1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 r je crois qu’elle sert mieux la démocratie que l’ Église romaine, quoi qu’en pense M. de Montherlant. Et voici, ô paradoxe, qu
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
2 in d’entrer tantôt dans un foyer, tantôt dans une église , pour constater que la foule ne réagit pas autrement que les individu
3 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
3 t s’être le plus rapprochés du Christ ; et dans l’ Église persécutée, le martyre devient le signe par excellence de la sainteté
4 nd, favorisée par la souplesse dont fait preuve l’ Église d’alors quand il s’agit d’adapter des traditions antiques au dogme en
5 vité religieux est replacé en Christ. — Comment l’ Église catholique réagit-elle ? En codifiant l’état de choses antérieur. Don
6 ? En codifiant l’état de choses antérieur. Donc l’ Église continue à faire des saints, tandis que ce terme n’a plus qu’un sens
7 randeur morale que les saints maintiennent dans l’ Église . M. Guisan va très loin dans ses concessions à de telles critiques. M
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Dans le Style (janvier 1927)
8 ation suivante : Mardi dernier a été célébré en l’ église grecque de la rue Georges Bizet le mariage de M. Paul Morand avec la
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
9 e fis graver : Prêté — rendu, pour la gloire de l’ Église . (Ici, il but une gorgée et prit un temps.) » Je vous fais grâce, pou
6 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
10 sournoises déclarations d’amour. Tel qui raille l’ Église et les curés, c’est qu’il se fait une très haute idée de la religion.
7 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
11 ntre des maisons pointues et les contreforts de l’ Église du Chapitre : je vois s’y engager chaque jour le fou au profil de vie
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
12 réalise son ambition : soustraire les enfants à l’ Église et à la famille. L’Église donnait des valeurs idéalistes, la famille
13 straire les enfants à l’Église et à la famille. L’ Église donnait des valeurs idéalistes, la famille des valeurs réalistes, san
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
14 réalise son ambition : soustraire les enfants à l’ Église et à la famille. L’Église donnait des valeurs idéalistes, la famille
15 straire les enfants à l’Église et à la famille. L’ Église donnait des valeurs idéalistes, la famille des valeurs réalistes, san
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
16 deux objets les plus révoltants de la terre : une église , une prison. » Triste carence d’un jugement qui se prétend humain ! P
17 gnante, il y aura toujours plus d’hommes dans les églises que dans les prisons, — et des hommes qui viendront y trouver leur li
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
18 la Chandeleur 1909, je fus reçu dans le sein de l’ Église catholique… le seul acte de ma vie que je suis parfaitement certain d
19 » Plus tard elle avoue franchement : « … dans nos églises j’éprouve un sentiment de détresse aiguë, ou bien je m’y ennuie. » Et
20 de la Princesse, chargées ici de représenter deux églises anglaises. Ces deux respectables ladies, qui ne jouent pas d’autre rô
21 es caractérisent. « Naturellement, vous allez à l’ église le dimanche ? — Oui, tante Harriet, j’y vais. — Tante Harriet eut un
22 uestion était réglée : du moment qu’on allait à l’ église le dimanche, tout était bien ; inutile d’en demander plus. » Parlant
23 excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’ Église romaine des « pervertis » : « Nous en avons eu trop dans la famille,
24 il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’ Église catholique n’est pas une conversion18, c’est une adhésion à ce qui lu
12 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
25 Il s’agit, on le sait, du bien et du mal selon l’ Église . Mais l’émouvante et ironique dialectique de Jouhandeau est-elle très
13 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
26 e ici à l’armature catholique, qui condamne cette Église au réformisme modéré, c’est-à-dire à un effort pour durer par des moy
14 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
27 ntre des maisons pointues et les contreforts de l’ Église du Chapitre : je vois s’y engager chaque jour le fou au profil de vie
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
28 ntre des maisons pointues et les contreforts de l’ Église du Chapitre : je vois s’y engager chaque jour le fou au profil de vie
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
29 contournait la colline de Wassen surmontée d’une église blanche, montait encore par des lacets immenses, passait enfin à notr
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
30 al de robes et de rabats, soit de justice, soit d’ église  ; et entre-temps plus de deux siècles de participation continuelle au
31 berté de l’esprit. Sa première allégeance était l’ Église , et par là même l’universel, c’est-à-dire le prochain quel qu’il soit
18 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
32 a chrétienté. Or en fait, dans certains pays, les églises protestantes sont devenues les officines d’un conformisme social et p
33 et politique plus scandaleux encore que celui des églises catholiques, puisque il se trouve condamné par la dogmatique réformée
34 Certains même parlent déjà du devoir qu’aurait l’ Église de « christianiser les mouvements radicaux » c’est-à-dire les mouveme
35 jorité des ouvriers parle de Jésus-Christ et de l’ Église comme de deux choses qui n’ont rien en commun. » Il constate que l’Ég
36 ses qui n’ont rien en commun. » Il constate que l’ Église est intervenue dans la vie quotidienne en promulguant des règles sur
37 ui de la thèse marxiste qui ne veut voir dans les Églises que des institutions de classe. Cette position simpliste de problèmes
19 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
38 i de par la souveraineté, désormais usurpée, de l’ Église , le désordre se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu
39 n, et qui, depuis, assure son succès relatif. Une église « établie » établissant à son tour un ordre injuste du monde et s’app
40 de et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’ Église et n’a plus le droit de parler ; elle n’est plus qu’une précieuse aux
41 ce. Qu’on n’attende donc pas de nous un appel aux églises en tant que corps constitués et officiels1. Non, en présence du scand
42 mbourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les églises auraient beau multiplier les manifestations publiques, les assemblées
43 moins encore que tout cela, nous attendons de nos églises qu’elles énoncent une doctrine sociale nouvelle opposée aux doctrines
44 umains ; il est à l’intérieur de la religion. Les églises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien », se fondaient
45 administrer dans la durée. C’est une force que l’ Église aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait en quelque s
46 de Dieu. Et la voix du prophète s’élève contre l’ Église  : « Tes amis t’ont jouée, t’ont dominée, ceux qui mangeaient ton pain
47 utables déterminations de l’avenir. L’office de l’ Église est en tout temps de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la
48 n’est de choix que personnel. Ainsi le rôle de l’ Église doit-il rester de porter sur le monde un jugement permanent et destru
