1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
1 t là, sur le sol, les yeux grands ouverts dans le vide , sans rien voir. Ainsi le moujik devant le bolchévique violant sa pa
2 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
2 lines fluides et roses. De l’autre côté, c’est le vide , où s’en vont lentement les eaux et les lueurs, vers la mer. Sur le L
3 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
3 uis tout finit dans un râle, brusquement c’est le vide . Centre de soi, l’aspiration du néant. J’ai revu à l’envers le film d
4 ité véritable vous pousse à faire le saut dans le vide qu’exige toute foi ; c’est la volonté de sincérité, c’est-à-dire une
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
5 l jeta, puis, après un grand coup de pied dans le vide symbolique des systèmes, sortit, c’est-à-dire qu’il fit un pas dans u
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
6 geste incertain quelques bouteilles de champagne vides  ; car on pardonne l’ivresse, mais non certaines douleurs. Même, je fu
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
7 ner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le Vide . Tant de séductions nous ont en vain tentés, ô tortures fascinantes d
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
8 ’infini de la seconde. Des peurs sans cause, plus vides que la mort. Toutes ces choses mystiques, c’est-à-dire réelles, c’est
8 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
9 d, un peu ennuyé de me trouver à côté d’une place vide  : la jolie femme qu’on attend dans ces circonstances, une fois de plu
9 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Prison. Ailleurs. Étoile de jour (mars 1929)
10 obscures les mains de l’absence se ferment sur le vide   Tu pleurerais Mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâ
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
11 ns le cas le plus favorable, c’est un silence, un vide . C’était en dehors de la vie. 3. du pain rassis.
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
12 r détruire, déblayer, et faire des signes dans le vide à des hasards gros de dangers, c’est peut-être à quoi notre génératio
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
13 ns le cas le plus favorable, c’est un silence, un vide . C’était en dehors de la vie.
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
14 r détruire, déblayer, et faire des signes dans le vide à des hasards gros de dangers, c’est peut-être à quoi notre génératio
14 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
15 obscures les mains de l’absence se ferment sur le vide tu pleurerais mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâce
15 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
16 n dit, qu’une paire de babouches dans une mosquée vide que personne n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir q
17 l’Objet inconnu. On passe une barrière, une cour vide  ; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont
18 ba est moins théâtral). D’ailleurs le tombeau est vide . Et les babouches ? Pas de babouches. Je sais bien que ce n’est pas l
19 it Noël, — la plus sombre de l’année par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor
20 s bouteilles sont placées au hasard dans l’espace vide où tourne la fumée des cigares. Assis sur la banquette, quelques boug
21 ongrie… Le tombeau de Gül Baba est symboliquement vide . Quant à l’arbre de Noël, il ne devait à nulle pendeloque insolite l’
22 t-Georges, à Bude, est une place vraiment royale. Vide , elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entr
23 .) La liqueur de pêche rend démonstratif, dont on vide trois verres d’un trait en guise de salut. C’est alors que se déplien
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
24 ns. J’ai traversé l’angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’
25 t déserte jusqu’à l’horizon. Où vas-tu, les mains vides , faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et courageuses, tout c
26 les mystiques appellent leur désert, — cette zone vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plu
27 echerche de Gérard par les rues noires aux palais vides mais hantés, et dans les grands cafés du centre… Quelle autre rencont
17 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
28 éjà tant de faux dieux — le fascinant éclat de ce vide  ? 5. Je songe à la « psychologie scientifique » et à ce leurre qu’e
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
29 femmes, les filles, les bateaux à vapeur, même le vide qu’il avait cherché, étaient merveilleux. Les couleurs, la lumière du
19 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
30 ts occultes laisse l’esprit de Faust béant sur le vide  : « Moi qui me suis cru plus grand que le Chérubin… qui pensais en cr
20 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
31 e faire croire. Une révolution n’agit pas dans le vide , mais contre quelque chose : elle se fera contre ces faits. Elle sera
21 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
32 fait défaut et quelque chose qui vient combler ce vide . Une angoisse qui est un appel, et qui crée sa réponse — en vain. Le
22 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
