1
nergie. Il se pique de n’avoir pas connu, jusqu’à
ce
jour au moins, cette inquiétude libératrice que produit la recherche
2
e, pour M. de Montherlant comme pour Maurras, est
ce
qu’il importe de sauvegarder, avant tout autre principe. Jusqu’ici, r
3
pération faite, il a pourtant fallu la justifier,
ce
qui n’a pas été sans quelques tours de passe-passe de logique, admira
4
pas indispensable : « Ces simplifications valent
ce
que valent toutes les simplifications, qu’on les appelle ou non idées
5
n mouvement, c’est la domination de la raison sur
ce
corps qui est exaltante, et c’est cette domination qui est le but vér
6
pées. Rien de moins artificiellement moderne que
ce
lyrisme sobre et prenant : « Si l’on s’échauffe, s’échauffer sur de l
7
évitera ainsi tout niais romantisme. Je sais bien
ce
qu’on objectera : le sport ainsi compris, plus que l’apprentissage de
8
it cette « éthique du sport » tempérée de raison.
Ce
qu’on en peut retenir, c’est la méthode, car je crois qu’elle sert mi
9
n’y aura plus besoin de roman catholique. » C’est
ce
qu’on pourrait appeler une « morale constructive » : porter l’effort
10
une « morale constructive » : porter l’effort sur
ce
qui doit être, et ce qui ne doit pas être tombera de soi-même. Ainsi
11
tive » : porter l’effort sur ce qui doit être, et
ce
qui ne doit pas être tombera de soi-même. Ainsi l’athlète à l’entraîn
12
e est bâtie son œuvre. L’intéressant sera de voir
ce
qu’il sacrifiera, de la morale sportive ou de la morale jésuite. Mais
13
. Très maîtres de leur technique (contrairement à
ce
que pense souvent le public), ils préparent l’avènement d’un classici
14
l’Église continue à faire des saints, tandis que
ce
terme n’a plus qu’un sens relatif pour nous protestants. Est-ce là no
15
lus qu’un sens relatif pour nous protestants. Est-
ce
là nous juger ? Les catholiques nous reprochent d’avoir méconnu l’élé
16
Cette mère qui s’est sacrifiée aux siens, n’était-
ce
pas une sainte, comme ce missionnaire et cette diaconesse ? S’il n’y
17
ifiée aux siens, n’était-ce pas une sainte, comme
ce
missionnaire et cette diaconesse ? S’il n’y a pas de saints protestan
18
qu’aux limites les plus hautes de la vertu. Dans
ce
sens, il ne peut exister de saint véritable. Il n’y a pas de saints,
19
ats. Cercle vicieux, l’augmentation des salaires.
Ce
que nous voulons, c’est élever l’homme au-dessus de la plus dégradant
20
plus aéré, au moral comme au physique. Chacun dit
ce
qu’il pense sans se préoccuper d’être bien pensant et les Romands rec
21
ne telle rencontre : tout alla froidement jusqu’à
ce
que la bise tombée permît à « l’atmosphère » de s’établir. Alors le m
22
ndit. Le miracle, c’est l’esprit d’Aubonne. C’est
ce
miracle tout ce qu’il y a de plus protestant — mais oui, M. Journet —
23
, c’est l’esprit d’Aubonne. C’est ce miracle tout
ce
qu’il y a de plus protestant — mais oui, M. Journet — et je ne crois
24
» pas mal de préjugés en matières sociales. Mais
ce
qui est peut-être plus important, on eut l’impression, durant les dis
25
bat que tous menaient en eux-mêmes loyalement. Et
ce
désir d’arriver à quelque chose de définitif à la fois et d’intellige
26
re la liberté d’un culte moins platonique : n’est-
ce
pas Léo qui prétendit qu’on ne peut juger les Associations qu’à leur
27
à la brochure de la conférence3 pour savoir tout
ce
que je n’ai pas dit dans ces quelques notes. 3. Il suffit encore :
28
cette force — ici, je tape du pied —, ces désirs,
ce
corps… J’ai un passé à moi, un milieu, des amis, ce tic. Mais encore,
29
corps… J’ai un passé à moi, un milieu, des amis,
ce
tic. Mais encore, tant d’autres forces et tant d’autres faiblesses, t
30
en moi une tare que j’étais seul à ignorer, était-
ce
ma fatigue seulement qui me rendait toutes choses si méticuleusement
31
uir de mes victoires, à pleurer sur mes déboires,
ce
malaise seul liait les personnages auxquels je me prêtais. Mais en mê
32
être une force aveugle de violence s’était levée.
