1
t là, sur le sol, les yeux grands ouverts dans le
vide
, sans rien voir. Ainsi le moujik devant le bolchévique violant sa pa
2
lines fluides et roses. De l’autre côté, c’est le
vide
, où s’en vont lentement les eaux et les lueurs, vers la mer. Sur le L
3
uis tout finit dans un râle, brusquement c’est le
vide
. Centre de soi, l’aspiration du néant. J’ai revu à l’envers le film d
4
ité véritable vous pousse à faire le saut dans le
vide
qu’exige toute foi ; c’est la volonté de sincérité, c’est-à-dire une
5
l jeta, puis, après un grand coup de pied dans le
vide
symbolique des systèmes, sortit, c’est-à-dire qu’il fit un pas dans u
6
geste incertain quelques bouteilles de champagne
vides
; car on pardonne l’ivresse, mais non certaines douleurs. Même, je fu
7
ner nos regards de cela qu’il faut bien nommer le
Vide
. Tant de séductions nous ont en vain tentés, ô tortures fascinantes d
8
’infini de la seconde. Des peurs sans cause, plus
vides
que la mort. Toutes ces choses mystiques, c’est-à-dire réelles, c’est
9
d, un peu ennuyé de me trouver à côté d’une place
vide
: la jolie femme qu’on attend dans ces circonstances, une fois de plu
10
obscures les mains de l’absence se ferment sur le
vide
Tu pleurerais Mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâ
11
ns le cas le plus favorable, c’est un silence, un
vide
. C’était en dehors de la vie. 3. du pain rassis.
12
r détruire, déblayer, et faire des signes dans le
vide
à des hasards gros de dangers, c’est peut-être à quoi notre génératio
14
r détruire, déblayer, et faire des signes dans le
vide
à des hasards gros de dangers, c’est peut-être à quoi notre génératio
15
obscures les mains de l’absence se ferment sur le
vide
tu pleurerais mais la grâce est facile comme un matin d’été la grâce
16
n dit, qu’une paire de babouches dans une mosquée
vide
que personne n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir q
17
l’Objet inconnu. On passe une barrière, une cour
vide
; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont
18
ba est moins théâtral). D’ailleurs le tombeau est
vide
. Et les babouches ? Pas de babouches. Je sais bien que ce n’est pas l
19
it Noël, — la plus sombre de l’année par les rues
vides
sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor
20
s bouteilles sont placées au hasard dans l’espace
vide
où tourne la fumée des cigares. Assis sur la banquette, quelques boug
21
ongrie… Le tombeau de Gül Baba est symboliquement
vide
. Quant à l’arbre de Noël, il ne devait à nulle pendeloque insolite l’
22
t-Georges, à Bude, est une place vraiment royale.
Vide
, elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entr
23
.) La liqueur de pêche rend démonstratif, dont on
vide
trois verres d’un trait en guise de salut. C’est alors que se déplien
24
ns. J’ai traversé l’angoisse lunaire des villages
vides
aux portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’
25
t déserte jusqu’à l’horizon. Où vas-tu, les mains
vides
, faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et courageuses, tout c
26
les mystiques appellent leur désert, — cette zone
vide
qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plu
27
echerche de Gérard par les rues noires aux palais
vides
mais hantés, et dans les grands cafés du centre… Quelle autre rencont
28
éjà tant de faux dieux — le fascinant éclat de ce
vide
? 5. Je songe à la « psychologie scientifique » et à ce leurre qu’e
29
femmes, les filles, les bateaux à vapeur, même le
vide
qu’il avait cherché, étaient merveilleux. Les couleurs, la lumière du
30
ts occultes laisse l’esprit de Faust béant sur le
vide
: « Moi qui me suis cru plus grand que le Chérubin… qui pensais en cr
31
e faire croire. Une révolution n’agit pas dans le
vide
, mais contre quelque chose : elle se fera contre ces faits. Elle sera
32
fait défaut et quelque chose qui vient combler ce
vide
. Une angoisse qui est un appel, et qui crée sa réponse — en vain. Le
33
d, un peu ennuyé de me trouver à côté d’une place
vide
: la jolie femme qu’on attend dans ces circonstances, une fois de plu
34
e au centre de la pièce. Il y a là dans un espace
