1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 quelle est bâtie son œuvre. L’intéressant sera de voir ce qu’il sacrifiera, de la morale sportive ou de la morale jésuite. M
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
2 emarquable. Les œuvres de cet artiste, qu’on a pu voir à la Rose d’Or témoignaient de ces mêmes qualités : car la façon de p
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
3 e, frappe du pied et repart. Vers quels buts ? On verra plus tard. L’urgent c’est d’avancer. Et l’on atteindra peut-être ces
4 on parle de cette œuvre : je ne sais s’il faut en voir la raison dans la force de la personnalité révélée ou dans la nobless
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
5 sa défense de la poésie pure. Les beautés que j’y vois ne me seraient-elles perceptibles que par le fait d’une fortuite coïn
6 m’être parfaitement impénétrables. Je crois même voir que M. Breton serait un très curieux poète s’il ne s’efforçait de don
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Lucien Fabre, Le Tarramagnou (septembre 1925)
7 in, des articles sur Valéry, St John Perse. On le vit naguère en province liquider des stocks américains. Et ses romans, c’
8 eiller, l’entraîne au-delà du but. Le Tarramagnou voit son œuvre sabotée par des meneurs ; il tente en vain de ressaisir les
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ernest Seillière, Alexandre Vinet, historien de la pensée française (octobre 1925)
9 t-il éluder ainsi le protestantisme de Vinet ? Ne voit -il pas que rien n’est plus protestant qu’une telle attitude ? Mais ce
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
10 pées d’un brasier. Pour les causes de l’incendie, voir Dostoïevski. M. Walpole, lui, commence son roman quelques mois avant
11 commençons aujourd’hui un roman bien différent, a vu la Révolution sans romantisme, dans le détail de la vie d’une ville.
12 t sauter quelques semaines. Qu’on veuille bien ne voir autre chose dans ces « procédés », d’ailleurs assez peu choquants, qu
13 , les yeux grands ouverts dans le vide, sans rien voir . Ainsi le moujik devant le bolchévique violant sa patrie. Une effroy
14 qui le gêne. C’est l’empire. Il le renverse, pour voir . Pendant qu’il est encore ébahi du fracas, le juif survient avec une
8 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
15 cellence de la sainteté. Le peuple, encore païen, voit dans la vénération des pèlerins pour les tombes de leurs saints une f
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
16 de s’incarner, dans le héros de son roman, de se voir vivre, dans son œuvre ? C’est ici la conception même de la littératur
17 ustement de quoi se glorifient ses tenants, ils y voient la suprême liberté. Le désir se précisait en moi de commettre enfin l
18 vous, désirs, et d’être vaincu sans bataille. On voit assez à quel genre de sophismes conduit ce mouvement de l’esprit qui
19 la ne dérive-t-il pas d’une fatigue immense. Nous voyons se fausser le rythme des jours et des nuits à mesure que se développe
20 la lumière. « Il vaut mieux, dit encore Vinet, ne voir d’abord que les grands traits de sa nature, ne connaître que les gran
21 sociale des écrivains ? Peut-être. En tout cas je vois bien le mal qu’ils ont fait et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’ép
22 es suffirait à restaurer une élite, efficace. (Je vois Jean Prévost, deux ou trois de Philosophies, des Cahiers du Mois, et
10 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
23 artis, avec une passion contenue d’hommes qui ont vu , qui ont souffert, et qui ne se payent plus de mots ni d’utopies, Cle
24 t le monde dans la gaieté la plus charmante. On y vit un ouvrier en maillot rouge assis entre un banquier et un philosophe
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
25 urs, on ne lira pas sans plaisir ce livre où l’on voit un homme appeler en vain le vent du large, parmi des gens qui craigne
12 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
26 us beau soleil de printemps. Libre à qui veut d’y voir un symbole. On ne saurait exagérer l’importance des conditions météor
27 ne pièce inexistante. Enfin le dernier soir, l’on vit apparaître un fakir… Il y eut aussi une assemblée délibérative en ple
13 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
28 curieuse : je me sentis nu, tout le monde devait voir en moi une tare que j’étais seul à ignorer, était-ce ma fatigue seule
14 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
29 cela sente un peu l’étable ? L’étonnant, c’est de voir à quel point Montherlant reste poète jusque dans la description la pl
30 elques secondes encore elle cligna des yeux et on vit sa respiration. Puis ses pattes se tendirent peu à peu, comme un corp
31 ui que nous donnons ? » ⁂ Il est impossible de ne voir dans les Bestiaires qu’une évocation de l’Espagne et du génie taurin.
