1
r je crois qu’elle sert mieux la démocratie que l’
Église
romaine, quoi qu’en pense M. de Montherlant. Et voici, ô paradoxe, qu
2
in d’entrer tantôt dans un foyer, tantôt dans une
église
, pour constater que la foule ne réagit pas autrement que les individu
3
t s’être le plus rapprochés du Christ ; et dans l’
Église
persécutée, le martyre devient le signe par excellence de la sainteté
4
nd, favorisée par la souplesse dont fait preuve l’
Église
d’alors quand il s’agit d’adapter des traditions antiques au dogme en
5
vité religieux est replacé en Christ. — Comment l’
Église
catholique réagit-elle ? En codifiant l’état de choses antérieur. Don
6
? En codifiant l’état de choses antérieur. Donc l’
Église
continue à faire des saints, tandis que ce terme n’a plus qu’un sens
7
randeur morale que les saints maintiennent dans l’
Église
. M. Guisan va très loin dans ses concessions à de telles critiques. M
8
ation suivante : Mardi dernier a été célébré en l’
église
grecque de la rue Georges Bizet le mariage de M. Paul Morand avec la
9
e fis graver : Prêté — rendu, pour la gloire de l’
Église
. (Ici, il but une gorgée et prit un temps.) » Je vous fais grâce, pou
10
sournoises déclarations d’amour. Tel qui raille l’
Église
et les curés, c’est qu’il se fait une très haute idée de la religion.
11
ntre des maisons pointues et les contreforts de l’
Église
du Chapitre : je vois s’y engager chaque jour le fou au profil de vie
12
réalise son ambition : soustraire les enfants à l’
Église
et à la famille. L’Église donnait des valeurs idéalistes, la famille
13
straire les enfants à l’Église et à la famille. L’
Église
donnait des valeurs idéalistes, la famille des valeurs réalistes, san
14
réalise son ambition : soustraire les enfants à l’
Église
et à la famille. L’Église donnait des valeurs idéalistes, la famille
15
straire les enfants à l’Église et à la famille. L’
Église
donnait des valeurs idéalistes, la famille des valeurs réalistes, san
16
deux objets les plus révoltants de la terre : une
église
, une prison. » Triste carence d’un jugement qui se prétend humain ! P
17
gnante, il y aura toujours plus d’hommes dans les
églises
que dans les prisons, — et des hommes qui viendront y trouver leur li
18
la Chandeleur 1909, je fus reçu dans le sein de l’
Église
catholique… le seul acte de ma vie que je suis parfaitement certain d
19
» Plus tard elle avoue franchement : « … dans nos
églises
j’éprouve un sentiment de détresse aiguë, ou bien je m’y ennuie. » Et
20
de la Princesse, chargées ici de représenter deux
églises
anglaises. Ces deux respectables ladies, qui ne jouent pas d’autre rô
21
es caractérisent. « Naturellement, vous allez à l’
église
le dimanche ? — Oui, tante Harriet, j’y vais. — Tante Harriet eut un
22
uestion était réglée : du moment qu’on allait à l’
église
le dimanche, tout était bien ; inutile d’en demander plus. » Parlant
23
excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’
Église
romaine des « pervertis » : « Nous en avons eu trop dans la famille,
24
il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’
Église
catholique n’est pas une conversion18, c’est une adhésion à ce qui lu
25
Il s’agit, on le sait, du bien et du mal selon l’
Église
. Mais l’émouvante et ironique dialectique de Jouhandeau est-elle très
26
e ici à l’armature catholique, qui condamne cette
Église
au réformisme modéré, c’est-à-dire à un effort pour durer par des moy
27
ntre des maisons pointues et les contreforts de l’
Église
du Chapitre : je vois s’y engager chaque jour le fou au profil de vie
28
ntre des maisons pointues et les contreforts de l’
Église
du Chapitre : je vois s’y engager chaque jour le fou au profil de vie
29
contournait la colline de Wassen surmontée d’une
église
blanche, montait encore par des lacets immenses, passait enfin à notr
30
al de robes et de rabats, soit de justice, soit d’
église
; et entre-temps plus de deux siècles de participation continuelle au
31
berté de l’esprit. Sa première allégeance était l’
Église
, et par là même l’universel, c’est-à-dire le prochain quel qu’il soit
32
a chrétienté. Or en fait, dans certains pays, les
églises
protestantes sont devenues les officines d’un conformisme social et p
33
et politique plus scandaleux encore que celui des
églises
catholiques, puisque il se trouve condamné par la dogmatique réformée
34
Certains même parlent déjà du devoir qu’aurait l’
Église
de « christianiser les mouvements radicaux » c’est-à-dire les mouveme
35
jorité des ouvriers parle de Jésus-Christ et de l’
Église
comme de deux choses qui n’ont rien en commun. » Il constate que l’Ég
36
ses qui n’ont rien en commun. » Il constate que l’
Église
est intervenue dans la vie quotidienne en promulguant des règles sur
37
ui de la thèse marxiste qui ne veut voir dans les
Églises
que des institutions de classe. Cette position simpliste de problèmes
38
i de par la souveraineté, désormais usurpée, de l’
Église
, le désordre se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu
39
n, et qui, depuis, assure son succès relatif. Une
église
« établie » établissant à son tour un ordre injuste du monde et s’app
40
de et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’
Église
et n’a plus le droit de parler ; elle n’est plus qu’une précieuse aux
41
ce. Qu’on n’attende donc pas de nous un appel aux
églises
en tant que corps constitués et officiels1. Non, en présence du scand
42
mbourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les
églises
auraient beau multiplier les manifestations publiques, les assemblées
43
moins encore que tout cela, nous attendons de nos
églises
qu’elles énoncent une doctrine sociale nouvelle opposée aux doctrines
44
umains ; il est à l’intérieur de la religion. Les
églises
qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien », se fondaient
45
administrer dans la durée. C’est une force que l’
Église
aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait en quelque s
46
de Dieu. Et la voix du prophète s’élève contre l’
Église
: « Tes amis t’ont jouée, t’ont dominée, ceux qui mangeaient ton pain
47
