1
M. de Montherlant, le sport et les jésuites (
9
février 1924)a M. de Montherlant est considéré par plusieurs comme
2
Montherlant, le sport et les jésuites (9 février
1924
)a M. de Montherlant est considéré par plusieurs comme l’un des hér
3
mée et casquée pour la lutte de l’après-guerre. ⁂
Deux
philosophies, affirme-t-il, se disputent le monde. L’une vient de l’O
4
’a saisi aux pattes de la guerre encore contus de
huit
coups de griffes et chaud de l’étreinte du fauve merveilleux ». Il n’
5
. de Montherlant ne s’est même pas demandé si ces
deux
contrepoisons pouvaient être administrés ensemble. L’opération faite,
6
. Toute une partie du Paradis à l’ombre des épées
1,
son dernier livre, est consacrée à « fondre dans une unité supérieure
7
ée que « sur ces corps de l’entre-deux-guerres, …
cinq
sur dix sont désignés… ». Voici passer un coureur : « À peine a-t-il
8
sur ces corps de l’entre-deux-guerres, … cinq sur
dix
sont désignés… ». Voici passer un coureur : « À peine a-t-il touché l
9
se font pas en vain. Le chef se dresse entre les
dix
qui sont à lui. Il dit : « Je ne demande pas qu’on m’aime. Je demande
10
ur d’Henry de Montherlant, hip, hip, hurrah ! »
1.
Éditions Grasset, Paris. 2. L’attitude de M. de Montherlant légitime
11
p, hip, hurrah ! » 1. Éditions Grasset, Paris.
2.
L’attitude de M. de Montherlant légitime une telle « simplification »
12
et les jésuites », La Semaine littéraire, Genève,
9
février 1924, p. 63-65.
13
uites », La Semaine littéraire, Genève, 9 février
1924,
p. 63-65.
14
Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (
30
octobre 1924)b Lundi soir, dans la salle du Lyceum, M. Conrad Meil
15
Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre
1924
)b Lundi soir, dans la salle du Lyceum, M. Conrad Meili parla des é
16
Meili », Feuille d’avis de Neuchâtel, Neuchâtel,
30
octobre 1924, p. 6.
17
euille d’avis de Neuchâtel, Neuchâtel, 30 octobre
1924,
p. 6.
18
Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (
2
février 1926)c M. René Guisan, professeur de théologie à Lausanne
19
érence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février
1926
)c M. René Guisan, professeur de théologie à Lausanne et directeur
20
Conférence Guisan », Suisse libérale, Neuchâtel,
2
février 1926, p. 2.
21
e Guisan », Suisse libérale, Neuchâtel, 2 février
1926,
p. 2.
22
Conférences d’Aubonne (
7
avril 1926)d e Pour la première fois cette année, les conférences
23
Conférences d’Aubonne (7 avril
1926
)d e Pour la première fois cette année, les conférences de l’Associ
24
les discussions philosophiques provoquées par ces
deux
travaux. Avec la conférence de M. Jean Cadier, un jeune pasteur franç
25
is M. A. Brémond, étudiant en théologie, présenta
deux
ouvriers de Paris, Clerville et Janson, dont il a eu l’occasion de pa
26
s nous compromettre, si nous écopons, tant pis. »
Cinq
conférences et autant de cultes en trois jours, cela peut paraître ex
27
nt pis. » Cinq conférences et autant de cultes en
trois
jours, cela peut paraître excessif à qui n’a pas connu l’atmosphère p
28
ntre un banquier et un philosophe au milieu d’une
centaine
d’étudiants et de professeurs suisses et français. Miracle qui nous f
29
férences d’Aubonne », Suisse libérale, Neuchâtel,
7
avril 1926, p. 2. e. Signé : Stud. litt.
30
d’Aubonne », Suisse libérale, Neuchâtel, 7 avril
1926,
p. 2. e. Signé : Stud. litt.
31
L’atmosphère d’Aubonne :
22-25
mars 1926 (mai 1926)f Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’on
32
L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars
1926
(mai 1926)f Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’on peut bien
33
L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai
1926
)f Cette conférence s’ouvrit par une bise qu’on peut bien dire du d
34
ce que je n’ai pas dit dans ces quelques notes.
3.
Il suffit encore : f 2.50, nom et adresse. f. Rougemont Denis de, «
35
ans ces quelques notes. 3. Il suffit encore : f
2.50,
nom et adresse. f. Rougemont Denis de, « L’atmosphère d’Aubonne : 2
36
. Rougemont Denis de, « L’atmosphère d’Aubonne :
22-25
mars 1926 », Lux et Vita : nouvelles de l’Association chrétienne suis
37
t Denis de, « L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars
1926
», Lux et Vita : nouvelles de l’Association chrétienne suisse d’étudi
38
tion chrétienne suisse d’étudiants, Lausanne, mai
1926,
p. 44-45.
