1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 igine dans l’œuvre de Gide. Entre les Nourritures terrestres , les Caves du Vatican et Dada, il y a place pour tous les chaînons d’
2 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
2 proche d’une grandeur où se perdraient nos amours terrestres dans d’imprévisibles transfigurations, — l’heure anxieuse et mélancol
3 illusions des reflets qui ne livrent que le côté terrestre des choses dont l’autre moitié sera toujours cachée, ainsi la Lune et
3 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
4 concerne les fins les plus hautes de l’existence terrestre . « Un fait de notre vie ne vaut pas en tant qu’il est vrai, mais en t
4 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
5 d’être de son incorporation ; mais les résultats terrestres de cet effort ne nous mériteront jamais le Pardon ; ils mériteront to
6 étendrait fonder notre salut sur une organisation terrestre quelle qu’elle soit. Il ne suit pas de là, bien au contraire, que nou
5 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
7 proche d’une grandeur où se perdraient nos amours terrestres dans d’imprévisibles transfigurations — l’heure anxieuse et mélancoli
8 éelles, ces reflets qui nous illuminent le visage terrestre des choses dont l’autre moitié sera toujours cachée, ainsi la Lune et
6 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
9 te parle de la même façon, mais pense à cette vie terrestre . Kierkegaard (Journal). La volonté de rupture est l’origine même du
10 r des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre . La rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si
7 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
11 e existence personnelle ou du cours de l’histoire terrestre . Voici alors les chrétiens qui viennent nous parler d’une Révélation.
8 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
12 s du monde : l’origine et la fin de son existence terrestre . Dès lors, ceux qui croient détenir le pouvoir de sauver l’homme en s
9 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
13 e d’un ordre radicalement hétérogène à tout ordre terrestre .   V. — Nous n’ignorons pas que l’expression de « révolution spiritue
10 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
14 on point une morale prudente, garantie de bonheur terrestre ou céleste. Car cette rencontre est mortelle à l’homme. Et c’est par
11 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
15 donner à l’homme une vision réaliste de son sort terrestre , et le sobre courage d’avouer sa dégradation. Un vrai roman chrétien
12 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
16 us subversive, est la doctrine d’un certain ordre terrestre , d’un certain aménagement des activités, de la durée, des créations h
17 , de la durée, des créations humaines. Tout ordre terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’il devrait
18 e humain, ne conduit pas mécaniquement au paradis terrestre . Aux uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’homme, par igno
19 e, ni droite ni gauche. Pessimisme quant aux fins terrestres , mais impliquant l’activité de l’homme considérée comme un service né
13 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
20 donner à l’homme une vision réaliste de son sort terrestre , et le sobre courage d’avouer sa dégradation. Un vrai roman chrétien
14 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
21 us subversive, est la doctrine d’un certain ordre terrestre , d’un certain aménagement des activités, de la durée, des créations h
22 , de la durée, des créations humaines. Tout ordre terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’il devrait
23 e humain, ne conduit pas mécaniquement au paradis terrestre . Aux uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’homme, par igno
24 ni droite ni gauche26. Pessimisme quant aux fins terrestres , mais impliquant l’activité de l’homme considérée comme un service né
15 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
25 d’être de son incorporation ; mais les résultats terrestres de cet effort ne nous mériteront jamais le Pardon ; ils mériteront to
26 qui prétendraient fonder notre salut sur un ordre terrestre . Mais toutes ces négations, nous les déclarerons au nom d’une espéran
16 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
27 ragique le problème de l’aménagement des intérêts terrestres . Il les prend au sérieux dans la mesure où il croit : c’est une des c
28 prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terrestre . C’est que le salut, pour lui, est lié au succès de son effort. Pas d
29 me de mon action, il y aura un échec ou un succès terrestre , peu importe : ce qui importe, c’est que l’action ait été faite en ve
17 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
30 te parle de la même façon, mais pense à cette vie terrestre Kierkegaard (Journal). La volonté de rupture est l’origine même du c
31 r des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre . La rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si
18 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
32 s du monde : l’origine et la fin de son existence terrestre . Dès lors, ceux qui croient détenir le pouvoir de sauver l’homme en s
19 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
33 jamais justiciable de sa réussite ou de son échec terrestre . On peut et on doit dire plus : l’issue terrestre de l’aventure chrét
34 terrestre. On peut et on doit dire plus : l’issue terrestre de l’aventure chrétienne est connue depuis le Christ, elle a été préd
35 gions, celle qui concerne le sens total de la vie terrestre . Je dis bien le sens, la direction. Le sens de la vie chrétienne est
20 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
36 derne du bonheur n’est qu’un reflet, et un reflet terrestre et trouble, de cette félicité promise à ceux qui auront gardé la foi.