Ce
fut elle qui m’entraîna sur les stades où je connus quelle confiance
33
anisaient brusquement les éléments désaccordés de
ce
moi que j’avais tant choyé. « Maintenant, m’écriai-je — c’était un de
34
gue plus de l’animal. Louée soit ma force et tout
ce
qui l’exalte, et tout ce qui la dompte, tout ce qui sourd en moi de t
35
ée soit ma force et tout ce qui l’exalte, et tout
ce
qui la dompte, tout ce qui sourd en moi de trop grand pour ma vie — t
36
t ce qui l’exalte, et tout ce qui la dompte, tout
ce
qui sourd en moi de trop grand pour ma vie — toute ma joie ! » Ce n’
37
oi de trop grand pour ma vie — toute ma joie ! »
Ce
n’était plus une douleur rare que j’aimais dans ces brutalités, c’éta
38
mais que je dois feindre d’avoir résolus : c’est
ce
qui s’appelle vivre. Problème de Dieu, à la base. J’aurai garde de m’
39
e m’y perdre au début d’une recherche qui n’a que
ce
but de me rendre mieux apte à vivre pleinement. En priant, je m’arrêt
40
je respecte tout en moi. Je ne suis digne que par
ce
que je puis devenir. Se perfectionner : cela consiste à retrouver l’i
41
oin sans cesse, de battre mes propres records. De
ce
lent effort naît une modestie que je m’enorgueillis un peu de connaît
42
vite le sentiment d’être dans un débat étranger à
ce
véritable débat de ma vie : comment surmonter un malaise sans cesse r
43
in la marée de mes désirs. Qu’ils viennent battre
ce
corps triste, qu’ils l’emportent d’un flot fou ! Revenez, mes joies d
44
légèreté puissante, quelle confiance vont guider
ce
corps et cet esprit… Créer, ou glisser au plaisir ? Êtes-vous belle,
45
, mais je vous aime moins que je ne vous désire. (
Ce
désir qui me rend fort pour — autre chose…) Ô luxe, ne pas aimer son
46
. 5. Quant à adhérer à une doctrine toute faite,
ce
me semble une dérision complète. Je m’étonne qu’après tant d’expérien
47
Je ferme les Bestiaires, et me tirant hors de
ce
« long songe de violence et de volupté », je me sens envahi par un ry
48
s forces qui se lèvent. Car telle est la vertu de
ce
livre, qu’on l’éprouve d’abord trop vivement pour le juger. L’auteur
49
, l’éditeur un roman, parce que ça se vend mieux.
