1
t voici, ô paradoxe, qu’il rejoint Kant, Kant qui
écrit
: « C’est sur des maximes, non sur la discipline, qu’il faut fonder l
2
se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par
écrit
, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Di
3
de publier des poèmes. Éluard le comprenait, qui
écrivit
: « Quand les livres se liront-ils d’eux-mêmes, sans le secours des l
4
x de précision : il calcule un plan, un poème. Il
écrit
un livre sur Einstein, des articles sur Valéry, St John Perse. On le
5
ris. Certes, ce n’est pas lui qui se refuserait à
écrire
— comme le fait son maître : « La marquise sortit à cinq heures ». Un
6
s il s’en permet d’autres qui le sont moins. On n’
écrit
pas un roman en trois volumes sans y laisser des maladresses et des n
7
rmal est fait de plusieurs fous qui s’annulent »,
écrit
-il. Ce fou qui veut être soi purement, qui veut éliminer de soi tout
8
romantisme de ce chaos. Salmon a même tenté d’en
écrire
l’épopée dans Prikaz, cette traduction française de l’énorme cri de d
9
jà reconnaissent ne pas pouvoir les séparer. On n’
écrit
plus pour s’amuser : ni pour amuser un public. Un livre est une actio
10
expérience. Et, le plus souvent, sur soi-même. On
écrit
pour cultiver son moi, pour l’éprouver et le prémunir, pour y découvr
11
1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils
écrivent
des odes civiques. Mais que nos moralistes — presque tous les jeunes
12
Confession tendancieuse (mai 1926)f
Écrire
, pas plus que vivre, n’est de nos jours un art d’agrément. Nous somme
13
être pourquoi nous accordons voix dans le débat d’
écrire
, aux forces les plus secrètes de notre être comme aux calculs les plu
14
ant des horizons, images qui s’éclairent… Je vais
écrire
autre chose que moi, je vais m’oublier, me perdre dans une vie nouvel
15
re que spontanée. Et spontanément je suis porté à
écrire
des idées qui m’aideront. Une fois écrites elles prennent un caractèr
16
porté à écrire des idées qui m’aideront. Une fois
écrites
elles prennent un caractère de certitude qu’elles n’avaient pas encor
17
moyen de connaissance personnelle. Après quoi il
écrit
: « II y a, en fait, deux manières de se connaître, à savoir se conce
18
ire aux jeunes hommes ! » Mais ce jeune homme qui
écrivit
naguère sur les Fontaines du désir certaines pages magnifiques et sob
19
ion de l’Occident (décembre 1926)aa Un Chinois
écrit
d’Europe à un Français qui lui répond de Chine. Nous sommes loin du t
20
es plus sincères sont aussi les moins calculés »,
écrit
Gide. D’où l’on peut tirer par une sorte de passage à la limite que l
21
remier lieu à la spontanéité. C’est pourquoi Gide
écrit
ailleurs : « En chaque être, le pire instinct me paraissait le plus s
22
on bureau, je prends une feuille blanche, je vais
écrire
ce que je trouve en moi (sentiments, idées, souvenirs, désirs, élans,
23
ures, personne ne sait la richesse de ta vie…). J’
écris
ces choses. Puis, dans un ancien carnet de notes, je retrouve un être
24
oins catholiques, si les pères sont hypocrites »,
écrit
Madame de Maintenon. Mais bientôt l’on voit la France se dépeupler ;
25
vrier 1927)ac « Quel admirable sujet de roman,
écrit
Gide, au bout de quinze ans, de vingt ans de vie conjugale, la décris
26
r 1927)ad L’on aime que, pour certains hommes,
écrire
ne soit que le recensement passionné de leur vie, ou l’aveu déguisé d
27
ue je m’excuse : c’est un peu prétentieux de vous
écrire
au moment où je vais me suicider, d’autant plus que vous n’y croirez
28
ausée. Je rentrai seul. Voici quelques mots que j’
