1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 t qu’il peut parler d’égal à égal avec beaucoup d’ États  ; le plus parfait aussi. Son succès sans précédent le met à l’abri de
2 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
2 rassis3 qui tiennent aujourd’hui les charges de l’ État , piliers d’un régime dont ils sont les seuls à s’accommoder parce qu’
3 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
3 t, mais de soumettre les esprits au contrôle de l’ État , voyons donc, — n’avez-vous pas honte de vous faire rappeler sans ces
4 nches qui marquent un peu partout le passage de l’ État , et dont la vue permet à ceux qui tombent du ciel sur notre sol de s’
5 ublique, obligatoire, et soumise au contrôle de l’ État . Alors ? Ou bien vous acceptez le régime — mais aussi ses conséquenc
4 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
6 ise humaine qu’en tant qu’elle est cultivée par l’ État ), l’École, après avoir entraîné l’âme moderne dans ses collèges, l’y
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
7 rassis qui tiennent aujourd’hui les charges de l’ État , piliers d’un régime dont ils sont les seuls à s’accommoder parce qu’
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
8 t, mais de soumettre les esprits au contrôle de l’ État , voyons donc, — n’avez-vous pas honte de vous faire rappeler sans ces
9 nches qui marquent un peu partout le passage de l’ État , et dont la vue permet à ceux qui tombent du ciel sur notre sol de s’
10 ublique, obligatoire, et soumise au contrôle de l’ État . Alors ? Ou bien vous acceptez le régime — mais aussi ses conséquence
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
11 ise humaine qu’en tant qu’elle est cultivée par l’ État ), l’École, après avoir entraîné l’âme moderne dans ses collèges, l’y
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
12 ont-ils pas plutôt des fonctionnaires payés par l’ État et avides d’avancement ? Les écrits polémiques de Kierkegaard, Le Mom
9 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
13 la dernière guerre, nationalisme et doctrine de l’ État souverain, par exemple. Elles préparent la jeunesse au communisme, en
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
14 ée — en la personne de ses grands maîtres — par l’ État bourgeois. Les Chiens de garde 39, tel est le titre de son pamphlet —
11 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
15 e la construction entreprise par le capitalisme d’ État soviétique, contre la mystique productiviste déjà « niée » par la cri
12 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
16 agés en trois divisions… Les quatre conseillers d’ État les plus anciens forment la première division ; ces conseillers sont
17 nt, qu’une cour suprême de Justice… Le Conseil d’ État saisi de l’administration ordinaire du gouvernement, a l’exercice de
18 ention du corps des Ministraux qui forme le Tiers État toutes les fois qu’il s’agit d’établir quelque loi nouvelle, ou de fa
19 résider « à la fois dans le Prince, le Conseil d’ État , et la ville de Neuchâtel, conjointement considérés ; que le Vallengi
20 de voix négative ; et enfin, que c’est aux Trois États qu’il appartient de proposer et de promulguer une loi ». Quant à l’es
21 plus d’un Anglais ? N’oublions pas que les Trois États , le Conseil d’État, le Grand Conseil, le Petit Conseil, les Quatre-Mi
22 N’oublions pas que les Trois États, le Conseil d’ État , le Grand Conseil, le Petit Conseil, les Quatre-Ministraux, les Maîtr
23 neur, « conjointement considérés » avec les Trois États et les députés de Valangin, les vingt et une Cours de justice locales
13 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
24 s Assises, membres du Petit Conseil, conseiller d’ État , enfin Procureur général de la Principauté. Puis survient la révoluti
25 Prince lointain, cette dynastie de conseillers d’ État se tourne vers la vie intellectuelle. D’où septante-six ouvrages publ
26 d’autres dimensions humaines que celles du petit État de ses aïeux, aussi riche en coutumes fort sages qu’en préjugés invét
14 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La Légion étrangère soviétique (juin 1933)
27 sprit. Hegel met d’abord l’esprit au service de l’ État  ; puis Marx à celui des « faits » et de la « matière » ; enfin Stalin
15 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Spirituel d’abord (juillet 1933)
28 r jusqu’au monstrueux la puissance abstraite de l’ État . Le fondement de notre action est la liberté, le risque. L’autorité v
16 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Pourquoi ils sont socialistes (juillet 1933)
29 à gauche, on arrive fatalement devant la Banque d’ État . Juste à temps pour voir se fermer les guichets, aux sons du Horst-We
17 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
30 lui qui, dans une société équilibrée, incombe à l’ État , c’est ce que nous appelons le domaine du plan ; de l’autre, il a à p
31 a à protéger l’action de tout ce qui n’est pas l’ État  : départements, communes, corporations, familles, individus. Dans le
18 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
32 la prise du pouvoir, dégénérer en dictatures. « L’ État , l’Ordre social, la Centralisation, l’Autorité et la Discipline se tr
33 , la primauté de l’inhumain sur les personnes ? L’ État , le standard, l’industrialisation, voilà bien les « vieilles rides »
34 al et… enthousiaste ! Une nouvelle idolâtrie de l’ État , qui réprime toute fantaisie personnelle, toute recherche originale,
35 ordre qui fasse de l’« homme », et non plus de l’ État ou de l’Argent, son but suprême. Si nous avons insisté sur la partie
19 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Positions d’attaque (décembre 1933)
36 par son jeu normal la disparition des cadres de l’ État et du statut des classes, c’est-à-dire : l’élimination des facteurs d
20 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
37 matérielle restera purement illusoire, puisque l’ État , sous sa forme capitaliste ou marxiste, viendra immédiatement lui opp
38 par son jeu normal la disparition des cadres de l’ État et du statut des classes, c’est-à-dire : l’élimination des facteurs d
39 estructible — qui demeure à la Nation, une fois l’ État supprimé, une fois opérée la révolution personnaliste et régionaliste
40 nce culturelle. Des nations débarrassées de leurs États et de leurs frontières, on peut dire qu’elles seront universelles, ma
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
41 s divinités, vous les connaissez bien : ce sont l’ État , la nation, la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles
22 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
42 ond : il est dans la conception rationaliste de l’ État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme in
43 perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’ État devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des
44 u moment même où elle l’imposait sur le plan de l’ État . On ne le vit pas tout de suite : l’État commença par détruire certai
45 lan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’ État commença par détruire certaines injustices criantes, détournant l’att
46 n publique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’ État , les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de
47 bilité de chacun, mais par le cadre policier de l’ État , par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par l
48 homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’ État . Cette inversion flagrante ne nous empêchera pas de prononcer un mot
49 dations que le milieu inerte lui propose ou que l’ État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté, c’e
23 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
50 vance l’antique ennemi de l’homme. On l’appellera État , matérialisme, racisme ou tyrannie ; mais son essence est plus profon
24 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
51 iamat »29, mais ce n’est plus qu’un conformisme d’ État . C’est, à peu près, l’ukase en moins, ce qui s’est passé chez les bou
25 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
52 e, de la classe, de la nation, du capital ou de l’ État — car c’est de tout cela que se compose le destin du siècle —, c’est
53 us croient, comme le fasciste, aux fatalités de l’ État . Nous croyons à la liberté de la Personne. Je connais bien la réactio
54 tonomie, et qui remet aux mythes collectifs — à l’ État en définitive — le soin de garantir sa « matérielle ». Nous disons qu
55 ar il n’y a pas d’exemple, dans l’histoire, que l’ État ait pu assurer la vie d’une collectivité dont chaque membre se déclar
56 s modernes, dont l’expression suprême s’appelle l’ État . Là où l’homme veut être total, l’État ne sera jamais totalitaire.
