisible. Dieu est au ciel, sa loi est sur la terre , et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance. Et si ces « cler
137 discours prophétiques parmi tous les chants de la terre , ont réellement rythmé l’action, et vérifié l’étymologie grecque de p
138 es qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la terre , et dans les eaux plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce
139 as sur la terre, et dans les eaux plus bas que la terre . » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’aut
77 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
140 nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, esprit de clocher, etc. D’où l’embrouillamini de la politique
78 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
141 voir que des Américains, chargés de coloniser ces terres immenses, n’eussent pas adopté des mesures très différentes de celles
79 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
142 Plan s’il n’y a pas un Paradis à venir sur cette terre  ; le Führer s’il n’y a pas une religion de la Nation. Le signe irréfu
143 vocation est située en un lieu circonscrit de la terre , en un temps limité de l’Histoire, sous les figures d’un ciel unique.
80 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
144 se livrer à des activités artisanales, piocher la terre , scier du bois, ou monter des jouets mécaniques ; ne veut pas dire no
145 que le contact professionnel avec le matériau, la terre , le métal, apporte nécessairement à l’intellectuel une connaissance p
146 tout mis à feu et à sang pour installer sur notre terre le règne du « confort moderne ». Peut-être verra-t-on qu’il vaut la p
81 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
147 e pierre à la hauteur d’un cintre, de labourer la terre ou d’écrire un ouvrage dont la nécessité n’est sentie tout d’abord qu
82 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
148 rié par le noble sénateur, propriétaire de vastes terres . Voici comment. Cincinnatus, qui cultive son lopin avec les seuls bra
149 Et la loi attribue au créancier non seulement les terres mais la personne même du débiteur insolvable, qui tombe en esclavage.
150 temps à la merci des possesseurs des plus grandes terres à blé, Siciliens et Carthaginois. C’est ainsi que la logique rigide d
151 le remède (ici les sportules) aggrava le mal. Les terres de l’Italie du Centre et du Nord ne pouvant fournir le blé aux bas pr
152 iciennes s’accrurent considérablement, d’abord en terres , puis en capitaux mobiliers (financiers). Et à mesure que le capitali
153 re disparaît, et, avec lui, le soldat-citoyen. La terre est aux riches, qui vivent dans leurs palais urbains. Ces rentiers du
154 ismes de la loi capitaliste. La concentration des terres et de l’argent62 entre les mains d’une classe restreinte commande tou
155 aires plus justes, la plèbe se désintéresse de la terre . Elle ne demande plus sa part au festin de l’impérialisme. Le pain, l
156 s campagnes. Le bourgeois s’est mis à acheter des terres , et il a introduit dans leur exploitation plusieurs nouveautés fort i
157 s l’armée. 61. La conquête et la distribution de terres étrangères ne profite en général qu’aux sénateurs. Seuls les territoi
83 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
158 onales pour la viticulture ; mettre en commun les terres d’un petit village ; vendre le vin du pays dans les épiceries du pays
159 ’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse la terre pour la ville. (« C’est mort, ici ! » — phrase entendue un peu partou
84 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
160 l ou périmé ; ceux qui traduisent : « Paix sur la terre aux hommes que Dieu agrée », par « Paix aux hommes de bonne volonté »
85 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
161 se un vaste catalogue de toutes les plantes de la terre . C’est à cela qu’il s’occupe en Thébaïde, quand nous perdons sa trace
162 sso. 36. « J’éprouve que chaque objet de cette terre que je convoite se fait opaque, par cela même que je le convoite… »,
86 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
163 atique, ésotérique, mais « sévissant à travers la terre entière » et « portant la vie au comble de la volonté de puissance et
87 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
164 e pierre à la hauteur d’un cintre, de labourer la terre , ou d’écrire un ouvrage dont la nécessité n’est sentie tout d’abord q