écrivis
à ma table en désordre où je venais de jeter mon col de smoking et un
29
itable symbole n’est jamais prévu par l’auteur »,
écrivait
Cocteau dans la préface des Mariés de la tour Eiffel. Et une note d’O
30
« vouloir faire admettre que la poésie consiste à
écrire
une phrase ». Et cette phrase, c’est un cheval savant qui la lui a di
31
ebin (non pas Elie) pensait à quelqu’un lorsqu’il
écrivit
certains vers qu’on peut lire plus haut : Les anges véritables qui c
32
la puissance d’une merveilleuse obsession. Il lui
écrit
de longues lettres, sans les envoyer. Il apprend sa mort, et qu’elle
33
i cela doit m’anéantir. Hoffmann. I (Notes
écrites
en décembre 1925, au sortir d’une conférence sur le Salut de l’humani
34
vembre 1926. Je viens de retrouver quelques pages
écrites
il y a un an, tel soir de colère où le thermomètre eût indiqué 39° se
35
œuvres les plus significatives de ce siècle sont
écrites
en haine de l’époque12. Le reproche d’obscurité que l’on fait à la li
36
er l’Internationale dans les rues, faire la noce,
écrire
un livre de tendances très modernes. Et des gens pour se gausser quan
37
modernes. Et des gens pour se gausser quand nous
écrivons
Révolution, et nous offrir un billet (simple course) pour Moscou, ou
38
e. Une demi-heure plus tard, j’étais à la gare, j’
écrivais
un mot d’adieu à ma maîtresse d’une nuit et je partais dans une direc
39
Journal de Genève sur « La maladie du siècle »,
écrit
: « Plante des pommes de terre, jeune homme ! Quand tu seras au bout
40
re de pythie. Vous dites de ce conte : c’est trop
écrit
. Vous dites de ce roman : c’est trop agréable. Vous dites d’un goût q
41
crète du monde. Mais c’est à condition qu’on ne l’
écrive
pas, même en pensée. La poésie pure écrite est inconcevable : cela co
42
n ne l’écrive pas, même en pensée. La poésie pure
écrite
est inconcevable : cela consisterait dans l’expression directe de la
43
s plus qu’un autre : et qu’un beau soir il faille
écrire
pour vivre, possible ; mais, pour sûr, jamais vivre pour écrire16. De
44
ils en sont tout fiers : « Il n’y a plus qu’à les
écrire
». o. « La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature », R
45
vraiment trop peu des conséquences de ce que vous
écrivez
! ») En définitive, il semble que certains n’attendent de nous que d
46
rit. « Pour moi qui aime plus que tout la poésie,
écrit
Jaloux, aussitôt que je vis Rilke, je compris que cet univers dont je
47
r raconte dans une lettre à une amie comment il a
écrit
, sur commande, une Promenade dans le Midi. Récit alerte et familier (
48
on littéraire. Bien sûr, c’est cela, le malaise d’
écrire
. Bopp est très intelligent. Et plein de verve, et pas embarrassé du t
49
capital et du travail. « Se fordiser ou mourir »,
écrivait
récemment un économiste. Ford, perfection de l’industriel, offre au m
50
, et même ailleurs. Croyez-moi, ce qu’il faudrait
écrire
, c’est une Vie simultanée de Gérard, qui tiendrait toute en une heure
51
ations, ou mieux, qu’ils les favorisent par leurs
écrits
. Aragon, qui a le sens de l’amour, a dit conséquemment beaucoup de ch
52
s intellectuels (novembre 1928)at Les derniers
écrits
des surréalistes débattent la question de savoir s’ils vont se taire
53
nération. Mais là encore il se singularise : il n’
écrit
pas de livre pour y pourchasser un moi qui feint toujours de se cache
54
isser tous les regards. Stéphane rendu à la santé
écrivait
: « Ton visage me cache tous les miroirs » — à une femme qu’il aimait
55
i été bien étonné du passage où il rappelle qu’il
écrit