33 d, un peu ennuyé de me trouver à côté d’une place vide  : la jolie femme qu’on attend dans ces circonstances, une fois de plu
23 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
34 e au centre de la pièce. Il y a là dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, assis sur un tabouret ba
35 e des reflets sur le parquet, venir par une salle vide où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lumières qui déjà reti
36 . Un peu de nuage flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout
37 uit qui s’évapore et l’aube encore vacillante, le vide absurde où s’en vont nos plaisirs et d’où remonte notre peine. Ah ! s
24 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
38 n dit, qu’une paire de babouches dans une mosquée vide que personne n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir q
39 i que ce j’ai vu. On passe une barrière, une cour vide  ; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont
40 ba est moins théâtral). D’ailleurs le tombeau est vide . Et les babouches ? Pas de babouches. Je sais bien que ce n’est pas l
41 it Noël, — la plus sombre de l’année par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor
42 t bouteilles sont placées au hasard dans l’espace vide où tourne la fumée des cigares. Assis sur la banquette, quelques boug
43 voici… (Le tombeau de Gül Baba est symboliquement vide . Quant à l’arbre de Noël, il ne devait à nulle pendeloque insolite l’
44 t-Georges, à Bude, est une place vraiment royale. Vide , elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entr
45 .) La liqueur de pêche rend démonstratif, dont on vide trois verres d’un trait en guise de salut. C’est alors que se déplien
46 ns. J’ai traversé l’angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’
47 t déserte jusqu’à l’horizon. Où vas-tu, les mains vides , faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et courageuses, tout c
48 les mystiques appellent leur désert, — cette zone vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plu
49 echerche de Gérard par les rues noires aux palais vides mais hantés, et dans les grands cafés du centre. Quelle autre rencont
25 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
50 mps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont vides jusqu’au cœur de la ville, où l’attend une ample demeure. Et maintena
51 s coudes et des pipes de méditation —, des pièces vides où la Lune avance comme un chat sur le lit conjugal, un salon glacé d
52 Et alors je ris, je ris du plaisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser au fil du désordre lent de la vie d’u
53 ux allées aventureuses. Je sortirai dans les rues vides , je monterai jusqu’au signal, voir le pays sous la lune, je choisirai
54 lle au collier bleu… Tout d’un coup le sommeil me vide les jambes. La nuit se ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fa
55 l’être, mais seulement une usure des nerfs. Lampe vide , la mèche se consume. Bois du lait, perds du temps, bats les lisières
26 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
56 e injure dans tant de bouches, une injure dans le vide , d’ailleurs, car ceux qui l’utilisent ignorent ce qu’elle désigne. Un
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
57 fait défaut et quelque chose qui vient combler ce vide . Une angoisse qui est un appel, et qui crée sa réponse — en vain. Le
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
58 e au centre de la pièce. Il y a là dans un espace vide un piano à l’aile levée, et devant le piano, assis sur un tabouret ba
59 e des reflets sur le parquet, venir par une salle vide où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lumières qui déjà reti
60 . Un peu de nuage flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout
61 uit qui s’évapore et l’aube encore vacillante, le vide absurde où s’en vont nos plaisirs et d’où remonte notre peine. Ah ! s
29 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
62 n dit, qu’une paire de babouches dans une mosquée vide que personne n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir q
63 i ce que j’ai vu. On passe une barrière, une cour vide  ; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont
64 ba est moins théâtral). D’ailleurs le tombeau est vide . Et les babouches ? Pas de babouches. Je sais bien que ce n’est pas l
65 it Noël, — la plus sombre de l’année par les rues vides sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor
66 t-Georges, à Bude, est une place vraiment royale. Vide , elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entr
67 .) La liqueur de pêche rend démonstratif, dont on vide trois verres d’un trait en guise de salut. C’est alors que se déplien
68 ns. J’ai traversé l’angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’
69 t déserte jusqu’à l’horizon. Où vas-tu, les mains vides , faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et courageuses, tout c
70 les mystiques appellent leur désert, — cette zone vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plu
71 echerche de Gérard par les rues noires aux palais vides mais hantés, et dans les grands cafés du centre. Quelle autre rencont
30 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
72 injure dans tant de bouches, — une injure dans le vide , d’ailleurs, car ceux qui l’utilisent ignorent ce qu’elle désigne12.
