1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Les Appels de l’Orient (septembre 1925)
1 péril n’existe que pour autant qu’on en parle, la vraie « question asiatique » étant une question politique. On peut prévoir
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
2 Vous me direz qui je suis, mes amis ; quel est le vrai  ? — Ils me proposent vingt visages que je puis à peine reconnaître. R
3 n système, hors la religion. Un système n’est pas vrai , il est utile. C’est pourquoi je ne puis comprendre les excommunicati
3 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
4 ats qui griffent et lèchent alternativement, « en vraies bêtes de désir ». Une intelligence si profonde de la vie animale supp
5 Bestiaires font pardonner bien d’autres pages de vrais délires taurologiques. Quand le lyrisme de Montherlant décolle de la
4 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
6 r contraste une « préférence irréductible pour le vrai  ». Ce qui lui permet de voir profond dans cet islam qu’il qualifie de
7 is, juger ; préférant obstinément à la légende le vrai , même amer, non par défaut d’un sens artistique dont plusieurs de ses
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
8 et sobres, jetées de haut avec la nonchalance des vrais puissants, je compte qu’il saura fonder sa gloire future sur des vale
6 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
9 d’un moi que la vie me montrait si désespérément vrai , tyrannique, insuffisant. Mais un pli de ta lèvre, un peu sceptique,
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
10 e du survivant (février 1927)f « Triste, mais vrai . » (Les journaux.) Mademoiselle, Il faut d’abord que je m’excuse : c
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
11 , un style parfaitement pauvre dans le détail, un vrai style de théâtre, d’une netteté qui pourtant n’est pas maigre, d’une
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
12 ir crée ma chambre en tournant un commutateur. Le vrai miracle du cinéma, c’est, par exemple, l’éclosion d’une rose, un homm
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
13 aires plus sérieuses. Et tout est dit. Ah ! c’est vrai , il allait oublier, il y a encore cette histoire, comment dites-vous,
14  La liberté commence où naît le merveilleux. » Au vrai , et surtout pour un homme qui élit Freud « président de la République
11 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
15 tempérament très rassurant. C’était, je crois, le vrai Humbert qui commençait à s’affirmer. Puis il y eut une période interm
16 rs. 8. Voir sur cet artiste neuchâtelois, de son vrai nom Ch. E. Jeanneret, un article paru dans le numéro de février de ce
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
17 uelques observations théoriques que je tiens pour vraies , et j’en vérifie les manifestations vivantes avec une prodigalité d’é
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
18 s noms géographiques vous fatigue ; que c’est une vraie manie de nommer à tout propos d’Annunzio, Pola Negri, Charly Clerc, M
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
19 et de ces jeux, simulacres de vie, qui sont à la vraie vie ce que le flirt est à l’amour. II Sur l’insuffisance de la lit
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
20 de l’homme dans son œuvre, qui est peut-être plus vraie que le vrai, je veux dire, plus rilkienne que ne fut Rilke. Rilke y a
21 ns son œuvre, qui est peut-être plus vraie que le vrai , je veux dire, plus rilkienne que ne fut Rilke. Rilke y apparaît comm
16 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
22 u’on pense généralement le contraire. Il est très vrai que les notions réaliste et idéaliste du monde ne sont séparées que p
23 ils ne sont que reflets, épisodes, symboles : le vrai drame de son destin est ailleurs. Il se met à m’expliquer des signes,
17 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Aragon, Traité du style (août 1928)
24 e l’amour, a dit conséquemment beaucoup de choses vraies (belles). Il est même un des très rares parmi les jeunes qui ait vrai
18 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
25 ux fait preuve d’un art du détail où se révèle le vrai romancier. On serait parfois tenté de le rapprocher de Morand, mais i
19 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
26 entation pour tous les poètes. Le désir de « plus vrai que le vrai » surexcité par l’insolence d’une psychologie qui rabaiss
27 r tous les poètes. Le désir de « plus vrai que le vrai  » surexcité par l’insolence d’une psychologie qui rabaisse tout, peut
20 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
28 et soi-même » (décembre 1928)m « Remonte aux vrais regards ! Tire-toi de tes ombres… » Paul Valéry. Stéphane est maniaq
29 uer pour rien.) Cette histoire idiote, d’ailleurs vraie , se borne à décrire l’aspect psychologique d’une aventure qui en a bi
21 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
30 que cela n’a point stérilisé : sa nature, il est vrai , s’y prêtait, peu complexe et comme réduite à deux dimensions ; la co
22 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
