1
Prix Goncourt », curieux homme. Il se livre à des
travaux
de précision : il calcule un plan, un poème. Il écrit un livre sur Ei
2
iscussions philosophiques provoquées par ces deux
travaux
. Avec la conférence de M. Jean Cadier, un jeune pasteur français, on
3
n des artisans les plus actifs. Pour remplacer un
travail
promis par M. A. Reymond malheureusement indisposé, M. Pierre Maury f
4
ante condition, et nous n’y arriverons que par un
travail
d’éducation lent et souvent dangereux. Vous, étudiants, venez à nous
5
la, c’est l’atmosphère de la chapelle où ont lieu
travaux
et méditations. Dehors, on honore la liberté d’un culte moins platoni
6
le n’est plus adaptée aux conditions nouvelles de
travail
ou de repos, ni dans son plan ni dans le détail des rues. Congestion
7
à que nous ne nous sommes revus. Mais je suis vos
travaux
avec intérêt, et il m’a paru que depuis quelque temps… enfin, comment
8
on de ses usines, des salaires, des conditions de
travail
et de repos qu’il offre à ses ouvriers semblent bien apporter une sol
9
régler pacifiquement le conflit du capital et du
travail
. « Se fordiser ou mourir », écrivait récemment un économiste. Ford, p
10
s tarifés, soumis plus subtilement encore que son
travail
aux lois d’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs ré
11
il ne lui manque plus rien — que l’envie. Mauvais
travail
. Il a perdu le sens religieux, cosmique, de l’effort humain. Il ne pe
12
sa véritable valeur. Il sent obscurément que son
travail
est antinaturel. Il le méprise ou le subit, mais, jusque dans son rep
13
C’est pourquoi il en installe un sur sa table de
travail
, de façon à pouvoir s’y surprendre à tout instant. Cet exercice — ess
14
et à quoi l’on subordonne tout, plaisir, goût au
travail
, qualité du travail, santé, liberté, sens de la justice et autres bal
15
rdonne tout, plaisir, goût au travail, qualité du
travail
, santé, liberté, sens de la justice et autres balivernes, instruction
16
qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur
travail
. Or ce travail n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle,
17
nt. Ils sont forcés de gâcher leur travail. Or ce
travail
n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle, il est absurde.
18
jour durant 8 ans. Il paraît que cela facilite le
travail
du maître. Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail.
19
Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de ce
travail
. Je doute qu’il soit de nature à légitimer l’énormité de l’effort qu’
20
On n’a pas attendu ma colère pour entreprendre ce
travail
de démolition. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir l’abondant
21
er plus de liberté aux enfants en leur rendant le
travail
amusant, en leur laissant la possibilité de trouver par eux-mêmes ce
22
riorités naturelles, l’habitude de l’ersatz et du
travail
bâclé. Elle apprend à lire les journaux, mais en même temps que cette
23
paré le monde moderne à un vaste établissement de
travaux
forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’é
24
supporte, on économiserait plusieurs semestres de
travail
. Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vou
25
et à quoi l’on subordonne tout, plaisir, goût du
travail
, qualité du travail, santé, liberté, sens de la justice et autres bal
26
rdonne tout, plaisir, goût du travail, qualité du
travail
, santé, liberté, sens de la justice et autres balivernes, instruction
27
qu’ils apprennent. Ils sont forcés de gâcher leur
travail
. Or ce travail n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle,
28
nt. Ils sont forcés de gâcher leur travail. Or ce
travail
n’a qu’une valeur éducatrice : s’il n’est pas modèle, il est absurde.
29
jour durant 8 ans. Il paraît que cela facilite le
travail
du maître. Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de ce travail.