88 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
165 cyprès grandiloquent. Et cette maison couleur de terre et festonnée de tuiles roses, elle est bien à la ressemblance des vie
166 ter ce qu’elle découvre sur la face immense de la terre . — Clartés rationnelles : empruntées à l’Astre invisible. Matinée du
167 uent l’instant de la séparation des eaux et de la terre , dans un chaos brillant d’où montent des vapeurs d’aube d’été. « Un v
168 s un certain temps, je jette quelques poignées de terre sur tous ces ventres. Ils vont se coucher un peu plus loin. Un ou deu
89 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
169 1934 Les gens. — Du haut des dunes, je vois les terres divisées en parcelles minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des
170 onomiques des habitants de l’île. 1° Division des terres . — J’ai pu vérifier à plusieurs reprises l’extraordinaire complicatio
171 cessaire à leur subsistance si la répartition des terres était conçue, non point selon les principes égalitaires, mais selon l
172 vais outils. — Revenons au sens précis, limité et terre à terre des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et l
173 ils. — Revenons au sens précis, limité et terre à terre des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les femme
174 uste au maximum, jambes écartées, pour gratter la terre sablonneuse, d’autre part les empêche de labourer cette terre à plus
175 neuse, d’autre part les empêche de labourer cette terre à plus de quinze ou vingt centimètres de profondeur. Trente centimètr
176 nt aussi simple. Je connais tout de même assez la terre pour savoir que les mêmes outils ne sont pas bons en tous pays, et je
177 ent trop, se plaignent du mauvais rendement de la terre , et refusent cependant de rien changer à des habitudes dont les défau
178 e vois ces hommes et ces femmes accrochés à cette terre pauvre, qu’ils grattent lentement pour en tirer tout juste de quoi vi
179 ans tristesse. Chacun pour soi sur sa parcelle de terre ingrate, dans sa courette pleine de fleurs. Qu’ils n’aient pas de vie
90 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
180 jardin. Quand je lève le nez, je vois la cour de terre battue à l’ombre de ses deux tilleuls, la margelle du puits à gauche,
181 r de Sadi Carnot — monument au point où il toucha terre — en passant par les drakkars norvégiens, les flottes anglaises des g
182 ieu de cette place, qui est un vaste rectangle de terre jaune, les habitants plantèrent à la Révolution un arbre de la Libert
183 laquelle travaille le père Renaud. Le sol est de terre battue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les murs blanchis,
184 Si je gratte pendant des heures ce coin réduit de terre caillouteuse, c’est pour un printemps qui viendra. C’est pour gagner
185 sse à l’œuvre dans cette vie. Il y a sur toute la terre de ces moments de pureté. Il faut penser à eux quand on juge « le mon
186 rosages, les salades et les choux sont brûlés, la terre se craquèle, ou devient poussiéreuse. Il n’y a plus que quelques rose
91 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
187 jardin. Quand je lève le nez, je vois la cour de terre battue à l’ombre de ses deux tilleuls, la margelle du puits à gauche,
188 broussailleuses qui ferment l’horizon bas. Peu de terre et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière blanche qui met
189 ieu de cette place, qui est un vaste rectangle de terre jaune, les habitants plantèrent à la Révolution un arbre de la Libert
92 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
190 rsonne ne songerait à parler, contemplation de la terre , ou d’une bestiole à son travail, sentiment de la journée vide, du te
93 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
191 e l’ombre de la mort… étranger et voyageur sur la terre … » — Jamais plus que dans cette nuit. ⁂ Fin de séjour à A… (Gard). —
94 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
192 vail qu’on y donne. Si le propriétaire laisse ses terres en friche, et s’enrichit sans rien créer, tout simplement parce qu’il
95 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
193 oyaume éternel, qui sera celui de Dieu, non de la Terre . Tous deux sont eschatologiques, en ce sens qu’ils rapportent leur ac
96 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
194 oite. Par endroits, ce n’est plus qu’une bande de terre aride, portant la route, un mur qui fait digue, une haie de tamaris.
