1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
1 erfs, serfs des syndicats et des capitalistes des villes . Mais dans une de ces provinces du Midi où le souvenir des luttes rel
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
2 n sans romantisme, dans le détail de la vie d’une ville . Il sait qu’un grand mouvement est la résultante de millions de petit
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
3 ie moderne un décor utile et beau. Or « la grande ville , phénomène de force en mouvement, est aujourd’hui une catastrophe men
4 l arrête 1000 chevaux-vapeurs ». Et pourtant « la ville est une image puissante qui actionne notre esprit » après avoir été c
5 ruire le cadre de notre existence… construire les villes de notre temps ». Et je déplie ce plan d’une « ville contemporaine ».
6 es de notre temps ». Et je déplie ce plan d’une «  ville contemporaine ». Pures géométries de verre et de ciment blanc, flambo
7 le silence de l’azur au-dessus des rumeurs de la ville . Puis s’étendent les quartiers de résidence ; les jardins suspendus à
8 ains de jeux et des parcs, la nature annexée à la ville . « C’est un spectacle organisé par l’Architecture avec les ressources
9 éalisation de ce phénomène de haute poésie — la «  ville contemporaine ». Un labeur précis et anonyme concourt obscurément à c
4 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
10 euve jaune, entre les deux façades longues que la ville présente au couchant, dans ce corridor de lumière où elle accueille l
11 roche la nuit. Nous nous sommes retournés vers la ville . Fleurs de lumières sur les champs sombres du ciel de l’est, et une
12 t on ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons la ville debout dans ses lumières. Architectures ! langage des dieux, ô joies
13 s des coups un son qui nous évoqua les rumeurs de villes d’usines. Il y avait la vie des hommes pour demain, et il était beau
14 e qui va peut-être composer tous les bruits de la ville en un chant immense. Il passe une possibilité de bonheur par personne
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
15 la plus haute échoue. La tristesse règne sur nos villes . (Neurasthénie, ce mal de l’Occident.) Et notre vertu suprême, aussi,
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
16 heures du matin. Premiers appels d’autos dans la ville , mais il me semble que toutes choses s’éloignent de moi vertigineusem
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
17 onflent leur tête jusqu’à éclater, tandis que des villes passent au fond à toute vitesse. Rigueur voluptueuse d’une colonnade,
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
18 e sont de belles syllabes sereines, et dans cette ville , Éluard est le plus séduisant, le plus dangereusement gracieux des no
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
19 mps. Les rues riaient. Le ciel descendait dans la ville , on marchait dans le bleu. Je sortis avec cette femme, qui m’aimait,
10 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
20 îne l’Occident ? Cris dans le désert. Déserts des villes fiévreuses où le fracas des machines couvre déjà la plainte humaine.
11 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
21 vert au vent glacial, crée autour du centre de la ville une insécurité qui fait songer à la Russie et au sifflement des balle
22 tive à se passionner pour quoi que ce soit. Cette ville , qui est toute caresses, a peur de l’étreinte… C’est d’ailleurs une c
23 te, comme elles le sont presque toutes dans cette ville , — du type que Gérard et Théo nommaient « biondo et grassotto », et q
24 un ton rêveur et malicieux. Mais l’ombre de cette ville illusoire est la plus douce à mes vagabondages sans but. Vous savez,
12 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
25 lution de rues, ou la palpitation inquiétante des villes chinoises, Malraux fait preuve d’un art du détail où se révèle le vra
13 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
26 ’or s’avance en proue, dominant superbement cette ville désordonnée. Derrière, ce sont des rues silencieuses, provinciales, b
27 crémeries aux idylles démodées… Rentrons dans la ville un soir qu’elle s’amuse. Vous avez dîné au paprika chez des gens qui
14 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
28 s cette paresse de jour férié, les clochers de la ville sonnent deux heures. Allons. Un de ces corridors de vieille maison so
29 es questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville , tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
30 ments « de la mauvaise époque » qui sont dans nos villes l’apport du xixe siècle. Ils ne parviennent ni à la beauté ni à l’ut
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
31 et à rebours, les noms des rues et places de leur ville , comme s’ils étaient tous destinés à la profession de chauffeurs de t
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
32 ments « de la mauvaise époque » qui sont dans nos villes l’apport du xixe siècle. Ils ne parviennent ni à la beauté ni à l’ut
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
33 et à rebours, les noms des rues et places de leur ville , comme s’ils étaient tous destinés à la profession de chauffeurs de t
19 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
34 i je me méfie ; se promener seul la nuit dans une ville étrangère, n’est-ce point la définition même de la luxure ? Quand je
35 oujours envie de crâner. L’esplanade d’une petite ville de l’Allemagne du Sud, un soir de mai. Il y a dans les marronniers no
20 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
36 t cette naturalisation il continue de protéger la ville (en collaboration avec saint Gellert, dont la statue colossale, sur u
37 es sociales, pareils aux chauffeurs de toutes les villes , conduisent dans la cour d’honneur ces reliques incroyables et les en
38 mythologique. Nous sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans omb
39 ues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur
40 anube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite ville juste au-dessous de soi, et la basilique sur son rocher. Fraîches, se
21 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
41 pose pas de morceaux choisis16. Il y a une grande ville , un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et p
42 terrasses de Debrecen. Debrecen est une sorte de ville indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, au
43 rande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante ». Mais d’avoir vu se
44 n désordre de maisons basses, les dernières de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil c
22 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
45 de envergure, commencées dans les bas-fonds de la ville de Kobé et peu à peu élargies à tout ce vaste empire moderne si rapid
23 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
46 renaît par cette mort. La neurasthénie broie les villes , où nous sommes peut-être seuls à connaître la force et la présence.
