1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 soi-même. On écrit pour cultiver son moi, pour l’ éprouver et le prémunir, pour y découvrir des possibilités neuves, — pour le l
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
2 une systématisation de mes petites certitudes5, j’ éprouve vite le sentiment d’être dans un débat étranger à ce véritable débat
3 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
3 vent. Car telle est la vertu de ce livre, qu’on l’ éprouve d’abord trop vivement pour le juger. L’auteur l’appelle un « poème so
4 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
4 enaçant ? Malgré l’« anxiété mélancolique » qu’il éprouve à se sentir si loin de l’Oriental, les conclusions de M. de Traz — si
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
5 ontherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)x J’ éprouve quelque gêne à porter un jugement littéraire sur ce nouveau tome des
6 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
6 , hésitations, obscurités, etc.). Supposons que j’ éprouve un désir d’action vive, un élan vers certain but précis. Ou bien j’a
7 ir ce que l’élan appelait.   Second exemple. — J’ éprouve le besoin de faire le point : à quoi en suis-je, qui suis-je ? Je rev
8 t intérêt du jour où je me suis avisé que l’homme éprouve ce qu’il imagine d’éprouver. » Non. Car à supposer que l’analyse nous
9 suis avisé que l’homme éprouve ce qu’il imagine d’ éprouver . » Non. Car à supposer que l’analyse nous crée, elle ne nous crée pas
7 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
10 is quelque peu impertinente. Le fait est que nous éprouvons irrésistiblement l’obligation d’être nous-mêmes. Et, disons-le tout d
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
11 que la force de mon désir était telle que vous en éprouviez vaguement la menace. Je dis menace, parce que mes airs sombres vous e
12 ouffrait dans la cage rouge et or et s’élevait, j’ éprouvais un petit arrachement, comme précisément un enfant qui monte pour la p
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
13 aise extrême, vos glandes salivaires, pourtant si éprouvées par le repas dont vous sortez, que ces trois mots où se résume la déf
10 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
14 e potache n’ait point raison. Mais justement je n’ éprouve aucun désir d’avoir raison. Je sens aussi bien que vous ce que mes pr
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
15 propriétaire ; tirez un peu sur la laisse, que j’ éprouve la fermeté de ma main. Je vous tiens. Je sais où vous êtes. Vous n’al
12 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
16 propreté. Si l’on ajoute à cela le plaisir qu’on éprouve toujours au récit de succès mirobolants, et le charme un peu facile m
17 oublier les valeurs de l’esprit au point qu’il n’ éprouve plus même cette carence ; seulement, peu à peu, il découvre qu’il s’e
13 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
18 nt ; je me suis sans doute perdu et pourtant je n’ éprouve qu’une étrange sécurité. Présence, présence réelle… Comme j’ai peine
19 e sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’ éprouver en face d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle raison t’attir
14 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
20 r : si grande est en effet l’horreur que M. Nizan éprouve à contempler « ce résidu impitoyable, descriptible et sec ». Mais est
15 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
21 d elle avoue franchement : « … dans nos églises j’ éprouve un sentiment de détresse aiguë, ou bien je m’y ennuie. » Et l’on déco
16 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
22 ns les solitudes de rocs et de glace. » Sénancour éprouvait ce qu’il appela, d’un mot admirable, « la lenteur des choses ». C’est
23 ns, lassés de la circulation des idées citadines, éprouveront le besoin de créer véritablement quelques valeurs nouvelles, il se pe
17 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
24 Une âme qui sent tout avec force et délicatesse, éprouve tous les penchants humains, s’y soustrait quand il le faut pour mieux
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
25 e « non-prévenu ». Mais voici ce qu’il y a : l’on éprouve une gêne grandissante au spectacle de l’autojustification obsédante q
19 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
26 rpétuellement durant toute sa vie. Et comprendre, éprouver jusqu’à la souffrance — qui est la « substance » — à quel point le re