31 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
73 mps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont vides jusqu’au cœur de la ville, où l’attend une ample demeure. Et maintena
74 s coudes et des pipes de méditation, — des pièces vides où la Lune avance comme un chat sur le lit conjugal, un salon glacé d
75 Et alors je ris, je ris du plaisir de la matinée vide devant moi. Merveille de penser au fil du désordre lent de la vie d’u
76 ux allées aventureuses. Je sortirai dans les rues vides , je monterai jusqu’au signal, voir le pays sous la lune, je choisirai
77 lle au collier bleu… Tout d’un coup le sommeil me vide les jambes. La nuit se ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fa
78 l’être, mais seulement une usure des nerfs. Lampe vide , la mèche se consume. Bois du lait, perds du temps, bats les lisières
32 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
79 qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire
33 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
80 Loisir ou temps vide  ? (juillet 1933)e Le malaise De même que le « spiritualisme »
81 lasse possédante en vienne par fatigue à décréter vides les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puiss
82 ce, mais la création. Nous n’avons pas le goût du vide . Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans
83 e, comme on le dit souvent. e. « Loisir ou temps vide  ? », Esprit, Paris, n° 10, juillet 1933, p. 604-608.
34 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
84 rvants d’une mécanique parlementaire qui tourne à vide , vaincus par les événements qu’ils subissent, passeront la main aux p
35 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
85 En vérité, point de séparation réelle, jamais de vide entre moi et le monde, non, rien que la tension d’un corps à corps am
36 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
86 est née parce que le tombeau de Jésus fut trouvé vide . Mais il se pourrait qu’au contraire, on ait cru le tombeau vide à ca
87 e pourrait qu’au contraire, on ait cru le tombeau vide à cause de la foi qu’on avait en la vie céleste de Jésus. L’Histoire
88 its bibliques relatifs à la sépulture, au tombeau vide , aux apparitions et à l’Ascension. Et voici à quelles conclusions il
89 s qu’à l’origine, on avait dit : « Le tombeau est vide parce que Jésus est vivant au ciel », les prédicateurs ont dû dire :
90 l, et la preuve, c’est que sa tombe s’est trouvée vide  ». Et l’on a spontanément imaginé les conditions dans lesquelles les
91 itre 16. De ce que l’ange qui apparaît au tombeau vide rassure les femmes, au verset 6, alors qu’elles s’enfuient épouvantée
92 es qui pénètrent dans un tombeau, qui le trouvent vide , qui voient un ange, et voici que cet ange leur parle ! Les réactions
37 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
93 e : « Liberté ou chômage ? » et « Loisir ou temps vide  » ? 14. On sait que M. Jean-Richard Bloch intitula Destin du siècle
38 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
94 e faire croire. Une révolution n’agit pas dans le vide , mais contre quelque chose : elle se fera contre ces faits. Elle sera
39 1934, Politique de la personne. Appendice — Liberté ou chômage ?
95 qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire
40 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
96 2.Loisir ou temps vide  ? Le malaise De même que le « spiritualisme » du siècle dernie
97 lasse possédante en vienne par fatigue à décréter vides les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puiss
98 ce, mais la création. Nous n’avons pas le goût du vide . Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans
41 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
99 e : « Liberté ou chômage ? » et « Loisir ou temps vide  ? » 9. On sait que M. Jean-Richard Bloch intitula Destin du siècle
42 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
100 e faire croire. Une révolution n’agit pas dans le vide , mais contre quelque chose : elle se fera contre ces faits. Elle sera
43 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Liberté ou chômage ?
101 qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne vide pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire
44 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Loisir ou temps vide ?