24 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
47 perdent en steppes, — démesure et nostalgie. Des villes naissent lentement dans ces campagnes qui ne sont nulle part la « pro
48 villas sur ses collines, s’aère et redevient une ville à la campagne ; du même coup, un centre spirituel. Diversités, naissa
25 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
49 vert au vent glacial, crée autour du centre de la ville une insécurité qui fait songer à la Russie et au sifflement des balle
50 tive à se passionner pour quoi que ce soit. Cette ville , qui est toute caresses, a peur de l’étreinte… C’est d’ailleurs une c
51 te, comme elles le sont presque toutes dans cette ville , — du type que Gérard et Théo nommaient « biondo e grassotto », et qu
52 un ton rêveur et malicieux. Mais l’ombre de cette ville illusoire est la plus douce à mes vagabondages sans but. Vous savez,
26 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
53 t cette naturalisation il continue de protéger la ville (en collaboration avec saint Gellert, dont la statue colossale, sur u
54 es sociales, pareils aux chauffeurs de toutes les villes , conduisent dans la cour d’honneur ces reliques incroyables et les en
55 mythologique. Nous sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans omb
56 ues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur
57 anube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite ville juste au-dessous de soi, et la Basilique sur son rocher. Fraîches, se
58 pose pas de morceaux choisis11. Il y a une grande ville , un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et p
59 ses de Debrecen. Debrecen est une sorte de grande ville indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine du Hortobágy, au
60 rande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante ». Mais d’avoir vu se
61 n désordre de maisons basses, les dernières de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil c
27 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
62 s cette paresse de jour férié, les clochers de la ville sonnent deux heures. Allons. Un de ces corridors de vieille maison so
63 es questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville , tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop
28 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
64 s forêts. Les rues sont vides jusqu’au cœur de la ville , où l’attend une ample demeure. Et maintenant le chien s’est tu ; des
65 un lieu quelconque et paisiblement habité ? Cette ville est pour eux la moins quelconque du monde. Je prétexte des écritures
66 qu’on me laisse errer dans la campagne. La petite ville au crépuscule, couchée en rond entre les collines, secrète sous un vo
67 ac, le tout dans une couverture sous mon bras. La ville s’éveille et s’aère. Je me mets à grimper la colline parmi le bourdon
68 es étroites, déjà brûlantes au matin, dominant la ville , ses bruits de chars, ses cris d’enfants. Je traverse l’odeur des gro
69 tables pour la plupart des êtres qui peuplent ces villes , là-bas, que le nom d’homme ne saurait plus les désigner sans fraude.
70 seulement pour le corps. J’ai pensé aux gens des villes , au décor de leur « vie ». J’ai vu clairement qu’ils sont en péril d’
71 sensuelle. N’est-ce point de cela que l’homme des villes a besoin de nos jours ? On parle toujours de son appétit du plaisir.
72 e château endormi pour aller faire des courses en ville , probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, — et c’est à
73 pesant que nulle part. Me voici tout environné de ville . Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le désir peut-il errer, se
74 isse au remords de vous avoir quittées pour cette ville à présent sans relâche, où les orages n’ont pas d’odeur, terrains mor
29 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
75 fendrai pas les junkers… J’entends les gens de villes  : « Ça ne doit pas être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos
76 pourrais leur en témoigner. Bon pour les gens des villes , toujours inquiets, toujours doutant de leurs raisons d’êtres et de l
77 l’instrument des folies citadines. C’est dans les villes qu’on parle des temps nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intell
30 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
78 i je me méfie ; se promener seul la nuit dans une ville étrangère, n’est-ce point la définition même de la luxure ? Quand je
31 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
79 s de l’Oracle qui lui avait dit d’aller bâtir une ville là où il trouverait la pluie et le beau temps, il rencontra en Italie
80 courtisane qui pleurait ; et en ce lieu bâtit la ville de Crotone. Sonnette. — J’aime vos histoires, Lord Artur. (Un temps
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
81 e perdent en steppes — démesure et nostalgie. Des villes naissent lentement dans ces campagnes qui ne sont nulle part la « pro
82 villas sur ses collines, s’aère et redevient une ville à la campagne ; du même coup, un centre spirituel. Diversités naissan
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
83 t cette naturalisation il continue de protéger la ville (en collaboration avec saint Gellert, dont la statue colossale, sur u