39
Confession tendancieuse (mai
1926
)g Écrire, pas plus que vivre, n’est de nos jours un art d’agrément
40
es. Amour de soi… Mais moi, qui suis-je ? Par ces
trois
mots commence le drame de toute vie. Ha ! Qui je suis ? Mais je le se
41
mes amis ; quel est le vrai ? — Ils me proposent
vingt
visages que je puis à peine reconnaître. Reste le monde, — les choses
42
aimer son plaisir ? Je reste candidat au salut.
4.
La sincérité absolue, « scientifique » me paraît aller contre fin. Un
43
oi. C’est en quoi ma sincérité est tendancieuse.
5.
Quant à adhérer à une doctrine toute faite, ce me semble une dérision
44
tendancieuse », Les Cahiers du mois, Paris, juin
1926,
p. 144-148.
45
Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (
10
juillet 1926)h Je ferme les Bestiaires, et me tirant hors de ce «
46
Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet
1926
)h Je ferme les Bestiaires, et me tirant hors de ce « long songe de
47
n aime, et les victorieux sont d’immenses amants »
6.
Mais envers les taureaux cet amour tourne en adoration ou en une véri
48
t contractée, par la grâce de l’éternel Désir ?
6.
Il est curieux de noter que de tels passages viennent à l’appui de la
49
Les Bestiaires », La Semaine littéraire, Genève,
10
juillet 1926, p. 335.
50
res », La Semaine littéraire, Genève, 10 juillet
1926,
p. 335.
51
Soir de Florence (
13
novembre 1926)i Des cris mouraient vers les berges du fleuve jaune
52
Soir de Florence (13 novembre
1926
)i Des cris mouraient vers les berges du fleuve jaune, entre les de
53
raient vers les berges du fleuve jaune, entre les
deux
façades longues que la ville présente au couchant, dans ce corridor d
54
ure… L’homme chante une plainte inouïe de pureté.
Deux
phrases rapides ondulent dans l’air lourd. Le chant descend très douc
55
oir de Florence », La Semaine littéraire, Genève,
13
novembre 1926, p. 547-548.
56
nce », La Semaine littéraire, Genève, 13 novembre
1926,
p. 547-548.
57
Dés ou la clef des champs (
1927
)l « On sent l’absurdité d’un semblable système. » Musset. Une r
58
une consommation. Comme d’habitude, un peu après
six
heures. J’étais seul. Le café est un lieu anonyme bien plus propice a
59
familiers d’une vie honnête de type courant. Pour
dix
sous et le prétexte d’un apéro, on entre ici dans le jardin des songe
60
oudain, portant la main à son gilet, il en retira
trois
dés qu’il jeta sur la table. Les yeux brillants, il compta. Une indéc
61
la leur. Ils voudraient que leur vie garantît un
5
% régulier de plaisirs, avec assurance contre faillites morales et do
62
angoisse. Ça les dérange terriblement, sauf un ou
deux
qui s’imaginent gagner à mes dépens, témoin ce brave homme qui est en
63
st en train de me soutirer les quelque billets de
mille
dont je venais de régler le sort, puisque demain dès l’aube, j’irai t
64
encore, saurai-je un jour te désirer, te haïr…
9.
Calembour sur une idée juste. (Note de l’éd.) l. Rougemont Denis de
65
enis de, « Dés ou la clef des champs », Neuchâtel
1928
: beaux-arts, arts appliqués, architecture, littérature, Neuchâtel, 1
66
appliqués, architecture, littérature, Neuchâtel,
1927,
p. 97-104.
67
smonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (
16
février 1927)j Le sujet que M. Esmonin, professeur à la Faculté de
68
« La révocation de l’édit de Nantes » (16 février
1927
)j Le sujet que M. Esmonin, professeur à la Faculté des lettres de
69
nin montra avec beaucoup de clarté comment, entre
1578,
date de la proclamation de l’édit, et 1685, date de la révocation, la
70
entre 1578, date de la proclamation de l’édit, et
1685,
date de la révocation, la France passa de la plus grande liberté à la
71
a France de l’édit, victorieuse dans la guerre de
Trente
Ans, l’orateur expose comment on en vint à la révocation. C’est d’abo
72
jésuites ont déjà réussi à « tourner » l’édit par
mille
arguties juridiques. Et les statistiques faussées peuvent faire croir
73
le jugement d’Albert Sorel, selon qui la date du
16
octobre 1685 marque une déviation dans l’histoire de la France. Dévia
74
t d’Albert Sorel, selon qui la date du 16 octobre
1685
marque une déviation dans l’histoire de la France. Déviation telle, e
75
Nantes », Feuille d’avis de Neuchâtel, Neuchâtel,
16
février 1927, p. 8.