la vie d’un homme de lettres. En réalité, on ne le voit pas encore ap
56
« Je ne puis pas parler de lui, ici à Francfort,
écrivait
Bettina, car aussitôt l’on se met à raconter les choses les plus affr
57
te, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour
écrire
Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement vouloir se m
58
lowns qui me viennent l’esprit : Julien Benda… »,
écrit
Aragon. Et Daudet nous apprend que « le petit Benda est un fameux ser
59
ueux. Il aima l’héroïne, mais sans espoir. Il lui
écrivit
, en sortant de là, dans une crèmerie pleine de couples à la mode. Mai
60
ttention de la femme blonde — sans résultat —, il
écrivit
une adresse réelle, et mit la lettre dans la première boîte venue. Le
61
e j’en ai gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit
écrit
ne peut servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un reproche auqu
62
enfants, ni même le contenu des sciences dont on
écrit
les noms dans les casiers. Est-ce que l’étude du trapézoïde est parti
63
une composition sur La Neige, Victoria X, 10 ans,
écrit
: « C’est l’hiver. Déjà la terre a revêtu son blanc manteau. » Elle a
64
lque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire,
écrire
et compter pour suivre la campagne électorale, voter et truquer légal
65
ue j’en ai gros sur le cœur. D’ailleurs, ce petit
écrit
ne peut servir à rien. — Alors ? — Justement. Il est un reproche auqu
66
enfants, ni même le contenu des sciences dont on
écrit
le nom dans les casiers. Est-ce que l’étude du trapézoïde est particu
67
s une composition sur La Neige, Victoria, 10 ans,
écrit
: « C’est l’hiver. Déjà la terre a revêtu son blanc manteau. » Elle a
68
lque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire,
écrire
et compter pour suivre la campagne électorale, voter et truquer légal
69
ire et Simond se livrèrent à ce petit jeu avant d’
écrire
—, que voyons-nous en effet ? Une grande nuée de romanciers à peine p
70
tonique, celui que Beausire et Simond viennent d’
écrire
au sujet de quelques-uns des meilleurs esprits que la France ait su r
71
pant sans doute une vue évangélique. Que ce petit
écrit
d’un mouvement naturel nous ramène au centre des seuls problèmes qui
72
quelles, épuisé de corps et d’âme, et n’ayant pas
écrit
une seule note, il se retrouva aux portes de Naples, d’où il n’eut qu
73
il se précipita dans sa chambre où il s’enferma,
écrivit
dans une grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur
74
eur-tabou du surréalisme. M. Pierre-Quint vient d’
écrire
sur ce poète, qu’on a traité de fou et d’ange, un essai remarquable d
75
je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à
écrire
d’abord les chapitres qui en ont envie, puis ceux qui en auront envie
76
ébauche son Empédocle, note M. Babelon, Hölderlin
écrit
de nombreux essais philosophiques.) Le tragique de Hölderlin, c’est q
77
a Voie royale (février 1931)c M. André Malraux
écrit
des livres qu’on n’oublie pas facilement. C’est qu’il y apporte un pe
78
tre toutes les pages, sur toutes les choses. Nous
écrivions
aux auteurs, nous recevions des livres, des lettres. Van Gogh, en qui
79
res payés par l’État et avides d’avancement ? Les
écrits
polémiques de Kierkegaard, Le Moment et les Attaques contre le christ
80
t « le plus violent réquisitoire qu’on ait jamais
écrit
contre elles ». Pour Rousseau, la montagne, c’est surtout le fond des
81
otre auteur. L’homme seul en face des sommets, qu’
écrira-t
-il ? — Shelley : « L’immensité de ces sommets aériens excite, lorsqu’
82