84 es sociales, pareils aux chauffeurs de toutes les villes , conduisent dans la cour d’honneur ces reliques incroyables et les en
85 mythologique. Nous sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans omb
86 ues de terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur
87 anube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite ville juste au-dessous de soi, et la Basilique sur son rocher. Fraîches, se
88 mpose pas de morceaux choisis8. Il y a une grande ville , un grand lac, une plaine et une seule vigne de véritable Tokay. Et p
89 ses de Debrecen. Debrecen est une sorte de grande ville indescriptible, à demi mêlée aux sables de la plaine de Hortobágy, au
90 rande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante ». Mais d’avoir vu se
91 n désordre de maisons basses, les dernières de la ville de Debrecen, au bord de la Grande Plaine encore rougeâtre de soleil c
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
92 fendrai pas les junkers… J’entends les gens de villes  : « Ça ne doit pas être bien drôle à la longue ! » Avec cela que vos
93 pourrais leur en témoigner. Bon pour les gens des villes , toujours inquiets, toujours doutant de leurs raisons d’être et de le
94 l’instrument des folies citadines. C’est dans les villes qu’on parle des temps nouveaux. Et l’on voit bien pourquoi les intell
35 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
95 s cette paresse de jour férié, les clochers de la ville sonnent deux heures. Allons. Un de ces corridors de vieille maison so
96 es questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville , tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, aux pantalons trop
36 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
97 s forêts. Les rues sont vides jusqu’au cœur de la ville , où l’attend une ample demeure. Et maintenant le chien s’est tu ; des
98 un lieu quelconque et paisiblement habité ? Cette ville est pour eux la moins quelconque du monde. Je prétexte des écritures
99 qu’on me laisse errer dans la campagne. La petite ville au crépuscule, couchée en rond entre les collines, secrète sous un vo
100 ac, le tout dans une couverture sous mon bras. La ville s’éveille et s’aère. Je me mets à gravir la colline parmi le bourdonn
101 es étroites, déjà brûlantes au matin, dominant la ville , ses bruits de chars, ses cris d’enfants. Je traverse l’odeur des gro
102 tables pour la plupart des êtres qui peuplent ces villes , là-bas, que le nom d’homme ne saurait plus les désigner sans fraude.
103 seulement pour le corps. J’ai pensé aux gens des villes , au décor de leur « vie ». J’ai vu clairement qu’ils sont en péril d’
104 sensuelle. N’est-ce point de cela que l’homme des villes a besoin de nos jours ? On parle toujours de son appétit de plaisir.
105 e château endormi pour aller faire des courses en ville , probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, et c’est à e
106 pesant que nulle part. Me voici tout environné de ville . Où trouver ici la lenteur des choses ? Où le désir peut-il errer, se
107 isse au remords de vous avoir quittées pour cette ville à présent sans relâche, où les orages n’ont pas d’odeur, terrains mor
37 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
108 ruit, j’en perdrai le goût d’être un Européen. La Ville Lumière n’est pas détruite : elle s’est éteinte. Désert de hautes pie
109 onfrontation stupéfiante de cet homme et de cette ville était peut-être nécessaire pour faire comprendre au monde entier qu’i
110 qu’il y a des cloches qui sonnent les heures aux villes , et qui s’accordent à la suavité aiguë du petit jour. Et cette rumeur
111 d’une averse, ce sont bien des oiseaux ! Dans une ville  ! Point d’autres sons… Si ! Je ne rêve pas : un coq qui crie, tout là
112 toujours au galop.) Les quartiers extérieurs des villes intacts, et si parfaits dans le propret-coquet-scolaire-1910 que l’im
38 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
113 division est composée de quatre conseillers de la ville de Neuchâtel. Ce Tribunal n’est, à parler régulièrement, qu’une cour
114 mise à l’examen d’un Comité composé du Conseil de Ville et des Députés de Vallengin… La ville de Neuchâtel jouit de privilège
115 Conseil de Ville et des Députés de Vallengin… La ville de Neuchâtel jouit de privilèges très considérables. Elle a la police
116 dont les membres sont choisis dans le Conseil de Ville . Il est composé de deux présidents de ce conseil, de quatre Maîtres-B
117 la fois dans le Prince, le Conseil d’État, et la ville de Neuchâtel, conjointement considérés ; que le Vallengin a une sorte
39 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
118 ait toute ma distraction. » Au même endroit de la ville , neuf ans plus tard, Balzac rencontrera cette inconnue qui vient du f
40 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
119 faut avoir aimé Charlot, celui des Lumières de la Ville et du Cirque. Les héros de Pierre Girard sont de doux ahuris, qui par
41 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
120  ; les jeunes gens n’ont plus goût à y vivre. Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiévreuse. Et, c
121 n devenu flagrant. Il promène par les rues de nos villes européennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair.
