1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
1 Prix Goncourt », curieux homme. Il se livre à des travaux de précision : il calcule un plan, un poème. Il écrit un livre sur Ei
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
2 iscussions philosophiques provoquées par ces deux travaux . Avec la conférence de M. Jean Cadier, un jeune pasteur français, on
3 n des artisans les plus actifs. Pour remplacer un travail promis par M. A. Reymond malheureusement indisposé, M. Pierre Maury f
4 ante condition, et nous n’y arriverons que par un travail d’éducation lent et souvent dangereux. Vous, étudiants, venez à nous
3 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
5 la, c’est l’atmosphère de la chapelle où ont lieu travaux et méditations. Dehors, on honore la liberté d’un culte moins platoni
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
6 le n’est plus adaptée aux conditions nouvelles de travail ou de repos, ni dans son plan ni dans le détail des rues. Congestion 
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
7 à que nous ne nous sommes revus. Mais je suis vos travaux avec intérêt, et il m’a paru que depuis quelque temps… enfin, comment
6 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
8 on de ses usines, des salaires, des conditions de travail et de repos qu’il offre à ses ouvriers semblent bien apporter une sol
9 régler pacifiquement le conflit du capital et du travail . « Se fordiser ou mourir », écrivait récemment un économiste. Ford, p
10 s tarifés, soumis plus subtilement encore que son travail aux lois d’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs ré
11 il ne lui manque plus rien — que l’envie. Mauvais travail . Il a perdu le sens religieux, cosmique, de l’effort humain. Il ne pe
12 sa véritable valeur. Il sent obscurément que son travail est antinaturel. Il le méprise ou le subit, mais, jusque dans son rep
7 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
13 C’est pourquoi il en installe un sur sa table de travail , de façon à pouvoir s’y surprendre à tout instant. Cet exercice — ess
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
14 et à quoi l’on subordonne tout, plaisir, goût au travail , qualité du travail, santé, liberté, sens de la justice et autres bal
15 rdonne tout, plaisir, goût au travail, qualité du travail , santé, liberté, sens de la justice et autres balivernes, instruction
16 qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur travail . Or ce travail n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle,
17 nt. Ils sont forcés de gâcher leur travail. Or ce travail n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle, il est absurde.
18 jour durant 8 ans. Il paraît que cela facilite le travail du maître. Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail.
19 Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail . Je doute qu’il soit de nature à légitimer l’énormité de l’effort qu’
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
20 On n’a pas attendu ma colère pour entreprendre ce travail de démolition. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir l’abondant
21 er plus de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en leur laissant la possibilité de trouver par eux-mêmes ce
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
22 riorités naturelles, l’habitude de l’ersatz et du travail bâclé. Elle apprend à lire les journaux, mais en même temps que cette
23 paré le monde moderne à un vaste établissement de travaux forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’é
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
24 supporte, on économiserait plusieurs semestres de travail . Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vou
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
25 et à quoi l’on subordonne tout, plaisir, goût du travail , qualité du travail, santé, liberté, sens de la justice et autres bal
26 rdonne tout, plaisir, goût du travail, qualité du travail , santé, liberté, sens de la justice et autres balivernes, instruction
27 qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur travail . Or ce travail n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle,
28 nt. Ils sont forcés de gâcher leur travail. Or ce travail n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle, il est absurde.
29 jour durant 8 ans. Il paraît que cela facilite le travail du maître. Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail.