31 e, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence : déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre ! To
23 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
32 nde un peu plus léger, un peu plus profond que le vrai , où l’Éloge de la folie nous entraînait naguère. Jean Cassou vagabond
24 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
33 bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu pour vrai que relativement à un rendement. Rien, pas même la religion. 11. Cf
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
34 égales d’ailleurs, dans un certain domaine, c’est vrai . (Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousias
35 c’est-à-dire que je me posai la question : est-ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première répon
36 Et la première réponse fut : Il faut que ce soit vrai , pour que la démocratie prospère et étende ses conquêtes. C’était déc
26 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
37 ce soit à aucun état social existant. Ce qui est vrai , c’est que le fait, absolument nouveau dans l’Histoire, que l’on obli
27 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
38 programmes, et dont les classes joyeuses sont de vraies foires : ils ont toute mon amitié. Cela me permet de leur faire remar
28 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
39 oque ! On parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insatiable… Je crois qu’elle a surtout besoi
29 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
40 oir obtenu un conformisme de la curiosité. Il est vrai qu’il ne fallait pas moins pour assurer la sécurité d’un régime établ
30 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
41 égales d’ailleurs, dans un certain domaine, c’est vrai . (Il y a encore des poètes pour nous faire comprendre avec enthousias
42 ’est-à-dire que je me posais la question : est-ce vrai que tous les hommes doivent être égaux en tout ? Et la première répon
43 Et la première réponse fut : Il faut que ce soit vrai , pour que la démocratie prospère et étende ses conquêtes. C’était déc
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
44 ce soit à aucun état social existant. Ce qui est vrai , c’est que le fait, absolument nouveau dans l’Histoire, que l’on obli
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
45 oquent des programmes et dont les classes sont de vraies foires ; ils ont toute mon amitié. Cela me permet de leur faire remar
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
46 oque ! On parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insatiable… Je crois qu’elle a surtout besoi
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
47 oir obtenu un conformisme de la curiosité. Il est vrai qu’il ne fallait pas moins pour assurer la sécurité d’un régime établ
35 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
48 sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)q I Vos fantômes ne sont pas les miens,
49 sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »], Raison d’être, Paris, n° 7, juillet 1930, p. 7-8. Les ré
36 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
50 de voyage au hasard et commencé dans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… …………………………………………………………………………………………………………… Le
51 re. C’est le faux merveilleux qui a discrédité le vrai , lequel est quotidien, circonspect, souvent microscopique, moralement
52 rien, gênante comme un cadeau de pauvre, comme un vrai cadeau. Si le conteur ment, — pendant qu’il y est, il ferait mieux de
53 ’oublierai pas le sourire de ce vieux prince : un vrai sourire, adressé personnellement à l’homme, — et le mot « affable » r
54 andeur, d’imaginations absurdes et de souffrances vraies , n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la Hongrie
37 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
55 devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai  : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante ». Mais
56 at d’âme et non pas une question de transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève
57 grie de mes rêves, ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on aimera. Et les u
38 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
58 us de quoi composer un semblable personnage, plus vrai que nous-mêmes parce que plus cohérent, plus représentatif et plus ac
39 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
59 c.), qui croient que le pire est toujours le plus vrai  ; que la prose est plus vraie que la poésie, le petit fait plus vrai
60 est toujours le plus vrai ; que la prose est plus vraie que la poésie, le petit fait plus vrai que le haut fait, la mesquiner
61 est plus vraie que la poésie, le petit fait plus vrai que le haut fait, la mesquinerie plus vraie que la grandeur. C’est sa
62 t plus vrai que le haut fait, la mesquinerie plus vraie que la grandeur. C’est sans doute qu’on les a par trop dupés ; ils ne
63 r toujours le « distingué » et le « conforme » au vrai . Mais n’est-il pas grand temps de dépasser une réaction de vulgarité
40 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
64 la recherche du beau et le goût intransigeant du vrai , c’est le trait le plus évidemment « protestant » de l’art français.
