1
omme dont l’âme fait des signes solennels ? » Une
voix
lente aux méandres songeurs, une simplicité qui n’est pas familière.
2
’on cherche les morts… « … Cette chose haute à la
voix
grave qu’on appelle un père dans les maisons. » Comme Valéry, ce poèt
3
cun se faisait à part soi, qu’ils incarnaient les
voix
contradictoires d’un débat que tous menaient en eux-mêmes loyalement.
4
a suite ; c’est peut-être pourquoi nous accordons
voix
dans le débat d’écrire, aux forces les plus secrètes de notre être co
5
ythme impérieux au point qu’il faut que certaines
voix
en moi taisent leur protestation, étouffées par des forces qui se lèv
6
té, seules vous nous appelez encore hors de cette
voix
de l’infini où chancellent parmi les éclairs nos premiers pas. Aragon
7
urés d’azur. Alors un juron mélodramatique, d’une
voix
torturée, hurle au pape et au diable un anathème sanglant. Louis Arag
8
vous, dubitatives barbes. Je viens d’entendre la
voix
d’un mystique. Que si l’on vient nous empêtrer de dogmes bassement in
9
quoi je ne vais pas m’empêcher de reconnaître la
voix
secrète de notre mal de vivre. Désespoir métaphysique. Je me souviens
10
rie : « À bas le clair génie français. » Alors la
voix
de Rimbardk à la cantonade : Qu’il vienne, qu’il vienne Le temps don
11
. H. Dessoulavy)… Mais déjà paraissaient dans les
Voix
(cette courageuse revue qu’il avait fondée avec J. P. Zimmermann) des
12
ement un besoin d’être aimés qui faussaient leurs
voix
pour les rendre plus touchantes. Celui-ci bat sa coulpe avec une sain
13
et menaçantes. Mais la musique est si légère, la
voix
de la jeune fille si transparente : la mort même en devient moins bru
14
itter… — C’est une chose singulière, prononce une
voix
, à côté de moi, c’est une chose singulière que le pouvoir de cette mu
15
ous refusez d’avancer ! Mais il reste à portée de
voix
du troupeau. C’est sans doute son rôle. Il le tient magnifiquement. M
16
thie qu’aucun orchestre ne vient troubler, aucune
voix
haute, aucune couleur vive. Les journaux qu’ils lisent annoncent chaq
17
a rumeur des clients, le violoncelle répond de sa
voix
profonde et passionnée, sous les roulades d’un cymbalum. Aux parois,
18
s élégants, tout de noir vêtus, belles femmes aux
voix
agréablement rauques… Sortez pour en suivre une, arrêtez-vous à ses c
19
âtre, vous n’y comprenez rien, mais le charme des
voix
hongroises féminines suffit à votre bonheur et vous voyez bien que Mm
20
ûre saveur ; une phrase naturellement grave ; une
voix
douce et virile ; et quel beau titre ! « Saisir » n’est-ce point l’ac
21
lus haute poésie. Mais dans ce siècle, où tant de
voix
l’appellent, combien sont dignes de s’attendre au don du langage sacr
22
re de venir prendre position dans un débat où les
voix
les mieux écoutées ont dit ce qu’elles avaient à dire. Et d’autre par
23
rs ! Car j’ai encore deux mots à dire. Dès qu’une
voix
s’élève pour mettre en doute l’excellence du principe de l’instructio
24
mps d’écouter la nature qui répète par toutes ses
voix
, d’un milliard de façons, que c’est absurde. Pour qu’on n’ait pas le
25
rs ! Car j’ai encore deux mots à dire. Dès qu’une
voix
s’élève pour mettre en doute l’excellence du principe de l’instructio
26
mps d’écouter la nature qui répète par toutes ses
voix
, d’un milliard de façons, que c’est absurde. Pour qu’on n’ait pas le
27
Au carrefour des cris perdus j’écoute encore une
voix
nue qui vient de dire ton nom même avec l’accent de notre amour et mo
28
fêlées et l’accompagnement dans les feuillages de
voix
fausses mais aériennes, des chansons populaires qui sont ce que je co
29
