1
lles assez fortes pour pouvoir tout lire, et il n’
y
aura plus besoin de roman catholique. » C’est ce qu’on pourrait appel
2
t ces carnages inévitables, avec un bref soupir s’
y
résignent, puis tablent sur eux, et d’autres qui tiennent qu’une tell
3
à sa défense de la poésie pure. Les beautés que j’
y
vois ne me seraient-elles perceptibles que par le fait d’une fortuite
4
érigent donc en doctrine leur impuissance. « Il n’
y
a pas de pensée hors les mots » (Aragon). Aussi se paient-ils de méta
5
ommage pour les lettres françaises qui risquent d’
y
perdre au moins deux grands artistes : Aragon, Éluard. Sans oublier B
6
romans, c’est aussi une liquidation : les faits s’
y
pressent et s’y bousculent ; de temps à autre une notation d’artiste
7
ssi une liquidation : les faits s’y pressent et s’
y
bousculent ; de temps à autre une notation d’artiste ou de psychologu
8
ns. On n’écrit pas un roman en trois volumes sans
y
laisser des maladresses et des négligences. Mais on ne demande pas no
9
ue l’impression qu’il a réussi ce grand roman… Qu’
y
manque-t-il ? Un style ? L’absence de style, n’est-ce pas le meilleur
10
nt gréco-latin retournera vers ses sources pour s’
y
retremper. Les appels de l’Orient, ce sont les Keyserling, les Guénon
11
lmanach du 25e anniversaire. Les révolutionnaires
y
faisaient pourtant bon ménage avec les derniers champions du naturali
12
ession de grandeur désolée qu’un Greco. Mais il n’
y
a pas les couleurs, ni l’amère volupté des formes. Une sensation de b
13
sme l’ont enrichie d’images…). Je cite des noms :
y
a-t-il influence ou seulement co-génération ? Pour peu qu’ils sortent
14
ogique ne détermine l’avenir le plus proche. Il n’
y
a pas même des forces endormies dans l’âme russe : mais des possibili
15
omme ce missionnaire et cette diaconesse ? S’il n’
y
a pas de saints protestants, il existe des saints dans le protestanti
16
sens, il ne peut exister de saint véritable. Il n’
y
a pas de saints, mais il faut être parfait. Tel est l’enseignement de
17
’action, c’est encore pour cultiver leur moi. Ils
y
cherchent un fortifiant, je ne sais quelle excitation, quelle révélat
18
udre, une conscience individuelle à recréer. Nous
y
employer, pour l’heure, c’est la seule façon efficace de servir. ⁂ On
19
ver son moi, pour l’éprouver et le prémunir, pour
y
découvrir des possibilités neuves, — pour le libérer. Il n’est pas qu
20
blèmes modernes en littérature. Jacques Rivière s’
y
appliqua dans un de ses derniers articles2. Il rendait responsable de
21
st complu dans son dégoût ; mais jusqu’au point d’
y
percevoir comme un appel du Dieu perdu. Il avoue enfin la cause secrè
22
de se laisser glisser que de construire. Et l’on
y
prend vite goût. Cela tourne alors en passion de détruire, en haine
23
justement de quoi se glorifient ses tenants, ils
y
voient la suprême liberté. Le désir se précisait en moi de commettre
24
ès toute chose, au-delà de toutes limites. « Il n’
y
a que les excès qui méritent notre enthousiasme ». Mais « cette fureu
25
qui résiste le mieux à l’analyse. Seulement nous
y
perdons graduellement l’intelligence de nos instincts, la conscience
26
dériver vers un Orient d’oubli — (mais avant de s’
y
perdre, quelles révolutions, quelles anarchies, quels Niagaras 9 !)
27
aîtres de leurs corps exercés, ils savent qu’il n’
y
a de pensée valable qu’assujettie à son objet, qu’il n’y a de liberté
28
pensée valable qu’assujettie à son objet, qu’il n’
y
a de liberté que dans la soumission aux lois naturelles ; et leur eff
29
dessus de la plus dégradante condition, et nous n’
y
arriverons que par un travail d’éducation lent et souvent dangereux.
30
out le monde dans la gaieté la plus charmante. On
y
vit un ouvrier en maillot rouge assis entre un banquier et un philoso
31
plus beau soleil de printemps. Libre à qui veut d’
y
voir un symbole. On ne saurait exagérer l’importance des conditions m
32
on est anxieux de prévoir l’influence, avant de s’
y
jeter, et dont on craint de ressortir trop différent. Amour de soi, q
33
. Problème de Dieu, à la base. J’aurai garde de m’
y
perdre au début d’une recherche qui n’a que ce but de me rendre mieux
34
r à sa sauvegarde ou à sa transformation. Mais il
y
faut une doctrine, me dit-on. L’avouerai-je, quand je médite sur une
35
omme à la cime de son plaisir, et comme lui, elle
y
resta immobile. Et son âme divine s’échappa, pleurant ses jeux, et le
36
c’est parce qu’il est poète : le chant fini, il n’
y
pense plus. On comprend qu’une telle attitude agace des gens qui se s
37
n aussi ? Plutôt que d’oublier de vivre à force d’
y
vouloir trouver un sens, ne vaudrait-il pas autant s’abandonner parfo
38
en face des choses, tout près, mais sans jamais s’
y
perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnalité peut-être mie
39
x attestent la délicatesse, mais parce qu’il sait
y
trouver les seuls motifs réels d’exaltation. 1. Le Dépaysement ori
40
naissance personnelle. Après quoi il écrit : « II
y
a, en fait, deux manières de se connaître, à savoir se concevoir et s
41
la condamne plutôt, à cause des confusions qu’il
y
décèle. Le meilleur morceau du livre est l’essai sur Proust et sa thé
42
naient au pas des Cascine. Vers sept heures, il n’
y
en eut presque plus. Nous étions seuls sur le pavé qui exhalait sa ch
43
la vie des hommes pour demain, et il était beau d’
y
songer un peu avant de nous abandonner à l’oubli luxueux des rues. Le
44
cques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
y
L’auteur veut amuser en nous quelques idées graves en leur présent
45
charmant, glacé, spirituellement « poétique ».