30 Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail . Je doute qu’il soit de nature à légitimer l’énormité de l’effort qu’
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
31 On n’a pas attendu ma colère pour entreprendre ce travail de démolition. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir l’abondant
32 er plus de liberté aux enfants en leur rendant le travail amusant, en leur laissant la possibilité de trouver par eux-mêmes ce
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
33 riorités naturelles, l’habitude de l’ersatz et du travail bâclé. Elle apprend à lire pour lire les journaux, mais en même temps
34 paré le monde moderne à un vaste établissement de travaux forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’é
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
35 supporte, on économiserait plusieurs semestres de travail . Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vou
16 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
36 romans anglais, les loisirs obsédés du jaloux, le travail jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage dans ma mémoire (d’heure en
17 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
37 t à la mastication, entre deux séries d’heures de travail consacrées, si l’on ose dire, à assurer cette mastication. Mais je m’
18 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
38 issant ; il est la vibration même d’une pensée en travail de mythes, sur lesquels, bientôt après, s’exercera la réflexion consc
19 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
39 inimes. Je lis un article récent de Ramuz (sur le Travail ), qui débute ainsi « Pourquoi est-ce qu’on travaille ? parce qu’on y
40 rofondément dans une permanente actualité. 3. «  Travail  », dans Aujourd’hui, 29 octobre 1931. 4. Le populisme est d’après le
20 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
41 n entraîne des « conditions ». C’est la vision du travail humain, inexorable et dégoûtant, mais comment échapper ? L’hallucinat
42 ère ». Gagner 40 000 francs. Mourir obsédé par ce travail . Ainsi cette vie est bien d’un seul tenant ; une seule et unique expé
43 évasion. La rage avec laquelle il se rabat sur le travail « à mains », rage de revanche, par son excès même est encore une évas
21 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
44 usée d’ailleurs par un prolétariat tout abruti de travail et de cinéma. Car enfin ce n’est pas l’humanisme du xvie siècle qui
22 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
45 leur service militaire et ses humiliations, leur travail , leur chômage, leurs vacances, les guerres, les grèves, les pourritur
23 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
46 t à la mastication, entre deux séries d’heures de travail consacrées, si l’on ose dire, à assurer cette mastication. Mais je m’
24 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
47 nulle gêne, unit le maître et les subordonnés. Le travail aux champs se fait par équipes très nombreuses, à grand renfort de ch
48 essaire. Leurs plaisirs ne contredisent pas leurs travaux et n’en figurent ni la revanche ni l’évasion : mais ils s’ordonnent t
49 des choses. Le rythme perpétuellement syncopé du travail et du loisir, créé par l’économie citadine, ici s’apaise et laisse pe
25 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
50 romans anglais, les loisirs obsédés du jaloux, le travail jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage dans ma mémoire (d’heure en
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
51 nulle gêne, unit le maître et les subordonnés. Le travail aux champs se fait par équipes très nombreuses, à grand renfort de ch
52 essaire. Leurs plaisirs ne contredisent pas leurs travaux et n’en figurent ni la revanche ni l’évasion : mais ils s’ordonnent t
53 des choses. Le rythme perpétuellement syncopé du travail et du loisir, créé par l’économie citadine, ici s’apaise et laisse pe
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
54 (La tour de Hölderlin.) Dès demain, discipline de travail . Lire. 21 mai 1929 Matinées végétales, depuis trois jours. Je m
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
55 s des premiers nuages. Une grande nuit s’ouvre au travail paisible. D’heure en heure, je me lève et sors. Je me promène sur cet
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
56 entendu parler du juriste Emer de Vattel, ou des travaux de Jean Piaget sur la psychologie de l’enfant. Le seul vin suisse qui
30 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
57 il semblait qu’elle dût s’occuper de la durée du travail , de la question des salaires, etc. Cette carence subite dans le domai
31 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
58 ’autre jour, en buvant un café sur le zinc : « Le travail , c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il exprime
59 ne travaille pas. » Qu’il exprime la religion du travail , ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le pre
60 é dont elle est entièrement responsable. Droit au travail , droit au loisir, on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts
61 casion de critiquer dans cette revue la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. No
62 tte assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressort
63 , quel est le but de la machine ? Une économie de travail . Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, dans une
64 été dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secret1 de la p
65 es membres, la dignité morale qu’elle attribue au travail  ; mais son effort réel consiste d’autre part à créer des possibilités
66 fecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et conséquemment du loisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dans
67 hiffre et dépourvu de résistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui
68 ésistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir d
69 mais bien au contraire en figure la plénitude, ce travail véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on m
70 lleurs de plus en plus irréel, car la mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 2. Après
32 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
71 lle des loisirs est née la présente corruption du travail . Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il
72 on du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons
73 sance. La division de nos journées en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs.
74 dire que nous en remettons. Fausse dignité du travail Les nécessités anonymes naissent et grandissent à la mesure exacte
75 ’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «  travail  » n’est plus que souffrance. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seul
76 dignité de l’homme consisterait, dit-on, dans le travail qu’il fournit pour « gagner sa vie », pour assurer sa subsistance mat
77 à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve co
78 ar la seule défense efficace, c’est l’attaque. Un travail qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse
79 l’attaque. Un travail qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité.
80 de tous par la propagande électorale. Prendre le travail comme point de départ d’un système économique ou d’une culture, c’est
81 tion mécanique, si l’on convient que la mesure du travail ne peut être prise ailleurs que dans la capacité humaine d’utiliser l
82 dans la capacité humaine d’utiliser les effets du travail . Mais nous savons le vrai nom du « temps vuide » et c’est chômage. To
83 al moderne est symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir, dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle.
