1
bandonna le stade et rentra dans le monde où nous
vivons
tous. Écœuré du désordre général, il cherche des remèdes, et nous ten
2
vertus guerrières. « Il faut que la paix, ce soit
vivre
. » Par tout un livre libéré de souvenirs héroïques, peut-être trop gr
3
ce de servir. ⁂ On se complaît à répéter que nous
vivons
dans le chaos des idées et des doctrines, et qu’il n’existe pas d’esp
4
’incarner, dans le héros de son roman, de se voir
vivre
, dans son œuvre ? C’est ici la conception même de la littérature, tel
5
e faire la critique des méthodes et des façons de
vivre
autant que de penser qui les ont amenés aux positions qu’on vient d’e
6
s la culture ; sans autre parti pris que celui de
vivre
, c’est-à-dire de construire ; sobres de langage et maîtres de leurs c
7
tendancieuse (mai 1926)f Écrire, pas plus que
vivre
, n’est de nos jours un art d’agrément. Nous sommes devenus si savants
8
feindre d’avoir résolus : c’est ce qui s’appelle
vivre
. Problème de Dieu, à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’
9
rche qui n’a que ce but de me rendre mieux apte à
vivre
pleinement. En priant, je m’arrête parfois, heureux : « J’ai donc la
10
oint une solution aussi ? Plutôt que d’oublier de
vivre
à force d’y vouloir trouver un sens, ne vaudrait-il pas autant s’aban
11
m que celui de l’instant, ô mélodieuse lassitude.
Vivre
ainsi simplement. Sans pensée, perdus dans un soir de n’importe où, u
12
avec un peu de clairvoyance de ce dont nous avons
vécu
jusqu’à tel jour de notre jeunesse, il faudrait pouvoir sauter hors d
13
ntérieur. Un arrêt (l’auteur se met à se regarder
vivre
, le personnage à douter du sens de sa vie) et les forces centripètes
14
ndir — il était venu y chercher quelque raison de
vivre
, il voulait se voir le plus purement (« cette curiosité donnée comme
15
e rythme volontaire par lequel un Balzac les fait
vivre
. Ce serait fausser quelque chose à leurs yeux. Le cas des Faux-Monnay
16
.............. Le vent se lève, il faut tenter de
vivre
. Paul Valéry. Certes, du sein de ma triste lucidité, je t’avais déj
17
er de reconnaître la voix secrète de notre mal de
vivre
. Désespoir métaphysique. Je me souviens d’une phrase de Vinet — laiss
18
t ce qui est parisien, hait Paris mais ne saurait
vivre
ailleurs… Mais non, il y aurait trop à dire, et puis l’on croirait en
19
on contre tout ce qui prétendait nous empêcher de
vivre
, de rêver et de souffrir : culte du moi avec ses recettes garanties,
20
prix ? Mais nous avions besoin de révolution pour
vivre
, pour nous perdre. Vivre était devenu synonyme de magnifique perditio
21
esoin de révolution pour vivre, pour nous perdre.
Vivre
était devenu synonyme de magnifique perdition dans des choses plus gr
22
sur ses positions. Or donc, j’avais vingt ans. Je
vivais
chez mes parents, comme tant d’autres à cet âge, logé, nourri, blanch
23
le de l’Italie. La lumière, mon pays natal ! — Je
vécus
d’articles sur la mode et la politique, que j’envoyais à divers journ
24
’entreprendre quelques beaux vols… » Dès lors, je
vécus
, comme vous me voyez vivre encore, dans un état de sincérité perpétue
25
x vols… » Dès lors, je vécus, comme vous me voyez
vivre
encore, dans un état de sincérité perpétuelle envers tous mes élans,
26
Girard est un peu responsable de cette douceur de
vivre
. Déjà vous ne niez plus sa drôlerie, son aisance. Vous accordez que s
27
Bande de gigolos de la littérature ! Qu’on puisse
vivre
de ça, je ne l’ai pas encore avalé. On m’affirme que je n’y échappera
28
autre : et qu’un beau soir il faille écrire pour
vivre
, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De tous les p
29
ire pour vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais
vivre
pour écrire16. De tous les prétextes que l’on a pu avancer pour légit
30
décisive), une secrète complaisance à se regarder
vivre
qui est bien d’aujourd’hui — entre autres. ap. « Léon Bopp : Interf
31
’ils croient lié à la possession, et que j’allais
vivre
aussi sur le dogme l’argent-fait-le-bonheur. En somme, tu croyais que
32
n, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus
vivre
heureux sans auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donn
33
mps convenable et à gagner, par ce moyen, de quoi
vivre
convenablement tout en restant maître de régler à sa guise le détail
34
tigue, sommeil sans prière. Cela s’appelle encore
vivre
. Mais l’homme qui était un membre vivant dans le corps de la Nature,
35
plaisir — autre façon de parler. On dit que j’ai
vécu
d’illusions, avouez que les miennes étaient de meilleure qualité : ca
36
t de jeunes hommes de l’après-guerre, Malraux l’a
vécue
, avant de la décrire ; et cet aveu de Garine est décisif : « La Révol
37
on voudrait l’imaginer. Il reste qu’il a voulu la
vivre
et qu’il l’a pu, étant roi. Il offre ainsi l’image d’un romantisme as
38
l’attache plus secrètement à son aventure. Nous