57 ’appelle l’État. Là où l’homme veut être total, l’ État ne sera jamais totalitaire. 10. Et parmi eux, la majorité des intel
26 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
58 nt ces dieux que l’on nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces dieux antiques, peinturlurés à la moderne, ces vieil
27 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
59 de patrie préalablement confondue avec celle de l’ État , en témoignent avec évidence. Mais, d’autre part, le « politique d’ab
60 » de Maurras, l’insistance mise sur la forme de l’ État , paraissent bien inactuels en regard des problèmes économiques qui no
61 ue, considéré comme une captation, au profit de l’ État et de la finance, du sentiment patriotique originel ; refus de la cul
62 personne humaine, toujours supérieurs à ceux de l’ État , qui doit normalement leur être subordonné ; affirmation de la primau
28 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
63 peu, cette même littérature « mise au pas » par l’ État fasciste13. Que pourrait-elle lui opposer ? Où donc est la mesure de
64 es opprime. Notre individualisme travaille pour l’ État . Notre littérature travaille contre l’esprit. Préface à l’imprévis
65 chercher dans les choses, dans les partis, dans l’ État ou dans la nation un principe de grandeur qui n’est plus que dans l’h
66 l’individualisme politique. « Dernière heure de l’ État , première heure des hommes. » Nous dirons première heure de la person
29 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
67 des Allemands. Pendant leur traversée, un coup d’ État renverse le gouvernement qui les avait appelés officieusement. Ils hé
30 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
68 ous l’apprend, lorsqu’il fait un panégyrique de l’ État fort. Certes, nous sommes d’accord avec Max Bonnafous, qui écrit dans
69 cet ordre est défini par la seule puissance de l’ État , nous crions au « fascisme » et à la contre-révolution. Tout élan rév
70 out élan révolutionnaire qui veut s’appuyer sur l’ État aboutit à la dictature, s’arrête à mi-chemin de sa course, et par là
71 bien étrange de voir des socialistes réclamer un État renforcé, alors que leur doctrine a toujours défini l’État comme l’or
72 orcé, alors que leur doctrine a toujours défini l’ État comme l’organe d’oppression d’une classe sur toutes les autres. Nous
73 inexorable, en l’adoptant. 3. La réforme de l’ État selon Doumergue Les seuls éléments constructifs — si l’on peut dir
31 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
74 s’obstinent à nommer l’ordre social. Visage de l’ État , Raison d’État, semblable aux raisons obscures et implacables qui dom
75 nommer l’ordre social. Visage de l’État, Raison d’ État , semblable aux raisons obscures et implacables qui dominent les cauch
32 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
76 i, ne pouvait nuire au prestige et à l’ordre de l’ État . D’autre part, tout ce qui fut entrepris de bon, sous Henri IV, dans
77 volution politique de la royauté absolue vers « l’ État totalitaire ». Il faut ici risquer un mot sans doute anachronique, ma
33 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
78 ilité des hommes reliés ? Qu’importe l’ordre de l’ État , s’il se maintient au prix du désordre privé ? Qu’importe, en fin de
79 st pas un acte de miséricorde. 18. Politique : l’ État est l’expression fatale de notre double erreur matérialiste-spiritual
34 1934, Politique de la personne. Introduction — L’engagement politique
80 si petite qu’elle se fasse au réduit intérieur, l’ État moderne a su trouver les moyens de venir la brimer. Non tant, d’aille
81 fascisme a montré à nu ces prétentions, mais les États bourgeois n’ont plus guère à lui envier qu’un degré supérieur de logi
82 rieur de logique dans l’application du système. L’ État , sa politique, ses décrets, ses brimades, représentent dans notre siè
35 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
83 autorité que la police, plus d’autre unité que l’ État , et plus d’autres réalités que celles qui concernent la moitié inféri
36 1934, Politique de la personne. Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
84 ’exploitation de l’homme par ses créations, par l’ État et par les bavards. Elle refuse la dictature, parce que le centre viv
37 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
85 s divinités, vous les connaissez bien : ce sont l’ État , la nation, la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles
38 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
86 dire, sur le plan politique, que les droits de l’ État priment ceux du citoyen. Voilà ce qui découle normalement de la défin
87 le font figure de révoltés non seulement contre l’ État , mais aussi contre la définition même de l’individu, et, en fin de co
88 Cela revient à dire, sur le plan politique, que l’ État n’est rien d’autre qu’une machine destinée à subvenir à l’entretien d
89 roits dépendent, en pratique, du bon plaisir de l’ État . Tout au contraire, des lois fondées sur la personne sont obligées de
90 le centre du pouvoir n’est pas dans les bureaux d’ État , il reste dans l’activité réelle de chaque personne, au sein de group
91 e des dictatures ! L’ordre extérieur imposé par l’ État , au moyen des violences qu’on sait, peut très bien n’être que la fixa
92 conscience, alors que les lois rationnelles de l’ État français transforment aussitôt cette objection de conscience en un pé
39 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
93 a libération de l’individu et la suppression de l’ État , sont sans commune mesure avec les moyens qu’il met en œuvre. Ou mieu
40 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
94 i sont absolus, et ils s’opposent aux ordres de l’ État totalitaire. Mais d’autre part, le réformisme suppose trop de calculs
41 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
95 aitable, et qui juge toutes ces petites raisons d’ État . C’est qu’il est encore plus pessimiste que les cyniques sur le compt
42 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
96 les au bien collectif. Le bien collectif, c’est l’ État . Il s’agit de s’en emparer. Un jour, vient l’ordre de marcher sur Par
