1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 a le stade et rentra dans le monde où nous vivons tous . Écœuré du désordre général, il cherche des remèdes, et nous tend les
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
2 onscient du monde, formule qui, je pense, réunira tous les suffrages. Et chacun d’en tirer de nouvelles raisons de maudire l
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925)
3 erminé par l’extérieur, — ce fou que nous portons tous en nous, — il l’a isolé, incarné, nommé : Revert. Puis il l’a poussé
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
4 hn-Perse, un Supervielle parlent avec des mots de tous les jours aux vivants et aux morts : Mère, je sais très mal comme l’o
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
5 n faits ou en situations dramatiques. Je donnerai tous les essais de M. de Voguë sur l’âme slave pour deux ou trois scènes d
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
6 aver les masses du pain quotidien de la bêtise de tous les partis, on comprendra ce que je veux dire. Il faudrait balayer, —
7 rtain « confusionnisme ». Mais sous les épaves de tous les vieux bateaux, il y a une seule mer. Nos agitations contradictoir
8 lles générations de héros de roman, lesquels sont tous éperdument égoïstes. Égoïstes avec une profonde conviction ; par vert
9 tion qui, de plus en plus, se révèle à la base de tous les problèmes modernes en littérature. Jacques Rivière s’y appliqua d
10 eur, toutes les vieilleries morales et immorales, tous les paradoxes, le chaos, etc. — Certes, aucune époque ne fut à la foi
11 le seul moi les fondements d’une éthique. Presque tous sont hantés par la peur d’une morale qui « déforme », qui mutile une
12 , les Caves du Vatican et Dada, il y a place pour tous les chaînons d’inquiétude, de malaises, de révoltes plus ou moins com
13 odes civiques. Mais que nos moralistes — presque tous les jeunes écrivains — se souviennent de penser en fonction du temps
7 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
14 ’intelligence l’avocat du diable, en montrant que tous les faits religieux admettent à côté de l’explication mystique une ex
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Jean Jouve, Paulina 1880 (avril 1926)
15 et riche de passions inconscientes qui donnent à tous les actes une signification plus profonde. (Il serait aisé de montrer
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
16 té passagère, il monologue. « Oui, je le redirai, tous mes essais furent prétextes à me dissoudre, à me perdre. » Vouloir la
10 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
17 carnaient les voix contradictoires d’un débat que tous menaient en eux-mêmes loyalement. Et ce désir d’arriver à quelque cho
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
18 quartiers de résidence ; les jardins suspendus à tous les étages soulignent de verdure l’horizontale des toitures en terras
12 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
19 ards d’une foule absurde, bienveillante, repue, —  tous paraissaient détenir un secret très simple, et un peu narquois ils me
20 à nommer peur de rire. Cette amertume au fond de tous les plaisirs, cette envie de rire quand il m’arrivait un ennui, cette
21 bles. J’ai d’autres instincts et je n’entends pas tous les cultiver pour cela seul qu’ils sont naturels : la nature est un c
13 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
22 n des phrases, ce qui s’élève en fin de compte de tous ces tableaux de violence et de passion, c’est la présence d’un tempér
14 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
23 mêlées d’une symphonie qui va peut-être composer tous les bruits de la ville en un chant immense. Il passe une possibilité
24 ve éternisé des plus voluptueuses intelligences — tous les tableaux dans le noir des musées ! — et si tu veux soudain le son
15 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
25 la hauteur d’une vertu première — et qui légitime tous les dénis de morale à quoi nous obligeaient en réalité on sait quel d
26 celui-là même qui aboutit naguère au surréalisme. Tous les héros de roman se sont mis à gesticuler « gratuitement ». Et les
27 les exemples les plus récents et significatifs ? Tous ces livres évoquent assez précisément la forme d’un entonnoir. La vie
28 omme l’a fort bien dit Ramon Fernandez, « retient tous les éléments du moi, moins le principe unificateur ». De quelques
29 ment je choisissais de laisser — et des baisers à tous les vents — qu’il eût été loisible d’attribuer comme objet à ma jubil
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
30 ation de la langue. Et parmi les modernes, il bat tous les records de l’image, ce qui nous vaut avec des bizarreries fatigan
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
31 s que d’authentiques avocats et un chapelier dont tous s’accordaient à dire qu’il ne péchait que par excès de bonne humeur p
18 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
32 y de Champvallon, et surtout Madame de Maintenon. Tous ces gens conciliant fort bien leurs intérêts immédiats à leur désir d
33 rits. On espère bien convertir de gré ou de force tous ceux qui resteront « Les enfants seront du moins catholiques, si les
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
34 ui devait contracter mon visage. Je promenais sur tous des regards angoissés, avides, implorants. Oh ! toutes les femmes que
