1
rase où rebondit un ballon. Si l’on considère la
vie
sociale comme un jeu sérieux dont on respecte les règles, non plus co
2
le tout ». Le sport comme un apprentissage de la
vie
: tout servira plus tard : Ô garçons, il y a un brin du myrte civiqu
3
ort ainsi compris, plus que l’apprentissage de la
vie
, est l’apprentissage de la guerre, dira-t-on. M. de Montherlant répon
4
, héritier d’une tradition chevaleresque, mène sa
vie
comme une ardente aventure. Les épisodes s’appellent : collège, guerr
5
s déjà légendaires de Verdun, et ce « haut ton de
vie
» qu’ils trouvaient au front. D’une phrase, il justifie son livre : «
6
pensante » dans l’ossuaire de Douaumont. Puis la
vie
l’exalte de nouveau d’un large vent de joie. a. « Henry de Montherl
7
M. Colin s’est contenté de narrer les faits de la
vie
de Vincent, mais d’une telle manière que des conclusions critiques s’
8
in de n’avoir rien caché des médiocrités de cette
vie
: les reproductions qui suivent sa courte biographie fournissent un m
9
que tout le lyrisme dont on a voulu charger la «
vie
héroïque » de Vincent. M. Colin n’a pas cherché à expliquer ce miracl
10
celui-là qui s’avance » avec ce visage d’entre la
vie
et la mort « où se reflète le passage incessant d’oiseaux de la mer ?
11
Révolution sans romantisme, dans le détail de la
vie
d’une ville. Il sait qu’un grand mouvement est la résultante de milli
12
nt comme des gens qui auraient eu faim toute leur
vie
… Markovitch, derrière sa vitre, tremblait si fort qu’il avait peur de
13
forme. Honorons les saints pour l’exemple de leur
vie
: mais Christ est le seul médiateur à qui doit s’adresser le culte, e
14
contre soi, contre une difficulté.) Dégoût de la
vie
, dégoût du bonheur, dégoût de soi, — on l’étend vite à la société ent
15
chérissons… Nous apprîmes à mépriser les longues
vies
heureuses que nous avions jusqu’alors enviées, et une nuit, nous fîme
16
l’acte gratuit commis par un héros de roman, à la
vie
gratuite que prétendent mener les surréalistes, il n’a fallu que le t
17
hode de culture de soi, « d’intensification de la
vie
», et qui consiste à pousser à l’extrême certaines « vertus », les po
18
e celui qui n’a pas dormi et qui « assiste » à sa
vie
, à ses sensations, à ses automatismes. En art, la fatigue est un des
19
il a eu l’occasion de partager les conditions de
vie
et qui nous parlèrent l’un de la Réalité prolétarienne, l’autre de la
20
anche, parce qu’il pleut et qu’on s’ennuie. Si la
vie
est bête à pleurer, sourire est moins fatigant. « Le paon dédaigne en
21
eligion jusqu’à 20 ans, Denise s’abandonne à « la
vie
», laquelle — un peu aidée par l’auteur — lui révèlera peu à peu le s
22
nhumains de la nature. Il s’agit de créer à notre
vie
moderne un décor utile et beau. Or « la grande ville, phénomène de fo
23
es ensembles soumis aux lois de l’esprit et de la
vie
sociale, non plus à un opportunisme anarchique. Tirer des lignes droi
24
e ? Par ces trois mots commence le drame de toute
vie
. Ha ! Qui je suis ? Mais je le sens très bien ! je sens très bien cet
25
ître. Reste le monde, — les choses, les faits, la
vie
, comme ils disent. Je me suis abandonné au jeu du hasard, jusqu’au jo
26
e, tout ce qui sourd en moi de trop grand pour ma
vie
— toute ma joie ! » Ce n’était plus une douleur rare que j’aimais da
27
n ; c’est un mélange à doses égales de mort et de
vie
. Et c’est à l’intelligence de faire primer la vie, puisque n’est pas
28
vie. Et c’est à l’intelligence de faire primer la
vie
, puisque n’est pas encore parfait cet instinct qui est la Vertu. Ma v
29
r cette Vertu ; de me replacer dans le sens de ma
vie
; de rendre toutes mes forces complices de mon destin. D’abord donc,
30
che particulièrement à retrouver ces limites : la
vie
moderne, mécanique, nous les fait oublier, d’où cette fatigue général
31
pparaît parfois comme un arrêt artificiel dans ma
vie
, une vue stupide sur mon état qui peut m’être dangereuse. (On donne c
32
dans un débat étranger à ce véritable débat de ma
vie
: comment surmonter un malaise sans cesse renaissant, comment m’adapt
33
se que moi, je vais m’oublier, me perdre dans une
vie
nouvelle : (Créer, c’est se surpasser). J’entends des phrases qu’il n
34
laisir ? Êtes-vous belle, mon amie, — et vous, ma
vie
? Certes, mais je vous aime moins que je ne vous désire. (Ce désir qu
35
équilibre, ou plutôt, son « mouvement normal » de
vie
. f. « Confession tendancieuse », Les Cahiers du mois, Paris, n° 21-2
36
jusque dans la description la plus réaliste de la
vie
animale. Et n’est-ce pas justement parce qu’il est poète qu’il peut a
37
nsité de réalisme. Une perpétuelle palpitation de
vie
anime ce livre et lui donne un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée av
38
es de désir ». Une intelligence si profonde de la
vie
animale suppose entre l’homme et la bête une sympathie que Montherlan
39
er à l’esprit, profitant de son désaccord avec la
vie
. Ni métaphysicien, ni logicien, dit-il d’Alban — (de lui-même) — il n
40
s dit les choses sentimentales. Le tragique de la
vie
ne lui échappe pas. Il en parle, il le chante avec pathétique. Mais c
41
ique une puissance physique, un mouvement vers la
vie
ardente qui peut entraîner l’âme dans un élan de grandeur. N’est-ce p
42
nce de l’instinct universel et nous élèvent à une
vie
plus âpre et violemment contractée, par la grâce de l’éternel Désir ?
