1
la vérité pure sur soi, c’est se refuser à l’élan
vital
qui nous crée sans cesse : l’analyse de sa solitude le laisse en face
2
uvre c’est ce « merveilleux contraire » de l’élan
vital
qu’il nomme élan mortel — générateur de l’incurable tristesse qui rôd
3
nique. Il n’a pas senti qu’il touchait là le nœud
vital
du problème moderne. D’ailleurs, les idées générales de cette sorte s
4
e fit en France, mais du point de vue des valeurs
vitales
(problème que notre xviie siècle se devait de ne pas poser). L’homme
5
rtelles, où de Russie, où pour l’heure elles sont
vitales
, peu importe. Ce n’est pas la pureté d’une conception cohérente et ra
6
toute solution mécanique du conflit nécessaire et
vital
. Il n’y a pas de troisième terme, — ou c’est la mort19. Mais la coeff
7
rdt considérant l’histoire du monde, et le rythme
vital
d’un Nicolas Manuel : c’est vers quoi je reviens, après six ans, pren
8
nt en action. Nous tenons donc pour une nécessité
vitale
de passer, dès maintenant, à la construction d’un ordre qui implique
9
e que de soumettre les institutions aux exigences
vitales
de la personne concrète. IV — Aucune confusion ne nous paraît dès l
10
cret, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit
vital
qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en
11
ux d’avoir revalorisé un certain nombre de motifs
vitaux
négligés par la technique idéaliste, d’autre part, il faut vivement l
12
illes armures, et recherchons plutôt les conflits
vitaux
pour lesquels elles furent inventées. La sémantique ainsi comprise pe
13
ssaire : elle a des points d’application vraiment
vitaux
. Rien de pareil dans le cas du fascisme. Malgré certaines apparences
14
toute solution mécanique du conflit nécessaire et
vital
. Il n’y a pas de « troisième terme », — ou c’est la mort56. Mais la c
15
acte, c’est-à-dire l’homme engagé dans le conflit
vital
qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en
16
ssaire : elle a des points d’application vraiment
vitaux
. Rien de pareil dans le cas du fascisme. Malgré certaines apparences
17
toute solution mécanique du conflit nécessaire et
vital
. Il n’y a pas de « troisième terme », — ou c’est la mort49. Mais la c
18
ciemment et volontairement engagé dans le conflit
vital
qui l’unit et l’oppose à son prochain. La personne, c’est l’homme en
19
ne que nous voulons assurer à chacun un « minimum
vital
», c’est-à-dire une base matérielle de départ. (D’où notre définition
20
, avec l’étrange prétention d’arbitrer le conflit
vital
, de séparer les deux antagonistes : de leur permettre, pensait-il, de
21
la loi, et la loi n’établit jamais ni le contact
vital
ni l’amour du prochain. Le voisin, que la loi bien comprise nous ordo
22
de ce squelette. 14. Sur l’expression de contact
vital
, voir les travaux importants d’Eugène Minkowski, en particulier La Sc
23
hizophrénie, p. 82-83 (Payot, 1927). « Le contact
vital
avec la réalité semble bien se rapporter aux facteurs irrationnels de
24
obtenir l’unanimité de la nation sur une question
vitale
. La « lutte électorale » revenait ainsi à la lutte du parti au pouvoi
25
ne que nous voulons assurer à chacun un « minimum
vital
», c’est-à-dire une base matérielle de départ. (D’où notre définition
26
ées à la position d’Esprit les notions de minimum
vital
intérieur et européen, de service civil (appelé ici service public),
27
ire a créé une communauté d’intérêts immédiats et
vitaux
entre les producteurs et les consommateurs de la culture. Tant qu’il
28
ison, qui n’est plus soutenue par un enthousiasme
vital
pour des fins qui lui soient transcendantes, usurpe les pouvoirs des
29
ire a créé une communauté d’intérêts immédiats et
vitaux
entre les producteurs et les consommateurs de la culture. Tant qu’il
30
sera d’accepter le combat, d’assumer les conflits
vitaux
, et de les résoudre en création. Voilà la grande opposition d’où nous
31
ison, qui n’est plus soutenue par un enthousiasme
vital