15 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
32 irréductible pour le vrai ». Ce qui lui permet de voir profond dans cet islam qu’il qualifie de « religion du fil de l’eau »
16 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
33 arantie des sentiments », où l’on est en droit de voir le germe d’un moralisme nouveau qui se fonderait solidement sur les d
17 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
34 t plus encore que dans les œuvres précédentes, on voit beaucoup moins l’œuvre d’art que l’auteur ; dans ce portrait de Month
18 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
35 ngueur dont on ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons la ville debout dans ses lumières. Architectures ! langage des dieux,
36 s cette agitation aimable et monotone nous allons voir courir l’arabesque des sentiments et le mouvement perpétuel de l’amou
19 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
37 e petit livre si dense, si inquiétant. Le Chinois voit dans l’Europe « une barbarie attentivement ordonnée, où l’idée de la
20 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
38 Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)b Nous voyons un mythe prendre corps parmi les ruines de ce temps. Il fallait bien
39 ersonnage de tableau se mettre à décrire ce qu’il voit autour de lui — et l’étonnement indigné du spectateur. Pour parler av
40 tiques d’abord de s’indigner. Aujourd’hui, on les voit assez enchantés de l’affaire : « Gratuit ! », déclarent-ils chaque fo
41 ond de l’âme humaine ? Que si l’on s’étonne de me voir donner ici la préférence à l’acte volontaire, ou mieux : intéressé, t
42 y chercher quelque raison de vivre, il voulait se voir le plus purement (« cette curiosité donnée comme raison d’une perpétu
43 effort pour créer son âme telle qu’elle est ». Il voyait dans cet effort sur soi le gage d’un enrichissement, d’une consolidat
44 ngleries verbales. Regards au-dessus de l’amour ! Voir l’heure à la pendule pendant l’étreinte d’un adieu et calculer rapide
21 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
45 ouveau. J’ai nommé Rousseau, Nerval Musset : mais voyez un Rousseau sans tendresse, un Nerval sans pudeur, un Musset ivre non
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
46 e surnom de Bin-Bin. Urbain ouvrit les yeux et ne vit rien. On rappelle que les étoiles s’étaient décrochées de leur poste
23 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
47 s », écrit Madame de Maintenon. Mais bientôt l’on voit la France se dépeupler ; des industries sont presque anéanties ; les
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
48 rs cela n’en vaut plus la peine. (Veuillez ne pas voir dans cette phrase quelque allusion de mauvais goût.) Je vous ai renco
49 z en moi, à certain désagrément que j’eus de vous voir si entourée… D’autres fois… je n’ai plus le courage de les dire. Enfi
50 banal, votre sourire répondant au mien, comme on voit au dénouement des films populaires et sur des cartes postales illustr
51 , je ne pouvais pas monter. Je finissais par vous voir partout. Chaque visage de femme révélait soudain un trait de votre vi
52 tobus de luxe s’était arrêté tout près de moi. Je vis un visage à l’intérieur se pencher vers la vitre… Je montai. Il n’y a
53 aute voix, par bribes de phrases incohérentes. Je voyais avec une sombre joie les employés et les voyageurs s’inquiéter. Bient
25 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
54 fum.   (Tout de même, Cocteau est un poète : j’en verrais une preuve, pour mon compte, dans le fait que je ne sais parler de lu
26 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Ô toi que j’eusse aimée… (mars 1927)
55 bijoux sont taillés comme ceux de Giraudoux, j’y vois un signe charmant d’amitié de l’aîné au plus jeune, lequel envoie l’u
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
56 out chaud ». Affreux. Aussi : « Elle mourut. » On voit que cette bande est antérieure à l’époque du long baiser de conclusio
57 ins, complets variés, ça fait toujours plaisir de voir des gens bien habillés. » Soudain éclate Entr’acte (1925). « Une étud
58 rsuivant le corbillard. Aspects du paysage urbain vu par les poursuivants, arbres au ciel renversé, maisons obliques, mont
59 ines théories sur le rêve, le peuple, qui n’a pas vu ces dessous mais accueille le résultat avec la naïveté qu’il faut, ap
60 de vitesse les prodiges que déclenche René Clair, verrons -nous, pris par surprise dans l’exploration ivre d’un projecteur, des
28 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
61 e certitude trop vite atteinte, où sa jeunesse ne verrait qu’une abdication. Il décrit la « génération nouvelle » avec une inte
29 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
62 it seules contagieuses. Comment, en effet, ne pas voir la part de littérature que renferme cette œuvre, et qui fait, en dépi
63 brin janséniste chez ce poète. Aujourd’hui, je le verrais plutôt comme un Musset10 plus véritablement désespéré. Un Musset moin
64 plus vive. Mais décidément nous sommes débordés, voyez vous-même, pas moyen de causer aujourd’hui… Quoi ?… Bon, bon, c’est e
65 rer de cette manie française, la politique, et ne voyez -vous pas que c’est faire le jeu de vos ennemis de discuter avec eux d
66 . C’était un vice, la révolution-vice. Mais on ne vit , on ne meurt que de vices. ⁂ Ici le lecteur se rassure. « Il s’y ret
67 ourné, on pensait bien, ah ! cette jeunesse, mais voyons des affaires plus sérieuses. Et tout est dit. Ah ! c’est vrai, il all
30 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
68 e profils jusqu’au soleil toujours de face. Il ne vit plus que la foule des yeux bleus, son éblouissement. Soudain la voici
69 our tendre paraissait sous l’égide de la mort. Il vit des fleurs de son enfance, une églantine, quelques roses, un sourire
31 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
70 sorte enfin et se mette à graver les scènes qu’il voit dans la petite cité ouvrière, et c’est merveille de constater combien
71 our qui la peinture consiste à habiller une idée. Voyez son portrait de Meili : il ne prend pas le sujet par l’intérieur, mai
72 u la palpe, la presse, la réduit à la forme qu’il voit . Il y a de la sensualité dans l’écrasement de ses couleurs, une sensu