84 vidé, irréel renversement d’un temps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici n
85 ps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe
86 puissance, du même coup elle décrète « forcé » le travail des classes chargées d’assurer ce loisir. C’est créer un monde impens
87 . Car si le loisir est simplement le contraire du travail , et son but ; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune
88 alité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui per
89 ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisi
90 vec des mains créatrices. Nous dirons : le but du travail , ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir, ce n’
91 . Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être,
92 tériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que sans volupt
93 ien de plus néfaste que la fameuse législation du travail (c’est-à-dire à partir du travail), sinon toutefois l’organisation de
94 législation du travail (c’est-à-dire à partir du travail ), sinon toutefois l’organisation des loisirs, qui lui sera tôt ou tar
95 et dès l’origine. 10. On aura beau l’appeler «  travail de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux hommes une caricatur
96 ive pour faire aimer aux hommes une caricature du travail créateur, l’émulation socialiste n’est rien d’autre qu’un nouvel opiu
33 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
97 pas si tu ne m’avais déjà trouvé. » 4. Dans les travaux du groupe politique et philosophique de L’Ordre nouveau. 5. Qu’on no
34 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
98 tuel, a deux missions : d’une part, coordonner le travail de tous et diriger celui qui, dans une société équilibrée, incombe à
99 dividus. Dans le premier cas il doit accomplir un travail constructif, dans le deuxième il doit défendre des libertés. Or non s
100 hit, transportant, quand il agit, les méthodes de travail d’un domaine dans l’autre, aboutissant, en un mot, au désordre. D’abo
101 jours, pour chaque chose, une loi sanctionnait le travail du dehors, mais arrachée en fin de séance par un député obscur, ami d
102 sociales les plus honorables, non établies par un travail parlementaire sérieux — mais arrachées par démagogie au patronat apeu
35 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
103 n de Roland, fair-play, Baden-Powell, religion du travail . On a l’air d’ironiser, mais lisez donc : vous serez pris, vous donne
36 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
104 êcher qu’elles ne se reforment. La nécessité d’un travail doctrinal radical nous apparaît être la tâche la plus concrète et la
105 e, nous revendiquons, parallèlement, un statut du travail impliquant une distinction profonde et effective entre le travail cré
106 nt une distinction profonde et effective entre le travail créateur et libre d’une part, et le travail indifférencié et parcella
107 re le travail créateur et libre d’une part, et le travail indifférencié et parcellaire de l’autre. Ce qui se traduit par une so
37 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
108 assés » (p. 14), à propos d’une théologie dont le travail systématique consiste précisément à rejeter toutes les assurances hum
109 endant que les théologiens aient mené à bien leur travail historique ? Et qu’arriverait-il si le résultat en était par exemple,
38 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
110 haine, parqués dans des casernes ou des camps de travail , — et mourant de solitude. J’ai terminé ma description du siècle. Est
39 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
111 normales. Nous avons expliqué déjà, dans d’autres travaux , et nous y reviendrons souvent, comment nous entendons sauvegarder et
40 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
112 rot, sur des questions de droit, sur le régime du travail . Toutes ces recherches le conduisaient au grand ouvrage dont le premi
41 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
113 n problème de rééducation qui fait l’objet de nos travaux dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont plus dangereux. Ils cr
42 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
114 nt : elle se révèle immédiatement réalisable. Les travaux d’un groupe d’ingénieurs occupés depuis quelques mots à la chiffrer,
115 de maint autre problème dont traite cet ouvrage ( travail et chômage, machinisme, syndicats, échange et troc, crédit, taylorism
116 dieu nous proposent des notions d’échange10 et de travail , nous voudrions surtout insister sur la nouveauté d’un chapitre de do
43 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
117 le moyen de cercles d’études ou d’« amicales » de travail , c’est une activité dont, à coup sûr, le bienfait ne sera jamais perd
118 actuel de la France doit permettre l’économie. Le travail critique de l’Ordre nouveau, tel qu’on peut le suivre dans la revue q
119 yses du pouvoir et des valeurs, et sa critique du travail . Cette critique se développe en une doctrine économique, dont on trou
120 e ou allemande ; enfin l’idée du service civil de travail , qui pourrait bien devenir le cheval de bataille des mouvements de ga
121 les numéros volumineux consacrés à la question du Travail , ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoq
122 éfinir dans le détail l’application du service de travail . Cf. le n° 8 de L’Ordre nouveau . 20. N’est-ce pas ainsi que l’Évan
44 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
123 à chacun de se coucher. Kagawa les nourrit de son travail . Parfois, ils se révoltent contre sa bonté souriante, fracassent sa v
124 ouvriers. Kagawa fonde la fédération japonaise du travail et prend la tête du mouvement ouvrier. Il conduit une première grève
45 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
125 s souffrent, ce n’est pas seulement de manquer de travail et de ne pas gagner leur pain, mais c’est surtout de constater que l’