meneurs. Mais le rare, c’est qu’un de ces meneurs
écrive
un livre pour nous dire comment il voit le peuple, comment il l’aime,
83
ns crainte et sans vanité non plus, car son œuvre
écrite
n’est encore qu’un moyen de servir et d’agir. C’est un homme sans par
84
c’est l’extrême minutie du récit. Les auteurs qui
écrivent
leurs mémoires s’attachent d’ordinaire aux faits pittoresques ou exce
85
n, Tamazukuri, tout à fait dans le genre d’Osaka,
écrits
sur des lampes carrées. Entre les stations, des étendues de toits de
86
de l’autojustification obsédante que les derniers
écrits
de cet auteur reprennent et fignolent avec un talent disproportionné
87
u’il « pourrait autrement ». Que rien de ce qu’il
écrit
ne l’engage tout entier. Qu’il n’est que spectateur de ses antagonism
88
ines phrases pourraient le laisser supposer qu’il
écrivit
en préface au livre récent d’un jeune aviateur, Antoine de Saint-Exup
89
que cela comporte. Un nom me hante, pendant que j’
écris
ces mots : Kierkegaard, — et c’est Gide qui, l’un des premiers, l’a p
90
es cœurs se sont révélés et leur souffrance s’est
écrite
dans les pages innombrables de notre littérature. L’ouverture s’est f
91
protestants, vraiment ?… Ou bien, protestants qui
écrivent
? — Mais voyons d’abord les œuvres. La critique à peu près unanime a
92
Car c’est à juste titre, croyons-nous, qu’on put
écrire
de Saint-Saturnin qu’un tel roman exprime « toute la grandeur — et to
93
même chez les protestants, qu’un « protestant qui
écrit
» ne saurait être qu’en révolte contre la foi de ses pères. Le jeu co
94
stingue l’être qu’aux racines de l’élémentaire »,
écrivait
-il dans ses Six Cahiers. Parlons plutôt de son « communisme », nullem
95
e sens que, parlant du marxisme, Nicolas Berdiaev
écrit
: « Le christianisme est plus radical. » (Marxisme et Religion.) 7.
96
cace des puissances goethéennes. ⁂ Rimbaud enfant
écrit
des poèmes « magiques » puis renonce à la magie, et se tait. Goethe,
97
tait. Goethe, initié dans sa jeunesse, commence d’
écrire
vers ce temps, mais, la fièvre tombée, poursuivra durant toute sa vie
98
ant tout comme des écrivains ? C’est par la chose
écrite
, par la lettre justement qu’ils s’opposent le plus. Pourtant Rimbaud
99
agissant de deux êtres que l’on connaît par leurs
écrits
d’abord. Mais, pour en tenir un juste compte, il s’agit de le subordo
100
Goethe. « On a peur que son feu ne le consume »,
écrit
un de ses amis, vers ce temps. « Goethe vit sur un perpétuel pied de
101
nsciente. C’est ainsi que le voyant audacieux qui
écrivit
les chœurs mystiques du Second Faust peut aussi faire figure de sage
102
» de Rimbaud ne peut être la littérature, puisque
écrire
signifie pour lui révéler, parler, crier, miraculer le réel. Au contr
103
ns, comme la douce lumière d’un soleil caché14. »
Écrire
, tout en se taisant. Et ceux-là seuls entendront ce silence, qui auro
104
renié avec la même violence, — celle dont il est
écrit
qu’elle force les portes du Royaume des Cieux. Il reste que les temps
105
c Werther. Et nous ne manquons pas de témoignages
écrits
de cette époque qui permettent d’imaginer ce qu’eût pu être le pendan
106
: — « J’ai souffert et me voilà libre à nouveau,
écrit
Goethe à un ami en 1768, au sortir d’une grave maladie — ; cette calc
107
erveur mystique. « Mes rapports avec les dévots —
écrit
-il de Strasbourg — ne sont pas très fréquents ici. Au début, je m’éta
108
le. Privilège à vrai dire sans mesure ; oserai-je
écrire
: sans espoir ? Tâchons d’être joyeux et humbles. 8. Le seul climat
109
s brutalités futures. Que d’autres étalent en des