y
. « Jacques Spitz : La Croisière indécise (NRF, Paris) », Bibliothèque
46
is et sympathiser avec son idéal de culture. Il n’
y
a pas là deux points de vue irréductibles, du moins M. Malraux a fait
47
ttendu les éclaircissements du subtil abbé pour n’
y
plus rien comprendre. ⁂ Qu’on imagine un personnage de tableau se met
48
ut sur le personnage. Mais quant à l’auteur, il n’
y
a pas de gratuité. Le geste le plus incongru du héros n’est jamais qu
49
ude qu’il s’acharne à approfondir — il était venu
y
chercher quelque raison de vivre, il voulait se voir le plus purement
50
la vie, n’est-ce pas être sincère aussi que de s’
y
prêter ? Or, il vous tire aussitôt de l’indétermination violente qu’e
51
ers ce modèle. Dirais-je que c’est ma sincérité d’
y
aller par les moyens les plus efficaces ? Mais on nommera cela de l’h
52
en français, termine : … Irène. (Grasset, 1924… …
y
compris la Suède et la Norvège.) On lit dans les Nouvelles littéra
53
ns l’armoire aux souvenirs. Cette façon de ne pas
y
tenir, qu’il manifeste en toute occasion de sa vie est peut-être ce q
54
où je vais me suicider, d’autant plus que vous n’
y
croirez pas — et pourtant… Il faut aussi que je vous dise qu’il fait
55
es ascenseurs. « Vers 4 heures, me disais-je elle
y
entrera, et, me glissant auprès d’elle, je pourrai lui dire très vite
56
térieur se pencher vers la vitre… Je montai. Il n’
y
avait que des dames. Personne ne parlait. La jeune femme qui s’était
57
, on me laissa rentrer seul. Je ne sais comment j’
y
parvins. Je crois que j’ai marché plusieurs heures avant de retrouver
58
ce que c’est que ma vie, ma mort. Mon Dieu, il n’
y
a plus qu’un glissement gris, sans fin… Il faudrait que je dorme : il
59
t gris, sans fin… Il faudrait que je dorme : il n’
y
aurait plus rien. 4. Encore un qui vous aime, je ne vous dirai pas
60
note d’Orphée précise : « Inutile de dire qu’il n’
y
a pas un seul symbole dans la pièce. » Ce qui me gêne pourtant, c’est
61
dans la pièce. » Ce qui me gêne pourtant, c’est d’
y
découvrir possibles deux interprétations symboliques au moins ; de ne
62
symboliques au moins ; de ne pouvoir m’empêcher d’
y
songer sans cesse en lisant cette « tragédie » ; de ne pouvoir m’empê
63
la fin de la semaine. « Messieurs, disait Dardel,
y
a pas à tortiller, il faut faire quelque chose. Nous devons, nous pou
64
es bijoux sont taillés comme ceux de Giraudoux, j’
y
vois un signe charmant d’amitié de l’aîné au plus jeune, lequel envoi
65
andis que l’autre « ne ruine notre angoisse qu’en
y
substituant ce qui ne vient que de Dieu : la Foi ». Acculée à la rigu
66
es fantômes adorables du désir, — quelques hommes
y
pénètrent, et le goût de s’amuser ne renaîtra plus en eux. Ni même ce
67
uper. Depuis certaines paroles sur la Croix, il n’
y
a peut-être pas eu d’expression plus haute de l’angoisse humaine, et
68
e, examens de conscience toujours ratés — on ne m’
y
prendra plus ! — morales américaines et hygiéniques en tous genres, i
69
ue de vices. ⁂ Ici le lecteur se rassure. « Il s’
y
retrouve. » Il pense que c’est bien jeune. Et : encore un qui rue dan
70
ner parmi eux certaines tendances générales, nous
y
reviendrons au cours de cette promenade à travers notre domaine artis
71
n Charles Humbert livré à sa fougue originale. Il
y
en a plus encore chez un Aurèle Barraud. Il suffit de le voir peint p
72
glaces. Et plaise aux dieux que les visages qui s’
y
reflèteront soient aussi beaux que ceux qu’il peint ou modèle, le soi
73
peu dans le royaume d’Utopie. André Evard va nous
y
introduire, et nous ne saurions trouver guide plus pittoresque. Celui
74
uer l’humain, et par l’acharnement angoissé qu’on
y
apporte, l’on en vient à une conception de la sincérité qui me paraît
75
amine. Encore un ? Non, enfin un. Tous les autres
y
ont apporté de secrètes complaisances, ou une arrière-pensée d’apolog
76
al » (Calvin). Le tableau n’est pas beau, mais on
y
sent une « patte » qui révèle encore dans le fond quelque chose de so
77
a jeunesse est l’âge où l’on atteint la vie. On s’
y
maintient cinq ans, dix ans au plus. Après, c’est un long adieu et le
78
pas sérieux. Le reproche est grave. Je ne saurais
y
répondre. Je pourrais vous dire que si vous me trouvez un peu potache
79
ndaleuse. Mais voici un bar où je vous suis. Vous
y
entrez plein de mépris pour Paul Morand par qui découvrîtes le charme
80
t, poète au bar, le paradis n’est pas si cher. Il
y
en a aussi qui posent pour le diable et ne se baignent que dans des b
81
cule écrasant : mais rien n’est plus facile que d’
y
échapper. III Sur l’utilité de la littérature Montherlant me pa
82
e ne l’ai pas encore avalé. On m’affirme que je n’
y
échapperai pas plus qu’un autre : et qu’un beau soir il faille écrire
83
ssières de tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent
y
voir que révoltes contre leurs morales, ou menaces pour leurs instabl
84
hes de Morand, et ils en sont tout fiers : « Il n’
y