49 ’elle en exige tout : c’est la conversion. 1. L’ Église « corps du Christ », en théologie ; et en réalité : corps officiellem
20 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
50 eant du paganisme contemporain. Il sévit dans nos églises , avec une virulence sourde, attisée de temps à autre par un sermon co
21 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
51 ils prennent peu à peu l’habitude de délaisser l’ Église et de nous abandonner, seuls avec ces bien-disposés et ces timorés do
52 l’hitlérisme qui prétend faire main basse sur les églises et utiliser la religion aux fins de la renaissance germanique. Alors
53 Albert Béguin, « Karl Barth et la situation de l’ Église allemande », Revue d’Allemagne du 15 septembre 1933. a. « Parole de
22 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
54 est mon objet, il n’est pas autonome. 7. Ainsi l’ Église  : le chrétien, dans l’acte de la communion avec le Christ, fonde véri
55 a communion avec le Christ, fonde véritablement l’ Église universelle. L’Église est universelle parce qu’elle s’enracine dans l
56 rist, fonde véritablement l’Église universelle. L’ Église est universelle parce qu’elle s’enracine dans l’acte qui confère à to
23 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
57 tuels allemands, Scheler rompit finalement avec l’ Église et revint à un nietzschéisme violent. On voit percer par endroits, da
24 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
58 trahissent la nostalgie d’un ordre établi par l’ Église , dont nous savons tous les dangers pour l’Église même. Plusieurs text
59 ’Église, dont nous savons tous les dangers pour l’ Église même. Plusieurs textes de L’Ordre nouveau manifestent un certain ni
25 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
60 mme le voulait Calvin, le contenu des dogmes de l’ Église chrétienne. Cette indifférence est si profonde qu’elle rend parfois i
61 sies qui se sont introduites dans la piété de nos églises au cours des deux derniers siècles. Non seulement on voit des pasteur
62 asteurs lire sans sourciller la confession de nos églises , qui proclame le salut par la foi seule. Bien plus, quand un théologi
63 de la mort à soi-même, vient définir à nouveau l’ Église chrétienne comme le lieu où la Parole est prêchée, on voit des pasteu
64 par la religion, et qui définissent volontiers l’ Église comme une force au service de la civilisation, s’étonner des rudesses
26 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
65 revues, ils ne sont pas une secte ni une nouvelle Église . Ils travaillent par petites équipes. Ils voyagent beaucoup et vont o
27 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
66 e qu’il s’offrit sans masques à la lutte contre l’ Église établie, lutte qui devait le mener à la mort parce qu’elle accompliss
28 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
67 porter les maux de ce bas monde tel qu’il est ! L’ Église , par la voix de ses évêques, tentera de prouver qu’il extravague ; on
68 réalité. Le dimanche, nous allons quelquefois à l’ église déplorer en commun l’athéisme du monde. « Le Nouveau Testament suppos
69 à nous qui n’avons pas voulu souffrir ». « Dans l’ église somptueuse paraît le Très Vénérable et Très Noble Premier Prédicateur
29 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
70 i fait construire un des trucs-là juste en face l’ église du village, vous voyez d’ici ! Et toutes les combines que ça amène, a
30 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
71 (15 décembre 1934)h Certes, la grandeur d’une Église et sa force ne résident pas dans son histoire, mais dans sa vérité, c
72 pel constant du dogme suffirait, dans le cas de l’ Église protestante, à rétablir la valeur relative des faits, valeur de témoi
73 rapporter à l’évolution parallèle du dogme dans l’ Église . De même, John Viénot laisse délibérément de côté tout ce que l’abbé
74 lly ou d’un Duplessis-Mornay, représentants d’une Église légale et particulièrement fidèle au roi, ne pouvait nuire au prestig
31 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
75 eront, non pas des endormis ou des désincarnés. L’ Église chrétienne, dans son Credo, parle d’une « résurrection de la chair »,
32 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
76 inon une révolution, une nouvelle conversion de l’ Église  ? Car l’Église, elle aussi, peut devenir une idole, dès qu’elle cherc
77 tion, une nouvelle conversion de l’Église ? Car l’ Église , elle aussi, peut devenir une idole, dès qu’elle cherche des assuranc
78 e ici à l’armature catholique, qui condamne cette Église au réformisme modéré, c’est-à-dire à un effort pour durer par des moy
33 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
79 i de par la souveraineté, désormais usurpée, de l’ Église , le désordre se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu
80 n, et qui, depuis, assure son succès relatif. Une église « établie » établissant à son tour un ordre injuste du monde et s’app
81 de et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’ Église et n’a plus le droit de parler ; elle n’est plus qu’une précieuse aux
82 ce. Qu’on n’attende donc pas de nous un appel aux Églises en tant que corps constitués et officiels31. Non, en présence du scan
83 mbourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les églises auraient beau multiplier les manifestations publiques, les assemblées
84 moins encore que tout cela, attendons-nous de nos églises qu’elles énoncent une doctrine sociale opposée aux doctrines régnante
85 umains ; il est à l’intérieur de la religion. Les églises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien », se fondaient
86 administrer dans la durée. C’est une force que l’ Église aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait en quelque s
87 de Dieu. Et la voix du prophète s’élève contre l’ Église  : « Tes amis t’ont jouée, t’ont dominée, ceux qui mangeaient ton pain
88 utables déterminations de l’avenir. L’office de l’ Église est en tout temps de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la
89 n’est de choix que personnel. Ainsi le rôle de l’ Église doit-il rester de porter sur le monde un jugement permanent et enseig
90 nier, Maritain, Philip, Berdiaev et Dulot. 31. L’ Église « corps du Christ », en théologie ; et en réalité : corps officiellem
34 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
91 les libertés fondamentales de la personne et des églises , ainsi que toute espèce de création spirituelle. Le véritable malheur
92 asses moyennes, est un danger plus grand pour les Églises que la tragédie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’humanism
93 est imminent entre ces pseudo-protestants et les églises fidèles à l’Évangile.
35 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
94 souvent exprime la croyance courante de bien des églises modernes, vienne maintenant qualifier d’ascétisme la doctrine de la m
36 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
95 inon une révolution, une nouvelle conversion de l’ Église  ? Car l’Église, elle aussi, peut devenir une idole, dès qu’elle cherc
96 tion, une nouvelle conversion de l’Église ? Car l’ Église , elle aussi, peut devenir une idole, dès qu’elle cherche des assuranc
37 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Comment rompre ?