30
Il se peut. Tout dépend de ce qu’on attend de ce
travail
. Je doute qu’il soit de nature à légitimer l’énormité de l’effort qu’
31
On n’a pas attendu ma colère pour entreprendre ce
travail
de démolition. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir l’abondant
32
er plus de liberté aux enfants en leur rendant le
travail
amusant, en leur laissant la possibilité de trouver par eux-mêmes ce
33
riorités naturelles, l’habitude de l’ersatz et du
travail
bâclé. Elle apprend à lire pour lire les journaux, mais en même temps
34
paré le monde moderne à un vaste établissement de
travaux
forcés. L’école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’é
35
supporte, on économiserait plusieurs semestres de
travail
. Si chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vou
36
romans anglais, les loisirs obsédés du jaloux, le
travail
jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage dans ma mémoire (d’heure en
37
t à la mastication, entre deux séries d’heures de
travail
consacrées, si l’on ose dire, à assurer cette mastication. Mais je m’
38
issant ; il est la vibration même d’une pensée en
travail
de mythes, sur lesquels, bientôt après, s’exercera la réflexion consc
39
inimes. Je lis un article récent de Ramuz (sur le
Travail
), qui débute ainsi « Pourquoi est-ce qu’on travaille ? parce qu’on y
40
rofondément dans une permanente actualité. 3. «
Travail
», dans Aujourd’hui, 29 octobre 1931. 4. Le populisme est d’après le
41
n entraîne des « conditions ». C’est la vision du
travail
humain, inexorable et dégoûtant, mais comment échapper ? L’hallucinat
42
ère ». Gagner 40 000 francs. Mourir obsédé par ce
travail
. Ainsi cette vie est bien d’un seul tenant ; une seule et unique expé
43
évasion. La rage avec laquelle il se rabat sur le
travail
« à mains », rage de revanche, par son excès même est encore une évas
44
usée d’ailleurs par un prolétariat tout abruti de
travail
et de cinéma. Car enfin ce n’est pas l’humanisme du xvie siècle qui
45
leur service militaire et ses humiliations, leur
travail
, leur chômage, leurs vacances, les guerres, les grèves, les pourritur
46
t à la mastication, entre deux séries d’heures de
travail
consacrées, si l’on ose dire, à assurer cette mastication. Mais je m’
47
nulle gêne, unit le maître et les subordonnés. Le
travail
aux champs se fait par équipes très nombreuses, à grand renfort de ch
48
essaire. Leurs plaisirs ne contredisent pas leurs
travaux
et n’en figurent ni la revanche ni l’évasion : mais ils s’ordonnent t
49
des choses. Le rythme perpétuellement syncopé du
travail
et du loisir, créé par l’économie citadine, ici s’apaise et laisse pe
50
romans anglais, les loisirs obsédés du jaloux, le
travail
jusqu’à l’aube, la naissance d’un visage dans ma mémoire (d’heure en
51
nulle gêne, unit le maître et les subordonnés. Le
travail
aux champs se fait par équipes très nombreuses, à grand renfort de ch
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essaire. Leurs plaisirs ne contredisent pas leurs
travaux
et n’en figurent ni la revanche ni l’évasion : mais ils s’ordonnent t
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des choses. Le rythme perpétuellement syncopé du
travail
et du loisir, créé par l’économie citadine, ici s’apaise et laisse pe
54
(La tour de Hölderlin.) Dès demain, discipline de
travail
. Lire. 21 mai 1929 Matinées végétales, depuis trois jours. Je m
55
s des premiers nuages. Une grande nuit s’ouvre au
travail
paisible. D’heure en heure, je me lève et sors. Je me promène sur cet
56
entendu parler du juriste Emer de Vattel, ou des
travaux
de Jean Piaget sur la psychologie de l’enfant. Le seul vin suisse qui
57
il semblait qu’elle dût s’occuper de la durée du
travail
, de la question des salaires, etc. Cette carence subite dans le domai
58
’autre jour, en buvant un café sur le zinc : « Le
travail
, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas. » Qu’il exprime
59
ne travaille pas. » Qu’il exprime la religion du
travail
, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le pre
60
é dont elle est entièrement responsable. Droit au
travail
, droit au loisir, on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts
61
casion de critiquer dans cette revue la morale du
travail
sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. No
62
tte assimilation en dit long sur la conception du
travail
qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressort
63
, quel est le but de la machine ? Une économie de
travail
. Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, dans une
64
été dont la religion dominante est la religion du
travail
mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secret1 de la p
65
es membres, la dignité morale qu’elle attribue au
travail
; mais son effort réel consiste d’autre part à créer des possibilités
66
fecte dès l’origine sa conception de la valeur du
travail
et conséquemment du loisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dans
67
hiffre et dépourvu de résistance active. Alors le
travail
créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui
68
ésistance active. Alors le travail créateur, seul
travail
qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir d
69
mais bien au contraire en figure la plénitude, ce
travail
véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on m
70
lleurs de plus en plus irréel, car la mystique du
travail
quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 2. Après
71
lle des loisirs est née la présente corruption du
travail
. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il
72
on du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le
travail
ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons
73
sance. La division de nos journées en 8 heures de
travail
et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs.
74
dire que nous en remettons. Fausse dignité du
travail
Les nécessités anonymes naissent et grandissent à la mesure exacte
75
’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «
travail
» n’est plus que souffrance. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seul
76
dignité de l’homme consisterait, dit-on, dans le
travail
qu’il fournit pour « gagner sa vie », pour assurer sa subsistance mat
77
à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout
travail
qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve co
78
ar la seule défense efficace, c’est l’attaque. Un
travail
qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse
79
l’attaque. Un travail qui néglige la création, un
travail
sans loisir, sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité.
80
de tous par la propagande électorale. Prendre le
travail
comme point de départ d’un système économique ou d’une culture, c’est
81
tion mécanique, si l’on convient que la mesure du
travail
ne peut être prise ailleurs que dans la capacité humaine d’utiliser l
82
dans la capacité humaine d’utiliser les effets du
travail
. Mais nous savons le vrai nom du « temps vuide » et c’est chômage. To
83
al moderne est symbolisé par cette disjonction du
travail
et du loisir, dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle.