73 pourrait pas se tromper plus. ⁂ À vrai dire j’en vois peu parmi les jeunes qui vouent tout leur amour à la peinture pure. J
74 yeux de Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient plus loin qu’on ne croit, mais il a toujours l’air de songer à la Hol
75 e complicité de sentiments ou d’état d’âme. Je ne verrais guère que Louis de Meuron, parmi ses aînés, dont on le puisse rapproc
76 us encore chez un Aurèle Barraud. Il suffit de le voir peint par lui-même pour s’en assurer. La tête large, aux yeux clairs
77 tte revue entretenait récemment ses lecteurs. 8. Voir sur cet artiste neuchâtelois, de son vrai nom Ch. E. Jeanneret, un ar
32 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
78 … Qu’ils m’oublient, qu’ils me méprisent ! Je les vois régner. Je salue leur Loi. » Le récit grassement pittoresque dans la
33 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
79 u malheur ? Le sujet profond de ce roman, où l’on voit comment Pierre en vient à sacrifier Diane, son apaisement, pour Arthu
80 Pierre ou de Diane, les gestes d’Arthur, le roman vit et nous touche par la force de ce tourment ou de ce sauvage égoïsme ;
81 t et mesquin de certain milieu bourgeois, et l’on voit bien que l’auteur n’est pas encore détaché de la matière pour en tire
34 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
82 resser la parole après un silence vertigineux. Il vit mon sourire et pleura. Alors une rage s’empara de mon corps tout enti
83 ions ensemble dans une chambre d’hôtel où l’on ne voyait d’abord qu’un bouquet transfiguré par la lumière et que reflétaient d
84 des soleils sur les parois claires. Du balcon, on voyait la mer, des bateaux, des nuages, une avenue et ses autos rouges, tout
85 s beaux vols… » Dès lors, je vécus, comme vous me voyez vivre encore, dans un état de sincérité perpétuelle envers tous mes é
86 tiquer les modalités de ma vengeance. Veuillez ne voir dans la confusion où je parais être engagé, du plan moral avec l’écon
87 , contre-épreuves, variantes et enjolivures où je vois le véritable intérêt de ma vie. C’est vous dire que seule une certain
35 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
88 r je pense, à part moi : j’ai lu ça quelque part. Voyez ma franchise. Un peu grosse, n’est-ce pas ? D’autres prennent soin qu
89 ble et ne se baignent que dans des bénitiers : on voit trop qu’ils trouvent ça pittoresque. Et le plaisir d’être nu devant u
90 salutaire, c’est refus de limiter le mal. Je vous vois envahi par des démons que vous prétendez m’interdire de nommer. Mais
91 venu de passer sous silence. C’est assez drôle de voir le malaise des chers confrères. Ils ne pardonnent pas à ce toréador s
92 ières de tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent y voir que révoltes contre leurs morales, ou menaces pour leurs instables ce
93 t leurs bureaucratiques sécurités. Pourtant, vous voyez bien que votre attitude méprisante pour la littérature vous ferait bi
94 stoire, une autre très belle histoire ». (Et vous verriez à quoi cela peut servir, une citation.) Mais non, cher ami, voici qu’
95 15. Variante : des puissances d’action. 16. J’en vois certains qui arrangent leur vie de telle sorte que leurs mémoires ser
36 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les derniers jours (juillet 1927)
96 place, que ces quelques phrases de Drieu : « On voit déjà éclater dans les singuliers mouvements de sympathie qu’a provoqu
37 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
97 nous en réjouir. On s’est beaucoup étonné de nous voir « si différents » de nos aînés. Nous avons l’énorme candeur de trouve
38 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
98 qu’on en découvre chez certaines femmes et l’on y voit une préciosité sentimentale qui touche à la névrose ou bien simplemen
99 que tout la poésie, écrit Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je compris que cet univers dont je rêvais n’était pas un objet
39 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
100 is il a des façons parfois bien désobligeantes de voir juste. Et quand son bonhomme se plaint de ce que son œuvre lui appara
40 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
101 tement vers la mienne et s’assit sans paraître me voir . Une grande figure aux joues mates, aux yeux clairs. Il déplia le jou
102 paroles peignaient des tableaux mouvants où je me voyais figurer comme une sorte de « personnage aux dés ». Ce furent d’abord
103 « Destin, s’écria-t-il, tu pourrais me remercier. Vois quels chemins de perdition j’ouvre sans cesse à ta course aveugle ; t
104 rd de fumée, et la musique noyait mes pensées. Je vis qu’une femme était assise à notre table, en robe rouge, et très fardé
41 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
105 dit Ferrero. Le bon peuple s’extasie. Il ne peut voir la duperie : ce jeu du chat et de la souris ; si Ford relâche les ouv
106 machines Ford simplement comme des machines. J’y vois la réalisation concrète d’une théorie qui tend à faire de ce monde un
107 he, pourtant plus que probable, par crainte de se voir obligé à la révision des valeurs, la plus difficile et la plus grave 
108 vent encore quelque chose de la vie profonde, qui voient encore des vérités invisibles, qui gardent, par quelle grâce ? un peu
42 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
109 êtres véritables. Nous nous rencontrons. Vous me voyez parce que vous comprenez certaines choses par votre souffrance… Mais
110 Cela vexe les Viennois, me dit-il, parce qu’ils y voient une façon de me moquer de leurs petits chiens musclés… Je n’en suis p
111 est en décadence quand je la regarde s’amuser. Je vois se perdre ce sens des correspondances secrètes et spontanées du plais
112 ne foire éclatante de faux luxe. La misère est de voir ici des femmes aussi ravissantes que celle-là qui danse en robe mauve
113 odes s’appellent par le simple jeu des images, se voient par transparence au travers de l’autre. Il dit : « Pour celui qui sai
114 ailleurs endormi. En passant par la Freyung, nous vîmes un palais aux fenêtres illuminées. Des autos attendaient devant le po
43 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
115 s, divertissant et spirituel. Pourquoi ne veut-on voir en Jules Verne qu’un précurseur ? Jules Verne est un créateur, dont l