126 es dont on s’acquitte avec son argent ou avec son travail , mais de sacrifices pour lesquels on joue sa propre existence intérie
46 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
127 ’est d’abord lui donner le moyen de vivre par son travail , dans un cadre qu’il connaît et qu’il accepte, dans une société à laq
128 ec les réalités. C’est pourquoi une expérience de travail manuel devra être instituée… pour tous les jeunes gens se destinant à
129 isaient pas sonner leur mandat, leur habitude des travaux politiques… » N’est-ce pas touchant ? Mais je m’en voudrais de cherch
47 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
130 e soit un peu trop ambitieuse. Car l’hypothèse de travail que M. Goguel adopte au départ revêt bel et bien la forme d’une expli
48 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
131 haine, parqués dans des casernes ou des camps de travail — et mourant de solitude. J’ai terminé ma description du siècle. Est-
49 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
132 serait de croire que le choix est au terme de ce travail comparatif. Le choix, la décision, sur le plan éthique, est toujours
133 Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travail  : « Suivez-moi. » Ils laissent là leurs filets, et sans un mot s’en v
134 ouvrier : « Viens avec nous, nous t’assurerons le travail , la nourriture et le logis. » Le capitaliste aussi disait cela, et bi
135 ons. Prenons, par exemple, ces trois notions : le travail , le service, l’amour du prochain. Le travail est pour le chrétien un
136 : le travail, le service, l’amour du prochain. Le travail est pour le chrétien un pur exercice. Il n’a pas de valeur en soi. Il
137 e laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le travail fut sa vie, est purement païenne. Or, c’est l’épitaphe idéale pour le
138 éale pour le brigadier de choc. Staline a fait du travail une vertu absolue, qui a sa fin en elle-même, et qui mesure la dignit
139 nité de l’homme. On me dira que j’exagère, que le travail du brigadier de choc est d’abord un service rendu à la collectivité.
50 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
140 de L’Ordre nouveau a exposé dans un ensemble de travaux de détail comment il entendait sauvegarder et orienter ces tensions c
141 dans L’Ordre nouveau, et l’allusion concerne les travaux critiques du groupe tout entier. 62. Sans aucun pouvoir contre le ca
51 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
142 vènement du régime idéal demandera des siècles de travail , de sacrifices et de police. Nous connaissons une jeunesse d’Europe q
52 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
143 par les émeutes mesure toujours l’imperfection du travail doctrinal de la révolution. À cet égard, on peut bien dire que la doc
53 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
144 ’autre jour, en buvant un café sur le zinc : « Le travail , c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas ! » Qu’il exprim
145 ne travaille pas ! » Qu’il exprime la religion du travail , ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le pre
146 é dont elle est entièrement responsable. Droit au travail , droit au loisir, on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts
147 sion de critiquer dans cette revue68 la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. No
148 tte assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressort
149 , quel est le but de la machine ? Une économie de travail . Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, dans une
150 été dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secret69 de la
151 es membres, la dignité morale qu’elle attribue au travail  ; mais son effort réel consiste d’autre part à créer des possibilités
152 fecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et, conséquemment, du loisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dan
153 hiffre et dépourvu de résistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui
154 ésistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir d
155 mais bien au contraire en figure la plénitude, ce travail véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on m
156 lleurs de plus en plus irréel, car la mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 70. Aprè
54 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
157 lle des loisirs est née la présente corruption du travail . Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il
158 on du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons
159 sance. La division de nos journées en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs.
160 dire que nous en remettons. Fausse dignité du travail Les nécessités anonymes naissent et grandissent à la mesure exacte
161 ’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «  travail  » n’est plus que souffrance. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seul
162 dignité de l’homme consisterait, dit-on, dans le travail qu’il fournit pour « gagner sa vie », pour assurer sa subsistance mat
163 à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve con
164 ar la seule défense efficace, c’est l’attaque. Un travail qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse
165 l’attaque. Un travail qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité.
166 de tous par la propagande électorale. Prendre le travail comme point de départ d’un système économique ou d’une culture, c’est
167 tion mécanique, si l’on convient que la mesure du travail ne peut être prise ailleurs que dans la capacité humaine d’utiliser l
168 dans la capacité humaine d’utiliser les effets du travail . Mais nous savons le vrai nom du « temps vuide » et c’est chômage. To
169 al moderne est symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir, dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle.