a plus qu’à les écrire ». o. « La part du feu. Lettres sur le mépris
85
oids de nos péchés. Ils sont bien nôtres. Et nous
y
tenons, ah ! comme nous y tenons ! q. « Adieu au lecteur », Revue d
86
nt bien nôtres. Et nous y tenons, ah ! comme nous
y
tenons ! q. « Adieu au lecteur », Revue de Belles-Lettres, Lausanne
87
veux dire, plus rilkienne que ne fut Rilke. Rilke
y
apparaît comme une de ces âmes mystiques et raffinées telles qu’on en
88
s qu’on en découvre chez certaines femmes et l’on
y
voit une préciosité sentimentale qui touche à la névrose ou bien simp
89
ales ! Mais il a su mettre plus de choses qu’il n’
y
paraît d’abord dans ces 50 pages. Beaucoup sont excellentes et leur f
90
ndormir, ah ! galope, caracole, éclabousse, ils n’
y
comprendront jamais rien, écoutez-les, comme ils me jugent et leurs c
91
lyriques à leur propos. Mais dans ce roman, il n’
y
a plus seulement la femme, avec le miracle perpétuel de sa sensibilit
92
gne, est plutôt d’un mémorialiste. Madame Bibesco
y
montre beaucoup de liberté d’esprit, une pénétration de jugement et u
93
cieuses ou poétiques ; et ce n’est pas qu’il ne s’
y
glisse quelque préciosité ou quelques « pointes » faciles mais cela m
94
le de la vie mondiale. Toutes les forces du temps
y
concourent obscurément ; et, pour peu que cela continue, pour peu que
95
t des livres qui les répandent. L’on ne pourra qu’
y
applaudir, semble-t-il, en souhaitant que les industriels européens s
96
e prendre tôt ou tard. Il est préférable qu’ils s’
y
engagent dès aujourd’hui résolument, pendant qu’il reste quelques cha
97
disparu, la production devant se maintenir, il n’
y
a qu’une solution : recréer le besoin. Pour cela, on abaisse les prix
98
affaire ici. Et ses prétentions « idéalistes » n’
y
changeront rien. D’ailleurs, voici des déclarations plus nettes encor
99
es machines Ford simplement comme des machines. J’
y
vois la réalisation concrète d’une théorie qui tend à faire de ce mon
100
lisation de son but véritable : aller à l’Esprit,
y
conduire les peuples. Ainsi, détournant de l’essentiel une grande par
101
uvait passer pour une élégance très moderne. Il n’
y
avait dans toute sa personne rien de positivement démodé ; je n’eus m
102
« Cela vexe les Viennois, me dit-il, parce qu’ils
y
voient une façon de me moquer de leurs petits chiens musclés… Je n’en
103
vez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux, en
y
réfléchissant bien, mais peut-être était-ce la même sous deux attribu
104
ment mystiques… Mais vous savez, « les autres » n’
y
comprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cette femme ! elle n’ét
105
nt : « Vous êtes bien gentils, messieurs ! » Il n’
y
avait plus qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux homme
106
avoir délivré le homard qui, laissé au vestiaire,
y
était l’objet de vexations diverses et de curiosités grossières de la
107
ium de rêves, discourt et décrit les images qu’il
y
découvre. Il y a les ailes du Moulin-Rouge, qui sont les bras de Clar
108
la s’empila dans des autos ; en dix minutes, il n’
y
eut plus personne, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux s’étai
109
eau. Pour ce coup, voilà qui ne m’empêchera pas d’
y
monter, il suffit que cet obsédant capitaine Nemo soit à bord, je sou
110
en 1925 nous place au nœud du monde moderne : on
y
voit s’affronter en quelques hommes d’action les forces caractéristiq
111
la démolition, l’organisation et le sabotage. On
y
découvre le jeu des tempéraments qui fait opter ces chefs pour l’une
112
is par ces évocations et l’espèce de fièvre qu’il
y
apporte. Mais plusieurs incidents éveillent les soupçons du « petit-b
113
il se singularise : il n’écrit pas de livre pour
y
pourchasser un moi qui feint toujours de se cacher derrière le feuill
114
un sur sa table de travail, de façon à pouvoir s’
y
surprendre à tout instant. Cet exercice — essayez ! — ne tarde pas à
115
ité. Le mystère de voir ses yeux l’épouvante. Il
y
cherche une révélation et n’y trouve que le désir d’une révélation. P
116
eux l’épouvante. Il y cherche une révélation et n’
y
trouve que le désir d’une révélation. Peut-on s’hypnotiser avec son p
117
eut-on s’hypnotiser avec son propre regard ? Il n’
y
a plus que cette incantation à soi-même qui pourrait lui rendre la ce
118
aux considérations précédentes lui échappe, qu’il
y
voie une de ces marques. Stéphane a oublié jusqu’au mot de prière. O
119
a n’a point stérilisé : sa nature, il est vrai, s’
y
prêtait, peu complexe et comme réduite à deux dimensions ; la conscie
120
uite à deux dimensions ; la conscience ne pouvait
y
tuer un lyrisme quasi inexistant, mais bien y exciter un esprit criti
121
ait y tuer un lyrisme quasi inexistant, mais bien
y
exciter un esprit critique fort alerte. Jugez-en à la façon dont il p
122
es récits : ce n’est point un paysage d’âme qu’on
y
cherche, mais l’anecdote bien tournée, des noms connus. Tout est sur
123
ans son flanc une grotte s’illumine, et la Vierge
y