Ce
récit des premiers combats de taureaux du jeune Montherlant est en ré
50
tion la plus réaliste de la vie animale. Et n’est-
ce
pas justement parce qu’il est poète qu’il peut atteindre à pareille i
51
éalisme. Une perpétuelle palpitation de vie anime
ce
livre et lui donne un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée avec ce qu’
52
donne un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée avec
ce
qu’il y a de plus bondissant en nous ; en prise directe sur notre éne
53
cet amour qu’Alban (le jeune héros du récit) sent
ce
que sent la bête en même temps qu’elle. Et parce qu’il sait ce qu’ell
54
a bête en même temps qu’elle. Et parce qu’il sait
ce
qu’elle va faire, il peut la dominer… : on ne vainc vraiment que ce q
55
e, il peut la dominer… : on ne vainc vraiment que
ce
qu’on aime, et les victorieux sont d’immenses amants »6. Mais envers
56
dans la description des taureaux ne se manifeste
ce
passage du réalisme le plus hardi à un lyrisme plein de simple grande
57
de cauchemar de soleil et de sang. On peut penser
ce
qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la fumée des sacrific
58
oleil et de sang. On peut penser ce qu’on veut de
ce
paganisme exalté, tout ivre de la fumée des sacrifices sanglants. Pou
59
ment un peu pauvre pour fonder une religion. Mais
ce
n’est peut-être qu’un rêve de poète. Il y a un autre Montherlant, plu
60
peut nous mener à des hauteurs où devient naturel
ce
cri de sagesse orgueilleuse : « Qu’avons-nous besoin d’un autre amour
61
qu’une évocation de l’Espagne et du génie taurin.
Ce
qui perce à chaque page, ce qui peu à peu obsède dans l’inflexion des
62
e et du génie taurin. Ce qui perce à chaque page,
ce
qui peu à peu obsède dans l’inflexion des phrases, ce qui s’élève en
63
ui peu à peu obsède dans l’inflexion des phrases,
ce
qui s’élève en fin de compte de tous ces tableaux de violence et de p
64
d’Alban — (de lui-même) — il n’« accroche » pas à
ce
qui est triste ou ennuyeux, que ce soit l’idée de la mort ou les souc
65
croche » pas à ce qui est triste ou ennuyeux, que
ce
soit l’idée de la mort ou les soucis politiques, sociaux, etc., et il
66
t entraîner l’âme dans un élan de grandeur. N’est-
ce
point une solution aussi ? Plutôt que d’oublier de vivre à force d’y
67
r ici plusieurs autres passages qui préciseraient
ce
parallélisme du poète et du philosophe. h. Rougemont Denis de, « [C
68
s longues que la ville présente au couchant, dans
ce
corridor de lumière où elle accueille le ciel — et derrière, elle dev
69
ison blanche est arrêtée tout près de l’eau. Mais
ce
n’est pas d’elle que vient cette chanson jamais entendue qui nous acc
70
atmosphère de triste volupté emplit notre monde à
ce
chant. L’odeur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa douleur.
71
roues peintes du char, l’Italie des poètes… Mais
ce
pays tout entier pâmé dans une beauté que saluent tant de souvenirs n
72
du fleuve sombre. Nul désir en nous de comprendre
ce
lamento. Le ciel est un silence qui s’impose à nos pensées. Ici la vi
73
emps — où va l’âme durant ces minutes ? — jusqu’à
ce
que les bœufs ruisselants remontent sur notre rive. Fraîcheur humide,
74
d’un hasard qui opère au commandement de la main.
Ce
soir-là, une confiance me possédait, telle que je savais très clairem
75
igurer comme une sorte de « personnage aux dés ».
