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de ravissantes amours d’adolescents. Et c’est Un
vieil
été. Cette nouvelle, très supérieure aux deux autres, est une réussit
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rugueuse à étreindre ». Certes, les sentences du
vieil
Olympien de la légende ont peu de consonance avec un tel pathétique,
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ut le monde sait ce que signifie politiquement le
vieil
appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet acte de foi optimis
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scure, ou bien dans la contemplation jalouse d’un
vieil
arbre — il était vieux déjà du temps de notre enfance, et notre posse
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La force était mémoire et allusion. Elle était ce
vieil
arbre tenace. Elle était la douceur et la sagesse amère des adieux, o
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a simple grandeur calvinienne retrouvée, — par ce
vieil
ennemi de la Genève moderne ! Il faudrait parler longuement du « bart
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umaine. C’est un vieux pasteur un peu ivrogne, un
vieil
ours intraitable, toujours dressé contre les conventions civilisées —
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’est-ce que cette définition, sinon celle même du
vieil
individu idéaliste, cet individu détaché, autarchique, qui permet jus
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umaine. C’est un vieux pasteur un peu ivrogne, un
vieil
ours intraitable, toujours dressé contre les conventions civilisées —
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inanité. Ce spirituel-là serait tout bonnement le
vieil
individualisme français, dont les marxistes seraient ainsi les dernie
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ut le monde sait ce que signifie politiquement le
vieil
appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet acte de foi optimis
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inanité. Ce spirituel-là serait tout bonnement le
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individualisme français, dont les marxistes seraient ainsi les dernie
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ut le monde sait ce que signifie politiquement le
vieil
appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet acte de foi optimis
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métaphores mystiques, d’influx spirituel dans le
vieil
homme, de grâce infuse et de radioactivité de l’Évangile ! Mais vous,
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ser » ce qui subsiste encore tant bien que mal du
vieil
ordre. C’est avant tout fonder un pouvoir neuf. Bien entendu, cela su
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ser » ce qui subsiste encore tant bien que mal du
vieil
ordre. C’est avant tout fonder un pouvoir neuf. Bien entendu, cela su
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tre. Ses coups violents n’ébranlent plus que le «
vieil
homme », celui qu’il nous faut dépouiller. « Folie pour les sages
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tuelles. Il n’y a que la résistance acharnée du «
vieil
homme », et les prétextes toujours très moraux, et même très pieux, q
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et joliment disposées, une photo de bateau, et un
vieil
arbre généalogique aux couleurs pâlies. Cet ordre gai, cette propreté
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elle. » Il s’agit, au vrai, de la lutte entre le
vieil
homme et le nouvel homme, entre l’individu et la vocation qu’il se re
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rxiste. (Chrétien, changé, je suis encore assez «
vieil
homme » pour le comprendre.) Sur quoi repose cette transformation don
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et joliment disposées, une photo de bateau, et un
vieil
arbre généalogique aux couleurs pâlies. Cet ordre gai, cette propreté
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tre. Ses coups violents n’ébranlent plus que le «
vieil
homme », celui qu’il nous faut dépouiller. Folie pour les sages
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tuelles. Il n’y a que la résistance acharnée du «
vieil
homme », et les prétextes toujours très moraux, et même très pieux, q
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therine — murs couverts d’armoiries et de cimiers
vieil
or, galeries de bois peintes de scènes de la Bible — c’est à peine si
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ne ne soit que la belle-mère d’Hippolyte. Mais le
vieil
homme, le Racine naturel, cherche à tourner cette loi sévère qui, con
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trois valets. deux pèlerins. frère Ulrich. le
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homme. un héraut. l’abbé d’Einsiedeln. deux seigneurs. Diesbach.
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Nicolas tinte. Les solitaires se retournent : un
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homme noir se tient près de l’abri.) Ulrich. — Un mendiant ? Par o
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ns la nuit ! Nicolas. — D’où viens-tu ? Le
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homme (d’une voix forte). — Je viens de Dieu. Nicolas. — Et que
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ns de Dieu. Nicolas. — Et que veux-tu ? Le
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homme. — Tout ce que toi, tu possèdes encore. Nicolas. — Je n’ai
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voici. (Il dénoue sa ceinture et la tend.) Le
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homme. — Garde-les de ma part, et souviens-t’en : rien n’est à toi,
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ne ne soit que la belle-mère d’Hippolyte. Mais le
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homme, le Racine naturel, cherche à tourner cette loi sévère qui, con
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ne ne soit que la belle-mère d’Hippolyte. Mais le
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homme, le Racine naturel, cherche à tourner cette loi sévère qui, con
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scure, ou bien dans la contemplation jalouse d’un
vieil
arbre — il était vieux déjà du temps de notre enfance, et notre posse
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La force était mémoire et allusion, elle était ce
vieil
arbre tenace. Elle était la douceur et la sagesse amère des adieux, o
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rugueuse à étreindre… » Certes, les sentences du
vieil
Olympien de la légende ont peu de consonance avec ce pathétique. Mais
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bitre. Ses coups violents n’ébranlent plus que le
vieil
homme, celui qu’il nous faut dépouiller. Mais il s’en faut de presque
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intellectuelles. Il n’y a que la résistance du «
vieil
homme », et les prétextes toujours très moraux, et même très pieux qu
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scure, ou bien dans la contemplation jalouse d’un
vieil
arbre — il était vieux déjà du temps de notre enfance, et notre posse
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La force était mémoire et allusion. Elle était ce
vieil
arbre tenace. Elle était la douceur et la sagesse amère des adieux, o