37 bonheur65. Il indique à chaque homme sa vocation terrestre . Or une vocation, c’est avant tout une entreprise qui ne laisse aucun
21 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
38 us subversive, est la doctrine d’un certain ordre terrestre , d’un certain aménagement des activités, de la durée, des créations h
39 , de la durée, des créations humaines. Tout ordre terrestre suppose une conception de l’homme, tel qu’il est ou tel qu’il devrait
40 e humain, ne conduit pas mécaniquement au paradis terrestre . Aux uns et aux autres, il reproche de déshumaniser l’homme, par igno
41 e, ni droite ni gauche. Pessimisme quant aux fins terrestres , mais impliquant l’activité de l’homme considérée comme un service né
22 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
42 d’être de son incorporation ; mais les résultats terrestres de cet effort ne nous mériteront jamais le Pardon ; ils mériteront to
43 qui prétendraient fonder notre salut sur un ordre terrestre . Mais toutes ces négations, nous les déclarerons au nom d’une espéran
23 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
44 ragique le problème de l’aménagement des intérêts terrestres . Il les prend au sérieux dans la mesure où il croit : c’est une des c
45 prend au tragique « jusqu’à la gauche » son sort terrestre . C’est que le salut, pour lui, est lié au succès de son effort. Pas d
46 me de mon action, il y aura un échec ou un succès terrestre , peu importe : ce qui importe, c’est que l’action ait été faite en ve
24 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
47 te parle de la même façon, mais pense à cette vie terrestre . Kierkegaard (Journal). La volonté de rupture est l’origine même du
48 r des choses de la foi dans le langage du bonheur terrestre . La rupture que nous voulons n’aura de conséquences politiques que si
25 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Humanisme et christianisme
49 s du monde : l’origine et la fin de son existence terrestre . Dès lors, ceux qui croient détenir le pouvoir de sauver l’homme en s
26 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
50 jamais justiciable de sa réussite ou de son échec terrestre . On peut et on doit dire plus : l’issue terrestre de l’aventure chrét
51 terrestre. On peut et on doit dire plus : l’issue terrestre de l’aventure chrétienne est connue depuis le Christ, elle a été préd
52 gions, celle qui concerne le sens total de la vie terrestre . Je dis bien le sens, la direction. Le sens de la vie chrétienne est
27 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
53 derne du bonheur n’est qu’un reflet, et un reflet terrestre et trouble, de cette félicité promise à ceux qui auront gardé la foi.
