1
e et du romantisme. M. Seillière cherchait dans l’
époque
romantique un témoin dont le jugement eut « l’autorité d’un verdict e
2
fonde, son point d’appui plus central. Pour notre
époque
déchirée entre un thomisme et un nihilisme exaspérés, pour notre nouv
3
i n’est pas familière. C’est bien la poésie d’une
époque
tourmentée dans sa profondeur, mais qui se penche sans vertige sur se
4
Adieu, beau désordre… (mars 1926)o L’
époque
s’en va très vite vers on ne sait quoi. On a mis le bonheur devant so
5
ils ne peuvent prétendre à l’action sociale que l’
époque
réclame 1. C’est aussi pourquoi l’on ne saurait accorder trop d’impor
6
le suivre jusque-là : il est vain de dire qu’une
époque
s’est trompée, puisqu’elle seule permet la suivante qui peut-être ret
7
us les paradoxes, le chaos, etc. — Certes, aucune
époque
ne fut à la fois plus morale et plus immorale, parce qu’aucune ne s’e
8
cte gratuit, qui restera caractéristique de notre
époque
. Mais Gide est responsable d’une autre méthode de culture de soi, «
9
agir, ou bien être agi. Donner une conscience à l’
époque
, ou se défaire avec elle et dériver vers un Orient d’oubli — (mais av
10
s ont fait et qu’au fond, leur refus d’agir sur l’
époque
, c’est une manière d’agir contre elle. 2. « La crise du concept de l
11
doute un des livres les plus représentatifs de l’
époque
de Lénine, du fascisme, du ciment armé. « Notre monde comme un ossuai
12
onde comme un ossuaire est couvert des détritus d’
époques
mortes. Une tâche nous incombe, construire le cadre de notre existenc
13
le monde, si je m’en suis d’abord rendu digne. L’
époque
nous veut, comme elle veut une conscience. Je fais partie d’un ensemb
14
ur, et certain désespoir vaste et profond comme l’
époque
. « Voulez-vous des douleurs, la mort ou des chansons ? » On a l’hallu
15
L’autre œil (février 1927)h Décembre L’
époque
s’ouvre où l’on attend un miracle pour la fin de la semaine. « Messie
16
l). Belles-Lettres joua l’Inspecteur de Gogol à l’
époque
où le Cuirassé Potemkine était interdit à l’écran. Pitoëff avait prêt
17
e qu’il maintient entre ces deux inconscients : l’
époque
et l’être secret du héros. Il sait mieux que quiconque aujourd’hui fa
18
rut. » On voit que cette bande est antérieure à l’
époque
du long baiser de conclusion. Le film japonais : une historiette un p
19
inquiétude qui fait la grandeur et la misère de l’
époque
— et qu’il avoue préférer à une certitude trop vite atteinte, où sa j
20
aissons à quelque chose qui imite la vie dans une
époque
d’inconcevables compromissions où triomphe sous tous les déguisements
21
u’une manifestation de ce divorce radical entre l’
époque
et les quelques centaines (?) d’individus pour qui l’esprit est la se
22
herches un peu théoriques et abstraites. De cette
époque
datent des toiles comme le Souvenir de l’Évêché. Décors et personnage
23
français un homme qui ait à ce point le sens de l’
époque
, une vision si claire et si tragique de la civilisation d’Occident. L
24
là je le méprisais trop sincèrement. » Vers cette
époque
, une femme me regarda longuement. » Mes parents me savaient vierge et
25
l Ford (février 1928)a On a trop dit que notre
époque
est chaotique. Je crois bien, au contraire, que l’histoire n’a pas co
26
là, quelques cris s’élèvent dans le désert d’une
époque
déjà presque abandonnée par l’Esprit. À l’heure de toucher aux buts q
27
nt une imprécation stérile et magnifique contre l’
époque
et ceux qui cherchent à l’oublier dans le rêve, dans l’utopie, dans u
28
de sa civilisation. Il répugne à admettre qu’une
époque
entière ait pu se tromper, et se tromper mortellement. Il suffit pour
29
res1, sa popularité universelle sont signes que l’
époque
a senti en lui son incarnation la plus parfaite. Qu’on ne m’accuse do
30
r l’accusation : je prends pour la juger ce que l’
époque
m’offre de mieux réussi. Voici la vie de Ford, telle qu’il la raconte
31