97 i de par la souveraineté, désormais usurpée, de l’ Église , le désordre se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu
98 n, et qui, depuis, assure son succès relatif. Une église « établie » établissant à son tour un ordre injuste du monde et s’app
99 de et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’ Église et n’a plus le droit de parler ; elle n’est plus qu’une précieuse aux
100 ce. Qu’on n’attende donc pas de nous un appel aux Églises en tant que corps constitués et officiels24. Non, en présence du scan
101 mbourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les églises auraient beau multiplier les manifestations publiques, les assemblées
102 moins encore que tout cela, attendons-nous de nos églises qu’elles énoncent une doctrine sociale opposée aux doctrines régnante
103 umains ; il est à l’intérieur de la religion. Les églises qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien », se fondaient
104 administrer dans la durée. C’est une force que l’ Église aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait en quelque s
105 de Dieu. Et la voix du prophète s’élève contre l’ Église  : « Tes amis t’ont jouée, t’ont dominée, ceux qui mangeaient ton pain
106 utables déterminations de l’avenir. L’office de l’ Église est en tout temps de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la
107 n’est de choix que personnel. Ainsi le rôle de l’ Église doit-il rester de porter sur le monde un jugement permanent et enseig
108 nier, Maritain, Philip, Berdiaev et Dulot. 24. L’ Église « corps du Christ », en théologie ; et en réalité : corps officiellem
38 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
109 les libertés fondamentales de la personne et des églises , ainsi que toute espèce de création spirituelle. Le véritable malheur
110 asses moyennes, est un danger plus grand pour les Églises que la tragédie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’humanism
111 ’Allemagne ? Dans l’ordre ecclésiastique, c’est l’ Église confessante qui s’oppose à l’esprit unitaire et qui sauvegarde le pri
112 est imminent entre ces pseudo-protestants et les églises fidèles à l’Évangile.
39 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
113 eu moral » qui détourna plusieurs générations des églises où on le prêchait envers et contre tout « honneur de Dieu » ? La réf
40 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
114 re les catholiques en même temps qu’il oblige les églises réformées à se constituer en parti politique. D’autre part, limitant
115 té appliqué de telle sorte qu’on a déjà ruiné les églises protestantes, rasé la plupart de leurs temples, « converti » par la f
41 1935, Articles divers (1932-1935). Lettre à la rédaction de Commune (mai 1935)
116  : 1° que je combats violemment la politique de l’ Église (chap. 7) ; 2° que je suis protestant. (Pour vos « curés ».) Vous men
42 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
117 e temps de ses témoins bibliques, — le temps de l’ Église (notre temps). Ce sont là les trois temps de la Parole. Jésus-Christ
118 oignages de la Parole. Enfin, la prédication de l’ Église procède de ces témoignages et renvoie, au-delà d’elle-même, à travers
119 t, le temps de Pierre sur lequel Christ bâtit son Église …, — autre encore est le temps de cette Église même, le temps de la pr
120 son Église…, — autre encore est le temps de cette Église même, le temps de la prédication dérivée de la parole des prophètes e
121 s apôtres, la Bible, est le vis-à-vis absolu de l’ Église dans notre temps. Il dépend de Dieu seul, et nullement de nos efforts
43 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
122 bâti à la mesure de l’homme, où tout, — sauf les églises , — semblait avoir été conçu pour demeurer à portée de la main, dans l
123 ! Et c’est à Dieu que nous disons dans toutes les églises chrétiennes : « Que Ton règne vienne ! » Or, une telle prière nous ch
124 it n’a plus rien de chrétien que le prétexte. Les Églises se livrent au jugement du monde, dès lors qu’elles cessent d’être ava
125 ique chrétienne, toute politique conduite par une Église , et qui vise des buts proprement politiques, appartient à la forme du
126 le notre protestation. Quel est donc le rôle de l’ Église  ? Est-il de prêcher l’Évangile, ou bien de faire triompher telle ou t
127 adoptée par opportunisme ? À supposer même qu’une église parvienne à construire une doctrine, sociale, morale, économique, qui
128 , que de questions demeurent menaçantes ! Voici l’ Église liée bon gré mal gré à son succès ; voici l’Église puissante et sédui
129 glise liée bon gré mal gré à son succès ; voici l’ Église puissante et séduisant par sa puissance ; voici le message de la tran
130 étien, opposé aux autres partis. Je crois que les églises ne peuvent accomplir tout leur devoir, toute leur mission dans la cit
131 ère, et c’est en devenant et en restant de vraies Églises , c’est-à-dire des annonciatrices de la Parole, du jugement porté sur
132 -nous faire, comme chrétiens, dans la cité ? Si l’ Église n’est pas un parti, comment et où faut-il que nous prenions parti ? O
44 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
133 st dans les refoulements qu’imposent la morale, l’ Église , les exploiteurs, la raison. Le rêve se trouve refoulé par le langage
45 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
134 nt la pensée fait loi, une fois sanctionnée par l’ Église . Ils sont avant tout des témoins. On ne saurait trop insister sur cet
135 placent, remonter à cette origine permanente de l’ Église qu’est la révélation évangélique. Le calvinisme ou le luthérisme, ce
136 t la vocation que Jean Calvin reçut de réformer l’ Église . Tout ceci est fort bien exposé par M. Albert-Marie Schmidt dans son
137 ous voyons alors Calvin faire face d’une part à l’ Église de Rome et c’est l’Épître à Sadolet ; d’autre part, aux premières dév
138 sez inexplicable. Mais les pires adversaires de l’ Église ne sont pas toujours au-dehors. Voici ceux qui préfèrent la paix selo
139 i voudraient confondre la véritable grandeur de l’ Église avec « une façon de royaume mondain ». À ceux-là, Calvin rappellera q
140 chrétienne est celle du conflit dialectique : L’ Église est ordonnée à cette condition de batailler continuellement sous la c
141 n était chef de parti ; qui plus est, fondateur d’ Église  ; donc doublement conscient de la responsabilité de ses paroles. Or,
46 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
142 nt du corps. Ce que Descartes a proposé, ce que l’ Église , pour son malheur, a pris en compte, c’est la doctrine « spiritualist
47 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