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
35 sort un chef d’orchestre dont la baguette éteint tous les personnages et lui-même. ⁂ Le tout ne dure pas 20 minutes. Et c’e
36 s. Enfin, mon voisin, un agent, murmure : « On va tous devenir fous ! » — « Hé ! lui dis-je, si seulement. » Mais tout de mê
21 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
37 énérations nouvelles et leurs maîtres soit lu par tous ceux qui cherchent à s’orienter dans la crise moderne. M. Daniel-Rops
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
38 nargue. Il connaît enfin une solitude défendue de tous côtés par ses rires scandaleux, quelques « goujateries » affectées pa
39 e d’inconcevables compromissions où triomphe sous tous les déguisements, de Ford à Clément Vautel, le matérialisme le plus p
40 ur un autre, que c’est arrivé, ajoutant foi, dans tous les sens qu’admet ce terme, à des exaltations que leur lyrisme rendai
41 ra plus ! — morales américaines et hygiéniques en tous genres, instruction publique, situations acquises, sièges faits, auto
42 e de gramo comme par hasard nasille : Nous avons tous fait ça Plus ou moins, n’est-ce pas ? Et puis l’aiguille divague ver
43 le divague vers des souvenirs, quand nous allions tous deux, ces bonnes farces, et aussi pourtant des histoires de copains q
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
44 ussent évanouis des arcs-en-ciel de névroses dans tous les poèmes où détresse rimait avec maîtresse. École savait le mythe d
24 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
45 tableaux, de critiques d’avant-garde, ce monde où tous les extrémismes sont prônés comme vertus cardinales, et qui forme ail
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
46 utre, Drieu s’examine. Encore un ? Non, enfin un. Tous les autres y ont apporté de secrètes complaisances, ou une arrière-pe
26 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
47 ore, dans un état de sincérité perpétuelle envers tous mes élans, accueillant avec un enthousiasme juvénile, c’est-à-dire cy
48 sme social, résultante des paresses accumulées de tous les cerveaux bourgeois incapables de concevoir un monde sans vieilles
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
49 , et l’ignorance systématique, le mépris enfin de tous les principes qui sont à la base de la société même. »   Ceci est tir
50 pensent » ce goût de l’évasion caractéristique de tous les « vices romantiques ». — Citez-m’en de ces phénomènes ! — Mon Die
28 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
51 . Mais à ce mot, son visage s’assombrit un peu. «  Tous nos ennuis nous seraient épargnés si nous ne regardions que les jambe
29 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
52  ; mais, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous les prétextes que l’on a pu avancer pour légitimer l’activité littéra
53 mépris, les haines douloureuses ou grossières de tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent y voir que révoltes contre leurs mo
30 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
54 me, et les athées du Socialisme et du Communisme. Tous ceux-là travaillent à l’achèvement d’un certain monde moderne, mervei
31 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
55 os cartouches. Ni que l’indignation provoquée sur tous les bancs par certains de nos articles nous épouvante. Notre retraite
56 n’ont pas encore admis que jeunesse = révolution Tous les malentendus viennent de là. Nous sommes assez sages et assez fous
32 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
57 de son ami suicidé pour une femme qu’ils ont aimé tous deux (L’Amie du Mort.) Ou bien c’est le récit d’un été de vacances, q
33 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
58 lus propice au rêve que ma chambre où m’attendent tous les soirs quand je rentre du bureau, les gages insupportablement fami
59 mistes. De nouveau, d’un coup de dés, je bouscule tous tes calculs, ha ! tu te disais : le voilà riche, le voilà classé, le
60 ie socialiste, gros farceur, va. Quand je songe à tous ces gens qui perdent leur vie à la gagner9, et leur façon inexplicabl
34 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
61 dans sa préface, égale aux plus grands esprits de tous les temps. On me dira que Ford a mieux à faire que de philosopher. Je
62 les liens les plus subtils et les plus profonds à tous les autres membres de la Nature, choses, bêtes et anges, — le voici d
35 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
63 le tout dans le temps et l’espace. Cent années et tous les visages aimés revivent dans cette coupe de songes avec toutes leu
64 amours, il communie avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du monde ne sont que décors mouvants dans la lueur bariolé
36 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
65 son œuvre (juin 1928)ar Livre passionnant pour tous ceux que Jules Verne passionne. Pour les autres, divertissant et spir
37 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
66 gique, parce qu’elle constitue une tentation pour tous les poètes. Le désir de « plus vrai que le vrai » surexcité par l’ins
38 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
67 res… » Paul Valéry. Stéphane est maniaque, comme tous les jeunes gens de sa génération. Seulement chez lui, cela ne s’est p