116 e fut poète avant tout — et ce livre le fera bien voir aux sceptiques. Il a aimé la science parce qu’elle ouvre des perspect
117 nt soumis la science à la poésie. Et l’on ne veut voir que jolis livres d’étrennes dans les œuvres du plus grand créateur de
44 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
118 coups d’exemples qui méritent de l’être. Et l’on voit bien ici qu’Aragon dépasse ces surréalistes, ces orthodoxes de l’absu
45 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
119 la politique. Or ces ennemis de toute littérature voient leurs avances dédaignées par les communistes, gens d’action à jugemen
46 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
120 n 1925 nous place au nœud du monde moderne : on y voit s’affronter en quelques hommes d’action les forces caractéristiques d
47 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
121 e ; et par ailleurs ce livre sait bien le laisser voir . La qualité de l’illusion dont se nourrit Louis II n’est ni aussi pur
48 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
122 préciser à l’excès dans le caractère. Daniel-Rops voit bien que l’épithète de mythomane n’épuise pas une question dont l’imp
123 ue. Il y a dans ce culte de la mythomanie qu’on a vu sévir parmi certains milieux d’avant-garde une confusion assez tragiq
49 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
124 ’en pas finir. Quand il est très fatigué, il veut voir encore cette fatigue dans son regard : appuyé sur lui-même il se perd
125 es. Le sommeil l’en délivre. Au matin il court se voir  : il est laid. Lâchement il se prend en pitié. Ces séances lui font d
126 e à Stéphane sa tête, son portrait en pied. Il se voit dans l’acte de se raser, de se baigner ; son image descend en face de
127 e sorte d’angoisse qu’il la recherche. Il veut se voir tel qu’il est parmi les autres. Mais s’il lui arrive de prendre son i
128 arence, qu’il doute de sa réalité. Le mystère de voir ses yeux l’épouvante. Il y cherche une révélation et n’y trouve que l
129 ’on dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi pour se voir  ? Il y a dans l’homme moderne un besoin de vérifier qui n’est plus l
130  Il faudrait briser tous les miroirs. Alors tu te verrais en vérité. Peut-être te reconnaîtrais-tu sous un autre visage. Car ou
50 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
131 a vie d’un homme de lettres. En réalité, on ne le voit pas encore apparaître sous cet aspect dans ces deux premiers tomes, o
51 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). « Belles-Lettres, c’est la clé des champs… » (janvier 1929)
132 ute foi ne connaîtront pas de pardon. Car ils ont vu , et s’ils n’ont pas cru, c’est qu’ils sont foncièrement mauvais.) 6.
52 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
133 vous en donner la sensation : ce que vous pourrez voir durant le reste de votre séjour ne fera que confirmer cette première
134 ngroises féminines suffit à votre bonheur et vous voyez bien que Mme Varshany est une grande artiste. Vous vous êtes levé, co
53 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Saisir (juin 1929)
135 ité les choses dont elle s’est dégagée et qu’elle voit dans une autre lumière : « Tout semblait vivre au fond d’un insistant
54 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
136 l’île n’existait pas, en face, ni les maisons. Il voyait des prairies et des collines basses, de l’autre côté de l’eau jaune e
137 s et les contreforts de l’Église du Chapitre : je vois s’y engager chaque jour le fou au profil de vieille femme qui promène
55 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
138 e « poétique » français… Mais non, nous préférons voir ici l’un de ces signes qui de toutes parts annoncent une rentrée de l
139 son mépris pour la révélation évangélique. Je ne vois là que l’indice d’une confusion bien française, hélas. ba. « André
56 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
140 vement sa terne existence. Je l’ai subi ; l’on va voir comment. De pareils souvenirs légitiment toutes les haines. Je serai
141 politique. Je me contente de vitupérer ce que je vois , qui est laid. Quand la soupe est brûlée, on la renvoie, même si l’on
57 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
142 et les font indûment participer de la même grâce. Voyez Péguy, quand il essaie de nous faire croire qu’« il n’y a rien au-des
143 miracles de la science appliquée. On nous faisait voir tout au long de notre histoire le Progrès constant de l’humanité vers
58 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
144 nce d’appartenir à une élite responsable, cela se voit de loin. Il faut dire que ce ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils mép
145 ant je ne veux que décrire l’école telle qu’on la voit . Après les personnes, le décor. La laideur des collèges n’est pas acc
146 et matériel ? L’école publique, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la mauvaise époque » qui sont
59 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
147 te institution passionnément détestée. Vous allez voir comme il bafouillent leur « par cœur non compris ». Aux yeux de beauc
148 s de soumettre les esprits au contrôle de l’État, voyons donc, — n’avez-vous pas honte de vous faire rappeler sans cesse des v
149 se vérité que le bon sens m’eût par ailleurs fait voir  : il n’y a pas d’égalité réelle possible tant que la loi est la même
150 e vertu et de grandeur. Mais on peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a là une préméditation
151 nt manifestement à la race dangereuse de ceux qui voient avec leurs yeux. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école v
152 se « baptisent » les hommes d’avenir. Un jour on voit s’étaler en première page des illustrés la face épanouie quoique éner
153 issement de la race. D’autre part, il est aisé de voir que tous ces principes dérivent nécessairement du fait que l’école es
60 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
154 pourrait bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraînerait, dans une ruine d’où renaîtrait peut-êt
155 . 7. Ou des appareils qui en tiennent lieu. 8. Voir à l’appendice le sens que je donne à ce mot.