102 2Loisir ou temps vide  ? Le malaise De même que le « spiritualisme » du siècle dernie
103 lasse possédante en vienne par fatigue à décréter vides les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puiss
104 ce, mais la création. Nous n’avons pas le goût du vide . Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans
45 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
105 ar l’État, d’autre part, il ne peut créer dans le vide , et sa création, quelle qu’elle soit, se répercute et prend toute sa
46 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
106 isent Lénine et ses très rares adeptes à faire le vide autour d’eux, malgré le nom de « majoritaires » que le hasard d’un sc
47 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
107 et qui se perd dans un bavardage infini, dans ce vide ou cette « profondeur » ou plus rien n’arrête la parole. Mais les mys
48 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
108 d’une façon moins directe. III. Le temple est vide On ne pouvait mieux se moquer de l’intelligence. Craignons toutefo
109 t par l’État, la pensée s’évanouit, le temple est vide . Un Palais de l’Esprit ne peut être qu’un palais vide, ou un musée. E
110 . Un Palais de l’Esprit ne peut être qu’un palais vide , ou un musée. Et les objets qu’on y conservera, et les discours qu’on
111 l’esprit pur ne peut être en réalité qu’un palais vide . Et ce vide que d’ailleurs il qualifie de bibliothèque, ne lui paraît
112 ne peut être en réalité qu’un palais vide. Et ce vide que d’ailleurs il qualifie de bibliothèque, ne lui paraît pas moins n
113 it, non pas seulement de « dire le vrai » dans le vide . La dénonciation des clercs « intéressés » n’est valable que si elle
114 gagé de toute responsabilité. Qu’il pense dans le vide , hors de toute sanction, comme aussi hors de toute urgence. 38. Le c
49 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
115 une illusion, un mythe, ou encore un saut dans le vide  ? Et alors il n’y aurait nulle part de vrai sérieux ? Peut-être aussi
50 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
116 par l’État, d’autre part il ne peut créer dans le vide , et sa création, quelle qu’elle soit, se répercute et prend toute sa
51 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
117 pelle toujours certains courants. Je parle ici du vide ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nu
52 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
118 l’art, c’est cette littérature qui parle dans le vide , pour rien de grand, pour personne de concret, ni pour aucune communa
53 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
119 it encore une rhétorique des lieux communs. Forme vide , forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin — ma
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
120 IID’une culture qui parle dans le vide Un critique allemand, E. R. Curtius, écrit4 : « Il y a dans notre l
121 ne ne nous commande plus rien. Elle parle dans le vide . Elle parle dans les auditoires d’une université vieillie, dans les r
55 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
122 it encore une rhétorique des lieux communs. Forme vide , forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin — ma
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
123 e confiante, un leurre consolant, un saut dans le vide les yeux fermés. C’est un acte, c’est un témoignage matériel en faveu
57 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
124 pelle toujours certains courants. Je parle ici du vide ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nu
58 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
125 s par là convertir et non point triompher dans le vide , c’est sur l’insuffisance de ses vertus qu’il s’agit d’éclairer l’adv
59 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
126 ute responsabilité immédiate, qu’il pense dans le vide , hors de toutes sanctions comme aussi hors de toute urgence. 84. Si
60 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
127 rche. Le sentiment de la sécurité, de l’ennui, du vide , traduit un fléchissement de la tension. L’adoration de l’abstrait, c
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
128 IID’une culture qui parle dans le vide Un critique allemand, E. R. Curtius, écrit6 : « Il y a dans notre l
129 ne ne nous commande plus rien. Elle parle dans le vide . Elle parle dans les auditoires d’une université vieillie, dans les r
62 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
130 it encore une rhétorique des lieux communs. Forme vide , forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin — ma
63 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