écrits
dépourvus de puissance, un goût du sang qui les marque à nos yeux de
110
irituel est aussi dur que la bataille d’hommes »,
écrit
Rimbaud. Mais le bourgeois qui ne s’en doute guère confond la violenc
111
tion purificatrice, le parti de la Santé, comme l’
écrivait
Philippe Lamour. Peu nous chaut une pureté dépourvue de violence. Nou
112
Jouhandeau (septembre 1932)g Si dans tous les
écrits
de notre temps il est question de bien, de mal, de vice et de vertu,
113
. Nous ne pensons pas que la guerre soit, comme l’
écrit
Lefebvre, la seule « chance » des capitalistes. Il en est une moins c
114
aire ne comportent pas de points d’application »,
écrit
Nizan. Voilà bien la suprême « évasion » de nos intellectuels, même m
115
ube oserait-il assurer qu’il considère ces petits
écrits
comme autant de hors-d’œuvre ? — De la composition desquels il voudra
116
leil, et même ailleurs. Croyez-moi, vous pourriez
écrire
une Vie simultanée de Gérard : elle tiendrait toute en une heure, en
117
ant, depuis trente ans, qu’il résout par l’acte d’
écrire
… Moi je suis dans les buis, près des basses du petit orchestre, avec
118
je raconte mon voyage « à la suite », renonçant à
écrire
d’abord les chapitres qui en ont envie, puis ceux qui en auront envie
119
« Je ne puis pas parler de lui, ici à Francfort,
écrivait
Bettina, car aussitôt l’on se met à raconter les choses les plus affr
120
te, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour
écrire
Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement vouloir se m
121
a nuit fraîche m’a réveillé. Mais tandis qu’ici j’
écris
, je me sens tout baigné encore de cette fièvre amoureuse ; et tout es
122
ma tête. La volupté de telles heures consiste à n’
écrire
que quatre ou cinq phrases mais en tenant compte de tout ce qui bouge
123
er.) 22 mai 1929 (Après avoir relu ce que j’
écrivais
hier.) Il s’agirait, au fond, d’amener la pensée à la plus insistante
124
ervante au corridor.) Début de juillet 1929
Écrivez
donc une nouvelle allemande pleine de myosotis, de Gérard de Nerval,
125
emps, et sans doute à cause de ce que je venais d’
écrire
, la faim me prit et je demandai une paire de saucisses croquantes et
126
it seule aussi. Ah ! pensai-je — et ce ah ! que j’
écris
ici, c’était alors une soudaine virulence de ma pensée, un élan conte
127
quelles, épuisé de corps et d’âme, et n’ayant pas
écrit
une seule note, il se retrouva aux portes de Naples, d’où il n’eut qu
128
il se précipita dans sa chambre où il s’enferma,
écrivit
dans une grande fièvre tout le Stabat Mater, sa plus belle œuvre, sur
129
ant, depuis trente ans, qu’il résout par l’acte d’
écrire
… Moi je suis dans les buis, près des basses du petit orchestre, avec
130
« Je ne puis pas parler de lui, ici à Francfort,
écrivait
Bettina, car aussitôt l’on se met à raconter les choses les plus affr
131
te, simplement parce qu’il a aimé une femme, pour
écrire
Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement vouloir se m
132
a nuit fraîche m’a réveillé. Mais tandis qu’ici j’
écris
, je me sens tout baigné encore de cette fièvre amoureuse ; et tout es
133
ma tête. La volupté de telles heures consiste à n’
écrire
que quatre ou cinq phrases mais en tenant compte de tout ce qui bouge
134
er.) 22 mai 1929 (Après avoir relu ce que j’
écrivais
hier.) Il s’agirait, au fond, d’amener la pensée à la plus insistante
135
convaincu. Il prétend que je savais qui allait m’
écrire
, et que j’avais d’assez bonnes chances de deviner juste. Mais je n’ai
136