ici donc venue l’heure de la juger. Le héros de l’
époque
, c’est l’homme qui a réussi. Mais à quoi ? C’est la plus grave questi
32
rop littérateurs. Rien d’étonnant à cela dans une
époque
où les valeurs de l’esprit sont en pratique universellement méprisées
33
eprésentent deux manières de sentir l’unité d’une
époque
obsédée d’action.) Autour de ces individus — Chinois nationalistes ou
34
idement ne pas exister. Non : il a remarqué que l’
époque
peut être définie par l’abondance des autobiographies, mais aussi bie
35
là s’ouvrent des perspectives saisissantes sur l’
époque
. Anderson est avant tout un poète, un homme qui aime inventer et que
36
verve doucement comique, si émouvant : « À cette
époque
je croyais fortement en l’existence d’une espèce de secrète et à peu
37
tre considéré un jour comme le grand tueur de son
époque
? Rendre impuissant c’est à coup sûr tuer. Or on parle de l’élever à
38
r contempler la victime d’un miracle. — C’était l’
époque
des amateurs de ruines. Je suis descendu au bord de l’eau, un peu au-
39
Réponses du type : on ne peut pas aller contre l’
époque
, vous êtes un pauvre utopiste, etc. Ce sont les positivistes qui parl
40
ique.) Résumé : 1° On a le droit d’aller contre l’
époque
, et on le peut efficacement. 2° Rira bien qui rira le dernier. B. Rép
41
t semblable à tous ces monuments « de la mauvaise
époque
» qui sont dans nos villes l’apport du xixe siècle. Ils ne parvienne
42
ne faudrait pas moins pour que l’école rattrape l’
époque
… Mais les gouvernements savent ce qu’ils font. Tout se tient, comme v
43
n des clercs » décrite par M. Julien Benda. Notre
époque
paiera cher ce crime contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au
44
’est sa façon à elle de répondre aux besoins de l’
époque
. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’e
45
elle de répondre aux besoins de l’époque. Pauvre
époque
! On parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormal
46
Et quand on m’aura démontré que les besoins de l’
époque
exigent une organisation à outrance du monde, je répondrai que dans l
47
s : être —négation de l’être — nouvel être. Notre
époque
serait le deuxième temps d’une de ces triades. Son rationalisme nie l
48
Réponses du type : on ne peut pas aller contre l’
époque
, vous êtes un pauvre utopiste, etc. Ce sont les positivistes qui parl
49
ique.) Résumé : 1° On a le droit d’aller contre l’
époque
, et on le peut efficacement. 2° rira bien qui rira le dernier. B. Ré
50
t semblable à tous ces monuments « de la mauvaise
époque
» qui sont dans nos villes l’apport du xixe siècle. Ils ne parvienne
51
ne faudrait pas moins pour que l’école rattrape l’
époque
… Mais les gouvernements savent ce qu’ils font. Tout se tient, comme v
52
n des clercs » décrite par M. Julien Benda. Notre
époque
paiera cher ce crime contre la civilisation. Elle ne croit plus qu’au
53
’est sa façon à elle de répondre aux besoins de l’
époque
. Pauvre époque ! On parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’e
54
elle de répondre aux besoins de l’époque. Pauvre
époque
! On parle sans cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormal
55
Et quand on m’aura démontré que les besoins de l’
époque
exigent une organisation à outrance du monde, je répondrai que dans l
56
: être — négation de l’être — nouvel être. Notre
époque
serait le deuxième temps d’une de ces triades. Son rationalisme nie l
57
ent à nous rassurer sur la valeur littéraire de l’
époque
, mais non sur le sort de l’esprit. À côté d’eux, s’écrient nos auteur
58
qui pensent — ont la chance de vivre à l’une des
époques
les plus violentes de l’histoire humaine ; ils assistent à des boulev
59
athétique dissonance, tangible absurdité de notre
époque
, beaucoup ont dû louer des taxis démodés, au tarif inférieur. Des cha
60
près, s’exercera la réflexion consciente. (Vers l’
époque
où il ébauche son Empédocle, note M. Babelon, Hölderlin écrit de nomb