131 e confiante, un leurre consolant, un saut dans le vide les yeux fermés. C’est un acte, c’est un témoignage matériel en faveu
64 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
132 pelle toujours certains courants. Je parle ici du vide ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nu
65 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
133 ile et convaincre, et non point triompher dans le vide , c’est sur l’insuffisance de ses vertus qu’il s’agit d’éclairer l’adv
66 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
134 ute responsabilité immédiate, qu’il pense dans le vide , hors de toutes sanctions comme aussi hors de toute urgence. 86. Sai
67 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
135 e erreur pour une évidence. Il y avait des places vides , toute une génération tuée à remplacer. Il y avait l’inflation, et la
68 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Chançay (mars 1937)
136 dont plusieurs sont des caves, si les autres sont vides . Ensuite ce n’est pas un congrès qui se tient là ; car il n’y a jamai
69 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
137 is. On m’offrait un abri quelque part, une maison vide , une occasion de solitude désirée en secret dès longtemps. Je voudrai
138 pour partir : la France a des milliers de maisons vides . Dites autour de vous que vous en cherchez une, et vous en trouverez
139 ûche fume, il fait presque froid. Dans ce silence vide de la nuit campagnarde, me voici seul encore éveillé, les yeux bien o
140 nous parlons au hasard, pour ne pas dire dans le vide (il vaudrait mieux que ce soit le vide, dans bien des cas), quels que
141 re dans le vide (il vaudrait mieux que ce soit le vide , dans bien des cas), quels que soient nos efforts vers la rigueur et
142 ions cru comprendre que les autres pièces étaient vides ou ne servaient que de débarras —, et rien ne pouvait nous faire soup
143 p. Plus tard, peut-être, quand toutes ces maisons vides des environs seront habitées par des colonies de jeunes gens — si jam
70 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
144 uelques moments, l’homme éprouve une sensation de vide , de légèreté et en même temps de lourdeur, comme s’il était un peu en
71 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
145 pes. Les mots que nous étudions ici ne sont pas «  vides  » — le vocabulaire a horreur du vide — mais ils ont été mal remplis,
146 sont pas « vides » — le vocabulaire a horreur du vide — mais ils ont été mal remplis, ou remplis au hasard, — et en tout ca
72 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
147 es snobs, nous en sommes arrivés à parler dans le vide , à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les livres pour remplir l
148 ions cru comprendre que les autres pièces étaient vides ou ne servaient que de débarras —, et rien ne pouvait nous faire soup
149 y a guère à signaler. Sinon peut-être les maisons vides . Il faut avouer qu’on en trouve d’assez belles. Au fond d’un val qui
73 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
150 hoses, qui voue les « clercs » à s’agiter dans le vide — ce qui est malsain — et le peuple à ne pouvoir se libérer des charl
151 de personnes de l’île. La moitié des maisons sont vides , et quelques-unes déjà tombent en ruines. Et surtout ce régime d’iner
74 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
152 is. On m’offrait un abri quelque part, une maison vide pendant l’hiver, une occasion de solitude désirée en secret dès longt
153 pour partir : la France a des milliers de maisons vides . Dites autour de vous que vous en cherchez une, et vous en trouverez
154 ine, deux autres chambres assez vastes et presque vides , auxquelles le toit sert de plafond. Très peu de meubles, comme j’aim
155 d siècle. De trois côtés de la place généralement vide , les maisons s’alignent en ordre modeste, peintes en tons clairs et s
156 r la façade de la maison, plus claire que le ciel vide , et illumine la goutte rose d’une fourmi ailée qui danse au-dessus de
157 ne deux œufs sous son aile, fait sortir une coque vide , et reprend, l’œil fixe, son travail invisible de mère. C’est beau. C
75 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
158 ine, deux autres chambres assez vastes et presque vides , auxquelles le toit sert de plafond. Très peu de meubles, comme j’aim
159 d siècle. De trois côtés de la place généralement vide , les maisons s’alignent en ordre modeste, peintes en tons clairs et s
76 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
160 tour de moi si l’on ne connaissait pas une maison vide quelque part… On me la trouva bien vite : au bout du monde, dans une