vivons
dans un décor flamboyant de glaces. À chaque pas, on offre à Stéphane
39
à son état d’esprit le plus naturel. Mais de quoi
vivent
ces bourgeois aimables et insipides, qui passent des après-midi entie
40
lle voit dans une autre lumière : « Tout semblait
vivre
au fond d’un insistant regard. » Le poète des Gravitations est ici de
41
mps doit vouer l’attention la plus grave — car il
vécut
dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Espri
42
t durant trente années, ce pauvre corps abandonné
vivra
dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très dou
43
la petite tour de Tubingue, chez un charpentier —
vivra
très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque.
44
accès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai
vécu
. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’el
45
lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime plus
vivre
. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur
46
ystérieux : « La perfection n’a pas de plainte »…
Vivait
-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est co
47
ois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a
vécu
dans cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, a
48
déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de
vivre
! Tout redevient autour de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tou
49
un extrême, un pic trop élevé pour qu’on y puisse
vivre
, c’est l’impossible. Mais justement, la gloire de M. Benda sera d’avo
50
coup d’autres à qui forcément, je ressemble. Nous
vivons
sous un régime radical à sécrétion socialiste qui a été établi par co
51
différences sont les premières marques de la vie
vécue
et l’on aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est
52
e n’étant qu’une question d’âge, non d’expérience
vécue
. Ce que je vais dire est sans doute injuste et faux dans un très gran
53
au dans l’Histoire, que l’on oblige les enfants à
vivre
ensemble dès l’âge de 6 ans, favorise le développement de leurs pench
54
ises. Continuons. La démocratie doit à l’École de
vivre
encore. Mais ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un rendu. C
55
alme. Ces années de liberté nous permettraient de
vivre
, seule façon de s’instruire inventée à ce jour. Ce calme nous permett
56
s coulisses de parlements et autres potinières ne
vivent
que de semblables accusations. Du moment que n’importe qui juge et co
57
ctimes du système qu’il propagent et qui les fait
vivre
. La question se complique dès que l’instituteur prend conscience de l
58
coup d’autres à qui forcément, je ressemble. Nous
vivons
sous un régime radical à sécrétion socialiste, qui a été établi par c
59
différences sont les premières marques de la vie
vécue
et l’on aime à y découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est
60
e n’était qu’une question d’âge, non d’expérience
vécue
. Ce que je vais dire est sans doute injuste et faux dans un très gran
61
au dans l’Histoire, que l’on oblige les enfants à
vivre
ensemble dès l’âge de 5 ans, favorise le développement de leurs pench
62
ises. Continuons. La démocratie doit à l’École de
vivre
encore. Mais ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un rendu. C
63
alme. Ces années de liberté nous permettraient de
vivre
, seule façon de s’instruire inventée à ce jour. Ce calme nous permett
64
s coulisses de parlements et autres potinières ne
vivent
que de semblables accusations. Du moment que n’importe qui juge et co
65
mes d’un système qu’ils propagent et qui les fait
vivre
. La question se complique dès que l’instituteur prend conscience de l
66
s murs d’ombre et de vent autour du monde où nous
vivons
parquent les visages les sons brassent les lueurs des messages et des
67
Ces messieurs — et qui pensent — ont la chance de
vivre
à l’une des époques les plus violentes de l’histoire humaine ; ils as
68
ouve les contes d’Hoffmann. Mais il s’agit de les
vivre
plutôt que d’en parler vous voyez bien que j’ai quitté cette table éc
69
de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de
vivre
. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vo
70
adisme, et ces vents vastes ; et cette passion de
vivre
au-dessus de ses moyens — c’est-à-dire au-dessus du Moyen — qui est c
71
caractéristique du Hongrois. — « Comment peux-tu
vivre
si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigal
72
lité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien pouvoir
vivre
comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles pa
73
Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de
vivre
. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’es
74
éroïsme dépourvu d’idéal, même ardeur épuisante à
vivre
contre la mort, même fièvre de lucidité qui ne laisse subsister de to
75
re de l’homme moderne en proie au seul orgueil de
vivre
, dénonce la paresse de la religion qui n’est qu’un refuge contre la v