143 ropres affaires, et de la chose publique, et de l’ Église … Jusqu’au plaisir de se faire un peu voler par un serviteur agréable,
48 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
144 trop bien que lui vaudront ses attaques contre l’ Église établie. 20. Ce qui est particulièrement affligeant dans l’existence
49 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
145 — dont quinze nous sont communs d’ailleurs avec l’ Église romaine — à quatre siècles d’une tradition que l’on réduit au seul do
146 seul domaine français, sans même compter que nos églises ont subi de telles persécutions qu’elles ont été quasi anéanties dura
147 st une doctrine du salut par la foi au sein d’une Église obéissant à la Révélation, et une doctrine du salut par l’Église, par
148 t à la Révélation, et une doctrine du salut par l’ Église , par une Église qui prend barre sur l’Écriture. Précisons encore ce s
149 n, et une doctrine du salut par l’Église, par une Église qui prend barre sur l’Écriture. Précisons encore ce schéma, qui ne pr
150 est le chef absolu, souverainement adorable, de l’ Église qui est son corps ; tandis que Rome affirme que la tradition et le pa
151 que cette objection ne porte guère. En effet, « l’ Église ne reconnaît une expression exacte de sa substance que dans la person
152 ’importent, mais la manière dont on en use dans l’ Église romaine, mais le degré de sérieux qu’on leur accorde en fait, mais l’
153 s que le catholique, en tant que tel, croit que l’ Église est au-dessus de l’Évangile, qu’elle a barre sur lui, qu’elle dispose
154 es achever en les incorporant à la tradition de l’ Église , corps du Christ ressuscité ! » Réponse qui justement donne un exempl
155 Que Jésus-Christ a donné un grand pouvoir à son Église dans la dispensation de ses mystères !… Il a permis à son Église de s
156 dispensation de ses mystères !… Il a permis à son Église de séparer ce qu’il avait mis ensemble… Et non seulement l’Église a c
157 r ce qu’il avait mis ensemble… Et non seulement l’ Église a cessé de faire ce que Jésus-Christ avait fait, et les apôtres suivi
158 imparfaites, c’est qu’on n’entend pas que c’est l’ Église qui sait le secret de Jésus-Christ, qui sait ce qui appartient essent
159  ! Mais plutôt ne vous étonnez jamais de ce que l’ Église fait. Instruite par le Saint-Esprit et par la tradition de tous les s
160 faire voir [aux apôtres] qu’il leur laissait son Église pour être une fidèle interprète de ses volontés, et une sûre dispensa
161 acrements ? » Décidément, nous sommes d’accord. L’ Église véritable est bien cela pour nous aussi. Nous ajouterons une simple p
162 rque Bossuet, que vous n’entendez pas que c’est l’ Église , et non pas la seule Écriture, qui sait le secret de Jésus-Christ ! —
163 nt cette pratique. » — Si nous comprenons bien, l’ Église prouve qu’elle sait le secret de Jésus-Christ, en ordonnant de faire
164 tenant. Examinons alors l’origine du secret que l’ Église , selon Bossuet et les conciles, détient et possède si bien qu’elle a
165 ieux droit romain, caractérise la propriété. Si l’ Église a le secret du Christ, c’est « qu’instruite par le Saint-Esprit et pa
166 qu’elle est notre critère, ce « vis-à-vis » de l’ Église dont parle Barth, et auquel doit se rapporter sans cesse toute prédic
167 re source » de la Révélation. En réalité, c’est l’ Église de Rome qui nous paraît à cet égard abandonnée à un subjectivisme red
168 e l’Écriture ne peut être interprétée que selon l’ Église , et en particulier selon les décisions du concile de Trente. La tradi
169 secrète » du Christ, intention que Bossuet loue l’ Église d’avoir exécutée, n’est donc pas contenue dans l’Écriture. Il faudra
170 se fonde dans cette inquiétude32, qui a conduit l’ Église de Rome à statuer qu’il existe, à côté de la Bible, une autre source.
171 umain, mais la suite des témoignages rendus par l’ Église historique à son chef, qui lui fut révélé dans l’Écriture, et non ail
172 clarer par avance anathème celui qui dirait que l’ Église n’a pas été amenée par des raisons justes (iustis causis et rationibu
50 1936, Le Semeur, articles (1933–1949). Notre foi, par Emil Brunner (janvier 1936)
173 — L’homme — Jésus-Christ — La foi chrétienne — L’ Église et les sacrements — L’espérance eschatologique. Le trait le plus marq
51 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Kierkegaard en France (juin 1936)
174 . Parce que Kierkegaard s’est déchaîné contre les églises établies, les évêques de la cour, et la religion bourgeoise qui veut
52 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
175 iateurs : le christianisme social, et l’union des églises non romaines, grande espérance œcuménique et internationale née dans
176 urs, il ne s’adresse pas aux spécialistes, ni à l’ Église , comme ce serait le devoir d’un traité dogmatique. Je m’adresse aux
177 purement et simplement de critiquer, au sein de l’ Église , la prédication de l’Église, pour la débarrasser des intrusions de ph
178 itiquer, au sein de l’Église, la prédication de l’ Église , pour la débarrasser des intrusions de philosophies passagères quelle
53 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
179 e agit dans la théologie, qui affirme à nouveau l’ Église en tant que société de ceux qui croient, et qui revient à la doctrine
54 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
180 ent, la dissociation de la foi et des œuvres de l’ Église est relativement aisée pour un esprit qui reconnaît la transcendance
55 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
181 morale, adressée à la société tout entière ; et l’ Église , en tant que directrice du devoir universel, fait sienne cette exigen
56 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
182 suffisant témoignage des luttes qui déchirèrent l’ Église aux plus beaux temps de sa puissance. Et pourtant, ce que l’on ne peu
183 de la mesure catholique23 — et je ne dis pas de l’ Église de Rome, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, c
184 ure linguistique commune aux chancelleries et à l’ Église  : la requête est écrite en français28 c’est-à-dire en idiome vulgaire
185 elle, une mesure qui ramène d’un même mouvement l’ Église , la politique et la culture à la source commune de toute autorité et
186 aux Genevois pour les ramener dans le giron de l’ Église , toutes les ressources de sa « grâce merveilleuse » à exposer les doc
57 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
187 e agit dans la théologie, qui affirme à nouveau l’ Église en tant que société de ceux qui croient, ou qui revient à la doctrine
58 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
188 mantique ou pire encore : dogmatisme ! Le clerc d’ église n’avait pas bien vu l’homme : c’est qu’il était pressé de le juger, d