84
vidé, irréel renversement d’un temps rempli, d’un
travail
sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici n
85
ps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du
travail
forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe
86
puissance, du même coup elle décrète « forcé » le
travail
des classes chargées d’assurer ce loisir. C’est créer un monde impens
87
. Car si le loisir est simplement le contraire du
travail
, et son but ; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune
88
alité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le
travail
ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui per
89
; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de
travail
dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisi
90
vec des mains créatrices. Nous dirons : le but du
travail
, ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir, ce n’
91
. Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte,
travail
et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être,
92
tériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long
travail
d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que sans volupt
93
ien de plus néfaste que la fameuse législation du
travail
(c’est-à-dire à partir du travail), sinon toutefois l’organisation de
94
législation du travail (c’est-à-dire à partir du
travail
), sinon toutefois l’organisation des loisirs, qui lui sera tôt ou tar
95
et dès l’origine. 10. On aura beau l’appeler «
travail
de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux hommes une caricatur
96
ive pour faire aimer aux hommes une caricature du
travail
créateur, l’émulation socialiste n’est rien d’autre qu’un nouvel opiu
97
pas si tu ne m’avais déjà trouvé. » 4. Dans les
travaux
du groupe politique et philosophique de L’Ordre nouveau. 5. Qu’on no
98
tuel, a deux missions : d’une part, coordonner le
travail
de tous et diriger celui qui, dans une société équilibrée, incombe à
99
dividus. Dans le premier cas il doit accomplir un
travail
constructif, dans le deuxième il doit défendre des libertés. Or non s
100
hit, transportant, quand il agit, les méthodes de
travail
d’un domaine dans l’autre, aboutissant, en un mot, au désordre. D’abo
101
jours, pour chaque chose, une loi sanctionnait le
travail
du dehors, mais arrachée en fin de séance par un député obscur, ami d
102
sociales les plus honorables, non établies par un
travail
parlementaire sérieux — mais arrachées par démagogie au patronat apeu
103
n de Roland, fair-play, Baden-Powell, religion du
travail
. On a l’air d’ironiser, mais lisez donc : vous serez pris, vous donne
104
êcher qu’elles ne se reforment. La nécessité d’un
travail
doctrinal radical nous apparaît être la tâche la plus concrète et la
105
e, nous revendiquons, parallèlement, un statut du
travail
impliquant une distinction profonde et effective entre le travail cré
106
nt une distinction profonde et effective entre le
travail
créateur et libre d’une part, et le travail indifférencié et parcella
107
re le travail créateur et libre d’une part, et le
travail
indifférencié et parcellaire de l’autre. Ce qui se traduit par une so
108
assés » (p. 14), à propos d’une théologie dont le
travail
systématique consiste précisément à rejeter toutes les assurances hum
109
endant que les théologiens aient mené à bien leur
travail
historique ? Et qu’arriverait-il si le résultat en était par exemple,
110
haine, parqués dans des casernes ou des camps de
travail
, — et mourant de solitude. J’ai terminé ma description du siècle. Est
111
normales. Nous avons expliqué déjà, dans d’autres
travaux
, et nous y reviendrons souvent, comment nous entendons sauvegarder et
112
rot, sur des questions de droit, sur le régime du
travail
. Toutes ces recherches le conduisaient au grand ouvrage dont le premi
113
n problème de rééducation qui fait l’objet de nos
travaux
dans le domaine pédagogique. Les cyniques sont plus dangereux. Ils cr
114
nt : elle se révèle immédiatement réalisable. Les
travaux
d’un groupe d’ingénieurs occupés depuis quelques mots à la chiffrer,
115
de maint autre problème dont traite cet ouvrage (
travail
et chômage, machinisme, syndicats, échange et troc, crédit, taylorism
116
dieu nous proposent des notions d’échange10 et de
travail
, nous voudrions surtout insister sur la nouveauté d’un chapitre de do
117
le moyen de cercles d’études ou d’« amicales » de
travail
, c’est une activité dont, à coup sûr, le bienfait ne sera jamais perd
118
actuel de la France doit permettre l’économie. Le
travail
critique de l’Ordre nouveau, tel qu’on peut le suivre dans la revue q
119
yses du pouvoir et des valeurs, et sa critique du
travail
. Cette critique se développe en une doctrine économique, dont on trou
120
e ou allemande ; enfin l’idée du service civil de
travail
, qui pourrait bien devenir le cheval de bataille des mouvements de ga
121
les numéros volumineux consacrés à la question du
Travail
, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoq
122
éfinir dans le détail l’application du service de
travail
. Cf. le n° 8 de L’Ordre nouveau . 20. N’est-ce pas ainsi que l’Évan
123
à chacun de se coucher. Kagawa les nourrit de son
travail
. Parfois, ils se révoltent contre sa bonté souriante, fracassent sa v
124
ouvriers. Kagawa fonde la fédération japonaise du
travail
et prend la tête du mouvement ouvrier. Il conduit une première grève
125
s souffrent, ce n’est pas seulement de manquer de
travail
et de ne pas gagner leur pain, mais c’est surtout de constater que l’
126
es dont on s’acquitte avec son argent ou avec son
travail
, mais de sacrifices pour lesquels on joue sa propre existence intérie
127