utables déterminations de l’avenir. L’office de l’
Église
est en tout temps de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la
48
n’est de choix que personnel. Ainsi le rôle de l’
Église
doit-il rester de porter sur le monde un jugement permanent et destru
49
’elle en exige tout : c’est la conversion. 1. L’
Église
« corps du Christ », en théologie ; et en réalité : corps officiellem
50
eant du paganisme contemporain. Il sévit dans nos
églises
, avec une virulence sourde, attisée de temps à autre par un sermon co
51
ils prennent peu à peu l’habitude de délaisser l’
Église
et de nous abandonner, seuls avec ces bien-disposés et ces timorés do
52
l’hitlérisme qui prétend faire main basse sur les
églises
et utiliser la religion aux fins de la renaissance germanique. Alors
53
Albert Béguin, « Karl Barth et la situation de l’
Église
allemande », Revue d’Allemagne du 15 septembre 1933. a. « Parole de
54
est mon objet, il n’est pas autonome. 7. Ainsi l’
Église
: le chrétien, dans l’acte de la communion avec le Christ, fonde véri
55
a communion avec le Christ, fonde véritablement l’
Église
universelle. L’Église est universelle parce qu’elle s’enracine dans l
56
rist, fonde véritablement l’Église universelle. L’
Église
est universelle parce qu’elle s’enracine dans l’acte qui confère à to
57
tuels allemands, Scheler rompit finalement avec l’
Église
et revint à un nietzschéisme violent. On voit percer par endroits, da
58
trahissent la nostalgie d’un ordre établi par l’
Église
, dont nous savons tous les dangers pour l’Église même. Plusieurs text
59
’Église, dont nous savons tous les dangers pour l’
Église
même. Plusieurs textes de L’Ordre nouveau manifestent un certain ni
60
mme le voulait Calvin, le contenu des dogmes de l’
Église
chrétienne. Cette indifférence est si profonde qu’elle rend parfois i
61
sies qui se sont introduites dans la piété de nos
églises
au cours des deux derniers siècles. Non seulement on voit des pasteur
62
asteurs lire sans sourciller la confession de nos
églises
, qui proclame le salut par la foi seule. Bien plus, quand un théologi
63
de la mort à soi-même, vient définir à nouveau l’
Église
chrétienne comme le lieu où la Parole est prêchée, on voit des pasteu
64
par la religion, et qui définissent volontiers l’
Église
comme une force au service de la civilisation, s’étonner des rudesses
65
revues, ils ne sont pas une secte ni une nouvelle
Église
. Ils travaillent par petites équipes. Ils voyagent beaucoup et vont o
66
e qu’il s’offrit sans masques à la lutte contre l’
Église
établie, lutte qui devait le mener à la mort parce qu’elle accompliss
67
porter les maux de ce bas monde tel qu’il est ! L’
Église
, par la voix de ses évêques, tentera de prouver qu’il extravague ; on
68
réalité. Le dimanche, nous allons quelquefois à l’
église
déplorer en commun l’athéisme du monde. « Le Nouveau Testament suppos
69
à nous qui n’avons pas voulu souffrir ». « Dans l’
église
somptueuse paraît le Très Vénérable et Très Noble Premier Prédicateur
70
i fait construire un des trucs-là juste en face l’
église
du village, vous voyez d’ici ! Et toutes les combines que ça amène, a
71
(15 décembre 1934)h Certes, la grandeur d’une
Église
et sa force ne résident pas dans son histoire, mais dans sa vérité, c
72
pel constant du dogme suffirait, dans le cas de l’
Église
protestante, à rétablir la valeur relative des faits, valeur de témoi
73
rapporter à l’évolution parallèle du dogme dans l’
Église
. De même, John Viénot laisse délibérément de côté tout ce que l’abbé
74
lly ou d’un Duplessis-Mornay, représentants d’une
Église
légale et particulièrement fidèle au roi, ne pouvait nuire au prestig
75
eront, non pas des endormis ou des désincarnés. L’
Église
chrétienne, dans son Credo, parle d’une « résurrection de la chair »,
76
inon une révolution, une nouvelle conversion de l’
Église
? Car l’Église, elle aussi, peut devenir une idole, dès qu’elle cherc
77
tion, une nouvelle conversion de l’Église ? Car l’
Église
, elle aussi, peut devenir une idole, dès qu’elle cherche des assuranc
78
e ici à l’armature catholique, qui condamne cette
Église
au réformisme modéré, c’est-à-dire à un effort pour durer par des moy
79
i de par la souveraineté, désormais usurpée, de l’
Église
, le désordre se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu
80
n, et qui, depuis, assure son succès relatif. Une
église
« établie » établissant à son tour un ordre injuste du monde et s’app
81
de et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’
Église
et n’a plus le droit de parler ; elle n’est plus qu’une précieuse aux
82
ce. Qu’on n’attende donc pas de nous un appel aux
Églises
en tant que corps constitués et officiels31. Non, en présence du scan
83
mbourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les
églises
auraient beau multiplier les manifestations publiques, les assemblées
84
moins encore que tout cela, attendons-nous de nos
églises
qu’elles énoncent une doctrine sociale opposée aux doctrines régnante
85
umains ; il est à l’intérieur de la religion. Les
églises
qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien », se fondaient
86
administrer dans la durée. C’est une force que l’
Église
aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait en quelque s
87
de Dieu. Et la voix du prophète s’élève contre l’
Église
: « Tes amis t’ont jouée, t’ont dominée, ceux qui mangeaient ton pain
88
utables déterminations de l’avenir. L’office de l’
Église
est en tout temps de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la
89
n’est de choix que personnel. Ainsi le rôle de l’
Église
doit-il rester de porter sur le monde un jugement permanent et enseig
90
nier, Maritain, Philip, Berdiaev et Dulot. 31. L’
Église
« corps du Christ », en théologie ; et en réalité : corps officiellem
91
les libertés fondamentales de la personne et des
églises
, ainsi que toute espèce de création spirituelle. Le véritable malheur
92
asses moyennes, est un danger plus grand pour les
Églises
que la tragédie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’humanism
94
souvent exprime la croyance courante de bien des