59 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
189 ns, l’ordre imposé par l’Empire ; le Moyen Âge, l’ Église  ; le siècle de Louis XIV, la raison d’État incarnée par le roi ; et n
190 u le cadre institutionnel. Le grand prestige de l’ Église catholique, et son miracle, ce fut d’unir entre ses mains, durant des
191 ette mesure spirituelle. L’Arche de l’Alliance, l’ Église , le César, le Roi, le Dictateur, l’État : voilà des signes matériels
60 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — D’une culture qui parle dans le vide
192 morale, adressée à la société tout entière ; et l’ Église , en tant que directrice du devoir universel, fait sienne cette exigen
61 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
193 suffisant témoignage des luttes qui déchirèrent l’ Église aux plus beaux temps de sa puissance. Et pourtant, ce que l’on ne peu
194 de la mesure catholique24 — et je ne dis pas de l’ Église de Rome, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, c
195 ure linguistique commune aux chancelleries et à l’ Église  : la requête est écrite en français29 c’est-à-dire en idiome vulgaire
196 elle, une mesure qui ramène d’un même mouvement l’ Église , la politique et la culture à la source commune de toute autorité et
197 aux Genevois pour les ramener dans le giron de l’ Église , toutes les ressources de sa « grâce merveilleuse » à exposer les doc
62 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
198 e agit dans la théologie, qui affirme à nouveau l’ Église en tant que société de ceux qui croient, ou qui revient à la doctrine
63 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
199 mantique ou pire encore : dogmatisme ! Le clerc d’ église n’avait pas bien vu l’homme : c’est qu’il était pressé de le juger, d
64 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
200 u le cadre institutionnel. Le grand prestige de l’ Église catholique, et son miracle, ce fut d’unir entre ses mains, durant des
201 ette mesure spirituelle. L’Arche de l’Alliance, l’ Église , le César, le Roi, le Dictateur, l’État : voilà des signes matériels
65 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
202 insi « le riche, dit Bossuet, n’est toléré dans l’ Église que pour servir le pauvre ». Et selon saint Thomas, « n’importe qui p
66 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
203 llect (je ne dis pas son âme, c’est l’affaire des Églises ), il faudrait se soucier d’être utile, de servir la communauté, et no
67 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
204 ui décident, elles qui lisent, elles qui vont à l’ église ou au temple, ou n’y vont pas, elles qui savent. Pour les hommes, c’e
205 les comprenait dans la seule mesure de l’utile. L’ Église faisait le trait d’union, l’Église gardienne du sens concret des lieu
206 de l’utile. L’Église faisait le trait d’union, l’ Église gardienne du sens concret des lieux communs. Aujourd’hui ces données
207 ion. Bref, il n’est plus de mesure commune : ni l’ Église , ni la Culture, ni l’École qui prétend les remplacer, n’ont plus d’au
208 ne doivent tout de même pas faire partie de votre église , pratiquement ? — C’est-à-dire, oui et non. — Enfin, viennent-ils au
68 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
209 eurs de dogmatique luthérienne ou d’histoire de l’ Église dans les trois Facultés françaises de théologie protestante. Il n’en
210 asse ici « à l’intérieur » du christianisme, de l’ Église . L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdit
211 évolte… Réalité radicale du problème Dans l’ Église , une fois acceptés le Credo et son fondement qui est la Parole dite e
69 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
212 on de Luther en France ? Qu’il rompu l’unité de l’ Église . Mais dans quelles circonstances ? Poussé par quelles raisons ? Et po
70 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
213 la raison contre les entreprises rétrogrades de l’ Église , n’hésite pas à tirer bénéfice de la culture de cette superstition. S
214 la mesure où cela lui permet de ne pas aller à l’ église . Pour le reste, il demeure la proie du charlatanisme éternel. Mesure
215 t le Saint-Esprit ne font qu’un. Vous voyez que l’ Église est réfutée par l’arithmétique. En effet, prenez l’addition : un, plu
71 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
216 misères médiocres, que quelques femmes, dans une église , présentent au pardon de Dieu. Il y a le refuge du rêve, tout en marc
72 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
217 e « antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’ Église contre les travailleurs. » Je comptais me rendre à la première confér
218 ordialement, et parle : — On a dit ici même que l’ Église est contre les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y a plusieurs églises,
219 les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y a plusieurs églises , et malheureusement elles ne s’entendent pas toujours. La primitive é
220 t elles ne s’entendent pas toujours. La primitive église était constituée par des esclaves et des gens pauvres. Depuis lors il
221 es et des gens pauvres. Depuis lors il y a eu des églises de riches. Elles ont trahi l’Évangile. Un philosophe français, M. Jul
222 du cadastre en lisant affichées sur les murs de l’ église les annonces de ventes immobilières. Les propriétés se composent géné
73 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
223 ite rue toute blanche qui contourne la panse de l’ église et aboutit à la place principale. Au milieu de cette place, qui est u
74 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
224 ite rue toute blanche qui contourne la panse de l’ église , et aboutit à la place principale. Au milieu de cette place, qui est
75 1937, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Pages inédites du Journal d’un intellectuel en chômage (octobre 1937)
225 tait adversaire du prêt à intérêt, condamné par l’ église primitive. Il donnait à qui voulait. Après sa mort, on s’aperçut qu’i
76 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
226 ai pas votre foi, je ne les vois pas. Je vois une Église établie, opprimant toutes les dissidences, pactisant avec les puissan
227 , que le marxisme n’est responsable du déclin des Églises dans le monde moderne. C’est pourquoi les reproches du marxiste au ch
228 , même s’il était commis au nom des intérêts de l’ Église chrétienne, détruirait en fait cette Église en tant qu’elle vit dans
229 de l’Église chrétienne, détruirait en fait cette Église en tant qu’elle vit dans chacun de ses membres, et non pas dans un ci