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scure, ou bien dans la contemplation jalouse d’un
vieil
arbre — il était vieux déjà du temps de notre enfance, et notre posse
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La force était mémoire et allusion. Elle était ce
vieil
arbre tenace. Elle était la douceur et la sagesse amère des adieux, o
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ut le monde sait ce que signifie politiquement le
vieil
appel à la lutte des classes, ce pragmatisme, cet acte de foi optimis
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et joliment disposées, une photo de bateau, et un
vieil
arbre généalogique aux couleurs pâlies. Cet ordre gai, cette propreté
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therine — murs couverts d’armoiries et de cimiers
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or, galeries de bois peintes de scènes de la Bible — c’est à peine si
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scure, ou bien dans la contemplation jalouse d’un
vieil
arbre — il était vieux déjà du temps de notre enfance, et notre posse
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La force était mémoire et allusion. Elle était ce
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arbre tenace. Elle était la douceur et la sagesse amère des adieux, o
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t d’ailleurs le danger n’est pas grand. Prenez le
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empereur d’Autriche, François-Joseph : tous les cochers d’opérettes v
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ne nous invita-t-il pas, reprenant le précepte du
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Anaxagore, à penser avec les mains ? Je suis né à Neuchâtel, me dit D
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iais simplement. Quelques gambades et grimaces de
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enfant. — Pays de gens moyens, oui. Mais quand ils réussissent à se d
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parfaite, et dans l’homme converti persiste « le
vieil
homme ». Son mouvement naturel sera donc de chercher et d’inventer co
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parfaite, et dans l’homme converti persiste « le
vieil
homme ». Son mouvement naturel sera de chercher et d’inventer contre
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je propose : Vladimir Nabokov. — Aux yeux du «
vieil
Européen » que je me trouve être de naissance, l’Amérique est patrie
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e qualité de sa main-d’œuvre, héritière d’un très
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artisanat : les États faisaient tout pour l’étouffer, sous prétexte d
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inte souveraineté » (comme l’écrivait dès 1829 le
vieil
historien zurichois Heinrich Zschokke). Politiquement, la situation n
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ation, et il ne tombe pas sous le sens comme le «
vieil
homme », puisque sa vie « nouvelle » est à la fois dans le monde et h
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idualité éternelle”, notre “Nom divin”, ce que le
vieil
Iran désignait comme Fravarti 62. » L’Ange des soufis n’évoque pas se
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gie d’une fuite hors du moi naturel. Désormais le
vieil
homme est jugé : n’ayant pu l’entraîner avec elle vers son bien et l’
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pria de faire vider une banquette pour un pauvre
vieil
homme gravement malade. Le lendemain matin, le train stoppa un peu av
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e je propose : Vladimir Nabokov. — Aux yeux du «
vieil
Européen » que je me trouve être de naissance, l’Amérique est patrie
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ation, et il ne tombe pas sous le sens comme le «
vieil
homme », puisque sa vie « nouvelle » est à la fois dans le monde et h
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alité éternelle », notre « Nom divin », ce que le
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Iran désignait comme Fravarti 96. » L’Ange des soufis n’évoque pas se
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gie d’une fuite hors du moi naturel. Désormais le
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homme est jugé : n’ayant pu l’entraîner avec elle vers son bien et l’
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des hymnes pour Hélène, mais on voit très bien le
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Ulysse, dans son nid d’aigle d’Ithaque, écrivant ses mémoires, Poésie
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st la nouveauté organique des jeunes pousses d’un
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arbre, nourries par les sucs de ses racines souterraines. Reste l’aut
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ètes, romanciers, critiques et sociologues, et un
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ami suisse, Paul Boepple, chef du département de musique. (Il a dirig
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rxiste. (Chrétien, changé, je suis encore assez «
vieil
homme » pour le comprendre.) Sur quoi repose cette transformation don
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nt de plusieurs oligarchies urbaines. En 1829, le
vieil
historien Henri Zschokke déclare dans un discours qui fait du bruit :
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formé de deux touristes anglais de passage, d’un
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officier de marine, d’un abbé italien, d’un journaliste de Paris, d’u
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te, de Hölderlin à Nietzsche, de William Blake au
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Hugo, mais c’est aussi toute l’imagination d’une « vraie vie », de Th
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au contraire : — oppose le « nouvel homme » au «
vieil
homme », le « Nouvel Adam » christique à l’Adam pécheur de la Genèse.
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Nouvelle Jérusalem, correspondant au passage du «
vieil
homme » à l’homme régénéré, il est décrit comme une rupture, comme un
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aul revient sans cesse sur la nécessité pour le «
vieil
homme » de « mourir ». Il n’est question que de « dépouiller le vieil
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ourir ». Il n’est question que de « dépouiller le
vieil
homme », de devenir une « nouvelle créature », un « homme nouveau »,
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sécularisations à bon marché. Qu’est-ce que le «
vieil
homme » ? C’est l’homme naturel, l’homme de chair, pécheur, corrompu.
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ment nouveau de la pensée politique en Europe. Le
vieil
idéal d’une Paix perpétuelle entre nos nations, régulièrement traité
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ui vient d’être naturalisé. Ce jour-là, devant le
vieil
aristocrate prussien surchargé de décorations, raide et condescendant
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ident avait su diffuser, mais non dominer, […] le
vieil
étatisme de la décadence et de l’Asie, toutes les sottises racistes,
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s’y faire entendre. Vous savez que c’est le plus
vieil
idéal politique de l’Europe. Aristote voulait que la ville ne soit pa