1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
1 tre un peu embourgeoisée… Disons plutôt que voici venu le temps de la moisson, — le temps des éditions d’œuvres complètes.
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
2 net de M. Seillière, de ce nouveau chapitre qu’il vient d’ajouter à sa grande étude sur les rapports du christianisme et du r
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
3 nt de fuir l’inquiétude où ils baignent. Celui-ci vient à peine de quitter l’air dur des pampas. « Le voilà qui s’avance, fou
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
4 les sens, entre le moi et le monde : l’ennui est venu avant l’épuisement des combinaisons possibles. Exaltation méthodique
5 d’une mystique. Et pour finir, l’un des derniers venus , Marcel Arland, — plus jeune, il n’a pas fait la guerre — c’est le mê
6 de penser qui les ont amenés aux positions qu’on vient d’esquisser. Mais on trouve tout dans les livres des jeunes, dites-vo
7 s nous sommes spontanément portés à mentir. On en vient naturellement à considérer un certain immoralisme comme la seule vert
8 tre une foi nouvelle ; mais qu’ils sachent, quand viendra le moment, détourner les yeux de leur recherche pour contempler un ab
5 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
9 eur d’idées. Une soirée consacrée à la fédération vint interrompre les discussions philosophiques provoquées par ces deux tr
10 ation lent et souvent dangereux. Vous, étudiants, venez à nous pour nous aider. Nous saurons nous compromettre, si nous écopo
6 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
11 es. Après quoi Richardot, entrant par la fenêtre, vint annoncer qu’on était libre — comme si on l’avait attendu pour le mani
7 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
12 sommeil, tant de bonheurs ou de dégoûts étranges viennent m’habiter ; je ne sais plus… Je suis beaucoup de personnages, faudrai
13 tendre immobile dans sa prière, qu’une révélation vienne chercher l’âme qui se sent misérable. Je ne recevrai pas une foi, mai
14 élever. Puis enfin la marée de mes désirs. Qu’ils viennent battre ce corps triste, qu’ils l’emportent d’un flot fou ! Revenez, m
8 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
15 états d’incertitude douloureux, où ces problèmes viennent se poser à l’esprit, profitant de son désaccord avec la vie. Ni métap
16 6. Il est curieux de noter que de tels passages viennent à l’appui de la théorie de l’instinct de Bergson. Bergson suppose aus
9 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
17 ment le mirage d’un Orient paradisiaque d’où nous viendraient une fois de plus la sagesse et la lumière. De récentes enquêtes ont d
10 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
18 tout près de l’eau. Mais ce n’est pas d’elle que vient cette chanson jamais entendue qui nous accompagne depuis un moment su
19 es roseaux aux feuilles sèches… Puis la brume est venue comme une envie de sommeil. Une lampe dans la maison blanche nous a r
11 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
20 solitude qu’il s’acharne à approfondir — il était venu y chercher quelque raison de vivre, il voulait se voir le plus pureme
21 as lui-même qui ajoutait que l’homme sincère « en vient à ne plus pouvoir même souhaiter d’être différent », ce qui est la né
12 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
22 rre de Trente Ans, l’orateur expose comment on en vint à la révocation. C’est d’abord l’influence du clergé, jaloux de ses d
13 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
23 je ne sais quel démon du malheur me paralysa. Je venais d’entrevoir l’image d’un couple heureux et banal, votre sourire répon
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
24 ui fait naître l’amour. Parce que la création est venue après la théorie. Parce qu’une fois de plus, Cocteau a comprimé des p
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
25 usé, constate que jamais « la Montagne » ne saura venir au prophète, même s’il se nomme Mossoul. Pourtant, au milieu de ce pa
26 udesque et stérile consistoire, une idée de génie vint s’asseoir certaine nuit. Elle parla par la bouche de Lugin, sa langue
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
27 s indices chez ses jeunes contemporains, et qu’il vient appuyer de son autorité de critique et surtout de son expérience déjà
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
28 sant : « C’que c’est cochon ! » Mais le moment ne vient pas, ils sont déçus. Enfin, mon voisin, un agent, murmure : « On va t
18 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
29 uine notre angoisse qu’en y substituant ce qui ne vient que de Dieu : la Foi ». Acculée à la rigueur d’un choix presque impos
19 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
30 s, et vous repus, et vous, dubitatives barbes. Je viens d’entendre la voix d’un mystique. Que si l’on vient nous empêtrer de
31 ens d’entendre la voix d’un mystique. Que si l’on vient nous empêtrer de dogmes bassement ingénieux : « Si j’essaie un instan
32 Alors la voix de Rimbardk à la cantonade : Qu’il vienne , qu’il vienne Le temps dont on s’éprenne ! Les œuvres les plus sign
33 de Rimbardk à la cantonade : Qu’il vienne, qu’il vienne Le temps dont on s’éprenne ! Les œuvres les plus significatives de
34 nous haïssions. Notre haine de certaine morale ne venait -elle pas de ce qu’en son nom l’on mesurait odieusement une sympathie
35 d et Mon curé chez les riches. Très loin derrière viennent des France et des Bordeaux. 12. Proust excepté, et dans un domaine p
20 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
36 que pas le train bleu d’un désir. Elle était donc venue . Il la suivait entre les devantures qui se passaient de l’une à l’aut
21 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
37 ci François Barraud, le plus jeune des frères. Il vient apporter des dessins qui ressemblent beaucoup aux petites huiles de C
22 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
38 r l’acharnement angoissé qu’on y apporte, l’on en vient à une conception de la sincérité qui me paraît proprement inhumaine.