61
cas Malraux pour hautement significatif de notre
époque
post-nietzschéenne et pré-communiste. Le cas Malraux, — le cas Perken
62
as un mauvais moyen de dégager la mentalité d’une
époque
— selon la dialectique de cet Hegel auquel on revient parce qu’au con
63
utorité divine qui est le trait dominant de notre
époque
» — pour reprendre la définition qu’en donnait ici même M. Pierre Mau
64
ropos : On m’a fait observer très justement, à l’
époque
, que j’oubliais Loti. Loti est un notable écrivain protestant qui rép
65
chait la meilleure ; les désespérances dont notre
époque
est prodigue, ne s’étalaient point au grand jour, il y avait pour ell
66
voyons le moralisme se développer précisément à l’
époque
où la théologie de Calvin, pessimiste quant à l’homme, mais confiante
67
sque, il reprend le dialogue avec son public et l’
époque
, de ce ton viril et simple qui est à lui, nullement irrité (comme un
68
et dans la crise… 7. On pourrait soutenir que l’
époque
1900-1910 fut « inactuelle » pour la grande masse de ceux qui la vécu
69
n « au-delà » des conditions de vivre. Mais notre
époque
voudra-t-elle encore de ces évasions ? Elle les reproche au christian
70
tte, en ceci plus chrétienne, plus tragique que l’
époque
romantique (Nietzsche plus chrétien que son idée du christianisme). P
71
, des drames philosophiques, les meilleurs de son
époque
. Cela ne donnera pas un portrait de Goethe, certes, mais une idée de
72
us ne manquons pas de témoignages écrits de cette
époque
qui permettent d’imaginer ce qu’eût pu être le pendant chrétien du We
73
s parts ce serait trahir. Si l’on veut agir sur l’
époque
, il faut d’abord avoir l’époque dans la peau ; c’est aujourd’hui en d
74
n veut agir sur l’époque, il faut d’abord avoir l’
époque
dans la peau ; c’est aujourd’hui en disant vite et sans calcul ce qui
75
es ni des noms, mais la consternante misère d’une
époque
où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son o
76
n d’intellectuels dans un pays qui compte à cette
époque
moins de 3 millions d’ouvriers sur une population de 160 millions, et
77
nité de refus devant la consternante misère d’une
époque
où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son o
78
se prennent à vivre, dangereusement. Ô fête d’une
époque
où tout ce qui vaut qu’on l’aime oscille entre l’ivresse et la neuras
79
athétique dissonance, tangible absurdité de notre
époque
, beaucoup ont dû louer des taxis démodés, au tarif inférieur. Des cha
80
r contempler la victime d’un miracle. — C’était l’
époque
des amateurs de ruines. Je suis descendu au bord de l’eau, un peu au-
81
’on ne lésine pas. Il restera toujours assez, à l’
époque
de ma mort, pour supporter ces frais ; à tout le moins, les mille mar
82
se prennent à vivre, dangereusement. Ô fête d’une
époque
où tout ce qui vaut qu’on aime oscille entre l’ivresse et la neurasth
83
athétique dissonance, tangible absurdité de notre
époque
, beaucoup ont dû louer des taxis démodés, au tarif inférieur. Des cha
84
la version publiée en 1968 dans le Journal d’une
époque
, base de cette édition numérique. Elle a été manifestement réintégré
85
a. La version parue en 1968 dans le Journal d’une
époque
, sur laquelle se fonde pour l’essentiel cette publication, termine ai
86
. La version parue en 1968 dans le Journal d’une
époque
indique : « Le mouvement national-socialiste les flatte ». La version
87
c. La version parue en 1968 dans le Journal d’une
époque
indique « 1926 ». Nous signalons l’écart, probablement une volonté de
88
r contempler la victime d’un miracle. — C’était l’
époque
des amateurs de ruines. Je suis descendu au bord de l’eau, un peu au-
89
’on ne lésine pas. Il restera toujours assez, à l’
époque
de ma mort, pour supporter ces frais ; à tout le moins les mille mark
90
culer, malgré les résistances multipliées par une
époque
qui semble avoir peur qu’on la voie. Il est un grand espoir, très vag