Ce
furent d’abord des images décousues de sa vie, brillantes ou misérabl
76
deux qui s’imaginent gagner à mes dépens, témoin
ce
brave homme qui est en train de me soutirer les quelque billets de mi
77
s je songe à ses paroles — ou peut-être n’étaient-
ce
que celles de mes folies ? Je me répète : paradoxes, mais cela ne suf
78
jaloux de ses droits considérables encore ; puis
ce
sont les conseillers intimes du roi, un jésuite, le père Lachaise, un
79
un d’eux s’indigne, dans une lettre à Louvois, de
ce
que « les dragons ont été les meilleurs prédicateurs de notre Évangil
80
que l’un au moins des deux éléments nécessaires à
ce
regroupement existe : il y a de jeunes peintres neuchâtelois. Quant à
81
part, la dispersion des efforts artistiques. Tout
ce
monde d’amateurs de découvertes, de snobs, de marchands de tableaux,
82
archands de tableaux, de critiques d’avant-garde,
ce
monde où tous les extrémismes sont prônés comme vertus cardinales, et
83
i, le peintre se trouve placé d’emblée en face de
ce
qu’on nomme le gros public. L’épreuve est pénible, énervante, souvent
84
implicité précieuse », il sait la conférer à tout
ce
qu’il touche, qu’il décore une bannière, fabrique une poupée, compose
85
mettra de reconnaître une de ses œuvres. Et aussi
ce
brin de comique un peu bizarre qu’il glisse si souvent là où on l’att
86
p souvent au Neuchâtelois. S’il casse des vitres,
ce
n’est pas seulement pour le plaisir, mais plutôt par amour du courant
87
frileux, mais les autres sont soulagés. Et ne fût-
ce
qu’en prenant une initiative comme celle de Neuchâtel 1927 7 il aura
88
en collaboration avec Paul Donzé. Qui eût cru que
ce
paysagiste plutôt impressionniste s’astreindrait jamais aux exigences
89
rend pas le sujet par l’intérieur, mais il taille
ce
visage dans une pâte riche et un peu lourde, son pinceau la palpe, la
90
u’un, du moins à Neuchâtel même : Eugène Bouvier.
Ce
garçon aux allures discrètes promène sur le monde des yeux de Japonai
91
ffiche pas, mais s’insinue dans toute sa palette,
ce
charme enfin, ce je ne sais quoi qu’on cherche en vain chez beaucoup
92
s’insinue dans toute sa palette, ce charme enfin,
ce
je ne sais quoi qu’on cherche en vain chez beaucoup des meilleurs de
93
cet art emprunter de singuliers chemins d’accès.
Ce
qui d’abord vous prend et vous retient dans un tableau de Bouvier, c’
94
telle déformation, et tout devient satisfaisant.
Ce
lyrique, ce mystique exige pour être compris une complicité de sentim
95
mation, et tout devient satisfaisant. Ce lyrique,
ce
mystique exige pour être compris une complicité de sentiments ou d’ét
96
procher, parce qu’il est un des rares peintres de
ce
pays pour qui la couleur existe avant tout. Mais la nostalgie de Bouv
97
rdonnée. Je crois qu’on doit beaucoup attendre de
ce
tempérament qui fait jaillir en lui sans cesse des possibilités impré
98
evant le visage. Aurèle tient un livre ouvert, et
ce
n’est pas je pense qu’il le lise, mais il aime caresser la reliure qu
99
nt aussi, d’un œil regardant le sujet, de l’autre
ce
qu’en fait son mari). Et puis voici François Barraud, le plus jeune d
100
trois frères sont une école. Délaissant un moment
ce
trésor du meilleur réalisme, que nous saurons désormais retrouver, al
101
au mur, c’est un Renoir… Retournez-en une autre,
ce
doit être un dessin d’horlogerie, ou quelque plan d’une machine à mou
102
de quel occulte prodige ? Intrigué, vous reprenez
ce
que vous pensiez n’être qu’une épure : c’est intitulé « nature morte
103
estation collective. Est-il possible, au sein de
ce
mouvement, d’en distinguer d’autres plus organiques ? D’une part il y
104
ion d’un groupe dont l’activité serait féconde en
ce
pays. D’autre part, des œuvres aussi différentes par leur objet et le
105
e que je n’avais même pas prononcé intérieurement
ce
nom lorsque je m’assis dans l’ombre du théâtre, en retard, un peu enn
106
— l’heure anxieuse et mélancolique où l’on quitte
ce
visage aimé pour d’autres plus beaux peut-être, mais inconnus. Voilà
107
modé ; je n’eus même pas le sentiment de quoi que
ce
soit d’immatériel. D’ailleurs le trouble où m’avait jeté la première