vide
un piano à l’aile levée, et devant le piano, assis sur un tabouret ba
35
e des reflets sur le parquet, venir par une salle
vide
où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lumières qui déjà reti
36
. Un peu de nuage flotte sur le bassin, grand œil
vide
où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout
37
uit qui s’évapore et l’aube encore vacillante, le
vide
absurde où s’en vont nos plaisirs et d’où remonte notre peine. Ah ! s
38
n dit, qu’une paire de babouches dans une mosquée
vide
que personne n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir q
39
i que ce j’ai vu. On passe une barrière, une cour
vide
; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont
40
ba est moins théâtral). D’ailleurs le tombeau est
vide
. Et les babouches ? Pas de babouches. Je sais bien que ce n’est pas l
41
it Noël, — la plus sombre de l’année par les rues
vides
sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor
42
t bouteilles sont placées au hasard dans l’espace
vide
où tourne la fumée des cigares. Assis sur la banquette, quelques boug
43
voici… (Le tombeau de Gül Baba est symboliquement
vide
. Quant à l’arbre de Noël, il ne devait à nulle pendeloque insolite l’
44
t-Georges, à Bude, est une place vraiment royale.
Vide
, elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entr
45
.) La liqueur de pêche rend démonstratif, dont on
vide
trois verres d’un trait en guise de salut. C’est alors que se déplien
46
ns. J’ai traversé l’angoisse lunaire des villages
vides
aux portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’
47
t déserte jusqu’à l’horizon. Où vas-tu, les mains
vides
, faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et courageuses, tout c
48
les mystiques appellent leur désert, — cette zone
vide
qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plu
49
echerche de Gérard par les rues noires aux palais
vides
mais hantés, et dans les grands cafés du centre. Quelle autre rencont
50
mps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont
vides
jusqu’au cœur de la ville, où l’attend une ample demeure. Et maintena
51
s coudes et des pipes de méditation —, des pièces
vides
où la Lune avance comme un chat sur le lit conjugal, un salon glacé d
52
Et alors je ris, je ris du plaisir de la matinée
vide
devant moi. Merveille de penser au fil du désordre lent de la vie d’u
53
ux allées aventureuses. Je sortirai dans les rues
vides
, je monterai jusqu’au signal, voir le pays sous la lune, je choisirai
54
lle au collier bleu… Tout d’un coup le sommeil me
vide
les jambes. La nuit se ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fa
55
l’être, mais seulement une usure des nerfs. Lampe
vide
, la mèche se consume. Bois du lait, perds du temps, bats les lisières
56
e injure dans tant de bouches, une injure dans le
vide
, d’ailleurs, car ceux qui l’utilisent ignorent ce qu’elle désigne. Un
57
fait défaut et quelque chose qui vient combler ce
vide
. Une angoisse qui est un appel, et qui crée sa réponse — en vain. Le
58
e au centre de la pièce. Il y a là dans un espace
vide
un piano à l’aile levée, et devant le piano, assis sur un tabouret ba
59
e des reflets sur le parquet, venir par une salle
vide
où pénètre le ciel pâli. Transparents sous les lumières qui déjà reti
60
. Un peu de nuage flotte sur le bassin, grand œil
vide
où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout
61
uit qui s’évapore et l’aube encore vacillante, le
vide
absurde où s’en vont nos plaisirs et d’où remonte notre peine. Ah ! s
62
n dit, qu’une paire de babouches dans une mosquée
vide
que personne n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir q
63
i ce que j’ai vu. On passe une barrière, une cour
vide
; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont
64
ba est moins théâtral). D’ailleurs le tombeau est
vide
. Et les babouches ? Pas de babouches. Je sais bien que ce n’est pas l
65
it Noël, — la plus sombre de l’année par les rues
vides
sous la pluie étrangère. Une porte basse s’ouvre sur un long corridor
66
t-Georges, à Bude, est une place vraiment royale.