pour des fins qui lui soient transcendantes, usurpe les pouvoirs des
32
ire a créé une communauté d’intérêts immédiats et
vitaux
entre les producteurs et les consommateurs de la culture. Tant qu’il
33
sera d’accepter le combat, d’assumer les conflits
vitaux
et de les résoudre en création. Voilà la grande opposition d’où nous
34
mmun et gestion personnelle des biens, nécessaire
vital
et nécessaire personnel, entre autres — apparaissent d’une utilité et
35
u contraire un besoin de l’esprit — le nécessaire
vital
une fois assuré. Ce qui suffit à renverser l’argument des propriétair
36
problèmes culturels sont pour nous, Suisses, plus
vitaux
encore que pour les grandes nations qui nous entourent. Et c’est pour
37
ure… Célibataire qui ne voulut épouser que l’élan
vital
de la littérature (sans se demander d’où il venait, où il allait), ce
38
e » (dure, naïve et banale) quand il parle d’élan
vital
. (Heidegger succède à Bergson.) Nous n’aimons plus cette autarchie de
39
Paracelse, c’est en effet le principe d’activité
vitale
répandu dans tous nos organes. Elle figure le « miroir auquel la natu
40
institutions principales — service civil, minimum
vital
… — soient gérées par l’État de manière à fonctionner effectivement da
41
compte de la nature spirituelle, passionnelle ou
vitale
des réalités auxquelles s’applique le règlement. La sensibilité fémin
42
île et de ces vies ? 1er mars 1934 Minimum
vital
. — Il ne faut être ni riche ni pauvre, selon les mesures sociales qui
43
order à tout homme, quel qu’il soit, le « minimum
vital
» qui lui permette d’obéir à sa vocation. Toute la difficulté repose
44
répartissant ses bénéfices sous forme de minimum
vital
distribué par l’entremise des communes. Ainsi serait évitée la collus
45
été, comme elle l’est aujourd’hui, une condition
vitale
de notre existence même. ⁂ Je vois un peu partout des signes de révei
46
terrain où ils se renient eux-mêmes. Il est donc
vital
pour nous de refuser ce défi, de déjouer ce calcul, et de ne pas oppo
47
ur sans lendemain » et tantôt : « C’est tellement
vital
pour moi, tellement plus important que toutes vos petites morales et
48
férente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct
vital
, elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité courtoise
49
secret d’un tel régime les valeurs qui nous sont
vitales
? Pour un chrétien, il y va de bien plus : de la forme que pourra rev
50
obtenir l’unanimité de la nation sur une question
vitale
. La « lutte électorale » revenait ainsi à la lutte du parti au pouvoi
51
ites oscillations nerveuses aux alentours du zéro
vital
. Voici la chance alors des grands meneurs, et l’heure des Guides. Un
52
viennent de notre fonds, et le néologisme espace
vital
. On ignore trop souvent que la liberté signifiait pour les vieux Germ
53
, il suffit de changer le signe. Quant à l’espace
vital
des dictatures, on n’aura pas été sans remarquer que sa qualité la pl
54
t « sûre d’elle-même », plus ses nécessités dites
vitales
s’accroissent. Que signifie alors le mot vital ? Non pas ce qu’un vai
55
vitales s’accroissent. Que signifie alors le mot
vital
? Non pas ce qu’un vain puriste pourrait croire, non pas ce qui serai
56
enter une « vitalité sûre d’elle-même ». L’espace
vital
, c’est celui que réclament non la misère et la famine, mais l’orgueil
57
pétroles roumains, réserves de guerre. Ce qui est
vital
, c’est donc tout simplement ce qui permettra de faire la guerre, c’es
58
s par le Reich dans ces termes, ce qui est espace
vital
pour un nazi risque malheureusement de s’appeler bientôt champ de bat
59
mantiques n’ont pas choisi en toute clarté — ruse
vitale
pour des poètes —, tous les textes cités par Béguin nous inclinent à
60
insi leur œuvre est à l’image de la contradiction
vitale
dont ils souffraient et d’où naissait leur désir angoissé de perdre l
61
déraient l’huître comme un condensateur du fluide
vital
circulant par l’univers ». Voilà de la belle érudition qui signifie.