’est d’abord lui donner le moyen de vivre par son
travail
, dans un cadre qu’il connaît et qu’il accepte, dans une société à laq
128
ec les réalités. C’est pourquoi une expérience de
travail
manuel devra être instituée… pour tous les jeunes gens se destinant à
129
isaient pas sonner leur mandat, leur habitude des
travaux
politiques… » N’est-ce pas touchant ? Mais je m’en voudrais de cherch
130
e soit un peu trop ambitieuse. Car l’hypothèse de
travail
que M. Goguel adopte au départ revêt bel et bien la forme d’une expli
131
haine, parqués dans des casernes ou des camps de
travail
— et mourant de solitude. J’ai terminé ma description du siècle. Est-
132
serait de croire que le choix est au terme de ce
travail
comparatif. Le choix, la décision, sur le plan éthique, est toujours
133
Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur
travail
: « Suivez-moi. » Ils laissent là leurs filets, et sans un mot s’en v
134
ouvrier : « Viens avec nous, nous t’assurerons le
travail
, la nourriture et le logis. » Le capitaliste aussi disait cela, et bi
135
ons. Prenons, par exemple, ces trois notions : le
travail
, le service, l’amour du prochain. Le travail est pour le chrétien un
136
: le travail, le service, l’amour du prochain. Le
travail
est pour le chrétien un pur exercice. Il n’a pas de valeur en soi. Il
137
e laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le
travail
fut sa vie, est purement païenne. Or, c’est l’épitaphe idéale pour le
138
éale pour le brigadier de choc. Staline a fait du
travail
une vertu absolue, qui a sa fin en elle-même, et qui mesure la dignit
139
nité de l’homme. On me dira que j’exagère, que le
travail
du brigadier de choc est d’abord un service rendu à la collectivité.
140
de L’Ordre nouveau a exposé dans un ensemble de
travaux
de détail comment il entendait sauvegarder et orienter ces tensions c
141
dans L’Ordre nouveau, et l’allusion concerne les
travaux
critiques du groupe tout entier. 62. Sans aucun pouvoir contre le ca
142
vènement du régime idéal demandera des siècles de
travail
, de sacrifices et de police. Nous connaissons une jeunesse d’Europe q
143
par les émeutes mesure toujours l’imperfection du
travail
doctrinal de la révolution. À cet égard, on peut bien dire que la doc
144
’autre jour, en buvant un café sur le zinc : « Le
travail
, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas ! » Qu’il exprim
145
ne travaille pas ! » Qu’il exprime la religion du
travail
, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le pre
146
é dont elle est entièrement responsable. Droit au
travail
, droit au loisir, on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts
147
sion de critiquer dans cette revue68 la morale du
travail
sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. No
148
tte assimilation en dit long sur la conception du
travail
qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressort
149
, quel est le but de la machine ? Une économie de
travail
. Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, dans une
150
été dont la religion dominante est la religion du
travail
mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secret69 de la
151
es membres, la dignité morale qu’elle attribue au
travail
; mais son effort réel consiste d’autre part à créer des possibilités
152
fecte dès l’origine sa conception de la valeur du
travail
et, conséquemment, du loisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dan
153
hiffre et dépourvu de résistance active. Alors le
travail
créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui
154
ésistance active. Alors le travail créateur, seul
travail
qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir d
155
mais bien au contraire en figure la plénitude, ce
travail
véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on m
156
lleurs de plus en plus irréel, car la mystique du
travail
quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 70. Aprè
157
lle des loisirs est née la présente corruption du
travail
. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il
158
on du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le
travail
ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons
159
sance. La division de nos journées en 8 heures de
travail
et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs.
160
dire que nous en remettons. Fausse dignité du
travail
Les nécessités anonymes naissent et grandissent à la mesure exacte
161
’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «
travail
» n’est plus que souffrance. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seul
162
dignité de l’homme consisterait, dit-on, dans le
travail
qu’il fournit pour « gagner sa vie », pour assurer sa subsistance mat
163
à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout
travail
qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve con
164
ar la seule défense efficace, c’est l’attaque. Un
travail
qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse
165
l’attaque. Un travail qui néglige la création, un
travail
sans loisir, sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité.
166
de tous par la propagande électorale. Prendre le
travail
comme point de départ d’un système économique ou d’une culture, c’est
167
tion mécanique, si l’on convient que la mesure du
travail
ne peut être prise ailleurs que dans la capacité humaine d’utiliser l
168
dans la capacité humaine d’utiliser les effets du
travail
. Mais nous savons le vrai nom du « temps vuide » et c’est chômage. To
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al moderne est symbolisé par cette disjonction du
travail
et du loisir, dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle.