43
eux mêmes où naquit la religion du « Prince de la
vie
»… Qu’on ne croie pas, d’ailleurs, que l’attitude presque constamment
44
dénonce la confusion romantique de l’art avec la
vie
, qui empoisonne et la morale et l’esthétique modernes. Et à ce propos
45
ion. Mais s’il est bien établi que les lois de la
vie
sont essentiellement différentes des lois de l’œuvre d’art, il ne s’e
46
se demander s’il nie vraiment l’interaction de la
vie
et de l’art, ou s’il la condamne plutôt, à cause des confusions qu’il
47
est un silence qui s’impose à nos pensées. Ici la
vie
n’a presque plus de sens, comme le fleuve. Elle n’est qu’odeurs, form
48
ons un sortilège pénétrant comme cette brume, une
vie
étrangère, une paix qui n’est pas humaine, et qui nous laisse gourds
49
qua les rumeurs de villes d’usines. Il y avait la
vie
des hommes pour demain, et il était beau d’y songer un peu avant de n
50
politesses, politiques, regards, musiques — cette
vie
rapide dans un décor qui est le rêve éternisé des plus voluptueuses i
51
entielle » que le Chinois distingue au cœur de la
vie
occidentale apparaît mieux par la comparaison de l’idéal asiatique av
52
e se livrer à ses déterminants, c’est de mener la
vie
gratuite que réclament les surréalistes. Le contraire de la liberté.
53
des fourrures, personne ne sait la richesse de ta
vie
…). J’écris ces choses. Puis, dans un ancien carnet de notes, je retro
54
ent assez précisément la forme d’un entonnoir. La
vie
serait le liquide tourbillonnant à l’intérieur. Un arrêt (l’auteur se
55
arder vivre, le personnage à douter du sens de sa
vie
) et les forces centripètes l’emportent peu à peu, une aspiration vers
56
nsonge », ce choix faux mais bon, nécessaire à la
vie
, n’est-ce pas être sincère aussi que de s’y prêter ? Or, il vous tire
57
remière fois que certains, peut-être, jouent leur
vie
. Rien ne paraît plus sinistre à la sincérité presque pure de cet âge.
58
bien quelques voiles à mon dégoût d’un moi que la
vie
me montrait si désespérément vrai, tyrannique, insuffisant. Mais un p
59
ors qu’une symphonie de joies émanait de toute la
vie
: chaque chose proposait une ferveur nouvelle, et chaque être un plus
60
que cette agilité offensive qu’on appelle dans la
vie
publique arrivisme, et séduction dans les salons. Constater une faib
61
s semble-t-il, notre revue a sa raison d’être. La
vie
d’aujourd’hui, on le sait, nous oblige à nous affirmer ou à refuser d
62
é, un ! » Mais l’étoile chantait dans l’axe de sa
vie
normale et s’approchait en faisant la roue — celle à qui sourit la Fo
63
crit Gide, au bout de quinze ans, de vingt ans de
vie
conjugale, la décristallisation progressive et réciproque des conjoin
64
rire ne soit que le recensement passionné de leur
vie
, ou l’aveu déguisé d’une insatisfaction qu’elle leur laisse. Montclar
65
y tenir, qu’il manifeste en toute occasion de sa
vie
est peut-être ce qui nous le rend le plus sympathique. « Officielleme
66
ntale indifférence du cœur qui contraste avec une
vie
voluptueuse et assez désordonnée. Pourtant, entre Montclar et Ameline
67
ures. Ce n’est pas le moins troublant d’une telle
vie
, cette sagesse un peu sombre qui s’en dégage, sagesse qui veut « que
68
gesse qui veut « que nous appelions les âmes à la
vie
après seulement toutes les morts du plaisir », car elle sait « qu’ent
69
’insister sur ce qui forme dans le récit de cette
vie
comme une arrière-pensée inquiète et un peu hautaine. Que la composit
70
que c’est que la souffrance, ce que c’est que ma
vie
, ma mort. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glissement gris, sans fin… Il
71
ncé, qu’on appelle, sans doute par antiphrase, la
vie
. 6. Revue ou prologue. h. « L’autre œil », Revue de Belles-Lettre
72
rieur, que je crois décisif, des conditions de la
vie
moderne.) Après avoir défini quelques « positions en face de l’inquié
73
? » Nous naissons à quelque chose qui imite la
vie
dans une époque d’inconcevables compromissions où triomphe sous tous
74
itique, un peu bousculé.) Moi. — Vous disiez, ma
vie
? La Muse (mais oui, la Muse, sortant de derrière un rideau). — J’at
75
es « maudits » ont la grâce, parce qu’ils sont la
vie
, même quand ils appellent la mort, parce qu’ils ont la passion et l’i
76
11. Les livres les plus répandus à Genève sont Ma
vie
et mon œuvre de Ford et Mon curé chez les riches. Très loin derrière
77
riste de sa technique sert une vision aigüe de la
vie
. La série de gravures sur bois colorées qu’il intitule la cité est un
78
e ; l’œuvre n’atteignait pas encore pleinement sa
vie
propre. Depuis, Léon Perrin semble avoir évolué vers une plus grande
79
il n’est que le triomphe de la littérature sur la
vie
, mais d’avoir su en garder une passion pour la pureté, un « jusqu’au
80
nsieur…, la jeunesse est l’âge où l’on atteint la
vie
. On s’y maintient cinq ans, dix ans au plus. Après, c’est un long adi
81
nts me savaient vierge et c’était la joie de leur
vie
, car ils aimaient en moi par-dessus tout la vertu que je leur devais.
