1 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
1 e côté, c’est le vide, où s’en vont lentement les eaux et les lueurs, vers la mer. Sur le Lungarno trop vaste et nu, les voi
2 euve, plus bas que la Promenade désertée. Sur les eaux , comme immobiles, des nuages rouges et le vert dur des berges : un ma
3 ule une maison blanche est arrêtée tout près de l’ eau . Mais ce n’est pas d’elle que vient cette chanson jamais entendue qui
4 ’Arno, les façades sont jaunes et roses près de l’ eau , puis perdent dans la nuit leurs lignes graves. Toutes ces formes dev
2 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
5 sans but. Vous savez, je lance mes filets dans l’ eau des nuits, et quelquefois j’en ramène des animaux aux yeux bizarres o
3 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
6 nvient de méditer : la personne se dissout dans l’ eau des miroirs. Stéphane est en train de se perdre pour avoir voulu se
7 centre de pur esprit ? » C’est un premier filet d’ eau vive qui perce le sol aride : mais Stéphane n’entend pas encore grond
8 e : mais Stéphane n’entend pas encore gronder les eaux profondes. Le désir de s’hypnotiser l’irrite toujours vaguement. Mais
4 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
9 s heures récite des odes grecques au murmure de l’ eau  ; la Princesse de Homburg lui a fait cadeau d’un piano dont il a coup
10 amateurs de ruines. Je suis descendu au bord de l’ eau , un peu au-dessous de la maison, en attendant l’heure d’ouverture. Il
11 sche » à fond plat. Des saules se penchent vers l’ eau lente. Sur l’autre rive qui est celle d’une longue île, des étudiants
12 t-sept ans dans cette chambre, avec le bruit de l’ eau et cette complainte de malade épuisé après un grand accès de fièvre…
13 ries et des collines basses, de l’autre côté de l’ eau jaune et verte… Quel est donc ce sommeil « dans la nuit de la vie » —
14 ien ramer et qui lisent des magazines au fil de l’ eau , ce qui est le comble des vacances. À une table voisine, des adolesce
15 di, ces musiquettes et ces parfums de fleurs et d’ eau … elle est tellement d’ailleurs… Faut-il donc que l’un des deux soit a
16 fixe. Pourquoi troubler le miroir innocent de ces eaux , ces âmes indulgentes à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent
5 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
17 e les cloches et le scintillement des étoiles les eaux profondes qui échangent leurs douceurs. Tiens moi bien nous allons