76
tre vie. Voici ce que nous savons : les hommes ne
vivent
pas comme un homme devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seul
77
: les hommes ne vivent pas comme un homme devrait
vivre
… — Être un homme nous paraît la seule entreprise légitime… — Nous pen
78
on, souffrant comme lui de ce que « les hommes ne
vivent
pas comme un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en
79
« les hommes ne vivent pas comme un homme devrait
vivre
». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les critiques marxistes —
80
ond des vallées, — si l’on ose dire, — où il fait
vivre
d’imaginaires bons sauvages. Et pour la grande majorité de ceux qui,
81
la misère physique et matérielle du monde où nous
vivons
. C’est un terrible péché du christianisme européen, que d’avoir prati
82
onnelle, deux lignes qui ne traduisent une vérité
vécue
et particulière. Telle est la certitude qui se dégage lentement d’une
83
e personnages et de descriptions des lieux où ils
vivent
. C’est dire que l’œuvre mérite l’effort d’attention soutenue que plus
84
directe plus que tout ce qu’on a pu lire de plus
vécu
sur ces milieux. Finalement, la police accuse Eiichi d’avoir prêté so
85
umains, s’y soustrait quand il le faut pour mieux
vivre
et n’en fait jamais une affaire. Homme terriblement vivant, tenté, et
86
oir et revenu au monde merveilleux. Il résolut de
vivre
fermement dans sa sphère actuelle, enrichi par la force de la mort. T
87
était étonnement. Il acceptait tout. Il décida de
vivre
fermement, de prendre courage et de lutter bravement à l’avenir, et p
88
» consiste à ne pas se rendre compte de ce qu’ils
vivent
. Dans quelques-uns des plus significatifs de ces récits (Dieu et le s
89
inactuelle » pour la grande masse de ceux qui la
vécurent
. c. « Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (Grasset) », La Nouvell
90
hique comme la garantie d’une certaine douceur de
vivre
. Penser devint l’art de ne rien affirmer de décisif. Admirable invent
91
nne ce mythe qui vive en nous et dans lequel nous
vivions
, jusqu’au point que chacun de nos gestes — oui, même ce signe de la m
92
est notre mythe occidental : mythe faustien. Il a
vécu
tragiquement la tentation orientale, l’a condamnée, l’a dépassée, acc
93
illusoires, vers un « au-delà » des conditions de
vivre
. Mais notre époque voudra-t-elle encore de ces évasions ? Elle les re
94
rne, c’est-à-dire dans l’histoire des peuples qui
vivent
sous le règne du christianisme. Mais le plus grand Occidental fut-il
95
e notre humanisme, s’il est bien cette volonté de
vivre
« humainement » que dans le monde entier nous voyons se dresser contr
96
ation. L’humanisme d’un homme de 1932 et qui veut
vivre
, au lieu d’amèrement languir, — c’est la Révolution. Mais quelle révo
97
ar pour nous désormais la Révolution vit, si nous
vivons
. Autour de nous tout craque et nous appelle. Sur les tenants d’un ord
98
. Le seul aussi qui donne un sens à la douceur de
vivre
, à la tendresse. 9. Février 1932. Pour la constitution d’un front un
99
, ou qu’il commet une cynique imposture. Car nous
vivons
en vérité sous un régime de violence, et tous les bourgeois pacifique
100
nécessités concrètes de l’heure et du lieu où ils
vivent
, la France de 1932, non la Russie de 1917, révèle un désespoir profon
101
nclusions dangereuses pour l’ordre établi. « Nous
vivons
dans un temps où les philosophes s’abstiennent. Ils vivent dans un ét
102
ns un temps où les philosophes s’abstiennent. Ils
vivent
dans un état de scandaleuse absence. Il existe un scandaleux écart, u
103
e Marx. Je demande en quoi Marx peut nous aider à
vivre
, à mourir. Je demande à M. Nizan, qui est marxiste, si la lecture et
104
la preuve de toute réalité en tant que saisie et
vécue
, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir du paradoxe pour s’évader d
105
forts et des ultimes défaites de notre volonté de
vivre
? Les dieux de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament au
106
u à tuer (décembre 1932)j Nous avons choisi de
vivre
— telle est notre révolution — dans un monde qui nous préparait pour
107
vrée aux basses rigueurs d’un cadre policier. Que
vivre
soit un choix, une partialité violente, voilà ce qu’on paraît trop fa
108
mortels. Pour la jeunesse de 1932, le conflit de
vivre
, le paradoxe fondamental de toute « existence » se concrétise dans un
109
ns à lutter hic et nunc, mais pour que les hommes
vivent
et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux qui veulent en sor
110
rtaines, selon l’égarement du temps, tentèrent de
vivre
par elles-mêmes. Elles retirent les parcs qui les alliaient à la camp
111
ntensité mortelle de la vie. Car la conscience de
vivre
implique une réflexion concrète qui exalte la vie ; et dans le même t
112
s du tout le contraire du rationalisme (mais nous
vivons