42 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
122 n le voyait parcourir la rue la plus animée de la ville , parler, rire et discuter avec des bourgeois, des jeunes filles, des
43 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
123 atteignent enfin La Paz, capitale de la Bolivie, ville étrange, perdue à 4000 mètres d’altitude dans un désert glacé, dominé
44 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
124 mple et général : que la révolution naît dans les villes  ; que c’est un phénomène citadin et l’expression incompressible d’une
125 se l’expression « à la maison », l’habitation des villes ne diffère pas essentiellement de celle d’une province. Supprimez l’h
126 le plus humain d’ailleurs, du terme ? L’homme des villes se jettera donc dans l’aventure « nationale » révolutionnaire, tandis
127 r nomadisme antipatriotique. C’étaient oiseaux de ville , échappés de leurs cages. Et pourtant c’est dans les campagnes seulem
45 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
128 conclut par ces mots : Nous sommes chassés de la ville et jetés comme des ordures dans un coin. C’est bien d’ailleurs. Notre
46 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
129  ; les jeunes gens n’ont plus goût à y vivre. Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiévreuse. Et, c
130 n devenu flagrant. Il promène par les rues de nos villes européennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair.
47 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
131 dre secret et fraternel au milieu de la foule des villes , je le vois grouper lentement des hommes qui se reconnaissent à ce si
48 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
132  ; les jeunes gens n’ont plus goût à y vivre. Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiévreuse. Et, c
133 n devenu flagrant. Il promène par les rues de nos villes européennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair.
49 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
134 dre secret et fraternel au milieu de la foule des villes , je le vois grouper lentement des hommes qui se reconnaissent à ce si
50 1935, Esprit, articles (1932–1962). Albert Soulillou, Nitro (février 1935)
135 avoir traîné son vague à l’âme par les rues d’une ville de province ; mais cela donne au moins une matière. Les pages de Soul
51 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
136 le regard troublé qui erre sur les miroirs de la ville , à la recherche d’une illusion de soi-même. Il faut une force qui le
137 Savoir : J’ai regardé durant un bon moment cette ville , ses maisons de campagne et ses jardins d’agrément et le large cercle
138 oin, est construit autour de lui, et aussi sur la ville , la mer et la ligne de ta montagne, et comme sur tout cela, par son r
52 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
139 ux dépens du nôtre et leur fit bâtir de nouvelles villes , qui leur donna le spectacle d’un si prodigieux peuple proscrit, nu,
53 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
140 mon chrétien arpentait les portiques d’une de ces villes du Quattrocento, où tout était bâti à la mesure de l’homme, où tout,
141 ir d’une vocation peut s’exercer. Je voyais cette ville , où tout portait les marques des pensées qu’agitait cet homme ; cette
142 marques des pensées qu’agitait cet homme ; cette ville habitée et gouvernée par des chrétiens ; cette cité où le clerc, le m
143 ement, me semblèrent soudain, dans la réalité des villes modernes, privés de toute espèce de commune mesure. L’un devenait tou
144 ue dans le quartier le plus mal famé de la grande ville de Kobé, et se met à prêcher l’Évangile. Mais son activité ne se born
145 al des slums ou bas-fonds de Kobé et de plusieurs villes japonaises, à la création d’importantes œuvres sociales, enfin à la c
54 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
146 les haut-parleurs. Et sur toutes les places de la ville , depuis le matin, et dans 45 salles où les formations d’assaut avaien
55 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
147 sé les traces d’une coutume ancestrale : dans les villes . Mais ce que l’homme ne fait pas pour l’homme, le diable le fait à sa
56 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
148 afka naquit à Prague en 1883. Il passa dans cette ville la plus grande partie de sa vie. Docteur en droit, il travailla d’abo
57 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
149 rent qualifier de here (monsieur), se bâtirent en ville des « steenen » (manoirs en pierre), servirent dans l’armée comme cav
58 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
150 sé les traces d’une coutume ancestrale : dans les villes . Mais ce que l’homme ne fait pas pour l’homme, le diable le fait à sa
59 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
151 de Weimar. Partis, régions, classes, générations, ville et campagne, Université et peuple : la guerre était partout et la mes
60 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
152 té et en plein automatisme (exemple : les grandes villes ). Le progrès scientifique accroît sans cesse ce risque d’automatisme,
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
153 rent qualifier de here (monsieur), se bâtirent en ville des « steenen » (manoirs en pierre), servirent dans l’armée comme cav
62 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
154 sé les traces d’une coutume ancestrale : dans les villes créées par l’industrie. Mais ce que l’homme ne fait pas pour l’homme,
63 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
155 de Weimar. Partis, régions, classes, générations, ville et campagne, Université et peuple : la guerre était partout et la mes
