1
igine dans l’œuvre de Gide. Entre les Nourritures
terrestres
, les Caves du Vatican et Dada, il y a place pour tous les chaînons d’
2
proche d’une grandeur où se perdraient nos amours
terrestres
dans d’imprévisibles transfigurations, — l’heure anxieuse et mélancol
3
illusions des reflets qui ne livrent que le côté
terrestre
des choses dont l’autre moitié sera toujours cachée, ainsi la Lune et
4
concerne les fins les plus hautes de l’existence
terrestre
. « Un fait de notre vie ne vaut pas en tant qu’il est vrai, mais en t
5
d’être de son incorporation ; mais les résultats
terrestres
de cet effort ne nous mériteront jamais le Pardon ; ils mériteront to
6
étendrait fonder notre salut sur une organisation
terrestre
quelle qu’elle soit. Il ne suit pas de là, bien au contraire, que nou
7
proche d’une grandeur où se perdraient nos amours
terrestres
dans d’imprévisibles transfigurations — l’heure anxieuse et mélancoli
8
éelles, ces reflets qui nous illuminent le visage
terrestre
des choses dont l’autre moitié sera toujours cachée, ainsi la Lune et
9
te parle de la même façon, mais pense à cette vie
terrestre
. Kierkegaard (Journal). La volonté de rupture est l’origine même du
10
r des choses de la foi dans le langage du bonheur
terrestre
. La rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si
11
e existence personnelle ou du cours de l’histoire
terrestre
. Voici alors les chrétiens qui viennent nous parler d’une Révélation.
12
s du monde : l’origine et la fin de son existence
terrestre
. Dès lors, ceux qui croient détenir le pouvoir de sauver l’homme en s
13
e d’un ordre radicalement hétérogène à tout ordre
terrestre
. V. — Nous n’ignorons pas que l’expression de « révolution spiritue
14
on point une morale prudente, garantie de bonheur
terrestre
ou céleste. Car cette rencontre est mortelle à l’homme. Et c’est par
15
donner à l’homme une vision réaliste de son sort
terrestre
, et le sobre courage d’avouer sa dégradation. Un vrai roman chrétien
16
us subversive, est la doctrine d’un certain ordre
terrestre
, d’un certain aménagement des activités, de la durée, des créations h
17
, de la durée, des créations humaines. Tout ordre
terrestre
suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’il devrait
18
e humain, ne conduit pas mécaniquement au paradis
terrestre
. Aux uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’homme, par igno
19
e, ni droite ni gauche. Pessimisme quant aux fins
terrestres
, mais impliquant l’activité de l’homme considérée comme un service né
20
donner à l’homme une vision réaliste de son sort
terrestre
, et le sobre courage d’avouer sa dégradation. Un vrai roman chrétien
21
us subversive, est la doctrine d’un certain ordre
terrestre
, d’un certain aménagement des activités, de la durée, des créations h
22
, de la durée, des créations humaines. Tout ordre
terrestre
suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’il devrait
23
e humain, ne conduit pas mécaniquement au paradis
terrestre
. Aux uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’homme, par igno
24
ni droite ni gauche26. Pessimisme quant aux fins
terrestres
, mais impliquant l’activité de l’homme considérée comme un service né
25
d’être de son incorporation ; mais les résultats
terrestres
de cet effort ne nous mériteront jamais le Pardon ; ils mériteront to
26
qui prétendraient fonder notre salut sur un ordre
terrestre
. Mais toutes ces négations, nous les déclarerons au nom d’une espéran
27
ragique le problème de l’aménagement des intérêts
terrestres
. Il les prend au sérieux dans la mesure où il croit : c’est une des c
28
prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort
terrestre
. C’est que le salut, pour lui, est lié au succès de son effort. Pas d
29
me de mon action, il y aura un échec ou un succès
terrestre
, peu importe : ce qui importe, c’est que l’action ait été faite en ve
30
te parle de la même façon, mais pense à cette vie
terrestre
Kierkegaard (Journal). La volonté de rupture est l’origine même du c
31
r des choses de la foi dans le langage du bonheur
terrestre
. La rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si
32
s du monde : l’origine et la fin de son existence
terrestre
. Dès lors, ceux qui croient détenir le pouvoir de sauver l’homme en s
33
jamais justiciable de sa réussite ou de son échec
terrestre
. On peut et on doit dire plus : l’issue terrestre de l’aventure chrét
34
terrestre. On peut et on doit dire plus : l’issue
terrestre
de l’aventure chrétienne est connue depuis le Christ, elle a été préd
35
gions, celle qui concerne le sens total de la vie
terrestre
. Je dis bien le sens, la direction. Le sens de la vie chrétienne est
36
derne du bonheur n’est qu’un reflet, et un reflet
terrestre
et trouble, de cette félicité promise à ceux qui auront gardé la foi.