97 fascisme sans discours diffusés par les postes d’ État  ? Dès qu’il s’agit de propagande de masses, le triomphe du plus bête
98 et l’hitlérisme48 se ramène à cette exigence d’un État fort, centralisé, dispensateur de tous les biens, méritant donc tous
99 les sacrifices. Si l’on admet cette primauté de l’ État , les violences nécessaires à son établissement se trouvent aussitôt l
100 se trouvent aussitôt légitimées. Que représente l’ État pour les fascistes ? Il répond en tout premier lieu à la nostalgie d’
101 mission. Reprenons ces trois caractéristiques. L’ État fasciste subvient aux défaillances particulières : il est impersonnel
102 ulières : il est impersonnel et jamais fatigué. L’ État fasciste met fin aux luttes politiques : il supprime les partis et ju
103 s : il supprime les partis et jugule la presse. L’ État fasciste enfin résume et codifie officiellement l’idéal national que
104 scisme n’est réelle et organique qu’à partir de l’ État . Mais depuis l’origine du monde, les hommes ont toujours appelé « die
105 boutit donc nécessairement à la divinisation de l’ État . Tout ce qui échappe à l’emprise de l’État devient dès lors suspect,
106 n de l’État. Tout ce qui échappe à l’emprise de l’ État devient dès lors suspect, hérétique, coupable — à moins qu’on ne parv
107 oir voulu subordonner à l’organisme matériel de l’ État , préalablement divinisé, les libertés fondamentales de la personne et
108  sinon toutefois au mensonge officiel. Et quand l’ État tiendrait la vérité, il en fait un mensonge dès qu’il y convertit par
109 ersion du spirituel soumis de force à la raison d’ État  ? C’est bien déjà la folie unitaire, le mal fasciste, qui pousse le R
110 les psychiatres. De toutes les idoles modernes, l’ État totalitaire est peut-être la plus décevante. L’idole des humanistes (
111 pousser Dieu que de l’admettre comme soutien de l’ État . La comédie spiritualiste, que le fascisme croit devoir jouer pour en
112 peu près le contraire de l’héroïsme personnel. L’ État fasciste a réussi à faire prendre pour une fièvre d’héroïsme le confo
113 et de leur nécessaire diversité. Elle veut que l’ État soit une émanation de l’homme, et non l’inverse. Elle veut qu’il y ai
114 qu’il y ait d’abord des hommes humains, ensuite l’ État au service de ces hommes. Là où l’homme veut être total, l’État ne se
115 e de ces hommes. Là où l’homme veut être total, l’ État ne sera jamais totalitaire. 46. C’est au reçu d’une circulaire m’i
116 seul fascisme : l’URSS et les USA sont aussi des États « jeunes ». 49. La confiscation par l’État fasciste de l’idéal cultu
117 des États « jeunes ». 49. La confiscation par l’ État fasciste de l’idéal culturel d’une « nation » est clairement symbolis
43 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
118 social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’ État marxiste idéal ne laisse subsister que les risques accidentels ; il r
119 e la construction entreprise par le capitalisme d’ État soviétique, contre la mystique productiviste déjà « niée » par la cri
44 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
120 ond : il est dans la conception rationaliste de l’ État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme in
121 perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’ État devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des
122 u moment même où elle l’imposait sur le plan de l’ État . On ne le vit pas tout de suite : l’État commença par détruire certai
123 lan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’ État commença par détruire certaines injustices criantes, détournant l’att
124 n publique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’ État , les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de
125 bilité de chacun, mais par le cadre policier de l’ État , par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par l
126 homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’ État . Cette inversion flagrante ne nous empêchera pas de prononcer un mot
127 dations que le milieu inerte lui propose ou que l’ État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté, c’e
45 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
128 évêque, s’adressant à Louis XIV, c’est-à-dire à l’ État personnifié, lui déclarer sans artifices de langage : « Voilà, Sire,
129 cauchemar la Bête de l’Apocalypse, le dieu glacé État qu’ils édifient pour le Grand Soir. Et cet éclat rougeâtre, hurlant,
130 ourgeois. Dans la révolte de la personne contre l’ État , il n’y a pas seulement la vision d’un nouvel ordre et d’une franchis
131 tionale, celle-ci à l’économie, et l’économie à l’ État , et rejoignent ainsi le régime russe, si le monde entier d’ici vingt
132 mmes renoncent ? Si le confort moyen imposé par l’ État détend tous les ressorts de la création personnelle ? S’il n’y a plus
133 ion fatale de leur désespoir s’appelle toujours l’ État totalitaire. Pessimisme actif Quand on part pour une promenade
46 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
134 ’égare sur des voies de garage qui conduisent à l’ État totalitaire. La force véritable d’un groupe restreint numériquement r
47 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
135 ue, considéré comme une captation, au profit de l’ État et de la finance, du sentiment patriotique originel ; refus de la cul
136 personne humaine, toujours supérieurs à ceux de l’ État , qui doit normalement leur être subordonné ; affirmation de la primau
137 ent la production à la consommation. Le rôle de l’ État se confondrait à peu de choses près avec celui de cet office. Tout le
138 esponsabilité de corporations régionales. Ainsi l’ État se trouverait-il réduit à sa plus simple expression : un bureau de st
48 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
139 ue le chômage, le machinisme, le fédéralisme ou l’ État , — comme si les parlements et les partis n’avaient jamais eu d’existe
49 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
140 nt ces dieux que l’on nomme, depuis peu, Masse ou État totalitaire, ces dieux antiques, peinturlurés à la moderne, ces vieil
141 ésormais le monstrueux visage, qui est celui de l’ État totalitaire ? — « Nous sommes sur la terre décisive… » 79. Par Robe
