1 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
1 « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »]
2 pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes  »] (juillet 1930)s t I Vos fantômes ne sont pas les miens, et qui
3  Les vrais fantômes »] (juillet 1930)s t I Vos fantômes ne sont pas les miens, et qui saura jamais s’ils ne sont pas pour moi
4 iproquement. La distinction entre « choses » et «  fantômes  » est relative à des habitudes individuelles, en dehors de quoi je ne
5 lui vois pas de signification générale. Certains fantômes m’apparaissent quand je suis faible, malade ou ivre, c’est-à-dire qua
6 r le monde. Ils ont tous le même air absurde. Des fantômes d’une autre sorte, ceux-là tout rayonnants d’allusions indéfinies, na
7 ains littérateurs français témoignent en face des fantômes nés du relâchement de leur esprit ou de celui des autres. Nous avons
8 arrive que la gratuité apparente nous fascine. Un fantôme ne manifeste rien d’autre que la qualité du regard qui le perçoit. Di
9 oi qui te hante… Ainsi, la vulgarité évidente des fantômes décrits par la psychologie moderne révèle-t-elle une déficience de mé
10 on ne voit que ce qu’on mérite. — Les plus beaux fantômes , et les plus réels, ce sont les anges. Mais ceux-là seuls parmi nous
11 mer.) Dès lors, il ne s’agira plus de réduire les fantômes qui nous tenteront, mais de leur égaler notre conscience. C’est un ef
12 t entendre l’accord fondamental d’une éthique des fantômes , dont la poésie moderne n’est peut-être que la psychologie. s. Rou
13 Rougemont Denis de, « [Réponse à une enquête] Vos fantômes ne sont pas les miens… », Raison d’être, Paris, juillet 1930, p. 7-8.