27 retenue même de l’expression. C’est pourquoi je l’ éprouve plus vivement dans certains passages des Affinités électives, d’une a
20 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
28 es que ceux qui divisèrent les précédentes — elle éprouve son unité, elle connaît une fraternité en ceci : que la pensée n’est
21 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
29 possible et qui est la seule chose que les hommes éprouvent dans le fond de leur être. Il faut derrière ces idées une masse volon
22 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
30 nt ; je me suis sans doute perdu et pourtant je n’ éprouve qu’une étrange sécurité. Présence, présence réelle… Comment j’ai pein
31 e sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’ éprouver en face d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle raison ici t’a
23 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
32 lotterai pas encore au-dessus de vous, et si je n’ éprouverai pas de l’amertume à voir que mes derniers désirs même ne sont pas acc
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
33 nt ; je me suis sans doute perdu et pourtant je n’ éprouve qu’une étrange sécurité. Présence, présence réelle… Comment j’ai pein
34 e sentiment d’absurdité foncière qu’il m’arrive d’ éprouver en face d’une action purement raisonnable. Ah ! quelle raison ici t’a
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
35 lotterai pas encore au-dessus de vous, et si je n’ éprouverai pas de l’amertume à voir que mes derniers désirs mêmes ne sont pas ac
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
36 nos fils appelleront douceur de vivre ? Déjà nous éprouvons que le monde a glissé dans une ère étrange et brutale, où ces formes
37 les déchirures de la brume. Mais de nouveau j’ai éprouvé la sensation de pénétrer dans une aire « sacrée », dans un territoire
38 l n’est pas fait pour vous, mais près de lui vous éprouvez une liberté. Et cette constatation, bien entendu, ne signifie rien su
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
39 identel ou d’étranger. Comment, moi si frileux, n’ éprouvai -je ce matin que bien-être, assis sur ce banc par cinq degrés à peine
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
40 e est cette hâte inconnue, qu’il se flattait de n’ éprouver jamais, bien au contraire, avant un rendez-vous ? Cette envie de crie
29 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
41 difficile », non pas qu’une intelligence moyenne éprouvât des difficultés à suivre les développements lumineux d’un André Gide,
30 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
42 de nos réalités quotidiennes peut être démasquée, éprouvée .) Une prise ferme sur le concret, mais en même temps un regard qui dé
31 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
43 rochain. Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : Mais qui est mon prochai
32 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
44 avait qu’elle y viendrait. Quelque temps, il a pu éprouver la solidité de sa prise, la qualité du dynamisme qu’il suscitait, et
33 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
45 s yeux vers le firmament parsemé d’étoiles, n’ait éprouvé une sorte d’émotion qu’il lui était impossible d’analyser ou de défin
34 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
46 rposées entre l’homme et les choses. Aussi bien n’ éprouve-t -il pas le besoin de s’affirmer matérialiste. La position de Ramuz par
35 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
47 semaines d’efforts fiévreux, durant lesquelles il éprouve amèrement la faiblesse de son autorité, c’est-à-dire la faiblesse de
48 ans la conscience même d’un peuple. Il faut avoir éprouvé par ce livre la grandeur d’une telle espérance, si l’on veut juger sa
36 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
49 le sujet détient une primauté de fait. Il peut s’ éprouver dans l’angoisse, il y trouve, loin de l’objet, une sorte d’existence
50 es, faute parfois de les avoir assez sérieusement éprouvées , faute surtout d’une foi qui rendrait vain le plus consolant de nos r
37 1934, Politique de la personne. Introduction — En dernier ressort
51 eurs, que je connais, les jugent suffisants, et n’ éprouvent aucun besoin de les étayer autrement. Je ne saurais croire pourtant à
38 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