50 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — L’engagement politique
142 si petite qu’elle se fasse au réduit intérieur, l’ État moderne a su trouver les moyens de venir la brimer. Non tant, d’aille
143 rieur de logique dans l’application du système. L’ État , sa politique, ses décrets, ses brimades, représentent dans notre siè
51 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
144 autorité que la police, plus d’autre unité que l’ État , et plus d’autres réalités que celles qui concernent la moitié inféri
52 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — Pour une politique à hauteur d’homme
145 ’exploitation de l’homme par ses créations, par l’ État et par les bavards. Elle refuse la dictature, parce que le centre viv
53 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
146 s divinités, vous les connaissez bien : ce sont l’ État , la nation, la classe, la race, l’argent et l’opinion publique. Elles
54 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
147 dire, sur le plan politique, que les droits de l’ État priment ceux du citoyen. Voilà ce qui découle normalement de la défin
148 le font figure de révoltés non seulement contre l’ État , mais aussi contre la définition même de l’individu, et, en fin de co
149 Cela revient à dire, sur le plan politique, que l’ État n’est rien d’autre qu’une machine destinée à subvenir à l’entretien d
150 roits dépendent, en pratique, du bon plaisir de l’ État . Tout au contraire, des lois fondées sur la personne sont obligées de
151 centre de l’autorité n’est pas dans les bureaux d’ État , il reste dans l’activité réelle de chaque personne, au sein de group
152 e des dictatures ! L’ordre extérieur imposé par l’ État , au moyen des violences qu’on sait, peut très bien n’être que la fixa
153 conscience, alors que les lois rationnelles de l’ État français transforment aussitôt cette objection de conscience en un pé
55 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
154 a libération de l’individu et la suppression de l’ État , sont sans commune mesure avec les moyens qu’il met en œuvre. Ou mieu
56 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
155 i sont absolus, et ils s’opposent aux ordres de l’ État totalitaire. Mais, d’autre part, le réformisme suppose trop de calcul
57 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
156 aitable, et qui juge toutes ces petites raisons d’ État . C’est qu’il est encore plus pessimiste que les cyniques sur le compt
58 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
157 les au bien collectif. Le bien collectif, c’est l’ État . Il s’agit de s’en emparer. Un jour, vient l’ordre de marcher sur Par
158 fascisme sans discours diffusés par les postes d’ État  ? Dès qu’il s’agit de propagande de masses, le triomphe du plus bête
159 et l’hitlérisme42 se ramène à cette exigence d’un État fort, centralisé, dispensateur de tous les biens, méritant donc tous
160 les sacrifices. Si l’on admet cette primauté de l’ État , les violences nécessaires à son établissement se trouvent aussitôt l
161 se trouvent aussitôt légitimées. Que représente l’ État pour les fascistes ? Il répond en tout premier lieu à la nostalgie d’
162 mission. Reprenons ces trois caractéristiques. L’ État fasciste subvient aux défaillances particulières : il est impersonnel
163 ulières : il est impersonnel et jamais fatigué. L’ État fasciste met fin aux luttes politiques : il supprime les partis et ju
164 s : il supprime les partis et jugule la presse. L’ État fasciste enfin résume et codifie officiellement l’idéal national que
165 scisme n’est réelle et organique qu’à partir de l’ État . Mais depuis l’origine du monde, les hommes ont toujours appelé « die
166 boutit donc nécessairement à la divinisation de l’ État . Tout ce qui échappe à l’emprise de l’État devient dès lors suspect,
167 n de l’État. Tout ce qui échappe à l’emprise de l’ État devient dès lors suspect, hérétique, coupable — à moins qu’on ne parv
168 oir voulu subordonner à l’organisme matériel de l’ État , préalablement divinisé, les libertés fondamentales de la personne et
169  sinon toutefois au mensonge officiel. Et quand l’ État tiendrait la vérité, il en fait un mensonge dès qu’il y convertit par
170 ersion du spirituel soumis de force à la raison d’ État  ? C’est bien déjà la folie unitaire, le mal fasciste, qui pousse le R
171 les psychiatres. De toutes les idoles modernes, l’ État totalitaire est peut-être la plus décevante. L’idole des humanistes (
172 pousser Dieu que de l’admettre comme soutien de l’ État . La comédie spiritualiste, que le fascisme croit devoir jouer pour en
173 peu près le contraire de l’héroïsme personnel. L’ État fasciste a réussi à faire prendre pour une fièvre d’héroïsme le confo
174 et de leur nécessaire diversité. Elle veut que l’ État soit une émanation de l’homme, et non l’inverse. Elle veut qu’il y ai
175 qu’il y ait d’abord des hommes humains, ensuite l’ État au service de ces hommes. Là où l’homme veut être total, l’État ne s
176 de ces hommes. Là où l’homme veut être total, l’ État ne sera jamais totalitaire. 39. Ici, d’une manière plus pressante
177 seul fascisme : l’URSS et les USA sont aussi des États « jeunes ». 43. La confiscation par l’État fasciste de l’idéal cultu
178 des États « jeunes ». 43. La confiscation par l’ État fasciste de l’idéal culturel d’une « nation » est clairement symbolis
59 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
179 social qu’anime un risque permanent, essentiel. L’ État marxiste idéal ne laisse subsister que les risques accidentels ; il r
180 e la construction entreprise par le capitalisme d’ État soviétique, contre la mystique productiviste déjà « niée » par la cri
60 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
181 ond : il est dans la conception rationaliste de l’ État moderne et dans la conception abstraite de l’homme considéré comme in
182 perdit de vue les hommes, dans leur diversité. L’ État devint une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des
183 u moment même où elle l’imposait sur le plan de l’ État . On ne le vit pas tout de suite : l’État commença par détruire certai
