1 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
1 e 1926)i Des cris mouraient vers les berges du fleuve jaune, entre les deux façades longues que la ville présente au coucha
2 ous qui suivions maintenant le sentier du bord du fleuve , plus bas que la Promenade désertée. Sur les eaux, comme immobiles, d
3 ions vers ces hauts arbres clairs, au tournant du fleuve , parmi les dissonances mélancoliques des lumières et des odeurs, espé
4 volupté emplit notre monde à ce chant. L’odeur du fleuve est son parfum, le soleil rouge sa douleur. Les bœufs blancs, les rou
5 proches, les syllabes nous parviennent au ras du fleuve sombre. Nul désir en nous de comprendre ce lamento. Le ciel est un si
6 es. Ici la vie n’a presque plus de sens, comme le fleuve . Elle n’est qu’odeurs, formes mouvantes, remous dans l’air et musique
7 couler sans fin vers un sommeil à l’odeur fade de fleuve , un sommeil de plante vaguement heureuse d’être pliée au vent qui ne