sur des distinctions de manuels). Il est même étonnant de constater c
113
nier luxe, notre dernière gravité. C’était encore
vivre
sa vie. Mais ils s’achètent des Bugatti pour brûler les étapes d’un d
114
plaisir — autre façon de parler. On dit que j’ai
vécu
d’illusions, avouez que les miennes étaient de meilleure qualité : ca
115
au bar assourdissant et les visages se prennent à
vivre
, dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’on l’aime
116
de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de
vivre
. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vo
117
aine, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent
vivre
ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins
118
adisme, et ces vents vastes ; et cette passion de
vivre
« au-dessus de ses moyens » — c’est-à-dire au-dessus du Moyen — qui e
119
caractéristique du Hongrois. — « Comment peux-tu
vivre
si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigal
120
lité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien pouvoir
vivre
comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles pa
121
Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de
vivre
. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’es
122
mps doit vouer l’attention la plus grave — car il
vécut
dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Espri
123
t durant trente années, ce pauvre corps abandonné
vivra
dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très dou
124
la petite tour de Tubingue, chez un charpentier —
vivra
très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque.
125
ès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai
vécu
. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles
126
t lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime plus
vivre
. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur
127
ystérieux : « La perfection n’a pas de plainte… »
Vivait
-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est co
128
ois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a
vécu
dans cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, a
129
déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de
vivre
! Tout redevient autour de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tou
130
la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui
vivre
la grande maisonnée, cet espace cloisonné de murailles respectables,
131
nt de la peine à comprendre pourquoi je suis venu
vivre
dans ce bourg, chez eux justement… Comment leur confesser que je cher
132
es exultaient de clarté devant le ciel pâli. Tout
vivait
autour de moi dans une sorte d’ivresse lente et majestueuse, et bient
133
up question de la vie éternelle, et d’expériences
vécues
avec l’Ange gardien, mais c’est toujours en relations pratiques avec
134
e un cordial tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi
vivait
l’Allemagne d’hier — celle de cette province encore — dans l’intimité
135
ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fallu
vivre
tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce re
136
are en géraniums, et il faut bien la regarder, la
vivre
un moment. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément mina
137
plaisirs ! Il s’agirait plutôt du seul plaisir de
vivre
. Que demander à un milieu social ? Qu’il vous laisse la franchise du
138
ulle gêne d’aucune sorte. Le confort véritable de
vivre
, comment le concevoir ailleurs qu’au sein d’une nature qui, sans cess
139
ien changé à l’organisme de leur vie sociale. Ils
vivent
en paysans, de leurs produits. Ils consomment fort peu d’idéologies i
140
ouve les contes d’Hoffmann. Mais il s’agit de les
vivre
plutôt que d’en parler ; vous voyez bien que j’ai quitté cette table
141
rtaines, selon l’égarement du temps, tentèrent de
vivre
par elles-mêmes. Elles retirent les parcs qui les alliaient à la camp
142
ntensité mortelle de la vie. Car la conscience de
vivre
implique une réflexion concrète qui exalte la vie ; et dans le même t
143
s du tout le contraire du rationalisme (mais nous
vivons
sur des distinctions de manuels). Il est même étonnant de constater c
144
nier luxe, notre dernière gravité. C’était encore
vivre
sa vie. Mais ils s’achètent des Bugatti pour brûler les étapes d’un d
145
au bar assourdissant et les visages se prennent à
vivre
, dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’on aime o
146
de s’user, ne tarde pas à devenir notre raison de
vivre
. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vo
147
aine, pas tout à fait dans le ciel, là où doivent
vivre
ceux qui « chantent ». L’après-midi est immense. Nous buvons des vins
148
adisme, et ces vents vastes ; et cette passion de
vivre
« au-dessus de ses moyens » — c’est-à-dire au-dessus du Moyen — qui e
149
caractéristique du Hongrois. — « Comment peux-tu
vivre
si largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigal
150
lité. — « Ah ! répond-il, j’aimerais bien pouvoir
vivre
comme je vis ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles p
151
Bon point de vue pour déconsidérer nos raisons de
vivre
. La maladie aussi. Rien ne ressemble au voyage comme la maladie. C’e
152
plaisirs ! Il s’agirait plutôt du seul plaisir de
vivre
. Que demander à un milieu social ? Qu’il vous laisse la franchise du
153
ulle gêne d’aucune sorte. Le confort véritable de
vivre
, comment le concevoir ailleurs qu’au sein d’une nature qui, sans cess
154
changé à l’organisation de leur vie sociale. Ils
vivent
en paysans de leurs produits. Ils consomment fort peu d’idéologies im
155
mps doit vouer l’attention la plus grave — car il
vécut
dans ces marches de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’Espri
156
t durant trente années, ce pauvre corps abandonné
vivra
dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très dou
157
la petite tour de Tubingue, chez un charpentier —
vivra
très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque.
158
ccès de fièvre… L’agrément de ce monde, je l’ai
vécu
. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps, si longtemps qu’elles
159
t lointains, Je ne suis plus rien, je n’aime plus
vivre
. Il y avait encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur
160
stérieux : « …la perfection n’a pas de plainte… »
Vivait
-il encore ? Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est co
161
ois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a
vécu
dans cette ville, tout semblable à ces théologiens aux yeux voilés, a
162
déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de
vivre
! Tout redevient autour de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tou
163
la porte disparaît. Il aime sentir autour de lui
vivre
la grande maisonnée, cet espace cloisonné de murailles respectables,
164
nt de la peine à comprendre pourquoi je suis venu
vivre
dans ce bourg, chez eux justement… Comment leur confesser que je cher
165
es exultaient de clarté devant le ciel pâli. Tout
vivait
autour de moi dans une sorte d’ivresse lente et majestueuse, et bient
166
up question de la vie éternelle, et d’expériences
vécues
avec l’Ange gardien, mais c’est toujours en relations pratiques avec
167
un cordial tout indiqué en l’occurrence.) Ainsi
vivait
l’Allemagne d’hier — celle de cette province encore — dans l’intimité
168
ferme à l’imagination, cette nuit qu’il eût fallu
vivre
tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce re
169
are en géraniums, et il faut bien la regarder, la
vivre
un moment. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément mina
170
e même est-ce — aujourd’hui ? Mais oui, peut-être
vivons
-nous, ici, dans ce Paris de mars 1939, les derniers jours du bon vieu
171
une existence que nos fils appelleront douceur de
vivre
? Déjà nous éprouvons que le monde a glissé dans une ère étrange et b
172
vec des chars les dons de l’âme et les raisons de
vivre
dont on manque. Qu’ils fassent dix fois le tour du monde ! Ils ne ren
173
du deuxième au trentième étage du River Club, où
vivent
des milliardaires et des acteurs. Et tout près, ces jardins suspendus
174
ment que l’Amérique est si bien ? Vous préférez y
vivre
? Vous reniez l’Europe ? » Mais je ne sais pas du tout si l’Amérique
175
soin de réformer le prochain… Est-ce que ceux qui
vivent
sous ce toit sont tellement sûrs de leur affaire ? 19. La première
176
enantes, où je reconnais bientôt ce que j’ai déjà
vécu
? Certes, dans les deux cas, c’est moi que je découvre, puisqu’il s’a
177
lu respect. Au-delà de l’exemple vivant du destin
vécu
de mon père, qu’irais-je encore chercher dans le passé ? Si j’y suis
178
ge qui ne peut gêner personne ! Pourquoi ceux qui
vivent
pour l’avenir et dans les voies de l’ambition jalouseraient-ils ceux
179
même de la tension des contraintes morales, dont
vécut
le roman victorien. Faut-il penser que cette culture fut trop mêlée,
180
parlera des forêts ? Pour ma part, j’ai trop peu
vécu
sous les sapins, dans les vallées du Jura. J’y suis né, certes, mais
181
le grand succès qu’ils méritaient. Les Allemands
vivent
« la crise » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne toutes leur
182
ir de la Pauvreté évangélique, et bientôt ne plus
vivre
que sur les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu, et gr
183
ens l’homme veut donner à sa vie, comment il doit
vivre
pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’opposen
184
donner à sa vie, comment il doit vivre pour mieux
vivre
. Mais alors, en quoi les deux conceptions s’opposent-elles si radica
185
qui juge la vie. Chez les humanistes, volonté de
vivre
par eux-mêmes, de vivre à tout prix, le plus possible, comme si la vi
186
es humanistes, volonté de vivre par eux-mêmes, de
vivre
à tout prix, le plus possible, comme si la vie était le bien absolu.