41 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
65 e adhésion à ce qui lui semble être la vérité. Sa vraie conversion a lieu beaucoup plus tard, lorsqu’elle trouve, à force de
66 hose dans le Podere à Florence. — Je sens, il est vrai , que j’ai commis des erreurs irréparables. — Vous avez le droit de vo
42 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
67 , se demande-t-il ? Les prêtres sont-ils, dans le vrai sens du mot, les successeurs du Christ ? Ne sont-ils pas plutôt des f
43 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
68 de tout son être spirituel des faits nouveaux et vrais , dans un certain style. Car il n’est point de vérité sans forme. Quel
44 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
69 les-ci comme leur accusation perpétuelle ? Car la vraie question qu’elles posent, chrétiennement, c’est de savoir si nous les
70 qui vont aux produits déviés de notre foi. Il est vrai que ceux-ci sont souvent les plus éclatants. Car un système politique
45 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
71 perpétuel — et la Fin du Monde est l’un d’eux. Un vrai mythe, c’est-à-dire un événement perpétuellement possible, qui reçoit
72 lle : c’est en quelque sorte le contraire qui est vrai  ; c’est notre temps qui revêt une actualité7 et une réalité véritable
73 ces. Le ton de la création du monde. 6. S’il est vrai , comme l’a montré M. Spaïer, que toute pensée est judicatoire, le fai
46 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
74 de tout son être spirituel des faits nouveaux et vrais , dans un certain style. — Ainsi pensèrent un Pascal, un Rimbaud, véri
47 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
75 n fait de notre vie ne vaut pas en tant qu’il est vrai , mais en tant qu’il signifie quelque chose… Il est bien rare que l’on
48 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
76 d elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme u
49 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
77 r de faibles accrochés à des dogmes, alors que la vraie violence révolutionnaire est une affirmation toujours nouvelle de la
78 st ; ils témoignent de plus de mépris que d’amour vrai des hommes, ils abusent de l’empire et de la condamnation style Saint
50 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
79 bordés dans son livre montre un esprit averti des vraies valeurs de ce temps. Il réfute MM. Berl et Guéhenno, sur la question
80 de se borner à sa défense ; de ne pas voir que la vraie défense, c’est l’attaque. Nous avons moins besoin d’idées justes que
51 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
81 sont fermés à toute poésie à l’état sauvage — la vraie . f. « Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling. Traduit de l’an
52 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
82 i sourds qu’ils ne s’irritent de nos cris. Il est vrai que certains, au lendemain de la guerre, ont trop souvent crié au lou
83 tent Marx : une « utopie » sans doute, — du moins vraie celle-là.   Les témoignages qu’on a pu lire plus haut définissent deu
84 de marcher. Nous jouerons tout sur une révolution vraie . Les catastrophes sont proches. Nous ne sommes plus les seuls à le di
85 st la mort19. Mais la coefficience de deux termes vrais , et assumés comme tels, c’est la personne. L’opposition de Proudhon e
86 re : jusqu’à ce point où le marxisme, révélant sa vraie nature, apparaît comme un cas privilégié de la folie capitaliste-maté
87 t, s’affirme. 19. Toute solution systématique du vrai conflit nécessité-liberté dans la mesure où elle existe en sol et dan
53 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
88 ils ne sont que reflets, épisodes, symboles : le vrai drame de son destin est ailleurs. Il se met alors à m’expliquer des s
54 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
89 s en lamé qui sont presque des dames, et aussi de vrais messieurs et de vraies dames : ils montent et descendent de toutes pa
90 sque des dames, et aussi de vrais messieurs et de vraies dames : ils montent et descendent de toutes parts, du haut des grands
91 ’un nouveau riche ; ailleurs on les imite. Il est vrai que voici enfin des Autrichiens pur sang ; moi qui prétendais l’autre
92 e éperdu des ballerines est émouvant, masque plus vrai que leurs visages.) On éteint. Et c’est alors, d’un balcon qui domine
93 ure assourdissante du monde : je vois une lumière vraie , chaude et triomphante, et des vaisseaux qui ramènent Iseut dans le s
55 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
94 d’un voyage au hasard commencé dans l’insomnie —  vrai voyage à dormir debout… Le monde renaît dans des accords. Une mélodi
95 ie. C’est le faux merveilleux qui a discrédité le vrai , lequel est quotidien, circonspect, souvent microscopique, moralement
96 rien, gênante comme un cadeau de pauvre, comme un vrai cadeau. Si le conteur ment — pendant qu’il y est, il ferait mieux de