184 lan de l’État. On ne le vit pas tout de suite : l’ État commença par détruire certaines injustices criantes, détournant l’att
185 n publique, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’ État , les banques et le capital) et à la Publicité. L’homme n’eut plus de
186 bilité de chacun, mais par le cadre policier de l’ État , par l’ambiance morale que créent la Presse et la Publicité, et par l
187 homme dans le groupe pour le plus grand bien de l’ État . Cette inversion flagrante ne nous empêchera pas de prononcer un mot
188 dations que le milieu inerte lui propose ou que l’ État veut lui imposer. Le héros véritable, la personne dans sa pureté, c’e
61 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
189 évêque, s’adressant à Louis XIV, c’est-à-dire à l’ État personnifié, lui déclarer sans artifices de langage : « Voilà, Sire,
190 cauchemar la Bête de l’Apocalypse, le dieu glacé État qu’ils édifient pour le Grand Soir fasciste ou stalinien. Et cet écla
191 ourgeois. Dans la révolte de la personne contre l’ État , il n’y a pas seulement la vision d’un nouvel ordre et d’une franchis
192 tionale, celle-ci à l’économie, et l’économie à l’ État , et rejoignent ainsi le régime russe, si le monde entier d’ici vingt
193 mmes renoncent ? Si le confort moyen imposé par l’ État détend tous les ressorts de la création personnelle ? S’il n’y a plus
194 ion fatale de leur désespoir s’appelle toujours l’ État totalitaire. Pessimisme actif Quand on part pour une promenade
62 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — Tactique personnaliste
195 are sur des voies de manœuvres qui conduisent à l’ État totalitaire. La force véritable d’un groupe numériquement restreint r
63 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Groupements personnalistes
196 ue, considéré comme une captation, au profit de l’ État et de la finance, du sentiment patriotique originel ; refus de la cul
197 personne humaine, toujours supérieurs à ceux de l’ État , qui doit normalement leur être subordonné ; affirmation de la primau
198 ent la production à la consommation. Le rôle de l’ État se confondrait à peu de choses près avec celui de cet office. Tout le
199 esponsabilité de corporations régionales. Ainsi l’ État se trouverait-il réduit à sa plus simple expression : un bureau de st
64 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
200 plexes que celles qu’on lui voit prendre dans les États totalitaires (URSS et fascismes). J’essaierai de la définir par quatr
201 pas d’abord d’assurer le bon fonctionnement de l’ État , la paix publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploi
202 ngénieurs et des banquiers dans les Conseils de l’ État et qui pensent que dès lors tout marcherait de soi, ceux qui envient
203 libérée de tout tragique, et comme délivrée par l’ État de l’oppression du péché originel, sombre invention « réactionnaire »
204 e de spoliation des libertés de la personne par l’ État (que ce soit au nom d’une classe ou de la race n’y change rien), j’es
205 rt, la science des rapports de l’individu et de l’ État — politique intérieure —, d’autre part la science des rapports de la
206 civique par devoir, au nom des « intérêts » de l’ État , ou au nom des « intérêts » de la nation. La politique reste quelque
207 auté. Elle n’est pas une obligation imposée par l’ État ou la nation, mais, au contraire, l’État et la nation ne sont que les
208 ée par l’État ou la nation, mais, au contraire, l’ État et la nation ne sont que les émanations, les représentations extérieu
209 Cette double activité aboutit à la création de l’ État — secteur organisé — et de la nation, idéal commun. Elle implique une
210 , il a besoin de la base matérielle assurée par l’ État , d’autre part, il ne peut créer dans le vide, et sa création, quelle
211 ion de la personne que nous voulons subordonner l’ État à la liberté créatrice de ceux qui forment la nation. C’est en vertu
212 le de départ. (D’où notre définition du rôle de l’ État , limité et fort, et l’institution du service civil.) C’est en vertu d
213 nismes matériels aux œuvres spirituelles, enfin l’ État à la nation. Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la m
214  fascistes » des hommes qui veulent subordonner l’ État aux libertés — ce qui est l’inverse de l’effort fasciste — ni de comm
65 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Trop d’irresponsables s’engagent ! (Responsabilité des intellectuels)
215 onduisaient à ce régime de faillite qu’on nomme l’ État totalitaire. Nous avons constaté que rien, ni la pensée, ni l’acte in
66 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
216 rien enseigner, rien savoir d’autre que ce que l’ État , la classe, ou le parti dont ils dépendent les paie pour enseigner ou
217 ’ordre culturel ou moral ont été supprimées par l’ État soviétique, plus rigoureux dans son application d’une erreur initiale
218 iques.   4. — L’autorité culturelle ne sera pas l’ État , mais la Révolution elle-même. La Révolution appartient à la premièr
67 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
219 hirent », tous les édits « apaisent », si c’est l’ État qui les a promulgués. On célèbre l’édit de Nantes au nom de l’ordre d
220 célèbre l’édit de Nantes au nom de l’ordre dans l’ État . On flétrit la révocation décrétée au nom du même ordre et pour le bi
221 étée au nom du même ordre et pour le bien du même État , mais on invoque cette fois les droits sacrés de la conscience. Telle
222 qu’une réédition de la boutade, sur le plan de l’ État . La paix d’abord, à n’importe quel prix. On ne saurait proclamer plus
223 ux fois, qu’il subordonne au raffermissement de l’ État . Que peut valoir un « ordre » imposé brutalement de l’extérieur à deu
224 r une paix vivante. C’est l’éternelle erreur de l’ État policier. D’ailleurs, cet « ordre », qui se fonde sur la méconnaissan
225 ela suffit à qualifier l’espèce de « paix » que l’ État prétend assurer au mépris des réalités spirituelles, et sous prétexte
226 s qui en résultent, créés par l’intervention de l’ État dans des domaines qui ne sont pas du ressort de la politique. L’explo
227 s se trouvant liées bon gré mal gré au cadre de l’ État , la France est divisée pendant un siècle en trois factions : — la fac