églises
modernes, vienne maintenant qualifier d’ascétisme la doctrine de la m
95
inon une révolution, une nouvelle conversion de l’
Église
? Car l’Église, elle aussi, peut devenir une idole, dès qu’elle cherc
96
tion, une nouvelle conversion de l’Église ? Car l’
Église
, elle aussi, peut devenir une idole, dès qu’elle cherche des assuranc
97
i de par la souveraineté, désormais usurpée, de l’
Église
, le désordre se trouve « établi ». Notre jeunesse s’éveille au milieu
98
n, et qui, depuis, assure son succès relatif. Une
église
« établie » établissant à son tour un ordre injuste du monde et s’app
99
de et s’appuyant sur lui, en réalité n’est plus l’
Église
et n’a plus le droit de parler ; elle n’est plus qu’une précieuse aux
100
ce. Qu’on n’attende donc pas de nous un appel aux
Églises
en tant que corps constitués et officiels24. Non, en présence du scan
101
mbourgeoisée, patriotarde, riche et peureuse, les
églises
auraient beau multiplier les manifestations publiques, les assemblées
102
moins encore que tout cela, attendons-nous de nos
églises
qu’elles énoncent une doctrine sociale opposée aux doctrines régnante
103
umains ; il est à l’intérieur de la religion. Les
églises
qui se crurent en droit d’édicter un « ordre chrétien », se fondaient
104
administrer dans la durée. C’est une force que l’
Église
aurait, une fois pour toutes. Et cette possession serait en quelque s
105
de Dieu. Et la voix du prophète s’élève contre l’
Église
: « Tes amis t’ont jouée, t’ont dominée, ceux qui mangeaient ton pain
106
utables déterminations de l’avenir. L’office de l’
Église
est en tout temps de dire au monde : Tu ne dois pas ! Mais c’est à la
107
n’est de choix que personnel. Ainsi le rôle de l’
Église
doit-il rester de porter sur le monde un jugement permanent et enseig
108
nier, Maritain, Philip, Berdiaev et Dulot. 24. L’
Église
« corps du Christ », en théologie ; et en réalité : corps officiellem
109
les libertés fondamentales de la personne et des
églises
, ainsi que toute espèce de création spirituelle. Le véritable malheur
110
asses moyennes, est un danger plus grand pour les
Églises
que la tragédie soviétique. Et pour des raisons analogues, l’humanism
111
’Allemagne ? Dans l’ordre ecclésiastique, c’est l’
Église
confessante qui s’oppose à l’esprit unitaire et qui sauvegarde le pri
113
eu moral » qui détourna plusieurs générations des
églises
où on le prêchait envers et contre tout « honneur de Dieu » ? La réf
114
re les catholiques en même temps qu’il oblige les
églises
réformées à se constituer en parti politique. D’autre part, limitant
115
té appliqué de telle sorte qu’on a déjà ruiné les
églises
protestantes, rasé la plupart de leurs temples, « converti » par la f
116
: 1° que je combats violemment la politique de l’
Église
(chap. 7) ; 2° que je suis protestant. (Pour vos « curés ».) Vous men
117
e temps de ses témoins bibliques, — le temps de l’
Église
(notre temps). Ce sont là les trois temps de la Parole. Jésus-Christ
118
oignages de la Parole. Enfin, la prédication de l’
Église
procède de ces témoignages et renvoie, au-delà d’elle-même, à travers
119
t, le temps de Pierre sur lequel Christ bâtit son
Église
…, — autre encore est le temps de cette Église même, le temps de la pr
120
son Église…, — autre encore est le temps de cette
Église
même, le temps de la prédication dérivée de la parole des prophètes e
121
s apôtres, la Bible, est le vis-à-vis absolu de l’
Église
dans notre temps. Il dépend de Dieu seul, et nullement de nos efforts
122
bâti à la mesure de l’homme, où tout, — sauf les
églises
, — semblait avoir été conçu pour demeurer à portée de la main, dans l
123
! Et c’est à Dieu que nous disons dans toutes les
églises
chrétiennes : « Que Ton règne vienne ! » Or, une telle prière nous ch
124
it n’a plus rien de chrétien que le prétexte. Les
Églises
se livrent au jugement du monde, dès lors qu’elles cessent d’être ava
125
ique chrétienne, toute politique conduite par une
Église
, et qui vise des buts proprement politiques, appartient à la forme du
126
le notre protestation. Quel est donc le rôle de l’
Église
? Est-il de prêcher l’Évangile, ou bien de faire triompher telle ou t
127
adoptée par opportunisme ? À supposer même qu’une
église
parvienne à construire une doctrine, sociale, morale, économique, qui
128
, que de questions demeurent menaçantes ! Voici l’
Église
liée bon gré mal gré à son succès ; voici l’Église puissante et sédui
129
glise liée bon gré mal gré à son succès ; voici l’
Église
puissante et séduisant par sa puissance ; voici le message de la tran
130
étien, opposé aux autres partis. Je crois que les
églises
ne peuvent accomplir tout leur devoir, toute leur mission dans la cit
131
ère, et c’est en devenant et en restant de vraies
Églises
, c’est-à-dire des annonciatrices de la Parole, du jugement porté sur
132
-nous faire, comme chrétiens, dans la cité ? Si l’
Église
n’est pas un parti, comment et où faut-il que nous prenions parti ? O
133
st dans les refoulements qu’imposent la morale, l’
Église
, les exploiteurs, la raison. Le rêve se trouve refoulé par le langage
134
nt la pensée fait loi, une fois sanctionnée par l’
Église
. Ils sont avant tout des témoins. On ne saurait trop insister sur cet
135
placent, remonter à cette origine permanente de l’
Église
qu’est la révélation évangélique. Le calvinisme ou le luthérisme, ce
136
t la vocation que Jean Calvin reçut de réformer l’
Église
. Tout ceci est fort bien exposé par M. Albert-Marie Schmidt dans son
137
ous voyons alors Calvin faire face d’une part à l’
Église
de Rome et c’est l’Épître à Sadolet ; d’autre part, aux premières dév
138
sez inexplicable. Mais les pires adversaires de l’
Église
ne sont pas toujours au-dehors. Voici ceux qui préfèrent la paix selo
139
i voudraient confondre la véritable grandeur de l’
Église
avec « une façon de royaume mondain ». À ceux-là, Calvin rappellera q
140
chrétienne est celle du conflit dialectique : L’
Église
est ordonnée à cette condition de batailler continuellement sous la c
141
n était chef de parti ; qui plus est, fondateur d’