37
bonheur65. Il indique à chaque homme sa vocation
terrestre
. Or une vocation, c’est avant tout une entreprise qui ne laisse aucun
38
us subversive, est la doctrine d’un certain ordre
terrestre
, d’un certain aménagement des activités, de la durée, des créations h
39
, de la durée, des créations humaines. Tout ordre
terrestre
suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’il devrait
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e humain, ne conduit pas mécaniquement au paradis
terrestre
. Aux uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’homme, par igno
41
e, ni droite ni gauche. Pessimisme quant aux fins
terrestres
, mais impliquant l’activité de l’homme considérée comme un service né
42
d’être de son incorporation ; mais les résultats
terrestres
de cet effort ne nous mériteront jamais le Pardon ; ils mériteront to
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qui prétendraient fonder notre salut sur un ordre
terrestre
. Mais toutes ces négations, nous les déclarerons au nom d’une espéran
44
ragique le problème de l’aménagement des intérêts
terrestres
. Il les prend au sérieux dans la mesure où il croit : c’est une des c
45
prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort
terrestre
. C’est que le salut, pour lui, est lié au succès de son effort. Pas d
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me de mon action, il y aura un échec ou un succès
terrestre
, peu importe : ce qui importe, c’est que l’action ait été faite en ve
47
te parle de la même façon, mais pense à cette vie
terrestre
. Kierkegaard (Journal). La volonté de rupture est l’origine même du
48
r des choses de la foi dans le langage du bonheur
terrestre
. La rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si
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s du monde : l’origine et la fin de son existence
terrestre
. Dès lors, ceux qui croient détenir le pouvoir de sauver l’homme en s
50
jamais justiciable de sa réussite ou de son échec
terrestre
. On peut et on doit dire plus : l’issue terrestre de l’aventure chrét
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terrestre. On peut et on doit dire plus : l’issue
terrestre
de l’aventure chrétienne est connue depuis le Christ, elle a été préd
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gions, celle qui concerne le sens total de la vie
terrestre
. Je dis bien le sens, la direction. Le sens de la vie chrétienne est
53
derne du bonheur n’est qu’un reflet, et un reflet
terrestre
et trouble, de cette félicité promise à ceux qui auront gardé la foi.
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bonheur57. Il indique à chaque homme sa vocation
terrestre
. Or, une vocation, c’est avant tout une entreprise qui ne laisse aucu
55
impuissant amour « moral », renverser les données
terrestres
, tenter le contact par la haine, il n’aboutit jamais à saisir son pro
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action du temps qui nous sépare de son apparition
terrestre
. Notre formation historique et psychologique nous y invite. Bien plus
57
de grâce, prisonniers que nous sommes de la forme
terrestre
, nous prêchons une victoire acquise et le retour promis de cette just
58
u’il veut porter l’empreinte de certains intérêts
terrestres
, et le méprise en tant qu’il cherche à s’affranchir de ce genre de pr
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a jamais « porté l’empreinte de certains intérêts
terrestres
», et conséquemment, si l’on a le droit d’opposer esprit pur à esprit
60
ses ingénieurs que d’établir les plans du paradis
terrestre
; il y a le puissant mouvement panafricain, si mal connu en Europe ;
61
xactement : Diesseitigkeit, qualité de ce qui est
terrestre
, de ce qui concerne l’ici-bas, par opposition à tout au-delà transcen
62
du crédit, et de la jouissance actuelle des biens
terrestres
. Une seule chose intéresse le théologien moderniste ou libéral : l’ex
63
xactement : Diesseitigkeit, qualité de ce qui est