228 e que le mot peut-être apocryphe du souverain : l’ État , c’est moi. Voici cette phrase, dont on croirait qu’elle concerne que
229 concerne quelque Führer, et non le roi : « Tout l’ État est en lui, en lui est la puissance, en lui est la volonté de tout le
230 ais de fait, le triomphe véritable est celui de l’ État , plus encore que celui du pape. C’est l’évolution étatiste qui permet
231 té n’est inscrite dans les faits ! La raison de l’ État est une raison abstraite, — nous croyons l’avoir dit suffisamment. Ma
68 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
232 se tait sur Edschmid, l’Académie refuse Claudel. État de l’élite française en 1935. Petits signes révélateurs d’une décaden
69 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
233 actes. Voici ce que disent les personnalistes : l’ État et les institutions doivent être mis au service de l’homme ; or, c’es
234 or, c’est l’inverse qui se passe aujourd’hui ; l’ État et les institutions doivent avoir pour seul but d’assurer à chacun le
235 rsonne ni exercer sa vocation ; combattre aussi l’ État totalitaire, qui opprime toute vocation non conforme à ses cadres sim
236 ement vrai, d’une vision vraie de l’homme et de l’ État , de reprendre les choses à la base, dans leur réalité dernière, métap
70 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
237 sprit ne s’impose plus sans discussion. Lorsque l’ État vient au secours d’une religion, c’est qu’elle est morte. Ou qu’elle
238 Ou qu’elle n’en a plus pour longtemps. Lorsque l’ État s’avise d’honorer « l’esprit créateur », tremblons pour l’avenir de l
239 s, ce ne serait jamais qu’un musée. Et créé par l’ État , et contrôlé par lui, ce ne serait jamais qu’un musée des lieux commu
240 un esprit « pur » dans un temple construit par l’ État , la pensée s’évanouit, le temple est vide. Un Palais de l’Esprit ne p
241 rsonnage consulaire, président d’une commission d’ État pour une exposition promise à la publicité universelle, trouve nature
242 e le nourrir. Une logique vulgaire voudrait que l’ État , qui l’honore, se charge aussi de l’entretenir. Mais voilà le vice de
243 ondition qu’on en sorte : en se vendant, soit à l’ État , soit aux journaux, soit au public, soit au fascisme ou à l’antifasci
244 es penseurs sans audience et sans prestige dans l’ État  ; — et décide en conséquence : la construction d’un Palais de l’Espri
245 révolution véritable ? Faudrait-il compter sur l’ État pour prendre cette initiative ?41 Laissons ce jeu. Les utopies sont
71 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
246 inisme considéré comme une forme de capitalisme d’ État et de nationalisme russe, et là encore nous reconnaissons un point de
72 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
247 ent, au plus pressé, c’est-à-dire en organisant l’ État , l’économie et les rapports sociaux selon les nécessités de l’heure,
248 e, qui est celle des révolutions étranglées par l’ État et sa police. Telles sont les bases — algébrisées — des recherches de
73 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
249  » s’impose pour des raisons pratiques — dans les États centralisés — et il ne reste plus qu’un seul moyen de la contrôler « 
250 en œuvre d’une propagande de masse dirigée par l’ État . Et il y a lieu de poser la fameuse question de Voltaire : Jusqu’à qu
251 pour son bien… On voit très clairement pourquoi l’ État national-socialiste ne peut pas appliquer le système de référendum, e
252 le référendum suisse est toujours dirigé contre l’ État . C’est-à-dire que toute loi proposée par l’État et soumise au référen
253 l’État. C’est-à-dire que toute loi proposée par l’ État et soumise au référendum se voit ipso facto repoussée par la majorité
254 mesure où le fédéralisme suisse subsiste, et où l’ État centralisé n’a que des pouvoirs limités et ne « fait » pas l’opinion
74 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que l’autorité ? (mai 1936)
255 ment révolutionnaire, c’est encore le budget de l’ État , quand il n’y a plus d’autorité au-dessus de l’État.) 39. Voir le n
256 at, quand il n’y a plus d’autorité au-dessus de l’ État .) 39. Voir le n° 5 de L’Ordre nouveau : « Spirituel d’abord », et l
75 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
257 plexes que celles qu’on lui voit prendre dans les États totalitaires (URSS et fascismes). J’essaierai de la définir par quatr
258 pas d’abord d’assurer le bon fonctionnement de l’ État , la paix publique, la grandeur morale de la nation et le libre déploi
259 ngénieurs et des banquiers dans les conseils de l’ État et qui pensent que dès lors tout marcherait de soi, ceux qui envient
260 libérée de tout tragique, et comme délivrée par l’ État de l’oppression du péché originel, sombre invention « réactionnaire »
261 de spoliation des libertés de la personne43 par l’ État (que ce soit au nom d’une classe ou de la race n’y change rien), j’es
262 art la science des rapports de l’individu et de l’ État — politique intérieure —, d’autre part la science des rapports de la
263 civique par devoir, au nom des « intérêts » de l’ État , ou au nom des « intérêts » de la nation. La politique reste quelque
264 auté. Elle n’est pas une obligation imposée par l’ État ou la nation, mais au contraire, l’État et la nation ne sont que les
265 sée par l’État ou la nation, mais au contraire, l’ État et la nation ne sont que les émanations, les représentations extérieu
266 Cette double activité aboutit à la création de l’ État — secteur organisé — et de la nation, idéal commun. Elle implique une
267 t il a besoin de la base matérielle assurée par l’ État , d’autre part il ne peut créer dans le vide, et sa création, quelle q
268 ion de la personne que nous voulons subordonner l’ État à la liberté créatrice de ceux qui forment la nation46. C’est en vert
269 le de départ. (D’où notre définition du rôle de l’ État , limité et fort, et l’institution du service civil.) C’est en vertu d
270 nismes matériels aux œuvres spirituelles, enfin l’ État à la nation. Dès lors il ne peut plus y avoir d’opposition entre la m
271  fascistes » des hommes qui veulent subordonner l’ État aux libertés — ce qui est l’inverse de l’effort fasciste — ni de comm
