1 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
1 revenus, après cent-vingt-cinq ans, à peu près à leur point de départ. Mais leurs recherches n’ont pas été vaines. Ils en r
2 cinq ans, à peu près à leur point de départ. Mais leurs recherches n’ont pas été vaines. Ils en reviennent chargés de chefs-d
3 t chargés de chefs-d’œuvre, et plus conscients de leurs moyens d’expression. Très maîtres de leur technique (contrairement à
4 nts de leurs moyens d’expression. Très maîtres de leur technique (contrairement à ce que pense souvent le public), ils prépa
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
5 te on étend l’appellation de saint à ceux qui par leur élévation morale ou leurs souffrances semblent s’être le plus rapproc
6 de saint à ceux qui par leur élévation morale ou leurs souffrances semblent s’être le plus rapprochés du Christ ; et dans l’
7 ans la vénération des pèlerins pour les tombes de leurs saints une forme d’adoration de dieux protecteurs. Cette croyance se
8 spécialise les « compétences » des saints, ou de leurs reliques qui se multiplient prodigieusement. Alors éclate la protesta
9 la Réforme. Honorons les saints pour l’exemple de leur vie : mais Christ est le seul médiateur à qui doit s’adresser le cult
3 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
10 ies, Clerville, Janson et Brémond ont su arracher leurs auditeurs de leur lit de préjugés pour les placer véritablement en fa
11 son et Brémond ont su arracher leurs auditeurs de leur lit de préjugés pour les placer véritablement en face de la « réalité
4 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
12 combien reconnurent dans le tourment de cette âme leur propre recherche, — et dans ses lumineuses conquêtes sur le doute, le
13 étendit qu’on ne peut juger les Associations qu’à leur façon de jouer le volley-ball ? Le Casino offrit pendant quelques nui
5 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
14 oint qu’il faut que certaines voix en moi taisent leur protestation, étouffées par des forces qui se lèvent. Car telle est l
15 ù Mithra, Jésus, les taureaux et Alban confondent leurs génies dans une sorte de cauchemar de soleil et de sang. On peut pens
16 ligence ou de la foi aux inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de Dieu. Montherlant est aux antipodes de ceux-là « qui
6 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
17 et roses près de l’eau, puis perdent dans la nuit leurs lignes graves. Toutes ces formes devinées dans l’espace nous environn
7 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
18 r, va. Quand je songe à tous ces gens qui perdent leur vie à la gagner9, et leur façon inexplicable de lier des valeurs mora
19 us ces gens qui perdent leur vie à la gagner9, et leur façon inexplicable de lier des valeurs morales aux cours de bourse. «
20 « Heureux quoique pauvre » comme ils disent dans leurs manuels scolaires. Les voler, pour leur apprendre. Et leur manie auss
21 ent dans leurs manuels scolaires. Les voler, pour leur apprendre. Et leur manie aussi de situer le paradis dans la classe d’
22 els scolaires. Les voler, pour leur apprendre. Et leur manie aussi de situer le paradis dans la classe d’impôts immédiatemen
23 la classe d’impôts immédiatement supérieure à la leur . Ils voudraient que leur vie garantît un 5 % régulier de plaisirs, av
24 iatement supérieure à la leur. Ils voudraient que leur vie garantît un 5 % régulier de plaisirs, avec assurance contre faill
25 ts d’une bassesse morale inconcevable, temples de leurs paresses et de leurs lâchetés, glorification de leur impuissance à co
26 ale inconcevable, temples de leurs paresses et de leurs lâchetés, glorification de leur impuissance à concevoir un autre bonh
27 s paresses et de leurs lâchetés, glorification de leur impuissance à concevoir un autre bonheur que celui qu’ils ont reçu de
28 elui qu’ils ont reçu de papa-maman et l’Habitude, leur marraine aux dents jaunes. Ah ! perdre, perdre ; et c’est toujours à
29 jamais rien, écoutez-les, comme ils me jugent et leurs cris indignés qui couvrent une angoisse. Ça les dérange terriblement,
8 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
30 ilisation ; en interdisant aux réformés d’exercer leur religion, mais en même temps de quitter le pays, Louis XIV commit un
31 de Maintenon. Tous ces gens conciliant fort bien leurs intérêts immédiats à leur désir de gagner le ciel, persuadent Louis X
32 s conciliant fort bien leurs intérêts immédiats à leur désir de gagner le ciel, persuadent Louis XIV que la révocation serai