52 rochain. Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais qui est mon prochai
39 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
53 une espèce de refus… À chacun de s’examiner et d’ éprouver son courage « personnel ». Il y a très peu de personnes. Mais la pers
40 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
54 nie à l’égard des conflits du monde, et qu’elle s’ éprouve par de bien autres mines que celles qu’on voit aux pieuses gens charg
41 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
55 m’invitant à adhérer à l’une d’entre elles, que j’ éprouve le besoin de mettre au point, ici, quelques définitions. 47. Que ceu
42 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
56 possible et qui est la seule chose que les hommes éprouvent dans le fond de leur être. Il faut derrière ces idées une masse volon
43 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — En dernier ressort
57 eurs, que je connais, les jugent suffisants, et n’ éprouvent aucun besoin de les étayer autrement. Je ne saurais croire pourtant à
44 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
58 ochain. Lorsque les docteurs de la loi voulurent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : mais qui est mon prochai
45 1934, Politique de la personne (1946). Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (d’après une discussion)
59 une espèce de refus… À chacun de s’examiner et d’ éprouver son courage « personnel ». Il y a très peu de personnes. Mais la pers
46 1934, Politique de la personne (1946). Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
60 nie à l’égard des conflits du monde, et qu’elle s’ éprouve par de bien autres mines que celles qu’on voit aux pieuses gens charg
47 1934, Politique de la personne (1946). Idoles — Fascisme
61 m’invitant à adhérer à l’une d’entre elles, que j’ éprouve le besoin de mettre au point, ici, quelques définitions. 41. Ceux qu
48 1934, Politique de la personne (1946). Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
62 possible et qui est la seule chose que les hommes éprouvent dans le fond de leur être. Il faut derrière ces idées une masse volon
49 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — Qu’est-ce que la politique ?
63 aignent. Conséquence pour eux si nouvelle, qu’ils éprouvent le besoin de « justifier » leurs interventions politiques, — comme si
50 1935, Esprit, articles (1932–1962). Albert Soulillou, Nitro (février 1935)
64 able que presque tous les écrivains de ces années éprouvent simultanément le besoin de s’exprimer par des romans du format standa
51 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
65 es, purement traditionnelles, jamais sérieusement éprouvées  ? La foi vraie suppose la ruine de toutes les pauvres constructions o
52 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
66 l’Univers Quelle que soit la vénération qu’on éprouve en présence de cette forme de toutes les formes que nous offre la fac
53 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
67 eux les limites de nos imaginations. Reconnaître, éprouver péniblement ces limites, voilà la vraie leçon de nos voyages en Pales
68 confère, s’il est déclaré expressément, s’il est éprouvé par l’orateur et par l’auditeur comme une nécessité de notre nature,
54 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
69 je reconnais avec vous qu’il faut d’abord l’avoir éprouvée jusqu’aux moelles, et que c’est là notre expérience religieuse, propr
70 e expérience ! Ou plutôt, les sentiments que nous éprouvons lors du Baptême et de la Cène n’ont aucune espèce d’importance. Dieu
55 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
71 ui n’aurait jamais eu ce cri, qui n’aurait jamais éprouvé cette détresse ! Quant à moi, pendant que je réfléchissais à ce que j
72 issais à ce que je devais vous dire ce soir, j’ai éprouvé plus que jamais le sentiment d’une grande absurdité. Sommes-nous bien
56 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
73 n prise par une personne responsable. 34. « Nous éprouvons une sorte de honte à poser les questions philosophiques : la tâche du
57 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
74 ette conséquence est pour eux si nouvelle, qu’ils éprouvent le besoin de « justifier » leurs interventions politiques, — comme si
58 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
75 entier, non plus seulement l’homme technicien, on éprouva naturellement le besoin d’une langue plus riche et plus vivante, apte