170
vidé, irréel renversement d’un temps rempli, d’un
travail
sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici n
171
ps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du
travail
forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe
172
puissance, du même coup elle décrète « forcé » le
travail
des classes chargées d’assurer ce loisir. C’est créer un monde impens
173
. Car si le loisir est simplement le contraire du
travail
, et son but ; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune
174
alité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le
travail
ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui per
175
; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de
travail
dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisi
176
vec des mains créatrices. Nous dirons : le but du
travail
, ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir, ce n’
177
. Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte,
travail
et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être,
178
tériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long
travail
d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que sans volupt
179
ien de plus néfaste que la fameuse législation du
travail
(c’est-à-dire à partir du travail), sinon toutefois l’organisation de
180
législation du travail (c’est-à-dire à partir du
travail
), sinon toutefois l’organisation des loisirs, qui lui sera tôt ou tar
181
et dès l’origine. 74. On aura beau l’appeler «
travail
de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux hommes une caricatur
182
ive pour faire aimer aux hommes une caricature du
travail
créateur, l’émulation socialiste n’est rien d’autre qu’un nouvel opiu
183
actuel de la France doit permettre l’économie. Le
travail
critique de L’Ordre nouveau , tel qu’on peut le suivre dans la revue
184
yse du pouvoir et des valeurs, et une critique du
travail
. Cette critique se développe en une doctrine économique, dont on trou
185
on prolétarienne par le moyen du service civil de
travail
. L’analyse du pouvoir aboutit d’autre part à une conception de l’orga
186
e ou allemande ; enfin l’idée du service civil de
travail
, qui pourrait, qui devrait devenir le cheval de bataille des mouvemen
187
n prolétarienne. Ses moyens ? Créer un service de
travail
analogue au service militaire, et destiné à assurer toute la producti
188
a concentration capitaliste : le service civil de
travail
dépendrait, en effet, d’un office central qui aurait pour tâche d’aju
189
les numéros volumineux consacrés à la question du
Travail
, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoq
190
nt : elle se révèle immédiatement réalisable. Les
travaux
d’un groupe d’ingénieurs occupés depuis quelques mois à la chiffrer,
191
de maint autre problème dont traite cet ouvrage (
travail
et chômage, machinisme, syndicats, échange et troc, crédit, taylorism
192
dieu nous proposent des notions d’échange80 et de
travail
, je voudrais insister surtout sur la nouveauté d’un chapitre de doctr
193
ntation dont la formule même est une trouvaille. (
Travaux
de Mans sur le potlatch.) 81. À quoi j’ajouterais pour ma part le s
194
haine, parqués dans des casernes ou des camps de
travail
— et mourant de solitude. J’ai terminé ma description du siècle. Est-
195
serait de croire que le choix est au terme de ce
travail
comparatif. Le choix, la décision, sur le plan éthique, est toujours
196
Christ dit à deux pécheurs, qu’il surprend à leur
travail
: « Suivez-moi. » Ils laissent là leurs filets, et sans un mot s’en v
197
ouvrier : « Viens avec nous, nous t’assurerons le
travail
, la nourriture et le logis. » Le capitaliste aussi disait cela, et bi
198
ons. Prenons, par exemple, ces trois notions : le
travail
, le service, l’amour du prochain. Le travail est pour le chrétien un
199
: le travail, le service, l’amour du prochain. Le
travail
est pour le chrétien un pur exercice. Il n’a pas de valeur en soi. Il
200
e laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le
travail
fut sa vie, est purement païenne. Or, c’est l’épitaphe idéale pour le
201
éale pour le brigadier de choc. Staline a fait du
travail
une vertu absolue, qui a sa fin en elle-même, et qui mesure la dignit
202
nité de l’homme. On me dira que j’exagère, que le
travail
du brigadier de choc est d’abord un service rendu à la collectivité.
203
de L’Ordre nouveau a exposé dans un ensemble de
travaux
de détail comment il entendait sauvegarder et orienter ces tensions c
204
dans L’Ordre nouveau et l’allusion concerne les
travaux
critiques du groupe tout entier. 54. Sans aucun pouvoir contre le ca
205
vènement du régime idéal demandera des siècles de
travail
, de sacrifices et de police. Nous connaissons une jeunesse d’Europe q
206
par les émeutes mesure toujours l’imperfection du
travail
doctrinal de la révolution. À cet égard, on peut bien dire que la doc
207
’autre jour, en buvant un café sur le zinc : « Le
travail
, c’est la liberté, — pour celui qui ne travaille pas ! » Qu’il exprim
208
ne travaille pas ! » Qu’il exprime la religion du
travail
, ou la superstition du loisir — c’est affaire d’accent mis sur le pre
209
é dont elle est entièrement responsable. Droit au
travail
, droit au loisir, on sait en 1933 à quel morne cauchemar aux sursauts
210
sion de critiquer dans cette revue71 la morale du
travail
sur laquelle le monde bourgeois prétend fonder la dignité humaine. No
211
tte assimilation en dit long sur la conception du
travail
qui domine aujourd’hui. Elle en fait d’ailleurs immédiatement ressort
212
, quel est le but de la machine ? Une économie de
travail
. Le machinisme est, en principe, destiné à créer du loisir, dans une
213
été dont la religion dominante est la religion du
travail
mécanique. Cette société n’accorde pas au loisir, but secret72 de la
214
es membres, la dignité morale qu’elle attribue au
travail
; mais son effort réel consiste d’autre part à créer des possibilités
215
fecte dès l’origine sa conception de la valeur du
travail
et, conséquemment, du loisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dan
216
hiffre et dépourvu de résistance active. Alors le
travail
créateur, seul travail qui n’implique pas la négation du loisir, qui
217
ésistance active. Alors le travail créateur, seul
travail
qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir d
218
mais bien au contraire en figure la plénitude, ce
travail
véritable a fait place dans les desseins de l’homme au labeur qu’on m
219
lleurs de plus en plus irréel, car la mystique du
travail
quantitatif tend à vider le loisir de tout contenu concret. 73. Aprè
220
lle des loisirs est née la présente corruption du
travail
. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il
221
on du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le
travail
ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons
222
sance. La division de nos journées en 8 heures de
travail
et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs.