54 bonheur57. Il indique à chaque homme sa vocation terrestre . Or, une vocation, c’est avant tout une entreprise qui ne laisse aucu
28 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
55 impuissant amour « moral », renverser les données terrestres , tenter le contact par la haine, il n’aboutit jamais à saisir son pro
29 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
56 action du temps qui nous sépare de son apparition terrestre . Notre formation historique et psychologique nous y invite. Bien plus
30 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
57 de grâce, prisonniers que nous sommes de la forme terrestre , nous prêchons une victoire acquise et le retour promis de cette just
31 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sur l’esprit incarné (février 1936)
58 u’il veut porter l’empreinte de certains intérêts terrestres , et le méprise en tant qu’il cherche à s’affranchir de ce genre de pr
59 a jamais « porté l’empreinte de certains intérêts terrestres  », et conséquemment, si l’on a le droit d’opposer esprit pur à esprit
32 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
60 ses ingénieurs que d’établir les plans du paradis terrestre  ; il y a le puissant mouvement panafricain, si mal connu en Europe ;
33 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
61 xactement : Diesseitigkeit, qualité de ce qui est terrestre , de ce qui concerne l’ici-bas, par opposition à tout au-delà transcen
34 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
62 du crédit, et de la jouissance actuelle des biens terrestres . Une seule chose intéresse le théologien moderniste ou libéral : l’ex
35 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
63 xactement : Diesseitigkeit, qualité de ce qui est terrestre , de ce qui concerne l’ici-bas, par opposition à tout au-delà transcen
36 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
64 du crédit, et de la jouissance actuelle des biens terrestres . Une seule chose intéresse le théologien moderniste ou libéral : l’ex
37 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
65 e des fins dernières : Royaume de Dieu ou paradis terrestre  ? Nous arrivons maintenant, toute équivoque grossière dissipée en
66 r tout le reste. Le communisme prépare un paradis terrestre , le paradis temporel de l’homme ; le christianisme prépare un Royaume
38 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
67 amène à la conception d’une intendance des biens terrestres , dont ils auraient à assumer l’office : usant de ces richesses « comm
39 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
68 e la vie, mais bien la mort libératrice des liens terrestres  : comme l’a magnifiquement montré Wagner. C’est cet Amour mystique, b
69 c’était la mort divinisante, libération des liens terrestres . Mais pour celui que le mythe vient tourmenter sans lui révéler son s
70 ssentielle de la passion mystique d’être sans fin terrestre — et c’est par là que cette passion se détachait des rythmes du désir
40 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
71 t plus des signes dans le ciel, mais des réalités terrestres et brutales qui nous avertissent aujourd’hui du caractère religieux d
41 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
72 rimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée, ni même tuée, mais peut êt
42 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
73 on, c’est-à-dire ayant son fondement dans le plan terrestre , dans l’homme. Seul un point qui serait au-delà de notre monde pourra
43 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
74 ve est « tantôt un écho du supraterrestre dans le terrestre , tantôt un reflet du terrestre dans le supraterrestre » ; ou encore :
75 aterrestre dans le terrestre, tantôt un reflet du terrestre dans le supraterrestre » ; ou encore : « Ce qui rêve en nous, c’est l
44 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
76 la passion est une ascèse. Elle s’oppose à la vie terrestre d’une manière d’autant plus efficace qu’elle prend la forme du désir,
45 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
77 cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies terrestres . Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confondre l’attrait du sexe
78 fier. L’accomplissement de l’Amour nie tout amour terrestre . Et son Bonheur nie tout bonheur terrestre. Considéré du point de vue
79 amour terrestre. Et son Bonheur nie tout bonheur terrestre . Considéré du point de vue de la vie, un tel Amour ne saurait être qu
80 ans rémission, l’irrévocable hostilité de la Nuit terrestre et du Jour transcendant ? Non, car voici la suite du passage : Et l
81 ficiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et so
82 e la vraie 49 Lumière en attendant l’aube du jour terrestre  : cette aube qui doit le réunir à son « copain » de route, et donc d’
83 e que de mourir. La vie, c’est en effet le jour terrestre des êtres contingents et le tourment de la matière ; mais la mort c’e
46 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
84 ante, mais au contraire accepte les limites de sa terrestre vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers
85 ’on préfère cependant à toute joie et à tout bien terrestre . Déplorer que les mots trahissent le sentiment « ineffable » et qu’il
86 ésir, conscient ou non, d’échapper à la condition terrestre insupportable, et si l’on est en droit d’y voir le rudiment d’un appe
47 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
87 u’il chante, et le danger de s’arrêter aux formes terrestres qui n’en sont qu’un reflet : De même que la tigresse, dans sa grande
88 finalement à la Norme du Jour. Car c’est le jour terrestre qui pour la première fois, depuis l’apparition du mythe au xiie sièc
89 iait dans la mort l’entière dissolution des liens terrestres . 15.Le romantisme allemand C’est à partir de l’état d’âme senti
90 se en eux, entre les lois inacceptables de la vie terrestre et finie, et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle ma
91 e, à la limite, la mort, le renoncement aux biens terrestres . C’est ce que nous ne voulons plus, dès que cela nous devient clair.