61 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
156 oir bien ne point trop faire la bête, sinon je me verrai contraint de lui expliquer un certain nombre de vérités tellement évi
157 oir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la fin du cahier. 11. Est-il besoin de déclarer formellemen
62 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
158 ntérêts politiques. C’était là, nous venons de le voir , son unique moyen de parvenir. Elle participe donc sur une vaste éche
159 des « lumières », et qui pourtant s’indignent de voir la morale actuelle s’attaquer, voyez-vous ça, à la famille, « cette c
160 ’indignent de voir la morale actuelle s’attaquer, voyez -vous ça, à la famille, « cette cellule sociale ». Et je les traite de
63 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
161 peut manquer d’inventer. Je ne puis m’empêcher de voir une intention providentielle dans cet amour de la destruction et de l
162 développée au xviiie dans l’aristocratie qui n’y voyait qu’un jeu. Durant tout le xixe elle est descendue dans la bourgeoisi
163 s, on triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir demander à un sujet de Louis XIV ce qu’il concevait à la place de la
64 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
164 un amour) et qui s’y consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine stupidement rassurée que vous vous dites : c’est tout à
165 ent parce qu’il le connaît mieux qu’eux qu’il y a vu des fissures et des possibilités nouvelles. Tenir compte du réel ne s
166 ation romantique suppose l’existence. Que faire ? Voir et penser juste d’abord. Simplement. Ensuite, soutenir cette opinion 
167 ir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de même pas une classe de gamins répétant la syllabe sacrée Aûm
168 phiées que devrait s’employer l’école. Nous avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne crois pas qu’il soit b
169 tion privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera sans vous. Déjà revient le temps des mages : ils c
65 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
170 vement sa terne existence. Je l’ai subi ; l’on va voir comment. De pareils souvenirs légitiment toutes les haines. Je serai
171 politique. Je me contente de vitupérer ce que je vois , qui est laid. Quand la soupe est brûlée, on la renvoie, même si l’on
66 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
172 et les font indûment participer de la même grâce. Voyez Péguy, quand il essaie de nous faire croire qu’ « il n’y a rien au-de
173 miracles de la science appliquée. On nous faisait voir tout au long de notre histoire le Progrès constant de l’humanité vers
67 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
174 nce d’appartenir à une élite responsable, cela se voit de loin. Il faut dire que ce ridicule n’échappe pas à ceux qu’ils mép
175 ant je ne veux que décrire l’école telle qu’on la voit . Après les personnes, le décor. La laideur des « collèges » n’est pas
176 et matériel ? L’école publique, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments « de la mauvaise époque » qui sont
68 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
177 te institution passionnément détestée. Vous allez voir comment ils bafouillent leur « par cœur non compris ». Aux yeux de be
178 s de soumettre les esprits au contrôle de l’État, voyons donc, — n’avez-vous pas honte de vous faire rappeler sans cesse des v
179 se vérité que le bon sens m’eût par ailleurs fait voir  : il n’y a pas d’égalité réelle possible tant que la loi est la même
180 e vertu et de grandeur. Mais on peut s’étonner de voir qu’il n’est que ridicule et mesquinerie. Il y a là une préméditation
181 nt manifestement à la race dangereuse de ceux qui voient avec leurs yeux d’élèves. Le bon élève est aussi l’élève discipliné.
182 se « baptisent » les hommes d’avenir. Un jour on voit s’étaler en première page des illustrés la face épanouie quoique éner
183 dissement du peuple. D’autre part, il est aisé de voir que tous ces principes dérivent nécessairement du fait que l’école es
69 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
184 pourrait bien un jour l’atteindre au cœur, et je vois tout ce que cela entraînerait, dans une ruine d’où renaîtrait peut-êt
185 . 7. Ou des appareils qui en tiennent lieu. 8. Voir à l’appendice le sens que je donne à ce mot, p. 57.