223
dire que nous en remettons. Fausse dignité du
travail
Les nécessités anonymes naissent et grandissent à la mesure exacte
224
’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «
travail
» n’est plus que souffrance. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seul
225
dignité de l’homme consisterait, dit-on, dans le
travail
qu’il fournit pour « gagner sa vie », pour assurer sa subsistance mat
226
à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout
travail
qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve con
227
ar la seule défense efficace, c’est l’attaque. Un
travail
qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse
228
l’attaque. Un travail qui néglige la création, un
travail
sans loisir, sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité.
229
de tous par la propagande électorale. Prendre le
travail
comme point de départ d’un système économique ou d’une culture, c’est
230
tion mécanique, si l’on convient que la mesure du
travail
ne peut être prise ailleurs que dans la capacité humaine d’utiliser l
231
dans la capacité humaine d’utiliser les effets du
travail
. Mais nous savons le vrai nom du « temps vuide. » et c’est chômage. T
232
al moderne est symbolisé par cette disjonction du
travail
et du loisir, dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle.
233
vidé, irréel renversement d’un temps rempli, d’un
travail
sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici n
234
ps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du
travail
forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe
235
puissance, du même coup elle décrète « forcé » le
travail
des classes chargées d’assurer ce loisir. C’est créer un monde impens
236
. Car si le loisir est simplement le contraire du
travail
, et son but ; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune
237
alité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le
travail
ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui per
238
; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de
travail
dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisi
239
vec des mains créatrices. Nous dirons : le but du
travail
, ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir, ce n’
240
. Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte,
travail
et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être,
241
tériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long
travail
d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que sans volupt
242
trait miraculeux… 77. On aura beau l’appeler «
travail
de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux hommes une caricatur
243
ive pour faire aimer aux hommes une caricature du
travail
créateur, l’émulation socialiste n’est rien d’autre qu’un nouvel opiu
244
yse du pouvoir et des valeurs, et une critique du
travail
. Cette critique se développa en une doctrine économique, dont on peut
245
les numéros volumineux consacrés à la question du
Travail
, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoq
246
embres de l’ON accomplirent plusieurs périodes de
travail
dans des usines, où ils remplacèrent les ouvriers. Il s’agissait de d
247
trer par l’exemple la possibilité d’un service de
travail
analogue au service militaire, et destiné à assurer toute la producti
248
a concentration capitaliste : le service civil de
travail
dépendrait, en effet, d’un office central qui aurait pour tâche d’aju
249
ontribuant à l’élaboration d’un nouveau régime du
travail
, voilà l’un des aspects de notre « intellectualisme » ! En vérité, il
250
a conduit 16o millions d’hommes à l’esclavage du
travail
étatique. Nous répondrons d’abord que les méthodes de Lénine ont été
251
ages de Soulillou qui décrivent les conditions de
travail
dans l’industrie de la nitrocellulose sont précises, acharnées, saisi
252
ter contre la tendance naturelle à la division du
travail
. Il faut créer des êtres dirigeants qui conservent une vue d’ensemble
253
ire fi des résultats d’observation acquis par les
travaux
de la psychologie de laboratoire. Mais presque toutes les interprétat
254
visuel par les arts, etc. 27. Je songe à divers
travaux
de la biologie expérimentale dont je me bornerai à citer l’exemple su
255
t auparavant qu’à l’état de germes sous-cutanés. (
Travaux
publiés dans les Archiv für Entwicklungs-Mechanik, Leipzig). La fameu
256
aduise autre chose qu’une raisonnable division du
travail
. Les craintes éveillées chez beaucoup de jeunes personnalistes quant
257
14. Sur l’expression de contact vital, voir les
travaux
importants d’Eugène Minkowski, en particulier La Schizophrénie, p. 82
258
n a parlé : on s’occupait du prix Goncourt et des
travaux
d’amateurs de quelques dames lettrées. Pourtant, ce roman d’Edschmid
259
ntement dépossédés des privilèges acquis par leur
travail
. La forme mauvaise du monde, ce sera pour l’incroyant l’ensemble des
260
lisme proteste contre les conditions actuelles du
travail
; il revendique une justice plus grande dans la société : si nous ne
261
harité patiente et ingénieuse. D’où son amour des
travaux
manuels. Comme tout cela est rafraîchissant, satisfaisant, fidèle et
262
nt offrir aux foules le spectacle vivant de leurs
travaux
. En liaison étroite avec l’enseignement qui, à tous ses degrés, forme
263
nsant la sagesse des vieux artisans passionnés du
travail
bien fait et les conquêtes des humanistes, ouvre les temps modernes e
264
t, de les aider dans l’exercice quotidien de leur
travail
. Ils s’estiment à bon droit les seuls juges de l’aspect technique du
265