82
fais grâce, poursuivit-il, de la chronique de ma
vie
de rat d’hôtel et de sleepings ; encore que… Bref, depuis quelques mo
83
enjolivures où je vois le véritable intérêt de ma
vie
. C’est vous dire que seule une certaine caresse de l’événement naissa
84
us générale et la moins compromettante, sur cette
vie
dont le récit n’avait pas laissé que de l’agacer en maint endroit. «
85
itique, — c’est l’extraordinaire netteté de votre
vie
. Elle est sans bavures, sans réticences ; elle m’apparaît comme un di
86
donnez la lourdeur de l’expression — une règle de
vie
. Mais, je vous l’avouerai, ce qui me retient de tirer de votre condui
87
persuadé que moi de l’absurdité radicale de notre
vie
, la moindre farce, le moindre geste convenu dans le genre « révolté »
88
usé : — Vous l’abandonnez ? Pour quoi ? — Pour la
vie
! Or je pense, à part moi : j’ai lu ça quelque part. Voyez ma franchi
89
raient-ce les guillemets qui vous choquent ? La
vie
! — proclamiez-vous… Soit. Mais maintenant je vais me fâcher chaque f
90
a jaillit, s’entrechoque, s’annule. Poussière. Ma
vie
est ailleurs. L’addition, s’il vous plaît. Il est temps de sortir de
91
e sortir de ce café et de ces jeux, simulacres de
vie
, qui sont à la vraie vie ce que le flirt est à l’amour. II Sur l’i
92
ces jeux, simulacres de vie, qui sont à la vraie
vie
ce que le flirt est à l’amour. II Sur l’insuffisance de la littéra
93
e » dont je parviens à tirer quelque bien pour ma
vie
. Le jour où les soins qu’elle exige me coûteront des sacrifices plus
94
us me demanderez « alors » ce que j’attends de ma
vie
. Je serais tenté de vous répondre, comme ce sympathique Philippe Soup
95
ction. 16. J’en vois certains qui arrangent leur
vie
de telle sorte que leurs mémoires seront des romans « bien modernes »
96
’il partage avec eux ce goût du rêve préféré à la
vie
, — à ce qu’on appelle la vie. Jaloux, qui a rencontré plusieurs fois
97
du rêve préféré à la vie, — à ce qu’on appelle la
vie
. Jaloux, qui a rencontré plusieurs fois Rilke, trace de lui un portra
98
reau, les gages insupportablement familiers d’une
vie
honnête de type courant. Pour dix sous et le prétexte d’un apéro, on
99
s ». Ce furent d’abord des images décousues de sa
vie
, brillantes ou misérables, passionnées. Mais bientôt : — « Destin, s’
100
. Quand je songe à tous ces gens qui perdent leur
vie
à la gagner9, et leur façon inexplicable de lier des valeurs morales
101
ent supérieure à la leur. Ils voudraient que leur
vie
garantît un 5 % régulier de plaisirs, avec assurance contre faillites
102
xes, mais cela ne suffit plus à m’en délivrer. Ma
vie
m’a repris, je ne suis pas heureux. Je sais très bien que je devrais
103
rophe, soudain plein de mépris et de désespoir, ô
vie
sans faute, vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai
104
lein de mépris et de désespoir, ô vie sans faute,
vie
sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je un jour te d
105
pour mieux dire, une organisation générale de la
vie
mondiale. Toutes les forces du temps y concourent obscurément ; et, p
106
ce que l’époque m’offre de mieux réussi. Voici la
vie
de Ford, telle qu’il la raconte dans Ma vie et mon œuvre. Il naît fil
107
ci la vie de Ford, telle qu’il la raconte dans Ma
vie
et mon œuvre. Il naît fils de paysan. Il passe son enfance à jouer av
108
résultat secondaire de son activité. Le but de sa
vie
n’a jamais été de s’enrichir. Son « rêve » était autre, il l’a réalis
109
tte des classes. Il se dégage de la lecture de Ma
vie
et mon œuvre une impression de netteté, de solidité, de propreté. Si
110
us avons dit tout à l’heure quel fut le but de la
vie
de Ford, sa « grande et constante ambition ». Il semble que toute sa
111
i. Mais par l’importance qu’il a prise dans notre
vie
, il détourne la civilisation de son but véritable : aller à l’Esprit,
112
plus rare, qui savent encore quelque chose de la
vie
profonde, qui voient encore des vérités invisibles, qui gardent, par
113
our où, comme on dit, sans doute par ironie, « la
vie
les prend ». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait qu
114
les rendent inutilisables dans les rouages de la
vie
moderne. Le triomphe de Ford réduira l’Esprit à devenir l’apanage d’u
115
e les livres les plus lus du grand public sont Ma
vie
et mon œuvre, de Ford et Mon curé chez les riches, de Clément Vautel.
116
ique. 2. Victor Cambon, préface à Henry Ford, Ma
vie
et mon œuvre, Paris, Payot, 1925. 3. L’Illustration, 20 novembre 19
117
mystique en Russie. a. « Le péril Ford », Foi et
Vie
, Paris, n° 4, février 1928, p. 189-202.
118
es, répondit Gérard, malgré les apparences, cette
vie
sentimentale est une des seules réalités qui correspondent encore à l
119
le rattachaient aux buts les plus hauts de notre
vie
. Ces citadins blasés s’amusent plus grossièrement que des barbares, i
120
ils s’imaginent pouvoir faire une place dans leur
vie
aux “divertissements” entre 10 heures du soir et 4 heures du matin, m
121
qu’elle entraîne, nous révèle le sens réel de nos
vies
, et peu à peu, de leurs moindres coïncidences. La fatigue calme son l
122
barbarie spirituelle. Il plaisante. Il dit que la
vie
ressemble surtout à un film où les épisodes s’appellent par le simple
123
orrespondances, chaque geste, chaque minute d’une
vie
résume cette vie entière et fait allusion à tout ce qu’il y a sous le
124
haque geste, chaque minute d’une vie résume cette
vie
entière et fait allusion à tout ce qu’il y a sous le soleil, et même
125
. Croyez-moi, ce qu’il faudrait écrire, c’est une
Vie
simultanée de Gérard, qui tiendrait toute en une heure, en un lieu, e
126
Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa
vie
, son œuvre (juin 1928)ar Livre passionnant pour tous ceux que Jule
127
. ar. « M. Allotte De La Fuye : Jules Verne, sa
vie
, son œuvre (S. Kra, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Ge
128
hommes, en meurtres, en décrets. Qu’il décrive la
vie
intense et instable des acteurs du drame, l’aspect quotidien et mysté
129
e. D’ailleurs, réussir un livre attrayant sur une
vie
manquée n’était pas un problème aisé : Guy de Pourtalès l’a résolu d’
130
ui se dit prince russe et entretient autour de sa
vie
le plus grand mystère. Cependant il aime à raconter certaines scènes
131
la mort. La mort absolue, celle qui n’est pas une
vie
nouvelle. La mort dans la transparence glaciale de l’évidence. Un jo
132
celui d’Anderson : voici un homme qui raconte sa
vie
avec une émouvante simplicité et il faudrait avoir la grossièreté de
133
n étonné du passage où il rappelle qu’il écrit la
vie
d’un homme de lettres. En réalité, on ne le voit pas encore apparaîtr
134
un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta
vie
comme de cette nuit le jour d’un grand été qui consent… Ailleur
135
sagement des odes à la liberté… Et voici dans sa
vie
cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leu
136
ier — vivra très doucement, inexplicablement, une
vie
monotone de vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu se de
137
te… Quel est donc ce sommeil « dans la nuit de la
vie
» — et cet aveu mystérieux : « La perfection n’a pas de plainte »… Vi
138
leurs chopes. « Gemütlichkeit ». Évidemment : la
vie
normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela e
139
ravers ses histoires comme son Pierangelo dans la
vie
. Le hasard, complice des poètes, lui fait rencontrer des êtres bizarr
140
nourriture pour nos rêves. Nous arrivions dans la
vie
avec des mentions honorables et une inconcevable gaucherie, c’est-à-d
141
act avec les réalités les plus élémentaires de la
vie
. 2. Dans le cas le plus favorable, c’est un silence, un vide. C’éta
142
’est un silence, un vide. C’était en dehors de la
vie
. 3. du pain rassis.
143
ces différences sont les premières marques de la
vie
vécue et l’on aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais
144
farces où ils sont drôles, mais non point dans la
vie
courante où ils le sont beaucoup moins. Le Messieu fait sans doute de
145
es… Dans ce décor s’écoulent huit années de votre
vie
, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature.