70 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
186 oir bien ne point trop faire la bête, sinon je me verrai contraint de lui expliquer un certain nombre de vérités tellement évi
187 oir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la fin du livre, p. 65. 11. Est-il besoin de déclarer forme
71 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
188 ntérêts politiques. C’était là, nous venons de le voir , son unique moyen de parvenir. Elle participe donc sur une vaste éche
189 s des « lumières » et qui pourtant s’indignent de voir la morale actuelle s’attaquer, voyez-vous ça, à la famille, « cette c
190 ’indignent de voir la morale actuelle s’attaquer, voyez -vous ça, à la famille, « cette cellule sociale ». Et je les traite de
72 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
191 t manquer de s’inventer. Je ne puis m’empêcher de voir une intention providentielle dans cet amour de la destruction et de l
192 développée au xviiie dans l’aristocratie qui n’y voyait qu’un jeu. Durant tout le xixe elle est descendue dans la bourgeoisi
193 s, on triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir demander à un sujet de Louis XIV ce qu’il concevait à la place de la
73 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
194 un amour) et qui s’y consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine stupidement rassurée que vous vous dites : c’est tout à
195 ent parce qu’il le connaît mieux qu’eux qu’il y a vu des fissures et des possibilités nouvelles. Tenir compte du réel ne s
196 ation romantique suppose l’existence. Que faire ? Voir et penser juste d’abord. Simplement. Ensuite, soutenir cette opinion 
197 ir se défendre : on se moque. On me dit : vous ne voyez tout de même pas une classe de gamins répétant la syllabe sacrée Aûm
198 phiées que devrait s’employer l’école. Nous avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne crois pas qu’il soit b
199 tion privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera sans vous. Déjà revient le temps des mages : ils c
74 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
200 té du lac de Neuchâtel. Mlle Kikou Yamata a su le voir aussi « gris et ardent sous le soleil caché », ou bien, en un printem
201 de novembre des chamois ». On s’émerveille de le voir , dans sa main rapide et minutieuse, décrire la vallée du jeune Rhin o
75 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
202 iennes quand je te regardais trop profond pour te voir  ? Maintenant je suis seul à redescendre au jour dans l’aube sans refu
76 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
203 se livrèrent à ce petit jeu avant d’écrire —, que voyons -nous en effet ? Une grande nuée de romanciers à peine plus réels que
204 uestions qui dépassent un certain plan. C’est mal vu . » Ou si on les pose, ajouterai-je, c’est pour les résoudre aussitôt
205 . Ils ne sont pas obscurs, ils sont arborescents. Voyez Bertram, Gundolf, Rudolf Kassner… En France, hélas ! une logique verb
206 . Romancer la vie de ces excessifs est assez bien vu  ; mais tenter de leur opposer un effort digne de ce qu’ils furent… Ce
207 ême la grandeur d’un Ramuz, dont Beausire ne veut voir que le maniérisme, non la substance. p. « Au sujet “d’un certain esp
77 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
208 ute aux lisières odorantes d’une terrasse où nous voyons Charles-Albert Cingria, transfiguré par un souffle épique, en train d
209 l s’agit de les vivre plutôt que d’en parler vous voyez bien que j’ai quitté cette table écroulée, dans la fumée et les évoca
78 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
210 itudes individuelles, en dehors de quoi je ne lui vois pas de signification générale. Certains fantômes m’apparaissent quand
211 de leur esprit ou de celui des autres. Nous avons vu des amateurs de pittoresque essayer, au hasard, des incantations tout
212 espond à une certaine sécheresse d’âme. Car on ne voit que ce qu’on mérite. — Les plus beaux fantômes, et les plus réels, ce
213 sont les anges. Mais ceux-là seuls parmi nous les verront , dont l’esprit parviendra par sa puissance d’adoration, à se créer un
79 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
214 trompés. M. Gide déclarait naguère qu’il fallait voir en Lautréamont « le maître des écluses pour la littérature de demain 
80 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
215 lier pour ce château sur la rive, ils en ont tant vu  ! Ils aiment mieux me faire honte de mon visage gris ; leurs yeux stu
216 es poètes essaient de décrire sans l’avoir jamais vu , et dont nous savons seulement que tout y a son écho le plus pur. Le
217 e je recherche le chemin du Rozsadomb. « Vous n’y verrez , m’avait-on dit, qu’une paire de babouches dans une mosquée vide que
218 n’a plus l’idée de visiter. » Mais comment ne pas voir qu’un lieu qui porte un nom pareil est par là même extraordinaire. Ce
219 nus habentes qui me ressemblent. Au risque de les voir trépigner, je continuerai à chercher mon bien de midi à quatorze heur
220 nt le plus simple consiste à traduire ce que l’on voit . Cette banque à la façade violette, or et bleue, aux grandes lignes v
221 nte. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons , au milieu de la salle, un arbre de Noël aux amples branches rayonnan
222 . Je vais feindre de prendre au sérieux ce que je vois . Ruse connue : c’est l’histoire du mot que vous avez sous la langue ;
223 quel décor à rêver le cortège d’un sacre ! J’y ai vu défiler la Chambre des Magnats, le jour de l’élection d’un des quatre
224 s, à Freudenau, lors du Derby viennois, je les ai vus portant cylindre gris à la terrasse du Jockey-Club. Maintenant dans l
225 jourd’hui le chef de file. Des amis m’emmènent le voir à Esztergóm, où il passe ses étés. Esztergóm est la plus vieille capi
226 s boisées entourées d’une large galerie d’où l’on voit le Danube gris-jaune, brillant, sans rides, la petite ville juste au-
81 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
227 e ; mythe païen, mais il est bien troublant de le voir se mêler, dans la troisième version de ce drame, à des symboles nette
228 sée. « Insensé, — penses-tu de figure en figure — voir l’âme ? — Tu iras dans les flammes. » Quant aux documents sur la foli