272 agne qui dresse toute sa jeunesse au service de l’ État le mieux « entraîné » qu’on ait vu dans l’histoire… Que va faire la F
76 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
273 ns laquelle on pousse l’ouvrier, c’est celle de l’ État totalitaire stalino-fasciste. Ces criminelles foutaises inspirent à n
274 gies de propagande ; et la raison par la raison d’ État . Le « progrès » enfin, c’est de traiter de « fascistes » tous ceux qu
275 est maniée par un vrai marxiste, au service d’un État « dialectiquement » totalitaire. Tout notre honneur est de défendre i
77 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Manifeste au service du personnalisme par Emmanuel Mounier (octobre 1936)
276 vail « obligation universelle », sur le rôle de l’ État — en quoi Mounier voit le « garant » du statut de la personne ! — et
78 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
277 ales incalculables provoquées par le socialisme d’ État  ; enfin le défaut complet, jusqu’à présent, de grandes œuvres représe
278 ordre : on ne se mitraille plus dans nos rues, l’ État combat la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leu
279 ait partir d’autre chose que de l’individu : de l’ État , de la classe ou de la race. Vous vous êtes refait un corps. Mais les
280 uissante et toute dévouée aux seuls intérêts de l’ État . (Des « soldats politiques » comme on dit en Allemagne.) Leur opinion
281 llemagne.) Leur opinion publique est dictée par l’ État , et l’opinion privée, bon gré mal gré, se rapporte à ces seuls décret
282 tendant par de faciles railleries à l’adresse des États libéraux.   2. Situation qui nous est faite. Au terme du libéralisme,
283 enfin solides de s’aimer ? La commune mesure des États neufs, c’est au contraire une mystique conquérante. Mais là encore, d
284 . Elle réside dans les petits groupes, non dans l’ État totalitaire. Elle a pour formule réelle — même là où l’on refuse enco
79 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
285 sant suite à ces documentaires, une critique de l’ État — « Le Tous contre un » — et de son emprise sur nos vies. Critique do
286 rit. Voici : l’homme a tué Dieu. Alors est venu l’ État , qui n’a plus rien au-dessus de lui pour le juger. Il faudrait au con
80 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du socialisme au fascisme (novembre 1936)
287 Il aura l’occasion de se détromper, le jour où un État fasciste fera main-basse sur ses capitaux étrangers et sur le tiers d
288 ts de plus en plus semblables d’une même folie, l’ État totalitaire ? L’entreprise paraît difficile. Les chances de l’erreur
289 nnées, et selon son propre aveu, au capitalisme d’ État . Mussolini fonde un régime antimarxiste, qui est dès le début un capi
290 timarxiste, qui est dès le début un capitalisme d’ État . Les socialistes scandinaves parviennent légalement au pouvoir, et co
291 listes français les imitent, créent des offices d’ État , et « nationalisent »54 ce qu’ils peuvent. Quant aux socialistes alle
292 stes et les séparatistes — également ennemis de l’ État — avant de céder la place aux bourgeois, qui à leur tour… Est-il poss
293 nce générale : remettre le soin de gouverner à un État de plus en plus rigoureusement centralisé. Seul le rythme de l’étatis
294 trine. Ils ont compris qu’on ne peut pas fonder l’ État , tel que le rêvent les socialistes, sans étatiser du même coup les fo
295 ssir à concentrer l’économie entre les mains de l’ État , il faut l’appui d’une mystique qui paralyse les éléments d’oppositio
296 un bel exemple.) Mais pour devenir totalitaire, l’ État ne peut se fonder sur des bases purement matérielles. Il lui faut la
297 donnera. Ainsi la formule socialiste : tout par l’ État , ne peut se réaliser dans l’histoire qu’en devenant la formule fascis
298 qu’en devenant la formule fasciste : tout pour l’ État . La fameuse croisade des démocraties socialistes contre les dictature
81 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
299 rsatz pitoyables que nous proposent l’Argent et l’ État . Gîovinezza ! Tod den Juden ! Nous ferons mieux que l’Amérique ! Ache
300 nent qu’à des fins provisoires ou dégradantes : l’ État totalitaire, et la richesse matérielle ? Que vaut alors cette communa
82 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
301 tique : c’est d’une part la dislocation en petits États autonomes, dont certains risquent d’être entraînés dans des orbites é
302 re catholique se rapprocherait de l’Autriche, les États rhénans, de la France) ; c’est d’autre part la pression des Alliés, q
303 r, contre la fatalité belliciste que représente l’ État totalitaire. Tant qu’on n’a pas détruit cette racine de la guerre, on
304 sme. 59. De même que nous écrivions ici même : l’ État totalitaire, c’est l’état de guerre, nous pouvons affirmer qu’une idé
83 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
305 n les cas rationalisation, rationalisme, raison d’ État ou dictature. L’examen des doctrines les plus puissantes du dernier s
84 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
306 ue, oublie son but, qui était la destruction de l’ État , et d’une thèse purement critique tire une doctrine constructive qui
307 police et la propagande. Et la raison : raison d’ État . Police-Propagande-État, voilà la main, voilà le cerveau, voilà le no
85 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
308 it concevoir par exemple une mesure imposée par l’ État et qui se révèle incapable d’épouser, pour le vivifier, le mouvement
86 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Décadence des lieux communs
309 rsatz pitoyables que nous proposent l’Argent et l’ État . Giovinezza ! Tod den Juden ! Nous ferons mieux que l’Amérique ! Ache
87 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
310 du Mouvement. C’est sa force qui a créé le nouvel État et qui donne l’impulsion à l’édification nationale-socialiste. C’est
311 le Parti, le Parti est le Führer. » — « Parti et État sont une seule et même chose. » — « Hitler est l’Allemagne, l’Allemag
312 toute institution publique. » — « L’empire est un État socialiste-racial — populaire — unifié — comprenant un seul parti ».