62
re de son origine, et d’autre part à l’importance
vitale
des faits que le mythe symbolise. Si ces faits n’étaient pas obscurs,
63
l se connaît et s’éprouve sous le coup de menaces
vitales
, dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte du dram
64
e l’espèce. On ne saurait voir dans ces processus
vitaux
autre chose que le support physiologique de la dialectique passionnel
65
une aspiration indéfinie, c’est-à-dire sans fins
vitales
, voire du tout contraire à ces fins. Ces mêmes remarques vaudront pou
66
te de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre
vital
pour l’Église menacée. La papauté, plusieurs siècles plus tard, ne pu
67
i n’a pas souffert : sa fantaisie perd le contact
vital
, et tout pouvoir de « sympathie ». La femme n’est plus pour l’homme d
68
lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel, Éros
vital
— l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour fin véritable et pou
69
r sans lendemain, » et tantôt : « C’est tellement
vital
pour moi, tellement plus important que toutes vos petites morales et
70
férente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct
vital
, elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité courtoise
71
re de son origine, et d’autre part à l’importance
vitale
des faits que le mythe symbolise. Si ces faits n’étaient pas obscurs,
72
l se connaît et s’éprouve sous le coup de menaces
vitales
, dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte du dram
73
e l’espèce. On ne saurait voir dans ces processus
vitaux
autre chose que le support physiologique de la dialectique passionnel
74
une aspiration indéfinie, c’est-à-dire sans fins
vitales
, voire du tout contraire à ces fins. Ces mêmes remarques vaudront pou
75
tique de l’amour courtois — parce que je la crois
vitale
pour l’Occident moderne, et pour notre conduite morale et religieuse.
76
te de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre
vital
pour l’Église menacée et entraînée… La papauté, plusieurs siècles plu
77
u, technique du contrôle du corps et de l’énergie
vitale
. C’est ainsi que certaines postures (mudras) décrites par le hatha yo
78
la jeunesse et la vie en économisant le principe
vital
, plutôt que de conquérir la liberté spirituelle par la déification du
79
i n’a pas souffert : sa fantaisie perd le contact
vital
, et tout pouvoir de « sympathie ». La femme n’est plus pour l’homme d
80
lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel, Éros
vital
— l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour fin véritable et pou
81
r sans lendemain », et tantôt : « C’est tellement
vital
pour moi, tellement plus important que toutes vos petites morales et
82
férente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct
vital
, elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité courtoise
83
re de son origine, et d’autre part à l’importance
vitale
des faits que le mythe symbolise. Si ces faits n’étaient pas obscurs,
84
l se connaît et s’éprouve sous le coup de menaces
vitales
, dans la souffrance et au seuil de la mort. Le troisième acte du dram
85
e l’espèce. On ne saurait voir dans ces processus
vitaux
autre chose que le support physiologique de la dialectique passionnel
86
une aspiration indéfinie, c’est-à-dire sans fins
vitales
, voire contraire à ces fins. Ces mêmes remarques vaudront pour les co
87
tique de l’amour courtois — parce que je la crois
vitale
pour l’Occident moderne, et pour notre conduite morale et religieuse.
