1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 bandonna le stade et rentra dans le monde où nous vivons tous. Écœuré du désordre général, il cherche des remèdes, et nous ten
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
2 vertus guerrières. « Il faut que la paix, ce soit vivre . » Par tout un livre libéré de souvenirs héroïques, peut-être trop gr
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
3 ce de servir. ⁂ On se complaît à répéter que nous vivons dans le chaos des idées et des doctrines, et qu’il n’existe pas d’esp
4 ’incarner, dans le héros de son roman, de se voir vivre , dans son œuvre ? C’est ici la conception même de la littérature, tel
5 e faire la critique des méthodes et des façons de vivre autant que de penser qui les ont amenés aux positions qu’on vient d’e
6 s la culture ; sans autre parti pris que celui de vivre , c’est-à-dire de construire ; sobres de langage et maîtres de leurs c
4 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
7 tendancieuse (mai 1926)f Écrire, pas plus que vivre , n’est de nos jours un art d’agrément. Nous sommes devenus si savants
8 feindre d’avoir résolus : c’est ce qui s’appelle vivre . Problème de Dieu, à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’
9 rche qui n’a que ce but de me rendre mieux apte à vivre pleinement. En priant, je m’arrête parfois, heureux : « J’ai donc la
5 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
10 oint une solution aussi ? Plutôt que d’oublier de vivre à force d’y vouloir trouver un sens, ne vaudrait-il pas autant s’aban
6 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
11 m que celui de l’instant, ô mélodieuse lassitude. Vivre ainsi simplement. Sans pensée, perdus dans un soir de n’importe où, u
7 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
12 avec un peu de clairvoyance de ce dont nous avons vécu jusqu’à tel jour de notre jeunesse, il faudrait pouvoir sauter hors d
13 ntérieur. Un arrêt (l’auteur se met à se regarder vivre , le personnage à douter du sens de sa vie) et les forces centripètes
14 ndir — il était venu y chercher quelque raison de vivre , il voulait se voir le plus purement (« cette curiosité donnée comme
15 e rythme volontaire par lequel un Balzac les fait vivre . Ce serait fausser quelque chose à leurs yeux. Le cas des Faux-Monnay
16 .............. Le vent se lève, il faut tenter de vivre . Paul Valéry. Certes, du sein de ma triste lucidité, je t’avais déj
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
17 er de reconnaître la voix secrète de notre mal de vivre . Désespoir métaphysique. Je me souviens d’une phrase de Vinet — laiss
18 t ce qui est parisien, hait Paris mais ne saurait vivre ailleurs… Mais non, il y aurait trop à dire, et puis l’on croirait en
19 on contre tout ce qui prétendait nous empêcher de vivre , de rêver et de souffrir : culte du moi avec ses recettes garanties,
20 prix ? Mais nous avions besoin de révolution pour vivre , pour nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifique perditio
21 esoin de révolution pour vivre, pour nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifique perdition dans des choses plus gr
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
22 sur ses positions. Or donc, j’avais vingt ans. Je vivais chez mes parents, comme tant d’autres à cet âge, logé, nourri, blanch
23 le de l’Italie. La lumière, mon pays natal ! — Je vécus d’articles sur la mode et la politique, que j’envoyais à divers journ
24 ’entreprendre quelques beaux vols… » Dès lors, je vécus , comme vous me voyez vivre encore, dans un état de sincérité perpétue
25 x vols… » Dès lors, je vécus, comme vous me voyez vivre encore, dans un état de sincérité perpétuelle envers tous mes élans,
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
26 Girard est un peu responsable de cette douceur de vivre . Déjà vous ne niez plus sa drôlerie, son aisance. Vous accordez que s
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
27 Bande de gigolos de la littérature ! Qu’on puisse vivre de ça, je ne l’ai pas encore avalé. On m’affirme que je n’y échappera
28 autre : et qu’un beau soir il faille écrire pour vivre , possible ; mais, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous les p
29 ire pour vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous les prétextes que l’on a pu avancer pour légit
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
30 décisive), une secrète complaisance à se regarder vivre qui est bien d’aujourd’hui — entre autres. ap. « Léon Bopp : Interf
13 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
31 ’ils croient lié à la possession, et que j’allais vivre aussi sur le dogme l’argent-fait-le-bonheur. En somme, tu croyais que
14 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
32 n, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donn
33 mps convenable et à gagner, par ce moyen, de quoi vivre convenablement tout en restant maître de régler à sa guise le détail
34 tigue, sommeil sans prière. Cela s’appelle encore vivre . Mais l’homme qui était un membre vivant dans le corps de la Nature,
15 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
35 plaisir — autre façon de parler. On dit que j’ai vécu d’illusions, avouez que les miennes étaient de meilleure qualité : ca
16 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
36 t de jeunes hommes de l’après-guerre, Malraux l’a vécue , avant de la décrire ; et cet aveu de Garine est décisif : « La Révol
17 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