161 e bestiole à son travail, sentiment de la journée vide , du temps qui a pris le rythme des vies simples. Et la nuit retrouvée
77 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
162 disert, d’une élégance trop aisée, mais non point vide , — l’une des expressions les plus « pures » de la rhétorique valéryen
78 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
163 cet étrange écho des pas, si proche dans les rues vides , et ces mêmes chiens qui reviennent, et pas une âme. — « Vallée de l’
164 nte, et lourde, de cette population de mannequins vides et mal truqués. Figures grises devant des mentes fausses. « Fric », «
79 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
165 r pure curiosité. » Au vrai, le mot curiosité est vide de sens, s’il ne recouvre pas cette crainte ou cette entreprise proje
80 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
166 is. On m’offrait un abri quelque part, une maison vide pendant l’hiver, une occasion de solitude désirée en secret dès longt
167 pour partir : la France a des milliers de maisons vides . Dites autour de vous que vous en cherchez une, et vous en trouverez,
81 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
168 ine, deux autres chambres assez vastes et presque vides , auxquelles le toit sert de plafond. Très peu de meubles, comme j’aim
169 d siècle. De trois côtés de la place généralement vide , les maisons s’alignent en ordre modeste, peintes en tons clairs et s
170 hoses, qui voue les « clercs » à s’agiter dans le vide — ce qui est malsain — et le peuple à ne pouvoir se libérer des charl
171 de personnes de l’île. La moitié des maisons sont vides , et quelques-unes déjà tombent en ruines. Et surtout ce régime d’iner
172 ur la façade de la maison plus claire que le ciel vide , et illumine la goutte rose d’une fourmi ailée qui danse au-dessus de
173 ne deux œufs sous son aile, fait sortir une coque vide , et reprend, l’œil fixe, son travail invisible de mère. C’est beau. C
174 s de ma page, pédale de toutes ses pattes dans le vide , remonte, retombe, et court sur la table verte. L’après-midi, la chal
175 rire sur une table en sapin, dans une vaste pièce vide , aux murs nus et aux fenêtres ouvertes, où passent le vent, une hiron
82 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
176 ûche fume, il fait presque froid. Dans ce silence vide de la nuit campagnarde, me voici seul encore éveillé, les yeux bien o
177 nous parlons au hasard, pour ne pas dire dans le vide (il vaudrait mieux que ce soit le vide, dans bien des cas), quels que
178 re dans le vide (il vaudrait mieux que ce soit le vide , dans bien des cas), quels que soient nos efforts vers la rigueur et
179 ue ; d’un bar des quais de Costanza ; de stations vides au cours de voyages fatigants. L’idée de continuer au hasard vers le
180 es snobs, nous en sommes arrivés à parler dans le vide , à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les livres pour remplir l
181 ions cru comprendre que les autres pièces étaient vides ou ne servaient que de débarras —, et rien ne pouvait nous faire soup
182 y a guère à signaler. Sinon peut-être les maisons vides . Il faut avouer qu’on en trouve d’assez belles. Au fond d’un val qui
183 choses. Tant de régions abandonnées, de villages vides , de champs en friche et de propriétaires ruinés ; et surtout cet ennu
184 p. Plus tard, peut-être, quand toutes ces maisons vides des environs seront habitées par des colonies de jeunes gens — si jam
83 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
185 ssion de leur peuple, et qui exercent désormais à vide les facultés psychologiques fortement développées dans leur race par
84 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
186 e pieuse, une illusion, un mythe, un saut dans le vide , etc. Et alors il n’y a plus nulle part de « vrai » sérieux. Mais peu
85 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
187 cet étrange écho des pas, si proche dans les rues vides , et les mêmes chiens qui reviennent, et pas une âme. « Vallée de l’om
188 ente et lourde, de cette population de mannequins vides et mal truqués. Figures grises devant des menthes fausses. « Fric »,
86 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
189 . Tyrannie, disent les démocrates. Autant de mots vides ou de mensonges pour les fidèles du culte allemand. Il ne s’agit ici
87 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
190 ier d’usine, et où n’importe quelle ridicule tête vide toisait avec mépris ceux qui n’appartenaient pas à la « société ». Le
191 Comme, au surplus, les porte-monnaie sont souvent vides à cette époque, c’est triple gain pour la police, car une amende dont
192 hauteur des bottes. Derrière nous, la plaine est vide , parfois parcourue de moteurs. Une voix dure et nasillarde s’élève d’