91
ns peine reconstituer leur ascendance jusqu’à des
époques
où n’atteignent, chez nos voisins, que les familles de la noblesse. L
92
oms, ces souvenirs, ces ascendances ? Rien, dit l’
époque
, non sans irritation. Une science assez récente, mais déjà démodée, p
93
, genre assurément fort ancien, mais auquel notre
époque
vient de redonner une très vive nouveauté. Il est bien remarquable, e
94
re dans toute notre conception du monde. Dans une
époque
qui a vu les frontières et les peuples de l’Europe bouleversés ; les
95
ce, et rêver à son tour une révolution ; dans une
époque
où l’humanité risque de mourir pour la réalisation même de ses désirs
96
oisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dans l’
époque
. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La mystique bourgeoise du tr
97
t accéder à la conscience active et concrète de l’
époque
; et c’eût été le premier pas vers le salut. Mais les uns se perdiren
98
ituelle. D’où la tristesse qu’ils répandent sur l’
époque
. Et leur seul baume, c’est de la voir partagée par tous les malheureu
99
istoire. Ils veulent que l’esprit se perde dans l’
époque
collectiviste, afin de se retrouver plus tard, après quelques siècles
100
re l’économie du reste. Mais nous vivons dans une
époque
impatiente : il faut tout expliquer. J’indiquerai donc encore : 1° qu
101
trophe, Sonne peut signifier, dans la langue de l’
époque
, Soleil ou Fils. hymne à dieu le père Pardonneras-tu ce péché où j’
102
erre, mais qui n’avait pas encore trouvé, à cette
époque
, une forme politique adéquate. Cette « civilisation quantitative » te
103
t suggestif, plein de vie et de pathétique, d’une
époque
qui a besoin, plus que de toute autre chose, de critiques lucides.
104
ne saurait trop insister sur cette vérité, à une
époque
où l’engouement pour les formes les plus étroites du praticisme va de
105
ns, questions un peu grosses, dira-t-on. Dans une
époque
comme la nôtre, ce sont celles qu’il faut poser si l’on veut réelleme
106
plus juste, pour qui se borne à considérer notre
époque
et les doctrines infiniment contradictoires qui s’affrontent au milie
107
és d’aménagement de la terre. Pourtant, certaines
époques
ont connu la grandeur. Ce ne furent pas les moins corrompues de l’his
108
ent reconnue, dénoncée et battue en brèche. Notre
époque
, elle aussi, possède sa chance de grandeur. Je dirai même qu’elle a p
109
netteté qui, je le répète, est la chance de notre
époque
. Je voudrais décrire cette époque, telle qu’elle nous apparaît de ce
110
chance de notre époque. Je voudrais décrire cette
époque
, telle qu’elle nous apparaît de ce point de vue, en quelques traits f
111
e erreur insondable que de voir le salut de notre
époque
dans un retour à l’individu. L’individu est l’origine la plus certain
112
en définitive, la question simple que nous pose l’
époque
. Vous avez pressenti le parti que j’embrasse. Il me reste à le défini
113
Communauté révolutionnaire (février 1934)g L’
époque
où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissanc
114
ait peut-être l’importance qu’avait prise, à leur
époque
, l’argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation
115
es, — c’est pour nous le premier témoignage d’une
époque
de lucidité nouvelle et d’une aventure authentique. Ouvrez-le : vous
116
au ne s’en glorifie pas, et qu’il se voit à cette
époque
« dans la plus étrange position, où se puisse jamais trouver un morte
117
ssuré n’est pas le fait des seuls païens de notre
époque
. Le recours aux émotions fortes que la Nature est censée dispenser à
118
econnaître esclave des mythes irresponsables de l’
époque
. Lorsque nous disons que nous sommes contre la bourgeoisie, contre le
119
été, Nicolas Berdiaev faisait observer que notre
époque
dominée par les « problèmes économiques », comme on dit, ne possède p
120
ne saurait trop insister sur cette vérité, à une
époque