Vide
, elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entr
67
.) La liqueur de pêche rend démonstratif, dont on
vide
trois verres d’un trait en guise de salut. C’est alors que se déplien
68
ns. J’ai traversé l’angoisse lunaire des villages
vides
aux portes aveugles (j’avais peur du bruit de mes pas). Au hasard, j’
69
t déserte jusqu’à l’horizon. Où vas-tu, les mains
vides
, faiblement ? Ah ! toutes les actions précises et courageuses, tout c
70
les mystiques appellent leur désert, — cette zone
vide
qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plu
71
echerche de Gérard par les rues noires aux palais
vides
mais hantés, et dans les grands cafés du centre. Quelle autre rencont
72
injure dans tant de bouches, — une injure dans le
vide
, d’ailleurs, car ceux qui l’utilisent ignorent ce qu’elle désigne12.
73
mps côtoya une rivière, des forêts. Les rues sont
vides
jusqu’au cœur de la ville, où l’attend une ample demeure. Et maintena
74
s coudes et des pipes de méditation, — des pièces
vides
où la Lune avance comme un chat sur le lit conjugal, un salon glacé d
75
Et alors je ris, je ris du plaisir de la matinée
vide
devant moi. Merveille de penser au fil du désordre lent de la vie d’u
76
ux allées aventureuses. Je sortirai dans les rues
vides
, je monterai jusqu’au signal, voir le pays sous la lune, je choisirai
77
lle au collier bleu… Tout d’un coup le sommeil me
vide
les jambes. La nuit se ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fa
78
l’être, mais seulement une usure des nerfs. Lampe
vide
, la mèche se consume. Bois du lait, perds du temps, bats les lisières
79
qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne
vide
pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire
81
lasse possédante en vienne par fatigue à décréter
vides
les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puiss
82
ce, mais la création. Nous n’avons pas le goût du
vide
. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans
83
e, comme on le dit souvent. e. « Loisir ou temps
vide
? », Esprit, Paris, n° 10, juillet 1933, p. 604-608.
84
rvants d’une mécanique parlementaire qui tourne à
vide
, vaincus par les événements qu’ils subissent, passeront la main aux p
85
En vérité, point de séparation réelle, jamais de
vide
entre moi et le monde, non, rien que la tension d’un corps à corps am
86
est née parce que le tombeau de Jésus fut trouvé
vide
. Mais il se pourrait qu’au contraire, on ait cru le tombeau vide à ca
87
e pourrait qu’au contraire, on ait cru le tombeau
vide
à cause de la foi qu’on avait en la vie céleste de Jésus. L’Histoire
88
its bibliques relatifs à la sépulture, au tombeau
vide
, aux apparitions et à l’Ascension. Et voici à quelles conclusions il
89
s qu’à l’origine, on avait dit : « Le tombeau est
vide
parce que Jésus est vivant au ciel », les prédicateurs ont dû dire :
90
l, et la preuve, c’est que sa tombe s’est trouvée
vide
». Et l’on a spontanément imaginé les conditions dans lesquelles les
91
itre 16. De ce que l’ange qui apparaît au tombeau
vide
rassure les femmes, au verset 6, alors qu’elles s’enfuient épouvantée
92
es qui pénètrent dans un tombeau, qui le trouvent
vide
, qui voient un ange, et voici que cet ange leur parle ! Les réactions
93
e : « Liberté ou chômage ? » et « Loisir ou temps
vide
» ? 14. On sait que M. Jean-Richard Bloch intitula Destin du siècle
94
e faire croire. Une révolution n’agit pas dans le
vide
, mais contre quelque chose : elle se fera contre ces faits. Elle sera
95
qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne
vide
pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire
97
lasse possédante en vienne par fatigue à décréter
vides
les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puiss
98
ce, mais la création. Nous n’avons pas le goût du
vide
. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans
99
e : « Liberté ou chômage ? » et « Loisir ou temps
vide
? » 9. On sait que M. Jean-Richard Bloch intitula Destin du siècle
100
e faire croire. Une révolution n’agit pas dans le
vide
, mais contre quelque chose : elle se fera contre ces faits. Elle sera
101
qui n’implique pas la négation du loisir, qui ne
vide
pas le loisir de toute signification positive mais bien au contraire
103
lasse possédante en vienne par fatigue à décréter
vides
les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puiss
104