terrestre
, de ce qui concerne l’ici-bas, par opposition à tout au-delà transcen
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du crédit, et de la jouissance actuelle des biens
terrestres
. Une seule chose intéresse le théologien moderniste ou libéral : l’ex
65
e des fins dernières : Royaume de Dieu ou paradis
terrestre
? Nous arrivons maintenant, toute équivoque grossière dissipée en
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r tout le reste. Le communisme prépare un paradis
terrestre
, le paradis temporel de l’homme ; le christianisme prépare un Royaume
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amène à la conception d’une intendance des biens
terrestres
, dont ils auraient à assumer l’office : usant de ces richesses « comm
68
e la vie, mais bien la mort libératrice des liens
terrestres
: comme l’a magnifiquement montré Wagner. C’est cet Amour mystique, b
69
c’était la mort divinisante, libération des liens
terrestres
. Mais pour celui que le mythe vient tourmenter sans lui révéler son s
70
ssentielle de la passion mystique d’être sans fin
terrestre
— et c’est par là que cette passion se détachait des rythmes du désir
71
t plus des signes dans le ciel, mais des réalités
terrestres
et brutales qui nous avertissent aujourd’hui du caractère religieux d
72
rimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie
terrestre
et temporelle ne mérite pas d’être adorée, ni même tuée, mais peut êt
73
on, c’est-à-dire ayant son fondement dans le plan
terrestre
, dans l’homme. Seul un point qui serait au-delà de notre monde pourra
74
ve est « tantôt un écho du supraterrestre dans le
terrestre
, tantôt un reflet du terrestre dans le supraterrestre » ; ou encore :
75
aterrestre dans le terrestre, tantôt un reflet du
terrestre
dans le supraterrestre » ; ou encore : « Ce qui rêve en nous, c’est l
76
la passion est une ascèse. Elle s’oppose à la vie
terrestre
d’une manière d’autant plus efficace qu’elle prend la forme du désir,
77
cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies
terrestres
. Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confondre l’attrait du sexe
78
fier. L’accomplissement de l’Amour nie tout amour
terrestre
. Et son Bonheur nie tout bonheur terrestre. Considéré du point de vue
79
amour terrestre. Et son Bonheur nie tout bonheur
terrestre
. Considéré du point de vue de la vie, un tel Amour ne saurait être qu
80
ans rémission, l’irrévocable hostilité de la Nuit
terrestre
et du Jour transcendant ? Non, car voici la suite du passage : Et l
81
ficiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme
terrestre
du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et so
82
e la vraie 49 Lumière en attendant l’aube du jour
terrestre
: cette aube qui doit le réunir à son « copain » de route, et donc d’
83
e que de mourir. La vie, c’est en effet le jour
terrestre
des êtres contingents et le tourment de la matière ; mais la mort c’e
84
ante, mais au contraire accepte les limites de sa
terrestre
vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers
85
’on préfère cependant à toute joie et à tout bien
terrestre
. Déplorer que les mots trahissent le sentiment « ineffable » et qu’il
86
ésir, conscient ou non, d’échapper à la condition
terrestre
insupportable, et si l’on est en droit d’y voir le rudiment d’un appe
87
u’il chante, et le danger de s’arrêter aux formes
terrestres
qui n’en sont qu’un reflet : De même que la tigresse, dans sa grande
88
finalement à la Norme du Jour. Car c’est le jour
terrestre
qui pour la première fois, depuis l’apparition du mythe au xiie sièc
89
iait dans la mort l’entière dissolution des liens
terrestres
. 15.Le romantisme allemand C’est à partir de l’état d’âme senti
90
se en eux, entre les lois inacceptables de la vie
terrestre
et finie, et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle ma
91
e, à la limite, la mort, le renoncement aux biens
terrestres
. C’est ce que nous ne voulons plus, dès que cela nous devient clair.