37 on voudrait l’imaginer. Il reste qu’il a voulu la vivre et qu’il l’a pu, étant roi. Il offre ainsi l’image d’un romantisme as
18 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
38 l’attache plus secrètement à son aventure. Nous vivons dans un décor flamboyant de glaces. À chaque pas, on offre à Stéphane
19 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
39 à son état d’esprit le plus naturel. Mais de quoi vivent ces bourgeois aimables et insipides, qui passent des après-midi entie
20 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
40 lle voit dans une autre lumière : « Tout semblait vivre au fond d’un insistant regard. » Le poète des Gravitations est ici de
21 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
41 mps doit vouer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Espri
42 t durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très dou
43 la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque.
44 accès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai vécu . Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’el
45 lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime plus vivre . Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur
46 ystérieux : « La perfection n’a pas de plainte »… Vivait -il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est co
47 ois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, a
48 déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre  ! Tout redevient autour de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tou
22 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
49 un extrême, un pic trop élevé pour qu’on y puisse vivre , c’est l’impossible. Mais justement, la gloire de M. Benda sera d’avo
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
50 coup d’autres à qui forcément, je ressemble. Nous vivons sous un régime radical à sécrétion socialiste qui a été établi par co
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
51 différences sont les premières marques de la vie vécue et l’on aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est
52 e n’étant qu’une question d’âge, non d’expérience vécue . Ce que je vais dire est sans doute injuste et faux dans un très gran
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
53 au dans l’Histoire, que l’on oblige les enfants à vivre ensemble dès l’âge de 6 ans, favorise le développement de leurs pench
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
54 ises. Continuons. La démocratie doit à l’École de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un rendu. C
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
55 alme. Ces années de liberté nous permettraient de vivre , seule façon de s’instruire inventée à ce jour. Ce calme nous permett
56 s coulisses de parlements et autres potinières ne vivent que de semblables accusations. Du moment que n’importe qui juge et co
57 ctimes du système qu’il propagent et qui les fait vivre . La question se complique dès que l’instituteur prend conscience de l
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
58 coup d’autres à qui forcément, je ressemble. Nous vivons sous un régime radical à sécrétion socialiste, qui a été établi par c
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
59 différences sont les premières marques de la vie vécue et l’on aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est
60 e n’était qu’une question d’âge, non d’expérience vécue . Ce que je vais dire est sans doute injuste et faux dans un très gran
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
61 au dans l’Histoire, que l’on oblige les enfants à vivre ensemble dès l’âge de 5 ans, favorise le développement de leurs pench
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
62 ises. Continuons. La démocratie doit à l’École de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un rendu. C
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
63 alme. Ces années de liberté nous permettraient de vivre , seule façon de s’instruire inventée à ce jour. Ce calme nous permett
64 s coulisses de parlements et autres potinières ne vivent que de semblables accusations. Du moment que n’importe qui juge et co
65 mes d’un système qu’ils propagent et qui les fait vivre . La question se complique dès que l’instituteur prend conscience de l
33 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
66 s murs d’ombre et de vent autour du monde où nous vivons parquent les visages les sons brassent les lueurs des messages et des
34 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
67 Ces messieurs — et qui pensent — ont la chance de vivre à l’une des époques les plus violentes de l’histoire humaine ; ils as
35 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
68 ouve les contes d’Hoffmann. Mais il s’agit de les vivre plutôt que d’en parler vous voyez bien que j’ai quitté cette table éc
36 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
69 de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre . Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vo
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
70 adisme, et ces vents vastes ; et cette passion de vivre au-dessus de ses moyens — c’est-à-dire au-dessus du Moyen — qui est c
71 caractéristique du Hongrois. — « Comment peux-tu vivre si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigal
72 lité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles pa
73 Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre . La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’es