ce, mais la création. Nous n’avons pas le goût du
vide
. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans
105
ar l’État, d’autre part, il ne peut créer dans le
vide
, et sa création, quelle qu’elle soit, se répercute et prend toute sa
106
isent Lénine et ses très rares adeptes à faire le
vide
autour d’eux, malgré le nom de « majoritaires » que le hasard d’un sc
107
et qui se perd dans un bavardage infini, dans ce
vide
ou cette « profondeur » ou plus rien n’arrête la parole. Mais les mys
108
d’une façon moins directe. III. Le temple est
vide
On ne pouvait mieux se moquer de l’intelligence. Craignons toutefo
109
t par l’État, la pensée s’évanouit, le temple est
vide
. Un Palais de l’Esprit ne peut être qu’un palais vide, ou un musée. E
110
. Un Palais de l’Esprit ne peut être qu’un palais
vide
, ou un musée. Et les objets qu’on y conservera, et les discours qu’on
111
l’esprit pur ne peut être en réalité qu’un palais
vide
. Et ce vide que d’ailleurs il qualifie de bibliothèque, ne lui paraît
112
ne peut être en réalité qu’un palais vide. Et ce
vide
que d’ailleurs il qualifie de bibliothèque, ne lui paraît pas moins n
113
it, non pas seulement de « dire le vrai » dans le
vide
. La dénonciation des clercs « intéressés » n’est valable que si elle
114
gagé de toute responsabilité. Qu’il pense dans le
vide
, hors de toute sanction, comme aussi hors de toute urgence. 38. Le c
115
une illusion, un mythe, ou encore un saut dans le
vide
? Et alors il n’y aurait nulle part de vrai sérieux ? Peut-être aussi
116
par l’État, d’autre part il ne peut créer dans le
vide
, et sa création, quelle qu’elle soit, se répercute et prend toute sa
117
pelle toujours certains courants. Je parle ici du
vide
ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nu
118
l’art, c’est cette littérature qui parle dans le
vide
, pour rien de grand, pour personne de concret, ni pour aucune communa
119
it encore une rhétorique des lieux communs. Forme
vide
, forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin — ma
120
IID’une culture qui parle dans le
vide
Un critique allemand, E. R. Curtius, écrit4 : « Il y a dans notre l
121
ne ne nous commande plus rien. Elle parle dans le
vide
. Elle parle dans les auditoires d’une université vieillie, dans les r
122
it encore une rhétorique des lieux communs. Forme
vide
, forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin — ma
123
e confiante, un leurre consolant, un saut dans le
vide
les yeux fermés. C’est un acte, c’est un témoignage matériel en faveu
124
pelle toujours certains courants. Je parle ici du
vide
ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nu
125
s par là convertir et non point triompher dans le
vide
, c’est sur l’insuffisance de ses vertus qu’il s’agit d’éclairer l’adv
126
ute responsabilité immédiate, qu’il pense dans le
vide
, hors de toutes sanctions comme aussi hors de toute urgence. 84. Si
127
rche. Le sentiment de la sécurité, de l’ennui, du
vide
, traduit un fléchissement de la tension. L’adoration de l’abstrait, c
128
IID’une culture qui parle dans le
vide
Un critique allemand, E. R. Curtius, écrit6 : « Il y a dans notre l
129
ne ne nous commande plus rien. Elle parle dans le
vide
. Elle parle dans les auditoires d’une université vieillie, dans les r
130
it encore une rhétorique des lieux communs. Forme
vide
, forme idolâtrée, c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin — ma
131
e confiante, un leurre consolant, un saut dans le
vide
les yeux fermés. C’est un acte, c’est un témoignage matériel en faveu
132
pelle toujours certains courants. Je parle ici du
vide
ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nu
133
ile et convaincre, et non point triompher dans le
vide
, c’est sur l’insuffisance de ses vertus qu’il s’agit d’éclairer l’adv
134
ute responsabilité immédiate, qu’il pense dans le
vide
, hors de toutes sanctions comme aussi hors de toute urgence. 86. Sai
135
e erreur pour une évidence. Il y avait des places
vides
, toute une génération tuée à remplacer. Il y avait l’inflation, et la
136
dont plusieurs sont des caves, si les autres sont
vides
. Ensuite ce n’est pas un congrès qui se tient là ; car il n’y a jamai
137
is. On m’offrait un abri quelque part, une maison
vide
, une occasion de solitude désirée en secret dès longtemps. Je voudrai
138
pour partir : la France a des milliers de maisons
vides