230 el et donc présent. Si, pour sauver le futur de l’ Église , je désobéis dans le présent, je perds tout du même coup, présent, fu
231 s des groupuscules obscurs, ils ont constitué des églises visibles (et même parfois trop visibles), organisées (parfois trop bi
232 oit être ici en mesure de répondre. De toutes les églises chrétiennes, l’église calviniste est en effet la plus antitotalitaire
233 de répondre. De toutes les églises chrétiennes, l’ église calviniste est en effet la plus antitotalitaire par essence. Je ne ra
234 on déterminée par la persécution brutale, que les églises calvinistes défendaient alors, par principe, un régime fédéraliste. M
235 ons que la première discipline que se donnent les églises calvinistes revêt une forme consciemment fédérative61. Or il ne s’agi
236 nécessairement une organisation fédéraliste de l’ Église , et même de l’État. Calvin n’a pas fondé, comme le répètent tous les
237 se, Suisse, Hollande). En Allemagne, la lutte des églises contre l’emprise morale de l’État fut menée, on le sait, par Karl Bar
238 cile, à l’esprit unitaire et impérial qui anime l’ Église de Rome. Le grand souci d’œcuménisme, que nous voyons gagner toutes l
239 i d’œcuménisme, que nous voyons gagner toutes les églises , est une promesse à laquelle nous devons croire de toute la force de
240 ue je crois valable pour tout chrétien, à quelque église qu’il appartienne. Nous avons tous reçu de Dieu un appel strictement
241 : le Royaume où Dieu est « tout en tous ». Si les églises chrétiennes ont à souffrir demain par le fait d’un État tyrannique, i
242 perpétuelle, une autocritique si l’on veut, que l’ Église s’adresse à elle-même, et qui a pour fonction de corriger sans cesse,
243 ctrine » n’est ainsi qu’une mesure critique que l’ Église prend de son message sous le rapport de sa fidélité à son fondement,
244 et non pas la théologie, simple autocritique de l’ Église et du message que l’on prêche dans l’Église. 50. « S’attendre à… » v
245 de l’Église et du message que l’on prêche dans l’ Église . 50. « S’attendre à… » veut dire ici : « tendre vers… » 51. Ma supp
246 e et parlementaire. » À la base de tout, il y a l’ église locale, ou paroisse. Ces églises se fédèrent par région. L’instance d
247 de tout, il y a l’église locale, ou paroisse. Ces églises se fédèrent par région. L’instance d’appel est « la cour suprême du s
77 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
248 ite rue toute blanche qui contourne la panse de l’ église , et aboutit à la place principale. Au milieu de cette place, qui est
249 e « antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’ Église contre les travailleurs ». Je comptais me rendre à la première confér
250 ordialement, et parle : — On a dit ici même que l’ Église est contre les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y a plusieurs églises,
251 les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y a plusieurs églises , et malheureusement elles ne s’entendent pas toujours. La primitive é
252 t elles ne s’entendent pas toujours. La primitive église était constituée par des esclaves et des gens pauvres. Depuis lors il
253 es et des gens pauvres. Depuis lors il y a eu des églises de riches. Elles ont trahi l’Évangile. « Un philosophe français, M. J
254 du cadastre en lisant affichées sur les murs de l’ église les annonces de ventes immobilières. Les propriétés se composent géné
255 ’esprit de pauvreté qu’on aime entendre louer à l’ église ou dans les livres. On croit que pauvreté est vice, et c’est même jus
256 les affecte encore d’un sens certain : « À part l’ église Saint-Marc, je n’ai visité aucun bâtiment. Il y a bien assez à faire
78 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
257 availlent, elles qui décident, elles qui vont à l’ église ou au temple, ou n’y vont pas, elles qui savent. Pour les hommes, c’e
258 les comprenait dans la seule mesure de l’utile. L’ Église faisait le trait d’union, l’Église gardienne du sens concret des lieu
259 de l’utile. L’Église faisait le trait d’union, l’ Église gardienne du sens concret des lieux communs. Aujourd’hui ces données
260 ion. Bref, il n’est plus de mesure commune : ni l’ Église , ni la Culture, ni l’École qui prétend les remplacer, n’ont plus d’au
261 onstruire un de ces trucs-là juste en face [de] l’ église du village, vous voyez d’ici ! Et toutes les combines que ça amène, a
262 ne doivent tout de même pas faire partie de votre église , pratiquement ? — C’est-à-dire, oui et non. — Enfin, viennent-ils au
263 la raison contre les entreprises rétrogrades de l’ Église , n’hésite pas à tirer bénéfice de la culture de cette superstition. S
264 la mesure où cela lui permet de ne pas aller à l’ église . Pour le reste, il demeure la proie du charlatanisme éternel. Mesure
265 en vérité n’est qu’une prière obscure : vienne l’ Église universelle, — la révélation du Prochain. 17 février 1935 Cerc
266 t le Saint-Esprit ne font qu’un. Vous voyez que l’ Église est réfutée par l’arithmétique. En effet, prenez l’addition : un plus
79 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
267 aïque, représentée par la Loi et les Prophètes. L’ Église primitive se regardait comme le second Israël, l’héritière du Royaume
268 rique et de la solidarité sociale qui distingua l’ église chrétienne des religions à mystères et des autres cultes orientaux de
269 ent définir en raccourci le double héritage que l’ Église et l’Europe ont repris des mains d’Israël : héritage divin de l’« éle
270 les croyants, gentils ou Juifs convertis, donc l’ Église — héritage humain, d’autre part, de cette notion de la mesure « total
271 totalitaire » qui devait assurer la grandeur de l’ Église — mais dont les déviations et perversions ravagent l’Europe depuis le
272 ait-on à quel point tout cela vit encore dans les églises évangéliques de nos jours ? Dès les bancs de « l’école du dimanche »,
273 e fait que le calvinisme ait été dès le début une église minoritaire, en butte à la persécution, ne suffit pas à expliquer les
274 pour témoins, en tant que collectivité, peuple ou église . En vertu de cette « élection » dont ils ont l’assurance d’être l’obj
275 vocation : vocation du « petit troupeau » ou de l’ Église  ; vocation personnelle de chaque membre de l’Église. Or, Israël qui é
276 lise ; vocation personnelle de chaque membre de l’ Église . Or, Israël qui était le peuple élu, a trahi sa mission et s’est livr
277 ce que la totalité des païens soit entrée (dans l’ Église ) ; et ainsi tout Israël sera sauvé » (v. 25-26) … « Car les dons et l
278 ns, après que les gentils seront entrés dedans (l’ Église ), lors les Juifs aussi se retirant de leur révoltement, se rangeront