97 ’oublierai pas le sourire de ce vieux prince : un vrai sourire, adressé personnellement à l’homme, — et le mot « affable » r
98 andeur, d’imaginations absurdes et de souffrances vraies , n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la Hongrie
99 devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai  : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante ». Mais
100 at d’âme et non pas une question de transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève
101 grie de mes rêves, ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on aimera. Et les u
56 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
102 e, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence : déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre ! To
57 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
103 ci comme un rêve ? ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir
58 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
104 fictif de la responsabilité. Nous développons au vrai un hamlétisme. Notre préparation à l’autonomie de l’individu demeure
59 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
105 s en lamé qui sont presque des dames, et aussi de vrais messieurs et de vraies dames : ils montent et descendent de toutes pa
106 sque des dames, et aussi de vrais messieurs et de vraies dames : ils montent et descendent de toutes parts, du haut des grands
107 e éperdu des ballerines est émouvant, masque plus vrai que leurs visages.) On éteint. Et c’est alors, d’un balcon qui domine
108 ure assourdissante du monde : je vois une lumière vraie , chaude et triomphante, et des vaisseaux qui ramènent Iseut dans le s
60 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
109 d’un voyage au hasard commencé dans l’insomnie —  vrai voyage à dormir debout… ⁂ Le monde renaît dans des accords. Une mélod
110 ie. C’est le faux merveilleux qui a discrédité le vrai , lequel est quotidien, circonspect, souvent microscopique, moralement
111 ’oublierai pas le sourire de ce vieux prince : un vrai sourire, adressé personnellement à l’homme, — et le mot « affable » r
112 andeur, d’imaginations absurdes et de souffrances vraies , n’est-ce point le climat de la passion ? — C’est celui de la Hongrie
113 devenir une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai  : cette ville historique est aussi l’autre « Rome protestante ». Mais
114 at d’âme et non pas une question de transport. Un vrai voyage, on ne sait jamais où cela mène, c’est une aventure qui relève
115 grie de mes rêves, ma Hongrie intérieure ? Il est vrai que l’on connaît depuis toujours ce qu’une fois l’on aimera. Et les u
61 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
116 fictif de la responsabilité. Nous développons au vrai un hamlétisme. Notre préparation à l’autonomie de l’individu demeure
117 ons du grand salon : « Une mésalliance ! » Il est vrai que les princes, burgraves et comtes zu Dohna-Schlobitten auf Waldbur
62 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
118 e, par quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence : déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre ! To
63 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
119 ci comme un rêve ? ou comme quelque chose de bien vrai et qui s’est passé cette nuit ? Plusieurs choses sont douces au désir
120 nces rationnelles, à la faveur de quoi c’est la «  vraie vie » qui se laissera peut-être approcher. Début de juillet 1929
64 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
121 mé le sentiment européen. Nom de code, mais aussi vrai nom — par cela même précisé — de mon Europe. Et vrai sujet, tout au m
122 i nom — par cela même précisé — de mon Europe. Et vrai sujet, tout au moins manifeste, de cette suite d’entrevisions des tem
123 e romantisme — encore un paradis perdu ! Mais les vrais paradis seront toujours perdus : ils naissent à l’heure où on les per
124 affaire de service. Ce haut lieu de la Suisse, ce vrai cœur de l’Europe, je ne m’en suis jamais approché sans ressentir une
125 réservé pour quelque fonction solennelle. Il est vrai qu’aujourd’hui, je sais pas mal de choses sur ce lieu et son rôle his
126 surées. Elles doivent au contraire nous donner la vraie mesure de nos soucis, de nos misérables cafards, de nos craintes déri
127 ut pas s’occuper de chacun de vous. Et c’est bien vrai . Nous étions trop nombreux. En France, en Suisse aussi, avant la guer
128 t pas encore rationné, que je sache ? Et s’il est vrai , s’il n’est pas le masque d’une haine, s’il m’ouvre à l’Être au lieu
129  Quel goût ! Voilà l’Europe enfin ! Et des fleurs vraies  ! Ah mon cher, ici tout est beau !… — Mais tout ici a été fait par le
65 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
130 l’étranger, il devient toute une race. Serait-ce vrai  ? se dit-il. Le voient-ils mieux que moi ? Mais que voient-ils, dont
66 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