39 ofond de ce roman, où l’on voit comment Pierre en vient à sacrifier Diane, son apaisement, pour Arthur, sa « maladie », c’est
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
40 dénuée de tout secours de l’Esprit. Mais un jour viendra où les hommes se révolteront contre le joug atrocement positiviste de
24 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean-Louis Vaudoyer, Premières amours (août 1927)
41 acances, quand les premières inquiétudes du désir viennent troubler de ravissantes amours d’adolescents. Et c’est Un vieil été.
25 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
42 e la moderne civilisation occidentale. Voici donc venue l’heure de la juger. Le héros de l’époque, c’est l’homme qui a réussi
26 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
43 de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’autres stupéfiants. Mais un t
44 révolution. Sept heures du soir : le moment était venu d’arrêter le plan de la soirée, et cette promenade où il y avait just
45 entendu ? — C’est, me répondit-il, que seul vous venez d’atteindre au monde des êtres véritables. Nous nous rencontrons. Vou
46 ns-nous plutôt à une petite malice dont l’idée me vient à la vue de cette vendeuse de fleurs. C’était la petite bossue qui ve
47 imaginer les corps précieux qui les revêtiraient. Vint à pas pressés une jeune femme, chapeau rouge et manteau de fourrure b
48 ler nous trahit ; elle finit donc par accepter et vint à nous avec un sourire du type le plus courant : « Vous êtes bien gen
49 ar c’est une pauvre illusion que le plaisir qu’on vient chercher ici avec le premier être venu. — Certes, je comprends que l’
50 sir qu’on vient chercher ici avec le premier être venu . — Certes, je comprends que l’Europe est en décadence quand je la reg
51 mauve, avec tant de gravité et de détachement. Je viens souvent la regarder, à cause de la noblesse de sa danse. Je la nomme
52 , comme toujours lorsqu’un peu de simple humanité vient interrompre une comédie aux attitudes convenues et donner l’air bête
27 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
53 dresse ? C’est un Chinois, c’est un Américain qui viennent nous rapprendre que les sources de la poésie sont dans notre maison.
28 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
54 de crème, avec une apathie qu’aucun orchestre ne vient troubler, aucune voix haute, aucune couleur vive. Les journaux qu’ils
55 ique tzigane vous emporte dès l’entrée. Un violon vient vous siffler à l’oreille les notes les plus aiguës d’une chanson popu
56 ormes ponts de fer. Contre leurs piles, en hiver, viennent se briser avec un fracas sourd les îlots de glace qui descendent lent
29 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
57 dans ses Hymnes une sérénité presque effrayante. Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe.
58 ardanelli des quatrains qu’il donne aux visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’était l’époque des amate
59 -t-il, méfiant — bon, bon, parce qu’il y en a qui viennent , n’est-ce pas, ils ne savent pas trop qui c’était… Alors vous devez c
60 je pourrais aussi bien habiter la chambre. Il ne vient pas tant de visiteurs, et seulement de 2 à 4… Une rue étouffée entre
30 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
61 nel (novembre 1929)bc Ce n’est plus l’heure de venir prendre position dans un débat où les voix les mieux écoutées ont dit
62 en apparaît que plus pur. « Noms de clowns qui me viennent l’esprit : Julien Benda… », écrit Aragon. Et Daudet nous apprend que
63 u’il fallait attendre de ces auteurs. Ce qu’on ne viendra pas disputer à M. Benda, c’est son dur amour de la vérité tout court.