68 Stéphane pense avec fièvre : « Il faudrait briser tous les miroirs. Alors tu te verrais en vérité. Peut-être te reconnaîtrai
69 l’empêchent de protester contre le miracle. Parmi tous ses mots fous, noms, baisers, appels qui reçoivent en même temps leur
70 oleil et « la mort » se conjuraient pour abaisser tous les regards. Stéphane rendu à la santé écrivait : « Ton visage me cac
71 rendu à la santé écrivait : « Ton visage me cache tous les miroirs » — à une femme qu’il aimait. m. « Miroirs, ou Comment
39 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
72 n autobiographie que son désir constant était que tous les hommes vivant sous lui conservassent la virilité et le respect de
40 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
73 s femmes), encombrée de piétons qui traversent en tous sens, évitant vivement les trams qui sonnent avec frénésie et les pet
41 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
74 re, dans les songes des grandes personnes, — puis tous se perdent, comme des souvenirs, et l’on retrouve un peu plus loin d’
42 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
75 ue reprendre la défense contre ses adversaires de tous bords. Je voudrais souligner seulement la beauté de l’effort désintér
76 é de Julien Benda, et l’obligation où nous sommes tous désormais de répondre pour nous-mêmes à sa mise en demeure. Je suis l
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
77 ut pas songer à décrire en quarante petites pages tous les méfaits de l’instruction publique. C’est à peine assez pour indiq
78 u principe de l’instruction publique, on crie sur tous les bancs : « Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? » Si ce
79 bou. 1. Je ne puis naturellement pas mentionner tous les ouvrages scientifiques. Les meilleurs sortent de l’Institut Rouss
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
80 t naturellement, la phrase sacrée : « Il faut que tous fassent la même chose, ici ! » Dans la suite, on se chargea d’illustr
81 au saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est s
82 ire que je me posai la question : est-ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première réponse fut :
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
83 e quelque instrument. Il a des idées modernes sur tous les sujets, espécialement sur la pédagogie. Ce mot revient souvent da
84 que nous en sommes aux instituteurs : ils sortent tous de la même classe sociale, de la petite bourgeoisie. Est-ce que l’esp
85 ublique, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la mauvaise époque » qui sont dans nos villes l’ap
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
86 angement des parties doivent être identiques pour tous les écoliers. Ce plan régit les huit années réglementaires de la scol
87 mot d’idéal), découle cette exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en mesure 1° d’ingurgiter la
88 là bien ta patrie. » La préparation civique Tous les pontifes de l’instruction publique sont d’accord sur ce point : l
89 réelle possible tant que la loi est la même pour tous . Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont il est aujourd’hui démo
90 ons points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonographes…ographes…graphes…graphes… Enfoncés, les perro
91 aucoup ma superstition, par ailleurs fort grande. Tous ceux qui ont eu l’occasion de comparer les bons élèves de diverses cl
92 de la race. D’autre part, il est aisé de voir que tous ces principes dérivent nécessairement du fait que l’école est publiqu
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
93 rues et places de leur ville, comme s’ils étaient tous destinés à la profession de chauffeurs de taxi. Si cette conception d
94 es de textes absurdes où l’on soulignait en rouge tous les mots en « al », tous les verbes déponents ; désormais l’étude des
95 l’on soulignait en rouge tous les mots en « al », tous les verbes déponents ; désormais l’étude des verbes actifs sera aussi
96 c’est très dangereux. Néanmoins je soupçonne dans tous ces mouvements des possibilités lointaines qui sont pour me plaire ;
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
97 conteste pas cette thèse. Elle est glorifiée dans tous les banquets officiels par des orateurs émus et il y aurait une insig
98 d des citoyens à l’œil torve. Durant l’opération, tous les crânes ont été décervelés et dotés d’une petite mécanique à quatr
99 ranle qu’après coup. Et quand vous les démoliriez tous , ma rage n’en serait pas moins légitime. Je lui donne raison par défi
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
100 rmation pour jouer au prophète, on nous promet de tous côtés de belles catastrophes. Je suis de ceux qui s’en réjouissent ma
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
101 er. Cependant, je ne crois pas qu’il soit bon que tous progressent de la même manière. Dans un système de culture spirituell
102 e bien supérieur de quelques-uns est plus utile à tous que le bien médiocre de beaucoup. La valeur vaut mieux que le nombre
103 ens l’École pour criminelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibier de potence. Ils font beaucoup de mal, ma
104 t plus même le sens. Ils les lancent à la tête de tous ceux qui les dérangent, comme des pavés, ou plutôt des grenades, avec
51 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