108
capacité définitive à se passionner pour quoi que
ce
soit. Cette ville, qui est toute caresses, a peur de l’étreinte… C’es
109
ais pour d’autres raisons qu’eux, probablement… À
ce
moment, comme nous traversions une rue sillonnée de taxis rapides, le
110
ux, en y réfléchissant bien, mais peut-être était-
ce
la même sous deux attributs différents. Toutes les femmes qui m’ont r
111
et manteau de fourrure brune, inévitablement. Et
ce
qui se passa fut, hélas, non moins inévitable : la jeune femme refusa
112
e chacun un bras, une femme pour deux hommes — et
ce
fut bien dans cette anecdote dont Gérard attendait évidemment quelque
113
ur la durée des danses. Gérard bâillait : « Voilà
ce
que c’est que de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens trè
114
e quand je la regarde s’amuser. Je vois se perdre
ce
sens des correspondances secrètes et spontanées du plaisir qui seules
115
dire que ceux qui les fréquentent ne savent plus
ce
que c’est que le plaisir. Ils prennent au hasard des liqueurs qui n’o
116
nes, ou luisants de concupiscences élémentaires :
Ce
sont vos contemporains livrés à la démocratie des plaisirs achetés au
117
eillée, vous n’avez pas de ressemblance, et c’est
ce
qui vous perdra. » La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un mom
118
clefs il y a très, très longtemps… Et pas de Lune
ce
soir, il serait dangereux de s’endormir. » Se penchant vers moi il pr
119
plutôt, par je ne sais quelle erreur d’images, —
ce
serait la gravité énigmatique d’Adrienne, mais dans le lointain, Auré
120
résume cette vie entière et fait allusion à tout
ce
qu’il y a sous le soleil, et même ailleurs. Croyez-moi, ce qu’il faud
121
y a sous le soleil, et même ailleurs. Croyez-moi,
ce
qu’il faudrait écrire, c’est une Vie simultanée de Gérard, qui tiendr
122
ent donner… D’ailleurs on ne lui doit rien, n’est-
ce
pas ? Il en tombe d’accord ; accepte d’attendre comme un enfant sage
123
t pas encore quelqu’un, Stéphane cherche à savoir
ce
qu’il est. C’est une autre manie de sa génération. Mais là encore il
124
re découragement ; et beaucoup d’autres hiatus de
ce
genre, qui l’intriguent à n’en pas finir. Quand il est très fatigué,
125
er. Va-t-il découvrir aussi qu’on ne comprend que
ce
qu’on dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi pour se voir ? Il y a da
126
nalité est un acte de foi : Stéphane ne sait plus
ce
qu’il est. Semblablement, il ne sait plus aimer. (Ces jeunes gens ne
127
n autre visage. Car oublier son visage, ne serait-
ce
pas devenir un centre de pur esprit ? » C’est un premier filet d’eau
128
it saisir dans un regard de cette femme l’écho de
ce
qui serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais comme on meurt da
129
ne sais plus… mais je suis ! » Un peu plus tard,
ce
fut un jour de grand soleil sur toutes les verreries de la capitale.
130
Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : «
Ce
piano dont il a cassé les cordes, c’est vraiment l’image de son âme ;
131
préparent à tenter le climat, — j’avais rêvé sur
ce
passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondément po
132
ecôte. La fête de la plus haute poésie. Mais dans
ce
siècle, où tant de voix l’appellent, combien sont dignes de s’attendr
133
déchirement à peine sensible dans son œuvre. Car
ce
poète n’est peut-être que le lieu de sa poésie, — d’une poésie, l’on
134
i reparaît en Allemagne. Et durant trente années,
ce
pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubingue, chez un
135
Le buisson ardent quitté par le feu se dessèche.
Ce
qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli des quatrains qu’il do
136
bon, bon, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-
ce
pas, ils ne savent pas trop qui c’était… Alors vous devez connaître c
137
sé après un grand accès de fièvre… L’agrément de
ce
monde, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps,
138
autre côté de l’eau jaune et verte… Quel est donc
ce
sommeil « dans la nuit de la vie » — et cet aveu mystérieux : « La pe
139
rfection n’a pas de plainte »… Vivait-il encore ?