31 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
64 -papa. On craignit de le perdre. — « Eh ! quoi, —  vinrent lui dire ses amis, — l’orgueil t’aveugle-t-il ? Veux-tu conserver, ô
65 orie sur la nature de l’inspiration, un doute lui vint . Il alla au cinéma. On donnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne,
66 e réelle, et mit la lettre dans la première boîte venue . Le lendemain, il reçut une réponse : « Vous avez commis une erreur,
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
67 nt Zoé lave à la fontaine, à cause du nom.) Quand venait mon tour, je savais rarement où l’on en était. Cela m’attira des repr
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
68 petites douleurs de jeunes bourgeois. Essayer de venir me dire ça chez moi, n’est-ce pas, mes agneaux. C’est justement dans
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
69 en c’est qu’elles sont déjà mortes. Mais le temps vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus complète, à un degré s
70 ibilités formidables que nous réserve le siècle à venir , et vous commencerez à comprendre que votre scepticisme à l’endroit d
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
71 s, intellectuelles et mystiques. Toute leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration. En vérité, tout
72 ublique sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais Monsieur, M. Machin que vous attaquez est pourtant
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
73 nt Zoé lave à la fontaine, à cause du nom.) Quand venait mon tour, je savais rarement où l’on en était. Cela m’attira des repr
37 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
74 e petites douleurs de jeune bourgeois. Essayez de venir me dire ça chez moi, n’est-ce pas, mes agneaux. C’est justement dans
38 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
75 en c’est qu’elles sont déjà mortes. Mais le temps vient où elles renaîtront à une vie nouvelle et plus complète, à un degré s
76 ibilités formidables que nous réserve le siècle à venir , et vous commencerez à comprendre que votre scepticisme à l’endroit d
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
77 s, intellectuelles et mystiques. Toute leur force vient du yoga. Et tout le yoga repose sur la concentration. En vérité, tout
78 bliques sans que des personnes bien intentionnées viennent vous dire : « Mais Monsieur, M. Machin que vous attaquez est pourtant
40 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
79 aisons suisses (mars 1930)be Peut-être faut-il venir du Japon pour accueillir du premier regard, dans un matin plein de mo
41 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
80 érêt de ce genre de livres — ils se multiplient — vient , à mon sens, de quelque chose qu’ils expriment sans doute inconsciemm
81 ue l’abandon à quelques obsessions sexuelles. Qui viendra rendre le sens de l’amour idéal — celui qui transfigure ? Le roman de
42 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
82 d’un coup, trois hommes qui ont du cran. Deux qui viennent  : Bernanos et Malraux ; un qui s’éloigne : Montherlant. Très suspects
83 ut cas bien tonique, celui que Beausire et Simond viennent d’écrire au sujet de quelques-uns des meilleurs esprits que la France
43 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
84 r de nuit d’été sous le tilleul où elle n’est pas venue … (C’est ici le lieu de l’avouer : je ne saurais entretenir que mes ra
85 En passant, relevons un sophisme à la mode, qui vient trébucher dans les méandres de notre chemin : « Il faut se perdre pou
44 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
86 et l’auteur-tabou du surréalisme. M. Pierre-Quint vient d’écrire sur ce poète, qu’on a traité de fou et d’ange, un essai rema
45 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
87 , cadeau annonciateur d’une miraculeuse et royale Venue . Dans le silence de l’adoration comblée, j’en sortirais de ces objets
88 le, tout de suite : « Mais qui, mais qu’êtes-vous venu chercher jusque chez nous ? » On me demandera donc toujours des passe
89 e Primat, les doigts levés. On se signe. Et voici venir à pied de son palais proche, tout seul, un archiduc. On salue profond
90 dans son costume noir et or. Si le comte Bethlen venait à la SDN en tenue de magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa
91 eu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. L
46 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
92 bien j’aime ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par le noir Duc d’Égypte ; aussi les nomma-t-on gi
93 igány ; mien : cigognes. D’ailleurs ces Égyptiens venaient des Indes, qui nous apportèrent le tarot et la roulotte, dont descend
94 us n’avons qu’au prix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de
95 car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs, entraînée par je ne sais quel vent sonore qui l’étire et
96 vers le désert et ses mirages. On ne sait d’où tu viens , tu ne sais où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’