pensée forte et orientée plutôt que ces éclats de
voix
sarcastiques, émouvants comme 93, mais où certaine bêtise trouve asse
30
; ce sont les harmoniques éveillées en lui par la
voix
de Hölderlin qui ont dû l’inciter à l’acte recréateur qu’est la tradu
31
lançant vivement la tête. Quand elles parlent, la
voix
un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moires et l’on
32
et dense intitulé La Tentation de l’Occident. La
Voix
royale 9, est, croyons-nous, le récit des événements qui précédèrent
33
erre, qui était avant tout un art. La nôtre ayant
voix
au forum discute autant qu’elle n’invente ou qu’elle ne stylise. On p
34
chose qui devrait être surmonté, nous souffle une
voix
émouvante, aux résonances vraiment altières, celle-là : la voix de Ni
35
, aux résonances vraiment altières, celle-là : la
voix
de Nietzsche. ⁂ Ici, nous changeons de monde. À vrai dire, nous quitt
36
dans ses livres de philosophie. Il entendait une
voix
intérieure qui lui disait : « Si tu te mêles de ces affaires, tu ne s
37
igné du vulgaire. » Mais au même moment une autre
voix
intérieure disait : « La bonté est le sel de la vie. L’organisme soci
38
qu’il me semble entendre pour la première fois la
voix
d’un de nos aînés, interrogeant notre destin, lui poser en face des q
39
ance. L’excès verbal de Werther couvre d’abord la
voix
intérieure, la renie même bruyamment. C’est là le fait d’une âme qui
40
tinguer dans ce vertige la réelle puissance d’une
voix
volontairement assourdie. Le silence de Goethe n’est pas moins danger
41
onde nouent leur effroi je t’appelle à grande
voix
sans un son sans un écho le silence autour de toi déroule ses l
42
auront pas à s’exprimer, d’ailleurs, sinon par la
voix
de leur président, et la mimique d’un jeune aviateur, dont la mâchoir
43
érée, déchirante et délicieuse comme les secondes
voix
de Schumann. Mais la crainte me prend qu’on aille chercher en ces rem
44
et menaçantes. Mais la musique est si légère, la
voix
de la jeune fille si transparente : la mort même en devient moins bru
45
itter… — C’est une chose singulière, prononce une
voix
, à côté de moi, c’est une chose singulière que le pouvoir de cette mu
46
salon en salon ; et, plus loin que la rumeur des
voix
, orchestre du grand monde qui accorde, s’égarent parfois dans un sile
47
st alors, d’un balcon qui domine les groupes, une
voix
qui descend avec un tremblement d’étoile. Richard Strauss a levé la t
48
ais non la mélodie d’une danse, au-dessus, et des
voix
qui passent. Allées et venues dans la fête invisible qui m’environne,
49
ournoie, éclair de roses sur un seuil. C’était la
voix
de la comtesse Adélaïde, — je la connais à cet écho de joie dans mes
50
vres pour me dire une phrase à l’oreille, de leur
voix
trop naturelle, voix de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je sais
51
phrase à l’oreille, de leur voix trop naturelle,
voix
de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je sais que la nuit va s’éte
52
ne des opéras. — « Comme elle est laide, mais une
voix
à faire mal de bonheur, mais laide !… ah ! magnifique ! », dit quelqu
53
lançant vivement la tête. Quand elles parlent, la
voix
un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moires et l’on
54
lus haute poésie. Mais dans ce siècle, où tant de
voix
l’appellent, combien sont dignes de s’attendre au don du langage sacr
55
fêlées et l’accompagnement dans les feuillages de
voix
fausses mais aériennes, des chansons du Grand Duché de Bade qui sont
56
pas effrayer le gibier sensible au moindre son de
voix
humaine. (Tout cela c’était pour préparer quelque battue prochaine.)
