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çons, il y a un brin du myrte civique tressé dans
vos
couronnes de laurier. Vous n’êtes pas couronnés d’olivier. La main co
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rte civique tressé dans vos couronnes de laurier.
Vous
n’êtes pas couronnés d’olivier. La main connaît la main dans la prise
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parcourent de jeunes et purs courages, donnez-moi
votre
silence jusqu’à l’heure. Que je taise votre mot de ralliement, paradi
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z-moi votre silence jusqu’à l’heure. Que je taise
votre
mot de ralliement, paradis à l’ombre des épées. Rien de moins artifi
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un travail d’éducation lent et souvent dangereux.
Vous
, étudiants, venez à nous pour nous aider. Nous saurons nous compromet
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e suis beaucoup de personnages, faudrait choisir.
Vous
me direz qui je suis, mes amis ; quel est le vrai ? — Ils me proposen
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t cet esprit… Créer, ou glisser au plaisir ? Êtes-
vous
belle, mon amie, — et vous, ma vie ? Certes, mais je vous aime moins
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sser au plaisir ? Êtes-vous belle, mon amie, — et
vous
, ma vie ? Certes, mais je vous aime moins que je ne vous désire. (Ce
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le, mon amie, — et vous, ma vie ? Certes, mais je
vous
aime moins que je ne vous désire. (Ce désir qui me rend fort pour — a
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a vie ? Certes, mais je vous aime moins que je ne
vous
désire. (Ce désir qui me rend fort pour — autre chose…) Ô luxe, ne pa
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ent et se frôlent amoureusement, des chiens « qui
vous
faufilent des douceurs au bas des jambes », jusqu’à ces chats qui gri
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par personne et les devantures ne cherchent qu’à
vous
plaire. Chaque ruelle croisée propose un mystère qu’on oublie pour ce
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a de nouveau, puis avec une légère exaltation : —
Vous
avez gagné, c’est admirable, ah ! mon Dieu, je vous remercie, Monsieu
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us avez gagné, c’est admirable, ah ! mon Dieu, je
vous
remercie, Monsieur… Il saisit son journal. Il en parcourait rapidemen
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cle consacré aux jeunes artistes neuchâtelois, je
vous
présente Conrad Meili, un Zurichois qui nous arriva de Genève il y a
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ter de singuliers chemins d’accès. Ce qui d’abord
vous
prend et vous retient dans un tableau de Bouvier, c’est toujours une
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ers chemins d’accès. Ce qui d’abord vous prend et
vous
retient dans un tableau de Bouvier, c’est toujours une sorte de disso
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tations : « André Evard. — Les jeunes peintres. —
Vous
suivez la même route que nous ? À la bonne heure ! ». Et l’on repart
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lègue dans son atelier, pêle-mêle avec les siens.
Vous
retournez une toile appuyée au mur, c’est un Renoir… Retournez-en une
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sont le signe de quel occulte prodige ? Intrigué,
vous
reprenez ce que vous pensiez n’être qu’une épure : c’est intitulé « n
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occulte prodige ? Intrigué, vous reprenez ce que
vous
pensiez n’être qu’une épure : c’est intitulé « nature morte ». Pourqu
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irconstances, une fois de plus manquait le rendez-
vous
que j’avais demandé au hasard d’arranger. Mais le thème de la Barcaro
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ulière que le pouvoir de cette musique. Voici que
vous
êtes tout près de comprendre… Mon voisin avait parlé tout haut ; pers
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avoir entendu ? — C’est, me répondit-il, que seul
vous
venez d’atteindre au monde des êtres véritables. Nous nous rencontron
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onde des êtres véritables. Nous nous rencontrons.
Vous
me voyez parce que vous comprenez certaines choses par votre souffran
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s. Nous nous rencontrons. Vous me voyez parce que
vous
comprenez certaines choses par votre souffrance… Mais le temps approc
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yez parce que vous comprenez certaines choses par
votre
souffrance… Mais le temps approche où vous n’aurez plus besoin de sou
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s par votre souffrance… Mais le temps approche où
vous
n’aurez plus besoin de souffrir pour comprendre. Le faisceau de lumiè
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question fidélité ou inconstance ne se pose plus.