97 i des sentiers dans les champs de maïs, épiant la venue d’une joie inconnue. Joie d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain,
98 au retour. « Il revient de loin » signifie qu’il vient d’être très malade. Si dans ta chambre, en plein jour, tu t’endors, e
99 e » invisible. J’attends, j’appelle quelqu’un qui vienne me prendre par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout
100 ine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flânant ; je me suis sans doute perdu et pourtant je n
47 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
101 ressemblait singulièrement à celle que M. Malraux venait justement d’exposer dans un petit ouvrage aigu et dense intitulé La T
48 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
102 ais servi — s’écrie-t-il. — Les premiers emblèmes venus à ma rencontre étaient justement les deux objets les plus révoltants
103 églises que dans les prisons, — et des hommes qui viendront y trouver leur liberté. Mais pourquoi dira-t-on, s’arrêter à ces cri
49 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
104 ous parlent, nous avons demandé à ces artistes de venir dans notre cercle. Héritiers du plus grand affranchissement et de la
105 ts chrétiens ! C’est bien là que nous voulions en venir  : le dogme ne doit être qu’un stimulant (une difficulté) non pas un p
50 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
106 e, ce sont deux prêtres19 qui, au moment décisif, viennent apporter ce dur message à l’âme de celle qui demandait d’être apaisée
51 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
107 le bruits. » Ce n’est plus l’homme que ces poètes viennent interroger sur les hauteurs, mais une sombre et surhumaine fatalité (
52 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
108 uoi y est-on forcé ? » Je vois que cet article en vient à formuler le dilemme sociologie-métaphysique ou si l’on veut marxism
109 ion, dans l’effroi ou dans la violence ? Le temps vient cependant où la métaphysique se posera ou sera niée en termes concret
53 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
110 conduite peut être aliénée au premier automatisme venu , même moral, cependant que d’autre part notre esprit débrayé, comme u
111 , conclut par un renversement soudain : « Cela ne viendrait -il pas de ce que l’Éthique possède en soi une certitude ? Il existera
112 profond antagonisme de la pensée du xixe siècle vient s’incarner dans notre génération. Et déjà ce n’est plus qu’à notre si
113 création possible que par les individus. Et de là vient que toute création absolue est héroïque. Socialisme (ou marxisme). P
54 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
114 es impunément. « Ma santé fut menacée. La terreur venait … J’étais mûr pour le trépas… » Alors paraît le doute, entraînant la c
115 rnaval, peut-être, pour cette bourgeoisie dont je viens d’admirer les trésors patinés dans la haute demeure familiale des Goe
55 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
116 s de païen, au sens antique du mot, depuis que la venue du Christ a modifié la nature même de l’homme et l’ensemble des donné
117 vine, sans cesse, se mêle à notre vie pratique et vient bouleverser nos sagesses. Goethe, prônant dans Faust le salut par l’e
56 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
118 s purs » De doux jeunes gens trop bien peignés viennent vous tenir des théories effarantes sur la violence à main armée, sur
57 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
119 e qui intéresse tel groupe de philosophes, et qui vient se substituer à la réelle humanité. C’est, pour M. Brunschvicg, le bo
120 la prise de conscience. La révolution menaçante viendra comme le châtiment de ceux-là mêmes, de ceux-là justement qui refusèr
58 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
121 du temps, les frontières de certains pays dont on venait à peine de reconnaître l’existence légale… Je préférai soudain monter
122 Commerce, tandis que le premier des Doktor phil. venu évoque le concept d’ironie selon Jean-Paul, la dialectique selon Hege
123 de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir ne vaut rien : il est même probable qu’ils forment la major
124 uelque chose qui fait défaut et quelque chose qui vient combler ce vide. Une angoisse qui est un appel, et qui crée sa répons
59 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
125 de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaudrait bien d’autres stupéfiants. Mais un t
126 révolution. Sept heures du soir : le moment était venu d’arrêter le plan de la soirée, et cette promenade où il y avait just
127 entendu ? — C’est, me répondit-il, que seul vous venez d’atteindre au monde des êtres véritables. Nous nous rencontrons. Vou
128 ns-nous plutôt à une petite malice dont l’idée me vient à la vue de cette vendeuse de fleurs. C’était la petite bossue qui ve
129 imaginer les corps précieux qui les revêtiraient. Vint à pas pressés une jeune femme, chapeau rouge et manteau de fourrure b
130 ler nous trahit ; elle finit donc par accepter et vint à nous avec un sourire d’opérette : « Les Messieurs sont vraiment gen