82 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
229 ignement en nous-mêmes. À l’entrée d’un tunnel tu vois que la veilleuse brûle toujours — et moi, parmi les reflets fuyants d
230 nse, ils incarnent l’allégresse rythmique. Je les vois frapper le sol du talon en levant un bras, la main à la nuque ; frapp
231 ière mes paupières, dans ce désordre lumineux, le verrai -je naître à mon désir ? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête, Sans
232 ication. Je ne sais ce que disent les paroles. Je vois des chevauchées sous le soleil, des campements nocturnes où le souven
233 une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des couples qui savent être à la fois cocasses et fades. En Italie… M
234 on instabilité rythmique. (Trop souvent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La plaine hongroise n’est pas monotone, p
235 répond-il, j’aimerais bien pouvoir vivre comme je vis  ! » Voici les cigognes, dont Andersen assure qu’elles parlent en égyp
236 aussi l’autre « Rome protestante ». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son quartier universitaire tout rajeun
237 me un pan de la nuit fuyante, un songe où j’ai dû voir l’objet pour la première fois — ou bien était-ce un être ? 17. Ins
238 aiment à cent à l’heure. Par-dessous le store, je voyais la Lune faire des bonds courts sur la plaine inondée de nuit. J’essay
239 s titres en étaient de Sénèque ou de Swift, et je voyais très bien ce qu’en eussent tiré Sterne ou Goethe, mais, semblable à G
240 aune, ne sachant plus en quel endroit du temps tu vis , — c’en est fait, toutes choses ont revêtu cet air inaccoutumé qui si
241 faut voyager pour découvrir ce sens ! — Qu’as-tu vu que tu n’étais prêt à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! La vie
242 rir ce sens ! — Qu’as-tu vu que tu n’étais prêt à voir  ? — Mais il fallait aller le voir ! La vie est presque partout la mêm
243 n’étais prêt à voir ? — Mais il fallait aller le voir  ! La vie est presque partout la même… — Mais en voyage on la regarde
244 de voyage ? Cela va paraître improbable. On a dû voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’œil est implacable… Pas d
245 ment qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de la voir , apparaît la « Loge » invisible. J’attends, j’appelle quelqu’un qui v
246 et deviendrait plus probable ? Ou bien n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de mes rêves, ma Hongrie intérieure ? Il e
247 dont tout le monde se réclame et dont personne ne vit … Et certes un tel amour est un amour mineur. Mais qui saura jamais la
248 ce que tu sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir , ce serait mourir dans la totalité du monde, effacer ta dernière diff
249 onde, effacer ta dernière différence, — car on ne voit que ce qui est de soi-même, et conscient… C’est à cause d’un pari peu
250 iments indéfinis, à cause de ce pari dont tu n’as vu l’enjeu qu’un seul instant — nos rêves sont instantanés — que tu es p
83 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
251 les philosophes demeurent tout intimidés. Et nous vîmes le matérialisme mener son morne triomphe. Certes, la plupart de nos p
252 isme sera de nous dégager des fatalités dont nous voyons l’empire s’étendre dans tous les domaines de notre existence, inclina
253 fatalité qui est le signe du monde matériel. Je vois l’humanisme nouveau sous l’aspect d’une culture des facultés mystique
254 pas de l’existence la poésie, ce sens du Réel. Je vois se composer en cette méthode — peut-être séculairement — ce que la « 
255 doute… Mais tout commence par des rêves. Et je ne vois rien d’autre. Quoi qu’il en soit d’ailleurs du contenu d’un nouvel hu
256 nhumains : ils nous menacent et nous empêchent de voir encore le surhumain. Être véritablement homme, c’est avoir accès au d
84 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
257 me qu’elle combat avec raison ? D’ailleurs, si je vois bien que le propos de M. Nizan n’est pas de nous rendre le goût de ce
258 scriptible et sec ». Mais est-il bien légitime de voir dans un tel « résidu » l’essence de l’Europe, — « son état de pureté
259 s édifiant encore : l’auteur rentrant à Marseille voit de loin le château d’If et N.-D. de la Garde : « J’étais servi — s’éc
260 istorique de l’autre. La preuve, je m’amuse à la voir dans le fait que le pamphlet de M. Nizan, communiste, est encore plus
85 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
261 ormés nous mettaient naguère en garde. Keyserling voit la cause du développement exagéré de la technique dans le fait qu’auj
86 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
262 nécessairement douloureuses. Certains, peut-être, verront -là une condamnation des passions humaines, et comme la morale du roma
263 loi divine et humaine, et c’est ici que l’on peut voir sa profonde ressemblance avec les Affinités électives de Goethe. Aucu
264 ane « de naissance », a donc épousé un Italien et vit dans un milieu catholique qui n’exerce, dit-elle, aucune pression sur
265 qu’à l’unité. Il est d’autant plus regrettable de voir Baring se départir ici de la sagesse qu’il montre ailleurs, grossir l
87 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
266 id. La glace est proche, la solitude énorme, mais voyez avec quelle tranquillité tout repose dans la lumière… » Vous avez rec
88 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
267 meneurs écrive un livre pour nous dire comment il voit le peuple, comment il l’aime, et quel est le secret de son autorité s
268 culable de stations. Regardant par la fenêtre, il vit d’affreux noms de gares tels que Tenman, Tamazukuri, tout à fait dans
269 endroit célèbre pour les suicides, et qu’il avait vu un jour, au théâtre, à Kobé, le drame du suicide de Akaneya et Sankat
270 mps décide de l’orientation de sa vie : Il avait vu mourir Sanuki au logement ouvrier, et il ne pensait pas que la mort d
271 s de Chanaan. Mais ce qui me frappe ici, c’est de voir le reste du chapitre consacré au récit des actes qu’immédiatement Eii
89 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