170 vidé, irréel renversement d’un temps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici n
171 ps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe
172 puissance, du même coup elle décrète « forcé » le travail des classes chargées d’assurer ce loisir. C’est créer un monde impens
173 . Car si le loisir est simplement le contraire du travail , et son but ; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune
174 alité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui per
175 ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisi
176 vec des mains créatrices. Nous dirons : le but du travail , ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir, ce n’
177 . Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être,
178 tériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que sans volupt
179 ien de plus néfaste que la fameuse législation du travail (c’est-à-dire à partir du travail), sinon toutefois l’organisation de
180 législation du travail (c’est-à-dire à partir du travail ), sinon toutefois l’organisation des loisirs, qui lui sera tôt ou tar
181 et dès l’origine. 74. On aura beau l’appeler «  travail de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux hommes une caricatur
182 ive pour faire aimer aux hommes une caricature du travail créateur, l’émulation socialiste n’est rien d’autre qu’un nouvel opiu
55 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
183 actuel de la France doit permettre l’économie. Le travail critique de L’Ordre nouveau , tel qu’on peut le suivre dans la revue
184 yse du pouvoir et des valeurs, et une critique du travail . Cette critique se développe en une doctrine économique, dont on trou
185 on prolétarienne par le moyen du service civil de travail . L’analyse du pouvoir aboutit d’autre part à une conception de l’orga
186 e ou allemande ; enfin l’idée du service civil de travail , qui pourrait, qui devrait devenir le cheval de bataille des mouvemen
187 n prolétarienne. Ses moyens ? Créer un service de travail analogue au service militaire, et destiné à assurer toute la producti
188 a concentration capitaliste : le service civil de travail dépendrait, en effet, d’un office central qui aurait pour tâche d’aju
189 les numéros volumineux consacrés à la question du Travail , ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoq
56 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
190 nt : elle se révèle immédiatement réalisable. Les travaux d’un groupe d’ingénieurs occupés depuis quelques mois à la chiffrer,
191 de maint autre problème dont traite cet ouvrage ( travail et chômage, machinisme, syndicats, échange et troc, crédit, taylorism
192 dieu nous proposent des notions d’échange80 et de travail , je voudrais insister surtout sur la nouveauté d’un chapitre de doctr
193 ntation dont la formule même est une trouvaille. ( Travaux de Mans sur le potlatch.) 81. À quoi j’ajouterais pour ma part le s
57 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
194 haine, parqués dans des casernes ou des camps de travail — et mourant de solitude. J’ai terminé ma description du siècle. Est-
58 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
195 serait de croire que le choix est au terme de ce travail comparatif. Le choix, la décision, sur le plan éthique, est toujours
196 Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur travail  : « Suivez-moi. » Ils laissent là leurs filets, et sans un mot s’en v
197 ouvrier : « Viens avec nous, nous t’assurerons le travail , la nourriture et le logis. » Le capitaliste aussi disait cela, et bi
198 ons. Prenons, par exemple, ces trois notions : le travail , le service, l’amour du prochain. Le travail est pour le chrétien un
199 : le travail, le service, l’amour du prochain. Le travail est pour le chrétien un pur exercice. Il n’a pas de valeur en soi. Il
200 e laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le travail fut sa vie, est purement païenne. Or, c’est l’épitaphe idéale pour le
201 éale pour le brigadier de choc. Staline a fait du travail une vertu absolue, qui a sa fin en elle-même, et qui mesure la dignit
202 nité de l’homme. On me dira que j’exagère, que le travail du brigadier de choc est d’abord un service rendu à la collectivité.
59 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
203 de L’Ordre nouveau a exposé dans un ensemble de travaux de détail comment il entendait sauvegarder et orienter ces tensions c
204 dans L’Ordre nouveau et l’allusion concerne les travaux critiques du groupe tout entier. 54. Sans aucun pouvoir contre le ca
60 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
205 vènement du régime idéal demandera des siècles de travail , de sacrifices et de police. Nous connaissons une jeunesse d’Europe q
61 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
206 par les émeutes mesure toujours l’imperfection du travail doctrinal de la révolution. À cet égard, on peut bien dire que la doc
62 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
207 ’autre jour, en buvant un café sur le zinc : « Le travail , c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas ! » Qu’il exprim
208 ne travaille pas ! » Qu’il exprime la religion du travail , ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le pre
209 é dont elle est entièrement responsable. Droit au travail , droit au loisir, on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts
210 sion de critiquer dans cette revue71 la morale du travail sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. No
211 tte assimilation en dit long sur la conception du travail qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressort
212 , quel est le but de la machine ? Une économie de travail . Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, dans une
213 été dont la religion dominante est la religion du travail mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secret72 de la
214 es membres, la dignité morale qu’elle attribue au travail  ; mais son effort réel consiste d’autre part à créer des possibilités
215 fecte dès l’origine sa conception de la valeur du travail et, conséquemment, du loisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dan
216 hiffre et dépourvu de résistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui
217 ésistance active. Alors le travail créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir d
218 mais bien au contraire en figure la plénitude, ce travail véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on m
219 lleurs de plus en plus irréel, car la mystique du travail quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 73. Aprè
63 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
220 lle des loisirs est née la présente corruption du travail . Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il
221 on du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons
222 sance. La division de nos journées en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs.