sourit. Le château royal avec son amiral régent et ses gardes blancs
124
rapports sociaux. On vous mène au Théâtre, vous n’
y
comprenez rien, mais le charme des voix hongroises féminines suffit à
125
t ici descendu plus profond en soi-même ; son art
y
gagne en densité, en émotion. Des mots simples, mais chacun dans sa m
126
questionne-t-il, méfiant — bon, bon, parce qu’il
y
en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pas trop qui c’était…
127
Ce lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il
y
est comme chez lui. — Dormez-vous dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je
128
s contreforts de l’Église du Chapitre : je vois s’
y
engager chaque jour le fou au profil de vieille femme qui promène dou
129
é. C’est un extrême, un pic trop élevé pour qu’on
y
puisse vivre, c’est l’impossible. Mais justement, la gloire de M. Ben
130
Démocratie outragée, les autres disaient qu’il n’
y
a plus de morale, et ces jeunes gens ont une façon de trancher les qu
131
y, quand il essaie de nous faire croire qu’« il n’
y
a rien au-dessus » de la tâche des instituteurs : Faire de ces belle
132
mit de retrouver quelques-unes de ces réalités. J’
y
retrouvai aussi plusieurs têtes connues d’anciens camarades d’école p
133
premières marques de la vie vécue et l’on aime à
y
découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est en caserne aussi
134
élève qu’un instituteur : de l’un à l’autre il n’
y
a pas de solution de continuité, la différence n’étant qu’une questio
135
e le bon sens m’eût par ailleurs fait voir : il n’
y
a pas d’égalité réelle possible tant que la loi est la même pour tous
136
s plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On
y
parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On remar
137
’autre pense. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’
y
aura qu’une oraison. Laïque. J’entends qu’on ne me conteste pas cette
138
le signal de la grande débâcle printanière. Il n’
y
a de révolution véritable que de la sensibilité. (Le jour où l’on cul
139
prétend ouvertement nous éduquer. D’ailleurs elle
y
est obligée dans la mesure où elle réalise son ambition : soustraire
140
minuer le « rendement » quantitatif de ceux qui s’
y
livrent. Je ne veux pas me poser ici en défenseur des vertus patriarc
141
antinaturel, et les normes sociales qu’on prétend
y
substituer à celles de la famille sont falsifiées. Non seulement l’Éc
142
avoir entraîné l’âme moderne dans ses collèges, l’
y
enferme et l’y laisse crever de faim. Par ce qu’elle enseigne à ignor
143
l’âme moderne dans ses collèges, l’y enferme et l’
y
laisse crever de faim. Par ce qu’elle enseigne à ignorer bien plus qu
144
me sommez de dire comment, maintenant, je vais m’
y
prendre pour préparer les temps nouveaux. Énorme question. Aurai-je l
145
t développée au xviiie dans l’aristocratie qui n’
y
voyait qu’un jeu. Durant tout le xixe elle est descendue dans la bou
146
ndue dans la bourgeoisie et dans le peuple ; elle
y
est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiment
147
paraît conforme à la dialectique hégélienne ; on
y
retrouve facilement les triades : être —négation de l’être — nouvel ê
148
i, calculables, chiffrables. Dans la mesure où il
y
parvient, il tue les existences particulières, ou bien c’est qu’elles
149
trophiques pour peu que cela continue. Qu’on ne s’
y
trompe pas : le sens technique qui tient lieu d’imagination à l’homme
150
homme libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’
y
consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine stupidement rassurée qu
151
nouvelles. Tenir compte du réel ne signifie pas s’
y
soumettre sans combat. L’utopiste est celui qui ne se résigne à aucun
152
ants, il s’épargnerait de longs énervements. Il n’
y
a pas là de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années d
153
, quand il essaie de nous faire croire qu’ « il n’
y
a rien au-dessus » de la tâche des instituteurs : Faire de ces belle
154
mit de retrouver quelques-unes de ces réalités. J’
y
retrouvai aussi plusieurs têtes connues d’anciens camarades d’école p
155
premières marques de la vie vécue et l’on aime à
y
découvrir la seule fraternité véritable. Mais c’est en caserne aussi
156
élève qu’un instituteur : de l’un à l’autre, il n’
y
a pas de solution de continuité, la différence n’était qu’une questio
157
e le bon sens m’eût par ailleurs fait voir : il n’
y
a pas d’égalité réelle possible tant que la loi est la même pour tous
158
s plantes de serre dans ces jardins d’enfants. On
y
parle de « l’enfant » comme on parle d’un produit chimique : On remar
159
’autre pense. Elles ne mourront qu’ensemble. Il n’
y
aura qu’une oraison. Laïque. J’entends qu’on ne me conteste pas cette
160
le signal de la grande débâcle printanière. Il n’
y
a pas de révolution véritable que de la sensibilité. (Le jour où l’on
161
prétend ouvertement nous éduquer. D’ailleurs elle
y
est obligée dans la mesure où elle réalise son ambition : soustraire