38 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
74 éroïsme dépourvu d’idéal, même ardeur épuisante à vivre contre la mort, même fièvre de lucidité qui ne laisse subsister de to
75 re de l’homme moderne en proie au seul orgueil de vivre , dénonce la paresse de la religion qui n’est qu’un refuge contre la v
39 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
76 tre vie. Voici ce que nous savons : les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seul
77 : les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre … — Être un homme nous paraît la seule entreprise légitime… — Nous pen
78 on, souffrant comme lui de ce que « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en
79 « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre  ». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les critiques marxistes —
40 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
80 ond des vallées, — si l’on ose dire, — où il fait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pour la grande majorité de ceux qui,
41 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
81 la misère physique et matérielle du monde où nous vivons . C’est un terrible péché du christianisme européen, que d’avoir prati
82 onnelle, deux lignes qui ne traduisent une vérité vécue et particulière. Telle est la certitude qui se dégage lentement d’une
83 e personnages et de descriptions des lieux où ils vivent . C’est dire que l’œuvre mérite l’effort d’attention soutenue que plus
84 directe plus que tout ce qu’on a pu lire de plus vécu sur ces milieux. Finalement, la police accuse Eiichi d’avoir prêté so
85 umains, s’y soustrait quand il le faut pour mieux vivre et n’en fait jamais une affaire. Homme terriblement vivant, tenté, et
86 oir et revenu au monde merveilleux. Il résolut de vivre fermement dans sa sphère actuelle, enrichi par la force de la mort. T
87 était étonnement. Il acceptait tout. Il décida de vivre fermement, de prendre courage et de lutter bravement à l’avenir, et p
42 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
88 » consiste à ne pas se rendre compte de ce qu’ils vivent . Dans quelques-uns des plus significatifs de ces récits (Dieu et le s
43 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
89  inactuelle » pour la grande masse de ceux qui la vécurent . c. « Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (Grasset) », La Nouvell
44 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
90 hique comme la garantie d’une certaine douceur de vivre . Penser devint l’art de ne rien affirmer de décisif. Admirable invent
91 nne ce mythe qui vive en nous et dans lequel nous vivions , jusqu’au point que chacun de nos gestes — oui, même ce signe de la m
45 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
92 est notre mythe occidental : mythe faustien. Il a vécu tragiquement la tentation orientale, l’a condamnée, l’a dépassée, acc
93 illusoires, vers un « au-delà » des conditions de vivre . Mais notre époque voudra-t-elle encore de ces évasions ? Elle les re
46 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
94 rne, c’est-à-dire dans l’histoire des peuples qui vivent sous le règne du christianisme. Mais le plus grand Occidental fut-il
47 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
95 e notre humanisme, s’il est bien cette volonté de vivre « humainement » que dans le monde entier nous voyons se dresser contr
96 ation. L’humanisme d’un homme de 1932 et qui veut vivre , au lieu d’amèrement languir, — c’est la Révolution. Mais quelle révo
97 ar pour nous désormais la Révolution vit, si nous vivons . Autour de nous tout craque et nous appelle. Sur les tenants d’un ord
98 . Le seul aussi qui donne un sens à la douceur de vivre , à la tendresse. 9. Février 1932. Pour la constitution d’un front un
48 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
99 , ou qu’il commet une cynique imposture. Car nous vivons en vérité sous un régime de violence, et tous les bourgeois pacifique
49 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
100 nécessités concrètes de l’heure et du lieu où ils vivent , la France de 1932, non la Russie de 1917, révèle un désespoir profon
50 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
101 nclusions dangereuses pour l’ordre établi. « Nous vivons dans un temps où les philosophes s’abstiennent. Ils vivent dans un ét
102 ns un temps où les philosophes s’abstiennent. Ils vivent dans un état de scandaleuse absence. Il existe un scandaleux écart, u
103 e Marx. Je demande en quoi Marx peut nous aider à vivre , à mourir. Je demande à M. Nizan, qui est marxiste, si la lecture et
51 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
104 la preuve de toute réalité en tant que saisie et vécue , c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir du paradoxe pour s’évader d
105 forts et des ultimes défaites de notre volonté de vivre  ? Les dieux de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament au
52 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
106 u à tuer (décembre 1932)j Nous avons choisi de vivre — telle est notre révolution — dans un monde qui nous préparait pour
107 vrée aux basses rigueurs d’un cadre policier. Que vivre soit un choix, une partialité violente, voilà ce qu’on paraît trop fa
108 mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de vivre , le paradoxe fondamental de toute « existence » se concrétise dans un
109 ns à lutter hic et nunc, mais pour que les hommes vivent et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux qui veulent en sor