. Dites autour de vous que vous en cherchez une, et vous en trouverez
139
ûche fume, il fait presque froid. Dans ce silence
vide
de la nuit campagnarde, me voici seul encore éveillé, les yeux bien o
140
nous parlons au hasard, pour ne pas dire dans le
vide
(il vaudrait mieux que ce soit le vide, dans bien des cas), quels que
141
re dans le vide (il vaudrait mieux que ce soit le
vide
, dans bien des cas), quels que soient nos efforts vers la rigueur et
142
ions cru comprendre que les autres pièces étaient
vides
ou ne servaient que de débarras —, et rien ne pouvait nous faire soup
143
p. Plus tard, peut-être, quand toutes ces maisons
vides
des environs seront habitées par des colonies de jeunes gens — si jam
144
uelques moments, l’homme éprouve une sensation de
vide
, de légèreté et en même temps de lourdeur, comme s’il était un peu en
145
pes. Les mots que nous étudions ici ne sont pas «
vides
» — le vocabulaire a horreur du vide — mais ils ont été mal remplis,
146
sont pas « vides » — le vocabulaire a horreur du
vide
— mais ils ont été mal remplis, ou remplis au hasard, — et en tout ca
147
es snobs, nous en sommes arrivés à parler dans le
vide
, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les livres pour remplir l
148
ions cru comprendre que les autres pièces étaient
vides
ou ne servaient que de débarras —, et rien ne pouvait nous faire soup
149
y a guère à signaler. Sinon peut-être les maisons
vides
. Il faut avouer qu’on en trouve d’assez belles. Au fond d’un val qui
150
hoses, qui voue les « clercs » à s’agiter dans le
vide
— ce qui est malsain — et le peuple à ne pouvoir se libérer des charl
151
de personnes de l’île. La moitié des maisons sont
vides
, et quelques-unes déjà tombent en ruines. Et surtout ce régime d’iner
152
is. On m’offrait un abri quelque part, une maison
vide
pendant l’hiver, une occasion de solitude désirée en secret dès longt
153
pour partir : la France a des milliers de maisons
vides
. Dites autour de vous que vous en cherchez une, et vous en trouverez
154
ine, deux autres chambres assez vastes et presque
vides
, auxquelles le toit sert de plafond. Très peu de meubles, comme j’aim
155
d siècle. De trois côtés de la place généralement
vide
, les maisons s’alignent en ordre modeste, peintes en tons clairs et s
156
r la façade de la maison, plus claire que le ciel
vide
, et illumine la goutte rose d’une fourmi ailée qui danse au-dessus de
157
ne deux œufs sous son aile, fait sortir une coque
vide
, et reprend, l’œil fixe, son travail invisible de mère. C’est beau. C
158
ine, deux autres chambres assez vastes et presque
vides
, auxquelles le toit sert de plafond. Très peu de meubles, comme j’aim
159
d siècle. De trois côtés de la place généralement
vide
, les maisons s’alignent en ordre modeste, peintes en tons clairs et s
160
tour de moi si l’on ne connaissait pas une maison
vide
quelque part… On me la trouva bien vite : au bout du monde, dans une
161
e bestiole à son travail, sentiment de la journée
vide
, du temps qui a pris le rythme des vies simples. Et la nuit retrouvée
162
disert, d’une élégance trop aisée, mais non point
vide
, — l’une des expressions les plus « pures » de la rhétorique valéryen
163
cet étrange écho des pas, si proche dans les rues
vides
, et ces mêmes chiens qui reviennent, et pas une âme. — « Vallée de l’
164
nte, et lourde, de cette population de mannequins
vides
et mal truqués. Figures grises devant des mentes fausses. « Fric », «
165
r pure curiosité. » Au vrai, le mot curiosité est
vide
de sens, s’il ne recouvre pas cette crainte ou cette entreprise proje
166
is. On m’offrait un abri quelque part, une maison
vide
pendant l’hiver, une occasion de solitude désirée en secret dès longt
167
pour partir : la France a des milliers de maisons
vides
. Dites autour de vous que vous en cherchez une, et vous en trouverez,
168
ine, deux autres chambres assez vastes et presque
vides
, auxquelles le toit sert de plafond. Très peu de meubles, comme j’aim
169
d siècle. De trois côtés de la place généralement
vide
, les maisons s’alignent en ordre modeste, peintes en tons clairs et s
170
hoses, qui voue les « clercs » à s’agiter dans le
vide
— ce qui est malsain — et le peuple à ne pouvoir se libérer des charl
171
de personnes de l’île. La moitié des maisons sont
vides
, et quelques-unes déjà tombent en ruines. Et surtout ce régime d’iner
172