146
latté. Et puis, quelle est cette préparation à la
vie
qui commence par nous soustraire à l’influence de la vie ? Quelle est
147
commence par nous soustraire à l’influence de la
vie
? Quelle est cette éducation sociale qui enlève l’enfant à la famille
148
qui suffit à régler désormais l’automatisme de la
vie
civique. Le cerveau standard du type fédéral ne laisse craindre aucun
149
mais encore dans toute la conduite moderne de la
vie
. C’est notre américanisme et c’est notre sécheresse sentimentale. Et
150
le pourchasser dans toutes les démarches de notre
vie
. Mais cette première tâche constitue un programme si riche qu’il est
151
es. Mais le temps vient où elles renaîtront à une
vie
nouvelle et plus complète, à un degré supérieur d’inconscience, si je
152
main. L’anarchie est un degré d’intensité dans la
vie
, non pas un parti. Tout extrémiste, de droite comme de gauche, se tro
153
— et nulle part ailleurs. Nous arrivions dans la
vie
avec des mentions honorables et une inconcevable gaucherie, c’est-à-d
154
act avec les réalités les plus élémentaires de la
vie
. 3. Dans le cas le plus favorable, c’est un silence, un vide. C’é
155
’est un silence, un vide. C’était en dehors de la
vie
.
156
ces différences sont les premières marques de la
vie
vécue et l’on aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais
157
es… Dans ce décor s’écoulent huit années de votre
vie
, citoyens ! Et vous pensez que c’est un grand progrès sur la Nature.
158
latté. Et puis, quelle est cette préparation à la
vie
qui commence par nous soustraire à l’influence de la vie ? Quelle est
159
commence par nous soustraire à l’influence de la
vie
? Quelle est cette éducation sociale qui enlève l’enfant à la famille
160
qui suffit à régler désormais l’automatisme de la
vie
civique. Le cerveau standard du type fédéral ne laisse craindre aucun
161
mais encore dans toute la conduite moderne de la
vie
. C’est notre américanisme et c’est notre sécheresse sentimentale. Et
162
le pourchasser dans toutes les démarches de notre
vie
. Mais cette première tâche constitue un programme si riche qu’il est
163
es. Mais le temps vient où elles renaîtront à une
vie
nouvelle et plus complète, à un degré supérieur d’inconscience, si je
164
main. L’anarchie est un degré d’intensité dans la
vie
, non pas un parti. Tout extrémiste, de droite comme de gauche, se tro
165
un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta
vie
comme de cette nuit le jour d’un grand été qui consent… o. « Le pr
166
rt de Nietzsche et celui de Schiller. Romancer la
vie
de ces excessifs est assez bien vu ; mais tenter de leur opposer un e
167
sonnes qui ont dit, ne fût-ce qu’une fois en leur
vie
: « J’ai horreur de la sentimentalité ».) Nous voici donc en taxi, «
168
la notion n’en soit toute relative aux modes de «
vie
» bourgeois ; et puis la, comédie n’est pas mon fort, même la triste.
169
a mansarde, et qui n’a pas peur… ⁂ Le reste de la
vie
, c’est toujours entre deux voyages d’Allemagne. Cela se passe actuell
170
nterrogation que posent tacitement toute forme de
vie
, et explicitement — croyons-nous — certaines expériences particulière
171
e Richard Strauss m’aura jamais adressée en cette
vie
: « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais au lit… » C’était au
172
s regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la
vie
, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple, — non sa
173
ouvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la
vie
a parfois moins de hargne… Déjà je suis repris par le malaise que m’i
174
une glace panachée qu’il m’arrive de douter de la
vie
, comme d’autres aux approches du mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dan
175
désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la
vie
n’est-il pas comparable à ce que les mystiques appellent leur désert,
176
rêt à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! La
vie
est presque partout la même… — Mais en voyage on la regarde mieux. —
177
même… — Mais en voyage on la regarde mieux. — La
vie
… (une sorte de cauchemar de la pensée, qui ne peut plus s’arrêter de
178
e penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la
vie
! Je sais seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véri
179
rche le sens de la vie ! Je sais seulement que ma
vie
a un but. M’approcher de mon être véritable. Seul au milieu des miens
180
encore dans ce monde et dans d’autres, dans cette
vie
et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne
181
et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres
vies
, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que
182
e commun avec ce que tu sais de toi-même en cette
vie
? Mais le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde, effacer t
183
s et déjà nous sentons leurs lois peser sur notre
vie
: s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que l’esprit qui l’a cré
184
J’imagine une méthode, une façon d’appréhender la
vie
, de hiérarchiser nos entreprises, qui ne bannirait pas de l’existence
185
Pour un humanisme nouveau », Cahiers de « Foi et
Vie
», Paris, numéro spécial, 1930, p. 242-245. Le texte est précédé de l
186
, refus surtout. » Refus des « conditions » de la
vie
sociale, au profit d’une volonté de puissance dont l’objet demeure as
187
« comme l’irréfutable preuve de l’absurdité de la
vie
». L’agonie lente de Perken, qui est tombé sur les « pointes de guerr
188
l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de cette
vie
, mais auquel cette vie même, en fin de compte, paraît absurde, parce
189
n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette
vie
même, en fin de compte, paraît absurde, parce qu’il refuse de lui tro
190
e de la religion qui n’est qu’un refuge contre la
vie
. Elle nous amène à un point de jugement d’où les facilités de certain
191
priété matérielle. c. « La Voie royale », Foi et
Vie
, Paris, n° 24, février 1931, p. 78-81.
192
n Brunschvicg, il avait le sens du tragique de la
vie
. De pareilles « conversations » ne ressortent nullement de la critiqu
193
rai personne dire que c’est le plus bel âge de la
vie
… — Où était placé notre mal ? dans quelle partie de notre vie. Voici
194
ait placé notre mal ? dans quelle partie de notre
vie
. Voici ce que nous savons : les hommes ne vivent pas comme un homme d
195
aît la seule entreprise légitime… — Nous pensions
vie
intérieure, quand il fallait penser dividendes, impérialisme, plus-va
196
oncentrée de notre mère l’Europe », un lieu où la
vie
occidentale se trouve « décantée jusqu’à l’essence, tout ce qui allon
197
résidu impitoyable, descriptible et sec ». Ici la
vie
des hommes se trouve « réduite à son état de pureté extrême qui est l
198
rmation radicale des conditions matérielles de la
vie
humaine. Je crois que l’homme ne peut être transformé que spirituelle
199
nte chez les jeunes intellectuels : orgueil de la
Vie
, haine de cette vie-ci, mépris de la religion et ferveur pour des « v
200
intellectuels : orgueil de la Vie, haine de cette
vie
-ci, mépris de la religion et ferveur pour des « valeurs nouvelles » e
201
reviendra souvent dans les chroniques de Foi et
Vie
, « résume commodément cette volonté d’émancipation de la civilisatio
202
res, celle de la technique, celle du primat de la
Vie
. Ce lui est une occasion de réduire à ses justes proportions l’idéali
203
e de M. Paul Arbousse-Bastide publiée par Foi et
Vie
l’an dernier. 15. « Remarques sur l’irréligion contemporaine ». d.