64 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
156 cial et d’impérialisme. L’immense prolétariat des villes vit en grande partie du trafic de son droit de vote, acheté tour à to
157 ès vite, ce genre de travail se localise dans les villes . Ainsi se crée une classe ouvrière réduite, dès ce moment, à tous les
158 Ces nouveaux seigneurs résident d’ordinaire à la ville , et ne connaissent pas leurs justiciables. Ils sont devenus — comme o
159 ticulier de la corporation, de la classe ou de la ville . Mais ce Bien commun est entendu au sens de Bien de l’État, c’est-à-d
65 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
160 rs musiques militaires, fier des mouvements de sa ville … ». Voilà l’anti-Lanson qu’on attendait depuis la guerre. Mais peut-ê
66 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
161 nières années de Paris m’avaient appris que cette ville , au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville des gérants igno
162 le, au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville des gérants ignobles et des concierges, des lieux-sombres-et-populeux
163 de la vallée, la rivière et la plaine. La petite ville reste invisible, massée au pied des rochers, en retrait sur notre gau
164 est certain, nous saurons tout sur les gens de la ville … 5 octobre 1934 Petite cité tassée à la base d’une paroi de rocher et
165 s mal que la population des faubourgs des grandes villes . Le goût de « la vie saine » et du grand air, vous ne le trouverez qu
166 bien y a-t-il de classes entre la bourgeoisie des villes et le prolétariat ? L’opposition que veulent voir les marxistes entre
167 es cas concrets, dès que je sors des très grandes villes et de leur caricature de société. — Simard, le jardinier, est à demi
168 est en ruines, — tout le centre. On croirait une ville bombardée, 2300 habitants. Cent personnes au culte. Dans la campagne
169 que les gens s’en vont d’ici pour travailler à la ville . C’est comme partout. Bon. Alors les catholiques descendent de la mon
170 pprouve la jeunesse qui délaisse la terre pour la ville . (« C’est mort, ici ! » — phrase entendue un peu partout dans la prov
171 s — si jamais ils en ont assez de se plaindre des villes , où ils s’incrustent — la province deviendra vivable. La révolution s
67 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
172 ité de l’écrivain. Pour l’avoir négligée dans nos villes , au milieu des feuilletonistes et des snobs, nous en sommes arrivés à
68 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
173 200 000 francs, que leurs fils iront perdre à la ville  : je crois cependant que la proportion des fous est moindre ici que s
69 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
174 N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)ae Je revois, je revis si bie
175 nières années de Paris m’avaient appris que cette ville , au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville des gérants igno
176 le, au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville des gérants ignobles et des concierges, des lieux-sombres-et-populeux
177 tion s’expatrient volontiers, ou vont habiter les villes .) En été, la petite ville se remplit de baigneurs et l’auditoire du t
178 s, ou vont habiter les villes.) En été, la petite ville se remplit de baigneurs et l’auditoire du temple est décuplé : cela s
179 au goût du souvenir, que trop de téléphones à la ville , d’heures de bureau, d’impitoyables rendez-vous, d’indifférence avaie
180 pour l’argent. Si vous prenez N. par exemple (la ville prochaine sur le continent) ils n’auraient pas idée de ça, au contrai
181 rrait être utile de montrer qu’on peut sortir des villes où se font les « carrières » sans sortir de la vie véritable ; et qu’
182 e m’y forcer utilement. ae. « N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) », La Nouvelle Revue française, Paris, n° 286,
70 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
183 a vitrine, je vois le vieux port de cette vieille ville , la plus proche de notre île, et où nous devons encore passer deux he
71 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Introduction au Journal d’un intellectuel en chômage (août 1937)
184 les provinces de la France. (Tandis que dans les villes , les jeunes ménages se ruinent à payer leurs « petits deux-pièces »,
185 voudrais faire toucher. J’ai tenté d’échapper aux villes inhumaines. Et j’ai trouvé que la province ne vaut guère mieux, dans
186 drame immense qu’elle trahit. Province morte, et villes mortelles ! C’est qu’on ne sait plus y trouver son prochain, mais seu
187 menaces originelles ! On l’avait oubliée dans les villes . ⁂ Là où l’on a coutume de placer dans un « journal » des effusions l
72 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
188 La nuit ! Je l’avais oubliée à Paris. La nuit des villes n’est pas cette mort opaque dont il faut redouter je ne sais quelle i
189 elle invisible et brusque vie tout près. Nuit des villes , rouge et circulante, pleine de rumeurs, comparable à la fièvre. Plus
73 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
190 r les quais déserts de ce port fantomatique, sans ville derrière lui, vaguement américain et militaire, sous un ciel bas coul
191 nières années de Paris m’avaient appris que cette ville , au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville des gérants igno
192 le, au moins pour la jeunesse sans argent, est la ville des gérants ignobles et des concierges, des Lieux-sombres-et-populeux
74 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
193 Première partieN’habitez pas les villes  ! Début de novembre 1933 Je commencerai par l’inventaire de mo