131 . Contradiction secrète de sa vie et source de sa vraie richesse. De là sa modestie frappante, sa tolérance acquise non sans
67 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
132 oureuse et plus présente, je me dis : c’est qu’un vrai lac est un univers clos, si grands soient les miroirs qu’il offre aux
133 l’emporte avec les autres sans remords, s’il est vrai que d’aucun je n’ai su tant d’histoires et qu’il détient certains de
134 qu’il dédaigne, tous leurs clichés, c’était donc vrai  ? Il ne sait quelle ardeur le pénètre… Mais il sent qu’il va dire les
135 mots impossibles, dans un fol abandon, et ce sera vrai . Comme tout est facile et violent quand les portes du cœur ont cédé !
68 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
136 es vallées du Jura. J’y suis né, certes, mais les vraies patries sont celles où l’on naît à l’amour. Un portrait de notre pays
69 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
137 ord, la question qui nous occupe ici est-elle une vraie question ? Est-elle, pour chacun de nous, une question qui se pose da
138 chrétien ne pourrait-il pas relever maintenant la vraie défense de l’homme, lieu naturel du nécessaire conflit de l’ange et d
70 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
139 ingt fois ce raisonnement, dans la bouche, il est vrai , de personnes que leur ignorance du marxisme excusait en partie. On c
140 du marxisme excusait en partie. On croit toujours vrai ce qui a l’air simple, et le moins qu’on puisse dire de notre syllogi
71 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
141 iliser les effets du travail. Mais nous savons le vrai nom du « temps vuide » et c’est chômage. Tout le mal est venu d’une s
142 que le « temps vuide » de l’Encyclopédie n’est au vrai qu’un temps vidé, irréel renversement d’un temps rempli, d’un travail
72 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
143 toutes humaines qui trahissent une vanité, et la vraie joie n’est pas avec ceux qui nous parlent de la « tristesse » du mess
144 evient la vérité vivante, le contenu décisif d’un vrai discours sur Dieu. Mais comment établir le rapport nécessaire de ces
145 ux aspects de la vérité à leur centre vivant ? Le vrai dialecticien sait que ce centre ne peut être ni appréhendé, ni contem
146 notre recherche, mais en même temps, si elle est vraie , notre salut. Et c’est Pascal, traduisant Augustin : « Tu ne Me cherc
73 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
147 gmenter sa tension essentielle — et c’est cela la vraie période de transition —, jusqu’au jour où les servants d’une mécaniqu
74 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
148 n le bouleversaient brutalement, mettant à nu les vraies raisons, les vrais problèmes. « Pasteur, je devais parler à des homme
149 brutalement, mettant à nu les vraies raisons, les vrais problèmes. « Pasteur, je devais parler à des hommes aux prises avec l
150 réponse. Une réponse plus soucieuse de ce qui est vrai que de ce qui rassure, une réponse qui ne veut s’adresser qu’à ces « 
75 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
151 l’Édification socialiste. Bourré de petits faits vrais dont l’intention morale est évidente, il est doublement édifiant. Ceu
76 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
152 iviste où ils les placent. Elles ne prennent leur vrai sens que dans le plan de la personne, où nous les reposons. Prenons p
153 bien en créant un monde où il apparaîtra sous son vrai jour, comme le conservatoire de la politique bourgeoise, avec ses mon
77 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
154 é absolue, en ce sens que tout jugement tenu pour vrai peut être modifié ou complété, les conditions de la vérité sont, elle
78 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
155 nt incompréhensibles et impensables. Ce n’est pas vrai  ! C’est encore un vieux raisonnement que nous connaissons trop bien,
156 er. Ce qui est difficile, ce n’est pas de voir le vrai , c’est d’oser les actes qu’il faut, et que nous connaissons très bien
157 ntre un « certain esprit simpliste », qui est, au vrai , l’esprit de décision et d’engagement concret dont nous avons le plus
158 avoir si la foi des marxistes et des racistes est vraie . Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalités sont à la base ? De l’av
159 tisans de Marx et de Gobineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme et du racisme sont entièrement dominés pa
160 tre aurions-nous un peu plus d’attention pour les vrais problèmes de nos vies. Mais si les journaux disposent de nos vies, l’
79 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
161 ussi respectueux des objections possibles. Il est vrai que ce livre est une thèse. Mais il n’est pas moins vrai que Calvin s
162 e ce livre est une thèse. Mais il n’est pas moins vrai que Calvin sut parler un langage d’une verdeur assez peu sorbonnique.