ur la façade de la maison plus claire que le ciel
vide
, et illumine la goutte rose d’une fourmi ailée qui danse au-dessus de
173
ne deux œufs sous son aile, fait sortir une coque
vide
, et reprend, l’œil fixe, son travail invisible de mère. C’est beau. C
174
s de ma page, pédale de toutes ses pattes dans le
vide
, remonte, retombe, et court sur la table verte. L’après-midi, la chal
175
rire sur une table en sapin, dans une vaste pièce
vide
, aux murs nus et aux fenêtres ouvertes, où passent le vent, une hiron
176
ûche fume, il fait presque froid. Dans ce silence
vide
de la nuit campagnarde, me voici seul encore éveillé, les yeux bien o
177
nous parlons au hasard, pour ne pas dire dans le
vide
(il vaudrait mieux que ce soit le vide, dans bien des cas), quels que
178
re dans le vide (il vaudrait mieux que ce soit le
vide
, dans bien des cas), quels que soient nos efforts vers la rigueur et
179
ue ; d’un bar des quais de Costanza ; de stations
vides
au cours de voyages fatigants. L’idée de continuer au hasard vers le
180
es snobs, nous en sommes arrivés à parler dans le
vide
, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les livres pour remplir l
181
ions cru comprendre que les autres pièces étaient
vides
ou ne servaient que de débarras —, et rien ne pouvait nous faire soup
182
y a guère à signaler. Sinon peut-être les maisons
vides
. Il faut avouer qu’on en trouve d’assez belles. Au fond d’un val qui
183
choses. Tant de régions abandonnées, de villages
vides
, de champs en friche et de propriétaires ruinés ; et surtout cet ennu
184
p. Plus tard, peut-être, quand toutes ces maisons
vides
des environs seront habitées par des colonies de jeunes gens — si jam
185
ssion de leur peuple, et qui exercent désormais à
vide
les facultés psychologiques fortement développées dans leur race par
186
e pieuse, une illusion, un mythe, un saut dans le
vide
, etc. Et alors il n’y a plus nulle part de « vrai » sérieux. Mais peu
187
cet étrange écho des pas, si proche dans les rues
vides
, et les mêmes chiens qui reviennent, et pas une âme. « Vallée de l’om
188
ente et lourde, de cette population de mannequins
vides
et mal truqués. Figures grises devant des menthes fausses. « Fric »,
189
. Tyrannie, disent les démocrates. Autant de mots
vides
ou de mensonges pour les fidèles du culte allemand. Il ne s’agit ici
190
ier d’usine, et où n’importe quelle ridicule tête
vide
toisait avec mépris ceux qui n’appartenaient pas à la « société ». Le
191
Comme, au surplus, les porte-monnaie sont souvent
vides
à cette époque, c’est triple gain pour la police, car une amende dont
192
hauteur des bottes. Derrière nous, la plaine est
vide
, parfois parcourue de moteurs. Une voix dure et nasillarde s’élève d’
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t se perd dans une belle nuit d’été, vers le ciel
vide
! Minuit. La flamme jaillit de l’énorme bûcher, illuminant des faces
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. Tyrannie, disent les démocrates. Autant de mots
vides
ou de mensonges pour les fidèles du culte allemand. Il ne s’agit ici
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ge, et trois étages, qu’il faut ne jamais laisser
vides
. J’écris des phrases très courtes, un peu comme des slogans. Le chœur
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formé, dans la cité un sentiment encore diffus de
vide
social, analogue à celui qui dut marquer la décadence de l’Empire rom
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rquer la décadence de l’Empire romain. Mais de ce
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naît un appel. Et cet appel à une communauté nouvelle, à une « mystiq
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blème qu’il tentait de résoudre, à ce problème du
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social, communautaire, qui dès maintenant se pose à nous aussi. Car s
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colombe de Kantf qui croyait voler mieux dans le
vide
… L’homme n’est pas fait pour vivre sans menaces, sans résistances, sa
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amour courtois !… dites-vous. Mais voilà, je le «
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de sa riche, émouvante réalité humaine », Et vous citez la légende de
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raît être le mien, mais je l’avais quitté presque