204
gion contemporaine ». d. « Sécularisme », Foi et
Vie
, Paris, n° 25, mars 1931, p. 184-189.
205
nous toutes les curiosités de la couleur et de la
vie
. Nous reprenions toutes les mesures, tout redevenait neuf : les mots
206
la résoudre dans le sens d’une philosophie de la
vie
qui rende aux valeurs spirituelles leur primauté : car c’est à cette
207
té : car c’est à cette condition seulement que la
vie
humaine gardera sa signification. En somme, on pourrait résumer la pe
208
f. « Conférences du comte Keyserling », Foi et
Vie
, Paris, n° 26, avril 1931, p. 287-288.
209
tion n’est pas moins pure. C’est l’histoire de la
vie
d’une femme, et de la vie d’une société aujourd’hui presque disparue,
210
C’est l’histoire de la vie d’une femme, et de la
vie
d’une société aujourd’hui presque disparue, « roman-fleuve » que deux
211
ontinue, pour notre agrément. Mais surtout, cette
vie
dénuée d’aventures ou de difficultés extérieures, permet à notre inté
212
u contact de réalités plus pures que celles de la
vie
courante, on peut dire que les romans « mondains » de Baring ne manqu
213
aliser » au lecteur le tragique de la durée d’une
vie
. M. Baring nous fait suivre de sa naissance à sa mort toute l’existen
214
sa mort toute l’existence de Blanche Clifford, sa
vie
de jeune fille, son mariage avec le prince Roccapalumba, puis avec un
215
17, — il en va tout autrement de l’histoire d’une
vie
sentimentale. La durée est l’élément tragique par excellence du senti
216
’essence éternelle, ses manifestations dans notre
vie
— dans la durée — sont nécessairement douloureuses. Certains, peut-êt
217
lus amer et noble, du consentement aux lois de la
vie
. Seule épreuve qui permette de nous en libérer. Car au-dessus des fat
218
e sein de l’Église catholique… le seul acte de ma
vie
que je suis parfaitement certain de n’avoir jamais regretté. » Blanch
219
ne tante anglaise qui lui exprime l’espoir que sa
vie
à l’étranger n’ait point ébranlé sa foi, la princesse répond : « Je n
220
e ma misère est plus que je ne peux supporter. La
vie
humaine me paraît intolérable. — Elle l’est presque, mais pas tout à
221
La Princesse Blanche de Maurice Baring », Foi et
Vie
, Paris, n° 27, mai 1931, p. 344-350.
222
nce (Commerce, n° XII). Le grand événement de sa
vie
fut la mort de l’Évêque Mynster qui avait été très estimé au Danemark
223
Éditions « Je sers ». h. « Kierkegaard », Foi et
Vie
, Paris, n° 27, mai 1931, p. 351-352. Texte non signé.
224
parvenait à oublier la fuite des heures et de la
vie
: l’existence perd sa fièvre au cours des longues heures silencieuses
225
négalable : il y trouvait tous les symboles de la
vie
dangereuse, du risque, du triomphe conquis par la dureté. Mais l’a-t-
226
inquiétante de l’héroïsme. Dans la lutte pour la
vie
que nous impose le monde contemporain, c’est l’habileté qui triomphe,
227
tre le goût du sport trahit-il la nostalgie d’une
vie
qui comporterait des risques extérieurs. Mais c’est là se contenter à
228
Crès, 1926.) i. « Littérature alpestre », Foi et
Vie
, Paris, n° 29, juillet 1931, p. 548-551
229
Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer. Si la
vie
de Kagawa glorifie l’Évangile, elle accuse formellement la grande maj
230
it prend fin au moment où Kagawa débouche dans la
vie
publique et politique. Espérons qu’une biographie complète suivra cet
231
, et qui nous fait pénétrer dans l’intimité d’une
vie
, aux sources mêmes de ses déterminations. ⁂ Ce qui frappe, dès les pr
232
pittoresques ou exceptionnels qui marquèrent leur
vie
; ils négligent volontiers ce qui les rend semblables au commun des m
233
activité et qui différencient radicalement notre
vie
d’un conte de fées. Il n’y a là, de la part de l’auteur, nul parti pr
234
la popularité d’une telle œuvre : c’est toute la
vie
du Japon actuel qu’elle concrétise sous nos yeux. Certes, ce n’est pa
235
l quitterait l’Université pour se plonger dans la
vie
active et mettre à l’épreuve son grand idéal. Que pouvait-il y avoir
236
x intérieure disait : « La bonté est le sel de la
vie
. L’organisme social demande des sacrifices pour l’amour des vivants.
237
mais en même temps décide de l’orientation de sa
vie
: Il avait vu mourir Sanuki au logement ouvrier, et il ne pensait pa
238
la boue, sous la pluie. Il renaîtra bientôt à la
vie
, mais cette fois pour se donner tout entier à la misère des bas-fonds
239
euxième partie de l’ouvrage est extraordinaire de
vie
et de pathétique, sobre et directe plus que tout ce qu’on a pu lire d
240
es aussi inutiles que les procureurs passent leur
vie
, pensait Eiichi, il est impossible de ne pas leur témoigner de la sym
241
alement. Quant à lui, la complexité vivante de sa
vie
morale n’a d’égale que la violence de ses réactions. Une fois, désesp
242
n tel état de désespoir que soudain l’amour de la
vie
revient s’emparer de lui et décide de sa conversion : Il se décida à
243
ida à tout accepter, oui, tout. Il accepterait la
vie
et toutes ses manifestations dans le temps. Il était ressuscité de l’
244
a difficulté. Les rares allusions qu’il fait à sa
vie
spirituelle n’en sont que plus émouvantes : Un dimanche, sur les col
245
t exemple. j. « Avant l’Aube de Kagawa », Foi et
Vie
, Paris, n° 30, septembre 1931, p. 623-632. Une note précise : « Éditi
246
ne impudeur raffinée. « Celui qui veut sauver sa
vie
la perdra, mais celui qui veut la perdre la rendra vraiment vivante »
247
nt, celui qui, de propos délibéré, veut perdre sa
vie
, et non pas pour Christ, mais pour la rendre vraiment vivante, celui-
248
… » k. « André Gide ou le style exquis », Foi et
Vie
, Paris, n° 31, octobre 1931, p. 725-729. Une note précise : « Divers
249
s, chez Pierre Loti, à ce spectacle étrange d’une
vie
toute pleine de nobles penchants et d’affections élevées, tandis que
250
ur, car quoi qu’on dise de la différence entre la
vie
et le roman, la composition de celui-ci dépend toujours de la manière
251
de la manière de concevoir celle-là. Tant que la
vie
était considérée comme le lieu où s’exerçait la volonté, où se formai
252
nt une unité, un terme auquel ils arrivaient ; la
vie
n’est plus aujourd’hui qu’une suite d’événements qui se succèdent, et
253
adoration lui demeurait ouvert, les secrets de la
vie
intime n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en Dieu et qu’un
254
ort qu’elle portait sur les choses invisibles. La
vie
, désormais sans au-delà, sans relation avec l’infini, se trouble et s
255
u, p. 264. l. « Le protestantisme jugé », Foi et
Vie
, Paris, n° 31, octobre 1931, p. 751-754.