194 (problème matériel) — si l’on peut vivre loin des villes sans emploi ni gain assuré, et se procurer tout de même le strict néc
195 sent observé derrière les fenêtres. Ô liberté des villes  ! Mais ne point oublier qu’à Paris, c’est chez soi, dans les petits d
196 a vitrine, je vois le vieux port de cette vieille ville , la plus proche de notre île, et où nous devons encore passer deux he
197 tion s’expatrient volontiers, ou vont habiter les villes .) En été, la petite ville se remplit de baigneurs, et l’auditoire du
198 s, ou vont habiter les villes.) En été, la petite ville se remplit de baigneurs, et l’auditoire du temple est décuplé : cela
199 pparaître, aux yeux des habitants de cette petite ville comme une espèce de fou, d’ailleurs inoffensif. Ou peut-être encore,
200 y a pas de raison pour que les habitants de cette ville soient sensiblement plus laids que ceux du reste de la France. Peut-o
201 ensée : mon état d’esprit, quand je suis dans une ville étrangère, où rien ne m’appelle ni ne me parle, où je me sens perdre
202 200 000 francs, que leurs fils iront perdre à la ville  : je crois cependant que la proportion des fous est moindre ici que s
203 au goût de souvenir, que trop de téléphones, à la ville , de tout à l’heure, d’heures de bureau, d’impitoyables rendez-vous d’
204 pour l’argent. Si vous prenez N., par exemple (la ville prochaine sur le continent), ils n’auraient pas idée de ça, au contra
205 rrait être utile de montrer qu’on peut sortir des villes où se font les « carrières » sans sortir de la vie véritable ; et qu’
206 ntement ? Je songe à ceux qui voudraient fuir les villes , et qui peut-être en me lisant, se diraient un instant que c’est poss
75 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
207 de la vallée, la rivière et la plaine. La petite ville reste invisible, massée au pied des rochers, en retrait sur notre gau
208 est certain, nous saurons tout sur les gens de la ville … 5 octobre 1934 Petite cité tassée à la base d’une paroi de roc
209 s mal que la population des faubourgs des grandes villes . Le goût de « la vie saine » et du grand air, vous ne le trouverez qu
210 bien y a-t-il de classes entre la bourgeoisie des villes et le prolétariat ? L’opposition que veulent voir les marxistes entre
211 es cas concrets, dès que je sors des très grandes villes et de leur caricature de société. — Simard, le jardinier, est à demi
212 est en ruines, — tout le centre. On croirait une ville bombardée. 2300 habitants. Cent personnes au culte. Dans la campagne
213 que les gens s’en vont d’ici pour travailler à la ville . C’est comme partout. Bon. Alors les catholiques descendent de la mon
214 ons parfaitement contents de notre sort, loin des villes , pour tout ce qui est de notre vie privée, de nos travaux et de notre
215 ité de l’écrivain. Pour l’avoir négligée dans nos villes , au milieu des feuilletonistes et des snobs, nous en sommes arrivés à
216 pprouve la jeunesse qui délaisse la terre pour la ville . (« C’est mort, ici ! » phrase entendue un peu partout dans la provin
217 itions matérielles plus favorables que celles des villes . Il ne s’agit pas d’échapper à la misère pour tomber dans l’ascèse vo
218 hniques beaucoup plus vastes. « N’habitez pas les villes  ! », bien sûr. Reste à savoir si la province est habitable, dans l’ét
219 s deux formules de notre renaissance : mettre les villes au vert, urbaniser tout le reste du pays… 5 juin 1935 …Et un b
220 s — si jamais ils en ont assez de se plaindre des villes , où ils s’incrustent — la province deviendra vivable. La révolution s
76 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
221 e la banlieue. La campagne ici touche à la grande ville , et aussitôt elles se dégradent l’une l’autre. Zone : mélange de pylô
222 ux balcons. (Je distingue nos fenêtres obscures.) Ville aérienne, où la hauteur des murs n’évoque plus les parois d’un puits
223 centre — rive gauche, boulevards, Champs-Élysées. Ville des souvenirs ! Rien n’a bougé. Les mêmes têtes aux mêmes heures à la
77 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
224 voyait parcourir les rues les plus animées de la ville , parlant, riant et discutant avec les bourgeois, avec des jeunes fill
225 tombait d’épuisement au cours d’une promenade en ville . On le transporta à l’hôpital où il mourut paisiblement en disant à s
78 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
226 La nuit ! Je l’avais oubliée à Paris. La nuit des villes n’est pas cette mort opaque dont il faut redouter je ne sais quelle i
227 elle invisible et brusque vie tout près. Nuit des villes , rouge et circulante, pleine de rumeurs, comparable à la fièvre. Plus
79 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
228 appel général du Parti, dans les 45 salles de la ville , pour la même heure. Avec tout ce que les trains spéciaux ont déversé
80 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
229 mythologique. Nous sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes, basses, ville sans om
230 es de terre brûlante, aux maisons jaunes, basses, ville sans ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur
231 anube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite ville juste au-dessous de soi, et la Basilique sur son rocher. Fraîches, se
81 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
232 cistes avaient débarqué à la gare de cette petite ville . Ils s’y heurtèrent à 8 gendarmes et 3 soldats, qui pour une fois s’a
82 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
233 aints par le sort de vivre tous ensemble dans les villes . Il me semblait aussi que le langage des écrivains était devenu, ou é