88
te de la Vierge répondait à une nécessité d’ordre
vital
pour l’Église menacée et entraînée… La papauté, plusieurs siècles plu
89
u, technique du contrôle du corps et de l’énergie
vitale
. C’est ainsi que certaines postures (mudras) décrites par le hatha yo
90
i n’a pas souffert : sa fantaisie perd le contact
vital
, et tout pouvoir de « sympathie ». La femme n’est plus pour l’homme d
91
lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel, Éros
vital
— l’un appelle l’autre, et chacun d’eux n’a pour fin véritable et pou
92
r sans lendemain », et tantôt : « C’est tellement
vital
pour moi, tellement plus important que toutes vos petites morales et
93
férente, sinon hostile au bonheur et à l’instinct
vital
, elle exige un retour au monde réel, tandis que la fidélité courtoise
94
silence, font pressentir un drame secret, un nœud
vital
où peut-être réside la cause des plus étranges contradictions qu’il s
95
ou telle action que j’aime, mais bien le paysage
vital
, avec ses temps voilés et ses soleils, ses parcs, ses friches et ses
96
d’action. Ils avaient là une chance et un devoir
vital
. Or, ils ont perdu cette chance. Ils n’ont pas vu le danger, ils ont
97
jeunes » et « dynamiques » ont droit à un espace
vital
, lequel espace englobe, comme par hasard, tous les pays voisins qui s
98
se défendre seuls. Au nom de ce concept d’espace
vital
, elle déclare donc que ces États n’ont plus de « raison d’être histor
99
our choisi par l’attaquant, parce que des centres
vitaux
du pays, les ordres seront déjà donnés dans la langue de l’envahisseu
100
antie morale dont nous avons un besoin réellement
vital
. Si maintenant et malgré tout j’affirme que la Suisse a le devoir de
101
us savons que notre initiative répond à un besoin
vital
de la Patrie. Nous savons qu’en réunissant des efforts jusqu’ici disp
102
d’action. Ils avaient là une chance et un devoir
vital
. Or, ils ont perdu cette chance. Ils n’ont pas vu le danger, ils ont
103
jeunes » et « dynamiques » ont droit à un espace
vital
, lequel espace englobe, comme par hasard, tous les pays voisins qui s
104
se défendre seuls. Au nom de ce concept d’espace
vital
, elle déclare donc que ces États n’ont plus de « raison d’être histor
105
ur choisi par l’attaquant, parce que, des centres
vitaux
du pays, les ordres seront déjà donnés dans la langue de l’envahisseu
106
antie morale dont nous avons un besoin réellement
vital
. Si maintenant et malgré tout nous affirmons que la Suisse a le devoi
107
ntradiction de principe entre ces deux nécessités
vitales
: centralisation et autonomie. Reste à résoudre la difficulté pratiqu
108
t, mais c’est d’appeler ce champ de mort « espace
vital
». Ce n’est pas de violer les traités, mais c’est de vouloir s’innoce
109
Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts «
vitaux
» (comme ils le sont toujours…). Il est juste et nécessaire de dire q
110
on en rase pas mal, ces derniers temps. 34. «
Vital
» et autres sophismes Tout le mal vient de vouloir s’échapper pour
111
st pas ta faute ; et sa passion lui dit : c’était
vital
, il n’y a pas de faute. Ceux de mes contemporains qui se représentent
112
et que ses vulgarisations imprudentes. L’adjectif
vital
, par exemple. Dans les époques classiques, on considère qu’une chose
113
e nation, mais vous voyez qu’il lèse mes intérêts
vitaux
. Alors plus rien ne tient, naturellement. Mais voici qui est nouveau
114
se description de ce glissement du vrai vers le «
vital
» au secret d’une conscience moderne : Mais j’étais scrupuleux et, d
115
lemand ! Et cela s’appelle la théorie de l’espace
vital
. « Comment ce qui t’est nécessaire ne te serait-il pas permis ? Qu’es
116
Il n’est pas de domaine où l’argument de l’espace
vital
, individuel, cette fois-ci, ait eu plus de succès que dans l’amour te
117
erres parce qu’on a découvert soudain que c’est «
vital
», puis justifier l’opération par la seule violence du désir, c’est u
118
heur vaut mieux que la vérité, et que l’intérêt «
vital
» ne connaît pas de loi, alors on entre dans un monde où l’hitlérisme
119
eut bien être le lieu de la plus grande intensité
vitale
, en même temps qu’elle se fait l’agent du nihilisme le plus virulent.