76 esure, d’une nouvelle image du monde où l’homme s’ éprouve de nouveau réel, actif, nécessaire et relié. Tout jugement politique
77 aissent barbares, et cela est juste. Nous pouvons éprouver la puissance de ces nouvelles religions, nous pouvons nous mêler à le
59 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
78 s assez. Mais il faut dire aussi la joie que nous éprouvons à voir Gide, en dépit de tout, et avec tant de courage malgré tant de
60 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
79 mains, à la facilité plus ou moindre grande qu’il éprouve à se servir des instruments dont il a la propriété ». Et son corps lu
61 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — Le problème de la culture
80 À plusieurs moments de l’histoire, les hommes ont éprouvé ce phénomène : soudain ce n’est plus eux qui posent des questions en
81 rtout à localiser. Il me semble qu’il est d’abord éprouvé par le sentiment, comme une espèce de tragique dont on distingue mal
82 ris de création dont j’espère bien que le lecteur éprouvera çà et là la poussée, le coup de pouce simplificateur. Méfions-nous de
62 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — La mesure soviétique
83 entier, non plus seulement l’homme technicien, on éprouva naturellement le besoin d’une langue plus riche et plus vivante, apte
63 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
84 esure, d’une nouvelle image du monde où l’homme s’ éprouve de nouveau réel, actif, nécessaire et relié. Tout jugement politique
85 ent « barbares », et cela est juste. Nous pouvons éprouver la puissance de ces nouvelles religions, nous pouvons nous mêler à le
64 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Préambule
86 ge, d’un geste, d’une espèce de métaphore, dont j’ éprouve tout d’abord le dynamisme. Image, geste ou métaphore qui consiste dan
65 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
87 lement ils n’y sentiront rien, mais encore ils en éprouveront une espèce de renouveau. Euphorie des hommes à qui l’on a ôté l’âme.
66 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
88 res du concret, jusqu’au bord de l’action qui les éprouvera , jusqu’au danger. Mission de la culture Si la démission de la c
89 en acte. Que celui qui s’engage dans leur lecture éprouve de tout son être la présence d’une réalité éthique immédiate à chaque
90 age profane. D’autre part, il n’est pas mauvais d’ éprouver parfois ces limites, au besoin d’y faire quelque brèche pour aller bé
91 ur plus sérieux que la mesure même qu’il s’agit d’ éprouver une dernière fois. L’esprit de l’homme se manifeste dès l’origine par
67 1936, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
92 ment de bonne conscience que nous ne pouvons plus éprouver en présence de la plupart des philosophies de naguère et d’aujourd’hu
93 dans le sentiment que nous disions tout à l’heure éprouver en face d’une conception purement critique, ou idéaliste, ou relativi
94 on accomplissement. C’est l’euphorie de celui qui éprouve simultanément la résistance d’un objet et la victoire sur cette résis
68 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
95 À plusieurs moments de l’histoire, les hommes ont éprouvé ce phénomène : soudain ce n’est plus eux qui posent des questions en
96 rtout à localiser. Il me semble qu’il est d’abord éprouvé par le sentiment, comme une espèce de tragique dont on distingue mal
97 ris de création dont j’espère bien que le lecteur éprouvera çà et là la poussée, le coup de pouce simplificateur. Méfions-nous de
69 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
98 entier, non plus seulement l’homme technicien, on éprouva naturellement le besoin d’une langue plus riche et plus vivante, apte
70 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
99 esure, d’une nouvelle image du monde où l’homme s’ éprouve de nouveau réel, actif, nécessaire et relié. Tout jugement politique
100 ent « barbares », et cela est juste. Nous pouvons éprouver la puissance de ces nouvelles religions, nous pouvons nous mêler à le
71 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Préambule
101 ge, d’un geste, d’une espèce de métaphore, dont j’ éprouve tout d’abord le dynamisme. Image, geste ou métaphore qui consiste dan
72 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
102 lement ils n’y sentiront rien, mais encore ils en éprouveront une espèce de renouveau. Euphorie des hommes à qui l’on a ôté l’âme.