83 1938, Journal d’Allemagne. Avertissement
234 t de son travail. (Des cours à l’Université d’une ville que l’on n’a pas jugé utile de nommer.) Le lecteur sera déçu s’il att
84 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
235 an. Et me voici depuis un mois bientôt dans cette ville de l’Ouest, non loin du Rhin. Ancienne ville d’Empire, vieille cultur
236 ette ville de l’Ouest, non loin du Rhin. Ancienne ville d’Empire, vieille culture, richesse moderne, de la mauvaise époque. J
237 rouvé ma vieille Germanie dans les cafés, dans la ville médiévale, dans l’odeur douce des magasins de tabac, dans la tristess
238 quartier de l’Université est le plus riche de la ville . Grandes villas et palais dans des jardins, larges avenues luisantes
239 n ne se retourne même plus. 9 novembre 1935 Ville pavoisée pour l’anniversaire du putsch de Munich en 1923. Peu de drap
240 d’exemple et de propagande, les notabilités de la ville tiennent à prendre ce repas en public, à des tables dressées devant l
241 franco-allemand qu’il avait entreprise dans cette ville . Échange d’étudiants, conférences, cercles d’études, aide bénévole au
242 933, on ne le recevait plus dans la société de la ville  ; depuis, il est devenu un personnage, recherché par ceux-là mêmes qu
243 14. » C’était au terme d’un court séjour en cette ville où je reviens aujourd’hui, après trois ans, constater sans plaisir qu
244 de la conserver à son foyer en temps de paix. La ville entière est pavoisée. Des cortèges bruns circulent en chantant. Je n’
245 t cette euphorie bizarre qui est dans l’air de la ville , dans la circulation de la foule, dans les regards croisés, les propo
246 er l’augmentation du volume des affaires dans une ville qui attend son Maître. Nuit du 10 au 11 mars 1936 Le tambour de
247 rapprochés, n’a cessé de battre hier par toute la ville . Il est trois heures du matin : j’ai été réveillé par son roulement p
248 n appel général du Parti dans les 45 salles de la ville , pour la même heure. Avec tout ce que les trains spéciaux ont déversé
249 l’Évangile. Cette Église organise dans plusieurs villes d’Allemagne, successivement, des « semaines évangéliques » au cours d
250 es escouades de jeunes filles s’éloignant vers la ville avec la foule nous rappelleront la nostalgie heureuse des Wandervögel
85 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
251 s, pendant un séjour de huit mois dans une grande ville d’Allemagne en 1935-1936. Que valaient ces impressions ? Quand je sui
86 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
252 à Vienne et en Allemagne, il a enseigné dans une ville universitaire où il rédigea, en 1936, ce Journal d’Allemagne , qui,
253 nos campagnes. Denis de Rougemont n’aime pas les villes , il n’a pas besoin pour écrire de ces conversations, de ces échanges
87 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
254 omme par convention le mauvais temps. La pluie en ville et la pluie « en campagne » sont deux phénomènes bien distincts, auss
88 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
255 ment les quartiers ouvriers les plus modernes des villes allemandes, je comprends, que dis-je : je vois l’opposition tragique
89 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
256 ommes ennemis de Dieu dans les armées et dans les villes  ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui avez combattu et vai
257 de ses Princes, de la beauté d’un grand nombre de villes célèbres et de la majesté du Siège de la Religion. Les Sciences et le
258 s et ils recouvrent très aisément la liberté. Une ville a beau se révolter vingt fois, elle n’est jamais détruite ; les habit
259 à coup de face, les provinces furent ravagées les villes détruites, et tout le pays fut inondé de sang… L’Italie apprit aussi
260 s adversaires a perdu ou gagné plusieurs pièces —  villes ou places fortes — alors vient la grande bataille : du sommet de quel
261 éra comme une réussite glorieuse d’avoir pris une ville assiégée en ne faisant de part et d’autre que trois morts. C’est l’ar
262 es hostilités. Les distinctions arbitraires entre villes ouvertes et villes fortifiées, civils et militaires, moyens de destru
263 distinctions arbitraires entre villes ouvertes et villes fortifiées, civils et militaires, moyens de destruction permis ou con
90 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
264 partir de vingt-cinq ans : on va les chasser des Villes de plus de 5000 habitants.
91 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
265 e Alighieri, pasteur de l’Église albigeoise de la ville de Florence, affilié à l’ordre du Temple, — donnant l’explication du
92 1939, Articles divers (1938-1940). Quel est le rôle de l’Université dans le pays ? (1939)
266 notre existence entière en un théâtre. Dans cette ville dont les places et les rues sont si pareilles à des décors, la nuit,
93 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
267 ndu unifier les constitutions ecclésiastiques des villes où il avait une autorité immédiate, Strasbourg et Genève. Le problème
268 e de Genève en pleine période de guerre, dans une ville assiégée. Par contre, on sait que les jésuites, triomphant dans les p
94 1939, Nicolas de Flue. [PERSONNAGES]
269 résident de la Diète. Waldmann, représentant des villes . Altinghausen, représentant des cantons forestiers. Haimo, curé de
95 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
270 sses se divise brusquement en deux : à gauche les villes , à droite les Waldslatten. Pendant ce temps :) Récitatif. (Chœur à
271 peuple divisé contre lui-même ! Vois la folie des villes , et le Pacte trahi pour l’alliance étrangère. Où sont les présages ce