57
érée, déchirante et délicieuse comme les secondes
voix
de Schumann. Mais la crainte me prend qu’on aille chercher en ces rem
58
salon en salon ; et, plus loin que la rumeur des
voix
, orchestre du grand monde qui accorde, s’égarent parfois dans un sile
59
st alors, d’un balcon qui domine les groupes, une
voix
qui descend avec un tremblement d’étoile. Richard Strauss a levé la t
60
ais non la mélodie d’une danse, au-dessus, et des
voix
qui passent. Allées et venues dans la fête invisible qui m’environne,
61
ournoie, éclair de roses sur un seuil. C’était la
voix
de la comtesse Adélaïde, — je la connais à cet écho de joie dans mes
62
vres pour me dire une phrase à l’oreille, de leur
voix
trop naturelle, voix de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je sais
63
phrase à l’oreille, de leur voix trop naturelle,
voix
de jour. Paroles aussitôt oubliées, mais je sais que la nuit va s’éte
64
ne des opéras. — « Comme elle est laide, mais une
voix
à faire mal de bonheur, mais laide !… ah ! magnifique ! », dit quelqu
65
lançant vivement la tête. Quand elles parlent, la
voix
un peu rauque, voluptueuse ; quand elles chantent, les moires et l’on
66
pas effrayer le gibier sensible au moindre son de
voix
humaine. (Tout cela pour préparer quelque battue prochaine.) Visiblem
67
lus haute poésie. Mais dans ce siècle, où tant de
voix
l’appellent, combien sont dignes de s’attendre au don du langage sacr
68
fêlées et l’accompagnement dans les feuillages de
voix
fausses mais aériennes, des chansons du Grand Duché de Bade qui sont
69
loire déchirante et délicieuse comme les secondes
voix
de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor au sein même de la cata
70
ment considérés ; que le Vallengin a une sorte de
voix
négative ; et enfin, que c’est aux Trois États qu’il appartient de pr
71
— L’originalité de mon père. Gide s’éclaircit la
voix
pour observer que le jeu devenait bien personnel, et proposa des bout
72
plan sans se soucier de la justice de Dieu. Et la
voix
du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jouée, t’ont d
73
tiquité : la panique de l’homme environné par les
voix
innombrables de l’univers, et son recours à la raison pour leur impos
74
anxieuse. Peut-être, s’il allait au-devant de ces
voix
, sans armes, les mains nues, au risque de sa vie, peut-être alors le
75
sible d’analyser ou de définir. On dirait que des
voix
descendent du haut des cieux…, il semble y avoir je ne sais quoi de p
76
aindre comme il sied à un homme ? Parle, élève la
voix
, parle fort, Dieu peut bien parler plus fort, lui qui dispose du tonn
77
e différence qu’au sein de partis si nombreux, sa
voix
n’aurait aucun effet… Dans la perspective que nous considérons ici, l
78
de ce bas monde tel qu’il est ! L’Église, par la
voix
de ses évêques, tentera de prouver qu’il extravague ; on proposera en
79
ard qui nous perce, et si nous sommes sourds à sa
voix
, comment étouffer le scandale de cette mort qui définit le destin de
80
bourgeois. Comment lui échapper ? N’est-il pas la
voix
même de cette Âme du monde, cet Esprit de la Forme qui se croit le Ré
81
tique. Il y a, dans Destin allemand, un timbre de
voix
métallique, une sobriété amère et courageuse, un souffle, une grandeu
82
ux que cela, une présence, une plainte juste, une
voix
d’homme. L’auteur entre dans les confidences d’une femme non mariée (
83
iscontinuer par les générations successives. Leur
voix
immortelle se taira sans doute pour vous, quand vous ne serez plus ;
84
plan sans se soucier de la justice de Dieu. Et la
voix
du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jouée, t’ont d
85
iscontinuer par les générations successives. Leur
voix
immortelle se taira sans doute pour vous, quand vous ne serez plus ;
86
plan sans se soucier de la justice de Dieu. Et la
voix
du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jouée, t’ont d
87
gauche ou à droite, et depuis lors y bêlent d’une
voix
aigre et anxieuse, tout en signant une quantité de manifestes. Ils on
88
s d’hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une
voix
étreignait mon cœur gelé : “Faiblesse ou force : te voilà, c’est la f
89
à peu une vivacité fébrile parut s’emparer de sa
voix
. Nicodème. — « …Ce que nous savons, nous le disons. Ce que nous avon
90
u point que tout d’abord, je n’osai pas élever la
voix
. Je sentais cependant, que je devais dire certaines choses, traduire
91
vaient usé. — Vous avez dit — commença-t-il d’une
voix
très calme — que l’angoisse de Nicodème devrait nous empêcher tous de
92
r sa vocation, ce n’est pas toujours entendre une
voix
intérieure. Il y a aussi des voix qui nous appellent de l’extérieur,
93
rs entendre une voix intérieure. Il y a aussi des
voix
qui nous appellent de l’extérieur, et qui nous montrent, ici et maint
94
s d’Israël qui prêtent à la folie des masses leur
voix
: Crucifie, relâche Barrabas ! Voilà la trahison grossière, la simoni
95
st-ce que la vérité ? » À vingt siècles de là, la
voix
« désabusée » d’un autre clerc parfait lui donnera cette réplique fam
96
vigilante prophétie de l’invisible. De Séir, une
voix
crie au prophète11 : « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle
97
t pas d’un tribun déchaîné ; il élève rarement la
voix
, sauf à la fin ; il ne dit que des choses simples, raisonnables, parf
98
ence du peuple allemand. ») Et il terminait d’une
voix
tonnante : « Voilà ce que j’appelle de la vraie démocratie ! » À quoi
99
e en communion, je vois, j’apprends, j’entends la
voix
d’un homme. N’est-ce pas assez ? Cette voix n’est-elle pas émouvante
100
ds la voix d’un homme. N’est-ce pas assez ? Cette
voix
n’est-elle pas émouvante ? — Oui, c’est beaucoup, la voix d’un homme.