120
it en recourant aux raisons pathétiques — « c’est
vital
! » — soit en se persuadant que « ça n’a pas d’importance » ; ou les
121
ême, involontairement, rend justice à la fonction
vitale
du mythe. Car lorsqu’il déclare par exemple : « Le diable est un myth
122
t, mais c’est d’appeler ce champ de mort « espace
vital
». Ce n’est pas de violer les traités, mais c’est de vouloir s’innoce
123
son humanité, sans son délire — sans la nécessité
vitale
et créatrice des grands délires qui rythment notre Histoire. Le diabl
124
Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts «
vitaux
» (comme ils le sont toujours…). Il est juste et nécessaire de dire q
125
latteur, facile, et prétexte à se fuir… 50. «
Vital
» et autres sophismes Tout le mal vient de vouloir s’échapper pour
126
st pas ta faute ; et sa passion lui dit : c’était
vital
, il n’y a pas de faute. Ceux de mes contemporains qui se représentent
127
et que ses vulgarisations imprudentes. L’adjectif
vital
, par exemple. Dans les époques classiques, on considère qu’une chose
128
e nation, mais vous voyez qu’il lèse mes intérêts
vitaux
. Alors plus rien ne tient, naturellement. Mais voici qui est nouveau
129
se description de ce glissement du vrai vers le «
vital
» au secret d’une conscience moderne : « Mais j’étais scrupuleux et,
130
lemand. Et cela s’appelait la théorie de l’espace
vital
. « Comment ce qui t’est nécessaire ne te serait-il pas permis ? Qu’es
131
Il n’est pas de domaine où l’argument de l’espace
vital
, individuel, cette fois-ci, ait eu plus de succès que dans l’amour te
132
erres parce qu’on a découvert soudain que c’est «
vital
», puis justifier l’opération par la seule violence du désir, c’est u
133
heur vaut mieux que la vérité, et que l’intérêt «
vital
» ne connaît pas de loi, alors on entre dans un monde où l’hitlérisme
134
eut bien être le lieu de la plus grande intensité
vitale
, en même temps qu’elle se fait l’agent du nihilisme le plus virulent.
135
t en recourant aux raisons pathétiques. — « c’est
vital
! » — soit en se persuadant que « ça n’a pas d’importance » ; ou les
136
ême, involontairement, rend justice à la fonction
vitale
du mythe. Car lorsqu’il déclare par exemple : « Le diable est un myth
137
t, mais c’est d’appeler ce champ de mort « espace
vital
». Ce n’est pas de violer les traités, mais c’est de vouloir s’innoce
138
son humanité, sans son délire — sans la nécessité
vitale
et créatrice des grands délires qui rythment notre Histoire. Le diabl
139
Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts «
vitaux
» (comme ils le sont toujours…). Il est juste et nécessaire de dire q
140
flatteur, facile, et prétexte à se fuir… 50. «
Vital
» et autres sophismes Tout le mal vient de vouloir s’échapper pour
141
st pas ta faute ; et sa passion lui dit : c’était
vital
, il n’y a pas de faute. Ceux de mes contemporains qui se représentent
142
et que ses vulgarisations imprudentes. L’adjectif
vital
, par exemple. Dans les époques classiques, on considère qu’une chose
143
e nation, mais vous voyez qu’il lèse mes intérêts
vitaux
. Alors plus rien ne tient, naturellement. Mais voici qui est nouveau
144
se description de ce glissement du vrai vers le «
vital
» au secret d’une conscience moderne : Mais j’étais scrupuleux et, d
145
lemand. Et cela s’appelait la théorie de l’espace
vital
. « Comment ce qui t’est nécessaire ne te serait-il pas permis ? Qu’es
146
Il n’est pas de domaine où l’argument de l’espace
vital
, individuel cette fois-ci, ait eu plus de succès que dans l’amour tel
147
erres parce qu’on a découvert soudain que c’est «
vital
», puis justifier l’opération par la seule violence du désir, c’est u
148
heur vaut mieux que la vérité, et que l’intérêt «
vital
» ne connaît pas de loi, alors on entre dans un monde où l’hitlérisme
149
eut bien être le lieu de la plus grande intensité
vitale
, en même temps qu’elle se fait l’agent du nihilisme le plus virulent.