t, et je n’avais aucune raison d’attendre qu’il m’
écrive
. Quant à l’enveloppe jaune, elle contenait un article où l’on revient
137
eut-être approcher. Début de juillet 1929 «
Écrivez
donc une nouvelle allemande pleine de myosotis, de Gérard de Nerval,
138
emps, et sans doute à cause de ce que je venais d’
écrire
, la faim me prit et je demandai une paire de saucisses croquantes et
139
it seule aussi. Ah ! pensai-je — et ce ah ! que j’
écris
ici, c’était alors une soudaine virulence de ma pensée, un élan conte
140
eu et son rôle historique. (J’en ai même beaucoup
écrit
.) Je sais que ce nœud de fleuves et de montagnes percé par le seul co
141
res, au-dessus d’une mer morte de glace. J’allais
écrire
: « L’avion s’élance pour franchir l’Océan d’un seul bond. Nous volon
142
et sans nul signe apparent de mouvement. Les uns
écrivent
, d’autres déjeunent. Je regarde par mon hublot. La mer est blanche, u
143
tion nationale de Zurich, et dont Arthur Honegger
écrivit
la musique au fur et à mesure des textes que je lui apportais. Nous d
144
distinct… Je me disais qu’un jour je voudrais en
écrire
, mais qu’il fallait d’abord rentrer. Je suis rentré, c’est la coutume
145
mes. Je l’ignorais encore quand on m’a proposé d’
écrire
ces pages sur mon pays natal. On insistait amicalement : je venais de
146
l’état politique, civil et naturel de la Suisse,
écrit
en 1776 : « La constitution de Neuchâtel est une monarchie limitée, d
147
te mille bons et fidèles sujets… « En 1818 déjà —
écrit
M. Arthur Piaget dans sa remarquable Histoire de la révolution neuchâ
148
ille qui régnait à Neuchâtel. Dieu nous préserve,
écrivait
-il, des parvenus par droit de naissance et de fortune qui clabaudent
149
efermé les livres, les mémoires. L’année finit. J’
écris
sans hâte. Quel silence ! Et je m’attarde à suivre encore ces harmoni
150
is sans y retrouver la trace des larmes dont elle
écrit
souvent qu’elles furent baignées. L’on était vers 1830. Portrait de s
151
s steppes vers son génie. Et l’on dit qu’Andersen
écrivit
quelques-uns de ses plus beaux contes pendant le séjour qu’il fit au
152
vions joué au jeu des questions et réponses. L’un
écrit
trois questions, et l’autre en même temps trois réponses. Puis on lit
153
papiers. Jeu de hasard, ou de télépathie. J’avais
écrit
, dernière question : — Qu’est-ce que le style ? Catherine, la fille d
154
lacustre. « Odeur de l’eau — pour toute la vie »,
écrivait
un Paysan du Danube, et vingt ans ne l’ont pas démenti. Je dénombre m
156
si excité qu’incompétent. De là cette multitude d’
écrits
, dont le propos général est d’élucider les causes lointaines ou proch
157
Gide, par exemple, mais simplement parce que ces
écrits
faisaient penser. J’exagère à peine. La littérature de l’après-guerre
158
netteté, comme on l’a vu plus haut. En dehors des
écrits
de Philip, on ne trouvera guère d’écho à l’effort critique de la « th
159
ance un vibrant appel aux écrivains : qu’ils nous
écrivent
des romans contre le bolchévisme, et l’on donnera 50 000 fr. au mieux
160
es, après avoir lu notre premier cahier, nous ont
écrit
ceci : « Quelles solutions pratiques apportez-vous ? On voudrait quel
161
ait même qu’elle a surgi à l’occasion de ce que j’
écris
; il s’agit, avant que d’y répondre, de se rendre compte de ce qu’ell
162
utables, certes, mais positives ». Si nous avions
écrit
, dans notre premier numéro, que la solution des problèmes sociaux rés
163
n a cité dans les Débats, ces jours derniers, les
écrits
de MM. Fernandez2 et Guéhenno. Si intéressants et précis que soit l’u
164