256
thème commun, c’est sans doute l’atrocité de la «
vie
normale », ou si l’on préfère, l’amertume du cœur humain découvrant s
257
it besoin, qu’il imagine et dont il meurt. Car la
vie
est une espèce de marâtre et n’a que faire de nos tendresses. Les suj
258
lement incompatible avec les « conditions » de la
vie
que mort s’en suit. Sarah est donc un recueil de contes romantiques,
259
Les héros du Scandale, provinciaux énervés par la
vie
des bars de la capitale nous apparaissent incapables de transporter d
260
porter dans ce décor les dilemmes religieux d’une
vie
intérieure que l’on sent parfois sous-jacente, mais trop timide à s’e
261
rsen et Søren Kierkegaard. (Féerie du Conte de ma
vie
d’Andersen, où l’on voit ce « poète des poètes » à la sensibilité si
262
’Honegger. m. « Romanciers protestants », Foi et
Vie
, Paris, n° 34, janvier 1932, p. 56-63.
263
ce point commun, « ce point qui est au-delà de la
vie
». Le communisme qui règne au jugement dernier et qui régnait aux Ori
264
événement perpétuellement possible, qui reçoit la
vie
comme un moule reçoit la matière en fusion et la réalise soudain — la
265
ur, une affaire de la solitude. Une pensée et une
vie
sont aux prises : qu’on les laisse donc seules à ce débat silencieux
266
e soulèvera toujours à nouveau l’exemple de cette
vie
. Ceux qui traitent Goethe de bourgeois ne prouvent rien de plus que l
267
ais, la fièvre tombée, poursuivra durant toute sa
vie
une « activité littéraire ». Ces deux expériences seraient antithétiq
268
it de le subordonner au problème personnel de ces
vies
, à leur équation d’existence, pourrait-on dire. Or c’est, chez l’un c
269
endre plus concrète, grâce au recoupement de deux
vies
qui l’ont réalisée selon des voies totalement divergentes, une attitu
270
gure en raccourci tout le drame dialectique de sa
vie
. Mais cette maladie, et la convalescence, ont éveillé dans son esprit
271
ant le renouveler perpétuellement durant toute sa
vie
. Et comprendre, éprouver jusqu’à la souffrance — qui est la « substan
272
les concrets dans le Faust, œuvre longue comme sa
vie
de créateur exactement, et à tel point autobiographique qu’il put son
273
érubin… qui pensais en créant pouvoir jouir de la
vie
des dieux et m’y égaler… combien je dois expier tout cela ! » Faust s
274
! » Faust se reprend au seuil de la mort. Mais la
vie
ne lui sera plus qu’un profond renoncement ; même si la passion l’occ
275
vieille dépouille » par l’effort aveuglant de la
vie
, pénètre dans le Nouveau Jour et contemple l’Indescriptible. Si Faust
276
sé. Transportez la dialectique faustienne dans la
vie
d’un être jeune et libre encore de toute contrainte sociale, culturel
277
: c’est l’attrait d’une vision qui transcende la
vie
médiocre. Rimbaud s’y lance avec l’emportement d’une révolte qui trad
278
francs. Mourir obsédé par ce travail. Ainsi cette
vie
est bien d’un seul tenant ; une seule et unique expérience la remplit
279
t à tout un monde faux pour en créer un autre. Sa
vie
en Afrique est un second renoncement. Nous aurions combiné tout cela
280
C’est une forme dialectique, « agonique », de la
vie
de l’âme, une forme cruciale, c’est-à-dire une de ces contradictions
281
nce occidentale. Supprimez l’un des termes, et la
vie
se détend, le tragique s’évanouit. Que ce mythe dialectique soit prof
282
utes de l’existence terrestre. « Un fait de notre
vie
ne vaut pas en tant qu’il est vrai, mais en tant qu’il signifie quelq
283
supérieur. C’est pourquoi l’on fait bien, dans la
vie
ordinaire, de garder ces choses-là pour soi et de n’en découvrir que
284
empus sine fine, sed nunc stans). Elle veut cette
vie
-ci. Et tout le reste, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenne, elle l’
285
de toutes ces activités et domina constamment sa
vie
et son œuvre. Il n’y a peut-être pas d’individu plus significatif dan
286
chrétien ? Nous ne saurions, surtout dans Foi et
Vie
, aborder cette question sous l’angle de la curiosité littéraire ou h
287
e. Dès lors, pourquoi faire intervenir dans notre
vie
une recherche qui risque surtout d’être nuisible à la vie ? Bornons-n
288
recherche qui risque surtout d’être nuisible à la
vie
? Bornons-nous à l’utile. Bornons-nous à « réaliser » dans nos action
289
transcendance divine, sans cesse, se mêle à notre
vie
pratique et vient bouleverser nos sagesses. Goethe, prônant dans Faus
290
i qui nous juge. Il y a dans le Faust, et dans la
vie
de cet homme, dont le Faust n’est qu’une figuration symbolique, une l
291
rs 1932). n. « Goethe, chrétien, païen », Foi et
Vie
, Paris, n° 37-38, avril-mai 1932, p. 304-309.
292
l’effort d’instaurer une économie générale de la
vie
impliquant cette identité et fondant sur elle ses valeurs les plus ha
293
s aspects orduriers et bassement mécaniques de la
vie
moderne, illustre avec un talent qu’il n’est plus temps de discuter,
294
incapables de dominer, condamnent ce qui fait la
vie
même de la Révolution, c’est-à-dire : la critique violente et constru
295
naire est une affirmation toujours nouvelle de la
vie
. Le petit purisme est un danger permanent au sein de la jeunesse inte
296
défendre et illustrer la notion bourgeoise de la
vie
, et payée — en la personne de ses grands maîtres — par l’État bourgeo
297
tion tragique, la force et la joie d’envisager la
vie
comme un combat perpétuel dont l’enjeu est à chaque instant total, ét
298
ncernent chaque homme dans chaque situation de sa
vie
de chaque jour, si cet appel n’a pas trouvé la seule réponse possible
299
contraire. o. « Penser dangereusement », Foi et
Vie
, Paris, n° 39, juin 1932, p. 478-484.