où l’engouement pour les formes les plus étroites du praticisme va de
121
s qui serviront à fixer la signification de notre
époque
. Son influence, limitée d’abord aux pays anglo-saxons, s’étend rapide
122
l’acte spirituel : Kierkegaard. Le grand mal de l’
époque
, et la terreur que commencent d’y semer nos faux dieux, ont réveillé
123
déploiement des faits, et des plus marquants de l’
époque
, la vérité des anathèmes dont Kierkegaard salua leur naissance. Nous
124
egaard est sans doute le penseur capital de notre
époque
, nous voulons dire : l’objection la plus absolue, la plus fondamental
125
s. Il sait bien qu’en tous temps, le malheur de l’
époque
ne provient pas de ce qu’elle est « sans Dieu », car nul siècle, comm
126
e qu’elle triomphe en général au terme des basses
époques
théologiques. 3. Jésus de Nazareth, mythe ou histoire ? chez Payot
127
in, d’ordre spirituel ; à ce titre, il marque une
époque
, bien plus qu’une littérature. Ces quelques hommes — je parle des mei
128
du clerc engagé malgré lui dans le désordre de l’
époque
. Ce sont là des motifs égoïstes, dira-t-on. J’en ai quelques autres,
129
nt des considérations qui suivent. Dire que notre
époque
a renversé toutes les valeurs, c’est trop peu dire. Elle les a, beauc
130
un certain sens, est fort exacte. Nous vivons à l’
époque
de la plus juste pénitence des intellectuels. Ils ont si bien habitué
131
ouvait croire que la mission était de penser leur
époque
? Ils s’en garderont bien, pour les raisons qu’on vient de voir. Ils
132
entatives faites par les clercs pour « repenser l’
époque
» ne sont point trop encourageantes. Ne les voyons-nous pas, pour cet
133
plus juste, pour qui se borne à considérer notre
époque
et les doctrines infiniment contradictoires qui s’affrontent au milie
134
és d’aménagement de la terre. Pourtant, certaines
époques
ont connu la grandeur. Ce ne furent pas les moins corrompues de l’his
135
ent reconnue, dénoncée et battue en brèche. Notre
époque
, elle aussi, possède sa chance de grandeur. Je dirai même qu’elle a p
136
netteté qui, je le répète, est la chance de notre
époque
. Je voudrais décrire cette époque, telle qu’elle nous apparaît de ce
137
chance de notre époque. Je voudrais décrire cette
époque
, telle qu’elle nous apparaît de ce point de vue, en quelques traits f
138
e erreur insondable que de voir le salut de notre
époque
dans un retour à l’individu. L’individu est l’origine la plus certain
139
en définitive, la question simple que nous pose l’
époque
. Vous avez pressenti le parti que j’embrasse. Il me reste à le défini
140
nomique servit de point de départ à Marx dans une
époque
où la bourgeoisie se croyait « spiritualiste » ou « idéaliste » au se
141
nité de refus devant la consternante misère d’une
époque
où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son o
142
n d’intellectuels dans un pays qui compte à cette
époque
moins de 3 millions d’ouvriers sur une population de 160 millions, et
143
XII.Communauté révolutionnaire L’
époque
où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissanc
144
ait peut-être l’importance qu’avait prise, à leur
époque
, l’argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation
145
vanouit aussitôt qu’on l’atteint. Vraiment, notre
époque
vit sur des données fragiles, éthérées ! La carotte qu’on fixe devant
146
oisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dans l’
époque
. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La mystique bourgeoise du tr
147
re l’économie du reste. Mais nous vivons dans une
époque
impatiente : il faut tout expliquer. J’indiquerai donc encore : 1° qu
148
ente, Nicolas Berdiaev faisait observer que notre
époque
dominée par les « problèmes économiques », comme on dit, ne possède p
149
ne saurait trop insister sur cette vérité, à une
époque
où l’engouement pour les formes les plus étroites du praticisme va de
150