131 ar c’est une pauvre illusion que le plaisir qu’on vient chercher ici avec le premier être venu. — Certes, poursuivit-il, je c
132 sir qu’on vient chercher ici avec le premier être venu . — Certes, poursuivit-il, je comprends que l’Europe est en décadence
133 mauve, avec tant de gravité et de détachement. Je viens souvent la regarder, à cause de la noblesse de sa danse. Je la nomme
134 pénible, comme il arrive lorsqu’un peu d’humanité vient interrompre une comédie aux attitudes convenues, et donne l’air bête
60 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
135 ns fins courant comme des reflets sur le parquet, venir par une salle vide où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lum
136 que ! », dit quelqu’un près de moi. Ma tête cède, vient contre la colonne, paupières fermées, et c’est soudain une déchirure
61 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
137 , cadeau annonciateur d’une miraculeuse et royale Venue . Dans le silence de l’adoration comblée, j’en sortirais de ces objets
138 le, tout de suite : « Mais qui, mais qu’êtes-vous venu chercher jusque chez nous ? » (En Hongrie, à 30 heures d’express, on
139 e Primat, les doigts levés. On se signe. Et voici venir à pied de son palais proche, tout seul, un archiduc. On salue profond
140 dans son costume noir et or. Si le comte Bethlen venait à la SDN en tenue de magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa
141 eu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. L
142 bien j’aime ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par le noir Duc d’Égypte ; aussi les nomma-t-on gi
143 igány ; mien : cigognes. D’ailleurs ces Égyptiens venaient des Indes, qui nous apportèrent le tarot et la roulotte, dont descend
144 us n’avons qu’au prix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de
145 car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs, entraînée par je ne sais quel vent sonore qui l’étire et
146 vers le désert et ses mirages. On ne sait d’où tu viens , tu ne sais où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’
147 i des sentiers dans les champs de maïs, épiant la venue d’une joie inconnue. Joie d’être n’importe où… évadé ? Mais soudai
148 u retour. « Il revient de loin » signifie : qu’il vient d’être très malade. Si dans ta chambre, en plein jour, tu t’endors, e
149 e invisible ». J’attends, j’appelle quelqu’un qui vienne me prendre par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout
150 ine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flânant ; je me suis sans doute perdu et pourtant je n
62 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
151 dans ses Hymnes une sérénité presque effrayante. Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe.
152 ardanelli des quatrains qu’il donne aux visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’était l’époque des amate
153 -t-il, méfiant — bon, bon, parce qu’il y en a qui viennent , n’est-ce pas, ils ne savent pas trop qui c’était… Alors vous devez c
154 je pourrais aussi bien habiter la chambre. Il ne vient pas tant de visiteurs, et seulement de 2 à 4. Une rue étouffée entre
63 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
155 er sa marque, méprisant les occupants à lunettes. Viennent deux filles sans chapeau qui se promènent pour montrer leurs robes. L
156 Ils ont de la peine à comprendre pourquoi je suis venu vivre dans ce bourg, chez eux justement… Comment leur confesser que j
157 certain temps, et sans doute à cause de ce que je venais d’écrire, la faim me prit et je demandai une paire de saucisses croqu
158 tranquille, à manger et à soupeser des idées qui venaient se poser devant moi. La servante à l’autre coin de la pièce brodait,
159 t, au teint de princesse d’Andersen. Oh ! qu’elle vienne s’asseoir ici ! Mais je n’ose plus lui faire place. Je sens que les d
160 har de la princesse qu’on menait au bûcher. Alors vinrent d’un seul vol onze grands cygnes blancs. Ils se posèrent autour d’ell
161 agne. On peut s’éprendre d’une telle absence, qui vient au lieu d’un temps étrange et plus pesant que nulle part. Me voici to
64 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
162 vanités morales et de provocantes civilités, qui viennent vous dire, entre deux bridges, que les « terreux » sont démodés. Bien
163 r demeure étouffant et parfois l’odeur des étangs vient se mêler à celle des vieilles boiseries. Enveloppé de gaze je sors su
65 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
164 r de nuit d’été sous le tilleul où elle n’est pas venue … (C’est ici le lieu de l’avouer : je ne saurais entretenir que des ra
165 . En passant, relevons un sophisme à la mode, qui vient trébucher dans les méandres de notre chemin : « Il faut se perdre pou
66 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
166 du temps, les frontières de certains pays dont on venait à peine de reconnaître l’existence légale… Je préférai soudain monter
167 Commerce, tandis que le premier des Doktor phil. venu évoque le concept d’ironie selon Jean-Paul, la dialectique selon Hege