101
st-elle pas émouvante ? — Oui, c’est beaucoup, la
voix
d’un homme. C’est assez rare dans la littérature. Qui voudrait exiger
102
fois davantage. Certaines paroles dites par cette
voix
. Celui qui se refuse à poser les questions dernières, s’autorise à bo
103
nt porté sur cette situation. Je ne crois pas aux
voix
mystérieuses mais je crois à l’appel des faits. Considérons les temps
104
eur milieu dès qu’ils commencent à distinguer les
voix
… ; celui que nous apprenons sans aucune règle en imitant notre nourri
105
nt porté sur cette situation. Je ne crois pas aux
voix
mystérieuses, mais je crois à l’appel des faits. Considérons les temp
106
eur milieu dès qu’ils commencent à distinguer les
voix
… ; celui que nous apprenons sans aucune règle en imitant notre nourri
107
nt porté sur cette situation. Je ne crois pas aux
voix
mystérieuses, mais je crois à l’appel des faits. Considérons les temp
108
étruit par les obus de Franco, et Commune, par la
voix
d’Aragon, exprime sa juste indignation. Crime contre la culture. Car
109
le soient, à la limite, autant. Il me dira d’une
voix
que j’entends déjà : « Mais je n’ai rien voulu de tout cela ! Mes per
110
t au-dessous de notre chambre, et leurs éclats de
voix
nous ont plusieurs fois réveillés. 18 mai 1935 … Et un beau jour, plu
111
t au-dessous de notre chambre, et leurs éclats de
voix
nous ont plusieurs fois réveillés. 7 mai — Alors, Madame Calixte, com
112
j’ai dits, elle a pleuré, gémi d’une toute petite
voix
fausse, et m’a beaucoup remercié. Bref, il m’a semblé que tout s’étai
113
c. » La chevelure s’agite, les bras s’agitent, la
voix
s’enfle. « J’étais au dernier congrès des instituteurs qui s’est tenu
114
nsonges, on n’applaudira guère que le son de leur
voix
, ou le parti qui les délègue. Il resterait à expliquer cet état de ch
115
s de montre, mais c’est très long. Aucun bruit de
voix
dans la salle de la caisse. Le client est-il sorti ? Quel peut être l
116
c. » La chevelure s’agite, les bras s’agitent, la
voix
s’enfle. « J’étais au dernier congrès des instituteurs qui s’est tenu
117
nsonges, on n’applaudira guère que le son de leur
voix
, ou le parti qui les délègue. Il resterait à expliquer cet état de ch
118
ère de la cour, cale son bâton, et commence d’une
voix
posée, monotone et basse : — C’était le 26 de juillet, l’anniversaire
119
s de montre, mais c’est très long. Aucun bruit de
voix
dans la salle de la caisse. Le client est-il sorti ? Quel peut bien ê
120
ou de soi-même, quand on prêche et proclame d’une
voix
pathétique : tout est perdu ! il est bon de se souvenir que tout est
121
t au-dessous de notre chambre, et leurs éclats de
voix
nous ont plusieurs fois réveillés. 7 mai 1935 Alors, Madame Cal
122
j’ai dits, elle a pleuré, gémi d’une toute petite
voix
fausse, et m’a beaucoup remercié. Bref, il m’a semblé que tout s’étai
123
gauche ou à droite, et depuis lors y bêlent d’une
voix
aigre et anxieuse, tout en signant une quantité de manifestes. Ils on
124
n (novembre 1938)z Le poète disait d’une belle
voix
d’amertume : — Nous n’avons plus guère de mesures pour les choses div
125
douanier s’est approché, attiré par nos éclats de
voix
. Il coupe court : Nie mehr Krieg. Erledigt ! (Plus jamais de guerre !