105 ne faut pas songer à décrire en 50 petites pages tous les méfaits de l’instruction publique. C’est à peine assez pour indiq
106 u principe de l’instruction publique, on crie sur tous les bancs : « Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? » Si ce
107 u.   1. Je ne puis naturellement pas mentionner tous les ouvrages scientifiques. Les meilleurs sortent de l’Institut Rouss
52 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
108 t naturellement, la phrase sacrée : « Il faut que tous fassent la même chose ici ! » Dans la suite, on se chargea d’illustre
109 au saturé d’évidences du type 2 et 2 font 4, ou : tous les hommes doivent être égaux en tout. Deux fois deux quatre, c’est s
110 re que je me posais la question : est-ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première réponse fut :
53 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
111 que nous en sommes aux instituteurs : ils sortent tous de la même classe sociale, de la petite bourgeoisie. Est-ce que l’esp
112 ublique, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la mauvaise époque » qui sont dans nos villes l’ap
54 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
113 angement des parties doivent être identiques pour tous les écoliers. Ce plan régit les huit années réglementaires de la scol
114 mot d’idéal), découle cette exigence théorique : tous les enfants doivent à tout instant être en mesure 1° d’ingurgiter la
115 en ta patrie. » 3.f. La préparation civique Tous les pontifes de l’instruction publique sont d’accord sur ce point : l
116 réelle possible tant que la loi est la même pour tous . Je ne parle pas des manuels d’histoire, dont il est aujourd’hui démo
117 ons points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonographes… ographes… graphes… graphes… Enfoncés, les pe
118 aucoup ma superstition, par ailleurs fort grande. Tous ceux qui ont eu l’occasion de comparer les bons élèves de diverses cl
119 du peuple. D’autre part, il est aisé de voir que tous ces principes dérivent nécessairement du fait que l’école est publiqu
55 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
120 rues et places de leur ville, comme s’ils étaient tous destinés à la profession de chauffeurs de taxi. Si cette conception d
121 es de textes absurdes où l’on soulignait en rouge tous les mots en « al », tous les verbes déponents ; désormais l’étude des
122 l’on soulignait en rouge tous les mots en « al », tous les verbes déponents ; désormais l’étude des verbes actifs sera activ
123 ’est très dangereux. Néanmoins, je soupçonne dans tous ces mouvements des possibilités lointaines qui sont pour me plaire ;
56 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
124 conteste pas cette thèse. Elle est glorifiée dans tous les banquets officiels par des orateurs émus et il y aurait une insig
125 d des citoyens à l’œil torve. Durant l’opération, tous les crânes ont été décervelés et dotés d’une petite mécanique à quatr
126 ranle qu’après coup. Et quand vous les démoliriez tous , ma rage n’en serait pas moins légitime. Je lui donne raison par défi
57 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
127 rmation pour jouer au prophète, on nous promet de tous côtés de belles catastrophes. Je suis de ceux qui s’en réjouissent ma
58 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
128 er. Cependant, je ne crois pas qu’il soit bon que tous progressent de la même manière. Dans un système de culture spirituell
129 e bien supérieur de quelques-uns est plus utile à tous que le bien médiocre de beaucoup. La valeur vaut mieux que le nombre
130 ens l’École pour criminelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibier de potence. Ils font beaucoup de mal, ma
131 t plus même le sens. Ils les lancent à la tête de tous ceux qui les dérangent, comme des pavés, ou plutôt des grenades, avec
59 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
132 voire même à paraître ennuyeux13… Ils recherchent tous un équilibre, le trouvent bien vite, comme de juste, s’en lassent, ch
133 obtiendra le prix d’assiduité et l’approbation de tous les prudents qui ont fait le tour des choses comme on fait le tour de
60 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
134 à cette agape dont il m’est impossible de nommer tous les officiants visibles ou virtuels, et cela pour différentes raisons
61 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
135 à-dire quand je suis dominé par le monde. Ils ont tous le même air absurde. Des fantômes d’une autre sorte, ceux-là tout ray
62 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
136 vant le soir, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien, jeunesse… Je me suis end
137 vous êtes, m’écrié-je, mes frères ! Nous traînons tous notre sabot, qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison
138  ; non point d’un parvenu, mais d’un aristocrate. Tous dangers égaux d’ailleurs, préférons cet impérialisme de l’âme à celui
139 du nationalisme magyar. Son portrait affiché dans tous les cafés, dans les halls universitaires, brodé aux devantures des ma
140 Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. Le roi. »
63 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
141 la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explosent, le chômage dans la gendarmerie et les fak
142 — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous les réveils une détresse et une délivrance étrangement mêlées. 18.