168 de Français pour lesquels la distinction que l’on vient d’établir ne vaut rien : il est même probable qu’ils forment la major
169 uelque chose qui fait défaut et quelque chose qui vient combler ce vide. Une angoisse qui est un appel, et qui crée sa répons
67 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
170 ns fins courant comme des reflets sur le parquet, venir par une salle vide où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lum
171 que ! », dit quelqu’un près de moi. Ma tête cède, vient contre la colonne, paupières fermées, et c’est soudain une déchirure
68 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
172 , cadeau annonciateur d’une miraculeuse et royale Venue . Dans le silence de l’adoration comblée, j’en sortirais de ces objets
173 le, tout de suite : « Mais qui, mais qu’êtes-vous venu chercher jusque chez nous ? » (En Hongrie, à 20 heures d’express, on
174 e Primat, les doigts levés. On se signe. Et voici venir à pied de son palais proche, tout seul, un archiduc. On salue profond
175 dans son costume noir et or. Si le comte Bethlen venait à la SDN en tenue de magnat, beaucoup de gens comprendraient mieux sa
176 eu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. Donné à Bude. L
177 bien j’aime ces sœurs des Tziganes ! Les Tziganes vinrent en Europe conduits par le noir Duc d’Égypte ; aussi les nomma-t-on gi
178 igány ; mien : cigognes. D’ailleurs ces Égyptiens venaient des Indes, qui nous apportèrent le tarot et la roulotte, dont descend
179 us n’avons qu’au prix de tout ce qu’à Debrecen je viens admirer. On aime les Hongrois comme on aime l’enfance : or le rêve de
180 car aussitôt donnée la phrase, voici qu’une autre vient d’ailleurs, entraînée par je ne sais quel vent sonore qui l’étire et
181 vers le désert et ses mirages. On ne sait d’où tu viens , tu ne sais où tu vas, peuple de perdition, Peuple inconnu, — mais c’
182 i des sentiers dans les champs de maïs, épiant la venue d’une joie inconnue. Joie d’être n’importe où… évadé ? Mais soudain,
183 u retour. « Il revient de loin » signifie : qu’il vient d’être très malade. Si dans ta chambre, en plein jour, tu t’endors, e
184 ît la « Loge invisible ». J’attends quelqu’un qui vienne me prendre par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout
185 ine encore rougeâtre de soleil couchant. J’y suis venu par hasard, en flânant ; je me suis sans doute perdu et pourtant je n
69 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
186 vanités morales et de provocantes civilités, qui viennent vous dire, entre deux bridges, que les « terreux » sont démodés. Bien
187 r demeure étouffant et parfois l’odeur des étangs vient se mêler à celle des vieilles boiseries. Enveloppé de gaze je sors su
70 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
188 dans ses Hymnes une sérénité presque effrayante. Vient le temps où le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe.
189 ardanelli des quatrains qu’il donne aux visiteurs venus pour contempler la victime d’un miracle. — C’était l’époque des amate
190 -t-il, méfiant — bon, bon, parce qu’il y en a qui viennent , n’est-ce pas, ils ne savent pas trop qui c’était… Alors vous devez c
191 je pourrais aussi bien habiter la chambre. Il ne vient pas tant de visiteurs, et seulement de 2 à 4. Une rue étouffée entre
71 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
192 er sa marque, méprisant les occupants à lunettes. Viennent deux filles sans chapeau qui se promènent pour montrer leurs robes. L
193 Ils ont de la peine à comprendre pourquoi je suis venu vivre dans ce bourg, chez eux justement… Comment leur confesser que j
194 certain temps, et sans doute à cause de ce que je venais d’écrire, la faim me prit et je demandai une paire de saucisses croqu
195 tranquille, à manger et à soupeser des idées qui venaient se poser devant moi. La servante à l’autre coin de la pièce brodait,
196 t, au teint de princesse d’Andersen. Oh ! qu’elle vienne s’asseoir ici ! Mais je n’ose plus lui faire place. Je sens que les d
197 har de la princesse qu’on menait au bûcher. Alors vinrent d’un seul vol onze grands cygnes blancs. Ils se posèrent autour d’ell
198 agne. On peut s’éprendre d’une telle absence, qui vient au lieu d’un temps étrange et plus pesant que nulle part. Me voici to
72 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
199 te naturelle de respirer et de penser, d’aller et venir , et d’entretenir nos soucis, nos plaisirs personnels. Combien de temp
200 ajuste des lunettes noires… Quelques jeunes gens viennent boire un verre, le soir. Un violoniste s’escrime à vingt reprises sur
201 pe. J’en connais par avance la nostalgie. Le soir vient dans un luxe américain d’ocres, de roses, d’argent et d’éclats d’or s
202 enfin le peignoir, il fait trop chaud. Des rires viennent d’une terrasse obscure, un cliquetis de tiges de verre dans les highb
203 ant sur la rivière… Une langue de lumière orangée vient râper doucement le crépi des murs bas, sur la terrasse toute voisine.