76
euille d’avis de Neuchâtel, Neuchâtel, 16 février
1927,
p. 8.
77
Jeunes artistes neuchâtelois (avril
1927
)k Neuchâtel va-t-elle redevenir le centre artistique qu’elle fut a
78
se pose me paraît indiquer que l’un au moins des
deux
éléments nécessaires à ce regroupement existe : il y a de jeunes pein
79
ues autorisés. Du benjamin, Eugène Bouvier, qui a
25
ans, jusqu’à André Evard, qui en a près de 50, si les peintres dont n
80
i a 25 ans, jusqu’à André Evard, qui en a près de
50,
si les peintres dont nous allons parler méritent d’être appelés jeune
81
urichois qui nous arriva de Genève il y a de cela
cinq
ou six ans. Il peignait alors des natures mortes, de petits paysages,
82
qui nous arriva de Genève il y a de cela cinq ou
six
ans. Il peignait alors des natures mortes, de petits paysages, il des
83
ans cette petite maison qu’on reconnaissait entre
trente
pareilles, aux cactus qui ornaient les fenêtres, dans une chambre pei
84
ompositions de la nature, à ces natures remises à
neuf
, l’imperfection humaine qui touche. Mais l’atmosphère pure de ces esp
85
n prenant une initiative comme celle de Neuchâtel
1927
7 il aura bien mérité sa place parmi les artistes neuchâtelois. Actue
86
nant une initiative comme celle de Neuchâtel 1927
7
il aura bien mérité sa place parmi les artistes neuchâtelois. Actuell
87
t tout. Mais la nostalgie de Bouvier l’entraîne à
mille
lieues des jardins de sourires qui s’épanouissent sur les toiles de M
88
de Meuron. Il semble toujours qu’il peigne entre
deux
pluies. Il aime ces heures où ciel et onde se mêlent, et sait rendre
89
paraître… Charles Humbert ou comment on passe en
cinq
ans de Baudelaire à Rubens. Il fut un temps où l’on put craindre que
90
implifie et renforce l’expression. Décidément ces
trois
frères sont une école. Délaissant un moment ce trésor du meilleur réa
91
former un mouvement actif déjà, et dont Neuchâtel
1927
sera la première manifestation collective. Est-il possible, au sein
92
les plus durs réservent des douceurs secrètes.
7.
Publication dont cette revue entretenait récemment ses lecteurs. 8.
93
cette revue entretenait récemment ses lecteurs.
8.
Voir sur cet artiste neuchâtelois, de son vrai nom Ch. E. Jeanneret,
94
artistes neuchâtelois », Das Werk, Zurich, avril
1927,
p. 123-129.
95
Un soir à Vienne avec Gérard (
24
mars 1928)m À Pierre Jeanneret et à son étoile nervalienne. Je v
96
Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars
1928
)m À Pierre Jeanneret et à son étoile nervalienne. Je vins à Vien
97
a Petite-Entente, applaudissait chaque soir entre
deux
airs anglais Le Beau Danube bleu, en commémoration polie d’un passé i
98
u sifflement des balles perdues d’une révolution.
Sept
heures du soir : le moment était venu d’arrêter le plan de la soirée,
99
nu. Il portait une cape bleu sombre, à la mode de
1830,
qui, à la rigueur, pouvait passer pour une élégance très moderne. Il
100
ous le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus
deux
, en y réfléchissant bien, mais peut-être était-ce la même sous deux a
101
issant bien, mais peut-être était-ce la même sous
deux
attributs différents. Toutes les femmes qui m’ont retenu un instant,
102
s qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour
deux
hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendait évi
103
ptiser en style viennois « Mehlspeis-Schlagobers »
10.
Heureusement qu’au Moulin-Rouge, souterrain où nous nous engouffrâmes
104
e place dans leur vie aux “divertissements” entre
10
heures du soir et 4 heures du matin, moyennant tant de schillings, da
105
aux “divertissements” entre 10 heures du soir et
4
heures du matin, moyennant tant de schillings, dans un décor banal et
106
oissante. Il mêle tout dans le temps et l’espace.