Église
; donc doublement conscient de la responsabilité de ses paroles. Or,
142
nt du corps. Ce que Descartes a proposé, ce que l’
Église
, pour son malheur, a pris en compte, c’est la doctrine « spiritualist
143
ropres affaires, et de la chose publique, et de l’
Église
… Jusqu’au plaisir de se faire un peu voler par un serviteur agréable,
144
trop bien que lui vaudront ses attaques contre l’
Église
établie. 20. Ce qui est particulièrement affligeant dans l’existence
145
— dont quinze nous sont communs d’ailleurs avec l’
Église
romaine — à quatre siècles d’une tradition que l’on réduit au seul do
146
seul domaine français, sans même compter que nos
églises
ont subi de telles persécutions qu’elles ont été quasi anéanties dura
147
st une doctrine du salut par la foi au sein d’une
Église
obéissant à la Révélation, et une doctrine du salut par l’Église, par
148
t à la Révélation, et une doctrine du salut par l’
Église
, par une Église qui prend barre sur l’Écriture. Précisons encore ce s
149
n, et une doctrine du salut par l’Église, par une
Église
qui prend barre sur l’Écriture. Précisons encore ce schéma, qui ne pr
150
est le chef absolu, souverainement adorable, de l’
Église
qui est son corps ; tandis que Rome affirme que la tradition et le pa
151
que cette objection ne porte guère. En effet, « l’
Église
ne reconnaît une expression exacte de sa substance que dans la person
152
’importent, mais la manière dont on en use dans l’
Église
romaine, mais le degré de sérieux qu’on leur accorde en fait, mais l’
153
s que le catholique, en tant que tel, croit que l’
Église
est au-dessus de l’Évangile, qu’elle a barre sur lui, qu’elle dispose
154
es achever en les incorporant à la tradition de l’
Église
, corps du Christ ressuscité ! » Réponse qui justement donne un exempl
155
Que Jésus-Christ a donné un grand pouvoir à son
Église
dans la dispensation de ses mystères !… Il a permis à son Église de s
156
dispensation de ses mystères !… Il a permis à son
Église
de séparer ce qu’il avait mis ensemble… Et non seulement l’Église a c
157
r ce qu’il avait mis ensemble… Et non seulement l’
Église
a cessé de faire ce que Jésus-Christ avait fait, et les apôtres suivi
158
imparfaites, c’est qu’on n’entend pas que c’est l’
Église
qui sait le secret de Jésus-Christ, qui sait ce qui appartient essent
159
! Mais plutôt ne vous étonnez jamais de ce que l’
Église
fait. Instruite par le Saint-Esprit et par la tradition de tous les s
160
faire voir [aux apôtres] qu’il leur laissait son
Église
pour être une fidèle interprète de ses volontés, et une sûre dispensa
161
acrements ? » Décidément, nous sommes d’accord. L’
Église
véritable est bien cela pour nous aussi. Nous ajouterons une simple p
162
rque Bossuet, que vous n’entendez pas que c’est l’
Église
, et non pas la seule Écriture, qui sait le secret de Jésus-Christ ! —
163
nt cette pratique. » — Si nous comprenons bien, l’
Église
prouve qu’elle sait le secret de Jésus-Christ, en ordonnant de faire
164
tenant. Examinons alors l’origine du secret que l’
Église
, selon Bossuet et les conciles, détient et possède si bien qu’elle a
165
ieux droit romain, caractérise la propriété. Si l’
Église
a le secret du Christ, c’est « qu’instruite par le Saint-Esprit et pa
166
qu’elle est notre critère, ce « vis-à-vis » de l’
Église
dont parle Barth, et auquel doit se rapporter sans cesse toute prédic
167
re source » de la Révélation. En réalité, c’est l’
Église
de Rome qui nous paraît à cet égard abandonnée à un subjectivisme red
168
e l’Écriture ne peut être interprétée que selon l’
Église
, et en particulier selon les décisions du concile de Trente. La tradi
169
secrète » du Christ, intention que Bossuet loue l’
Église
d’avoir exécutée, n’est donc pas contenue dans l’Écriture. Il faudra
170
se fonde dans cette inquiétude32, qui a conduit l’
Église
de Rome à statuer qu’il existe, à côté de la Bible, une autre source.
171
umain, mais la suite des témoignages rendus par l’
Église
historique à son chef, qui lui fut révélé dans l’Écriture, et non ail
172
clarer par avance anathème celui qui dirait que l’
Église
n’a pas été amenée par des raisons justes (iustis causis et rationibu
173
— L’homme — Jésus-Christ — La foi chrétienne — L’
Église
et les sacrements — L’espérance eschatologique. Le trait le plus marq
174
. Parce que Kierkegaard s’est déchaîné contre les
églises
établies, les évêques de la cour, et la religion bourgeoise qui veut
175
iateurs : le christianisme social, et l’union des
églises
non romaines, grande espérance œcuménique et internationale née dans
176
urs, il ne s’adresse pas aux spécialistes, ni à l’
Église
, comme ce serait le devoir d’un traité dogmatique. Je m’adresse aux
177
purement et simplement de critiquer, au sein de l’
Église
, la prédication de l’Église, pour la débarrasser des intrusions de ph
178
itiquer, au sein de l’Église, la prédication de l’
Église
, pour la débarrasser des intrusions de philosophies passagères quelle
179
e agit dans la théologie, qui affirme à nouveau l’
Église
en tant que société de ceux qui croient, et qui revient à la doctrine
180
ent, la dissociation de la foi et des œuvres de l’
Église
est relativement aisée pour un esprit qui reconnaît la transcendance
181
morale, adressée à la société tout entière ; et l’
Église
, en tant que directrice du devoir universel, fait sienne cette exigen
182
suffisant témoignage des luttes qui déchirèrent l’
Église
aux plus beaux temps de sa puissance. Et pourtant, ce que l’on ne peu
183
de la mesure catholique23 — et je ne dis pas de l’
Église
de Rome, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, c
184
ure linguistique commune aux chancelleries et à l’
Église
: la requête est écrite en français28 c’est-à-dire en idiome vulgaire
185
elle, une mesure qui ramène d’un même mouvement l’
Église
, la politique et la culture à la source commune de toute autorité et
186
aux Genevois pour les ramener dans le giron de l’
Église
, toutes les ressources de sa « grâce merveilleuse » à exposer les doc
187
e agit dans la théologie, qui affirme à nouveau l’