162
minuer le « rendement » quantitatif de ceux qui s’
y
livrent. Je ne veux pas me poser ici en défenseur des vertus patriarc
163
antinaturel, et les normes sociales qu’on prétend
y
substituer à celles de la famille sont falsifiées. Non seulement l’Éc
164
avoir entraîné l’âme moderne dans ses collèges, l’
y
enferme et l’y laisse crever de faim. Par ce qu’elle enseigne à ignor
165
l’âme moderne dans ses collèges, l’y enferme et l’
y
laisse crever de faim. Par ce qu’elle enseigne à ignorer bien plus qu
166
me sommez de dire comment, maintenant, je vais m’
y
prendre pour préparer les temps nouveaux. Énorme question. Aurai-je l
167
t développée au xviiie dans l’aristocratie qui n’
y
voyait qu’un jeu. Durant tout le xixe elle est descendue dans la bou
168
ndue dans la bourgeoisie et dans le peuple ; elle
y
est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiment
169
paraît conforme à la dialectique hégélienne ; on
y
retrouve facilement les triades : être — négation de l’être — nouvel
170
i, calculables, chiffrables. Dans la mesure où il
y
parvient, il tue les existences particulières, ou bien c’est qu’elles
171
trophiques pour peu que cela continue. Qu’on ne s’
y
trompe pas : le sens technique qui tient lieu d’imagination à l’homme
172
homme libre qui a une foi (ou un amour) et qui s’
y
consacre. (Mais alors !… Je vois à votre mine stupidement rassurée qu
173
nouvelles. Tenir compte du réel ne signifie pas s’
y
soumettre sans combat. L’utopiste est celui qui ne se résigne à aucun
174
ants, il s’épargnerait de longs énervements. Il n’
y
a pas là de quoi se tordre. Car tout cela nous donnerait des années d
175
en se cantonnant franchement dans ses propriétés,
y
découvre sans cesse de nouvelles sources. Il défriche et il fabrique,
176
s roseaux d’une baie ses poules d’eaux noires. Il
y
fallait cette féminité ingénue et précieuse, toujours prête à épouser
177
er tout le sensible d’un paysage pour peu qu’elle
y
découvre une secrète parenté de l’âme. Kikou Yamata peint la Suisse a
178
mants et aussi peu tragiques que possible. « Il n’
y
a en eux aucun silence, aucune interrogation, aucune volonté supérieu
179
’on sait se chargent de tout réduire à la raison,
y
compris la Révolution, thème rhétorique, y compris la Religion, thème
180
aison, y compris la Révolution, thème rhétorique,
y
compris la Religion, thème catholique. Servir leur paraît ridicule. S
181
udrait créer, si rien n’existe qui vaille qu’on s’
y
dévoue. Mais quoi ! cela peut vous mener à crever de faim, ce qui ne
182
— physiologique et morne — que le fait même de s’
y
essayer définit ce qu’on nomme à Paris prétention. Méditez un peu cet
183
che un peu d’allemand, — et l’allemand littéraire
y
suffit. Pour moi, je ne me sens pas trop embarrassé ; comme j’habite
184
este de s’asseoir à quelque terrasse de café pour
y
boire à petits coups une amertume acide et tiède comme l’adolescence,
185
otre condition, et je ne crois pas trop absurde d’
y
chercher l’origine non seulement des passions amoureuses, mais de la
186
; calculez l’âge du capitaine. Au dessert, chacun
y
va de son petit miracle. Jaloux et Dick conversent en danois. Quatre
187
e la force de regagner son logis. Comme il allait
y
pénétrer, il aperçut auprès du seuil une mendiante qui pleurait très
188
ion dont nous reproduisons l’extrait suivant : « “
Y
a-t-il une faculté de perception indépendante des sens, qui, s’exerça
189
es et imitateurs du « comte ». D’autres que lui s’
y
sont trompés. M. Gide déclarait naguère qu’il fallait voir en Lautréa
190
jamais vu, et dont nous savons seulement que tout
y
a son écho le plus pur. Le voyage trompe un temps cette angoisse. J’i
191
mes regards errant sur une bibliothèque, je crois
y
trouver mon salut : « Peter Schlemihl, et vous, A. O. Barnabooth, vou
192
elles qui sentent encore le Turc. Tandis que nous
y
rôdions, un soir étouffant, vous m’avez montré en passant des murs br
193
que je recherche le chemin du Rozsadomb. « Vous n’
y
verrez, m’avait-on dit, qu’une paire de babouches dans une mosquée vi
194
opulaire et regardent tristement les lumières. Il
y
en a aussi qui se réchauffent sur les degrés du poêle, celles-là ne c
195
vrai cadeau. Si le conteur ment, — pendant qu’il
y
est, il ferait mieux de choisir un autre pays que la Hongrie archi-co
196
passant par la Hongrie. — Mais puisqu’enfin nous
y
voici, en cette Hongrie… Le tombeau de Gül Baba est symboliquement vi
197
vous avez sous la langue ; je vous conseille de n’
y
plus penser quelque temps… Car on ne trouve vraiment que ce qu’on a c
198
ucs, quel décor à rêver le cortège d’un sacre ! J’
y
ai vu défiler la Chambre des Magnats, le jour de l’élection d’un des
199
llogènes infiltrés dans certaines régions jusqu’à
y
former la majorité. Pourtant, vous les obligeriez à vous répondre que
200
ité roumaines ou slovaques, la minorité hongroise
y
comptait cependant pour plus ; elle était seule active et créatrice.