92
’était la mort divinisante, libératrice des liens
terrestres
. Mais pour celui que le mythe vient tourmenter sans lui révéler son s
93
rimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie
terrestre
et temporelle ne mérite pas d’être adorée, ni même tuée, mais peut êt
94
laves et des citoyens riches. Leur lien n’est pas
terrestre
: il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas terrestre : il s’est ass
95
stre : il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas
terrestre
: il s’est assis au Ciel à la droite de Dieu. Leurs ambitions non plu
96
ite de Dieu. Leurs ambitions non plus ne sont pas
terrestres
, car ce qu’elles attendent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces
97
ranscendance, une religion dont les buts purement
terrestres
ne divergent plus du tout des buts de la politique, et même se confon
98
la passion est une ascèse. Elle s’oppose à la vie
terrestre
d’une manière d’autant plus efficace qu’elle prend la forme du désir,
99
cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies
terrestres
. Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confondre l’attrait du sexe
100
fier. L’accomplissement de l’Amour nie tout amour
terrestre
. Et son Bonheur nie tout bonheur terrestre. Considéré du point de vue
101
amour terrestre. Et son Bonheur nie tout bonheur
terrestre
. Considéré du point de vue de la vie, un tel Amour ne saurait être qu
102
ans rémission, l’irrévocable hostilité de la Nuit
terrestre
et du Jour transcendant ? Non, car voici la suite du passage : Et la
103
ficiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme
terrestre
du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et so
104
vient en fait prisonnière d’un corps aux appétits
terrestres
, soumis aux lois de la procréation et de la mort. Mais le Christ est
105
e la vraie 49 lumière en attendant l’aube du jour
terrestre
: cette aube qui doit le réunir à son « copain » de route, et donc d’
106
vre que de mourir. La vie, c’est en effet le jour
terrestre
des êtres contingents et le tourment de la matière ; mais la mort, c’
107
moi distinct, du temps, de l’espace et du malheur
terrestre
, est emprunté presque littéralement à divers passages du poème103. Ma
108
ante, mais au contraire accepte les limites de sa
terrestre
vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers
109
’on préfère cependant à toute joie et à tout bien
terrestre
. Déplorer que les mots trahissent le sentiment « ineffable » et qu’il
110
ésir, conscient ou non, d’échapper à la condition
terrestre
insupportable, et si l’on est en droit d’y voir le rudiment d’un appe
111
qu’il chante et le danger de s’arrêter aux formes
terrestres
qui n’en sont qu’un reflet : De même que la tigresse, dans sa grande
112
finalement à la Norme du Jour. Car c’est le jour
terrestre
qui pour la première fois, depuis l’apparition du mythe au xiie sièc
113
iait dans la mort l’entière dissolution des liens
terrestres
. 15.Le romantisme allemand C’est à partir de l’état d’âme senti
114
se en eux, entre les lois inacceptables de la vie
terrestre
et finie, et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle ma
115
e, à la limite, la mort, le renoncement aux biens
terrestres
. C’est ce que nous ne voulons plus, dès que cela nous devient clair.
116
’était la mort divinisante, libératrice des liens
terrestres
. Il fallait donc qu’Iseut fût l’Impossible, car tout amour possible n
117
rimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie
terrestre
et temporelle ne mérite pas d’être adorée, ni même tuée, mais peut êt
118
la passion est une ascèse. Elle s’oppose à la vie
terrestre
d’une manière d’autant plus efficace qu’elle prend la forme du désir,
119
cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies
terrestres
. Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confondre l’attrait du sexe
120
fier. L’accomplissement de l’Amour nie tout amour
terrestre
. Et son Bonheur nie tout bonheur terrestre. Considéré du point de vue
121
amour terrestre. Et son Bonheur nie tout bonheur
terrestre
. Considéré du point de vue de la vie, un tel Amour ne saurait être qu
122
ans rémission, l’irrévocable hostilité de la Nuit
terrestre
et du Jour transcendant ? Non, car voici la suite du passage : « Et
123
ficiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme
terrestre
du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et so
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vient en fait prisonnière d’un corps aux appétits
terrestres
, soumis aux lois de la procréation et de la mort. Mais le Christ est
125
e la vraie 42 lumière en attendant l’aube du jour
terrestre
: cette aube qui doit le réunir à son « copain » de route, et donc d’
126
re que de mourir. La vie, c’est en effet le jour
terrestre
des êtres contingents et le tourment de la matière ; mais la mort, c’
127
moi distinct, du temps, de l’espace et du malheur
terrestre
, est emprunté presque littéralement à divers passages du poème95. Mai
128
ante, mais au contraire accepte les limites de sa
terrestre
vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers
129
’on préfère cependant à toute joie et à tout bien
terrestre
. Déplorer que les mots trahissent le sentiment « ineffable » et qu’il
130
ésir, conscient ou non, d’échapper à la condition
terrestre
insupportable, et si l’on est en droit d’y voir le rudiment d’un appe
131
qu’il chante et le danger de s’arrêter aux formes
terrestres
qui n’en sont qu’un reflet : De même que la tigresse, dans sa grande
132
finalement à la Norme du Jour. Car c’est le jour
terrestre
qui pour la première fois, depuis l’apparition du mythe au xiie sièc
133
iait dans la mort l’entière dissolution des liens
terrestres
. 15.Le romantisme allemand C’est à partir de l’état d’âme senti
134
se en eux, entre les lois inacceptables de la vie
terrestre
et finie, et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle ma
135
e, à la limite, la mort, le renoncement aux biens
terrestres
. C’est ce que nous ne voulons plus, dès que cela nous devient clair.