Église
en tant que société de ceux qui croient, ou qui revient à la doctrine
188
mantique ou pire encore : dogmatisme ! Le clerc d’
église
n’avait pas bien vu l’homme : c’est qu’il était pressé de le juger, d
189
ns, l’ordre imposé par l’Empire ; le Moyen Âge, l’
Église
; le siècle de Louis XIV, la raison d’État incarnée par le roi ; et n
190
u le cadre institutionnel. Le grand prestige de l’
Église
catholique, et son miracle, ce fut d’unir entre ses mains, durant des
191
ette mesure spirituelle. L’Arche de l’Alliance, l’
Église
, le César, le Roi, le Dictateur, l’État : voilà des signes matériels
192
morale, adressée à la société tout entière ; et l’
Église
, en tant que directrice du devoir universel, fait sienne cette exigen
193
suffisant témoignage des luttes qui déchirèrent l’
Église
aux plus beaux temps de sa puissance. Et pourtant, ce que l’on ne peu
194
de la mesure catholique24 — et je ne dis pas de l’
Église
de Rome, mais bien de son empire réel sur la conscience européenne, c
195
ure linguistique commune aux chancelleries et à l’
Église
: la requête est écrite en français29 c’est-à-dire en idiome vulgaire
196
elle, une mesure qui ramène d’un même mouvement l’
Église
, la politique et la culture à la source commune de toute autorité et
197
aux Genevois pour les ramener dans le giron de l’
Église
, toutes les ressources de sa « grâce merveilleuse » à exposer les doc
198
e agit dans la théologie, qui affirme à nouveau l’
Église
en tant que société de ceux qui croient, ou qui revient à la doctrine
199
mantique ou pire encore : dogmatisme ! Le clerc d’
église
n’avait pas bien vu l’homme : c’est qu’il était pressé de le juger, d
200
u le cadre institutionnel. Le grand prestige de l’
Église
catholique, et son miracle, ce fut d’unir entre ses mains, durant des
201
ette mesure spirituelle. L’Arche de l’Alliance, l’
Église
, le César, le Roi, le Dictateur, l’État : voilà des signes matériels
202
insi « le riche, dit Bossuet, n’est toléré dans l’
Église
que pour servir le pauvre ». Et selon saint Thomas, « n’importe qui p
203
llect (je ne dis pas son âme, c’est l’affaire des
Églises
), il faudrait se soucier d’être utile, de servir la communauté, et no
204
ui décident, elles qui lisent, elles qui vont à l’
église
ou au temple, ou n’y vont pas, elles qui savent. Pour les hommes, c’e
205
les comprenait dans la seule mesure de l’utile. L’
Église
faisait le trait d’union, l’Église gardienne du sens concret des lieu
206
de l’utile. L’Église faisait le trait d’union, l’
Église
gardienne du sens concret des lieux communs. Aujourd’hui ces données
207
ion. Bref, il n’est plus de mesure commune : ni l’
Église
, ni la Culture, ni l’École qui prétend les remplacer, n’ont plus d’au
208
ne doivent tout de même pas faire partie de votre
église
, pratiquement ? — C’est-à-dire, oui et non. — Enfin, viennent-ils au
209
eurs de dogmatique luthérienne ou d’histoire de l’
Église
dans les trois Facultés françaises de théologie protestante. Il n’en
210
asse ici « à l’intérieur » du christianisme, de l’
Église
. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdit
211
évolte… Réalité radicale du problème Dans l’
Église
, une fois acceptés le Credo et son fondement qui est la Parole dite e
212
on de Luther en France ? Qu’il rompu l’unité de l’
Église
. Mais dans quelles circonstances ? Poussé par quelles raisons ? Et po
213
la raison contre les entreprises rétrogrades de l’
Église
, n’hésite pas à tirer bénéfice de la culture de cette superstition. S
214
la mesure où cela lui permet de ne pas aller à l’
église
. Pour le reste, il demeure la proie du charlatanisme éternel. Mesure
215
t le Saint-Esprit ne font qu’un. Vous voyez que l’
Église
est réfutée par l’arithmétique. En effet, prenez l’addition : un, plu
216
misères médiocres, que quelques femmes, dans une
église
, présentent au pardon de Dieu. Il y a le refuge du rêve, tout en marc
217
e « antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’
Église
contre les travailleurs. » Je comptais me rendre à la première confér
218
ordialement, et parle : — On a dit ici même que l’
Église
est contre les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y a plusieurs églises,
219
les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y a plusieurs
églises
, et malheureusement elles ne s’entendent pas toujours. La primitive é
220
t elles ne s’entendent pas toujours. La primitive
église
était constituée par des esclaves et des gens pauvres. Depuis lors il
221
es et des gens pauvres. Depuis lors il y a eu des
églises
de riches. Elles ont trahi l’Évangile. Un philosophe français, M. Jul
222
du cadastre en lisant affichées sur les murs de l’
église
les annonces de ventes immobilières. Les propriétés se composent géné
223
ite rue toute blanche qui contourne la panse de l’
église
et aboutit à la place principale. Au milieu de cette place, qui est u
224
ite rue toute blanche qui contourne la panse de l’
église
, et aboutit à la place principale. Au milieu de cette place, qui est
225
tait adversaire du prêt à intérêt, condamné par l’
église
primitive. Il donnait à qui voulait. Après sa mort, on s’aperçut qu’i
226
ai pas votre foi, je ne les vois pas. Je vois une
Église
établie, opprimant toutes les dissidences, pactisant avec les puissan
227
, que le marxisme n’est responsable du déclin des
Églises
dans le monde moderne. C’est pourquoi les reproches du marxiste au ch
228
, même s’il était commis au nom des intérêts de l’
Église
chrétienne, détruirait en fait cette Église en tant qu’elle vit dans
229
de l’Église chrétienne, détruirait en fait cette
Église
en tant qu’elle vit dans chacun de ses membres, et non pas dans un ci
230
el et donc présent. Si, pour sauver le futur de l’
Église
, je désobéis dans le présent, je perds tout du même coup, présent, fu
231
s des groupuscules obscurs, ils ont constitué des
églises
visibles (et même parfois trop visibles), organisées (parfois trop bi
232
oit être ici en mesure de répondre. De toutes les
églises
chrétiennes, l’église calviniste est en effet la plus antitotalitaire
233