201
t des rôles, l’oppresseur devenant l’opprimé sans
y
perdre le sentiment de sa supériorité de race — sa véritable légitimi
202
ieille capitale de la Hongrie. Attila, me dit-on,
y
régna. Aujourd’hui c’est la résidence du Prince Primat. Au-dessus du
203
i fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il
y
est, je grimpe au cerisier sauvage, derrière la maison, un peintre to
204
on des passions sont disciples d’Origène. Il doit
y
avoir d’autres solutions… bh. « Voyage en Hongrie I », Bibliothèque
205
ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’
y
a plus qu’ici qu’on aime l’ivresse comme un art. Et qu’on soigne sa m
206
erre vierge, je veux dire que la bourgeoisie ne s’
y
est pas encore répandue. Il y a peu de bourgeois en Hongrie. Il y a d
207
dans des jardins luisants ne m’empêchera pas de m’
y
sentir au bout d’un monde, au bord extrême de l’Europe. Le hasard a v
208
bord extrême de l’Europe. Le hasard a voulu que j’
y
entende, un soir, une présentation de musiques hongroises, turques et
209
e. Lève-toi, pars, et sans vider ton verre — il n’
y
a pure ivresse que de l’abandon —, car voici qu’à son tour il s’égare
210
re. Mais pour connaître un lac, il faut d’abord s’
y
plonger ; et ensuite, s’il vous a paru beau, en faire le tour, mais v
211
oilà qui est affaire de pur caprice, tandis que s’
y
baigner est une règle de savoir-vivre avec la Nature. Lac doré, horiz
212
nde Plaine encore rougeâtre de soleil couchant. J’
y
suis venu par hasard, en flânant ; je me suis sans doute perdu et pou
213
on t’attirait donc ici, sinon l’espoir bien fou d’
y
retrouver l’émotion d’un miracle imminent… ou moins encore : l’image,
214
’arrêter à Vienne à cause des serrures… Peut-être
y
passer une nuit — rôder à la recherche de Gérard par les rues noires
215
(le laisse aller chez Brahma) ; mais si un homme
y
est satisfait, la Lune le renvoie sur Terre en forme de pluie. » Si j
216
e son tempérament critique. Le style d’abord : on
y
retrouve, appliqué aux mots, ce même sens à la fois scrupuleux et ass
217
parvient à recréer comme pour son compte, tant il
y
apporte de pressante intuition, les « problèmes » qui contraignirent
218
e résoudre ses antinomies (Goethe) ; que si elles
y
échouent, il restera du moins des personnages ! Mais la grandeur d’un
219
est encore maître de la redresser. C’est qu’il n’
y
a plus d’humanisme, s’il subsiste des humanités. L’humanisme est comp
220
l nous désigne un but, ni même une direction : il
y
réussirait trop aisément. Ce qui manque à l’homme moderne, c’est un p
221
ilosophie occidentale, p. 695.) 8. Les humanités
y
trouveraient bien leur place : la connaissance des étymologies est l’
222
livres qu’on n’oublie pas facilement. C’est qu’il
y
apporte un peu plus d’expérience humaine qu’on n’a coutume d’en atten
223
en ruines de la Voie royale d’Angkor : il compte
y
découvrir des bas-reliefs dont il pourrait tirer un prix considérable
224
urs obéissait son action. C’est peut-être qu’il n’
y
en a pas. Perken, comme Garine, est de ces êtres qui agissent par dés
225
la politique étant absents, faute d’emploi, il n’
y
avait aucune correction à faire ». D’ailleurs, il ne veut pas poétise
226
er que cette peinture d’Aden est assez faite pour
y
contribuer : si grande est en effet l’horreur que M. Nizan éprouve à
227
ence d’un jugement qui se prétend humain ! Pensez-
y
M. Nizan : quelle que soit la Tchéka régnante, il y aura toujours plu
228
e dans les prisons, — et des hommes qui viendront
y
trouver leur liberté. Mais pourquoi dira-t-on, s’arrêter à ces cris
229
t — et il l’est — aucun bouleversement matériel n’
y
pourra rien, si radical soit-il. Un pessimisme aussi féroce que celui
230
stants modernes (avril 1931)e C’est donc qu’il
y
en a ? avez-vous dit. Depuis le temps qu’on cherchait à nous faire cr
231
ort admirative. Le titre de l’exposition, si l’on
y
prend bien garde, éludait dans une certaine mesure la question délica
232
estantisme. Et l’on pourra se demander alors : qu’
y
a-t-il de spécifiquement protestant chez ces peintres ? — Certaines r
233
nsez-vous, certaines austérités de style ? — On s’
y
serait attendu. Une visite au salon de la rue de Vaugirard nous invit
234
eux mots, il y a des « sujets catholiques », il n’
y
a pas de « sujets protestants ». Mais, dira-t-on, il y a tous les suj
235
n atmosphère et dans le son qu’elle rend. Il ne s’
y
passe rien de plus que ce qu’admet la société anglaise. Tout le drame
236
se. Tout le drame est intérieur ; la passion ne s’
y