143 s signes. Peut-être faut-il d’abord les découvrir tous par soi-même. Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent
144 eu ! Mais qu’est-ce que ce voyage, si tu songes à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et dans d’autres, dans c
145 ette vie et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que sa fuite : n’est-il pas
146 rencontre espérer — maintenant ?) 19. «  Tous ceux qui quittent ce monde vont à la Lune — lit-on dans les upanishad
64 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
147 atalités dont nous voyons l’empire s’étendre dans tous les domaines de notre existence, inclinant nos utopies mêmes, desséch
148 connaît un, depuis toujours : il le nomme péché.) Tous les modèles que l’homme se propose ont ceci d’insuffisant : qu’ils pe
65 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
149 ême fièvre de lucidité qui ne laisse subsister de tous les sentiments qu’une « fraternité désespérée » devant la mort. Tout
150 s les traits du modèle. Cet air de famille qu’ont tous les personnages peints par Rembrandt, et qui permet de les identifier
151 e sa plus profonde et intime adhésion. Nous avons tous en nous de quoi composer un semblable personnage, plus vrai que nous-
66 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
152 r qui cherche l’effet pittoresque. « Les curés de tous les dieux blancs se sont mis à convertir ces idolâtres, ces fétichist
153 ur un nouvel humanisme, à laquelle nous renvoyons tous ceux qu’aura passionné l’enquête de M. Paul Arbousse-Bastide publiée
67 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
154 e « sujets protestants ». Mais, dira-t-on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien là que nous voulions en venir : le
68 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
155 d’ailleurs, a entraîné le renversement de presque tous les buts de civilisation. C’est ainsi que la pauvreté, considérée par
156 sant qu’il oppose à l’idéal actuel d’assurances à tous les degrés — idéal antispirituel, mécanique et « formidablement ennuy
69 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
157 tante Cornélia… Ce fut un terrible coup pour nous tous . Naturellement, nous nous sommes montrés très bons à son égard… » L’o
158 es que la grâce jette dans son âme. D’autre part, tous les catholiques qu’elle rencontre et qui lui parlent de leur foi se d
159 fondement pratique de la morale courante. Presque tous les événements de son roman le contredisent. Ceci entraîne cela — bon
70 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
160  du plus actuel, je dirais même du plus urgent de tous . Søren Kierkegaard naquit à Copenhague en 1813, et y mourut en 1855.
161 fondateurs du christianisme, à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La question essentielle p
162 eurs ne peut être placé qu’à côté du poète russe. Tous deux marchent de pair et aucun autre esprit du siècle ne les dépasse.