313 é d’admirer, mais pour la volonté, affirmée par l’ État , de fonder une culture nouvelle et populaire. En réalité, ce n’est pa
88 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Leçon des dictatures
314 ales incalculables provoquées par le socialisme d’ État  ; enfin le défaut complet, jusqu’à présent, de grandes œuvres représe
315 ordre : on ne se mitraille plus dans nos rues, l’ État combat la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leu
89 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — commune mesure et acte de foi
316 ar une mesure autoritaire, — l’argent, le Plan, l’ État , le chef — et l’esprit va d’un autre côté, bientôt sans force ni joie
317 pelle sur l’épaule. Il n’est pas tout tracé par l’ État . Nous avons à le construire nous-mêmes au prix d’un effort quotidien 
90 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
318 uissante et toute dévouée aux seuls intérêts de l’ État . (Des « soldats politiques », comme on dit en Allemagne.) Leur opinio
319 llemagne.) Leur opinion publique est dictée par l’ État  ; et l’opinion privée, bon gré mal gré, se rapporte à ces seuls décre
320 rassure par de faciles railleries à l’adresse des États libéraux. J’écris ce livre et je pose ces problèmes dans l’optique de
321 livre et je pose ces problèmes dans l’optique des États libéraux. Qu’on n’entende point par là que j’accepte leurs régimes :
322 enfin solides, de s’aimer ? La commune mesure des États neufs, c’est au contraire une mystique conquérante. Mais là encore, d
323 . Elle réside dans les petits groupes, non dans l’ État totalitaire. Elle a pour formule réelle — même là où l’on refuse enco
91 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
324 cas il serait bon de mettre au point avant que l’ État ne s’en mêle… ⁂ Il faut penser avec les mains. — La formule est brut
92 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
325 ces esclaves se trouvent être les maîtres, que l’ État les décore, et que leurs mains s’étiolent d’inaction. Cette révolte d
326 re dont prétendent souffrir ceux qui réclament un État fort, n’était pas justement le fait de la pensée systématique, de la
327 pensée qui délègue aux systèmes en cours (ou à l’ État ) l’office du choix, faisant l’économie de l’acte et de l’engagement p
328 ù réside cette liberté. Mais qu’une doctrine de l’ État en vienne à s’attaquer aux seuls biens qu’il connaisse, je pense qu’i
329 totalitaire, c’est-à-dire une glorification de l’ État contre les personnes. Voilà la mécanique fort simple d’une harmonie p
330 à fondent, ici et maintenant, et dans leur vie, l’ État totalitaire80 qu’ils pourront baptiser soviétique ou fasciste, peu im
331 eu importe — ces noms sont insensés pour nous — l’ État qui sanctionnera la lâcheté sociale par décret des tyrans, la pensée
332 . 80. Des réalistes nous diront : oui, mais les États totalitaires procurent aux ouvriers des voyages gratuits en Méditerra
333 ’énormité, des fêtes sublimes. Quand je dis que l’ État totalitaire menace de provoquer le désastre humain le plus grandiose
93 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
334 ts quotidiens avec un monde hors de mes prises, l’ État , la société telle qu’ils la font, — avec moi-même hors de ma prise ?
335 l’armée n’est plus une arme, entre les mains de l’ État ou du chef, car les insignes du pouvoir ne sont plus rien, là où l’au
336 que cette liberté-là, garantie par les lois de l’ État , ne sera jamais que servitude pour le penseur, s’il sait que la viole
337 pour l’offensive et l’agression sont au service d’ États qui prétendent tous n’avoir que des buts défensifs. Ainsi le « style 
338 taire contredit les fins humaines alléguées par l’ État et entraîne forcément cet État à des actions qu’il prétend condamner.
339 es alléguées par l’État et entraîne forcément cet État à des actions qu’il prétend condamner. Hypocrisie profonde des formes
340 e, l’Église ; le siècle de Louis XIV, la raison d’ État incarnée par le roi ; et nous voyons les Russes bâtir une mesure maté
341 e populaire, qui ne sont encore que des raisons d’ État , perfectionnées infiniment par la technique et par la propagande. En
342 e. C’est l’esprit seul qui nous sauvera, et non l’ État , l’esprit autoritaire et incarné, l’esprit qui crée et qui éduque. Le
343 ance, l’Église, le César, le Roi, le Dictateur, l’ État  : voilà des signes matériels de la mesure. Est-il possible de leur op
344 els se rapportaient jusqu’à présent la société, l’ État , les lois, la pensée et l’action, n’étaient pas le vrai centre de l’h
345 e ; et que pour cette seule raison, la société, l’ État , les lois, la pensée et l’action déformaient l’homme et se l’asservis
346 autre chose que par ce centre (par exemple, par l’ État , ou par le Parti). Elle est le rayonnement de l’acte qui unit deux ho
347 questions d’organisation technique, question de l’ État ). Mais il importe absolument d’insister sur le concret du problème. L
348 fallait au contraire soumettre la technique de l’ État aux personnes. 99. Aux individualistes rationalistes, on peut faire
94 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
349 n les cas rationalisation, rationalisme, raison d’ État ou dictature. L’examen des doctrines les plus puissantes du dernier s
95 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
350 ue, oublie son but, qui était la destruction de l’ État , et d’une thèse purement critique tire une doctrine constructive qui
351 police et la propagande. Et la raison : raison d’ État . Police-Propagande-État, voilà la main, voilà le cerveau, voilà le no
96 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
352 it concevoir par exemple une mesure imposée par l’ État et qui se révèle incapable d’épouser, pour le vivifier, le mouvement
97 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
353 ns les discours et les articles de journaux, avec État , nation, mystique raciale, peuple et coutumes, ou terre natale, espri
354 rsatz pitoyables que nous proposent l’Argent et l’ État . Giovinezza ! Tod den Juden ! Nous ferons mieux que l’Amérique ! Ache
98 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
355 du Mouvement. C’est sa force qui a créé le nouvel État et qui donne l’impulsion à l’édification nationale-socialiste. C’est
356 le Parti, le Parti est le Führer. » — « Parti et État sont une seule et même chose. » — « Hitler est l’Allemagne, l’Allemag
357 toute institution publique. » — « L’empire est un État socialiste-racial — populaire — unifié — comprenant un seul parti. »
358 é d’admirer, mais pour la volonté, affirmée par l’ État , de fonder une culture nouvelle et populaire. En réalité, ce n’est pa
99 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
359 ales incalculables provoquées par le socialisme d’ État  ; enfin le défaut complet, jusqu’à présent, de grandes œuvres représe
360 ordre : on ne se mitraille plus dans nos rues, l’ État combat la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leu
361 ait partir d’autre chose que de l’individu : de l’ État , de la classe ou de la race. Vous vous êtes refait un corps. Mais les
100 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
362 ar une mesure autoritaire, — l’argent, le Plan, l’ État , le chef — et l’esprit va d’un autre côté, bientôt sans force ni joie
363 pelle sur l’épaule. Il n’est pas tout tracé par l’ État . Nous avons à le construire nous-mêmes au prix d’un effort quotidien