73 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
103 res du concret, jusqu’au bord de l’action qui les éprouvera , jusqu’au danger. Mission de la culture Si la démission de la c
104 en acte. Que celui qui s’engage dans leur lecture éprouve de tout son être la présence d’une réalité éthique immédiate à chaque
105 age profane. D’autre part, il n’est pas mauvais d’ éprouver parfois ces limites, au besoin d’y faire quelque brèche pour aller bé
106 ur plus sérieux que la mesure même qu’il s’agit d’ éprouver une dernière fois. L’esprit de l’homme se manifeste dès l’origine par
74 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
107 janvier 1937)e Les raisons Chacun sait et éprouve chaque jour, que l’état des dépendances financières ou des partisanne
108 , est de fournir dès à présent à tous ceux qui en éprouvent le pressant besoin, les premiers éléments d’une information honnête,
75 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
109 ans ce domaine. Mais depuis longtemps, je n’avais éprouvé un pareil plaisir, du point de vue politique et administratif. Dans s
76 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
110 ration lorsqu’il excite ou crée, chez celui qui l’ éprouve , le désir de s’en délivrer en l’exprimant. Et c’est ainsi que Chamiss
111 ès « l’amour » ? Durant quelques moments, l’homme éprouve une sensation de vide, de légèreté et en même temps de lourdeur, comm
112 d’un ou deux millénaires, à Chamisso. 36. « J’ éprouve que chaque objet de cette terre que je convoite se fait opaque, par c
77 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
113 ut ce malaise (à le qualifier de scandale) et à l’ éprouver plus fortement que l’euphorie du risque, du jeu. C’est un affadisseme
78 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
114 mme « comme les autres » par cela même que l’on s’ éprouve absolument distinct de tous les autres. 1er mars Si l’on craint d’ord
115 suffisant pour décrire la joie naturelle. Souvent éprouvé . Les grands soulèvements de l’instinct vers la clarté, notre raison l
79 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
116 e condition. Ils sont peut-être trop pareils pour éprouver le besoin de s’unir. Ils n’ont pas à faire face à des menaces extérie
80 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
117 re ou la factrice, ou le postier, ou un Renaud, j’ éprouve une brève angoisse : quel rapport entre cet homme à qui je parle, et
118 la réalité. À la fin on obtient l’absurdité que j’ éprouvais , mais aussi l’impossibilité de la sentir avec quelque vivacité, sauf
119 ertaine « sympathie » (souffrir avec) que l’homme éprouve pour ses victimes : « Je regrette vraiment beaucoup, mais il faut que
81 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
120 25 à 40 ans, est une génération particulièrement éprouvée par les circonstances. » D’où résulte que les anciens, les heureux, m
82 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
121 elles que soient la souffrance et la colère qu’il éprouve devant les injustices présentes, du fait qu’il croit que l’intérêt de
83 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
122 ’elle y est née, pourquoi ne puis-je m’empêcher d’ éprouver un sentiment de regret pour elle, de resserrement ? 4 décembre 193
123 e condition. Ils sont peut-être trop pareils pour éprouver le besoin de s’unir. Ils n’ont pas à faire face à des menaces extérie
124 re ou la factrice, ou le postier, ou un Renaud, j’ éprouve une brève angoisse : quel rapport entre cet homme à qui je parle, et
125 la réalité. À la fin on obtient l’absurdité que j’ éprouvais , mais aussi l’impossibilité de la « sentir » avec quelque vivacité, s
126 ertaine « sympathie » (souffrir avec) que l’homme éprouve pour ses victimes : « Je regrette vraiment beaucoup, mais il faut que
127 e temps, j’ai pu écrire quelques articles… Mais j’ éprouve une difficulté croissante et déjà presque insurmontable à me faire à
84 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
128 mme « comme les autres » par cela même que l’on s’ éprouve absolument distinct de tous les autres. 1er mars 1935 Si l’on c
129 suffisant pour décrire la joie naturelle. Souvent éprouvé . Les grands soulèvements de l’instinct vers la clarté, notre raison l
130 tout cela est des plus simples, évident, et si j’ éprouve quelque difficulté à le formuler, c’est que mon dire reste dans mon e
85 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