71 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
163 é dans leur interprétation des montagnes. Ils ont tous étudié presque exclusivement l’âme humaine. La montagne qui repousse
164 loppé avec une ampleur inégalable : il y trouvait tous les symboles de la vie dangereuse, du risque, du triomphe conquis par
72 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
165 songe à l’œuvre d’un Ford, ou à celle de presque tous nos hommes d’État. Le privilège admirable de Kagawa, c’est qu’il pour
166 roit et de jeter les principes philanthropiques à tous les vents ; de rentrer bien vite dans sa maison garnie de belles natt
167 rdre de choses. Il se délivre progressivement de tous ses intérêts matériels et familiaux. Sa misère et son désespoir grand
168 blables. Pire que cela, elle portait à croire que tous les hommes sont coupables. Ceci acquit au Procureur toute la sympathi
169 qui sent tout avec force et délicatesse, éprouve tous les penchants humains, s’y soustrait quand il le faut pour mieux vivr
170 onne volonté. Une âme à la fois sobre et extrême. Tous les excès lui sont possibles, en action, surtout dans le bien, dans l
171 nser aux grands Russes, à Tolstoï surtout. Et par tous les revirements intérieurs de ses personnages également. Quant à lui,
73 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
172 s délicats scrupules à sa justification, « prêt à tous les effacements » (p. 59). Là où d’autres triompheraient, il met une
74 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
173 chiré leur enveloppe, les âmes se sont ouvertes à tous les regards, les cœurs se sont révélés et leur souffrance s’est écrit
75 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
174 ’après-guerre. La Claire de M. Chardonne a rallié tous les suffrages féminins, et classe son auteur dans la lignée de ces fa
76 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
175 ur eux — mais la biblique, qui est vivante. Ainsi tous parlent un même langage, qu’ils l’inscrivent sur le papier ou dans la
176 être un jour sortira le peuple-poète, « le peuple tous en un ». Mais son œuvre est bien au-delà de l’ère machiniste que trav
177 avance dès le matin à travers le pays, et offre à tous la Parole, « ayant l’aspect d’une brochure à couverture bleue », où l
178 Fin des Temps est proche, il faut en témoigner. À tous il tend la Parole « morte aux pages », mais voici que de toutes parts
179 dans l’harmonie de sons, mais bien dans la pesée. Tous les procédés ramuziens, juxtapositions brutales, interférences du réc
180 crise apparaît ainsi manifeste : un jugement sur tous les plans, financier, commercial, éthique et spirituel. Que les échan
77 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
181 nés au monde moderne. « Depuis Descartes, ils ont tous cru, dit Kierkegaard, que si longtemps qu’ils pussent douter, si long
182 d4. Désormais, nous les retrouverons aux prises à tous les degrés de notre activité. Ainsi, le plus profond antagonisme de l
183 il pensait par péchés et remords. Ainsi pensèrent tous ceux dont l’œuvre détermine en nous une réaction éthique, c’est-à-dir
184 tion réellement profonde qui ait divisé le xixe . Tous les autres débats du siècle perdent leur aiguillon si on les y compar
78 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
185 l’être dans la mesure seulement où il portait en tous les domaines de son activité une application volontaire et soutenue.
186 sse devant le mortel danger qui se lève à un pas. Tous deux réalisent le renoncement, le deuxième temps de cette dialectique
187 sa violence rend unique : c’est qu’ils reviennent tous deux de loin, d’un long abandon à l’erreur. Goethe n’a pas connu de t
188 quelque chose ici-bas, et qui par conséquent doit tous les jours travailler, combattre, agir, laisse en paix le monde futur
189 on hors du réel. En cela il est romantique, comme tous ceux que leur violence et leur faiblesse précipitent vers des portes
190 ait l’entendre, que l’imprécation de Rimbaud : et tous deux nous contraignent aux tâches immédiates, c’est-à-dire : à l’actu
79 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
191 a vertu et la grandeur devraient s’imposer à nous tous . Goethe inutilisable, certes. Mais nous ne sommes d’aucun parti et n’
80 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
192 s encore à provoquer l’indignation révélatrice de tous les amateurs d’inextricable ; d’autre part, elles définissent suffisa
193 d’y prêter une libérale complaisance. Laisse donc tous ces noms dont se meublent les notes de ton enquête, comme de guéridon
81 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
194 s vivons en vérité sous un régime de violence, et tous les bourgeois pacifiques qui se préludent contre nous de leur « human
195 arque de son imperfection naturelle. Le sang ! Et tous les « Mirobolants » de la terre pâlissent derrière leur mâchoire brut
196 que imbécile. Et il condamne cette brutalité dans tous les cas où elle ne sert pas à assurer sa sécurité. Encore ne l’utilis
82 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
197 s ici aux jeunes bourgeois dégoûtés et vivants, à tous ceux que la Révolution trouble et bientôt va posséder. Dénonçons à le
198 etit-purisme. Définition des « petits purs » Tous ceux qui au nom de la stricte observance d’une doctrine qu’ils sont i
199 ette qui les distingue, sans méprise possible, de tous ceux qui, purs ou impurs, travaillent effectivement à fonder quelque