80 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
163 is et gai. On veut que ce soient des agités : les vrais sont des ordonnateurs, solidement humains. Sa force était réelle, et
81 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
164 i conclut avec le monde une paix honteuse. Il est vrai que Rousseau ne s’en glorifie pas, et qu’il se voit à cette époque « 
82 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
165 l’Histoire, il faut dire simplement qu’elles sont vraies pour eux-mêmes et pour tous ceux de leur espèce. On ne calcule pas av
166 ez les bourgeois, au sujet du mot « esprit ».) Le vrai matérialiste, c’est Ramuz. Parce qu’il aime les choses et déteste les
83 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
167 , et le sobre courage d’avouer sa dégradation. Un vrai roman chrétien est d’abord réaliste. Car il faut bien connaître la na
168 éricorde lumineuse, dont on dirait qu’elle est le vrai sujet de ce grand livre. Je ne vous conterai pas « l’histoire ». Cett
169 ète, plus populaire et plus durable, réservée aux vrais chefs-d’œuvre. 2. Hildur Dixelius von Aster : Sara Alelia, roman tr
84 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
170 il pas de rappeler aux peuples où se trouvent les vraies valeurs, sans attendre que d’autres aient tout faussé, tout compromis
171 e que les premiers seront les derniers, ou que la vraie noblesse réside dans la misère. C’est ce renversement des valeurs « n
85 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
172 parfois de quelques phrases, d’un mot rendu à son vrai sens, pour orienter le débat intérieur, pour donner à telle problémat
86 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
173 Copenhague, en l’année 1855. Depuis lors, il est vrai , les choses ont bien changé. On dirait même qu’elles sont au pire, ma
174 u souffert pour ta doctrine ? Tu souffres, il est vrai , mais n’est-ce point justement pour ces choses que ta doctrine te mon
175 st dans ce sens que la formule de Kierkegaard est vraie . La sujétion totale est seule active. Elle est aussi présence au mond
87 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
176 c’est que la bourgeoisie n’ose plus défendre ses vrais buts, et préfère parler d’autre chose. Tous nos romans ne sont que di
88 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
177 s gens cimentés par le malheur, ça c’est la seule vraie communauté qui puisse exister pour un peuple ». ⁂ J’ai tenu à citer c
178 seul malheur des hommes ? Et n’est-ce point là le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que son destin la force à n’envisag
89 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
179 , et le sobre courage d’avouer sa dégradation. Un vrai roman chrétien est d’abord réaliste. Car il faut bien connaître la na
180 éricorde lumineuse, dont on dirait qu’elle est le vrai sujet de ce grand livre. Le silence à peu près général de la critique
90 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
181 cessaire ne sera ordre qu’à ce prix. C’est là son vrai problème. m. « Jeunesse déracinée », La Revue du xxe siècle, Pari
91 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
182 r M. Goguel. Il répondra que c’est au bénéfice du vrai . Mais il faudrait alors déclarer ses critères. La vérité psychologiqu
92 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
183 lus que comme un épisode, le plus marquant il est vrai , de toute l’évolution politique de la royauté absolue vers « l’État t
184 quête, ne sont point étrangers. Ce sont François, vrais François de nature comme vous, mieux que vous d’affection, s’il est v
185 comme vous, mieux que vous d’affection, s’il est vrai que l’humanité est la propre affection des François… Bon Dieu ! parmi
93 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
186 enons de proposer, transforme l’équation sujet en vrai sujet, et l’équation objet en vrai objet. 2. Le concret, c’est la