223 dire que nous en remettons. Fausse dignité du travail Les nécessités anonymes naissent et grandissent à la mesure exacte
224 ’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «  travail  » n’est plus que souffrance. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seul
225 dignité de l’homme consisterait, dit-on, dans le travail qu’il fournit pour « gagner sa vie », pour assurer sa subsistance mat
226 à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve con
227 ar la seule défense efficace, c’est l’attaque. Un travail qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse
228 l’attaque. Un travail qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité.
229 de tous par la propagande électorale. Prendre le travail comme point de départ d’un système économique ou d’une culture, c’est
230 tion mécanique, si l’on convient que la mesure du travail ne peut être prise ailleurs que dans la capacité humaine d’utiliser l
231 dans la capacité humaine d’utiliser les effets du travail . Mais nous savons le vrai nom du « temps vuide. » et c’est chômage. T
232 al moderne est symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir, dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle.
233 vidé, irréel renversement d’un temps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici n
234 ps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe
235 puissance, du même coup elle décrète « forcé » le travail des classes chargées d’assurer ce loisir. C’est créer un monde impens
236 . Car si le loisir est simplement le contraire du travail , et son but ; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune
237 alité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui per
238 ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisi
239 vec des mains créatrices. Nous dirons : le but du travail , ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir, ce n’
240 . Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être,
241 tériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que sans volupt
242 trait miraculeux… 77. On aura beau l’appeler «  travail de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux hommes une caricatur
243 ive pour faire aimer aux hommes une caricature du travail créateur, l’émulation socialiste n’est rien d’autre qu’un nouvel opiu
64 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
244 yse du pouvoir et des valeurs, et une critique du travail . Cette critique se développa en une doctrine économique, dont on peut
245 les numéros volumineux consacrés à la question du Travail , ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoq
246 embres de l’ON accomplirent plusieurs périodes de travail dans des usines, où ils remplacèrent les ouvriers. Il s’agissait de d
247 trer par l’exemple la possibilité d’un service de travail analogue au service militaire, et destiné à assurer toute la producti
248 a concentration capitaliste : le service civil de travail dépendrait, en effet, d’un office central qui aurait pour tâche d’aju
65 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
249 ontribuant à l’élaboration d’un nouveau régime du travail , voilà l’un des aspects de notre « intellectualisme » ! En vérité, il
66 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
250 a conduit 16o millions d’hommes à l’esclavage du travail étatique. Nous répondrons d’abord que les méthodes de Lénine ont été
67 1935, Esprit, articles (1932–1962). Albert Soulillou, Nitro (février 1935)
251 ages de Soulillou qui décrivent les conditions de travail dans l’industrie de la nitrocellulose sont précises, acharnées, saisi
68 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
252 ter contre la tendance naturelle à la division du travail . Il faut créer des êtres dirigeants qui conservent une vue d’ensemble
69 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
253 ire fi des résultats d’observation acquis par les travaux de la psychologie de laboratoire. Mais presque toutes les interprétat
254 visuel par les arts, etc. 27. Je songe à divers travaux de la biologie expérimentale dont je me bornerai à citer l’exemple su
255 t auparavant qu’à l’état de germes sous-cutanés. ( Travaux publiés dans les Archiv für Entwicklungs-Mechanik, Leipzig). La fameu
70 1935, Articles divers (1932-1935). Les autres et nous : I — Esprit (avril 1935)
256 aduise autre chose qu’une raisonnable division du travail . Les craintes éveillées chez beaucoup de jeunes personnalistes quant
71 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
257 14. Sur l’expression de contact vital, voir les travaux importants d’Eugène Minkowski, en particulier La Schizophrénie, p. 82
72 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
258 n a parlé : on s’occupait du prix Goncourt et des travaux d’amateurs de quelques dames lettrées. Pourtant, ce roman d’Edschmid
73 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
259 ntement dépossédés des privilèges acquis par leur travail . La forme mauvaise du monde, ce sera pour l’incroyant l’ensemble des
260 lisme proteste contre les conditions actuelles du travail  ; il revendique une justice plus grande dans la société : si nous ne
74 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
261 harité patiente et ingénieuse. D’où son amour des travaux manuels. Comme tout cela est rafraîchissant, satisfaisant, fidèle et
75 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
262 nt offrir aux foules le spectacle vivant de leurs travaux . En liaison étroite avec l’enseignement qui, à tous ses degrés, forme
263 nsant la sagesse des vieux artisans passionnés du travail bien fait et les conquêtes des humanistes, ouvre les temps modernes e
264 t, de les aider dans l’exercice quotidien de leur travail . Ils s’estiment à bon droit les seuls juges de l’aspect technique du
76 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
265 e M. Chuzeville me paraît parfois hasardeuse. Les travaux de Jean Baruzi lui sont inconnus ; de même que les études de A. Koyré
77 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
266 citais cette page à un abbé fort écouté, dont les travaux marient avec aisance théologie et humanisme, il me répondit simplemen