136
’était la mort divinisante, libératrice des liens
terrestres
. Il fallait donc qu’Iseut fût l’Impossible, car tout amour possible n
137
rimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie
terrestre
et temporelle ne mérite pas d’être adorée, ni même tuée, mais peut êt
138
fonde quant aux pouvoirs de l’homme et à ses fins
terrestres
. En appelant et préparant de toutes nos forces une Europe fédéralisée
139
laves et des citoyens riches. Leur lien n’est pas
terrestre
: il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas terrestre : il s’est ass
140
stre : il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas
terrestre
: il s’est assis au Ciel à la droite de Dieu. Leurs ambitions non plu
141
ite de Dieu. Leurs ambitions non plus ne sont pas
terrestres
, car ce qu’elles attendent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces
142
ranscendance, une religion dont les buts purement
terrestres
ne divergent plus du tout des buts de la politique, se confondent mêm
143
fonde quant aux pouvoirs de l’homme et à ses fins
terrestres
. En appelant et préparant de toutes nos forces une Europe fédéralisée
144
laves et des citoyens riches. Leur lien n’est pas
terrestre
: il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas terrestre : il s’est ass
145
stre : il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas
terrestre
: il s’est assis au Ciel à la droite de Dieu. Leurs ambitions non plu
146
ite de Dieu. Leurs ambitions non plus ne sont pas
terrestres
, car ce qu’elles attendent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces
147
ranscendance, une religion dont les buts purement
terrestres
ne divergent plus du tout des buts de la politique, se confondent mêm
148
c’est-à-dire à l’autorité qui domine les pouvoirs
terrestres
. Il s’agit donc de supprimer l’idée d’au-delà, de transcendance ; d’i
149
point de transcendance, et que ses buts purement
terrestres
non seulement ne divergent plus des buts normaux de la politique, mai
150
st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens
terrestres
et du bonheur. Ce composé ne saurait être aussi commun que les romans
151
c’est-à-dire à l’autorité qui domine les pouvoirs
terrestres
. Il s’agit donc de supprimer l’idée d’au-delà, de transcendance ; d’i
152
point de transcendance, et que ses buts purement
terrestres
non seulement ne divergent plus des buts normaux de la politique, mai
153
ndée, l’Église en la personne de Pierre, son chef
terrestre
, a voulu s’assurer de son chef céleste afin de garantir l’institution
154
st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens
terrestres
et du bonheur. Ce composé ne saurait être aussi commun que les romans
155
, c’est-à-dire l’autorité qui domine les pouvoirs
terrestres
. Il s’agit donc de supprimer l’idée d’au-delà, de transcendance ; d’i
156
point de transcendance, et que ses buts purement
terrestres
non seulement ne divergent plus des buts normaux de la politique, mai
157
ndée, l’Église en la personne de Pierre, son chef
terrestre
, a voulu s’assurer de son chef céleste afin de garantir l’institution
158
st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens
terrestres
et du bonheur. Ce composé ne saurait être aussi commun que les romans
159
une fois les fins les plus hautes de l’existence
terrestre
. « Un fait de notre vie ne vaut pas en tant qu’il est vrai, mais en t
160
fût juste assez grand pour servir de refuge, soit
terrestre
ou céleste, à leur vie individuelle, — à leur vie contre leur idée ;
161
tenu d’espérance ou de foi, et sans autre fin que
terrestre
. École de la personne, elle peut aussi devenir une simple école de pe
162
e est « tantôt un écho du supra-terrestre dans le
terrestre
, tantôt un reflet du terrestre dans le supra-terrestre » ; ou encore
163
-terrestre dans le terrestre, tantôt un reflet du
terrestre
dans le supra-terrestre » ; ou encore : « Ce qui rêve en nous, c’est
164
qu’on ne fera sauter que des tranches de l’écorce
terrestre
, comme si vous peliez une orange. Les dames étaient ravies, les homme
165
prête à pénétrer dans l’abîme de la manifestation
terrestre
. Il porte les deux symboles féminin et masculin : ses cheveux clairs
166
hies sociales. Il n’a plus besoin de la puissance
terrestre
(les épées) ; des sacrements, rites et prêtres des religions établies
167
s pour aller au Paradis que pour jouir du paradis
terrestre
que pourrait être l’Amérique, si seulement tous ses habitants se déci
168
’organise, et tend à se confondre avec la société
terrestre
, mais alors la foi tend à se confondre avec la morale du bourg ; ou b
169
parer par subterfuge, afin de s’assurer un empire
terrestre