de répondre. De toutes les églises chrétiennes, l’
église
calviniste est en effet la plus antitotalitaire par essence. Je ne ra
234
on déterminée par la persécution brutale, que les
églises
calvinistes défendaient alors, par principe, un régime fédéraliste. M
235
ons que la première discipline que se donnent les
églises
calvinistes revêt une forme consciemment fédérative61. Or il ne s’agi
236
nécessairement une organisation fédéraliste de l’
Église
, et même de l’État. Calvin n’a pas fondé, comme le répètent tous les
237
se, Suisse, Hollande). En Allemagne, la lutte des
églises
contre l’emprise morale de l’État fut menée, on le sait, par Karl Bar
238
cile, à l’esprit unitaire et impérial qui anime l’
Église
de Rome. Le grand souci d’œcuménisme, que nous voyons gagner toutes l
239
i d’œcuménisme, que nous voyons gagner toutes les
églises
, est une promesse à laquelle nous devons croire de toute la force de
240
ue je crois valable pour tout chrétien, à quelque
église
qu’il appartienne. Nous avons tous reçu de Dieu un appel strictement
241
: le Royaume où Dieu est « tout en tous ». Si les
églises
chrétiennes ont à souffrir demain par le fait d’un État tyrannique, i
242
perpétuelle, une autocritique si l’on veut, que l’
Église
s’adresse à elle-même, et qui a pour fonction de corriger sans cesse,
243
ctrine » n’est ainsi qu’une mesure critique que l’
Église
prend de son message sous le rapport de sa fidélité à son fondement,
244
et non pas la théologie, simple autocritique de l’
Église
et du message que l’on prêche dans l’Église. 50. « S’attendre à… » v
245
de l’Église et du message que l’on prêche dans l’
Église
. 50. « S’attendre à… » veut dire ici : « tendre vers… » 51. Ma supp
246
e et parlementaire. » À la base de tout, il y a l’
église
locale, ou paroisse. Ces églises se fédèrent par région. L’instance d
247
de tout, il y a l’église locale, ou paroisse. Ces
églises
se fédèrent par région. L’instance d’appel est « la cour suprême du s
248
ite rue toute blanche qui contourne la panse de l’
église
, et aboutit à la place principale. Au milieu de cette place, qui est
249
e « antifasciste », et qui avait pour sujet : « L’
Église
contre les travailleurs ». Je comptais me rendre à la première confér
250
ordialement, et parle : — On a dit ici même que l’
Église
est contre les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y a plusieurs églises,
251
les travailleurs. Est-ce vrai ? Il y a plusieurs
églises
, et malheureusement elles ne s’entendent pas toujours. La primitive é
252
t elles ne s’entendent pas toujours. La primitive
église
était constituée par des esclaves et des gens pauvres. Depuis lors il
253
es et des gens pauvres. Depuis lors il y a eu des
églises
de riches. Elles ont trahi l’Évangile. « Un philosophe français, M. J
254
du cadastre en lisant affichées sur les murs de l’
église
les annonces de ventes immobilières. Les propriétés se composent géné
255
’esprit de pauvreté qu’on aime entendre louer à l’
église
ou dans les livres. On croit que pauvreté est vice, et c’est même jus
256
les affecte encore d’un sens certain : « À part l’
église
Saint-Marc, je n’ai visité aucun bâtiment. Il y a bien assez à faire
257
availlent, elles qui décident, elles qui vont à l’
église
ou au temple, ou n’y vont pas, elles qui savent. Pour les hommes, c’e
258
les comprenait dans la seule mesure de l’utile. L’
Église
faisait le trait d’union, l’Église gardienne du sens concret des lieu
259
de l’utile. L’Église faisait le trait d’union, l’
Église
gardienne du sens concret des lieux communs. Aujourd’hui ces données
260
ion. Bref, il n’est plus de mesure commune : ni l’
Église
, ni la Culture, ni l’École qui prétend les remplacer, n’ont plus d’au
261
onstruire un de ces trucs-là juste en face [de] l’
église
du village, vous voyez d’ici ! Et toutes les combines que ça amène, a
262
ne doivent tout de même pas faire partie de votre
église
, pratiquement ? — C’est-à-dire, oui et non. — Enfin, viennent-ils au
263
la raison contre les entreprises rétrogrades de l’
Église
, n’hésite pas à tirer bénéfice de la culture de cette superstition. S
264
la mesure où cela lui permet de ne pas aller à l’
église
. Pour le reste, il demeure la proie du charlatanisme éternel. Mesure
265
en vérité n’est qu’une prière obscure : vienne l’
Église
universelle, — la révélation du Prochain. 17 février 1935 Cerc
266
t le Saint-Esprit ne font qu’un. Vous voyez que l’
Église
est réfutée par l’arithmétique. En effet, prenez l’addition : un plus
267
aïque, représentée par la Loi et les Prophètes. L’
Église
primitive se regardait comme le second Israël, l’héritière du Royaume
268
rique et de la solidarité sociale qui distingua l’
église
chrétienne des religions à mystères et des autres cultes orientaux de
269
ent définir en raccourci le double héritage que l’
Église
et l’Europe ont repris des mains d’Israël : héritage divin de l’« éle
270
les croyants, gentils ou Juifs convertis, donc l’
Église
— héritage humain, d’autre part, de cette notion de la mesure « total
271
totalitaire » qui devait assurer la grandeur de l’
Église
— mais dont les déviations et perversions ravagent l’Europe depuis le
272
ait-on à quel point tout cela vit encore dans les
églises
évangéliques de nos jours ? Dès les bancs de « l’école du dimanche »,
273
e fait que le calvinisme ait été dès le début une
église
minoritaire, en butte à la persécution, ne suffit pas à expliquer les
274
pour témoins, en tant que collectivité, peuple ou
église
. En vertu de cette « élection » dont ils ont l’assurance d’être l’obj
275
vocation : vocation du « petit troupeau » ou de l’
Église
; vocation personnelle de chaque membre de l’Église. Or, Israël qui é
276
lise ; vocation personnelle de chaque membre de l’
Église
. Or, Israël qui était le peuple élu, a trahi sa mission et s’est livr
277
ce que la totalité des païens soit entrée (dans l’
Église
) ; et ainsi tout Israël sera sauvé » (v. 25-26) … « Car les dons et l
278
ns, après que les gentils seront entrés dedans (l’
Église
), lors les Juifs aussi se retirant de leur révoltement, se rangeront