272 laquelle je suis décidé à les formuler. Si l’on y voit une regrettable désinvolture vis-à-vis d’un des écrivains les plus ju
273 Ce qu’il faut certainement déplorer, c’est de le voir utiliser des dons incomparables et une sorte subtile de loyauté à des
274 cette attitude sereinement contradictoire, où il voit l’essence de sa « réforme » et de sa nouveauté. Luther disait : « Je
275 et aviateur m’évoque la fable : « Je suis oiseau, voyez mes ailes. » Qu’il n’aille pas croire pourtant que désormais la vertu
90 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
276 s à son attente. Selon lui, c’est un « André Gide vu de Genève » qu’il nous faudrait. M. Martinet a pris pour épigraphe la
277 récisément il y aurait lieu à une manière de Loti vu de Genève. Loti appartient à ce pays de Saintonge, qui, si la force d
278 ont fait penser qu’il existe bel et bien un Loti vu de Genève, non pas sous la forme d’un ouvrage complet, mais d’un essa
91 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
279 ien au contraire, l’homme qui doit être surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut prendre mesure de lui-même, il
92 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
280 rop rapide. Il n’est pas bon qu’un conteur laisse voir la moindre ironie vis-à-vis de ses personnages ; car il risque de les
93 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
281 ent ?… Ou bien, protestants qui écrivent ? — Mais voyons d’abord les œuvres. La critique à peu près unanime a salué dans Le Sc
282 la famille qui se défait30. Mais gardons-nous de voir dans ce contraste autre chose que la vieille opposition du sacrifice
283 une véritable préméditation — où l’on n’eût voulu voir qu’une pudeur — lui fait éviter toute allusion chrétienne, au point q
284 Cette espèce de stoïcisme moral, dans lequel nous voyons se complaire beaucoup de « protestants par tradition », pourtant cach
285 ans renier le fondement de sa croyance34. Or nous voyons le moralisme se développer précisément à l’époque où la théologie de
286 d. (Féerie du Conte de ma vie d’Andersen, où l’on voit ce « poète des poètes » à la sensibilité si authentiquement évangéliq
287 sie naît du tragique et de la joie surabondante : verrons -nous quelque jour en France surgir une poésie chrétienne d’inspiratio
94 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
288 qu’on y est forcé. Pourquoi y est-on forcé ? » Je vois que cet article en vient à formuler le dilemme sociologie-métaphysiqu
289 dévisager notre condition la plus nue. « Alors on voit paraître le grand, c’est-à-dire on voit paraître l’homme dans sa gran
290  Alors on voit paraître le grand, c’est-à-dire on voit paraître l’homme dans sa grandeur, c’est-à-dire dans l’élémentaire :
291 t de tirer sur ces racines, fortement : mais il a vu qu’elles tenaient bon, qu’elles tenaient trop de terre embrassée et p
292 absence de toute complaisance à soi. Certes, j’en vois les défauts, le poncif ; ces détails par trop détaillés. Mais l’impor
293 jugement6, — un « arrêt dans une forme ». Cela se voit par l’étymologie. Aussi, par le passage à la limite : car la plus gra
294 stions simples, et réputées grossières. Peut-être voit -on mieux maintenant dans quel esprit Ramuz les pose, et que préciséme
295 e. Et c’est pourquoi le poète, Ramuz, l’homme qui vit concrètement les grands mythes et les réalise dans sa vision, cet hom
95 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
296 st guère que dans les feuilles de gauche que l’on voit encore décerner l’épithète de « puissant » à des « penseurs » comme V
297 ique, c’est-à-dire une réalisation. On veut faire voir par ces exemples qu’il ne s’agit nullement d’« applications », comme
298 pas plus de valeur que ces melons en carton qu’on voit aux étalages. Il y a plusieurs façons d’avaler. Il y a même l’oubli.
96 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
299 sme, sans tension ni grandeur : ils ne savent pas voir dans la sagesse faustienne qu’elle est surtout une défense contre le
300 émon révolté et la Magie latente ; et s’ils ne le voient pas, c’est que précisément cette défense a réussi. Par contre ils veu
301 tte défense a réussi. Par contre ils veulent bien voir la révolte chez ceux-là qui la crient, et la magie chez ceux qui vati
302  », écrit un de ses amis, vers ce temps. « Goethe vit sur un perpétuel pied de guerre et de révolte psychique ». Et lui-mêm
303 pour d’autres formes d’existence que la Nature se voit pour ainsi dire contrainte d’assigner à l’homme actif 8, l’on découvr
304 s paraît le doute, entraînant la conscience. « Je vois que mes malaises viennent de ne m’être pas figuré assez tôt que nous
305 dont il gratifie le pauvre Eckermann. Je ne puis voir dans ces façons que la distraction souveraine d’une âme tout occupée
97 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
306 chée pour la première fois Ainsi Comme on vit mal comme on vit peu de temps au seul désir tant de corps refusés
307 ière fois Ainsi Comme on vit mal comme on vit peu de temps au seul désir tant de corps refusés au seul plaisi
98 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
308 x. Il est sûrement à vos trousses aussi, j’espère voir le jour où il vous rattrapera ; mais je ne puis répondre de la manièr
309 ison devant l’insondable mystère de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde comme si Dieu
310 nts de la terre, de percevoir. » Et certes, on ne voit guère en quoi pareille conception pourrait choquer certains protestan
99 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
311 vre « humainement » que dans le monde entier nous voyons se dresser contre la stérilisante convention capitaliste, contre le m
312 l’homme contre Dieu, ce qui revient, on l’a bien vu , à dresser, contre la grandeur et l’humilité de la personne, l’orguei
313 s évident dès que nous possédons le courage de le voir et de l’assumer. Un acte de présence à la misère du siècle, une prése
314 t un acte : car pour nous désormais la Révolution vit , si nous vivons. Autour de nous tout craque et nous appelle. Sur les
100 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
315 ive, et de l’épouvantable désordre dans lequel il vit . ⁂ Contre une violence absurde, dénaturée et hypocrite, nous ne défen