187
nom qu’il leur donne ; — il y trouve sa raison de
vivre
, c’est-à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu. Le suc
188
t d’enlever à l’homme toute raison personnelle de
vivre
? Le succès de l’homme abandonné à ses calculs serait-il, en définiti
189
chose publique empêche de communiquer, empêche de
vivre
, empêche de respirer, et qu’alors, reniant sa fin, elle ne sert plus
190
J’aurais pu faire l’économie du reste. Mais nous
vivons
dans une époque impatiente : il faut tout expliquer. J’indiquerai don
191
s cette sentence la justification de son refus de
vivre
. Mais il existe une sagesse qui semble bien n’être pas affectée de la
192
assurerons en même temps aux hommes une raison de
vivre
que les systèmes régnants sont en train de leur ôter. ⁂ Nous avons ai
193
c 10. 36/37), — le prochain de ces misérables qui
vivent
au milieu des brigands, victimes et complices. On reconnaît ici le cr
194
e ou religieuse qu’on voudrait. Mais l’individu a
vécu
, nous dit-on… Il faut craindre la mort des mythes : elle n’est jamais
195
n je à un tu. Mais on ne peut le comprendre et le
vivre
, dans son paradoxe profond, que si l’on se réfère au rapport primitif
196
s se vident ; les jeunes gens n’ont plus goût à y
vivre
. Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiév
197
flétrie avec grandiloquence par des journaux qui
vivent
de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’on nous par
198
ce à l’égard du voisin, une façon plus commode de
vivre
en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être u
199
volutionnaire (février 1934)g L’époque où nous
vivons
cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissance, ou l’ordre,
200
mort de l’homme parce qu’il ne sait plus la faire
vivre
. L’homme se défend brutalement, et plus il se défend, plus il impose
201
nuit ». — « Des livres comme celui-là, ça aide à
vivre
! » Tout le charme profond de Selma Lagerlöf revit dans ces peintures
202
gt figures qui mériteraient d’être citées, et qui
vivent
dans la mémoire avec leurs gestes lents et leurs passions étranges. A
203
’un deinde. Que demander aux hommes, sinon qu’ils
vivent
bien ! On se souvient de la noble réponse de ce proscrit de la Révolu
204
ur en France ce qu’il avait fait en exil : « J’ai
vécu
, Monsieur, c’est bien assez ! ». Ou bien le primum vivere se révèle i
205
cation. Une pensée vivante, une pensée qui aide à
vivre
, trouve son lieu dans l’acte et nulle part ailleurs. Mais il faudrait
206
ontation générale des valeurs dont le monde croit
vivre
et des valeurs qui jugent cette vie. C’est à elle, en particulier, et
207
lles qu’elles se présentent au sein d’un ensemble
vécu
. Le grand service rendu par la phénoménologie, c’est de nous avoir dé
208
ensemble. La « totalité d’expérience et d’actions
vécues
» que Scheler étudie dans ce petit livre, c’est le phénomène que Niet
209
avité des confusions morales dans lesquelles nous
vivons
. Je ne connais pas de plus salutaire leçon pour un chrétien d’aujourd
210
léments d’une critique pénétrante de nos modes de
vivre
, je dirai plus : quelques-uns des fondements d’une éthique de l’être
211
se : que philosopher ne peut être qu’une forme de
vivre
. 44. Librairie Gallimard, collect. Les Essais. Traduit de l’allemand
212
ique des rencontres miraculeuses qu’ils ont ainsi
vécues
remplirait des volumes, et nourrit leurs entretiens. À lire certains
213
. Le pittoresque, le pathétique de l’aventure que
vivent
quotidiennement les membres des Groupes pourraient devenir pour eux u
214
c’est abstrait : encore faudrait-il se garder de
vivre
une théologie équivoque. À quoi les membres du Mouvement des Groupes
215
s pauvre habitant du quartier, et non content d’y
vivre
dans un dénuement absolu, ouvre sa chambre aux misérables sans-abris.