manifeste que par de très petits gestes qui, échappant soudain à des
237
d’accepter une destinée, de la transfigurer ou d’
y
succomber. C’est cela qui forme le sujet implicite, nous l’avons dit,
238
ouve un sentiment de détresse aiguë, ou bien je m’
y
ennuie. » Et l’on découvre soudain que cette femme, qui a subi sans l
239
à l’église le dimanche ? — Oui, tante Harriet, j’
y
vais. — Tante Harriet eut un soupir de soulagement. La question était
240
ent de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous
y
sommes à chaque page incités à juger, induits en tentation, induits e
241
Søren Kierkegaard naquit à Copenhague en 1813, et
y
mourut en 1855. Voici comment le profond essayiste allemand Rudolf Ka
242
, disciple fervent de Kierkegaard, — nous pouvons
y
attacher la valeur d’un signe. Kierkegaard sera pour beaucoup d’espri
243
urs aînés. Il n’est pas sûr que les « religions »
y
gagnent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de Dieu ». 21. A
244
que c’est une atmosphère des hauteurs, que l’air
y
est vif. Il faut être créé pour cette atmosphère, sinon l’on risque b
245
he l’a développé avec une ampleur inégalable : il
y
trouvait tous les symboles de la vie dangereuse, du risque, du triomp
246
r le communisme, comme son bien propre. Mais il n’
y
a pas là de quoi nous rassurer. Si la vie de Kagawa glorifie l’Évangi
247
pide suppose une cécité partielle chez ceux qui s’
y
livrent, une incapacité organique à situer leur effort dans une visio
248
t radicalement notre vie d’un conte de fées. Il n’
y
a là, de la part de l’auteur, nul parti pris de « réalisme » littérai
249
e que dans ces deux gros volumes si nourris, il n’
y
a pas deux lignes d’allure conventionnelle, deux lignes qui ne tradui
250
t jamais dupe de ses beaux sentiments lorsqu’il s’
y
mêle des motifs tout matériels. Ses larmes augmentèrent en pensant à
251
visage de celui-ci les expressions changeantes qu’
y
imprimait la passion. Il lui semblait qu’il faisait une étude pratiqu
252
désagréable, puisqu’elle exigeait de celui qui s’
y
livrait de se fâcher, de se poser comme juste et de juger ses semblab
253
élicatesse, éprouve tous les penchants humains, s’
y
soustrait quand il le faut pour mieux vivre et n’en fait jamais une a
254
« ennui » qui sert à beaucoup de prétexte pour n’
y
point réfléchir. Mais à tout prendre, cet ennui traduit ou marque not
255
c laquelle je suis décidé à les formuler. Si l’on
y
voit une regrettable désinvolture vis-à-vis d’un des écrivains les pl
256
du sacrifice ; et c’est en vain qu’il tenterait d’
y
loger autre chose que son égoïsme et sa coquetterie profonde. Tels so
257
à dire lorsqu’on comprend que, non satisfait de s’
y
complaire, il croit y découvrir son originalité, ou comme il le dit :
258
end que, non satisfait de s’y complaire, il croit
y
découvrir son originalité, ou comme il le dit : son « paysage intérie
259
e bête. Il est merveilleusement intelligent. On n’
y
parle strictement que de psychologie et des ruses de l’art, sans que
260
fèrent ; ils les reçoivent des prophètes ; s’il n’
y
avait pas de prophètes, les bavards seraient peut-être des créatures
261
t-ou-rien moral qui caractérise Kierkegaard. L’on
y
trouvera moins de paradoxe et plus de délectation peut-être, une acui
262
qui se dégage de pareils faits lorsque l’esprit s’
y
attache et que l’amour ou la pitié essaient sur eux leurs forces. Le
263
année du roman protestant ». À la réflexion, l’on
y
a renoncé, pour des raisons d’ordre général et comme indépendantes de
264
? Je sais bien que certains « protestants » nous
y
pousseraient, à force de reniements et d’ignorance de nos richesses,
265
testant », tout ce qui rend inutile la grâce ? Il
y
va pourtant de notre force de conquête. Que nous le voulions ou non,
266
autocritique à la fois peureuse et agressive ? Il
y
faudrait une puissance décuplée, excessive, et qui, par la force des
267
rer des forces créatrices. Or les temps vont nous
y
contraindre. Que rien ne soit plus favorable à l’art que l’évangélis
268
ne d’inspiration évangélique ? Souhaitons qu’il n’
y
faille pas les conjonctures sanglantes d’où naquirent les Tragiques d
269
i « Pourquoi est-ce qu’on travaille ? parce qu’on
y
est forcé. Pourquoi y est-on forcé ? » Je vois que cet article en vie
270
’on travaille ? parce qu’on y est forcé. Pourquoi
y
est-on forcé ? » Je vois que cet article en vient à formuler le dilem
271
ue c’est le pays des ressemblances. Regarde, tout
y
tient ensemble fortement, comme dans le tableau d’un grand peintre ».