Cent
années et tous les visages aimés revivent dans cette coupe de songes
107
porche grand ouvert. Les chauffeurs faisaient les
cent
pas dans la neige fraîche ou s’accoudaient à la banquette d’une bouti
108
cavaliers. Tout cela s’empila dans des autos ; en
dix
minutes, il n’y eut plus personne, la place s’éteignit. Mais Gérard ?
109
de titres dépourvus de sens. Je dormais debout.
10.
Quelque chose comme « pâtisserie-crème fouettée ». m. Rougemont Den
110
elle Semaine artistique et littéraire, Neuchâtel,
24
mars 1928, p. 105-108.
111
aine artistique et littéraire, Neuchâtel, 24 mars
1928,
p. 105-108.
112
Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre
1928
)n « Remonte aux vrais regards ! Tire-toi de tes ombres… » Paul Va
113
oi-même », Cahiers de l’Anglore, Genève, décembre
1928,
p. 37-42.
114
La tour de Hölderlin (
15
juillet 1929)o « Je lui ai raconté qu’il habite une chaumière au b
115
La tour de Hölderlin (15 juillet
1929
)o « Je lui ai raconté qu’il habite une chaumière au bord d’un ruis
116
’apparaît comme une chose si douce et si grande… »
11
Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce piano dont il a
117
t du chant prophétique, confondant leurs flammes.
Dix
années dans le Grand Jeu. Dix années où le génie tourmente cet être f
118
dant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.
Dix
années où le génie tourmente cet être faible, humilié par le monde. L
119
feu s’éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin
1802
: au moment où meurt Diotima, Hölderlin errant loin d’elle (dans la r
120
de vieillard qui reparaît en Allemagne. Et durant
trente
années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubing
121
e de jour férié, les clochers de la ville sonnent
deux
heures. Allons. Un de ces corridors de vieille maison souabe, hauts e
122
par le nom qu’elle portait au mystère de l’amour…
Trois
petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîne sur l
123
passait des heures à cette fenêtre, à marmotter.
Vingt-sept
ans dans cette chambre, avec le bruit de l’eau et cette complainte de
124
l ne vient pas tant de visiteurs, et seulement de
2
à 4… Une rue étouffée entre des maisons pointues et les contreforts d
125
vient pas tant de visiteurs, et seulement de 2 à
4
… Une rue étouffée entre des maisons pointues et les contreforts de l’
126
e café au bord du Neckar, sous les marronniers. À
quatre
heures, l’orchestre s’est mis à jouer des ringues charmantes, jazz et
127
t tellement d’ailleurs… Faut-il donc que l’un des
deux
soit absurde, de ces mondes à mes yeux soudain simultanés ?… Le trag
128
allusif. Tout se remet à signifier l’absence.
11.
Bettina von Arnim-Brentano : Die Günderode. 12. Où il était précepte
129
11. Bettina von Arnim-Brentano : Die Günderode.
12.
Où il était précepteur. Madame Gontard est la Diotima de l’Hypérion e
130
La Quinzaine artistique et littéraire, Neuchâtel,
15
juillet 1929, p. 354-356.
131
e artistique et littéraire, Neuchâtel, 15 juillet
1929,
p. 354-356.
132
Le prisonnier de la nuit (avril
1930
)p I Depuis le temps qu’on tire du canon à son perdu depuis le tem
133
Le prisonnier de la nuit (avril 1930)p
I
Depuis le temps qu’on tire du canon à son perdu depuis le temps que s
134
la coupole errante des prières à dieux perdus.
II
Je ne sais pas où tu m’entends mais ces hauts murs d’ombre et de ven
135
immobile tourné vers l’ombre où tu m’entends.
III
Fais rentrer dans leur peau d’ombre ces mots qui voudraient fleurir
136
r tourne le dos ferme les poings ne fais qu’un ou
deux
pas que les souvenirs s’épousent entre eux pendant que tes yeux s’o
137
uffle tes lèvres battent doucement écoute-les.
IV
Tends moi la main à travers cette ombre rapide si je te joins nous l
138
ment nue dans la douceur du feu et de la joie.
V
Oh qui a retiré tes mains des miennes quand je te regardais trop prof
139
à redescendre au jour dans l’aube sans refuges…
VI
Prisonnier de la nuit mais plus libre qu’un ange prisonnier dans ta t
140
de la nuit », Cahiers de l’Anglore, Genève, avril
1930,
p. 10-12.
