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e volley-ball ? Le Casino offrit pendant quelques
nuits
la vision étrange d’une salle où les spectateurs étendus en pyjamas s
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onscience. Joie, dégoût, lueurs éteintes dans une
nuit
froide. Les notes d’un chant qui voudrait s’élever. Puis enfin la mar
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pe dans la maison blanche nous a révélé proche la
nuit
. Nous nous sommes retournés vers la ville. Fleurs de lumières sur le
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unes et roses près de l’eau, puis perdent dans la
nuit
leurs lignes graves. Toutes ces formes devinées dans l’espace nous en
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gé dans un système d’ondes de forces qui tisse la
nuit
vibrante, intérêts, politesses, politiques, regards, musiques — cette
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me sentis perdre pied délicieusement. Et de cette
nuit
peut-être, je ne saurai jamais rien… (sinon qu’au lendemain je n’avai
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eur, le homard avait rougi : il conserva toute la
nuit
une magnifique couleur orangée. Gérard semblait habitué à ces sortes
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es à la mesure de votre générosité. Vos boîtes de
nuit
sont des sortes de distributeurs automatiques de plaisir. Autant dire
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t. Vous savez, je lance mes filets dans l’eau des
nuits
, et quelquefois j’en ramène des animaux aux yeux bizarres où je sais
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dormir. » Se penchant vers moi il prononça : « La
nuit
sera noire et blanche. » Je ressentis quelque émotion à l’ouïe de cet
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d’ombre flatteuse aux caprices redoutables. Cette
nuit
-là nous rencontrâmes des anges au coin des ruelles, des oiseaux nous
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. Seules des trompes d’autos s’appelaient dans la
nuit
froide. Gérard ne disait presque plus rien ; à peine, de temps en tem
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la. Gérard m’expliqua qu’il en était ainsi chaque
nuit
, que l’animal devenait nerveux et que depuis quelques semaines, il av
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n diminuant vertigineusement et l’égarent dans sa
nuit
. Je saute quelques délires et pas mal de superstitions. Enfin cette e
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aune et verte… Quel est donc ce sommeil « dans la
nuit
de la vie » — et cet aveu mystérieux : « La perfection n’a pas de pla
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r dans l’aube sans refuges… VI Prisonnier de la
nuit
mais plus libre qu’un ange prisonnier dans ta tête mais libre comme a
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ant cette naissance aux lents vertiges — quand la
nuit
s’effeuille et se fane prisonnier d’une saison morte au tombeau des f
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grâce tendrement dénouée de ta vie comme de cette
nuit
le jour d’un grand été qui consent… p. Rougemont Denis de, « Le p
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p. Rougemont Denis de, « Le prisonnier de la
nuit
», Cahiers de l’Anglore, Genève, avril 1930, p. 10-12.