204 uges au bleu de plomb. Aux approches de l’Irlande vient la nuit. Derrière nous, tout est flamme et or. Mais un toit d’ombre é
205 ’une Amérique « où tout est laid », mais d’où ils viennent . 2 avril 1946 Les oiseaux de Paris. — Nous roulons dans un pet
206 e noir achèvent de composer une harmonie qui fait venir les larmes aux yeux. Premier bruit de pas dans la rue. Semelles de bo
207 ements. J’arrive à peine. Le mauvais temps qui vient Neuchâtel-Paris, décembre 1946 Souffrir, en soi, n’est pas toujour
208 e continue, c’est trop clair. Le tour des Suisses viendra , qu’ils se rassurent ! Et s’ils ont constitué la réserve au cours du
209 yle de l’âme pour affronter les mauvais temps qui viennent . Ils le savaient, ils acceptaient ce fait, et posaient l’ordre en fac
73 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
210 train m’emportent. La parole est encore à ce qui vient . Et voici les brumes sur le lac, les murs de vignes séculaires, et ce
74 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
211 si la mémoire inventait soudain quelque forme que vient emplir le flot de l’émotion, mais n’est-ce pas le même piège que pose
212 ns l’autre sens, comme pour se souvenir de ce qui vient  ? D’où remontent ces rythmes de mots, cette épithète, ce nœud d’idées
75 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
213 à l’Europe, les successeurs de l’Arménien ne sont venus chez nous qu’à pas feutrés. Certains d’ailleurs avaient de bonnes rai
214 française, un dénommé « Lassagne, Neuchâtelois », vint s’enfermer au lendemain de sa chute « dans une cabane au bord du lac 
215 plus tard, Balzac rencontrera cette inconnue qui vient du fond des steppes vers son génie. Et l’on dit qu’Andersen écrivit q
216 ui sait quel Balzac de l’avenir, quelle Étrangère venue du bout du monde, ne seraient point tentés de s’y asseoir un jour, po
76 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
217 ’est jamais sans quelque douceur ? Cherchant d’où vient cet agrément, et pourquoi dans le monde lacustre on ressent la vie mi
218 ucioles à la nuit, quand les violoneux du village viennent donner la sérénade. Et nous montons à ce balcon sur l’eau, accroché a
219 jamais, voilà la vie ! Mais si ce soir une femme venait à moi comme le miracle que j’attends, je lui dirais : c’est un malent
220 s l’ombre tiède et abritée d’un bois de pins. Que vient -il donc chercher sur ces rivages désertés par le crépuscule ? Quelle
77 1933, Présence, articles (1932–1946). Paysage de tête : poème (1933)
221 us, dans cette journée violente et trop vaste, la venue des bien-aimées clairières entre deux pluies, ni d’une femme ni d’une
78 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
222 . Cette carence subite dans le domaine économique vient à l’appui de la thèse marxiste qui ne veut voir dans les Églises que
79 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
223 nt. Mais que les chrétiens, fatigués de la lutte, viennent à croire qu’il est une autre façon de vaincre, et que c’est de réduir
224 e confusion. C’est contre eux dès l’abord qu’elle vient lourdement buter. On a tout dit pour la rendormir, mais en vain : ell
225 auvegarde » : 50 000 francs. Ah ! qu’un sans-Dieu vienne me dire : je ne crois pas à vos paroles, chrétiens menteurs ! — et je
80 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
226 de se congratuler à la sortie, se figurant qu’on vient enfin de leur donner des directives pratiques et des solutions positi
227 directives « positives »… Mais si ces directives venaient à nous manquer, que ferions-nous de cette « foi » que nous prétendion
228 histoire terrestre. Voici alors les chrétiens qui viennent nous parler d’une Révélation. Est-ce donc qu’une grande lumière leur
229 ation. Est-ce donc qu’une grande lumière leur est venue dans cette nuit ? Est-ce qu’ils ont, eux, la clef du mystère ou du sc
230 . Mais il y a la Promesse, mais il y a la foi qui vient nous prendre au point où tout espoir apparaît vain, — en ce point jus
81 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
231 e et christianisme (mars 1933)a Je ne suis pas venu pour vous apporter un exposé systématique ou historique, mais bien po
232 e pose dans la vie, que vous vous posiez avant de venir ici, et à laquelle, réellement, vous cherchez à répondre ? En un mot,
233 r quoi ; il se demande parfois ce qu’il a bien pu venir y faire ; il se demande à quoi rime cette horrible « Histoire », illu
82 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
234 traire la contre-épreuve éclatante de ce que nous venons d’avancer : parce que le champ d’absorption est loin d’être couvert e
83 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
235 ’esprit de création, l’esprit de liberté. Et vous venez lui dire que ça n’existe pas. À vous voir, on le croirait presque ! V
84 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
236 « temps vuide » et c’est chômage. Tout le mal est venu d’une séparation, d’une disjonction. Ou plutôt, car les choses sont t
237 nous guide sûrement.) Qu’une classe possédante en vienne par fatigue à décréter vides les loisirs que ses ancêtres consacraien