126
our le WHW !4 » Mon « Non merci » les laisse sans
voix
. J’ai entendu vanter et dénigrer cette œuvre. Selon les uns, le produ
127
s paroles de ces phrases brèves, clamées à pleine
voix
, entrecoupées de pas rythmés. Un voisin me les répète entre les dents
128
laine est vide, parfois parcourue de moteurs. Une
voix
dure et nasillarde s’élève d’une tribune que nous ne voyons pas. (J’a
129
rs désordonnés, haineux. Silence morne. Alors une
voix
plus claire s’élève : « Mais la vieille légende germanique nous annon
130
t venu réveiller son Peuple ! » Et maintenant des
voix
militaires décrivent les fastes du nouveau Reich, la communauté recré
131
ressemble à Charlie Chaplin et qui est doué d’une
voix
de stentor fanatique, particulièrement désagréable aux oreilles latin
132
loire déchirante et délicieuse comme les secondes
voix
de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor au sein même de la cata
133
veur sont passifs ; ils écoutent le langage d’une
voix
qui leur est intérieure et pourtant étrangère, qui s’élève dans les p
134
s, jusqu’aux confins du monde, et l’on perçoit sa
voix
dans chaque dialecte ». Nous l’avons perçue de nos jours, dans le dia
135
i nous. Descends ! clémente et pacificatrice — ô
voix
pareille à la rosée ! — Viens te poser sur le cœur de violence — apai
136
ieux souvenirs. Car du fond de notre Occident, la
voix
des bardes celtes lui répondait. Je ne sais si c’était un écho, ou qu
137
rche. Et il nous trouve lorsque nous percevons sa
voix
, et que nous répondons en obéissant. Dieu nous cherche et nous a trou
138
çois s’enfuit dans la campagne, chantant à pleine
voix
des vers français… Le parfait dénuement avait fait de son corps l’hum
139
nt les « illustres bardes » qui chantèrent d’une
voix
grave et solennelle tournois et trophées remportés, forêts, enchantem
140
étient le pouvoir d’harmoniser la plainte de deux
voix
, et d’en faire une plainte unique où déjà vibre la réalité d’un indic
141
Führer qui détient les secrets d’initiation à la
voix
divinisante. 160. Héritage, dot, « situation » des conjoints, relati
142
s parmi nous, c’est l’injustice qui triomphe ! La
voix
du pauvre est étouffée ! Car ce sont des démons, et non des hommes, q
143
i gardera notre alliance jurée ? Ô justicier ta
voix
se tait ! N’oublie pas ton peuple ingrat ! Nicolas dans ton exil Souv
144
n’y fait. Je suis dans la nuit. Et de nouveau des
voix
m’appellent… Chœur céleste. Solitaire, solitaire ! Ô toujours pl
145
fiée Mille et mille seront sauvées. Dure peine,
voix
cruelle, De toi seule vient la paix. Ô récompense éternelle De ton bo
146
le vouloir ! Que m’arrive-t-il ? Trois fois, des
voix
m’ont appelé ! Mais tu le vois, mon Dieu : tout mon amour, tous mes d
147
je me perde en ces ténèbres qui m’entourent !
Voix
(du plan 3). — Nicolas ! Nicolas ! (Nicolas se dirige lentement ver
148
las.) Le chœur. Ô Dieu, ton serviteur élève la
voix
dans les ténèbres. Écoute-le ! Détourne le Malin qui rôde ! Ô Dieu…
149
e, et donne-moi tout entier à toi seul ! Amen.
Voix
(du plan 3). — Nicolas ! Nicolas ! (Dorothée s’avance de quelques p
150
s pas vers Nicolas. Nicolas lève la tête vers les
voix
. Dans un cercle de lumière apparaissent, au plan 3, trois vieillards
151
u soin de ceux qui l’aiment. Ô femme ! entends la
voix
des temps futurs ! Un peuple entier sera sauvé, par toi, de la guerre
152
! Anges cachés dans la lumière, que j’entende vos
voix
pures ! Louons ensemble l’Éternel ! Louons-le dans ces lieux élevés !