48 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
92 ’était la mort divinisante, libératrice des liens terrestres . Mais pour celui que le mythe vient tourmenter sans lui révéler son s
49 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
93 rimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée, ni même tuée, mais peut êt
50 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
94 laves et des citoyens riches. Leur lien n’est pas terrestre  : il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas terrestre : il s’est ass
95 stre : il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas terrestre  : il s’est assis au Ciel à la droite de Dieu. Leurs ambitions non plu
96 ite de Dieu. Leurs ambitions non plus ne sont pas terrestres , car ce qu’elles attendent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces
97 ranscendance, une religion dont les buts purement terrestres ne divergent plus du tout des buts de la politique, et même se confon
51 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
98 la passion est une ascèse. Elle s’oppose à la vie terrestre d’une manière d’autant plus efficace qu’elle prend la forme du désir,
52 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
99 cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies terrestres . Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confondre l’attrait du sexe
100 fier. L’accomplissement de l’Amour nie tout amour terrestre . Et son Bonheur nie tout bonheur terrestre. Considéré du point de vue
101 amour terrestre. Et son Bonheur nie tout bonheur terrestre . Considéré du point de vue de la vie, un tel Amour ne saurait être qu
102 ans rémission, l’irrévocable hostilité de la Nuit terrestre et du Jour transcendant ? Non, car voici la suite du passage : Et la
103 ficiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et so
104 vient en fait prisonnière d’un corps aux appétits terrestres , soumis aux lois de la procréation et de la mort. Mais le Christ est
105 e la vraie 49 lumière en attendant l’aube du jour terrestre  : cette aube qui doit le réunir à son « copain » de route, et donc d’
106 vre que de mourir. La vie, c’est en effet le jour terrestre des êtres contingents et le tourment de la matière ; mais la mort, c’
107 moi distinct, du temps, de l’espace et du malheur terrestre , est emprunté presque littéralement à divers passages du poème103. Ma
53 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
108 ante, mais au contraire accepte les limites de sa terrestre vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers
109 ’on préfère cependant à toute joie et à tout bien terrestre . Déplorer que les mots trahissent le sentiment « ineffable » et qu’il
110 ésir, conscient ou non, d’échapper à la condition terrestre insupportable, et si l’on est en droit d’y voir le rudiment d’un appe
54 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
111 qu’il chante et le danger de s’arrêter aux formes terrestres qui n’en sont qu’un reflet : De même que la tigresse, dans sa grande
112 finalement à la Norme du Jour. Car c’est le jour terrestre qui pour la première fois, depuis l’apparition du mythe au xiie sièc
113 iait dans la mort l’entière dissolution des liens terrestres . 15.Le romantisme allemand C’est à partir de l’état d’âme senti
114 se en eux, entre les lois inacceptables de la vie terrestre et finie, et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle ma
115 e, à la limite, la mort, le renoncement aux biens terrestres . C’est ce que nous ne voulons plus, dès que cela nous devient clair.