53 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
110 rtaines, selon l’égarement du temps, tentèrent de vivre par elles-mêmes. Elles retirent les parcs qui les alliaient à la camp
111 ntensité mortelle de la vie. Car la conscience de vivre implique une réflexion concrète qui exalte la vie ; et dans le même t
112 s du tout le contraire du rationalisme (mais nous vivons sur des distinctions de manuels). Il est même étonnant de constater c
113 nier luxe, notre dernière gravité. C’était encore vivre sa vie. Mais ils s’achètent des Bugatti pour brûler les étapes d’un d
54 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
114 plaisir — autre façon de parler. On dit que j’ai vécu d’illusions, avouez que les miennes étaient de meilleure qualité : ca
55 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
115 au bar assourdissant et les visages se prennent à vivre , dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’on l’aime
56 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
116 de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre . Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vo
117 aine, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins
118 adisme, et ces vents vastes ; et cette passion de vivre « au-dessus de ses moyens » — c’est-à-dire au-dessus du Moyen — qui e
119 caractéristique du Hongrois. — « Comment peux-tu vivre si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigal
120 lité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles pa
121 Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre . La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’es
57 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
122 mps doit vouer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Espri
123 t durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très dou
124 la petite tour de Tubingue, chez un charpentier —  vivra très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque.
125 ès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai vécu . Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles
126 t lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime plus vivre . Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur
127 ystérieux : « La perfection n’a pas de plainte… » Vivait -il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est co
128 ois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, a
129 déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre  ! Tout redevient autour de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tou
58 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
130 la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande maisonnée, cet espace cloisonné de murailles respectables,
131 nt de la peine à comprendre pourquoi je suis venu vivre dans ce bourg, chez eux justement… Comment leur confesser que je cher
132 es exultaient de clarté devant le ciel pâli. Tout vivait autour de moi dans une sorte d’ivresse lente et majestueuse, et bient
133 up question de la vie éternelle, et d’expériences vécues avec l’Ange gardien, mais c’est toujours en relations pratiques avec
134 e un cordial tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi vivait l’Allemagne d’hier — celle de cette province encore — dans l’intimité
135 ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fallu vivre tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce re
136 are en géraniums, et il faut bien la regarder, la vivre un moment. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément mina
59 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
137 plaisirs ! Il s’agirait plutôt du seul plaisir de vivre . Que demander à un milieu social ? Qu’il vous laisse la franchise du
138 ulle gêne d’aucune sorte. Le confort véritable de vivre , comment le concevoir ailleurs qu’au sein d’une nature qui, sans cess
139 ien changé à l’organisme de leur vie sociale. Ils vivent en paysans, de leurs produits. Ils consomment fort peu d’idéologies i
60 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
140 ouve les contes d’Hoffmann. Mais il s’agit de les vivre plutôt que d’en parler ; vous voyez bien que j’ai quitté cette table
61 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
141 rtaines, selon l’égarement du temps, tentèrent de vivre par elles-mêmes. Elles retirent les parcs qui les alliaient à la camp
142 ntensité mortelle de la vie. Car la conscience de vivre implique une réflexion concrète qui exalte la vie ; et dans le même t
143 s du tout le contraire du rationalisme (mais nous vivons sur des distinctions de manuels). Il est même étonnant de constater c
144 nier luxe, notre dernière gravité. C’était encore vivre sa vie. Mais ils s’achètent des Bugatti pour brûler les étapes d’un d
62 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
145 au bar assourdissant et les visages se prennent à vivre , dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’on aime o
63 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
146 de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de vivre . Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vo
147 aine, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent vivre ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins
148 adisme, et ces vents vastes ; et cette passion de vivre « au-dessus de ses moyens » — c’est-à-dire au-dessus du Moyen — qui e
149 caractéristique du Hongrois. — « Comment peux-tu vivre si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigal
150 lité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien pouvoir vivre comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles p
151 Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de vivre . La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’e
64 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
152 plaisirs ! Il s’agirait plutôt du seul plaisir de vivre . Que demander à un milieu social ? Qu’il vous laisse la franchise du
153 ulle gêne d’aucune sorte. Le confort véritable de vivre , comment le concevoir ailleurs qu’au sein d’une nature qui, sans cess
154 changé à l’organisation de leur vie sociale. Ils vivent en paysans de leurs produits. Ils consomment fort peu d’idéologies im
65 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
155 mps doit vouer l’attention la plus grave — car il vécut dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Espri
156 t durant trente années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très dou
157 la petite tour de Tubingue, chez un charpentier —  vivra très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque.
158 ccès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai vécu . Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles
159 t lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime plus vivre . Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur
160 stérieux : « …la perfection n’a pas de plainte… » Vivait -il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est co
161 ois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu dans cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, a
162 déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre  ! Tout redevient autour de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tou
66 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
163 la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui vivre la grande maisonnée, cet espace cloisonné de murailles respectables,
164 nt de la peine à comprendre pourquoi je suis venu vivre dans ce bourg, chez eux justement… Comment leur confesser que je cher
165 es exultaient de clarté devant le ciel pâli. Tout vivait autour de moi dans une sorte d’ivresse lente et majestueuse, et bient
166 up question de la vie éternelle, et d’expériences vécues avec l’Ange gardien, mais c’est toujours en relations pratiques avec
167 un cordial tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi vivait l’Allemagne d’hier — celle de cette province encore — dans l’intimité
168 ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fallu vivre tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce re
169 are en géraniums, et il faut bien la regarder, la vivre un moment. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément mina
67 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
170 e même est-ce — aujourd’hui ? Mais oui, peut-être vivons -nous, ici, dans ce Paris de mars 1939, les derniers jours du bon vieu
171 une existence que nos fils appelleront douceur de vivre  ? Déjà nous éprouvons que le monde a glissé dans une ère étrange et b
172 vec des chars les dons de l’âme et les raisons de vivre dont on manque. Qu’ils fassent dix fois le tour du monde ! Ils ne ren
173 du deuxième au trentième étage du River Club, où vivent des milliardaires et des acteurs. Et tout près, ces jardins suspendus
174 ment que l’Amérique est si bien ? Vous préférez y vivre  ? Vous reniez l’Europe ? » Mais je ne sais pas du tout si l’Amérique
68 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
175 soin de réformer le prochain… Est-ce que ceux qui vivent sous ce toit sont tellement sûrs de leur affaire ? 19. La première
69 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
176 enantes, où je reconnais bientôt ce que j’ai déjà vécu  ? Certes, dans les deux cas, c’est moi que je découvre, puisqu’il s’a
70 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
177 lu respect. Au-delà de l’exemple vivant du destin vécu de mon père, qu’irais-je encore chercher dans le passé ? Si j’y suis
71 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
178 ge qui ne peut gêner personne ! Pourquoi ceux qui vivent pour l’avenir et dans les voies de l’ambition jalouseraient-ils ceux
72 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
179 même de la tension des contraintes morales, dont vécut le roman victorien. Faut-il penser que cette culture fut trop mêlée,
73 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
180 parlera des forêts ? Pour ma part, j’ai trop peu vécu sous les sapins, dans les vallées du Jura. J’y suis né, certes, mais
74 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
181 le grand succès qu’ils méritaient. Les Allemands vivent « la crise » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne toutes leur
75 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
182 ir de la Pauvreté évangélique, et bientôt ne plus vivre que sur les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu, et gr
76 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
183 ens l’homme veut donner à sa vie, comment il doit vivre pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’opposen
184 donner à sa vie, comment il doit vivre pour mieux vivre . Mais alors, en quoi les deux conceptions s’opposent-elles si radica
185 qui juge la vie. Chez les humanistes, volonté de vivre par eux-mêmes, de vivre à tout prix, le plus possible, comme si la vi
186 es humanistes, volonté de vivre par eux-mêmes, de vivre à tout prix, le plus possible, comme si la vie était le bien absolu.