78 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
267 cinq en cinq ans, de l’origine jusqu’à 1930 ? Ce travail de base permettrait de résoudre un délicat problème de Critique litté
79 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
268 ier, des conclusions pratiques dans le domaine du travail . Et sa première expérience de service civil, organisée l’été dernier,
80 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
269 ieu d’ouvriers, de jeunes miliciens du Service de travail , de jeunes filles, de femmes mal vêtues : ils ne disaient presque rie
81 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
270 ou inutilement abstrait, ferait un bien meilleur travail — il faudrait qu’il donnât de fortes peines ! — qu’une cour d’assises
271 ol est le mobile. Je dis qu’il ferait un meilleur travail éducatif. Car il porterait l’attention des hommes sur le concret de l
272 st parfait, aucun tableau n’est parfait ; et tout travail d’abord est dur, tout travail difficile, tout travail, toute espèce d
273 t parfait ; et tout travail d’abord est dur, tout travail difficile, tout travail, toute espèce de travail se fait d’abord cont
274 ail d’abord est dur, tout travail difficile, tout travail , toute espèce de travail se fait d’abord contre nous-mêmes et contre
275 travail difficile, tout travail, toute espèce de travail se fait d’abord contre nous-mêmes et contre Quelqu’un, tout travail e
276 abord contre nous-mêmes et contre Quelqu’un, tout travail est malédiction), jusqu’à ce que tout à coup, par une espèce de renve
82 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
277 ontribuant à l’élaboration d’un nouveau régime du travail , voilà l’un des aspects de notre « intellectualisme » En vérité, il s
83 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
278 es à l’extrême » afin de « diminuer au maximum le travail servile et indifférencié ». (Révolution nécessaire, p. 251.) (C’est s
279 es pharamineux. L’on chercherait en vain, dans ce travail habile, le moindre rapprochement entre les méthodes de Taylor et le s
84 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
280 kegaard — M. Monod déduit de cette « hypothèse de travail  » une réaffirmation du dogme trinitaire : Dieu est un X qui ne se rév
85 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Manifeste au service du personnalisme par Emmanuel Mounier (octobre 1936)
281 ue des réserves provisoires : les passages sur le travail « obligation universelle », sur le rôle de l’État — en quoi Mounier v
86 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
282 sie nouvelle, c’est une santé énorme, une joie au travail dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais c’est aussi et d’une maniè
283 ure, et supportent avec enthousiasme un régime de travail parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans les pays c
284 alement ; c’est qu’ils acceptent les buts de leur travail , et que nous nous méfions généralement des buts obscurs, peut-être cr
285 de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail . Elles s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins. En Russie, en All
286 uement nécessaires pour assurer à chaque homme du travail et pour supprimer finalement les raisons matérielles de se plaindre.
87 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
287 rs et sur le tiers de ses revenus, sans parler du travail obligatoire et de la démagogie populiste.) L’homme de gauche est renf
88 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
288 , puis d’une compagnie d’assurances ouvrières. Le travail manuel l’attirait ; il s’essaya dans un atelier de menuiserie, puis d
89 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
289 comme byzantin — on met du coup au second plan le travail spécifique de la pensée, on la prive de ses résistances, on sabote se
290 n objet (Dieu, la culture, l’amour, la nation, le travail , etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou même cesse d’être présent et acti
90 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
291 du créateur ; l’idée de luxe plutôt que celle de travail , de combat spirituel et de puissance en marche. Pour reprendre les te
292 le xiiie siècle était apparue une conception du travail et de la culture qui va caractériser la nouvelle classe opposée à la
293 is de son activité et de sa culture ». Culture et travail se trouvent ainsi liés dans un même mouvement de révolte contre la fé
294 a féodalité. « Que ce fait nouveau, le respect du travail , ait la signification d’une révolution sociale, c’est ce que l’on aur
295 is le respect et le pouvoir, parce qu’elle vit du travail de ses mains. La mentalité de cette classe implique en outre une exig
296 araît comme une révolution radicale. Alors que le travail du paysan asservi était pour lui « un destin qu’il subissait », le tr
297 était pour lui « un destin qu’il subissait », le travail du bourgeois devient « une réalisation voulue par lui-même ». Le trav
298 vient « une réalisation voulue par lui-même ». Le travail du paysan asservissait, le travail du bourgeois libérait. Le bourgeoi
299 lui-même ». Le travail du paysan asservissait, le travail du bourgeois libérait. Le bourgeois désormais possède l’arme morale q
300 mettra de construire. À ce moment, la culture est travail , revendication constructive ; elle mesure à la fois la pensée et l’ac
301 lle fit de la séparation entre la propriété et le travail le fondement de ses prétentions à la suprématie. Elle se servit à cet
302 dès le début considéré le fait de s’adonner à un travail physique et productif comme un motif suffisant pour être exclus de la
303 eois, qui les a portés au pouvoir, considérait le travail comme une valeur en soi, comme une valeur culturelle donnant le droit
304 Elle dissocie cette puissance, née de l’union du travail et de la culture, de la main ouvrière et de la pensée. Elle garde la
305 e la pensée. Elle garde la culture et rabaisse le travail . Ce faisant elle adopte une attitude nouvelle vis-à-vis de la culture
91 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
306 et une série économique, traduisant le passage du travail audacieux des producteurs à la gestion prévoyante des propriétaires.