195 , en demi-cercle devant nous, marquant la fin des terres vers l’ouest. Sur la dernière lande, la dernière maison luit doucemen
196 à la nudité des quatre éléments primordiaux : la terre , la mer, le ciel, et le feu de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je r
97 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
197 jardin. Quand je lève le nez, je vois la cour de terre battue à l’ombre de ses deux tilleuls, la margelle du puits à gauche,
198 broussailleuses qui ferment l’horizon bas. Peu de terre et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière blanche qui met
199 r de Sadi Carnot — monument au point où il toucha terre en 1892 —, en passant par les drakkars norvégiens, les flottes anglai
200 ieu de cette place, qui est un vaste rectangle de terre jaune, les habitants plantèrent à la Révolution un arbre de la Libert
201 visés par les nuages lourds et rapides rasent les terres brunies, font luire là-bas une dernière prairie verte, étinceler un t
202 quelle travaille le père Renaud. Le sol est de la terre battue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les murs blanchis,
203 antique, et ensuite il m’apparaît qu’elle est une terre réelle, travaillée par des hommes réels, leur imposant des conditions
204 34 Les gens. — Du haut des dunes, je vois les terres divisées en parcelles minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des
205 onomiques des habitants de l’île. 1. Division des terres . — J’ai pu vérifier à plusieurs reprises l’extraordinaire complicatio
206 cessaire à leur subsistance si la répartition des terres était conçue non point selon les principes égalitaires, mais selon le
207 vais outils. — Revenons au sens précis, limité et terre à terre des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et l
208 ils. — Revenons au sens précis, limité et terre à terre des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les femme
209 uste au maximum, jambes écartées, pour gratter la terre sablonneuse, d’autre part, les empêche de labourer cette terre à plus
210 euse, d’autre part, les empêche de labourer cette terre à plus de dix ou quinze centimètres de profondeur. Trente centimètres
211 nt aussi simple. Je connais tout de même assez la terre pour savoir que les mêmes outils ne sont pas bons en tous pays, et je
212 ent trop, se plaignent du mauvais rendement de la terre , et refusent cependant de rien changer à des habitudes dont les défau
213 e vois ces hommes et ces femmes accrochés à cette terre pauvre qu’ils grattent lentement pour en tirer tout juste de quoi viv
214 ans tristesse. Chacun pour soi sur sa parcelle de terre ingrate, ou dans sa courette pleine de fleurs. Qu’ils n’aient pas de
215 Si je gratte pendant des heures ce coin réduit de terre caillouteuse, c’est pour un printemps qui viendra. C’est pour gagner
216 sse à l’œuvre dans cette vie. Il y a sur toute la terre de ces moments de pureté. Il faut penser à eux quand on juge « le mon
217 oussent devant elles les grosses vagues. Entre la terre et l’eau mouvante, quand on ne sait plus ce qui bouge et ce qui est f
218 rosages, les salades et les choux sont brûlés, la terre se craquelle, ou devient poussiéreuse. Il n’y a plus que quelques ros
219 ette page pour faire mes adieux au jardin. Pauvre terre en désordre et dépouillée. Les salades ont monté, le carré de pommes
220 es dernières radicelles qui m’attachaient à cette terre ingrate ! Tout absorbé par ce spectacle — je ne sais pas comment expl
221 tiole à son ouvrage, ou simplement le grain de la terre  —, j’ai repensé à mon journal. Je voudrais n’y avoir parlé que de ces
222 t le savoir, on n’en parle jamais. Le grain de la terre  ; et aussi le grain de nos idées, de notre vie, plus facile à décrire
98 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
223 cyprès grandiloquent. Et cette maison couleur de terre et festonnée de tuiles roses, elle est bien à la ressemblance des vie
224 la nous conduit tout au plus à élargir à toute la terre le champ des querelles de famille. La seule fraternité réelle, la seu
225 à le centre vivant de toute réalité réelle sur la terre . Je dois croire qu’à cet événement central doivent se rapporter toute
226 ter ce qu’elle découvre sur la face immense de la terre . — Clartés rationnelles : empruntées à l’Astre invisible. Matinée
227 uent l’instant de la séparation des eaux et de la terre , dans un chaos brillant d’où montent des vapeurs d’aube d’été. « Un v
228 s un certain temps, je jette quelques poignées de terre sur tous ces ventres. Ils vont se coucher un peu plus loin. Un ou deu
229 onales pour la viticulture ; mettre en commun les terres d’un petit village ; vendre le vin du pays dans les épiceries du pays
230 ’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse la terre pour la ville. (« C’est mort, ici ! » phrase entendue un peu partout
99 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
231 carton goudronné. Petites allées de campagne, en terre noire. Parfois on voit une haie fleurie, un buisson qui surplombe une
100 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
232 indivisible. Dieu est au ciel, sa loi est sur la terre , et les prêtres sont là pour veiller sur l’Alliance. Et si ces « cler
233 iscours prophétiques, parmi tous les chants de la terre , ont réellement rythmé l’action et vérifié l’étymologie grecque de po
234 es qui sont en haut dans les cieux, en bas sur la terre , et dans les eaux plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce
235 as sur la terre, et dans les eaux plus bas que la terre . » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’aut