187 nom qu’il leur donne ; — il y trouve sa raison de vivre , c’est-à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu. Le suc
188 t d’enlever à l’homme toute raison personnelle de vivre  ? Le succès de l’homme abandonné à ses calculs serait-il, en définiti
77 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
189 chose publique empêche de communiquer, empêche de vivre , empêche de respirer, et qu’alors, reniant sa fin, elle ne sert plus
78 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
190 J’aurais pu faire l’économie du reste. Mais nous vivons dans une époque impatiente : il faut tout expliquer. J’indiquerai don
79 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
191 s cette sentence la justification de son refus de vivre . Mais il existe une sagesse qui semble bien n’être pas affectée de la
80 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
192 assurerons en même temps aux hommes une raison de vivre que les systèmes régnants sont en train de leur ôter. ⁂ Nous avons ai
81 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
193 c 10. 36/37), — le prochain de ces misérables qui vivent au milieu des brigands, victimes et complices. On reconnaît ici le cr
82 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
194 e ou religieuse qu’on voudrait. Mais l’individu a vécu , nous dit-on… Il faut craindre la mort des mythes : elle n’est jamais
195 n je à un tu. Mais on ne peut le comprendre et le vivre , dans son paradoxe profond, que si l’on se réfère au rapport primitif
83 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
196 s se vident ; les jeunes gens n’ont plus goût à y vivre . Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiév
197 flétrie avec grandiloquence par des journaux qui vivent de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’on nous par
198 ce à l’égard du voisin, une façon plus commode de vivre en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être u
84 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
199 volutionnaire (février 1934)g L’époque où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre,
85 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
200 mort de l’homme parce qu’il ne sait plus la faire vivre . L’homme se défend brutalement, et plus il se défend, plus il impose
86 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
201 nuit ». — « Des livres comme celui-là, ça aide à vivre  ! » Tout le charme profond de Selma Lagerlöf revit dans ces peintures
202 gt figures qui mériteraient d’être citées, et qui vivent dans la mémoire avec leurs gestes lents et leurs passions étranges. A
87 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
203 ’un deinde. Que demander aux hommes, sinon qu’ils vivent bien ! On se souvient de la noble réponse de ce proscrit de la Révolu
204 ur en France ce qu’il avait fait en exil : « J’ai vécu , Monsieur, c’est bien assez ! ». Ou bien le primum vivere se révèle i
205 cation. Une pensée vivante, une pensée qui aide à vivre , trouve son lieu dans l’acte et nulle part ailleurs. Mais il faudrait
206 ontation générale des valeurs dont le monde croit vivre et des valeurs qui jugent cette vie. C’est à elle, en particulier, et
207 lles qu’elles se présentent au sein d’un ensemble vécu . Le grand service rendu par la phénoménologie, c’est de nous avoir dé
208 ensemble. La « totalité d’expérience et d’actions vécues  » que Scheler étudie dans ce petit livre, c’est le phénomène que Niet
209 avité des confusions morales dans lesquelles nous vivons . Je ne connais pas de plus salutaire leçon pour un chrétien d’aujourd
210 léments d’une critique pénétrante de nos modes de vivre , je dirai plus : quelques-uns des fondements d’une éthique de l’être
211 se : que philosopher ne peut être qu’une forme de vivre . 44. Librairie Gallimard, collect. Les Essais. Traduit de l’allemand
88 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
212 ique des rencontres miraculeuses qu’ils ont ainsi vécues remplirait des volumes, et nourrit leurs entretiens. À lire certains
213 . Le pittoresque, le pathétique de l’aventure que vivent quotidiennement les membres des Groupes pourraient devenir pour eux u
214 c’est abstrait : encore faudrait-il se garder de vivre une théologie équivoque. À quoi les membres du Mouvement des Groupes
215 s pauvre habitant du quartier, et non content d’y vivre dans un dénuement absolu, ouvre sa chambre aux misérables sans-abris.