200 nt si je « remplis les conditions nécessaires » ; tous les suiveurs qui suivent en vérité des fantômes tués par leurs modèle
201 es qui momifient Lénine pour oser enfin l’adorer, tous les haineux qui trouveraient dans la perfidie bourgeoise un emploi pl
202 t de dialectique et croient que Hegel est arrivé, tous ceux qui haïssent la religion parce qu’elle les met à nu, prend en pi
203 es met à nu, prend en pitié leur sale caractère : tous ceux qui poursuivent l’humanité de sarcasmes qu’ils n’ont pas inventé
83 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
204 ’abstentionnisme et du célibat spirituel. Ils ont tous épousé une cause, une de ces causes qui engagent bien plus que l’adhé
84 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
205 ar Marcel Jouhandeau (septembre 1932)g Si dans tous les écrits de notre temps il est question de bien, de mal, de vice et
206 est là qu’éclate la violence des contraires. Pour tous ceux qui ont l’audace de se maintenir dans une telle dialectique, il
85 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
207 pour leur usage par les hommes de ce temps est à tous points de vue le plus irrespirable à l’homme. 2° Les fondements idéol
208 t d’avouable, qui fait qu’on invoque son nom dans tous les cas où il s’agit en vérité de conscience de classe, de conscience
86 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
209 les, dangereuses. Dites à nous-mêmes, d’abord ; à tous ceux qui voudront les entendre ; à ceux auxquels, peut-être mieux qu’
87 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
210 meilleur ressort de l’action. La preuve est dans tous les livres d’histoire. Les peuples calvinistes ont été les plus « act
211 d’assurances, le capitalisme comme le stalinisme, tous les nationalismes, et toute révolution qui prétendrait fonder notre s
88 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
212 t originales18, ne peuvent manquer de déconcerter tous ceux qui n’imaginent de choix possible qu’entre un capitalisme plus o
89 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
213 s sont communs… Déjà s’affirme dans l’attitude de tous ces groupes un véritable acte de présence à la misère du siècle, asse
90 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
214 ecrètes d’un phénomène qui produit ses effets sur tous les plans, celui de la guerre y compris. Mais il est bon de préciser,
215 ée dans le tragique essentiel. Calcul faux, comme tous les calculs de l’âme : le péché n’est réel que pour celui qui veut s’
216 stique des professeurs allemands. Autre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris des théorèmes de Spinoza. 4.
91 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
217 le tout dans le temps et l’espace. Cent années et tous les visages aimés revivent dans cette coupe de songes, avec leurs ill
218 amours, il communie avec quelque chose d’éternel. Tous les drames du monde ne sont que des décors mouvants dans la lueur bar
92 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
219 haque instant le fil conducteur ? Ils improvisent tous un rôle, mais le ton seul est convenu ; et l’on en reste indéfiniment
220 étendais l’autre jour que les Suisses les avaient tous tués au Morgarten ! — et mes Juifs de grogner d’aise. La noblesse ger
221 Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de gloire et de génie ne font qu’une rumeur informe, insi
222 ublions pas que l’on a réuni tant de richesses de tous les ordres — pour rien. Exactement. Ni plaisir ni profits. Voilà bien
223 vont ou disparaissent on ne sait comment. Presque tous les truismes se sont évanouis ; restent les paradoxes : peut-être von
224 du sommeil saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces gestes rythmés ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du rê
93 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
225 vant le soir, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien, jeunesse… Je me suis end
226 vous êtes, m’écrié-je, mes frères ! Nous traînons tous notre sabot, qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison
227  ; non point d’un parvenu, mais d’un aristocrate. Tous dangers égaux d’ailleurs, préférons cet impérialisme de l’âme à l’imp
228 du nationalisme magyar. Son portrait affiché dans tous les cafés, dans les halls universitaires, brodé aux devantures des ma
229 Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. Le roi. »
230 la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explosent, le chômage dans la gendarmerie et les fak
231 — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous les réveils une détresse et une délivrance étrangement mêlées. xv
232 s signes. Peut-être faut-il d’abord les découvrir tous par soi-même. Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent
233 eu ! Mais qu’est-ce que ce voyage, si tu songes à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et dans d’autres, dans c
234 ette vie et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que sa fuite : n’est-il pas
235 e rencontre espérer — maintenant ?) xix «  Tous ceux qui quittent ce monde vont à la Lune — lit-on dans les upanishad
94 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
236 t craque sans que nul pied jamais ne s’y pose, et tous ces corridors si hauts où l’on devine à tâtons des armoires monumenta
237 ui bouge. Il importe de s’arrêter longuement sous tous les prétextes, de secouer sa pipe quand les dernières bouffées devien
238 stique avec naturel de ce qui nous est invisible. Tous deux orientent la réflexion vers le sens et vers le symbole concret.