131 homme du xxe siècle ne peut, me semble-t-il, qu’ éprouver une sorte d’effroi au spectacle d’un ordre social, spirituel et matér
86 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
132 — cependant que l’esprit demeure lucide. Ce que j’ éprouve maintenant, c’est cela qu’on doit appeler l’horreur sacrée. Je me cro
87 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
133 ⁂ En aucune heure de notre histoire, nous n’avons éprouvé une telle nécessité de prendre ou de reprendre pleine conscience de c
88 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
134 que les crinolines. Et la majorité des couples n’ éprouve plus même le besoin « superstitieux » d’aller se faire bénir par un p
89 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
135 e écrire : « Je doute que le prolétariat français éprouve une joie particulière à savoir qu’il ne travaille plus pour enrichir
90 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
136 — cependant que l’esprit demeure lucide. Ce que j’ éprouve maintenant, c’est cela qu’on doit appeler l’horreur sacrée. Je me cr
137 près eux, ils n’imaginent pas un instant qu’ayant éprouvé ce que j’ai dit, à ce degré d’intensité, je n’aime pas cela comme ils
91 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). L’ère des religions (22 février 1939)
138 époque : un mystère de nature religieuse. Vous l’ éprouverez sans doute comme moi dans les salles d’actualités, à considérer le pu
92 1939, Le Figaro, articles (1939–1953). Le bon vieux temps présent (20 mars 1939)
139 nos fils appelleront douceur de vivre ? Déjà nous éprouvons que le monde a glissé dans une ère étrange et brutale, où ces formes
93 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
140 n ne peut rien dire. D’où encore le besoin qu’ils éprouvent d’affirmer surabondamment que l’on n’en peut rien dire que par des al
94 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
141 s n’osions pas revendiquer. La résistance même qu’ éprouvera le lecteur à reconnaître que passion et adultère se confondent le plu
142 re qu’on porte en soi ? J’avoue que j’ai moi-même éprouvé du dépit à voir l’un des commentateurs de la légende de Tristan la dé
143 rétextes nécessaires à la passion que l’on désire éprouver . Ainsi, le vrai sujet d’une œuvre est révélé par la nature des « truc
144 entaux que nous ne le sommes devenus, et qu’ils n’ éprouvaient pas le besoin d’insister sur ce qui va de soi ? Qu’on lise alors, att
145 incompatible avec les lois du monde, mais qu’ils éprouvent comme plus réel que ce monde. La fatalité qui les presse, et à laquel
146 tre que son suicide ? C’est qu’il se connaît et s’ éprouve sous le coup de menaces vitales, dans la souffrance et au seuil de la
95 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
147 a foi manichéenne. Les difficultés mêmes que l’on éprouve de nos jours à définir cette religion ne sont pas sans nous renseigne
148 té tout différents ; nous savons que ces poètes n’ éprouvaient nul besoin et n’avaient pas la possibilité de parler de libido dans l
96 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
149 ime avec témérité la sensation de puissance qu’il éprouve dans le risque. D’où le désir final du risque pour lui-même, la passi
150 l’un de ses frères qui ne pouvait communier sans éprouver d’émoi sexuel, et à qui l’on avait ordonné en conséquence, de ne plus
97 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
151 maine, il est aisé de vérifier. Les sentiments qu’ éprouvent l’élite, puis les masses par imitation, sont des créations littéraire
152 par le scepticisme général. D’où le besoin qu’il éprouve de justifier ce besoin ; d’où son fameux traité De l’Amour. Aux premi
153 l nous laisse ? Le témoignage d’une inquiétude qu’ éprouve l’esprit lucide devant le mythe : non qu’il désire vraiment s’en libé
98 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
154 que les crinolines. Et la majorité des couples n’ éprouve plus même le besoin superstitieux d’aller se faire « bénir » par un p
99 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
155 a déteste : instruit de ses affreux secrets… j’ai éprouvé une sorte de plaisir à copier ses noirceurs. » (D’où le désir sadique
100 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
156 orme a triomphé surtout dans les petits États qui éprouvaient le besoin de se fédérer contre l’Empire et contre Rome, et cela se vé