89 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
216 Cette primauté de la foi sur les vérités qui font vivre , cette solitude première devant Dieu, est-ce bien cela que revendique
217 il oublie l’autre proposition : qu’elle doit être vécue en avant.60 » Semble-t-il pas que le temps court plus vite depuis un
218 ouvernent les vivants, c’est que nul vivant n’ose vivre . Et comment vivrait-il sinon par l’appel de la Providence ? Et commen
219 nts, c’est que nul vivant n’ose vivre. Et comment vivrait -il sinon par l’appel de la Providence ? Et comment se rendre à l’appe
220 ence au monde. Dans ce temps de la masse, où nous vivons , le « solitaire devant Dieu » est aussi l’homme le plus réel, le plus
221 , il peut réellement et jusqu’au bout accepter de vivre hic et nunc, quand la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le pa
90 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
222 nt, le jeune bourgeois émancipé ne pourrait pas «  vivre sa vie ». Il se sentirait prisonnier. Il en viendrait peut-être à des
91 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
223 tin qui obligeait l’Allemagne, après la guerre, à vivre dans un état de guerre encore plus cruel qu’auparavant, et qui en fai
224 auté comme le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mais la communauté des
92 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
225 un individu, c’est d’abord lui donner le moyen de vivre par son travail, dans un cadre qu’il connaît et qu’il accepte, dans u
93 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
226 ction des François… Bon Dieu ! parmi quels tigres vivons -nous… qu’une cour de Parlement se licencie ainsi contre le droit natu
94 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
227 ntre eux — ont certainement connu le désespoir de vivre , et c’est cela qu’ils ont voulu traduire. Mais c’est cela aussi que l
95 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
228 sion, dans un certain sens, est fort exacte. Nous vivons à l’époque de la plus juste pénitence des intellectuels. Ils ont si b
229 ’activité de ceux qui n’en ont point, de ceux qui vivent dans l’ignorance des nécessités pratiques de notre ère. Situation aus
96 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
230 es de l’obscurantisme laïque, ils ont cru pouvoir vivre sur des mots d’ordre « progressistes » que nos enfants mettront au no
97 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
231 s se vident ; les jeunes gens n’ont plus goût à y vivre . Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiév
232 flétrie avec grandiloquence par des journaux qui vivent de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’on nous par
233 ce à l’égard du voisin, une façon plus commode de vivre en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être u
98 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
234 vérité relative de l’état de mensonge dans lequel vivait la bourgeoisie. Ajoutons tout de suite que cette vérité relative subs
235 font les maçons, les intellectuels ne pourraient vivre , tandis que, sans les intellectuels, les paysans et les maçons pourra
236 M. Nizan, l’histoire nous apprend que les hommes vivent des inventions de l’esprit — au sens tout humain du mot —, et que, si
237 nde parmi les cheminots seraient bien en peine de vivre . Nous ne parlons pas, d’ailleurs, du même « esprit » lorsque nous aff
99 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
238 la preuve de toute réalité en tant que saisie et vécue , c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir du paradoxe pour s’évader d
239 forts et des ultimes défaites de notre volonté de vivre  ? Mais aussi, ce Dieu qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’e
100 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
240 ir de la Pauvreté évangélique, et bientôt ne plus vivre que sur les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu, et gr