239 e monstres ! (J’ai lu le journal après dîner.) Et tous les accessoires de leurs démences, depuis les petites ailes dans le d
240 tts. Je veux être mis en bière dans mes habits de tous les jours, et peu importe si les coudes ou le fond de mon pantalon br
241 apportent dans leurs démonstrations les chiens de tous les pays). Au bout d’un certain temps, et sans doute à cause de ce qu
242 sont assises plus loin en maugréant. La misère de tous ces regards me paralyse. Comment répondre à leur hostilité, comment a
243 n miraculeuse ! En cet instant du moins je les ai tous aimés. Et j’ai compris que la grandeur du cœur humain, c’est de donne
95 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
244 , qui sent encore le cuir, la chasse, j’ai trouvé tous les classiques français, et l’Encyclopédie. Même, un petit Voltaire d
245 re patrie depuis la chute de Bismarck, coupées de tous liens politiques avec une Europe bourgeoise, résignée à laisser ce mo
246 urgrave a de son propre chef « libéré ». C’est de tous le plus misérable. Le morcellement des terres, le stade démocratique,
96 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
247 à cette agape dont il m’est impossible de nommer tous les officiants visibles ou virtuels, et cela pour différentes raisons
97 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
248 r renaître au centre de l’homme. Et, dès lors, de tous les événements qui paraissent autour de nous, aucun n’importe, sinon
249 « La pluie et le beau temps » de Salomon de Crac, tous droits demeurent réservés par Denis de Rougemont, à la suite d’une en
98 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
250 ecrètes d’un phénomène qui produit ses effets sur tous les plans, celui de la guerre y compris. Mais il est bon de préciser,
251 ée dans le tragique essentiel. Calcul faux, comme tous les calculs de l’âme : le péché n’est réel que pour celui qui veut s’
252 stique des professeurs allemands. Autre exemple : tous les romantiques allemands sont nourris de théorèmes de Spinoza. 4. S
99 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
253 se perd à chaque instant le fil ? Ils improvisent tous un rôle, mais le ton seul est convenu ; et l’on en reste indéfiniment
254 Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de gloire et de génie ne font qu’une rumeur informe, insi
255 ublions pas que l’on a réuni tant de richesses de tous les ordres — pour rien. Exactement. Ni plaisir ni profits. Voilà bien
256 Nous sommes fous, mais il y a la manière. Presque tous les truismes se sont évanouis ; restent les paradoxes : peut-être von
257 du sommeil saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces gestes rythmés ? Anday chante. Ils me voient dans la nudité du rê
100 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
258 vant le soir, — et cette espèce de tendresse pour tous les possibles, qu’on appelle, je crois bien, jeunesse… Je me suis end
259 vous êtes, m’écrié-je, mes frères ! Nous traînons tous notre sabot, qui, loin de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison
260  ; non point d’un parvenu, mais d’un aristocrate. Tous dangers égaux d’ailleurs, préférons cet impérialisme de l’âme à l’imp
261 du nationalisme magyar. Son portrait affiché dans tous les cafés, dans les halls universitaires, brodé aux devantures des ma
262 Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. Le roi. »
263 la pensée, de l’Apparence à l’Essence. D’un coup, tous les refoulés qui explosent, le chômage dans la gendarmerie et les fak
264 — l’heure des arrivées et des adieux… Il y a dans tous les réveils une détresse et une délivrance étrangement mêlées. Les
265 s signes. Peut-être faut-il d’abord les découvrir tous par soi-même. Et c’est alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent
266 eu ! Mais qu’est-ce que ce voyage, si tu songes à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et dans d’autres, dans c
267 ette vie et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que sa fuite : n’est-il pas
268 Quelle autre rencontre espérer — maintenant ?) «  Tous ceux qui quittent ce monde vont à la Lune — lit-on dans les upanishad