141
Au sujet « d’un certain esprit français » (
1er
mai 1930)q r 1. Un petit volume « lourd de pensée », comme disent
142
u sujet « d’un certain esprit français » (1er mai
1930
)q r 1. Un petit volume « lourd de pensée », comme disent bizarreme
143
un certain esprit français » (1er mai 1930)q r
1.
Un petit volume « lourd de pensée », comme disent bizarrement les jou
144
ui allège ? Ce qui fait s’envoler les ballons ?)
2.
En vérité, ce temps est peu propice au mépris et à l’adoration : où q
145
mbition convient seule l’activité de la critique.
Trois
ou quatre grands écrivains — Claudel, Gide, Valéry… — suffisent à nou
146
onvient seule l’activité de la critique. Trois ou
quatre
grands écrivains — Claudel, Gide, Valéry… — suffisent à nous rassurer
147
e — et nul ne s’en déclare gêné, me semble-t-il…
3.
Si nous jetons sur les lettres parisiennes un regard distrait mais ci
148
as d’être tués par des statues !) Tout d’un coup,
trois
hommes qui ont du cran. Deux qui viennent : Bernanos et Malraux ; un
149
!) Tout d’un coup, trois hommes qui ont du cran.
Deux
qui viennent : Bernanos et Malraux ; un qui s’éloigne : Montherlant.
150
-là… Enfin, l’ultime raison de ne pas désespérer,
cinq
ou six poètes. 4. « Quelque grande que soit » mon envie — comme dise
151
in, l’ultime raison de ne pas désespérer, cinq ou
six
poètes. 4. « Quelque grande que soit » mon envie — comme disent Beau
152
raison de ne pas désespérer, cinq ou six poètes.
4.
« Quelque grande que soit » mon envie — comme disent Beausire et la G
153
e Maldoror. « Qu’on nous montre un homme… » Un ou
deux
. Il suffit de très peu de sel pour rendre mangeables beaucoup de noui
154
tique, impitoyable de rigueur et d’enthousiasme.
5.
La critique est aisée, répètent ceux qui en ont peur, ceux-là mêmes,
155
fonçait, or on lui avait commandé une maison. Nos
trois
compères se moquaient fort. Le journaliste expliquait qu’on eut dû co
156
t terminé, l’on interdit l’entrée du palais à nos
trois
amis (qui pourtant n’eussent pas demandé mieux que de reconnaître, et
157
ellement, Nietzsche est encore très mal compris.
6.
Il s’agit ici de la critique d’un certain état d’esprit moins facile
158
fecter d’un commun penchant au libertinage mental
trois
phénomènes littéraires partout ailleurs divergents : « Barrès dans so
159
ments au-delà — au-dessous — de leurs prétextes.
7.
Nous souffrons d’une terrible carence d’héroïsme intellectuel. Ces me
160
de quitter sa chambre, son cigare ou son moi. »
8.
« La France… n’a pas su faire la révolution morale… parce qu’elle man
161
volution morale. Voilà notre aphorisme démontré.
9.
Enfin je citerai deux petites phrases qui suffisent presque à situer
162
là notre aphorisme démontré. 9. Enfin je citerai
deux
petites phrases qui suffisent presque à situer la position d’attaque
163
ceci, comme dit Kipling, est une autre histoire.
10.
Nous voici parvenus au point où cessent d’eux-mêmes nos bavardages. J
164
justifier aux yeux de quelques-uns. Paris, avril
1930.
13. C’est ici que paraît tout de même la grandeur d’un Ramuz, dont
165
er aux yeux de quelques-uns. Paris, avril 1930.
13.
C’est ici que paraît tout de même la grandeur d’un Ramuz, dont Beausi
166
ertain esprit français », Aujourd’hui, Lausanne,
1
mai 1930, p. 4. r. Recension de l’ouvrage éponyme de Pierre Beausire
167
esprit français », Aujourd’hui, Lausanne, 1 mai
1930,
p. 4. r. Recension de l’ouvrage éponyme de Pierre Beausire et Daniel
168
onse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet
1930
)s t I Vos fantômes ne sont pas les miens, et qui saura jamais s’il
169
uête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)s t
I
Vos fantômes ne sont pas les miens, et qui saura jamais s’ils ne sont
170
oi cette première question est assez indiscrète.
II
Il y aurait beaucoup à dire sur l’admiration dont certains littérateu
171
ance d’adoration, à se créer une part angélique.
III
L’amour, loin de causer une « désorganisation du moral », multiplie à
172
t pas les miens… », Raison d’être, Paris, juillet
1930,
p. 7-8. t. Les réponses à cette enquête, par Raoul Benveniste, Carlo