272 ent quelques formules cabalistiques.) Voix des villes . —  C’est le grand astrologue de Berne ! Écoutez-le ! Voix des cam
273 Voix des campagnes. —  Funeste conseiller des villes  ! Vendu ! Vendu ! L’astrologue (après quelques simagrées). —  Au c
274 e la ferme que pour taire la vérité ! Voix des villes . —  Pardieu non ! Son oracle me plaît, à celui-ci ! J’aime l’or, et i
96 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
275 s débats auront de la tenue. Voici les sièges des villes  : Lucerne, Berne, Zurich… (Chaque nom est ponctué d’un coup sur le si
276 amman. —  Nous avons huit cantons confédérés. Les villes disposent de trois voix : Zurich, Berne, Lucerne. Mais avec leur rich
277 Maintenant si nous acceptons dans l’Alliance deux villes nouvelles — ces deux-là, cela fera cinq contre cinq, mais cinq gros c
278 s. L’or de Bourgogne les rend fous, tous ceux des villes  ! S’ils gagnent, croyez-moi, ce sera la fin de notre libre Confédérat
279 e des trésors conquis. Les campagnes accusent les villes de se tailler la part de l’ours ! Les villes accusent les campagnes d
280 les villes de se tailler la part de l’ours ! Les villes accusent les campagnes de vendre des soldats à l’étranger. Partout l’
281 de piques, chantant des chants de guerre, et les villes ont été forcées de payer un tribut d’or et d’argent pour éviter d’aff
282 la joie ! Par les plaines qui rougeoient Par les villes qui flamboient Dansons la guerre ! (Refrain.) Chœur des ambassade
283 —  À mort ! la guerre ! La suite de Venise. —  Villes et filles ! 4e partie des compagnons. —  Hourrah ! l’Amour ! (Pen
284 ) Le président. —  Députés des campagnes et des villes , représentants des huit cantons confédérés ! Pour la dernière fois en
285 la patrie commune ! La parole est au délégué des villes . Waldmann (lisant son discours). —  Considérant la malice des temp
286 t reçoivent en notre alliance fédérale les bonnes villes de Fribourg et de Soleure. N’ont-elles pas vaillamment combattu, à no
287 soit dissous et annulé le Pacte qui lie nos trois villes . Que toute alliance particulière soit interdite, et que les Suisses n
288 ng, et c’est vous qui garderez l’or ! Ce sont les villes qui nous ont entraînés dans l’aventure de Bourgogne. Et maintenant, v
289 ux. Alors nous pourrons accepter l’entrée de deux villes nouvelles. Telles sont nos conditions. Nous n’irons pas plus loin, ca
290 ai dit. Le président. —  Ainsi, d’une part les villes renonceront à leur Ligue si d’abord les campagnes reçoivent Fribourg
291 es campagnes recevront Fribourg et Soleure si les villes , d’abord, renoncent à leur Ligue. Messieurs, je vous le demande, alle
292 nt, nous avons décrété ce qui suit : La ligue des villes est proclamée dissoute. Les campagnes auront part équitable et juste
293 ous acceptons dans notre Confédération les bonnes villes de Fribourg et de Soleure. Les députés doivent emporter le souvenir d
97 1939, Articles divers (1938-1940). Le théâtre communautaire en Suisse (1939)
294 conflits intérieurs de la bourgeoisie des grandes villes  ; le théâtre collectiviste symbolise les conflits politiques au sein
295 grandes nations. Or, nous n’avons pas de grandes villes , et nous ne sommes pas une grande nation. La seule voie qui nous rest
98 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
296 ommes ennemis de Dieu dans les armées et dans les villes  ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui avez combattu et vai
297 de ses Princes, de la beauté d’un grand nombre de villes célèbres et de la majesté du Siège de la Religion. Les Sciences et le
298 s et ils recouvrent très aisément la liberté. Une ville a beau se révolter vingt fois, elle n’est jamais détruite ; les habit
299 coup de face, les provinces furent ravagées, les villes détruites, et tout le pays fut inondé de sang… L’Italie apprit aussi
300 s adversaires a perdu ou gagné plusieurs pièces —  villes ou places fortes — alors vient la grande bataille : du sommet de quel
301 éra comme une réussite glorieuse d’avoir pris une ville assiégée en ne faisant de part et d’autre que trois morts. C’est l’ar
302 es hostilités. Les distinctions arbitraires entre villes ouvertes et villes fortifiées, civils et militaires, moyens de destru
303 distinctions arbitraires entre villes ouvertes et villes fortifiées, civils et militaires, moyens de destruction permis ou con
99 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
304 téléphones, en 1947, les opératrices de la petite ville de White Plains reçurent l’appel suivant : « Mon amie et moi voulons
100 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
305 ommes ennemis de Dieu dans les armées et dans les villes  ! Ô ! trop heureux encore une fois, et plus, qui avez combattu et vai
306 de ses Princes, de la beauté d’un grand nombre de villes célèbres et de la majesté du Siège de la Religion. Les Sciences et le
307 s et ils recouvrent très aisément la liberté. Une ville a beau se révolter vingt fois, elle n’est jamais détruite ; les habit
308 coup de face, les provinces furent ravagées, les villes détruites, et tout le pays fut inondé de sang… L’Italie apprit aussi
309 s adversaires a perdu ou gagné plusieurs pièces —  villes ou places fortes — alors vient la grande bataille : du sommet de quel
310 éra comme une réussite glorieuse d’avoir pris une ville assiégée et ne faisant de part et d’autre que trois morts. C’est l’ar
311 es hostilités. Les distinctions arbitraires entre villes ouvertes et villes fortifiées, civils et militaires, moyens de destru
312 distinctions arbitraires entre villes ouvertes et villes fortifiées, civils et militaires, moyens de destruction permis ou con