153
ofonds de nos chants. Le chœur. (Récitatif et
voix
d’hommes.) Ô peuple des bergers, entonne la louange du sacrifice amer
154
olas. — D’où viens-tu ? Le vieil homme (d’une
voix
forte). — Je viens de Dieu. Nicolas. — Et que veux-tu ? Le vi
155
soient d’accord — et ceux d’ici n’écoutent que ta
voix
, frère Claus ! Voilà pourquoi je suis venu. Nicolas. — Tu l’as di
156
grand vent des plaines s’est levé, il emporte la
voix
du guetteur. Nicolas ! Nicolas ! Hélas ! Est-ce en vain que là-haut t
157
Hélas ! Est-ce en vain que là-haut tu veilles ? (
Voix
d’hommes.) À l’horizon paraissent des présages. Nous, d’ici, voyons u
158
orage futur et la dévastation des liens sacrés. (
Voix
de femmes.) Quel est ce rêve qui se lève avec le vent des plaines et
159
iétude.) Choral ii. Sentinelle ! Sentinelle !
Voix
du ciel ! Que dis-tu ? Des sons lointains prédisent le malheur Le ven
160
e malheur Le vent des plaines emporte leur écho !
Voix
de paix descend des sommets, Vent de guerre souffle sur nos terres. J
161
tu d’or et couronné.) Nicolas. — Seigneur ! La
voix
du solitaire est faible. Parle toi-même à tes enfants, je t’en suppli
162
ngère. Où sont les présages certains ? Que dit la
voix
du saint dans le lointain ? Quelle est cette ombre rouge qui nous cou
163
e rapidement quelques formules cabalistiques.)
Voix
des villes. — C’est le grand astrologue de Berne ! Écoutez-le ! V
164
st le grand astrologue de Berne ! Écoutez-le !
Voix
des campagnes. — Funeste conseiller des villes ! Vendu ! Vendu !
165
les cornes, prêt au bond. Je vois la guerre !
Voix
des suisses. — Et que vois-tu ? Dis, que vois-tu ? L’astrologue.
166
age ! Déjà, ils fuient là-bas comme un nuage !
Voix
des suisses. — Qui vient ? Qui fuit ? Et que vois-tu ? L’astrolog
167
l’or, de l’or ! Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! ha !
Voix
des suisses. — Pour qui cet or ? Sur qui ce rire ? Et plus tard, que
168
tir, et ne la ferme que pour taire la vérité !
Voix
des villes. — Pardieu non ! Son oracle me plaît, à celui-ci ! J’aime
169
ur la pluie en plein soleil ! — Radoteur ! Une
voix
des campagnes. — Malheur, malheur, malheur au peuple qui croit un ma
170
franchi nos frontières ! Défendons-nous ! Une
voix
des suisses. — Ce n’est pas nous, c’est le Destin qui l’a voulu ! Au
171
(Des feux rouges balayent la scène.) Une autre
voix
. — Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle que dis-tu de la n
172
cantons confédérés. Les villes disposent de trois
voix
: Zurich, Berne, Lucerne. Mais avec leur richesse et leur astuce, cel
173
richesse et leur astuce, cela vaut bien les cinq
voix
des campagnes. Maintenant si nous acceptons dans l’Alliance deux vill
174
sieurs nos agents recruteurs ! Scène iv.
Voix
dans le chœur. — Les voilà ! Les voilà ! Retirez-vous ! (On entend
175
vous adjure… salut de notre Confédération ! (Sa
voix
est couverte par les cris.) Cris des compagnons. — Assez de par-lo
176
ou ! — Sourde plainte, les tambours — couvrent ta
voix
déplorable. — Que dis-tu ? — Demain la guerre. (Batterie, rythme de
177
urant les répliques suivantes.) Scène vi.
Voix
isolées (à droite, à gauche, au centre, au plan 1, au plan 2.) — Qu
178
e curé ! Monsieur Haimo ! Réveillez-vous ! Une
voix
de femme (dans la coulisse). — Qui est là ? Dorothée. — Dorothée
179
! Réveillez-le ! Un seul peut nous sauver ! La
voix
. — Il n’est pas là, Monsieur le curé, il est sorti. Dorothée (cri
180
olie et ton miracle, frère Claus ! C’est la seule
voix
qu’ils entendront ! Oh ! toi qu’ils jugeaient fou, toi le saint et le
181
armi nous Descends, clémente et pacificatrice — ô
voix
pareille à la rosée ! — Viens te poser sur le cœur de violence — apai
182
. Solitaire ! Solitaire ! Dieu te parle par nos
voix
. De ta vie le grand mystère Au matin s’éclaircira. Pour ton peuple,
183
rifice ! Haimo ! Haimo ! Haimo. — Qu’a dit la
voix
? Nicolas. — Dieu lui-même est descendu ! Mon Seigneur s’est abai
184
n député. — Les chevaux sont-ils sellés ? Des
voix
. — Sellés ! Un ambassadeur. — Les bagages sont-ils chargés ?
