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de la vie : tout servira plus tard : Ô garçons,
il y a
un brin du myrte civique tressé dans vos couronnes de laurier. Vous n
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t l’esprit d’Aubonne. C’est ce miracle tout ce qu’
il y a
de plus protestant — mais oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il
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in le dernier soir, l’on vit apparaître un fakir…
Il y eut
aussi une assemblée délibérative en pleine forêt, où Henriod debout s
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ibre des discussions et de sa propre personne. Et
il y eut
encore un dîner très démocratique pendant lequel le philosophe Abauzi
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un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée avec ce qu’
il y a
de plus bondissant en nous ; en prise directe sur notre énergie physi
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n chant mystérieux entendu au-dessus de la mer »,
il y a
toujours dans un coin du tableau des ruades, des chevaux qui partent
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ion. Mais ce n’est peut-être qu’un rêve de poète.
Il y a
un autre Montherlant, plutôt stoïcien, celui-là. Et c’est un moralist
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tempérament lyrique d’une puissance contagieuse.
Il y a
là de quoi faire oublier des défauts qui tueraient tout autre que lui
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e depuis un moment sur le chemin de l’autre rive.
Il y a
un homme debout à l’avant d’un char tiré par des bœufs blancs. Comme
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n qui nous évoqua les rumeurs de villes d’usines.
Il y avait
la vie des hommes pour demain, et il était beau d’y songer un peu ava
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x éléments nécessaires à ce regroupement existe :
il y a
de jeunes peintres neuchâtelois. Quant à savoir s’il est possible déj
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oujours vive. D’ailleurs, sachons le reconnaître,
il y a
moins de malice que de paresse dans les jugements du public, et moins
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rad Meili, un Zurichois qui nous arriva de Genève
il y a
de cela cinq ou six ans. Il peignait alors des natures mortes, de pet
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chet que Barraud, plus Picasso que Matisse ; mais
il y avait
encore du flou, des courbes complaisantes. Meili est devenu plus net,
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alpe, la presse, la réduit à la forme qu’il voit.
Il y a
de la sensualité dans l’écrasement de ses couleurs, une sensualité qu
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inture est sa première et Neuchâtel la troisième…
Il y a
par Eugène Bouvier quelque chose de nouveau dans la peinture neuchâte
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pas croire à des grâces faciles ou sentimentales.
Il y a
une sorte d’aristocratique dissimulation dans l’œuvre de Bouvier. Sa
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le vrai Humbert qui commençait à s’affirmer. Puis
il y eut
une période intermédiaire, un peu pénible. Dans des bouquets d’une op
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’est pas encore aussi plantureuse que les formes,
il y a
une belle richesse de lueurs sur une matière traitée largement et d’u
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lir en lui sans cesse des possibilités imprévues.
Il y a
un côté « homme de la Renaissance » chez un Charles Humbert livré à s
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statues à un beau style dépouillé et hardi. Mais
il y avait
quelque lourdeur dans des morceaux comme le Joueur de rugby. C’était
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distinguer d’autres plus organiques ? D’une part
il y a
des préoccupations décoratives qui pourraient aboutir peut-être à la
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rêter le plan de la soirée, et cette promenade où
il y avait
juste assez de passants pour qu’on la sentît déserte ne me proposait
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petits chiens musclés… Je n’en suis pas fâché. »
Il y avait
peu de monde dans les rues. Des jeunes gens avec une femme à chaque b
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vous perdra. » La pauvre fille ne comprenant pas,
il y eut
un moment pénible, comme toujours lorsqu’un peu de simple humanité vi
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a-t-il. Moi pas. D’ailleurs j’ai oublié mes clefs
il y a
très, très longtemps… Et pas de Lune ce soir, il serait dangereux de
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, discourt et décrit les images qu’il y découvre.
Il y a
les ailes du Moulin-Rouge, qui sont les bras de Clarissa dans sa dans
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e cette vie entière et fait allusion à tout ce qu’
il y a
sous le soleil, et même ailleurs. Croyez-moi, ce qu’il faudrait écrir
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sse ? Et qu’il faut sortir de soi pour se voir ?
Il y a
dans l’homme moderne un besoin de vérifier qui n’est plus légitime dè
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s de la maison, en attendant l’heure d’ouverture.
Il y a
là une station de canots de louage où j’ai vite découvert un « Friedr
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s, Je ne suis plus rien, je n’aime plus vivre.
Il y avait
encore plus de paix que maintenant. La grande allée sur l’île n’exist
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. « Gemütlichkeit ». Évidemment : la vie normale.
Il y a
pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le mê
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e qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’
il y ait
le monde… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’a
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, sous prétexte de sa difficulté, récusent l’art.
Il y avait
une fois un journaliste, un libéral et un jeanfoutre qui regardaient
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e l’on défonçât le sol. Le jeanfoutre trouvait qu’
il y a
déjà tant de maisons. Cependant le maçon continuait de construire, et
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-il, nul Français ne saurait accepter sa révolte.
Il y a
bien quelques outrances dans tout ceci. Mais je voudrais que s’en off
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cette première question est assez indiscrète. II
Il y aurait
beaucoup à dire sur l’admiration dont certains littérateurs français