279
eurs de dogmatique luthérienne ou d’histoire de l’
Église
dans les trois facultés françaises de théologie protestante. Il n’en
280
asse ici « à l’intérieur » du christianisme, de l’
Église
. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme une absurdit
281
évolte… Réalité radicale du problème Dans l’
Église
, une fois acceptés le Credo et son fondement, qui est la Parole dite
282
sa mission, ce fut l’attaque qu’il mena contre l’
Église
établie et contre dix-huit siècles de chrétienté officielle — attaque
283
train de sauver l’honneur et l’existence même des
églises
allemandes. Nul ne peut mesurer aujourd’hui le développement promis à
284
it adversaire du prêt à l’intérêt, condamné par l’
église
primitive. Il donnait à qui voulait. Après sa mort, on s’aperçut qu’i
285
Le seul adversaire du régime demeure, en fait, l’
Église
confessionnelle ; c’est-à-dire qu’à la religion de la nation et de la
286
l’exigence religieuse des peuples, déçue par les
Églises
chrétiennes. Défaut de civisme : j’en donnerai un seul exemple mais s
287
ne violence faite à notre orgueil. Reconnaissons,
Églises
et fidèles, que si la pseudo-religion totalitaire triomphe aujourd’hu
288
ons tous trahi le grand devoir communautaire de l’
Église
, parce que nous avons transformé le christianisme en quelque chose de
289
savants peuvent se tromper et reconnaissant que l’
Église
romaine est infaillible. L’Église grecque lui en sut très mauvais gré
290
nnaissant que l’Église romaine est infaillible. L’
Église
grecque lui en sut très mauvais gré et lui en fit de vifs reproches à
291
caractérise fort bien l’opposition. Aux yeux de l’
Église
, l’adultère était tout à la fois un sacrilège, un crime contre l’ordr
292
e auxquelles nous assistons depuis la guerre. Les
églises
font un honorable effort de redéfinition de l’institution et des devo
293
œcuméniques de Stockholm et d’Oxford (toutes les
églises
non romaines) ont également abordé le problème. 92. Il serait curieu
294
st du cru de l’auteur. Enfin, le chapitre sur les
Églises
et la religion est superficiel et souvent inexact : défaut d’autant p
295
Déclarez la guerre à Hitler ! Ils persécutent les
Églises
chrétiennes. Lutter contre eux, c’est embrasser le parti du Bien. » E
296
nd on me dit que les rouges d’Espagne brûlent les
églises
, je ne dis pas non : ils s’en vantent eux-mêmes. Mais je me demande s
297
es dictateurs iraient-ils protéger en Espagne une
Église
qu’ils attaquent chez eux ? Et quand on me dit, d’un autre côté cette
298
ous parlez politique, quand il s’agit de sauver l’
Église
. À quoi je réponds : Croyez-vous, chers amis, que vous n’en parlez pa
299
ans une croisade ne le font-ils que pour sauver l’
Église
? Et même dans ce cas, est-ce une raison pour renoncer à toute clairv
300
l’un de ses aspects les plus profonds. Dans cette
église
baroque de Sainte-Catherine — murs couverts d’armoiries et de cimiers
301
-nous une liberté nouvelle ? 11 juin 1936 L’
Église
confessionnelle (Bekenntniskirche) groupe autour d’une confession de
302
nt de laisser « mettre au pas » l’Évangile. Cette
Église
organise dans plusieurs villes d’Allemagne, successivement, des « sem
303
agande nationale-socialiste répand le bruit que l’
Église
confessionnelle est le refuge de l’opposition démocratique et sociali
304
est que le très grand nombre des fidèles de cette
Église
sont des « nationaux » convaincus, politiquement d’accord avec Hitler
305
18. Peu à peu, on les a contraints à distinguer l’
Église
de la Nation. Malgré eux, à leur cœur défendant, contre leurs traditi
306
e actuelle n’est que le premier affrontement de l’
Église
chrétienne et d’un système « total » dont les chefs ont beau jeu de p
307
ue nous soyons ici des frères en communion avec l’
Église
universelle. Rien n’empêchera que dans ce lieu où le néant de l’homme
308
Le seul adversaire du régime demeure, en fait, l’
Église
chrétienne ; c’est-à-dire qu’à la religion de la nation et de la Race
309
ue et non d’un moine, parfois même suspecté par l’
Église
qui se méfie de cet « irrégulier ». Ne dit-on pas que, durant les vin
310
stence. Signe du désarroi intime où la piété de l’
Église
non réformée laissait les âmes, les plus exigeantes, privées de tout
311
tt, ou Vadian, le savant humaniste fondateur de l’
Église
de Saint-Gall, décrit la vie de Nicolas dans un ouvrage sur la Vie mo
312
s Flacius l’Illyrique, le père de l’histoire de l’
Église
chez les protestants, fait l’éloge de Nicolas dans un ouvrage au titr
313
ste, il accorde à la femme une prééminence dont l’
Église
a bien senti le danger, puisqu’elle a développé le culte de Notre-Dam
314
re les appétits de l’homme et les directives de l’
Église
. Comment a-t-il pu, en moins de vingt ans, dominer ainsi toute la lit
315
e réelle des persécutions hitlériennes contre les
Églises
du Christ. C’est une opposition de nature et d’essence, radicale et i
316
me en Allemagne n’est autre que la résistance des
Églises
chrétiennes. Le second, c’est que le chef de l’Église confessante (Un
317
es chrétiennes. Le second, c’est que le chef de l’
Église
confessante (Union des luthériens et calvinistes allemands), le paste
318
Sous prétexte de nous libérer de la tutelle d’une
Église
ou d’une foi, nous nous sommes soumis naïvement à d’innombrables infl
319
s. Mais je n’entends pas parler d’un retour à une
église
, et encore moins d’un retour au christianisme. Ce serait émettre un n
320
l’Apocalypse. Et c’est ce mouvement-là qui crée l’
Église
quand il entraîne « deux ou trois » d’entre nous ; l’Église : la seul
321
nd il entraîne « deux ou trois » d’entre nous ; l’
Église
: la seule communauté qui ait son fondement au-delà du monde, dans l’
322
s’exprimer en satisfactions symboliques. (Ainsi l’
Église
avait « compris » le paganisme dans ses rites.) Or si ce cadre dispar
323
e de l’inceste, curieusement exploité, trouvait l’
Église
sans résistance : il suffisait d’alléguer sans trop de preuves, une p
324
barbare dans ses effets. Elle est proscrite par l’
Église
comme un péché ; par la raison comme un excès morbide. On ne pourra d
325