lbert Cingria (avril 1933)k « Les modernes qui
écrivent
des livres sur Pétrarque voudraient pouvoir faire une part au Moyen Â
165
ire sur ce qu’il y a de plus significatif dans un
écrit
« signé ». 24. Et qui d’ailleurs n’exclut pas de petites férocités
166
sme intellectuel » qu’auraient manifesté certains
écrits
récents, publiés par des revues littéraires. Peut-être voulait-on fai
167
ccidentelle. Par le choix même du prétexte de cet
écrit
, il nous donne ce genre de pensées pour ce qu’elles ont toujours été
168
etourne à ses petits papiers. Quitte à larder ses
écrits
de vocables orthodoxes tels que superstructure, prolétariat, koulak o
169
Au reste, René Dupuis et Alexandre Marc n’ont pas
écrit
un livre de doctrine. S’adressant au grand public avec autant de préc
170
e et désespérée. « Ici le paradoxe joue à plein —
écrivait
-on à ce propos dans un récent article1 — la théologie dialectique de
172
ponse à une enquête] (janvier-février 1934)h J’
écris
à ceux qui ont des oreilles pour entendre, amis que ma parole n’attei
173
e ma parole n’atteindrait pas, mais ce message. J’
écris
pour ceux qui attendent courageusement une réponse. Ce n’est pas que
174
t les aider à prendre au sérieux leur question. J’
écris
pour ceux qui sont en marche, pauvres hommes, pauvres impuissants, re
175
udrait bien savoir pour quelle espèce d’hommes on
écrit
, en fait, mais il faudrait des statistiques difficiles à établir. Par
176
s parmi les lecteurs de Commune ? h. « Pour qui
écrivez
-vous ? », Commune, Paris, n° 5-6, janvier-février 1934, p. 571-572. L
177
es meilleurs exemples de cette théologie dans les
écrits
marxistes, plus intelligents et plus logiques surtout que ceux des fa
178
ce sont les motifs qui ont poussé M. Dominicé à l’
écrire
, et qu’il expose en une vingtaine de pages précises, mesurées, et con
179
ntière dans une doctrine de l’acte créateur. Il a
écrit
quelques ouvrages d’une audace précise. Ils ont paru dans une espèce
180
qu’il annonçait. « L’intelligence est une épée »,
écrivait
-il. Avec ce nom de chevalier ! Son œuvre déconcerte les catégories d
181
ment, jusqu’au bout, les conséquences de ce qu’il
écrit
». Voilà pourquoi, parti de recherches d’ordre poétique sur la métaph
182
plus profond dans l’homme, c’est la peau, a-t-on
écrit
. On pourrait dire aussi que rien n’est plus visible chez un homme que
183
« De la raison considérée comme un assassinat »,
écrit
un jour un philosophe. Mais c’est encore une illusion d’orgueil. Le g
184
ui dépasse l’homme et le suppose en même temps »,
écrit
-il. C’est lorsqu’il définit ainsi la foi qu’on hésite à le suivre, —
185
e dans laquelle il faut considérer l’ensemble des
écrits
de Kierkegaard, et qui est celle du Point de vue explicatif. Le livre
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? ⁂ Comme Max Scheler — au moment du moins où il
écrivait
L’Homme du ressentiment 47, M. Marcel est catholique. Sa méditation s
187
rance). 47. Converti au catholicisme après avoir
écrit
ses premières œuvres, et devenu l’un des chefs du parti catholique pa
188
ie révolutionnaire, pas d’action révolutionnaire,
écrivait
Lénine dans Que faire ? On ne saurait trop insister sur cette vérité,
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parties de lui-même à l’intérieur de lui-même »,
écrit
Fernandez. Il en déduit naturellement que « la personnalité concrète
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Nous aimons cette maxime de Nietzsche : « Ne rien
écrire
d’autre que ce qui pourrait désespérer l’espèce d’hommes qui “se hâte