272
scend pas au peuple, on devrait dire plutôt qu’il
y
remonte. Son art vient de plus bas, des origines, des éléments créate
273
’une page de Ramuz — même pas très réussie, et il
y
en a qui ont un air raté, un air pastiche de Ramuz —, c’est qu’une se
274
uelque sorte le mettre en état de crise ; et il n’
y
a de réalité que par et dans la crise… 7. On pourrait soutenir que l
275
cependant ils seraient en droit d’agir, car on s’
y
peut contenter de vraisemblance. La monstrueuse contradiction ! Comme
276
outume du temps est de s’enrichir : modeste, il s’
y
conforme. « … Et l’on s’attire pourtant une responsabilité. » Il faut
277
seulement avec ce qu’on est. C’est pourquoi il n’
y
a de création possible que par les individus. Et de là vient que tout
278
lisation » que sociale : car il faut bien qu’on s’
y
mette à plusieurs, — rassurante perspective, puisqu’on sait qu’il n’e
279
traite à cette loi, non, la pensée même de Dieu n’
y
est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fils pour agoniser s
280
débats du siècle perdent leur aiguillon si on les
y
compare ; et se réduisent bien souvent à des questions de préséance,
281
eci : au seuil de l’initiation, chez Goethe, il n’
y
a pas une révolte, il y a un péril conjuré. C’est contre ce qu’il nom
282
e une activité réelle, et même à double effet. Qu’
y
a-t-il de plus agissant, dans une œuvre marquée du signe de la maturi
283
le ne parviendrait pas seule à le sauvegarder. Il
y
faudra le dressage de la souffrance. L’excès verbal de Werther couvre
284
en créant pouvoir jouir de la vie des dieux et m’
y
égaler… combien je dois expier tout cela ! » Faust se reprend au seui
285
la catégorie sacrée de l’humain, comprenons qu’il
y
va de tout. Mais les anges enfin élèvent Faust au-dessus de cette ago
286
he est d’avoir su vieillir, celle de Rimbaud de s’
y
être refusé. Transportez la dialectique faustienne dans la vie d’un ê
287
vision qui transcende la vie médiocre. Rimbaud s’
y
lance avec l’emportement d’une révolte qui traduit d’abord un excès f
288
il tire ses forces, toujours renouvelées. Mais il
y
faut une prudence peu commune, et même tellement soutenue qu’elle inf
289
s et domina constamment sa vie et son œuvre. Il n’
y
a peut-être pas d’individu plus significatif dans l’histoire de l’Occ
290
re. Ils sont si cordialement ennuyeux quand ils s’
y
mettent que ma vivacité n’y saurait tenir. Rien que des gens d’esprit
291
ennuyeux quand ils s’y mettent que ma vivacité n’
y
saurait tenir. Rien que des gens d’esprit médiocre, qui n’ont eu de p
292
e mystique, il ne tardera pas à découvrir qu’on n’
y
atteint qu’en outrepassant les limites normales de l’esprit humain. L
293
est pas païen, pour la raison péremptoire qu’il n’
y
a plus de païen, au sens antique du mot, depuis que la venue du Chris
294
yeux de la foi, constitue sa raison d’être. Il n’
y
a pas de neutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La
295
ais seulement d’être, efficacement. Et qu’il nous
y
aide ! 37. Numéro d’hommage à Goethe de la Nouvelle Revue française
296
s discours-programmes, cela se sent toujours : il
y
manque cette espèce de rhétorique prudente à quoi l’on reconnaît l’in
297
tres de l’Insoluble, nous n’avons plus le droit d’
y
prêter une libérale complaisance. Laisse donc tous ces noms dont se m
298
nistes), français et belges. Des délégués suisses
y
assistèrent, ainsi qu’un délégué fasciste. 10. La Révolution ne nous
300
e que je suis un honnête homme… » Et d’abord il n’
y
a pas d’honnêtes gens. L’honnêteté est une vertu héroïque et qui supp
301
le sait à Genève : tout est affaire de mots. Il n’
y
a pas de « guerre » en Chine, l’ordre règne à Varsovie, et en France
302
lution assez totale, pour que de telles erreurs n’
y
puissent trouver place. Rappelons deux principes qui furent énoncés i
303
rivatif, assure son conformisme foncier ? Faut-il
y
voir une sorte de sublimation à rebours du sens de la révolte ? On se
304
t constructive de toutes les doctrines régnantes,
y
compris celles qui sont officiellement révolutionnaires. Petits purs,
305
à ces terroristes de café. À les en croire, il n’
y
aurait rien d’autre à faire que d’installer des mitrailleuses tout le
306
t des révolutions d’hier et leurs leçons. Ne nous
y
trompons pas : leur refus de penser par eux-mêmes en fonction des néc
307
is celui-ci, par bonheur, est très simple : Il n’
y
a point de questions plus grossières que celles qui sont posées ici,
308
re, la philosophie sans rime ni raison » … « Il n’
y
a aucune raison d’écarter ce genre de questions. Il n’y a aucune rais
309
cune raison d’écarter ce genre de questions. Il n’
y
a aucune raison de ne pas leur donner de réponses ». Au fond, M. Niza
310
tion, ne fût-ce que sur les étudiants forcés de s’
y
intéresser au lieu de s’intéresser à notre situation concrète, M. Niz
311
e Dieu est ; mais à prouver pratiquement que nous
y
croyons. Nous n’avons plus à argumenter à la manière des philosophes,
312
e « penser dangereusement ». Mais les marxistes n’
y
échapperont pas. Car celui qui refuse de penser le péché, refuse d’en
313
réellement du mal, quand presque plus personne n’
y
croit avec sérieux, ni à l’enfer ? Quand personne ne déclare un Bien
314
ardon. La vertu comme le vice naît de la loi et s’
y
réfère. Mais le péché naît où meurt la foi, et meurt là où vit la foi
315
ompréhensible colère de fauve en cage — mais il n’
y
a pas de cage. Et chacun sait qu’au bout du compte il y aura un an de
316
ais c’est du même état, qu’ils tolèrent.) 4° Il n’
y
a qu’un rapport de trahison entre les idéaux pour lesquels nous nous
317
urage. On les a décorés, on l’emprisonne. 5° Il n’
y
a qu’un rapport de trahison entre la religion chrétienne et la religi
318
at-Dieu, qui veut l’obéissance aveugle… » 6° Il n’
y
a qu’un rapport de lâcheté entre les formes de la justice actuelle et
319
blé, de coton et d’obus. En face des idoles, il n’
y
a que deux attitudes possibles : les adorer ou les fracasser. (Il y a