216
Cette primauté de la foi sur les vérités qui font
vivre
, cette solitude première devant Dieu, est-ce bien cela que revendique
217
il oublie l’autre proposition : qu’elle doit être
vécue
en avant.60 » Semble-t-il pas que le temps court plus vite depuis un
218
ouvernent les vivants, c’est que nul vivant n’ose
vivre
. Et comment vivrait-il sinon par l’appel de la Providence ? Et commen
219
nts, c’est que nul vivant n’ose vivre. Et comment
vivrait
-il sinon par l’appel de la Providence ? Et comment se rendre à l’appe
220
ence au monde. Dans ce temps de la masse, où nous
vivons
, le « solitaire devant Dieu » est aussi l’homme le plus réel, le plus
221
, il peut réellement et jusqu’au bout accepter de
vivre
hic et nunc, quand la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le pa
222
nt, le jeune bourgeois émancipé ne pourrait pas «
vivre
sa vie ». Il se sentirait prisonnier. Il en viendrait peut-être à des
223
tin qui obligeait l’Allemagne, après la guerre, à
vivre
dans un état de guerre encore plus cruel qu’auparavant, et qui en fai
224
auté comme le malheur. La communauté des gens qui
vivent
dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou. Mais la communauté des
225
un individu, c’est d’abord lui donner le moyen de
vivre
par son travail, dans un cadre qu’il connaît et qu’il accepte, dans u
226
ction des François… Bon Dieu ! parmi quels tigres
vivons
-nous… qu’une cour de Parlement se licencie ainsi contre le droit natu
227
ntre eux — ont certainement connu le désespoir de
vivre
, et c’est cela qu’ils ont voulu traduire. Mais c’est cela aussi que l
228
sion, dans un certain sens, est fort exacte. Nous
vivons
à l’époque de la plus juste pénitence des intellectuels. Ils ont si b
229
’activité de ceux qui n’en ont point, de ceux qui
vivent
dans l’ignorance des nécessités pratiques de notre ère. Situation aus
230
es de l’obscurantisme laïque, ils ont cru pouvoir
vivre
sur des mots d’ordre « progressistes » que nos enfants mettront au no
231
s se vident ; les jeunes gens n’ont plus goût à y
vivre
. Les villes se congestionnent et la jeunesse y traîne une misère fiév
232
flétrie avec grandiloquence par des journaux qui
vivent
de fonds secrets. C’est à tout cela que l’on pense lorsqu’on nous par
233
ce à l’égard du voisin, une façon plus commode de
vivre
en société. On a transporté dans l’histoire cet amour qui doit être u
234
vérité relative de l’état de mensonge dans lequel
vivait
la bourgeoisie. Ajoutons tout de suite que cette vérité relative subs
235
font les maçons, les intellectuels ne pourraient
vivre
, tandis que, sans les intellectuels, les paysans et les maçons pourra
236
M. Nizan, l’histoire nous apprend que les hommes
vivent
des inventions de l’esprit — au sens tout humain du mot —, et que, si
237
nde parmi les cheminots seraient bien en peine de
vivre
. Nous ne parlons pas, d’ailleurs, du même « esprit » lorsque nous aff
238
la preuve de toute réalité en tant que saisie et
vécue
, c’est-à-dire assumée par l’homme. Sortir du paradoxe pour s’évader d
239
forts et des ultimes défaites de notre volonté de
vivre
? Mais aussi, ce Dieu qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’e
240
ir de la Pauvreté évangélique, et bientôt ne plus
vivre
que sur les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu, et gr