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et il est plein de dormeurs débraillés, de musettes et de masques à g
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le de la réalité et un pur assemblage de formules
vides
de sens. » Certes. Mais là-dessus, l’auteur annonce qu’« en historien
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’à plus ample informé « un assemblage de formules
vides
de sens ». Excellent « matériel » il est vrai, pour un philologue qui
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ont les romanistes assurent que les poèmes sont «
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de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de la mystique
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r « l’abandon divin, tourment suprême ». Sur « ce
vide
profond… cruelle disette des trois sortes de biens qui peuvent consol
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amour semblent se dérober au comble de l’élan : «
Vide
de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’att
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. Celui qui aime devra ressentir éternellement le
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qui l’environne, et garder sa blessure ouverte. Que Dieu me conserve
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uniquement par un besoin, par un malaise, par un
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à la recherche de ce qui le comblerait, mais ignorant d’où cela peut
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illusions… On habite avec un cœur plein, un monde
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. » Alors la femme elle-même cesse d’être le symbole indispensable de
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âme », c’est-à-dire dans son goût du sublime, ce
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dont parlait Fichte, cet appel insatiable à l’inconnu, à l’Inconnue q
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tte analyse marécageuse de nos doutes et de notre
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? Que signifie cette libération qui nous laisse tellement démunis dev
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t fatalement ce que j’appellerais un sentiment de
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social. C’est une sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une co
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her d’une Grèce que nous dirions « atomisée ». Le
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social créé par l’individualisme est toujours un appel à l’État dicta
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vidu ne s’oppose à l’État qu’à la manière dont le
vide
s’oppose au plein : plus le vide est absolu, plus l’appel est puissan
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manière dont le vide s’oppose au plein : plus le
vide
est absolu, plus l’appel est puissant. À bien des égards, l’étatisme
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e sous son propre poids. De nouveau se reforme un
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social, une angoisse, un appel à une communauté. L’anarchie et la tyr
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à ! Honte à toi ! lâche, infidèle ! Ta couche est
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, et tes enfants t’appellent ! Ha ! Ha ! ton orgueil t’entraîne ! Ha !
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le de la réalité et un pur assemblage de formules
vides
de sens ». Certes. Mais là-dessus, l’auteur annonce qu’« en historien
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’à plus ample informé « un assemblage de formules
vides
de sens ». Excellent « matériel » il est vrai, pour un philologue qui
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ont les romanistes assurent que les poèmes sont «
vides
de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de la mystique
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r « l’abandon divin, tourment suprême ». Sur « ce
vide
profond… cruelle disette des trois sortes de biens qui peuvent consol
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amour semblent se dérober au comble de l’élan : «
Vide
de toute convoitise, rien ne le pousse vers le haut, et rien ne l’att