193 t se perd dans une belle nuit d’été, vers le ciel vide  ! Minuit. La flamme jaillit de l’énorme bûcher, illuminant des faces
88 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
194 . Tyrannie, disent les démocrates. Autant de mots vides ou de mensonges pour les fidèles du culte allemand. Il ne s’agit ici
89 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
195 ge, et trois étages, qu’il faut ne jamais laisser vides . J’écris des phrases très courtes, un peu comme des slogans. Le chœur
90 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
196 formé, dans la cité un sentiment encore diffus de vide social, analogue à celui qui dut marquer la décadence de l’Empire rom
197 rquer la décadence de l’Empire romain. Mais de ce vide naît un appel. Et cet appel à une communauté nouvelle, à une « mystiq
198 blème qu’il tentait de résoudre, à ce problème du vide social, communautaire, qui dès maintenant se pose à nous aussi. Car s
91 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). « Le matin vient, et la nuit aussi » (7 juin 1939)
199 colombe de Kantf qui croyait voler mieux dans le vide … L’homme n’est pas fait pour vivre sans menaces, sans résistances, sa
92 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
200 amour courtois !… dites-vous. Mais voilà, je le «  vide de sa riche, émouvante réalité humaine », Et vous citez la légende de
93 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
201 raît être le mien, mais je l’avais quitté presque vide et il est plein de dormeurs débraillés, de musettes et de masques à g
94 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
202 le de la réalité et un pur assemblage de formules vides de sens. » Certes. Mais là-dessus, l’auteur annonce qu’« en historien
203 ’à plus ample informé « un assemblage de formules vides de sens ». Excellent « matériel » il est vrai, pour un philologue qui
204 ont les romanistes assurent que les poèmes sont «  vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de la mystique
95 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
205 r « l’abandon divin, tourment suprême ». Sur « ce vide profond… cruelle disette des trois sortes de biens qui peuvent consol
206 amour semblent se dérober au comble de l’élan : «  Vide de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’att
96 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
207 . Celui qui aime devra ressentir éternellement le vide qui l’environne, et garder sa blessure ouverte. Que Dieu me conserve
208 uniquement par un besoin, par un malaise, par un vide à la recherche de ce qui le comblerait, mais ignorant d’où cela peut
209 illusions… On habite avec un cœur plein, un monde vide . » Alors la femme elle-même cesse d’être le symbole indispensable de
210  âme », c’est-à-dire dans son goût du sublime, ce vide dont parlait Fichte, cet appel insatiable à l’inconnu, à l’Inconnue q
211 tte analyse marécageuse de nos doutes et de notre vide  ? Que signifie cette libération qui nous laisse tellement démunis dev
97 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
212 t fatalement ce que j’appellerais un sentiment de vide social. C’est une sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une co
213 her d’une Grèce que nous dirions « atomisée ». Le vide social créé par l’individualisme est toujours un appel à l’État dicta
214 vidu ne s’oppose à l’État qu’à la manière dont le vide s’oppose au plein : plus le vide est absolu, plus l’appel est puissan
215 manière dont le vide s’oppose au plein : plus le vide est absolu, plus l’appel est puissant. À bien des égards, l’étatisme
216 e sous son propre poids. De nouveau se reforme un vide social, une angoisse, un appel à une communauté. L’anarchie et la tyr
98 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
217 à ! Honte à toi ! lâche, infidèle ! Ta couche est vide , et tes enfants t’appellent ! Ha ! Ha ! ton orgueil t’entraîne ! Ha !
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
218 le de la réalité et un pur assemblage de formules vides de sens ». Certes. Mais là-dessus, l’auteur annonce qu’« en historien
219 ’à plus ample informé « un assemblage de formules vides de sens ». Excellent « matériel » il est vrai, pour un philologue qui
220 ont les romanistes assurent que les poèmes sont «  vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de la mystique
100 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
221 r « l’abandon divin, tourment suprême ». Sur « ce vide profond… cruelle disette des trois sortes de biens qui peuvent consol
222 amour semblent se dérober au comble de l’élan : «  Vide de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’att