187 ation sujet en vrai sujet, et l’équation objet en vrai objet. 2. Le concret, c’est la présence de l’homme Comment choi
188 l du chœur des anonymes résignés, pour revêtir un vrai visage, un nom et une autorité, une attitude d’auteur de son propre d
189 ésence au monde et à moi-même conjointement ; aux vrais objets, aux vrais humains, et à ma vraie responsabilité. C’est à bon
190 à moi-même conjointement ; aux vrais objets, aux vrais humains, et à ma vraie responsabilité. C’est à bon droit, nous l’avon
191 nt ; aux vrais objets, aux vrais humains, et à ma vraie responsabilité. C’est à bon droit, nous l’avons vu, que nous pouvons
192 ment, concret, acte, personne. À tel point que la vraie définition d’un de ces termes n’est pas ailleurs que dans son assimil
193 ient à cet instant une personne. L’homme n’est un vrai sujet que parce qu’il est personnellement assujetti à l’impulsion ind
94 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
194 ïstes, dira-t-on. J’en ai quelques autres, il est vrai . Mais ne vaut-il pas mieux les taire, dans un temps où certain humani
95 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
195 3.Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage Si le désordre est tel que l
96 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
196 ’être. Les partis politiques ne possèdent, il est vrai , ni à gauche ni à droite, aucune définition de l’homme9. C’est peut-ê
97 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
197 que, si d’une part toute foi est action, s’il est vrai d’autre part qu’une action quelconque, d’ordre intellectuel par exemp
198 r les fins dernières. Pourtant la seule politique vraie serait celle dont tous les moyens seraient vraiment ordonnés au vrai
199 ont tous les moyens seraient vraiment ordonnés au vrai but assigné à la vie de l’homme. Le souci des moyens et de leur conve
200 s. On n’agit pas humainement si l’on ignore notre vraie condition. Mais l’état du chrétien dans ce monde est justement de con
98 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
201 nt incompréhensibles et impensables. Ce n’est pas vrai  ! C’est encore un vieux raisonnement que nous connaissons trop bien,
202 er. Ce qui est difficile, ce n’est pas de voir le vrai , c’est d’oser les actes qu’il faut, et que nous connaissons très bien
203 ntre un « certain esprit simpliste », qui est, au vrai , l’esprit de décision et d’engagement concret dont nous avons le plus
204 avoir si la foi des marxistes et des racistes est vraie . Sur quoi se fonde-t-elle ? Quelles réalités sont à la base ? De l’av
205 tisans de Marx et de Gobineau. Il est tout à fait vrai que les adeptes du marxisme et du racisme sont entièrement dominés pa
206 tre aurions-nous un peu plus d’attention pour les vrais problèmes de nos vies. Mais si les journaux disposent de nos vies, l’
99 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
207 l’homme se l’est appropriée, il découvre que son vrai moi réside dans l’exercice de cette vocation. L’exercice de sa vocati
208 e… régularité. L’Esprit souffle où il veut, c’est vrai . Mais la vocation est avant tout incarnation de l’Esprit. Et l’incarn
100 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
209 ermes. Marx révélait ainsi à cette bourgeoisie la vraie nature de la société moderne. Aux grands bourgeois libéraux, philanth
210 ère. De cet argument polémique, de ce rappel à la vraie nature des choses, ou tout au moins à un aspect des choses qu’on avai
211 enez tant que parce qu’il vous permet d’éluder le vrai problème. » Mais cette réponse simpliste, valable tout au plus contre
212 ité dans celui de la liberté ». Ce saut, c’est la vraie révolution, nous dit-on. Or cette révolution n’est pas encore opérée
213 n système, d’une action, d’une croyance. S’il est vrai que l’homme est un ensemble de déterminismes, aucune liberté ne sorti