. Doutons que la philanthropie préside au vol de Tantale, quand il est
170
que autre réalité collective. Leur lien n’est pas
terrestre
d’abord, ni leur chef : il s’est assis au ciel à la droite de Dieu. L
171
droite de Dieu. Leur ambition non plus n’est pas
terrestre
: elles attendent la fin des temps. Et cependant, elles constituent b
172
qu’on ne fera sauter que des tranches de l’écorce
terrestre
, comme si vous peliez une orange. Les dames étaient ravies, les homme
173
qu’on ne fera sauter que des tranches de l’écorce
terrestre
, comme si vous peliez une orange. Les dames étaient ravies, les homme
174
st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens
terrestres
et du bonheur… L’amour-passion ne peut exister que dans une civilisat
175
de concentration, peu enclin au mépris des biens
terrestres
, et religieusement convaincu que le bonheur est le but de la vie : n’
176
parer par subterfuge, afin de s’assurer un empire
terrestre
. Doutons que la philanthropie préside au vol de Tantale, quand il est
177
s pour aller au Paradis que pour jouir du paradis
terrestre
que pourrait être l’Amérique, si seulement tous ses habitants se déci
178
’organise, et tend à se confondre avec la société
terrestre
, mais alors la foi tend à se confondre avec la morale du bourg ; ou b
179
st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens
terrestres
et du bonheur… L’amour-passion ne peut exister que dans une civilisat
180
de concentration, peu enclin au mépris des biens
terrestres
, et religieusement convaincu que le bonheur est le but de la vie : n’
181
que l’on rate ici-bas. La révolte des satellites
terrestres
de Moscou écrasée pour un temps seulement — aura donc précédé de peu
182
de lumière, contrastant avec l’Occident du monde
terrestre
et l’Extrême-Occident de la Matière pure. L’ange qui apparaît à l’ade
183
l’on connaît le mieux… » (Il s’agit de notre vie
terrestre
.) Dans son Récit de l’exil occidental de l’âme, Sohrawardi décrit le
184
ntervenait par de libres actions dans l’existence
terrestre
du peuple élu : dès lors, celle-ci ne dépendait plus des astres ni d’
185
tchev compensera de la même manière l’élimination
terrestre
du régime, auquel on verra se convertir aussitôt les derniers bourgeo
186
de lumière, contrastant avec l’Occident du monde
terrestre
et l’Extrême-Occident de la Matière pure. L’ange qui apparaît à l’ade
187
l’on connaît le mieux… » (Il s’agit de notre vie
terrestre
.) Dans son Récit de l’Exil occidental de l’âme, Sohrawardi décrit le
188
ntervenait par de libres actions dans l’existence
terrestre
du peuple élu : dès lors, celle-ci ne dépendait plus des astres ni d’
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a bénéficié en retour, l’exploration de l’espace
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nous ayant révélé récemment des civilisations d’une antiquité insoupç
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stater que l’exploration systématique de l’espace
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et cosmique fut entreprise par les Européens, et par eux seuls, et qu
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. Comme l’un de nous il vint demeurer en ce monde
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plein de tribulations… l’âme dévote doit le suivre et se tenir à lui
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-breton, au moins depuis son expulsion du paradis
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. c) L’étymologie sémitique, dérivant Europe de ereb, qui veut dire s
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, c’est-à-dire : la partie précieuse de l’univers
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, la perle de la sphère, le cerveau d’un vaste corps ?16 Ailleurs en
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u regnum Europae se détache de l’idée d’un empire
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— qui déjà ne se compose plus que de regna, c’est-à-dire d’une multip
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réunie de l’espèce humaine, avance même ces fins
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particulières… Ce système une fois généralisé, et la paix perpétuelle
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rope et au monde : Christ, en assignant pour but
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ultime à la société civile, l’unification totale de la famille humain
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rent à la Renaissance nos Découvreurs de l’espace
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et du temps de l’humanité. Ceci m’amène à ma troisième raison d’avoir