80 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
279 eurs de dogmatique luthérienne ou d’histoire de l’ Église dans les trois facultés françaises de théologie protestante. Il n’en
280 asse ici « à l’intérieur » du christianisme, de l’ Église . L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdit
281 évolte… Réalité radicale du problème Dans l’ Église , une fois acceptés le Credo et son fondement, qui est la Parole dite
81 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
282 sa mission, ce fut l’attaque qu’il mena contre l’ Église établie et contre dix-huit siècles de chrétienté officielle — attaque
283 train de sauver l’honneur et l’existence même des églises allemandes. Nul ne peut mesurer aujourd’hui le développement promis à
82 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
284 it adversaire du prêt à l’intérêt, condamné par l’ église primitive. Il donnait à qui voulait. Après sa mort, on s’aperçut qu’i
83 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
285 Le seul adversaire du régime demeure, en fait, l’ Église confessionnelle ; c’est-à-dire qu’à la religion de la nation et de la
84 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
286 l’exigence religieuse des peuples, déçue par les Églises chrétiennes. Défaut de civisme : j’en donnerai un seul exemple mais s
287 ne violence faite à notre orgueil. Reconnaissons, Églises et fidèles, que si la pseudo-religion totalitaire triomphe aujourd’hu
288 ons tous trahi le grand devoir communautaire de l’ Église , parce que nous avons transformé le christianisme en quelque chose de
289 savants peuvent se tromper et reconnaissant que l’ Église romaine est infaillible. L’Église grecque lui en sut très mauvais gré
290 nnaissant que l’Église romaine est infaillible. L’ Église grecque lui en sut très mauvais gré et lui en fit de vifs reproches à
85 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
291 caractérise fort bien l’opposition. Aux yeux de l’ Église , l’adultère était tout à la fois un sacrilège, un crime contre l’ordr
292 e auxquelles nous assistons depuis la guerre. Les églises font un honorable effort de redéfinition de l’institution et des devo
293 œcuméniques de Stockholm et d’Oxford (toutes les églises non romaines) ont également abordé le problème. 92. Il serait curieu
86 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
294 st du cru de l’auteur. Enfin, le chapitre sur les Églises et la religion est superficiel et souvent inexact : défaut d’autant p
87 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
295 Déclarez la guerre à Hitler ! Ils persécutent les Églises chrétiennes. Lutter contre eux, c’est embrasser le parti du Bien. » E
296 nd on me dit que les rouges d’Espagne brûlent les églises , je ne dis pas non : ils s’en vantent eux-mêmes. Mais je me demande s
297 es dictateurs iraient-ils protéger en Espagne une Église qu’ils attaquent chez eux ? Et quand on me dit, d’un autre côté cette
298 ous parlez politique, quand il s’agit de sauver l’ Église . À quoi je réponds : Croyez-vous, chers amis, que vous n’en parlez pa
299 ans une croisade ne le font-ils que pour sauver l’ Église  ? Et même dans ce cas, est-ce une raison pour renoncer à toute clairv
88 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
300 l’un de ses aspects les plus profonds. Dans cette église baroque de Sainte-Catherine — murs couverts d’armoiries et de cimiers
301 -nous une liberté nouvelle ? 11 juin 1936 L’ Église confessionnelle (Bekenntniskirche) groupe autour d’une confession de
302 nt de laisser « mettre au pas » l’Évangile. Cette Église organise dans plusieurs villes d’Allemagne, successivement, des « sem
303 agande nationale-socialiste répand le bruit que l’ Église confessionnelle est le refuge de l’opposition démocratique et sociali
304 est que le très grand nombre des fidèles de cette Église sont des « nationaux » convaincus, politiquement d’accord avec Hitler
305 18. Peu à peu, on les a contraints à distinguer l’ Église de la Nation. Malgré eux, à leur cœur défendant, contre leurs traditi
306 e actuelle n’est que le premier affrontement de l’ Église chrétienne et d’un système « total » dont les chefs ont beau jeu de p
307 ue nous soyons ici des frères en communion avec l’ Église universelle. Rien n’empêchera que dans ce lieu où le néant de l’homme
89 1938, Journal d’Allemagne. Conclusion 1938
308 Le seul adversaire du régime demeure, en fait, l’ Église chrétienne ; c’est-à-dire qu’à la religion de la nation et de la Race
90 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
309 ue et non d’un moine, parfois même suspecté par l’ Église qui se méfie de cet « irrégulier ». Ne dit-on pas que, durant les vin
310 stence. Signe du désarroi intime où la piété de l’ Église non réformée laissait les âmes, les plus exigeantes, privées de tout
311 tt, ou Vadian, le savant humaniste fondateur de l’ Église de Saint-Gall, décrit la vie de Nicolas dans un ouvrage sur la Vie mo
312 s Flacius l’Illyrique, le père de l’histoire de l’ Église chez les protestants, fait l’éloge de Nicolas dans un ouvrage au titr
91 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
313 ste, il accorde à la femme une prééminence dont l’ Église a bien senti le danger, puisqu’elle a développé le culte de Notre-Dam
314 re les appétits de l’homme et les directives de l’ Église . Comment a-t-il pu, en moins de vingt ans, dominer ainsi toute la lit
92 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
315 e réelle des persécutions hitlériennes contre les Églises du Christ. C’est une opposition de nature et d’essence, radicale et i
93 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
316 me en Allemagne n’est autre que la résistance des Églises chrétiennes. Le second, c’est que le chef de l’Église confessante (Un
317 es chrétiennes. Le second, c’est que le chef de l’ Église confessante (Union des luthériens et calvinistes allemands), le paste
94 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Directeurs d’inconscience (11 avril 1939)
318 Sous prétexte de nous libérer de la tutelle d’une Église ou d’une foi, nous nous sommes soumis naïvement à d’innombrables infl
95 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
319 s. Mais je n’entends pas parler d’un retour à une église , et encore moins d’un retour au christianisme. Ce serait émettre un n
320 l’Apocalypse. Et c’est ce mouvement-là qui crée l’ Église quand il entraîne « deux ou trois » d’entre nous ; l’Église : la seul
321 nd il entraîne « deux ou trois » d’entre nous ; l’ Église  : la seule communauté qui ait son fondement au-delà du monde, dans l’
96 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
