1 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
1 urs éteintes dans une nuit froide. Les notes d’un chant qui voudrait s’élever. Puis enfin la marée de mes désirs. Qu’ils vien
2 e !… Tiens, j’écoute le vent ; je pense au monde. Chant des horizons, images qui s’éclairent… Je vais écrire autre chose que
2 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
3 taureaux et le ohéohéohé des bouviers « comme un chant mystérieux entendu au-dessus de la mer », il y a toujours dans un coi
4 pathétique. Mais c’est parce qu’il est poète : le chant fini, il n’y pense plus. On comprend qu’une telle attitude agace des
3 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
5 osphère de triste volupté emplit notre monde à ce chant . L’odeur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa douleur. Les bœ
6 eux phrases rapides ondulent dans l’air lourd. Le chant descend très doucement la berge, les bœufs s’engagent dans le marais,
7 t-être composer tous les bruits de la ville en un chant immense. Il passe une possibilité de bonheur par personne et les deva
4 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
8 i dans sa vie cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.