307 , l’ambition d’établir et de réaliser un Plan des travaux scientifiques nécessaires pour organiser la société (Comte). Tous les
92 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
308 n vêtement quotidien ; on dirait : un vêtement de travail . Cette « pauvreté » philosophique — mais quand un peuple a des prophè
93 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
309 itude : c’est, selon Dante, la spécialisation des travaux , nécessitée par la démesure de l’entreprise, qui a contraint les homm
94 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
310 sie nouvelle, c’est une santé énorme, une joie au travail dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais c’est aussi, et d’une mani
311 ure, et supportent avec enthousiasme un régime de travail parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans les pays c
312 alement ; c’est qu’ils acceptent les buts de leur travail et que nous nous méfions généralement des buts obscurs, peut-être cri
95 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
313 ire admettre comme « scientifique ».   Valeur du travail . — Elle est exaltée en termes à peu près identiques des deux côtés. L
314 n termes à peu près identiques des deux côtés. Le travail doit remplacer la guerre. (« La lutte contre le froid et la faim est
315 universités aux ouvriers en URSS, et les camps de travail aux étudiants en Allemagne. Cet effort visant jusqu’ici à une juxtapo
316 à des interversions fréquentes des deux ordres de travail , davantage qu’à la création d’une attitude centrale d’où la pensée et
96 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
317 de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail . Elles s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins. En Russie, en All
318 uement nécessaires pour assurer à chaque homme du travail , et pour supprimer finalement les raisons matérielles de se plaindre.
97 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
319 ndements, et par les refaire dans l’esprit. Or ce travail est amorcé de tous côtés, j’en ai rappelé déjà quelques exemples55. I
98 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
320 nder à notre culture décadente une cure de petits travaux manuels, quand nous avons besoin d’abord d’un gros œuvre intellectuel
321 lle en vain si la raison ne s’engage pas dans son travail . La main n’est ici qu’un symbole de l’action proprement humaine, qui
322 entions de langage, de méthodes, d’instruments de travail , d’usages sociaux, de contrôles officiels (examens, diplômes et titre
323 ition révèle un emploi maximum des instruments de travail fournis par l’université66. Une pensée impartiale, cultivée, objectiv
324 le, c’est lui qui, sans douleur, marque tant de «  travaux  » de son poinçon d’inefficacité67. Machines à penser : distributeurs
325 it, du fait de l’invention des machines, entre le travail créateur et le labeur automatique, cette dichotomie qui devait être à
326 omie qui devait être à la base de notre régime du travail , nul n’aurait pu la prendre en considération : elle supposait une cer
327 elle aussi croit que l’argent est une fin, et le travail un moyen de « gagner », et le loisir un déficit. Fatalité prolétarien
328 utit pratiquement qu’à l’organisation de camps de travail , c’est-à-dire de repos forcé pour toute espèce de pensée. 59. Littré
329 4. 72. Voir les chapitres sur le Servage et le Travail , et la définition de la dichotomie dans la Révolution nécessaire, d’A
330 73. Le prolétaire c’est l’homme qui « vit » d’un travail purement mécanique dont il ne possédera jamais les produits pour en d
99 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
331 st peut-être à ce point de vue particulier que le travail manuel pourrait nous apporter d’utiles disciplines de pensée.) Quand
100 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
332 l’activité humaine. Ainsi dans l’organisation du travail . La machine tend à détruire l’artisanat, c’est-à-dire la zone du trav
333 d à détruire l’artisanat, c’est-à-dire la zone du travail manuel où l’œuvre garde un caractère plus ou moins net de totalité. E
334 otalité. En d’autres termes, la machine sépare le travail qualifié, qu’elle repousse vers l’activité spirituelle, du travail no
335 qu’elle repousse vers l’activité spirituelle, du travail non qualifié, où l’homme ne joue plus qu’un rôle d’exécuteur. Remarqu