322 s’exprimer en satisfactions symboliques. (Ainsi l’ Église avait « compris » le paganisme dans ses rites.) Or si ce cadre dispar
323 e de l’inceste, curieusement exploité, trouvait l’ Église sans résistance : il suffisait d’alléguer sans trop de preuves, une p
324 barbare dans ses effets. Elle est proscrite par l’ Église comme un péché ; par la raison comme un excès morbide. On ne pourra d
97 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
325 lumière, mais c’est le mariage du Christ et de l’ Église . L’amour humain lui-même s’en trouve transformé. Tandis que les mysti
326 ant conçu à l’image de l’amour du Christ pour son Église (Éph., 5,25), peut être vraiment réciproque. Car il aime l’autre tel
327 ommunion, dont le modèle est dans le mariage de l’ Église et de son Seigneur. Ces deux extrêmes ainsi marqués, l’on n’aura pas
328 Sur quoi le christianisme triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de méprisés. Mais à partir de Consta
329 te ferveur renouvelée pour un dieu condamné par l’ Église ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit des formes ésotérique
330 de la religion cathare qu’elle représenta pour l’ Église un péril aussi grave que celui de l’arianisme. Certains ne vont-ils p
331 er le mouvement à la secte des Pauliciens, et aux églises néo-manichéennes d’Asie Mineure et de Bulgarie. Quoi qu’il en soit, l
332 constituer dans ses grands traits le dogme de « l’ Église d’Amour ». Dieu est amour. Mais le monde est mauvais. Donc Dieu ne sa
333 es gnostiques grecs ; Maria chez les cathares.) L’ Église d’Amour, la Santa Gleyzia des cathares, ne connaît qu’un seul « sacre
334 , bouddhisme, essénisme, gnosticisme chrétien — l’ Église cathare se divisait en deux groupes : les parfaits (perfecti 43) et l
335 on qui nie plusieurs des dogmes fondamentaux de l’ Église . Quant à la pureté de mœurs des cathares, nous avons vu qu’elle tradu
336 dérer les troubadours comme les « croyants » de l’ Église cathare, et comme les chantres de son hérésie ? Les présomptions en f
337 rière, et l’entendeire) comme on distingue dans l’ Église d’Amour les adeptes et les parfaits ? Et s’ils raillent les liens du
338 qui devaient subir un apparent « mariage » avec l’ Église de Rome dont ils étaient les clercs, tout en servant dans leurs « pen
339 servant dans leurs « pensées » une autre Dame, l’ Église d’Amour…46 Mais certains abjurèrent l’hérésie sans abandonner le « t
340 cette prudence, en cette époque précisément où l’ Église de Rome préparait sa croisade et son Inquisition ? Mais venons-en aux
341 , le sens trop grave de cette opposition des deux Églises  : Je suis Arnaut qui amasse le vent, et je chasse le lièvre à l’aide
342 l : Jeu sui Arnautz, che plor e vai cantan… ⁂ L’ Église de Rome savait fort bien ce que trop de savants s’obstinent encore à
343 use contre « cette fête nouvelle que l’usage de l’ Église ignore, que la raison n’approuve pas, que la tradition n’autorise poi
344 ge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’ Église menacée. La papauté, plusieurs siècles plus tard, ne put que sanction
345 u altération qu’auraient reçues ces dogmes dans l’ Église du Midi, n’apporterait pas grand-chose pour ou contre ma thèse. Ce ne
346 ue aux yeux des initiés et des sympathisants de l’ Église d’Amour. Normalement, il ne serait venu à personne cette idée, strict
347 et fondent ainsi une communauté, — comparable à l’ Église d’Amour des cathares. b) selon le manichéisme iranien, dont s’inspira
348 t à travers quelles traductions, aux initiés de l’ Église d’Amour, et par eux aux poètes du Midi ? Je ne sache pas que l’on soi
349 e ses romans fussent des chroniques secrètes de l’ Église persécutée (thèse de Rahn, Péladan et Aroux) ou de simples allégories
350 pas une femme de chair, mère de Jésus, mais leur Église . 47. Traduit par C.-A. Cingria (Mesures, n° 2, 1937). Parmi des cent
351 mploi du mot « vraie » devant Dieu, Lumière, Foi, Église , est un indice probable de catharisme chez un troubadour. Les cathare
98 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
352  » avec l’autre Iseut — l’autre « foi » — l’autre Église dont il doit refuser la communion ! En un seul passage du Roman, l’or
353  — ou d’un symbole de l’Éros lumineux, voire de l’ Église d’Amour ? On conçoit donc que par la suite, le lecteur ignorant des m
354 détour d’une rhétorique qu’elle a créée contre l’ Église , et que l’Église lui reprend par ses saints ! Résumons les étapes de
355 torique qu’elle a créée contre l’Église, et que l’ Église lui reprend par ses saints ! Résumons les étapes de l’aventure : l’hé
356 e communion de l’âme élue et du Christ époux de l’ Église . Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion, — et la passion es
99 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
357 ques répandus désormais dans toute l’Europe, où l’ Église les traque, aient cessé de recourir à l’expression littéraire de leur
358 mutisme, d’ailleurs, n’arrête pas son progrès. L’ Église d’Amour118 donnera naissance à d’innombrables sectes plus ou moins se
359 les hussites), mais aussi chez les hérétiques des Églises réformées : Schwenckfeldt, Weigel, les anabaptistes, les mennonites…
360 ibles à établir, pour la raison bien simple que l’ Église a détruit tous les documents, je m’en tiendrai à un jugement certaine
361 n semblable entre les « spirituels » (mais dans l’ Église ) et les poètes. Cependant qu’autour de Palerme, où Frédéric II tient
362 s’agit-il plutôt de l’Esprit saint soutenant son Église par la charité du Christ — (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu
363 malheur des temps rend totalement impraticable. L’ Église de Rome a triomphé. Mieux vaut dès lors se mettre du bon côté, avec l
364 érédité, dans le jargon de notre siècle, ce que l’ Église appelle péché originel, cela désigne la perte irrémédiable du contact
365 e. En détruisant matériellement cette religion, l’ Église romaine la condamnait à se propager sous la forme la plus ambiguë et
366 ra donné par le nom même de l’amour. En face de l’ Église de Rome : Roma, se dresse l’Église d’Amour : amor, et la seconde accu
367 . En face de l’Église de Rome : Roma, se dresse l’ Église d’Amour : amor, et la seconde accuse la première d’avoir inverti sata
100 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
368 ns des formes et des règles, c’est la barbarie. L’ Église avait pour tâche de réprimer la brutalité et la licence du peuple, ma
369 ue la courtoisie non seulement ne devait rien à l’ Église , mais s’opposait à sa morale. Voilà qui peut nous inciter à réviser b
370 entourait les tournois explique l’hostilité de l’ Église pour ces sports. Ceux-ci provoquaient parfois d’éclatants adultères,