55 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
116 ’était la mort divinisante, libératrice des liens terrestres . Il fallait donc qu’Iseut fût l’Impossible, car tout amour possible n
56 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
117 rimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée, ni même tuée, mais peut êt
57 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
118 la passion est une ascèse. Elle s’oppose à la vie terrestre d’une manière d’autant plus efficace qu’elle prend la forme du désir,
58 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
119 cette nostalgie qui nous fait mépriser les joies terrestres . Mais symbole équivoque puisqu’il tend à confondre l’attrait du sexe
120 fier. L’accomplissement de l’Amour nie tout amour terrestre . Et son Bonheur nie tout bonheur terrestre. Considéré du point de vue
121 amour terrestre. Et son Bonheur nie tout bonheur terrestre . Considéré du point de vue de la vie, un tel Amour ne saurait être qu
122 ans rémission, l’irrévocable hostilité de la Nuit terrestre et du Jour transcendant ? Non, car voici la suite du passage : « Et
123 ficiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du culte de l’Éros, envahit la psyché des élites mal converties et so
124 vient en fait prisonnière d’un corps aux appétits terrestres , soumis aux lois de la procréation et de la mort. Mais le Christ est
125 e la vraie 42 lumière en attendant l’aube du jour terrestre  : cette aube qui doit le réunir à son « copain » de route, et donc d’
126 re que de mourir. La vie, c’est en effet le jour terrestre des êtres contingents et le tourment de la matière ; mais la mort, c’
127 moi distinct, du temps, de l’espace et du malheur terrestre , est emprunté presque littéralement à divers passages du poème95. Mai
59 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
128 ante, mais au contraire accepte les limites de sa terrestre vocation. « Rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’attire vers
129 ’on préfère cependant à toute joie et à tout bien terrestre . Déplorer que les mots trahissent le sentiment « ineffable » et qu’il
130 ésir, conscient ou non, d’échapper à la condition terrestre insupportable, et si l’on est en droit d’y voir le rudiment d’un appe
60 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
131 qu’il chante et le danger de s’arrêter aux formes terrestres qui n’en sont qu’un reflet : De même que la tigresse, dans sa grande
132 finalement à la Norme du Jour. Car c’est le jour terrestre qui pour la première fois, depuis l’apparition du mythe au xiie sièc
133 iait dans la mort l’entière dissolution des liens terrestres . 15.Le romantisme allemand C’est à partir de l’état d’âme senti
134 se en eux, entre les lois inacceptables de la vie terrestre et finie, et le désir d’une transgression de nos limites, mortelle ma
135 e, à la limite, la mort, le renoncement aux biens terrestres . C’est ce que nous ne voulons plus, dès que cela nous devient clair.
61 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
136 ’était la mort divinisante, libératrice des liens terrestres . Il fallait donc qu’Iseut fût l’Impossible, car tout amour possible n
62 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
137 rimant, Agapè l’en délivre. Agapè sait que la vie terrestre et temporelle ne mérite pas d’être adorée, ni même tuée, mais peut êt
63 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
138 fonde quant aux pouvoirs de l’homme et à ses fins terrestres . En appelant et préparant de toutes nos forces une Europe fédéralisée
64 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
139 laves et des citoyens riches. Leur lien n’est pas terrestre  : il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas terrestre : il s’est ass
140 stre : il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas terrestre  : il s’est assis au Ciel à la droite de Dieu. Leurs ambitions non plu
141 ite de Dieu. Leurs ambitions non plus ne sont pas terrestres , car ce qu’elles attendent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces
142 ranscendance, une religion dont les buts purement terrestres ne divergent plus du tout des buts de la politique, se confondent mêm
65 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
143 fonde quant aux pouvoirs de l’homme et à ses fins terrestres . En appelant et préparant de toutes nos forces une Europe fédéralisée
66 1940, Politique de la personne (1946). À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
144 laves et des citoyens riches. Leur lien n’est pas terrestre  : il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas terrestre : il s’est ass