e M. Chuzeville me paraît parfois hasardeuse. Les
travaux
de Jean Baruzi lui sont inconnus ; de même que les études de A. Koyré
266
citais cette page à un abbé fort écouté, dont les
travaux
marient avec aisance théologie et humanisme, il me répondit simplemen
267
cinq en cinq ans, de l’origine jusqu’à 1930 ? Ce
travail
de base permettrait de résoudre un délicat problème de Critique litté
268
ier, des conclusions pratiques dans le domaine du
travail
. Et sa première expérience de service civil, organisée l’été dernier,
269
ieu d’ouvriers, de jeunes miliciens du Service de
travail
, de jeunes filles, de femmes mal vêtues : ils ne disaient presque rie
270
ou inutilement abstrait, ferait un bien meilleur
travail
— il faudrait qu’il donnât de fortes peines ! — qu’une cour d’assises
271
ol est le mobile. Je dis qu’il ferait un meilleur
travail
éducatif. Car il porterait l’attention des hommes sur le concret de l
272
st parfait, aucun tableau n’est parfait ; et tout
travail
d’abord est dur, tout travail difficile, tout travail, toute espèce d
273
t parfait ; et tout travail d’abord est dur, tout
travail
difficile, tout travail, toute espèce de travail se fait d’abord cont
274
ail d’abord est dur, tout travail difficile, tout
travail
, toute espèce de travail se fait d’abord contre nous-mêmes et contre
275
travail difficile, tout travail, toute espèce de
travail
se fait d’abord contre nous-mêmes et contre Quelqu’un, tout travail e
276
abord contre nous-mêmes et contre Quelqu’un, tout
travail
est malédiction), jusqu’à ce que tout à coup, par une espèce de renve
277
ontribuant à l’élaboration d’un nouveau régime du
travail
, voilà l’un des aspects de notre « intellectualisme » En vérité, il s
278
es à l’extrême » afin de « diminuer au maximum le
travail
servile et indifférencié ». (Révolution nécessaire, p. 251.) (C’est s
279
es pharamineux. L’on chercherait en vain, dans ce
travail
habile, le moindre rapprochement entre les méthodes de Taylor et le s
280
kegaard — M. Monod déduit de cette « hypothèse de
travail
» une réaffirmation du dogme trinitaire : Dieu est un X qui ne se rév
281
ue des réserves provisoires : les passages sur le
travail
« obligation universelle », sur le rôle de l’État — en quoi Mounier v
282
sie nouvelle, c’est une santé énorme, une joie au
travail
dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais c’est aussi et d’une maniè
283
ure, et supportent avec enthousiasme un régime de
travail
parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans les pays c
284
alement ; c’est qu’ils acceptent les buts de leur
travail
, et que nous nous méfions généralement des buts obscurs, peut-être cr
285
de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du
travail
. Elles s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins. En Russie, en All
286
uement nécessaires pour assurer à chaque homme du
travail
et pour supprimer finalement les raisons matérielles de se plaindre.
287
rs et sur le tiers de ses revenus, sans parler du
travail
obligatoire et de la démagogie populiste.) L’homme de gauche est renf
288
, puis d’une compagnie d’assurances ouvrières. Le
travail
manuel l’attirait ; il s’essaya dans un atelier de menuiserie, puis d
289
comme byzantin — on met du coup au second plan le
travail
spécifique de la pensée, on la prive de ses résistances, on sabote se
290
n objet (Dieu, la culture, l’amour, la nation, le
travail
, etc.) s’éloigne ou s’affaiblit, ou même cesse d’être présent et acti
291
du créateur ; l’idée de luxe plutôt que celle de
travail
, de combat spirituel et de puissance en marche. Pour reprendre les te
292
le xiiie siècle était apparue une conception du
travail
et de la culture qui va caractériser la nouvelle classe opposée à la
293
is de son activité et de sa culture ». Culture et
travail
se trouvent ainsi liés dans un même mouvement de révolte contre la fé
294
a féodalité. « Que ce fait nouveau, le respect du
travail
, ait la signification d’une révolution sociale, c’est ce que l’on aur
295
is le respect et le pouvoir, parce qu’elle vit du
travail
de ses mains. La mentalité de cette classe implique en outre une exig
296
araît comme une révolution radicale. Alors que le
travail
du paysan asservi était pour lui « un destin qu’il subissait », le tr
297
était pour lui « un destin qu’il subissait », le
travail
du bourgeois devient « une réalisation voulue par lui-même ». Le trav
298
vient « une réalisation voulue par lui-même ». Le
travail
du paysan asservissait, le travail du bourgeois libérait. Le bourgeoi
299
lui-même ». Le travail du paysan asservissait, le
travail
du bourgeois libérait. Le bourgeois désormais possède l’arme morale q
300
mettra de construire. À ce moment, la culture est
travail
, revendication constructive ; elle mesure à la fois la pensée et l’ac
301
lle fit de la séparation entre la propriété et le
travail
le fondement de ses prétentions à la suprématie. Elle se servit à cet
302
dès le début considéré le fait de s’adonner à un
travail
physique et productif comme un motif suffisant pour être exclus de la
303
eois, qui les a portés au pouvoir, considérait le
travail
comme une valeur en soi, comme une valeur culturelle donnant le droit
304
Elle dissocie cette puissance, née de l’union du
travail
et de la culture, de la main ouvrière et de la pensée. Elle garde la
305
e la pensée. Elle garde la culture et rabaisse le
travail
. Ce faisant elle adopte une attitude nouvelle vis-à-vis de la culture
306
et une série économique, traduisant le passage du
travail
audacieux des producteurs à la gestion prévoyante des propriétaires.