150
it en recourant aux raisons pathétiques — « c’est
vital
! » — soit en se persuadant « ça n’a pas d’importance » ; ou les deux
151
la féminité, la couleur et le dessin, la poussée
vitale
et la retenue formelle. Et j’entrevois les plus féconds échanges entr
152
it en recourant aux raisons pathétiques — « c’est
vital
! » —, soit en se persuadant que « ça n’a pas d’importance » ; ou les
153
Absolu qui transcende et qui juge nos intérêts «
vitaux
» (comme ils le sont toujours…). Mais, si je ressemble à un criminel,
154
urerait d’autre part la distribution d’un minimum
vital
gratuit pour tous. Le second devait rester libre, et d’autant plus qu
155
e n’irai jamais : c’était leur jeu, et leur enjeu
vital
. Comment juger ? Comment prendre ces vies plus au sérieux qu’ils ne l
156
et l’« absurde » du Danois, au nom de l’équilibre
vital
passionnément conquis par Faust… C’est pourquoi il m’est capital de s
157
silences font pressentir un drame secret, un nœud
vital
où peut-être réside la cause des plus étranges contradictions que Gid
158
ou telle action que j’aime, mais bien le paysage
vital
, avec ses temps voilés et ses soleils, ses parcs, ses friches et ses
159
ndent à réduire celles-là, par une série de choix
vitaux
où s’exprime l’être en action, c’est-à-dire sa tendance dominante, le
160
originelle d’un peuple en communion et en conflit
vital
avec les éléments. Ce n’est point là un art « d’après le peuple », ma
161
mantiques n’ont pas choisi en toute clarté — ruse
vitale
pour des poètes — tout nous porte à penser qu’ils sont plus proches d
162
insi leur œuvre est à l’image de la contradiction
vitale
dont ils souffraient, et d’où naissait leur désir angoissé de perdre
163
omme les cadences et les contrastes composés sont
vitaux
pour nos œuvres d’art. Au surplus, les figures de la rhétorique consi
164
niveau intellectuel : la propagande, la nécessité
vitale
de simplifier tous les problèmes, de juger selon des besoins utilitai
165
ne théologie qui soit en même temps rigoureuse et
vitale
à l’intérieur de l’Église. Une Église dont la théologie est vague n’a
166
Eux croient, s’ils changent d’avis par « intérêt
vital
», que tout a changé dans le monde. Les critères mêmes du vrai sont m
167
l’industrie américains y trouveraient leur espace
vital
, mais il ne renonce pas aux barrières douanières, à la défense du cap
168
de dénaturer le germanisme et de ravager l’espace
vital
qu’avait toujours été l’Allemagne pour les savants, les écrivains, le
169
les partis. Ce bon sens m’apparaît aussi rare que
vital
. Toute politique suppose, qu’on le veuille ou non, une idée de l’homm
170
Jugement. Il sera porté aussi bien sur votre élan
vital
que sur l’élan mortel. Car il ne vient pas de nous, mais d’En Face. I
171
» diverses ont fourni aux Pionniers les rudiments
vitaux
de morale civique et privée sans lesquels nulle société n’est possibl
172
mbres n’est pas une tolérance, mais une nécessité
vitale
. Le poumon n’a pas à « tolérer » le cœur ! Il doit être un vrai poumo
173
oncent que la Hollande fait partie de leur espace
vital
, cela trahit, je le crains, leur décision de transformer ce pays en c
174
nce domine sur l’émotion, la logique sur l’astuce
vitale
, la pensée discursive sur l’intuition, et la culture du sentiment sur
175
ns aux jeunes auteurs, qui leur assure le minimum
vital
sans les lier. Enfin des « œuvres » innombrables, une Université, et
176
Eux croient, s’ils changent d’avis par « intérêt
vital
», que tout a changé dans le monde. Les critères mêmes du vrai sont m