33 au début, de l’émigration des fidèles qui suivent leurs pasteurs proscrits. On espère bien convertir de gré ou de force tous
9 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
34 au développement de certains jeunes tempéraments leur fait défaut dans la même mesure. Ainsi risquent de s’établir autour d
35 parler méritent d’être appelés jeunes, c’est par leurs œuvres avant tout. D’autre part je préfère la légende à l’histoire co
36 re j’en vois peu parmi les jeunes qui vouent tout leur amour à la peinture pure. Je crois même que, Paul Donzé touché à son
37 s. D’autre part, des œuvres aussi différentes par leur objet et le domaine où elles se réalisent que celles de Le Corbusier8
10 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
38 , parce qu’ils y voient une façon de me moquer de leurs petits chiens musclés… Je n’en suis pas fâché. » Il y avait peu de m
39 res, ils s’imaginent pouvoir faire une place dans leur vie aux “divertissements” entre 10 heures du soir et 4 heures du mati
40 ard des liqueurs qui n’ont pas été préparées pour leur soif. Ils ne savent plus les signes ni les ressemblances. Aussi l’enn
41 cet orchestre triomphant suffit à peine à toucher leurs sens fatigués et épaissis. Regardez ces yeux mornes, ou luisants de c
42 s revivent dans cette coupe de songes avec toutes leurs illusions, — illusions des formes passagères que nous croyons seules
43 choses n’ont d’intérêt que par les rapports qu’il leur devine avec la réalité extra-terrestre. Il m’enseigne que la passion
44 révèle le sens réel de nos vies, et peu à peu, de leurs moindres coïncidences. La fatigue calme son lyrisme et son exaltation
11 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
45 noms, baisers, appels qui reçoivent en même temps leur réponse, il répète à plusieurs reprises : « Je ne sais pas : je suis 
12 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
46 ue de l’amour et du chant prophétique, confondant leurs flammes. Dix années dans le Grand Jeu. Dix années où le génie tourmen
47 ontrent, qui montent au Séminaire protestant : il leur fait de grandes révérences… La rumeur et le cliquetis d’une grande t
48 e Barbu. Des bourgeois se rient contre par-dessus leurs chopes. « Gemütlichkeit ». Évidemment : la vie normale. Il y a pourta
49 roir innocent de ces eaux, ces âmes indulgentes à leur banalité ? Est-ce qu’ils ne soupçonnent jamais rien ? Ou bien, peut-ê
50 en ? Ou bien, peut-être, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont
51 leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autou
52 ne l’accord qui m’ouvre un vrai silence : déjà je leur échappe — je t’échappe ô douceur de vivre ! Tout redevient autour de
13 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
53 ’ombre où tu m’entends. III Fais rentrer dans leur peau d’ombre ces mots qui voudraient fleurir tourne le dos ferme les
54 ment des étoiles les eaux profondes qui échangent leurs douceurs. Tiens moi bien nous allons partir l’air s’entrouvre un fe
14 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
55 grande nuée de romanciers à peine plus réels que leurs personnages ; des êtres gris, marqués d’un point rouge, professeurs,
56 s de tout au monde ; des jeunes gens qui ont fait leurs études à la Nouvelle Revue française , et qui ont, sur un tas de suj
57 aurras dans son esthétique, les Surréalistes dans leur métaphysique, font preuve de la même ambition et témoignent de la mêm
58 lement de cette énergie créatrice et critique qui leur permettrait d’envisager ce problème dans toute son ampleur et sa forc
59 nc que de discuter ces thèses, je voudrais suivre leurs prolongements au-delà — au-dessous — de leurs prétextes. 7. Nous sou
60 vre leurs prolongements au-delà — au-dessous — de leurs prétextes. 7. Nous souffrons d’une terrible carence d’héroïsme intel
61 pour ne point se laisser troubler. Ils tiennent à leurs petites inquiétudes domestiquées. Ils sont toujours pressés, charmant
62 , y compris la Religion, thème catholique. Servir leur paraît ridicule. Soit, mais il faudrait donner une œuvre. Il faudrait
63 ces excessifs est assez bien vu ; mais tenter de leur opposer un effort digne de ce qu’ils furent… Cela demanderait certain
15 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
64 ignent en face des fantômes nés du relâchement de leur esprit ou de celui des autres. Nous avons vu des amateurs de pittores
65 réduire les fantômes qui nous tenteront, mais de leur égaler notre conscience. C’est un effort de création — car toute déco