Ce
lieu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est comme chez lui. —
140
ien : il y est comme chez lui. — Dormez-vous dans
ce
lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais aussi bien habiter la chambre. Il
141
amer et qui lisent des magazines au fil de l’eau,
ce
qui est le comble des vacances. À une table voisine, des adolescents
142
ormale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-
ce
que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon de poser parfoi
143
doute. Tout le monde s’accorde à trouver malsain
ce
genre de tentatives : cela ne peut que mal finir. Ceux du bon sens ho
144
eaux, ces âmes indulgentes à leur banalité ? Est-
ce
qu’ils ne soupçonnent jamais rien ? Ou bien, peut-être, seulement, qu
145
arrement les journalistes. (L’esprit n’est-il pas
ce
qui allège ? Ce qui fait s’envoler les ballons ?) 2. En vérité, ce t
146
rnalistes. (L’esprit n’est-il pas ce qui allège ?
Ce
qui fait s’envoler les ballons ?) 2. En vérité, ce temps est peu pro
147
qui fait s’envoler les ballons ?) 2. En vérité,
ce
temps est peu propice au mépris et à l’adoration : où que se portent
148
je suppose que Beausire et Simond se livrèrent à
ce
petit jeu avant d’écrire —, que voyons-nous en effet ? Une grande nué
149
hes sans pente ni grandeur ; (Je mets au concours
ce
problème, d’ailleurs insoluble : « Peut-on discerner avec certitude,
150
passer pour un écrivain ; alors qu’il est plutôt
ce
qu’autrefois l’on nommait joliment un fin lettré. (Vraiment le jeu es
151
lion de mes certitudes » — comme disent Simond et
ce
grand potache de Maldoror. « Qu’on nous montre un homme… » Un ou deux
152
e nouilles. Mais si le sel perd sa saveur, serait-
ce
avec des pamphlets qu’on la lui rend ? Je le trouve en tout cas bien
153
rice et critique qui leur permettrait d’envisager
ce
problème dans toute son ampleur et sa force. » Ainsi Beausire nous mo
154
aleurs que représente son positivisme esthétique,
ce
désir de connaissance, puis désigne chez les surréalistes certains so
155
signe chez les surréalistes certains sophismes et
ce
« badinage mystique » sans l’accompagnement desquels, semble-t-il, nu
156
ont-ils pas cette impudeur française de supprimer
ce
qu’ils ne peuvent résoudre sur-le-champ. Ils mettent en jeu des systè
157
ais quoi ! cela peut vous mener à crever de faim,
ce
qui ne se porte plus, — voire même à paraître ennuyeux13… Ils recherc
158
; mais tenter de leur opposer un effort digne de
ce
qu’ils furent… Cela demanderait certains sacrifices, certains mépris
159
t morne — que le fait même de s’y essayer définit
ce
qu’on nomme à Paris prétention. Méditez un peu cette note de Beausire
160
qu’il soit, mais volontairement, assumé ». N’est-
ce
point oublier que l’existence du Christ donne à « l’humaine liberté »
161
— développant sans doute une vue évangélique. Que
ce
petit écrit d’un mouvement naturel nous ramène au centre des seuls pr
162
nnes à évoquer la basse pègre du monde spirituel.
Ce
n’est pas en détraquant nos sens ou notre raison, ce n’est pas en nou
163
n’est pas en détraquant nos sens ou notre raison,
ce
n’est pas en nous efforçant de délirer que nous atteindrons une réali
164
une certaine sécheresse d’âme. Car on ne voit que
ce
qu’on mérite. — Les plus beaux fantômes, et les plus réels, ce sont l
165
te. — Les plus beaux fantômes, et les plus réels,
ce
sont les anges. Mais ceux-là seuls parmi nous les verront, dont l’esp
166
plie à nos yeux les correspondances. Comprenons à
ce
signe qu’il nous transporte dans un monde plus hautement organisé, c’