307
, l’ambition d’établir et de réaliser un Plan des
travaux
scientifiques nécessaires pour organiser la société (Comte). Tous les
308
n vêtement quotidien ; on dirait : un vêtement de
travail
. Cette « pauvreté » philosophique — mais quand un peuple a des prophè
309
itude : c’est, selon Dante, la spécialisation des
travaux
, nécessitée par la démesure de l’entreprise, qui a contraint les homm
310
sie nouvelle, c’est une santé énorme, une joie au
travail
dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais c’est aussi, et d’une mani
311
ure, et supportent avec enthousiasme un régime de
travail
parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans les pays c
312
alement ; c’est qu’ils acceptent les buts de leur
travail
et que nous nous méfions généralement des buts obscurs, peut-être cri
313
ire admettre comme « scientifique ». Valeur du
travail
. — Elle est exaltée en termes à peu près identiques des deux côtés. L
314
n termes à peu près identiques des deux côtés. Le
travail
doit remplacer la guerre. (« La lutte contre le froid et la faim est
315
universités aux ouvriers en URSS, et les camps de
travail
aux étudiants en Allemagne. Cet effort visant jusqu’ici à une juxtapo
316
à des interversions fréquentes des deux ordres de
travail
, davantage qu’à la création d’une attitude centrale d’où la pensée et
317
de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du
travail
. Elles s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins. En Russie, en All
318
uement nécessaires pour assurer à chaque homme du
travail
, et pour supprimer finalement les raisons matérielles de se plaindre.
319
ndements, et par les refaire dans l’esprit. Or ce
travail
est amorcé de tous côtés, j’en ai rappelé déjà quelques exemples55. I
320
nder à notre culture décadente une cure de petits
travaux
manuels, quand nous avons besoin d’abord d’un gros œuvre intellectuel
321
lle en vain si la raison ne s’engage pas dans son
travail
. La main n’est ici qu’un symbole de l’action proprement humaine, qui
322
entions de langage, de méthodes, d’instruments de
travail
, d’usages sociaux, de contrôles officiels (examens, diplômes et titre
323
ition révèle un emploi maximum des instruments de
travail
fournis par l’université66. Une pensée impartiale, cultivée, objectiv
324
le, c’est lui qui, sans douleur, marque tant de «
travaux
» de son poinçon d’inefficacité67. Machines à penser : distributeurs
325
it, du fait de l’invention des machines, entre le
travail
créateur et le labeur automatique, cette dichotomie qui devait être à
326
omie qui devait être à la base de notre régime du
travail
, nul n’aurait pu la prendre en considération : elle supposait une cer
327
elle aussi croit que l’argent est une fin, et le
travail
un moyen de « gagner », et le loisir un déficit. Fatalité prolétarien
328
utit pratiquement qu’à l’organisation de camps de
travail
, c’est-à-dire de repos forcé pour toute espèce de pensée. 59. Littré
329
4. 72. Voir les chapitres sur le Servage et le
Travail
, et la définition de la dichotomie dans la Révolution nécessaire, d’A
330
73. Le prolétaire c’est l’homme qui « vit » d’un
travail
purement mécanique dont il ne possédera jamais les produits pour en d
331
st peut-être à ce point de vue particulier que le
travail
manuel pourrait nous apporter d’utiles disciplines de pensée.) Quand
332
l’activité humaine. Ainsi dans l’organisation du
travail
. La machine tend à détruire l’artisanat, c’est-à-dire la zone du trav
333
d à détruire l’artisanat, c’est-à-dire la zone du
travail
manuel où l’œuvre garde un caractère plus ou moins net de totalité. E
334
otalité. En d’autres termes, la machine sépare le
travail
qualifié, qu’elle repousse vers l’activité spirituelle, du travail no
335
qu’elle repousse vers l’activité spirituelle, du
travail
non qualifié, où l’homme ne joue plus qu’un rôle d’exécuteur. Remarqu