Vous
le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux, en y réfléchissan
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ur d’autres paraissaient purement mystiques… Mais
vous
savez, « les autres » n’y comprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh
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ns au monde. — Mais je bavarde, je philosophe, et
vous
allez me dire que c’est trop facile pour un homme retiré du monde dep
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nous avec un sourire du type le plus courant : «
Vous
êtes bien gentils, messieurs ! » Il n’y avait plus qu’à lui prendre c
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ns nous ennuyer terriblement. Du moins, moi. Pour
vous
, c’est différent, vous êtes moderne, vous vous contentez peut-être de
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ement. Du moins, moi. Pour vous, c’est différent,
vous
êtes moderne, vous vous contentez peut-être de cette pêche miraculeus
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i. Pour vous, c’est différent, vous êtes moderne,
vous
vous contentez peut-être de cette pêche miraculeuse — c’est une façon
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ur vous, c’est différent, vous êtes moderne, vous
vous
contentez peut-être de cette pêche miraculeuse — c’est une façon de p
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emmes qui élargissent des sourires à la mesure de
votre
générosité. Vos boîtes de nuit sont des sortes de distributeurs autom
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ent des sourires à la mesure de votre générosité.
Vos
boîtes de nuit sont des sortes de distributeurs automatiques de plais
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luisants de concupiscences élémentaires : Ce sont
vos
contemporains livrés à la démocratie des plaisirs achetés au détail d
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geait, muet, et n’en buvait pas moins. « Pourquoi
vous
ne dites rien ? » fit-elle d’un ton de reproche, évidemment scandalis
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nt, dit-il doucement, pauvre colombe dépareillée,
vous
n’avez pas de ressemblance, et c’est ce qui vous perdra. » La pauvre
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vous n’avez pas de ressemblance, et c’est ce qui
vous
perdra. » La pauvre fille ne comprenant pas, il y eut un moment pénib
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re est la plus douce à mes vagabondages sans but.
Vous
savez, je lance mes filets dans l’eau des nuits, et quelquefois j’en
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les signes. » Comme je ne répondais rien : « Avez-
vous
sommeil ? demanda-t-il. Moi pas. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs il
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ce pas, ils ne savent pas trop qui c’était… Alors
vous
devez connaître ces portraits ? — (et comme je considère un ravissant
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is le gardien : il y est comme chez lui. — Dormez-
vous
dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais aussi bien habiter la cha
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revenu qu’un vieux corps radotant. — Qu’en pensez-
vous
, bonnes gens ?… Il a eu tort, sans doute. Tout le monde s’accorde à t
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tré. (Vraiment le jeu est trop facile. Allez donc
vous
mettre en colère contre l’insignifiance ! On ne nous laisse même plus
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ière aussi peu compromettante que possible. Direz-
vous
que les Allemands ne les posent pas mieux ? Du moins n’ont-ils pas ce
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ui vaille qu’on s’y dévoue. Mais quoi ! cela peut
vous
mener à crever de faim, ce qui ne se porte plus, — voire même à paraî
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un Descartes ?) D’ailleurs, c’est bien simple, si
vous
persistez à dédaigner cette vertu qu’il est vraiment trop facile de n
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ent trop facile de nommer l’avarice française, il
vous
reste à choisir entre le sort de Nietzsche et celui de Schiller. Roma
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«
Vos
fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fa
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te « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)s t I
Vos
fantômes ne sont pas les miens, et qui saura jamais s’ils ne sont pas
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centre de mon univers. La vision « autre » dont
vous
parlez traduit simplement une variation dans mes relations avec le mo
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s. Rougemont Denis de, « [Réponse à une enquête]
Vos
fantômes ne sont pas les miens… », Raison d’être, Paris, juillet 1930