lumière, mais c’est le mariage du Christ et de l’
Église
. L’amour humain lui-même s’en trouve transformé. Tandis que les mysti
326
ant conçu à l’image de l’amour du Christ pour son
Église
(Éph., 5,25), peut être vraiment réciproque. Car il aime l’autre tel
327
ommunion, dont le modèle est dans le mariage de l’
Église
et de son Seigneur. Ces deux extrêmes ainsi marqués, l’on n’aura pas
328
Sur quoi le christianisme triompha. La primitive
Église
fut une communauté de faibles et de méprisés. Mais à partir de Consta
329
te ferveur renouvelée pour un dieu condamné par l’
Église
ne pouvait s’avouer au grand jour. Elle revêtit des formes ésotérique
330
de la religion cathare qu’elle représenta pour l’
Église
un péril aussi grave que celui de l’arianisme. Certains ne vont-ils p
331
er le mouvement à la secte des Pauliciens, et aux
églises
néo-manichéennes d’Asie Mineure et de Bulgarie. Quoi qu’il en soit, l
332
constituer dans ses grands traits le dogme de « l’
Église
d’Amour ». Dieu est amour. Mais le monde est mauvais. Donc Dieu ne sa
333
es gnostiques grecs ; Maria chez les cathares.) L’
Église
d’Amour, la Santa Gleyzia des cathares, ne connaît qu’un seul « sacre
334
, bouddhisme, essénisme, gnosticisme chrétien — l’
Église
cathare se divisait en deux groupes : les parfaits (perfecti 43) et l
335
on qui nie plusieurs des dogmes fondamentaux de l’
Église
. Quant à la pureté de mœurs des cathares, nous avons vu qu’elle tradu
336
dérer les troubadours comme les « croyants » de l’
Église
cathare, et comme les chantres de son hérésie ? Les présomptions en f
337
rière, et l’entendeire) comme on distingue dans l’
Église
d’Amour les adeptes et les parfaits ? Et s’ils raillent les liens du
338
qui devaient subir un apparent « mariage » avec l’
Église
de Rome dont ils étaient les clercs, tout en servant dans leurs « pen
339
servant dans leurs « pensées » une autre Dame, l’
Église
d’Amour…46 Mais certains abjurèrent l’hérésie sans abandonner le « t
340
cette prudence, en cette époque précisément où l’
Église
de Rome préparait sa croisade et son Inquisition ? Mais venons-en aux
341
, le sens trop grave de cette opposition des deux
Églises
: Je suis Arnaut qui amasse le vent, et je chasse le lièvre à l’aide
342
l : Jeu sui Arnautz, che plor e vai cantan… ⁂ L’
Église
de Rome savait fort bien ce que trop de savants s’obstinent encore à
343
use contre « cette fête nouvelle que l’usage de l’
Église
ignore, que la raison n’approuve pas, que la tradition n’autorise poi
344
ge répondait à une nécessité d’ordre vital pour l’
Église
menacée. La papauté, plusieurs siècles plus tard, ne put que sanction
345
u altération qu’auraient reçues ces dogmes dans l’
Église
du Midi, n’apporterait pas grand-chose pour ou contre ma thèse. Ce ne
346
ue aux yeux des initiés et des sympathisants de l’
Église
d’Amour. Normalement, il ne serait venu à personne cette idée, strict
347
et fondent ainsi une communauté, — comparable à l’
Église
d’Amour des cathares. b) selon le manichéisme iranien, dont s’inspira
348
t à travers quelles traductions, aux initiés de l’
Église
d’Amour, et par eux aux poètes du Midi ? Je ne sache pas que l’on soi
349
e ses romans fussent des chroniques secrètes de l’
Église
persécutée (thèse de Rahn, Péladan et Aroux) ou de simples allégories
350
pas une femme de chair, mère de Jésus, mais leur
Église
. 47. Traduit par C.-A. Cingria (Mesures, n° 2, 1937). Parmi des cent
351
mploi du mot « vraie » devant Dieu, Lumière, Foi,
Église
, est un indice probable de catharisme chez un troubadour. Les cathare
352
» avec l’autre Iseut — l’autre « foi » — l’autre
Église
dont il doit refuser la communion ! En un seul passage du Roman, l’or
353
— ou d’un symbole de l’Éros lumineux, voire de l’
Église
d’Amour ? On conçoit donc que par la suite, le lecteur ignorant des m
354
détour d’une rhétorique qu’elle a créée contre l’
Église
, et que l’Église lui reprend par ses saints ! Résumons les étapes de
355
torique qu’elle a créée contre l’Église, et que l’
Église
lui reprend par ses saints ! Résumons les étapes de l’aventure : l’hé
356
e communion de l’âme élue et du Christ époux de l’
Église
. Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion, — et la passion es
357
ques répandus désormais dans toute l’Europe, où l’
Église
les traque, aient cessé de recourir à l’expression littéraire de leur
358
mutisme, d’ailleurs, n’arrête pas son progrès. L’
Église
d’Amour118 donnera naissance à d’innombrables sectes plus ou moins se
359
les hussites), mais aussi chez les hérétiques des
Églises
réformées : Schwenckfeldt, Weigel, les anabaptistes, les mennonites…
360
ibles à établir, pour la raison bien simple que l’
Église
a détruit tous les documents, je m’en tiendrai à un jugement certaine
361
n semblable entre les « spirituels » (mais dans l’
Église
) et les poètes. Cependant qu’autour de Palerme, où Frédéric II tient
362
s’agit-il plutôt de l’Esprit saint soutenant son
Église
par la charité du Christ — (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu
363
malheur des temps rend totalement impraticable. L’
Église
de Rome a triomphé. Mieux vaut dès lors se mettre du bon côté, avec l
364
érédité, dans le jargon de notre siècle, ce que l’
Église
appelle péché originel, cela désigne la perte irrémédiable du contact
365
e. En détruisant matériellement cette religion, l’
Église
romaine la condamnait à se propager sous la forme la plus ambiguë et
366
ra donné par le nom même de l’amour. En face de l’
Église
de Rome : Roma, se dresse l’Église d’Amour : amor, et la seconde accu
367
. En face de l’Église de Rome : Roma, se dresse l’
Église
d’Amour : amor, et la seconde accuse la première d’avoir inverti sata
368
ns des formes et des règles, c’est la barbarie. L’
Église
avait pour tâche de réprimer la brutalité et la licence du peuple, ma
369
ue la courtoisie non seulement ne devait rien à l’
Église
, mais s’opposait à sa morale. Voilà qui peut nous inciter à réviser b
370
entourait les tournois explique l’hostilité de l’
Église
pour ces sports. Ceux-ci provoquaient parfois d’éclatants adultères,