145 stre : il est dans l’au-delà. Leur chef n’est pas terrestre  : il s’est assis au Ciel à la droite de Dieu. Leurs ambitions non plu
146 ite de Dieu. Leurs ambitions non plus ne sont pas terrestres , car ce qu’elles attendent, c’est la fin des temps. Et cependant, ces
147 ranscendance, une religion dont les buts purement terrestres ne divergent plus du tout des buts de la politique, se confondent mêm
67 1942, La Part du diable. Hitler ou l’alibi
148 c’est-à-dire à l’autorité qui domine les pouvoirs terrestres . Il s’agit donc de supprimer l’idée d’au-delà, de transcendance ; d’i
149 point de transcendance, et que ses buts purement terrestres non seulement ne divergent plus des buts normaux de la politique, mai
68 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
150 st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens terrestres et du bonheur. Ce composé ne saurait être aussi commun que les romans
69 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
151 c’est-à-dire à l’autorité qui domine les pouvoirs terrestres . Il s’agit donc de supprimer l’idée d’au-delà, de transcendance ; d’i
152 point de transcendance, et que ses buts purement terrestres non seulement ne divergent plus des buts normaux de la politique, mai
70 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
153 ndée, l’Église en la personne de Pierre, son chef terrestre , a voulu s’assurer de son chef céleste afin de garantir l’institution
154 st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens terrestres et du bonheur. Ce composé ne saurait être aussi commun que les romans
71 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
155 , c’est-à-dire l’autorité qui domine les pouvoirs terrestres . Il s’agit donc de supprimer l’idée d’au-delà, de transcendance ; d’i
156 point de transcendance, et que ses buts purement terrestres non seulement ne divergent plus des buts normaux de la politique, mai
72 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
157 ndée, l’Église en la personne de Pierre, son chef terrestre , a voulu s’assurer de son chef céleste afin de garantir l’institution
158 st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens terrestres et du bonheur. Ce composé ne saurait être aussi commun que les romans
73 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
159 une fois les fins les plus hautes de l’existence terrestre . « Un fait de notre vie ne vaut pas en tant qu’il est vrai, mais en t
74 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
160 fût juste assez grand pour servir de refuge, soit terrestre ou céleste, à leur vie individuelle, — à leur vie contre leur idée ;
75 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
161 tenu d’espérance ou de foi, et sans autre fin que terrestre . École de la personne, elle peut aussi devenir une simple école de pe
76 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
162 e est « tantôt un écho du supra-terrestre dans le terrestre , tantôt un reflet du terrestre dans le supra-terrestre » ; ou encore 
163 -terrestre dans le terrestre, tantôt un reflet du terrestre dans le supra-terrestre » ; ou encore : « Ce qui rêve en nous, c’est
77 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Un salon atomique (26 décembre 1945)
164 qu’on ne fera sauter que des tranches de l’écorce terrestre , comme si vous peliez une orange. Les dames étaient ravies, les homme
78 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
165 prête à pénétrer dans l’abîme de la manifestation terrestre . Il porte les deux symboles féminin et masculin : ses cheveux clairs
166 hies sociales. Il n’a plus besoin de la puissance terrestre (les épées) ; des sacrements, rites et prêtres des religions établies
79 1946, Réforme, articles (1946–1980). Spiritualité américaine (19 octobre 1946)
167 s pour aller au Paradis que pour jouir du paradis terrestre que pourrait être l’Amérique, si seulement tous ses habitants se déci
168 ’organise, et tend à se confondre avec la société terrestre , mais alors la foi tend à se confondre avec la morale du bourg ; ou b
80 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
169 parer par subterfuge, afin de s’assurer un empire terrestre . Doutons que la philanthropie préside au vol de Tantale, quand il est
81 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
170 que autre réalité collective. Leur lien n’est pas terrestre d’abord, ni leur chef : il s’est assis au ciel à la droite de Dieu. L
171 droite de Dieu. Leur ambition non plus n’est pas terrestre  : elles attendent la fin des temps. Et cependant, elles constituent b
82 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
172 qu’on ne fera sauter que des tranches de l’écorce terrestre , comme si vous peliez une orange. Les dames étaient ravies, les homme
83 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
173 qu’on ne fera sauter que des tranches de l’écorce terrestre , comme si vous peliez une orange. Les dames étaient ravies, les homme
84 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
174 st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens terrestres et du bonheur… L’amour-passion ne peut exister que dans une civilisat
175 de concentration, peu enclin au mépris des biens terrestres , et religieusement convaincu que le bonheur est le but de la vie : n’
85 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
176 parer par subterfuge, afin de s’assurer un empire terrestre . Doutons que la philanthropie préside au vol de Tantale, quand il est
86 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
177 s pour aller au Paradis que pour jouir du paradis terrestre que pourrait être l’Amérique, si seulement tous ses habitants se déci
178 ’organise, et tend à se confondre avec la société terrestre , mais alors la foi tend à se confondre avec la morale du bourg ; ou b
87 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
179 st-à-dire de fidélité ; enfin le mépris des biens terrestres et du bonheur… L’amour-passion ne peut exister que dans une civilisat
180 de concentration, peu enclin au mépris des biens terrestres , et religieusement convaincu que le bonheur est le but de la vie : n’
88 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
181 que l’on rate ici-bas. La révolte des satellites terrestres de Moscou écrasée pour un temps seulement — aura donc précédé de peu
89 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
182 de lumière, contrastant avec l’Occident du monde terrestre et l’Extrême-Occident de la Matière pure. L’ange qui apparaît à l’ade
183 l’on connaît le mieux… » (Il s’agit de notre vie terrestre .) Dans son Récit de l’exil occidental de l’âme, Sohrawardi décrit le
90 1957, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La découverte du temps ou l’aventure occidentale (mars 1957)
184 ntervenait par de libres actions dans l’existence terrestre du peuple élu : dès lors, celle-ci ne dépendait plus des astres ni d’
91 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
185 tchev compensera de la même manière l’élimination terrestre du régime, auquel on verra se convertir aussitôt les derniers bourgeo
92 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
186 de lumière, contrastant avec l’Occident du monde terrestre et l’Extrême-Occident de la Matière pure. L’ange qui apparaît à l’ade
187 l’on connaît le mieux… » (Il s’agit de notre vie terrestre .) Dans son Récit de l’Exil occidental de l’âme, Sohrawardi décrit le
93 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
188 ntervenait par de libres actions dans l’existence terrestre du peuple élu : dès lors, celle-ci ne dépendait plus des astres ni d’
94 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
189 a bénéficié en retour, l’exploration de l’espace terrestre nous ayant révélé récemment des civilisations d’une antiquité insoupç
190 stater que l’exploration systématique de l’espace terrestre et cosmique fut entreprise par les Européens, et par eux seuls, et qu
95 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
191 . Comme l’un de nous il vint demeurer en ce monde terrestre plein de tribulations… l’âme dévote doit le suivre et se tenir à lui
96 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. V. Les étymologies
192 -breton, au moins depuis son expulsion du paradis terrestre . c) L’étymologie sémitique, dérivant Europe de ereb, qui veut dire s
97 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
193 , c’est-à-dire : la partie précieuse de l’univers terrestre , la perle de la sphère, le cerveau d’un vaste corps ?16 Ailleurs en
98 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VIII. « Europa vel regnum Caroli »
194 u regnum Europae se détache de l’idée d’un empire terrestre — qui déjà ne se compose plus que de regna, c’est-à-dire d’une multip
99 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
195 réunie de l’espèce humaine, avance même ces fins terrestres particulières… Ce système une fois généralisé, et la paix perpétuelle
196 rope et au monde : Christ, en assignant pour but terrestre ultime à la société civile, l’unification totale de la famille humain
100 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
197 rent à la Renaissance nos Découvreurs de l’espace terrestre et du temps de l’humanité. Ceci m’amène à ma troisième raison d’avoir