85 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
238 ntradictoires. On conçoit que le fidèle habitué à venir chaque dimanche chercher dans un sermon consolateur le droit de ne pa
86 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
239 age étrange de l’Europe est-il celui d’un nouveau venu , ou bien y distingue-t-on déjà, sous le fard, de vieilles rides bien
240 a jeunesse française. En effet, tandis qu’il nous venait d’Allemagne et de Russie plusieurs livres fameux proclamant la « miss
87 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
241 outes nos idées de la transcendance. De celui qui vient à nous, mais auquel l’homme ne peut aller. Du totaliter aliter. Si do
242 omme à ceux de Port-Royal !) d’effrayer celui qui vient au Christ, peut seule répondre à l’angoisse humaine, tandis que l’opt
88 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
243 ue l’État, sous sa forme capitaliste ou marxiste, viendra immédiatement lui opposer ses contraintes absolues, son cadre de plus
244 dministratif, politique, financier et policier où viennent se congestionner les énergies du pays. Ce que nous voulons, c’est rét
245 tellectuels « bourgeois ». Comme ce reproche nous vient des marxistes, nous nous contenterons de répondre par une citation de
89 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
246 d’un « invariant », connu ou inconnu, passé ou à venir , mais bien d’un ordre, reçu hic et nunc, et d’une présence, qui juge
90 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
247 rien qu’un biais, c’est un tu sans visage et qui vient se confondre avec un je désormais incertain de ses limites agrandies.
248 ant qu’il règne on peut mépriser la police ; puis vient un temps où l’on se lasse d’obéir à la force vivante, — et l’on insti
249 itaire. C’est dans cette « solitude menacée » que viennent en fin de compte retentir tous les problèmes sociaux et spirituels. C
250 e révélé par Jésus-Christ. Si le tu a le droit de venir troubler ma quiétude, n’est-ce pas, en définitive, parce qu’il est po
91 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
251 du tort en écrivant qu’ils sont drôles. (Des gens viennent vous dire : tenez, voilà qui vous fera rire. En général on est plutôt
92 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
252 ument des gens en place qui, chaque fois que nous venons dire : voici ce qu’il faut faire, nous répondent : Attention ! le pro
253 rité, que vaut-elle ? Le premier exemple qui vous vient à l’esprit, lorsqu’on vous dit que désormais « tout se tient » dans l
254 t incalculable : l’acte de l’homme. Mais le temps vient où les hommes se lassent de théories qui expliquent tout sauf l’essen
93 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
255 nt pour exécuter une tâche commune, soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétienne du « prochain »), s
94 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
256 ais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le rencontrons au terme d’une pieu
95 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
257 e silence. Il a vu qu’une jeunesse avait compris, venait à lui comme il savait qu’elle y viendrait. Quelque temps, il a pu épr
258 t compris, venait à lui comme il savait qu’elle y viendrait . Quelque temps, il a pu éprouver la solidité de sa prise, la qualité
259 n. Nous sommes sur la terre décisive. L’heure est venue . Allons-y. Défi véritablement héroïque, et vocation orgueilleuse de
96 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
260 ù se désespère le xxe siècle. Mais avant que d’y venir , et suivant l’ordre d’une Histoire dont la loi peut paraître souverai
261 printemps, saisissent le premier rayon de soleil venu et s’envolent dans une apologétique naturaliste, dont peu d’auditeurs
262 Elle est riche en documents significatifs et qui viennent à l’appui de notre point de vue. Mais là encore la funeste doctrine d
263 rnes, ou se promenant sur les rives de la mer que viennent battre les vagues, ou levant les yeux vers le firmament parsemé d’éto
97 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
264 ce que le matériel peut bien précéder ? D’où nous viendrait alors ce « matériel » ? 29. Abréviation usuelle en URSS pour « matér
98 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
265 soin d’elle au temps de sa misère. Puis une grâce vient dans sa vie et désormais l’accompagne en secret tout au long de cette
99 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
266 étude biographique et critique de Carl Koch6, qui vient combler la plus grave lacune de la littérature kierkegaardienne en Fr
267 Kierkegaard est un événement. Voici un homme qui vient nous dire, en toute simplicité, qu’il a vu l’événement, et qu’il en e
100 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
268 dernière analyse, la méfiance réciproque dont je viens d’indiquer l’un des symptômes les plus extérieurs ? Supposez, mainten
269 précis. Voici sa thèse centrale : nous en sommes venus à substituer « l’amour de l’humanité » à l’amour du prochain commandé