185
ssadeur. — Les bagages sont-ils chargés ? Des
voix
. — Chargés ! Un compagnon. — Et vous, êtes-vous prêts à me suivr
186
re ? Les compagnons. — Nous sommes prêts !
Voix
. — À la vie ! À la mort ! (Les deux groupes s’écartent à gauche et
187
herchent à voir ou à entendre ce qui se passe.)
Voix
. — Que disent-ils ? — Entendez-vous ? — Que font-ils ? — Les voyez-v
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vous ? — Que font-ils ? — Les voyez-vous ? Une
voix
de la coulisse. — Je les vois ! — Il a lu le message ! — Je n’entend
189
e n’entends rien ! — Tous ont baissé la tête !
Voix
sur la place. — Ils ont entendu le message ! Écoutez ! Récitatif.
190
re joue quelques mesures joyeuses et sereines.)
Voix
sur la place. — Écoutez ! Qu’ont-ils dit ? Écoutez ! Voix de la c
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place. — Écoutez ! Qu’ont-ils dit ? Écoutez !
Voix
de la coulisse. — Je ne sais pas ! — Je les vois qui se lèvent !
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Je ne sais pas ! — Je les vois qui se lèvent !
Voix
sur la place. — Ils se lèvent ! Voix de la coulisse. — Ils se se
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ent ! Voix sur la place. — Ils se lèvent !
Voix
de la coulisse. — Ils se serrent les mains ! Ils s’embrassent ! V
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Ils se serrent les mains ! Ils s’embrassent !
Voix
sur la place. — Ils se serrent les mains ! Ils s’embrassent ! Voi
195
Ils se serrent les mains ! Ils s’embrassent !
Voix
de la coulisse. — Les voici ! Voix sur la place. — Les voici qui
196
ssent ! Voix de la coulisse. — Les voici !
Voix
sur la place. — Les voici qui viennent ! (La lumière grandit sur le
197
ateur ! Du haut des Alpes, qu’elle est belle — la
voix
de la sentinelle — qui nous avertit du salut ! Qu’ils sont beaux sur
198
rieur — le plan de la Solitude — représentera les
voix
célestes, appelant Nicolas et le réconfortant. La structure même de l
199
ieux souvenirs. Car au fond de notre Occident, la
voix
des bardes celtes lui répondait. Je ne sais si c’était un écho, ou qu
200
rche. Et il nous trouve lorsque nous percevons sa
voix
, et que nous répondons en obéissant. Dieu nous cherche et nous a trou
201
ait triste contenance ! (Marcabru.) Écoutez ! Sa
voix
(d’Amour) paraîtra douce comme le chant de la lyre, si seulement vous
202
çois s’enfuit dans la campagne, chantant à pleine
voix
des vers français… Le parfait dénuement avait fait de son corps l’hum
203
t les « illustres bardes », qui chantèrent d’une
voix
grave et solennelle tournois et trophées remportés, forêts, enchantem
204
étient le pouvoir d’harmoniser la plainte de deux
voix
, et d’en faire une plainte unique où déjà vibre la réalité d’un indic
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Führer qui détient les secrets d’initiation à la
voix
divinisante. 178. Héritage, dot, « situation » des conjoints, relati
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ieux souvenirs. Car du fond de notre Occident, la
voix
des bardes celtes lui répondait. Je ne sais si c’était un écho, ou qu
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rche. Et il nous trouve lorsque nous percevons sa
voix
, et que nous répondons en obéissant. Dieu nous cherche et nous a trou
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ait triste contenance ! (Marcabru.) Écoutez ! Sa
voix
(d’Amour) paraîtra douce comme le chant de la lyre, si seulement vous
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çois s’enfuit dans la campagne, chantant à pleine
voix
des vers français… Le parfait dénuement avait fait de son corps l’hum
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nt les « illustres bardes » qui chantèrent d’une
voix
grave et solennelle tournois et trophées remportés, forêts, enchantem
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étient le pouvoir d’harmoniser la plainte de deux
voix
, et d’en faire une plainte unique où déjà vibre la réalité d’un indic