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urs éteintes dans une nuit froide. Les notes d’un
chant
qui voudrait s’élever. Puis enfin la marée de mes désirs. Qu’ils vien
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e !… Tiens, j’écoute le vent ; je pense au monde.
Chant
des horizons, images qui s’éclairent… Je vais écrire autre chose que
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taureaux et le ohéohéohé des bouviers « comme un
chant
mystérieux entendu au-dessus de la mer », il y a toujours dans un coi
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pathétique. Mais c’est parce qu’il est poète : le
chant
fini, il n’y pense plus. On comprend qu’une telle attitude agace des
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osphère de triste volupté emplit notre monde à ce
chant
. L’odeur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa douleur. Les bœ
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eux phrases rapides ondulent dans l’air lourd. Le
chant
descend très doucement la berge, les bœufs s’engagent dans le marais,
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t-être composer tous les bruits de la ville en un
chant
immense. Il passe une possibilité de bonheur par personne et les deva
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i dans sa vie cette double venue de l’amour et du
chant
prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu.