1
M. de Montherlant est considéré par plusieurs
comme
l’un des héritiers de Barrès. Le rapprochement est peut-être prématur
2
ut-on dire qu’à l’heure présente déjà, son œuvre,
comme
celle de Barrès, nous offre plus qu’un agrément purement littéraire :
3
’Ordre romain. Or l’ordre, pour M. de Montherlant
comme
pour Maurras, est ce qu’il importe de sauvegarder, avant tout autre p
4
ue et de l’esprit sportif. « On se fait son unité
comme
on peut », avoue-t-il franchement. Il me semble bien paradoxal de vou
5
ondit un ballon. Si l’on considère la vie sociale
comme
un jeu sérieux dont on respecte les règles, non plus comme une lutte
6
jeu sérieux dont on respecte les règles, non plus
comme
une lutte sauvage et déloyale, la morale d’équipe devient toute la mo
7
t des hiérarchies que sur celui de la solidarité,
comme
bien l’on pense). Enfin, enseignement plus général de la morale sport
8
La moitié est plus grande que le tout ». Le sport
comme
un apprentissage de la vie : tout servira plus tard : Ô garçons, il
9
t sacrifiée aux siens, n’était-ce pas une sainte,
comme
ce missionnaire et cette diaconesse ? S’il n’y a pas de saints protes
10
e protestantisme. La place nous manque pour louer
comme
il conviendrait la clarté d’un exposé solidement documenté, et le scr
11
tant, qui ne peut être un danger lorsqu’il n’est,
comme
ici, que la loyauté d’un esprit animé par une foi agissante. c. Ro
12
ultés d’une action missionnaire dans ces milieux,
comme
M. Terrisse l’avait fait le soir avant pour les milieux d’ouvriers no
13
ère à ces rencontres. Rien de plus aéré, au moral
comme
au physique. Chacun dit ce qu’il pense sans se préoccuper d’être bien
14
par la fenêtre, vint annoncer qu’on était libre —
comme
si on l’avait attendu pour le manifester ! — et qu’il suffisait de so
15
crire, aux forces les plus secrètes de notre être
comme
aux calculs les plus rusés. Nous choisissons les idées comme on chois
16
alculs les plus rusés. Nous choisissons les idées
comme
on choisit un amour dont on est anxieux de prévoir l’influence, avant
17
Reste le monde, — les choses, les faits, la vie,
comme
ils disent. Je me suis abandonné au jeu du hasard, jusqu’au jour où l
18
de ma sincérité. La sincérité m’apparaît parfois
comme
un arrêt artificiel dans ma vie, une vue stupide sur mon état qui peu
19
’en suis d’abord rendu digne. L’époque nous veut,
comme
elle veut une conscience. Je fais partie d’un ensemble social et dans
20
es, et s’affirmer à mesure que je le décris. Mais
comme
un écho profond, une attirance aussi d’anciennes folies… Combat, osci
21
ement des taureaux et le ohéohéohé des bouviers «
comme
un chant mystérieux entendu au-dessus de la mer », il y a toujours da
22
ophait ainsi tout bas, sur un ton révérenciel, et
comme
on déroule une litanie. Sous les grands cils brillants, lustrés par l
23
piration. Puis ses pattes se tendirent peu à peu,
comme
un corps qu’on gonflerait à la pompe, tandis que dans cet agrandissem
24
Elle arriva avec emphase à la cime de son spasme,
comme
l’homme à la cime de son plaisir, et comme lui, elle y resta immobile
25
pasme, comme l’homme à la cime de son plaisir, et
comme
lui, elle y resta immobile. Et son âme divine s’échappa, pleurant ses
26
s. Pour ma part, je le trouve assez peu humain et
comme
obsédé par une idée de violence tonique certes, mais décidément un pe
27
être élevée en témoignage pour notre exaltation ?
Comme
la vue des athlètes en action, un tel livre communique une puissance
28
plus bas que la Promenade désertée. Sur les eaux,
comme
immobiles, des nuages rouges et le vert dur des berges : un malaise m
29
ut à l’avant d’un char tiré par des bœufs blancs.
Comme
une apparition. (Tu parlais de chromos, de romantisme… nous voici dan
30
nos pensées. Ici la vie n’a presque plus de sens,
comme
le fleuve. Elle n’est qu’odeurs, formes mouvantes, remous dans l’air
31
air et musiques sourdes. Penser serait sacrilège,
comme
une barre droite au travers d’un tableau. Nos yeux ont regardé longte
32
eaux aux feuilles sèches… Puis la brume est venue
comme
une envie de sommeil. Une lampe dans la maison blanche nous a révélé
33
compliquées. Nous secouons un sortilège pénétrant
comme
cette brume, une vie étrangère, une paix qui n’est pas humaine, et qu
34
is de m’asseoir et de commander une consommation.
Comme
d’habitude, un peu après six heures. J’étais seul. Le café est un lie
35
ntôt il m’offrit de jouer un moment. Nous fixâmes
comme
enjeu nos consommations. Je gagnai. Il demanda des portos. Je les gag
36
ent des tableaux mouvants où je me voyais figurer
comme
une sorte de « personnage aux dés ». Ce furent d’abord des images déc
37
s aux cours de bourse. « Heureux quoique pauvre »
comme
ils disent dans leurs manuels scolaires. Les voler, pour leur apprend
38
e, ils n’y comprendront jamais rien, écoutez-les,
comme
ils me jugent et leurs cris indignés qui couvrent une angoisse. Ça le
39
rde, ce monde où tous les extrémismes sont prônés
comme
vertus cardinales, et qui forme ailleurs le premier public des jeunes
40
. D’autre part je préfère la légende à l’histoire
comme
la peinture à la photographie. Une œuvre d’art est un merveilleux foy
41
et abstraites. De cette époque datent des toiles
comme
le Souvenir de l’Évêché. Décors et personnages semblent d’une matière
42
ulagés. Et ne fût-ce qu’en prenant une initiative
comme
celle de Neuchâtel 1927 7 il aura bien mérité sa place parmi les arti
43
e bulletin. Tiens, me dis-je, Bouvier va peindre.
Comme
peintre religieux, il se cherche encore. On a pourtant l’impression,
44
tain mauvais goût au milieu d’harmonies funèbres,
comme
un qui n’attendrait pas que l’enterrement s’éloigne pour entonner une
45
teint son équilibre et sa maîtrise avec une toile
comme
le Potier. Si la couleur n’est pas encore aussi plantureuse que les f
46
artisan, dans le beau sens ancien du terme, tout
comme
son frère Charles Barraud, qui lui, passe ses journées à vendre des c
47
ais il y avait quelque lourdeur dans des morceaux
comme
le Joueur de rugby. C’était le poids de la pierre, plus que celui du
48
mort même en devient moins brutale. Elle rôde ici
comme
une tristesse amoureuse. Elle n’est plus que l’approche d’une grandeu
49
e Nerval et moi, sans nous être rien dit d’autre,
comme
des amis qui se connaissent depuis si longtemps qu’un échange tacite
50
autres raisons qu’eux, probablement… À ce moment,
comme
nous traversions une rue sillonnée de taxis rapides, le homard refusa
51
à la coutume viennoise. L’enfant était charmante,
comme
elles le sont presque toutes dans cette ville, — du type que Gérard e
52
Je la nomme Clarissa, parce que cela lui va. Mais
comme
c’est odieux qu’une créature aussi parfaite soit touchée par les main
53
le ne comprenant pas, il y eut un moment pénible,
comme
toujours lorsqu’un peu de simple humanité vient interrompre une coméd
54
x aux yeux bizarres où je sais lire les signes. »
Comme
je ne répondais rien : « Avez-vous sommeil ? demanda-t-il. Moi pas. D
55
envahi notre sang. Nos pensées devenaient légères
comme
des ballons. La rumeur de Vienne baignait nos corps fatigués jusqu’à
56
i répond d’un regard pareil. Des visages naissent
comme
des étoiles dans un halo, comme les couleurs sous les paupières, s’él
57
visages naissent comme des étoiles dans un halo,
comme
les couleurs sous les paupières, s’élargissent, se fondent, se superp
58
s de sens. Je dormais debout. 10. Quelque chose
comme
« pâtisserie-crème fouettée ». m. Rougemont Denis de, « Un soir à V
59
es ombres… » Paul Valéry. Stéphane est maniaque,
comme
tous les jeunes gens de sa génération. Seulement chez lui, cela ne s’
60
e pas ? Il en tombe d’accord ; accepte d’attendre
comme
un enfant sage que le monde lui donne, en son temps, sa petite part.
61
Il se ramène en soi, n’ayant plus où se prendre »
comme
parle un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’il n’est p
62
pour celle de n’importe quel passant, il se sent
comme
séparé de soi, et si profondément différent de cette apparence, qu’il
63
i serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais
comme
on meurt dans une naissance. Stéphane naît à l’amour et à lui-même co
64
imerais tant aller là-bas, cette folie m’apparaît
comme
une chose si douce et si grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre
65
Alors vous devez connaître ces portraits ? — (et
comme
je considère un ravissant médaillon de marbre) — Ça, c’est Diotima. »
66
eu soudain m’angoisse. Mais le gardien : il y est
comme
chez lui. — Dormez-vous dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais a
67
s ! qui ont préféré faire tout de suite la bête :
comme
cela on est mieux pour donner le coup de pied de l’âne… Écoutons plut
68
té, c’est qu’elle n’est qu’un oubli. Et pourtant,
comme
elle paraît ici bien établie, triomphante, à beau fixe. Pourquoi trou
69
bre qu’un ange prisonnier dans ta tête mais libre
comme
avant cette naissance aux lents vertiges — quand la nuit s’effeuille
70
ur le vide tu pleurerais mais la grâce est facile
comme
un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie comme de cette n
71
matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie
comme
de cette nuit le jour d’un grand été qui consent… p. Rougemont De
72
30)q r 1. Un petit volume « lourd de pensée »,
comme
disent bizarrement les journalistes. (L’esprit n’est-il pas ce qui al
73
s parisiennes un regard distrait mais circulaire,
comme
dirait Aragon — et je suppose que Beausire et Simond se livrèrent à c
74
sujets pas importants, des idées « pertinentes »,
comme
dit M. Charly Clerc ; des révolutionnaires sans idéal et sans puissan
75
arle toujours excellemment du « cœur des autres »
comme
dit M. Gabriel Marcel, présente Nietzsche en Nouveau Messie, comme di
76
iel Marcel, présente Nietzsche en Nouveau Messie,
comme
dit Annie Besant. Et c’est charmant, disent les dames. Je ne suis pas
77
uis pas aussi dur que les dames. … et M. Maurois,
comme
disent beaucoup de gens, qui persiste à passer pour un écrivain ; alo
78
ètes. 4. « Quelque grande que soit » mon envie —
comme
disent Beausire et la Grammaire — mon envie, ma passion d’admirer, je
79
a raison » libère « le lion de mes certitudes » —
comme
disent Simond et ce grand potache de Maldoror. « Qu’on nous montre un
80
erchent tous un équilibre, le trouvent bien vite,
comme
de juste, s’en lassent, cherchent alors un déséquilibre, s’en effraie
81
tous les prudents qui ont fait le tour des choses
comme
on fait le tour des galeries du Lido : bien décidé à ne rien acheter
82
uelque chose par-dessus, tout de même… Mais ceci,
comme
dit Kipling, est une autre histoire. 10. Nous voici parvenus au poin
83
’homme est quelque chose qui doit être surmonté »
comme
dit Zarathoustra — développant sans doute une vue évangélique. Que ce