300
que nous devons envisager les perspectives de la
vie
publique et privée, dans l’état où se trouve la France en 1932. Est-c
301
description méthodique des circonstances de notre
vie
concrète, à seule fin d’en démontrer l’absurdité latente et souvent m
302
ait une méthode d’« observation affectueuse » des
vies
privées. Ah oui ! si la Révolution était faite déjà ! Elle ne l’est g
303
toire s’élabore et s’impose dans le silence d’une
vie
: la loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue.
304
st la démarche paradoxale, « dialectique », de la
vie
chrétienne : elle rejette tout espoir qui ne serait pas le seul espoi
305
t pas ce que c’est que la foi. Si l’on entend par
vie
non seulement la vie naturelle, mais l’ensemble des relations humaine
306
e la foi. Si l’on entend par vie non seulement la
vie
naturelle, mais l’ensemble des relations humaines, la foi est ce qui
307
des relations humaines, la foi est ce qui rend la
vie
impossible (par ses exigences absolues), tandis qu’au contraire la po
308
oi. Il ne s’agit jamais pour nous de rendre cette
vie
possible, mais tout au plus d’abattre les obstacles à la foi, les ido
309
e : actuelle. Il y va de la qualité même de notre
vie
; de notre choix. Il y va de cette qualité même d’impossible qui seul
310
cette qualité même d’impossible qui seule rend la
vie
possible, c’est-à-dire grande. Devant les solutions qu’on nous propos
311
nflits d’intérêts. Mais pour nous, entrés dans la
vie
sous le coup d’une menace de faillite planétaire, il ne peut s’agir d
312
un acte enfin dans lequel je posséderais toute ma
vie
, d’un seul coup éclatant. Je n’ai pas à sauver quoi que ce soit de la
313
uccès du communisme serait-il « de nous rendre la
vie
de caserne acceptable » ? (Roland de Pury, dans Hic et Nunc , Paris,
314
et de vergers — c’est la Souabe, la Thuringe, la
vie
bourgeoise sans avarice ; — puis le contraste d’un massif central de
315
t nulle part la « province ». Elles condensent la
vie
de leur contrée, en donnent la visible formule, petites capitales enr
316
ractéristique des organismes humains isolés de la
vie
végétale. C’est ainsi que Berlin réglemente la circulation de ses fer
317
tuelles, sur une petite superficie minérale où la
vie
se décompose avec virulence. Mais Stuttgart, plus moderne, plante des
318
fondé sur cette vision de la réalité humaine : la
vie
est manque et compensation de ce manque ; contradictions et dépasseme
319
onne naissance à une lâcheté singulière devant la
vie
. Né d’un retard dans l’actualisation, il peut tourner alors en un ref
320
c’est-à-dire, un état d’intensité mortelle de la
vie
. Car la conscience de vivre implique une réflexion concrète qui exalt
321
vre implique une réflexion concrète qui exalte la
vie
; et dans le même temps, un jugement abstrait, qui la tue. Le sentime
322
, notre dernière gravité. C’était encore vivre sa
vie
. Mais ils s’achètent des Bugatti pour brûler les étapes d’un destin q
323
es, répondit Gérard, malgré les apparences, cette
vie
sentimentale est une des seules réalités qui correspondent encore à l
324
le rattachaient aux buts les plus hauts de notre
vie
. Ces citadins blasés s’amusent plus grossièrement que des barbares, i
325
ils s’imaginent pouvoir faire une place dans leur
vie
aux « divertissements » entre 10 heures du soir et 4 heures du matin,
326
qu’elle entraîne, nous révèle le sens réel de nos
vies
, et peu à peu, de leurs moindres rencontres. La fatigue calme son lyr
327
barbarie spirituelle. Il plaisante. Il dit que sa
vie
ressemble surtout à un film où les épisodes s’appellent par le simple
328
orrespondances, chaque geste, chaque minute d’une
vie
résume cette vie entière, et fait allusion à tout ce qu’il y a sous l
329
haque geste, chaque minute d’une vie résume cette
vie
entière, et fait allusion à tout ce qu’il y a sous le soleil, et même
330
me ailleurs. Croyez-moi, vous pourriez écrire une
Vie
simultanée de Gérard : elle tiendrait toute en une heure, en un lieu,
331
a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la
vie
réputée pratique, parce qu’il n’y est pas avoué. — Ce que je me dis l
332
e Richard Strauss m’aura jamais adressée en cette
vie
: « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais au lit… » C’était au
333
s regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la
vie
, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple —, non sa
334
ouvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la
vie
a parfois moins de hargne, et les petites gens plus de bonté… Déjà je
335
une glace panachée qu’il m’arrive de douter de la
vie
, comme d’autres aux approches du mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dan
336
désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la
vie
n’est-il pas comparable à ce que les mystiques appellent leur désert,
337
t à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! — La
vie
est presque partout la même… — Mais en voyage on la regarde mieux. —
338
même… — Mais en voyage on la regarde mieux. — La
vie
… (une sorte de cauchemar de la pensée, qui ne peut plus s’arrêter de
339
e penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la
vie
! Je sais seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véri
340
rche le sens de la vie ! Je sais seulement que ma
vie
a un but. M’approcher de mon être véritable. Seul au milieu des miens
341
encore dans ce monde et dans d’autres, dans cette
vie
et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne
342
et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres
vies
, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que
343
e commun avec ce que tu sais de toi-même en cette
vie
? Mais le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde, effacer t
344
sagement des odes à la liberté… Et voici dans sa
vie
cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leu
345
ier — vivra très doucement, inexplicablement, une
vie
monotone de vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu se de
346
te… Quel est donc ce sommeil « dans la nuit de la
vie
» — et cet aveu mystérieux : « La perfection n’a pas de plainte… » Vi
347
leurs chopes. « Gemütlichkeit. » Évidemment : la
vie
normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela e
348
. (Ils l’aiment bien, — ne la voient plus.) La
vie
du pont m’occupe, comme les remous dans l’eau. Un char traverse lente
349
x-nouveau riche ruiné par l’inflation, partage sa
vie
entre la vente des articles de sport et les joies de l’esprit. Quand
350
l me confiera quelques fragments du « livre de sa
vie
», dont il compose chaque matin deux pages à la machine. Il y juge du
351
Merveille de penser au fil du désordre lent de la
vie
d’un jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la terre noire, d
352
s bien curieuses dans les « considérations sur ma
vie
» du père Reinecke. Il y est beaucoup question de la vie éternelle, e
353
u père Reinecke. Il y est beaucoup question de la
vie
éternelle, et d’expériences vécues avec l’Ange gardien, mais c’est to
354
ques. De là peut-être cette dignité conférée à la
vie
bourgeoise, qui fait un peu sourire, et qui est si réconfortante.