du clerc engagé malgré lui dans le désordre de l’
époque
. Ce sont là des motifs égoïstes, dira-t-on. J’en ai quelques autres,
151
nt des considérations qui suivent. Dire que notre
époque
a renversé toutes les valeurs, c’est trop peu dire. Elle les a, beauc
152
un certain sens, est fort exacte. Nous vivons à l’
époque
de la plus juste pénitence des intellectuels. Ils ont si bien habitué
153
ouvait croire que la mission était de penser leur
époque
? Ils s’en garderont bien, pour les raisons qu’on vient de voir. Ils
154
entatives faites par les clercs pour « repenser l’
époque
» ne sont point trop encourageantes. Ne les voyons-nous pas, pour cet
155
plus juste, pour qui se borne à considérer notre
époque
et les doctrines infiniment contradictoires qui s’affrontent au milie
156
és d’aménagement de la terre. Pourtant, certaines
époques
ont connu la grandeur. Ce ne furent pas les moins corrompues de l’his
157
ent reconnue, dénoncée et battue en brèche. Notre
époque
, elle aussi, possède sa chance de grandeur. Je dirai même qu’elle a p
158
netteté qui, je le répète, est la chance de notre
époque
. Je voudrais décrire cette époque, telle qu’elle nous apparaît de ce
159
chance de notre époque. Je voudrais décrire cette
époque
, telle qu’elle nous apparaît de ce point de vue, en quelques traits f
160
e erreur insondable que de voir le salut de notre
époque
dans un retour à l’individu. L’individu est l’origine la plus certain
161
en définitive, la question simple que nous pose l’
époque
. Vous avez pressenti le parti que j’embrasse. Il me reste à le défini
162
nomique servit de point de départ à Marx dans une
époque
où la bourgeoisie se croyait « spiritualiste » ou « idéaliste » au se
163
nité de refus devant la consternante misère d’une
époque
où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son o
164
n d’intellectuels dans un pays qui compte à cette
époque
moins de 3 millions d’ouvriers sur une population de 160 millions, et
165
XIICommunauté révolutionnaire L’
époque
où nous vivons cherche la paix comme d’autres ont cherché la puissanc
166
ait peut-être l’importance qu’avait prise, à leur
époque
, l’argent. L’argent devenait le principal facteur de différenciation
167
vanouit aussitôt qu’on l’atteint. Vraiment, notre
époque
vit sur des données fragiles, éthérées ! La carotte qu’on fixe devant
168
oisir. Il ne semble pas que rien l’y aide, dans l’
époque
. C’est qu’il a tout infecté, ou presque. La mystique bourgeoise du tr
169
ent au moins en accord avec l’esprit général de l’
époque
: intelligence d’un côté, action de l’autre, et surtout ne mélangeons
170
de penser n’importe quoi, sans tenir compte de l’
époque
, était une illusion entretenue par l’apparente paix sociale, mais que
171
n ne saurait trop insister sur cette vérité à une
époque
où l’engouement pour les formes les plus étroites du praticisme va de
172
r des thèses constructives « trop avancées pour l’
époque
» ; enfin, de ne pas nous appuyer sur les seules organisations ouvriè
173
ns, à la disposition de chacun. Si malgré cela, l’
époque
actuelle est, dans son esprit, tout à fait historique, elle témoigne
174
u donner au conflit politique et religieux de son
époque
une tournure moins fatale pour l’avenir du pays. (Nous nous sommes co
175
mpêcher de nous « transporter par la pensée » à l’
époque
et aux lieux historiques où la vie de Jésus s’est écoulée. D’autre pa
176
-présenter Jésus, soit en nous transportant à son
époque
, soit en le transportant dans la nôtre, tend tout naturellement à ram
177
aire comprendre maintenant. La voici : « Dans des
époques
de transition des bases culturelles, la critique qui ne jaillit pas d
178
e le complexe de castration est la dominante de l’
époque
, je constate que ce complexe se manifeste justement par l’adoption de
179
sion à remplir et d’un dialogue à soutenir avec l’
époque
. Notre culture périt d’être par trop « irresponsable ». Peut-être nou