355
vec un sourd gémissement de la pensée. J’ai vu la
vie
, c’est fini, je rentre en moi ; n’ai pas bougé. Le père Reinecke ferm
356
rop doux, hein !… » Tout cela est très juste ; la
vie
doit être ainsi : parfaitement compréhensible et d’une vulgarité tout
357
je rêve d’elle ». Son sérieux enfantin devant la
vie
. « Es ist doch Schicksal, es ist alles Schicksal ! » Avec un soupir c
358
ssédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de la
vie
nous dérobe : la nudité, la plénitude et la violence infiniment combl
359
jours, je crois, oui je crois bien que je sens la
vie
tout le temps… 15 juillet 1929 Le père Reinecke me félicite de
360
’ai pensé aux gens des villes, au décor de leur «
vie
». J’ai vu clairement qu’ils sont en péril d’inanition spirituelle. I
361
ont un charme consolant et secret qui favorise la
vie
intérieure. Longues randonnées sur les plateaux de la Souabe, vous re
362
ous resterez pour moi comme une introduction à la
vie
lente — celle que mène l’esprit humain parmi les formes désirables du
363
errogation des visages devant l’atrocité de notre
vie
sociale ! Je baisse les yeux sur mon livre. Et la foule menaçante se
364
st libéré dans tout mon être et s’élance vers ces
vies
proches. Oh ! s’ils savaient, s’ils pouvaient seulement savoir ! Part
365
, c’est de donner sans mesure un amour dont notre
vie
, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le reste de la vie, c’est toujours entre
366
e vie, peut-être, n’a que faire. ⁂ Le reste de la
vie
, c’est toujours entre deux voyages d’Allemagne. On peut s’éprendre d’
367
des arbres désirables, que ne vous ai-je donné ma
vie
! Encore un peu, qu’on me laisse au regret de vos paysages, de vos fi
368
ux de glace. À ces détails près, le même train de
vie
bottée. Les écuries résonnent sous les coups de pied des étalons de c
369
le risque et la violence physiques jouent dans la
vie
de chaque jour leur rôle naturel et tonique. On lâche les garçons à c
370
ais mis en question la nécessité de leur genre de
vie
, et verraient une sorte d’inconvenance dans l’approbation que je pour
371
naie : cela n’a rien changé à l’organisme de leur
vie
sociale. Ils vivent en paysans, de leurs produits. Ils consomment for
372
re et leur songe… Odeur de l’eau, — pour toute la
vie
. (1929)
373
es qui ont pu dire, ne fut-ce qu’une fois en leur
vie
: « J’ai horreur de la sentimentalité ».) Nous voici donc en taxi, «
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la notion n’en soit toute relative aux modes de «
vie
» bourgeois ; et puis, la comédie n’est pas mon fort, même la triste.
375
et de vergers — c’est la Souabe, la Thuringe, la
vie
bourgeoise ; — puis le contraste d’un massif central de sapins et de
376
t nulle part la « province ». Elles condensent la
vie
de leur contrée, en donnent la visible formule, petites capitales enr
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ractéristique des organismes humains isolés de la
vie
végétale. C’est ainsi que Berlin réglemente la circulation de ses fer
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tuelles, sur une petite superficie minérale où la
vie
se décompose avec virulence. Mais Stuttgart, plus moderne, plante des
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fondé sur cette vision de la réalité humaine : la
vie
est manque et compensation de ce manque ; contradictions et dépasseme
380
onne naissance à une lâcheté singulière devant la
vie
. Né d’un retard dans l’actualisation, il peut tourner alors en un ref
381
c’est-à-dire, un état d’intensité mortelle de la
vie
. Car la conscience de vivre implique une réflexion concrète qui exalt
382
vre implique une réflexion concrète qui exalte la
vie
; et dans le même temps, un jugement abstrait, qui la tue. Le sentime
383
, notre dernière gravité. C’était encore vivre sa
vie
. Mais ils s’achètent des Bugatti pour brûler les étapes d’un destin q
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a l’idée d’y croire. Le pire mensonge est dans la
vie
réputée pratique, parce qu’il n’y est pas avoué. — Ce que je me dis l
385
e Richard Strauss m’aura jamais adressée en cette
vie
: « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais au lit… » C’était au
386
s regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la
vie
, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple, — non sa
387
ouvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la
vie
a parfois moins de hargne, et les petites gens plus de bonté… Déjà je
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une glace panachée qu’il m’arrive de douter de la
vie
, comme d’autres aux approches du mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dan
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désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la
vie
n’est-il pas comparable à ce que les mystiques appellent leur désert,
390
t à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! — La
vie
est presque partout la même… — Mais en voyage on la regarde mieux. —
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même… — Mais en voyage on la regarde mieux. — La
vie
… (une sorte de cauchemar pensé, qui ne peut plus s’arrêter de penser)
392
e penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la
vie
! Je sais seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véri
393
rche le sens de la vie ! Je sais seulement que ma
vie
a un but. M’approcher de mon être véritable. Seul au milieu des miens
394
encore dans ce monde et dans d’autres, dans cette
vie
et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne
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et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres
vies
, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que
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mmun avec que ce que tu sais de toi-même en cette
vie
? Mais le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde, effacer t
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re et leur songe… Odeur de l’eau, — pour toute la
vie
. Bogliaco, lac de Garde, 1928.
398
ux de glace. À ces détails près, le même train de
vie
bottée. Les écuries résonnent sous les coups de pied des étalons de c
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le risque et la violence physique jouent dans la
vie
de chaque jour leur rôle naturel et tonique. On lâche les garçons à c
400
ais mis en question la nécessité de leur genre de
vie
, et verraient une sorte d’inconvenance dans l’approbation que je pour
401
e : cela n’a rien changé à l’organisation de leur
vie
sociale. Ils vivent en paysans de leurs produits. Ils consomment fort
402
sagement des odes à la liberté… Et voici dans sa
vie
cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leu
403
ier — vivra très doucement, inexplicablement, une
vie
monotone de vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu se de
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te… Quel est donc ce sommeil « dans la nuit de la
vie
» — et cet aveu mystérieux : « …la perfection n’a pas de plainte… » V
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leurs chopes. « Gemütlichkeit. » Évidemment : la
vie
normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela e